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France : Société

Pour lutter contre le suicide des jeunes, il faut soutenir la famille

De Jeanne Smits dans Présent :

S "Quoi de plus poignant que la mort de cette fillette de 9 ans, diabétique, qui s’est jetée du 5e étage de l’appartement familial lundi soir à Pierre-Bénite, dans la banlieue de Lyon ? Elle avait griffonné sur un bout de papier son sentiment de désespoir : «Avec des mots d’enfant, elle dit qu’elle en a marre et qu’elle va se jeter par la fenêtre», a expliqué le procureur de la République de Lyon, Marc Désert. La petite fille souffrait de diabète chronique et venait de se disputer avec sa nounou qui lui reprochait de manger trop de bonbons.

[…] Les suicides d’enfants sont rares : 5 ou moins par an chez les moins de 13 ans, certaines morts n’étant à cet âge-là pas considérées comme des suicides dès lors que l’enfant n’a pas vraiment la conscience d’être mortel, souligne Michel Debout, légiste et psychiatre, président de l’association France prévention suicide. […]

Une autre tentative de suicide […] a ému ces derniers jours : celle de Maxence, 17 ans, élève en 1e ES au lycée catholique de Saint-Joseph-les-Maristes, qui s’est aspergé d’essence et s’est incendié dans les toilettes de l’établissement avant de se jeter dans la cour où il s’est effondré sous les yeux de ses camarades. A l’heure d’écrire, ses jours étaient toujours en danger. Maxence n’était pas connu comme ayant des «problèmes majeurs» au sein de l’établissement. Poli, gentil, courtois. Il n’empêche. Depuis un an, ses résultats scolaires étaient en chute libre. Il venait de vivre le divorce de ses parents et le départ de sa petite amie. Il était racketté depuis plusieurs mois, son scooter lui avait été volé. Il avait demandé un certificat de radiation, devant quitter le lycée mardi soir pour aller dans un autre établissement à Aix-en-Provence, où il rejoignait son père. «Il venait d’aller dire au revoir à tout le monde», raconte une assistante chargée de suivre les élèves de première et terminale : «Je pense qu’il ne voulait pas partir

Mais quelle vie pour un adolescent de 17 ans : brisé par la séparation de ses parents, engagé trop tôt dans une histoire d’amour sans engagement, justement, ballotté sans foyer fixe, sans adultes derrière lui capables de deviner la détresse du racket, ni de lui apprendre le sens de l’amour humain ? […] Et la « prévention du suicide » ? On y croirait si l’on y parlait d’abord d’aider et encourager les familles à être stables et unies…"

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3 commentaires

  1. Vous prêchez des convaincus…

  2. QUOI ??? Vous osez publier une photo aussi violente ? C’est INSUPPORTABLE !!!!!!!!!!!!!!
    Jeanne Smits (arctophile)

  3. “quelle vie pour un adolescent de 17…”
    oui quelle vie : sexe, divorce…et drogue, parceque le racket c’est aussi pour payer la drogue. En consommait-il histoire de parfaire sa destruction ? Le ravage de nos enfants nous sera compté, soyez en surs.
    (bon normalement y a pas de fautes là)

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