Caroline Parmentier a interrogé Louis Aliot, candidat FN dans la région sud, dans Présent. Extrait :
"Lors du débat organisé par la Manif pour tous à Toulouse, vous avez été ovationné et votre adversaire LR-UDI Dominique Reynié logiquement conspué. Sur l’attribution des subventions, vous avez affirmé qu’avec vous, il n’y aurait plus de soutien idéologique aux « associations communautaires ou anti-France ». Pouvez-vous nous donner des exemples ?
Les subventions aux associations sont un secret bien gardé par les régions. On peut imaginer que la région, dont la compétence exclusive est le développement économique, l’entretien des lycées, la construction des lycées et des transports, n’a pas à être au chevet du MRAP, de la LICRA, de SOS-Racisme et de ces associations culpabilisatrices de la mémoire française. Le propre d’une association est tout de même de vivre de ses adhésions. Il y a des associations qui sont au service de l’intérêt général et il y a des associations qui sont des courroies de transmission du parti socialiste et du parti communiste. Celles-là doivent elles-mêmes en tirer toutes les conclusions. Elles ne peuvent pas en permanence lutter contre le Front national et une fois que nous gagnons des régions bénéficier en plus des subventions qu’on pourrait leur octroyer.
Est-ce que vous dites vous aussi : « Pas un sou du conseil régional pour le planning familial ? »
Je crois qu’en Midi-Pyrénées ce n’est pas le cas, il n’y a pas cette subvention. Mais j’ai pris position : le planning familial, il n’y a qu’à aller voir son objet social d’ailleurs, est une association féministe, au bénéfice de l’éducation sexuelle. Mais la plupart du temps cet objet social est dépassé largement pour être au chevet des sans-papiers, pour militer pour davantage d’immigration etc. On retrouve le planning familial dans toutes les manifestations aux côtés du parti communiste, des anarchistes, de Ras-le-Front, de toute la pègre d’extrême gauche, la plus violente, qui manifeste dans les rues. ll y a des comportements qui ne méritent pas d’être financés par l’argent du contribuable. A un moment donné la région doit se recentrer sur ses compétences propres."