Ou comment passe-t-on d’une initiative économique identitaire et patriote à une soumission totale au politiquement correct aboutissant au financement de SOS Racisme. Explications sur Boulevard Voltaire :
L’aventure du Slip français, c’est une belle histoire en train de mal tourner.
En 2010, Guillaume Gibault, à peine sorti d’HEC, crée l’entreprise. L’idée est simple : vendre – cher – sur Internet des slips de qualité pour hommes, des slips fabriqués et façonnés en France. Un vrai marketing identitaire avec une cocarde tricolore bien en vue sur le côté du sous-vêtement (…) la firme surfe sur le nationalisme économique sur fond d’esprit cocardier. Le succès commercial est au rendez-vous : 500.000 sous-vêtements vendus en 2018.
Les choses se gâtent en septembre 2019. Pour la rentrée la marque lance un coup de com’ : le patron pose avec une quarantaine de collaborateurs, hommes et femmes, à moitié vêtus mais tous portant de manière apparente le slip à la cocarde tricolore (…) Las, sur la photo, il n’y a que des Blancs (…). Les « indigénistes » s’indignent et lancent une campagne sur les réseaux sociaux. Au lieu de laisser filer, Guillaume Gibault reconnaissait le manque de diversité des ses « slipistes ». Premier aveu de faiblesse. Dans la foulée, la bannière publicitaire change et un mannequin noir rasta apparaît !
Là-dessus, le Slip français est pris par la patrouille des Sleeping Giants, des activistes d’extrême gauche qui veulent assécher les ressources publicitaires des médias « mal-pensants ». Leur cible ? Valeurs actuelles, Boulevard Voltaire, notamment. Là encore, au lieu de laisser pisser (pardon), Guillaume Gibault s’exécute en faisant enlever les publicités de sa marque sur ces médias car cela ne correspond pas aux « valeurs de l’entreprise » (sic !). Mauvaise pioche : Valeurs actuelles et les Watching Giants (un groupe de patriotes résistants sur les réseaux sociaux) épinglent l’entreprise « au mur de la honte » répertoriant les censeurs.
Arrive le réveillon. Dans un esprit carnaval, quelques salariés de l’entreprise organisent, à leur domicile, une fête sur fond de « Saga Africa ». Danse et faune locale au programme avec des Blancs grimés en Noirs (horreur), voire en singe. De l’humour potache qui scandalise, cinq ans après que toute la France bien-pensante a défilé sur le thème « Je suis Charlie ». C’est-à-dire la défense du droit à l’humour même agressif, même de mauvais goût. Les « indigénistes » lancent une campagne de boycott. Le patron se soumet à nouveau. Et annonce des sanctions contre ses salariés. (…)
Comme si cela ne suffisait pas, Guillaume Gibault charge SOS Racisme « d’actions de sensibilisation » – bref, de lavage de cerveau – de ses salariés. Cette fois, la coupe est pleine pour la patriotosphère qui reprend à son compte le mot-dièse Boycottleslipfrançais, sauf que là, c’est le cœur de cible des clients qui est touché…
Comment un patron peut-il faire autant d’erreurs commerciales ? Par crainte des banques ? L’entreprise en a besoin : elle est non seulement en croissance mais, en plus, déficitaire, un million d’euros en 2017 et autant en 2018. Pour se présenter sans tache « politiquement incorrecte » à d’éventuels repreneurs, le jour venu ? Par soumission au conformisme tel qu’on le pratique dans les écoles de commerce et chez les start-upers ? (…)
Que faire ? On ne saurait trop conseiller aux salariés de résister et de ne pas se conduire en moutons d’un petit patron totalitaire. Qu’ils se fassent aider ! Judiciairement, d’abord, pour défendre leurs droits. Quant aux clients, libre à eux de continuer à se fournir auprès du Slip français s’ils veulent indirectement alimenter les caisses de SOS Racisme. À bon entendeur, salut !
Magistro78
Vouloir la jouer fibre nationale jusqu’au slip et en même temps baisser ledit slip plus vite que son ombre est quelque peu contradictoire.
Sans doute est-ce trop simple à comprendre pour être enseigné à HEC.
Faliocha
C’est sûr. Faire poser des Blancs pour un slip dit français et orné d’une cocarde bleu-blanc-rouge, ce n’est pas logique. Ce serait plus représentatif avec un Chinois, un Arabe, un Noir et, bien sûr, un Peau-Rouge (qui pour l’occasion eût, comme l’Africain, ôté son pagne). Et PAS de Blanc. Un peu de logique je vous prie…
philippe paternot
financer en plus les caisses de sos racisme , pas pour moi