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France : Politique en France

Paul-Marie Coûteaux répond au Salon Beige

Suite au post relatant l'appel de Paul-Marie Coûteaux à un rassemblement contre la supranationalité à l'occasion des élections européennes, ce dernier nous a adressé un commentaire afin de préciser sa pensée. Son point de vue franc et courtois est intéressant. Nous en publions ci-dessous des extraits. L'intégralité peut être lue parmi les commentaires ici.

Untitled " Philippe Carhon n'a pas tort de me taquiner sur le côté légèrement obsessionnel de mes appels à l'unité, que je répète en effet non seulement depuis des mois mais depuis des années ; depuis que j'ai décidé de faire de la politique, exactement lors du traité de Maastricht en 1992, j'ai en effet le même objectif : créer non point un parti mais une sorte de Conseil national de la résistance réunissant, au moins lors des élections européennes, les opposants à la supranationalité, c'est-à-dire à la dissolution de la France (…)

(…) je ne désespère pas qu'une union se fasse autour de l'homme qui incarne aux yeux des Français et encore en 2005 lors du référendum, le Non souverainiste, je veux dire Philippe de Villiers. J'ai pour Philippe de Villiers de l'estime et même de l'admiration bien que n'étant pas membre du MPF ni en aucune façon son porte-parole.

(…) je suis bien conscient que chaque parti présentera ses candidats, c'est dans la logique de l'organisation actuelle de la démocratie. Je sais que l'"Union des patriotes" est contraire à toute logique politique ; elle ne viendra jamais des Etats-majors, mais sera imposée un jour ou l'autre par le peuple français. Pour l'instant, ce n'est qu'un rêve d'écrivain – car je ne me définis pas comme un homme politique, mais d'abord comme un écrivain, sans doute un peu égaré dans l'univers politique. Chacun sait bien que personne ne peut faire plus qu'il ne peut (…)

Sur le sujet de l'unité des Français opposés à l'absorption dans l'univers glacé oligarchique et bureaucratique qui se prétend européen, je crois avoir fait davantage que n'importe qui. Convenez simplement que je ne suis pas maître de tout, ni des pesanteurs, ni des rancœurs, ou simplement des cœurs et des ambitions et que je suis le premier à le regretter, bien entendu. Mais cela ne m'empêche pas de poursuivre mes appels à l'unité des Français qui résistent à la dilution de la Nation et de la civilisation et que je les poursuivrai, malgré les quolibets non point seulement dans les prochains mois mais encore dans les  années à venir..."

Philippe Carhon

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5 commentaires

  1. Monsieur Couteau est bien sympathique, ses efforts de rassemblements sont vains mais intéressants, pour moi , le chef du non en 2005 était bien jean marie Le Pen qui en nombre de voix electorales a pesé 3 ou 4 fois plus que le vicomte.
    Moi aussi, il y a longtemps, j’avais une certaine admiration pour monsieur de Viliers
    mais pour conserver son fief politique de vendée, il a du se renier et se coucher devant monsieur sarko…

  2. “Je sais que l'”Union des patriotes” est contraire à toute logique politique ; elle ne viendra jamais des Etats-majors, mais sera imposée un jour ou l’autre par le peuple français.”
    Je ne sais dire si cette réponse doit être considérée comme un aveu d’impuissance pour l’avenir.
    Si les Etats-majors (antisystème) ne veulent pas faire l’union ou font semblant de vouloir la faire comme actuellement, je ne vois pas comment le peuple pourra leur imposer de le faire. Doit-on comprendre qu’il n’y a rien à attendre des hommes politiques ?

  3. S’unir ne suffit pas, si on ne sait comment et pourquoi. L’histoire politique française est remplie d’unions éphémères, et sans lendemain. Faire élire 5, 6 députés français souverainistes de plus ne changera pas grand-chose à Bruxelles : c’est sur le pouvoir français qu’il faut faire pression électorale. Le lendemain des européennes, même désapprouvé par les électeurs, le pouvoir UMP eurocratique demeurera en place jusqu’aux prochaines législatives et présidentielles, soit jusqu’en en 2012. Unir des souverainistes dont certains (le MPF) sont déjà des membres de l’actuelle majorité risque d’aboutir à un échec supplémentaire du souverainisme : celui-ci sera vainqueur si la crise économique prouve aux Français et aux Européens ce qu’avait prévu les souverainistes, à savoir que l’EURO et Maastricht nous ont enfermés dans une impasse, et qu’il est indispensable de rebrousser chemin.
    Il serait plus utile d’unir auparavant la droite nationale, pour pouvoir faire plier la droite aux seconds tours de 2012, voire déjà en 2011 lors des cantonales.

  4. Comment M COUTEAUX peut il encore vouloir nous faire croire en M DE VILLIERS, auquel personne ne crois plus, y compris même dans ses propres troupes ???
    Dans la vie, politique comme personnelle, quand on appréhende un problème, on le prend par le meilleur côté et ce n’est pas parce qu’une fois PDV à réussi à duper les français qu’il doit être le leader.
    C’est encore une fois, une nouvelle façon d’expliquer comme se tromper en voulant faire juste.
    Et puis pourquoi donc, M COUTEAU qui ne semble pas être bien d’accord avec beaucoup de points du programme sarkozien, accepte t il d’être élu avec les voix de ses adversaires ?
    J’aimerai comprendre encore une fois comment ont peut être dedans à Strasbourg et dehors à Paris.
    Le seule explication plausible est que l’on veuille se faire passer finalement pour ce que l’on est pas.

  5. Ancien militant du MPF, je garde un bon souvenir de la campagne de Philippe de Villiers contre le projet de traité constitutionnel. En revanche, la piteuse campagne pour les élections présidentielles m’a ouvert les yeux sur la dépendance de Philippe de Villiers vis-à-vis du système UMPS alors qu’invité de Radio Courtoisie, Philippe de Villiers avait déclaré solennellement avoir rompu avec le système !! Je comprends sa préoccupation de continuer à être élu, même au prix de déplorables compromissions, et en fait, ce sont les français qui sont responsables, s’ils avaient la sagesse de voter pour un homme, un programme au lieu de voter comme des moutons pour une étiquette, monsieur de Villiers n’aurait pas à se livrer à ces compromissions déplorables.
    Mais Monsieur de Villiers rentre dans un cercle vicieux : Plus il se compromettra avec l’UMPS, plus il perdra le noyau dur de ses partisans et plus il aura besoin de l’UMPS, pour finir comme candidat de la majorité présidentielle comme madame Véronique Besse en Vendée !

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