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Bioéthique

Nous avons collectivement le devoir de nous opposer au projet de loi de bioéthique

Nous avons collectivement le devoir de nous opposer au projet de loi de bioéthique

Communiqué du député Emmanuelle Ménard :

« C’est dur psychologiquement d’avoir l’impression d’être hors-la-loi » explique ce matin dans un média une mère qui a eu recours à la PMA à l’étranger… Je serais tentée d’interroger cette mère, dont je ne sous-estime pas la douleur, au sujet de celle de son enfant qui lui dira peut-être un jour : « C’est dur de devoir grandir sans père… »

C’est d’ailleurs le sentiment profond des Français puisqu’en juin 2019, l’IFOP constatait que 82% des Français pensaient que l’enfant né par PMA a le droit d’avoir un père et une mère.

Aujourd’hui, par une inversion de nos valeurs, au nom d’un droit à l’enfant, le Gouvernement propose un modèle de société auquel je m’oppose totalement ! Une société déconnectée du réel où l’on voudrait inscrire dans le marbre qu’un enfant peut naître sans père. Une société qui contractualise tout, qui marchande tout et qui nous fait croire à un Eldorado où tout le monde pourrait avoir un enfant quand il le veut, qui plus est aux frais des contribuables français !

Plus inquiétant encore, il faut rappeler qu’actuellement en France, on ne recense qu’une centaine de donneurs de gamètes. Où trouverons-nous de nouveaux donneurs pour permettre à ces milliers de couples de femmes qui, nous dit-on, voudraient avoir un enfant? Nul doute qu’immanquablement, nous irons les acheter à l’étranger ! Et si les couples de femmes ont demain le droit d’avoir des enfants, au nom de quoi pourrions-nous refuser ce « droit » aux couples d’hommes ? Dans très peu de temps, c’est certain, nous débattrons de la GPA alors que le Gouvernement nous promet, la main sur le cœur, qu’il n’en est pas question !

Nous sommes en train de franchir le Rubicon. Sous l’impulsion d’une minorité qui veut imposer son modèle de société et nous prendre en otage avec elle. Nous avons collectivement le devoir de nous y opposer…

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3 commentaires

  1. Oui chère Emmanuelle Ménard, c’est notre devoir collectif de nous opposer à ce projet de loi pour commencer. Si nous sommes entendus il faudra poursuivre notre effort contre la loi du mariage homo, puis enfin de la loi Veil autorisant l’avortement.
    Si nous ne la faisons pas, le peuple français disparaîtra, c’est facile à comprendre: bébés avortés remplacés par des immigrés, multiplication des naissances de père inconnu, destruction définitive de la famille.
    J’espère que nos chers Evêques vont lire votre communiqué et avoir le courage de compléter leur longue déclaration en disant clairement que tout catholique doit s’opposer à cette loi.

  2. Bon courage aux profs de SVT qui devront parler de la reproduction humaine, et qui vont mettre dans l’embarras (à tout le moins) les enfants qui ne pourront qu’être très perplexes sur l’origine du spermatozoïde à qui ils doivent la vie…
    Bon courage par ailleurs aux femmes qui vont se retrouver un jour ou l’autre avec un compagnon-géniteur qui aura tout intérêt à affirmer qu’il n’a aucun “projet parental” sur l’enfant, donc aucune obligation à contribuer aux frais; après tout, ne lit-on pas souvent (hors du Salon Beige, bien sûr) que les gens qui font des enfants n’ont qu’à en assumer les frais…

  3. @a.hourquette d’are.
    Vous avez l’ouïe sélective…

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