Beaucoup le disent ouvertement et, à mon sens, ils ont raison : fondamentalement, cette crise est d’abord spirituelle. On le pense, on le dit publiquement, on le répète avec conviction, certes. Mais, passé cela, que demeure-t-il de cette découverte ? Rien ou pas grand-chose. Cette évocation nouvelle du spirituel, quelque peu révolutionnaire pour notre société dite « moderne » engloutie dans le matérialisme et l’hédonisme, n’en reste le plus souvent qu’au domaine du constat. Si le mot « spirituel » revient à la mode, Dieu est en réalité le grand absent de la quasi-totalité des échanges et des réflexions en vue d’une solution à cette terrible crise. Pourquoi cela ? Pourquoi avons-nous tant de difficulté à comprendre que la proposition « le fond du problème est spirituel » n’est ni plus ni moins que l’aveu larvé d’une double prise de...[Lire plus]
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