Le principe de réalité nous rappelle qu’en 2022, ce chiffre (total énergies renouvelables) est d’environ 1.8% pour toute la planète. Nous sommes donc passées de 0.5% en 2011 à 1.8% en 2022, soit un peu plus de 1% en presque 10 ans. Et les Etats envisagent sérieusement de gagner 78% en 30 ans ? La possibilité d’un tel bond est d’autant plus grevée par le fait que selon la limite de Shockley-Queisser pour le photovoltaïque à base de silicium (capacité de conversion chimique en électron) et la loi de Betz pour les éoliennes (rendement maximum possible), les marges de progression dans ces domaines sont maintenant faibles. Il nous reste la possibilité de changer ces technologies, mais pour le moment les recherches ne donnent rien de tangible à moyen terme. Soyons clair, passer comme le veut le « Green new deal » d’à peine 2% à 80% ...[Lire plus]
« Une étude récente nous avertit que la banquise pourrait avoir complètement disparu l’été dans 7 ans seulement. », Al Gore, corécipiendaire du Nobel de la paix avec le GIEC, discours de décembre 2007. « Dans la recherche et la modélisation du climat, nous devons reconnaître que nous avons affaire à un système chaotique non linéaire couplé, et donc que la prédiction à long terme des états climatiques futurs n'est pas possible. », rapport AR3 -climate change 2001- du GIEC, chapitre 14.2.2.2. (page 774) (0).
Mais que s’est-il donc passé pour que les pays occidentaux passent ainsi d’une vérité scientifique (le CO2 ne peut pas être responsable d’une variation de température à la hausse), à un dogme ? Pourquoi une telle focalisation sur le carbone, à tel point que l’on parle maintenant « d’énergie décarbonée », pour évoquer les productions non-fossiles ? C’est une partie qui se joue en trois temps.
Depuis bientôt 20 ans, nul n’ignore la formule du dioxyde de carbone : CO2. Alors même qu’avant les années 2000, ce symbole presque cabalistique était totalement inconnu du grand public… Aujourd’hui, le CO2 sert de maître étalon à nos sociétés ! Les écologistes de nous expliquer que ce gaz est l’ennemi public numéro 1. Et par voie de conséquence, ceux qui en émettent (c’est-à-dire tout le monde).
Cette question est logiquement le point de départ des interrogations liées aux variations climatiques dont on nous rebat les oreilles depuis maintenant plus de 30 ans (premier rapport du Giec en 1990), devenues l’ennemi public numéro un, soi-disant causes de tous les maux de l’humanité, et horizon de l’extinction de l’humanité ! Dans les faits, tout dépend de quoi l’on parle, et des référentiels utilisés. Voyons cela.
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