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L'Eglise : Benoît XVI

Ne pas faire de Noël une fête moraliste ni sentimentaliste

Au cours de la première audience de l'année, le Pape est revenu sur la signification de Noël, une fête qui continue de séduire

N "car chacun en quelque sorte y reconnaît que la naissance de Jésus est liée aux attentes et aux espérances les plus profondes de l'humanité… Dans les cérémonies liturgiques de Noël, nous avons vécu le mystère et la réalité de l'entrée du Fils de Dieu dans ce monde, et avons été une fois de plus touchés par sa lumière. Chacune d'elles repropose ce mystère en prolongeant l'histoire du salut".

Puis il a dit que célébrer l'incarnation du Fils

"n'est pas seulement évoquer des événements du passé, mais rendre présents des mystères porteurs de salut. Dans la liturgie et les sacrements ils s'actualisent et deviennent efficaces pour nous. […]

La célébration liturgique de Noël n'est pas une simple évocation mais avant tout un mystère. Ce n'est pas seulement un souvenir, mais surtout une présence. Et pour percevoir le sens de ces deux aspects liés, il faut vivre avec intensité le temps de Noël tel que le propose l'Eglise".

Après quoi, le Saint-Père a rappelé la nécessité d'éviter qu'il soit revêtu dans signification trop moraliste ou trop sentimentaliste. La célébration de la Nativité

"ne propose pas seulement des exemples à suivre, comme l'humilité et la pauvreté du Seigneur, son amour de l'humanité, sa bienveillance envers l'homme, mais elle est une invitation à se laisser convertir par qui s'est fait chair avec nous… La manifestation de Dieu tend à activer notre participation à la vie divine, à la réalisation en nous du mystère de l'incarnation, qui est l'accomplissement de la vocation humaine".

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1 commentaire

  1. La “réalisation en nous du mystère de l’incarnation”, allons bon ! Les hommes ne peuvent pas devenir le Verbe incarné. D’aucun être humain il ne sera jamais possible de dire que celui qui l’a vu a vu le Père. Aucun être humain n’est infaillible, aucun être humain n’a le pouvoir de se ressusciter lui-même. Aucun être humain ne peut penser de lui-même : Je suis Dieu. L’idée, par ailleurs, que le salut de l’homme est opéré par la contemplation de quelque chose plutôt que par la pratique de vertus a un relent quiétiste, et panthéiste, même. Dans l’Evangile, la vision de Dieu n’est pas la source de la moralité, mais son objectif et sa récompense : “Heureux… parce qu’ils VERRONT Dieu”. Les mystères sacrés ne sont pas “efficaces” au point de produire notre sanctification par leur seule existence, ou par leur seule représentation. Le salut par la connaissance, c’est le GNOSTICISME. La bonne vieille doctrine catholique a toujours été “moraliste”, ou moralisatrice, et il ne peut pas en être autrement si Dieu récompense les bons et punit les méchants.
    [La “réalisation en nous du mystère de l’incarnation” : il faut comprendre cette phrase selon ce que dit St Paul : “Ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi”. A ce titre, non, le catholicisme n’est pas une religion “moralisatrice”, car, au contraire de l’Ancien Testament, fondé sur la loi reçue par Moïse, que vous pouvez qualifier de “moralisatrice”, le Nouveau Testament est fondé sur un unique commandement “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… et ton prochain comme toi-même.”
    MJ]

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