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France : Société

Non-art contemporain : la société civile se réveille, dans la lignée de la Manif pour tous

Jean-Louis Harouel, professeur de droit à Paris II et auteur notamment de La grande falsification. L'art contemporain, était l'invité mercredi des veilleurs de Versailles. Il est interrogé par le Figaro Vox :

"Si le détournement de Versailles se poursuit dans les années à venir, il faut être bien conscient que l'on verra des choses encore bien pires de la part des bouffons du moment.

Le public a longtemps été indifférent à ce genre de provocations. Pourquoi se révolte-t-il aujourd'hui?

C'est une des conséquences de la réaction salutaire de la société civile face à la subversion de nos sociétés et de notre civilisation par des réformes sociétales irresponsables. Les manifestations contre le «mariage pour tous» et la protestation courageuse et digne des Veilleurs – ils ont d'ailleurs passé la nuit dernière devant le château pour protester contre l'insulte faite à Versailles – ont suscité une prise de conscience du public."

Faudrait-il se taire, pour ne pas faire la publicité des imposteurs ? Cela fait dix ans que le château de Versailles expose des encombrants et certains n'ont pas suscité de polémique. Cela a-t-il fait chuter la cote de quiconque ? Cela a-t-il empêché la direction du château de programmer de nouvelles horreurs l'année suivante ? Comment susciter une prise de conscience sans prendre la parole ? On remarquera, pour ne prendre que l'exemple du Figaro, que la biennale de Lyon, qui relevait du musée pornographique, a bénéficié d'un traitement très complaisant dans ce journal. C'était en 2013. Deux ans plus tard, la journaliste n'a pas changé. Mais elle n'est plus seule à donner son avis sur la question : les articles sur le non-art fleurissent dans le FigaroVox.

Pour ne pas faire la publicité des faux artistes, Jean-Louis Harouel conseille pour sa part de faire attention au vocabulaire : ne plus parler que de "non art contemporain" et taire les noms des imposteurs.

La crise, couplée à la libération de la parole, parviendra-t-elle à crever la bulle ?

Non-art

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9 commentaires

  1. Rectificatif :
    Jean-LOUIS Harouel

  2. Œuvre ??????
    Où????

  3. Si les œuvres d’art étaient comptabilisées dans l’assiette de l’ISF, on verrait sans doutes moins de telles cochonneries.

  4. Pourquoi “ne pas faire la publicité des faux artistes,” et ne plus parler que de “non art contemporain” et taire les noms des imposteurs ?
    Il faut au contraire, et plus que jamais, appeler les choses par leur nom. Simplement, les administrateurs de Versailles se complaisent dans l’art caca-boudin, dont Monsieur Kapoor est un maître.

  5. Si c’est une véritable oeuvre d’art alors , en cas de difficultés financières , la commune pourra la revendre à la commune voisine. C’est un investissement qui rapportera plus que le livret A ! Ce maire est un bon gestionnaire !

  6. Quelle misérable “dégoulinade éléphantesque”!
    A mon avis, c’est une projection inconsciente du “moi” de l’artiste: l’enflure infatuée, en décomposition morose.

  7. Michel Audiard disait qu’en matière d’arnaque, rien ne vaut l’art contemporain.

  8. ce genre de Non Art est révélateur de l’état de décadence de la société.
    Des ruines, voilà ce que l’on vous présente ?
    Le problème avec cette œuvre, n’est pas tant l’objet en lui-même que le verbiage qui l’entoure et la violation lamentable du Chateau de Versailles. L’on aurait présenté cette “œuvre” dans une friche industrielle, cela n’aurait choqué personne.
    Et pourtant il y a parfois des ruines de qualité, présentée sans verbiage débile. Je pense qu’il ne faut pas généraliser.

  9. Authentique :
    Merde d’Artiste, contenu net 30 gr, conservée au naturel
    Twitter Facebook Pinterest Google Plus Linkedin email
    En 1961, l’artiste italien Piero Manzoni crée la série des « merda d’artista », 90 boîtes de conserve sur lesquelles est écrit :
    Merde d’Artiste, contenu net 30 gr, conservée au naturel
    Aujourd’hui, ces boîtes sont détenues par des collectionneurs, des galeristes et les plus grands musées du monde.
    Pensées par Manzoni pour être vendues au prix de 30 grammes d’or, elles valent actuellement le prix de 3 kilos d’or.

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