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France : Politique en France / Non classifié(e)

Parti Communiste “Français” : le mythe des 75 000 fusillés a la vie dure

Parti Communiste “Français” : le mythe des 75 000 fusillés a la vie dure

Et le plus grave c’est que cette légende est encore parfois enseignée aux élèves alors que le nombre de fusillés (et exécutés) en France pendant l’Occupation, toutes tendances politiques, est estimé entre 4 425 et 20 000 (voir ce site mémoriel exhaustif réalisé par l’Université Paris I Sorbonne)

Ian Brossat vient de montrer qu’il est un digne descendant des communistes français en répétant ce mensonge. heureusement qu’il a été rappelé à l’ordre par Daniel Riolo :

Pour rafraichir la mémoire ou plutôt pour développer la culture historique de ce jeune trublion, voici quelques rappels historiques.

Sur l’engagement très tardif du PC”F” dans les actions de résistance (mai 1941) et les début de la Collaboration impliquant des communistes :

Le , l’URSS signe le pacte germano-soviétique, un accord de non-agression et de partage de l’Europe centrale avec l’Allemagne nazie. Le Parti communiste français approuve la signature du pacte, bien qu’un cinquième des élus du parti s’y oppose. Lorsque la guerre éclate, l’Union soviétique reste neutre et achève même l’invasion de la Pologne telle que prévue par le pacte.

Le gouvernement Daladier estimant que les communistes découragent l’effort de guerre, la presse communiste est interdite le 26 août 1939. Le Parti communiste (SFIC) est ensuite interdit par un décret-loi du 26 septembre 1939. Les 43 députés restés fidèles à la ligne du parti fondent le Groupe ouvrier et paysan français à la Chambre des députés. Ces députés sont toutefois arrêtés le 8 octobre 1939, déchus de leur mandat le 21 janvier 1940, puis condamnés à des peines allant de quatre ans de prison avec sursis à cinq ans de prison ferme ainsi qu’à cinq ans de privation de leurs droits civiques et civils. Certains parlementaires sont déportés en Algérie, puis libérés après le débarquement allié en Afrique du Nord en 1943, tandis que d’autres vivent dans la clandestinité en France ou sont emprisonnés. Le secrétaire général du PCF, Maurice Thorez, mobilisé, déserte l’armée française en octobre 1939, et se réfugie en Belgique, où est reconstitué la direction du PCF, désormais clandestin.

Mais en parallèle, des militants communistes s’impliquent dans la Collaboration. En , des militants suivis de près par Jacques Duclos et Maurice Thorez demandent aux autorités allemandes l’autorisation de faire reparaître légalement L’Humanité. En dépit des promesses obtenues par les Allemands, l’autorisation n’est pas accordée. Par ailleurs, Marcel Gitton, ancien numéro trois du parti, regroupe d’anciens députés communistes du Groupe ouvrier et paysan et fonde en 1941 le Parti ouvrier et paysan français (POPF), qui milite pour la Collaboration.

Préparé à la Résistance par la pratique de la clandestinité enclenchée sous le gouvernement Daladier, le PCF engage la lutte contre l’occupant à partir de

Sur la légende des 75 000 fusillés :

Pour l’État, ces fusillés étaient des communistes. Et ces derniers ne voulaient pas que l’on touche à la légende du « parti des 75 000 fusillés »… Dans les faits, les fusillés proprement dits – des personnes condamnées par un tribunal – étaient moins de 5 000, dont 860 otages, et tous n’étaient pas membres du PCF. [source]

Sur le parti communiste, premier parti collaborationniste, et sa demande d’autorisation aux autorités allemandes à faire reparaître l’Humanité :

Comment le Parti communiste français, qui se voulait le fer de lance du combat contre le fascisme et le nazisme, a-t-il pu solliciter des autorités allemandes, aussitôt après la défaite de juin 1940, l’autorisation de publier L’Humanité et plusieurs autres de ses journaux ? A près de soixante-dix ans de distance, cet épisode des premiers temps de l’Occupation, qui fit couler beaucoup d’encre chez les adversaires du PCF et un peu moins chez les communistes dans l’après-guerre, revient nourrir la chronique des années noires et des compromissions qui se sont parfois nouées entre ennemis déclarés.

Au lendemain de la Libération, auréolé du prestige qui s’attachait à son engagement dans la Résistance et au sacrifice d’un grand nombre de ses membres, le PCF a nié avoir jamais engagé les moindres pourparlers avec l’occupant. Puis il a reconnu qu’une telle démarche avait bien eu lieu, mais il a prétendu qu’elle avait été le fait de simples militants, privés de directives dans la débâcle. C’est seulement dans les années 1980 que l’historiographie communiste officielle a admis que des négociations avaient été menées, sur consigne de la direction du parti, par des responsables de haut niveau (…) [source]

 

 

 

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5 commentaires

  1. Les communistes ont le droit d’entretenir des mythes et des légendes, de réécrire l’histoire dans le sens qui les arrange et de pratiquer le révisionnisme autant que de besoin.
    Feu le Professeur Robert Faurisson a été harcelé par la justice en application d’une loi initiée par un apparatchik communiste du nom de Gayssot. Celui-ci, actuellement Président du port de Sète, n’a jamais exprimé le moindre regret sur le “bilan globalement positif” de l’empire soviétique, mais n’a eu de cesse de faire poursuivre quiconque oserait apporter la moindre critique sur les “vérités officielles” de la 2nde guerre mondiale.
    Il a fallu 50 ans pour que la Russie, débarrassée du régime soviétique, reconnaisse la responsabilité du NKVD, sur ordre de Staline, dans le massacre de Katyn attribué initialement aux nazis. Le procureur soviétique, au procès de Nuremberg, n’a eu aucun scrupule pour accuser officiellement les nazis de ce massacre.
    Ceci est un des nombreux faits attribués par le Communisme mondial à ses adversaires pour les abattre et les discréditer. Staline l’avait bien compris, lui qui avait énoncé le principe suivant : “Traitez votre adversaire de fasciste. Le temps qu’il trouve des arguments de défense, vous aurez gagné un nombre considérable de positions qu’il aurait dû normalement conserver”.
    La recette semble ne pas avoir changé. N’importe qui peut hurler l’Internationale à pleins poumons en public. Quiconque en ferait autant avec le Horst Wessel Lied serait immédiatement arrêté et lourdement condamné par l’application de la loi Gayssot.

  2. belle réussite de la propagande…et ça marche toujours, ce Ian Brossat, bien droit, dans un jeu de rôle imparable, veut en imposer
    heureusement que la sauce est maintenant éventée, et Daniel Riolo un brin tenace tout en étant décontracté
    quant à leurs fusillés, au nombre plus que gonflé, il fallait bien qu’ils fassent oublier leurs acointances passées
    qu’en disent les décodeurs?

  3. Entre le 22 juin 1941, date d’entrée de l’URSS dans la guerre et donc des cocos dans la “Résistance” et le 25 août 1944, libération de Paris, il s’est écoulé 1160 jours.
    Donc, à en croire ces menteurs de communistes, les Allemands auraient fusillé en moyenne 64 communistes par jour (75000/1160) : l’énormité du mensonge n’a d’égale que la lâcheté du monde politico-médiatique d’après-guerre (gaullistes et MRP en tête) qui, sans sourciller, a fait avaler aux braves populations une telle propagande : comme disait Goebbels, “Plus le mensonge est gros, mieux il passera” (Je größer die Lüge desto schneller wird sie geglaubt).

  4. Le Parti communiste qu’est ce que c’est ?
    Un océan de mensonges et de trahisons mais surtout des millions de morts !

    Comment peut on encore tolérer l’existence de communistes ?

  5. pendant la guerre, tous les français étaient gaullistes et résistants (pour de Gaulle)
    tous les français étaient communistes et résistants (pour le pcf)
    aucun ne veut considérer comme siens les résistants de la 25è heure, tondeurs de femmes (qui n’ont pas brillé contre les nazis)

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