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Culture de mort : Euthanasie

Quand on agonise on ne vit plus…

Unknown-13L'épouse du Dr Bonnemaison, ex-médecin, radié en 2014 pour avoir assassiné plusieurs patients, acquitté et de nouveau embauché à l'hôpital (dans un service administratif), actuellement rejugé en appel, a été défendu par son épouse qui a justifié ainsi ses crimes :

"Nicolas n'a pas mis fin à des vies, il a mis fin à des agonies."

Pas de soins palliatifs : l'agonie c'est comme l'amas de cellules, on y met fin, on ne tue pas !

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19 commentaires

  1. Après le billet de S.D-S du Fig, celui de P.R-D du Monde
    “Nicolas Bonnemaison, l’homme fragile”
    http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2015/10/13/nicolas-bonnemaison-lhomme-fragile/

  2. Nous vivons en France dans un pays où chacun donne une définition personnelle des mots. On a eu le détournement de la définition du mot “mariage”, maintenant c’est le détournement du mot “race”, du mot “migrant” assimilé à “réfugié”, personne n’a encore dit ce qu’il entendait par les mots “intégration” ou “assimilation” et tout le monde se dispute à propos de ces mots alors que chacun a une définition différente des mêmes mots!
    Et là, dans ce procès on a une nouvelle définition du mot agonie par l’épouse de l’accusé et ce afin de justifier les crimes de son mari!
    Au 1er procès, le procureur général avait déclaré : “si je comprends bien les lois de la république s’arrêtent à la porte des hôpitaux!”.
    On retrouve la méthode du changement de sens des mots dans le roman “1984” de George Orwell qui décrit un état totalitaire.

  3. Cette femme stupide ne sait pas qu’agonie signifie “combat”, et que tant qu’il y a combat il y a un sujet, pas un amas de cellules.
    On n’a sans doute jamais appris à cette femme que ce n’est pas un “amas de cellules” qui, sur la Croix du Golgotha, exprime : “Mon Père, entre tes mains, je remets mon Esprit”…

  4. Réaction typique des “nouveaux droits de l’homme” libération des contraintes naturelles et sociales (comme l’ont très bien analysés G. Puppinck et Mgr Schooyans)qui amène à nier la réalité et mettre le serment d’Hippocrate à la poubelle…

  5. Voici un extrait d’un livre de Mgr Schooyans où il n’est pas question d’analogie extrême (façon loi de Godwin) mais au contraire d’arguments concrets pour nourrir notre réflexion sur les sujets graves touchant à la vie : “R.J. Lifton, un des meilleurs spécialistes contemporains de la médecine nazie, cite le docteur Miklos Nyiszli, médecin prisonnier d’Auschwitz : “de tous les criminels et assassins, le plus dangereux est l’assassin médecin”. Et R.J. Lifton enchaîne : “le médecin est dangereux, nous le voyons maintenant, par sa faculté de se dédoubler d’une façon qui investit de pouvoirs spéciaux son moi assassin, alors même qu’il continue à se prévaloir de sa pureté médicale”. Et Mgr Schooyans de poursuivre : “il faut dénoncer le mythe de l’autonomie de la science poussée jusqu’à l’amoralisme scientifique. Sinon, on en arrive à une situation dans laquelle, ou bien le savant tire argument de son savoir et de son savoir-faire pour s’imposer aux autres, ou bien il se met à la solde de chefs politiques qui se servent d’eux. Le gouvernement des homme ne saurait revenir à une technocratie médicale”.

  6. Un seul mot : REPUGNANT.

  7. Un type qui tue s’appelle un assassin ;
    Un médecin qui donne la mort devient un bourreau.
    Cet individu devenu assassin/bourreau est doublement coupable et ceux qui le soutiennent sont complices.
    Un gouvernement qui incite à l’euthanasie est responsable de crimes et d’incitation aux meurtres. Si les humains sont désormais considérés comme un vulgaire tas de cellules, il ne peut pas dire aux uns vous avez l’autorisation de tuer et aux autres vous n’avez pas le droit, c’est un retour à la peine de mort.

  8. Mais qui agonisent ? Après le déni, voilà la bataille sémantique. IVG pour assassinat de l’enfant à naître dans le sein de sa mère. IA pour l’euthanasie, interruption d’agonie. Comme de plus en plus on “euthanasie” des animaux, tous les moyens sont bons pour fuir le réel. Le synode avec François va même redéfinir le péché.

  9. Nous sommes en droit de nous demander comment sont formés les médecins en France, pour la partie disons intellectuelle, ce que je nommerai moi “spirituelle”.
    Qu’un biologiste appelle amas de cellules un corps humain passe encore, mais pour moi ça ne l’est plus quand il s’agit d’un médecin…
    L’amas de cellules en question, c’est un être humain qui vit, qui souffre, et qui à l’approche de la mort (notre soeur la mort corporelle, disait St François d’Assise) continue de se battre, parce que son instinct d’homme lui commande…

  10. “Nicolas n’a pas mis fin à des vies, il a mis fin à des agonies.”
    Exactement comme avec ce synode sur la famille, le même procédé est utilisé et rappelle une autre histoire :
    Le Père Tarcisio de Cervinara, confrère de Padre Pio, raconte cette histoire singulière dans son livre : «Le diable dans la vie de Padre Pio » : «Padre Pio répétait souvent que le diable est une créature méchante, mauvaise, cruelle par nature, mais qu’il reste toujours un ange déchu, donc doué d’une intelligence supérieure à celle des hommes, bien que pervertie. Le saint aura pu expérimenter son intelligence rusée et malhonnête, d’une manière toute à fait bizarre.
    Un jour en effet, Satan s’est «confessé» auprès du Padre Pio ! Le saint, après beaucoup d’insistances de ma part, a bien voulu me raconter ce qui s’était exactement passé. En voici le récit : «Un matin, alors que je confessais les hommes, s’est présenté à moi un homme grand, élancé, bien habillé, poli et fort élégant. Cet inconnu s’est agenouillé et a commencé à accuser ses péchés contre Dieu, le prochain et la morale : ils étaient à la fois variés et ineptes. Une chose m’a spécialement frappée : ce pénitent énigmatique, après chaque accusation de ses péchés, répondait à mes reproches (basés sur la Parole de Dieu, sur le Magistère de l’Église, et la Morale des Saints), en justifiant tous ses péchés avec une habilité et une gentillesse extrême, vidant les péchés de toute leur malice, tout en essayant dans le même temps de les rendre normaux, naturels, humains. Et cela non seulement pour les péchés les plus affreux contre Dieu, Jésus, la Madone, les Saints, qu’il appelait avec des mots irrespectueux sans jamais prononcer leurs noms, mais aussi pour les péchés qui étaient moralement si laids et grossiers, qu’ils touchaient le fond du cloaque le plus répugnant. Les réponses habiles que ce pénitent mystérieux donnait à tous mes arguments, m’impressionnaient par leur subtilité et leur astucieuse malice. En moi même je m’interrogeais : «Qui est cet individu ? A quel monde appartient-il ?». Et j’essayais de bien fixer son visage pour y découvrir éventuellement la réponse à mes questions. En même temps, j’étais très attentif à chacun de ses mots, afin qu’aucun ne m’échappe, pour en évaluer tout le poids. A un moment donné, une lumière intérieure très claire et forte, m’a révélé avec certitude son identité, et d’une voix ferme et puissante je lui ordonnais : «Dis : «Vive Jésus, vive Marie !». Dès qu’il entendit ces deux noms très suaves et puissants, Satan disparut aussitôt, dans une flamme de feu, laissant derrière lui une puanteur insupportable ».
    “vidant les péchés de toute leur malice, tout en essayant dans le même temps de les rendre normaux, naturels, humains.” n’est-ce pas le but de certains au synode et de ce Dr Bonnemaison ?

  11. En attendant les CR du Fig, du Monde ou de Jean-Yves Nau, vous pouvez suivre le procès en direct, si vous avez le coeur bien accroché, sur plusieurs fils twitter, Euthanasie stop, Xavier Mirabel, Charlotte Piret (live France-inter) et le mot dièse #Bonnemaison

  12. live tweet 2ème journée d’audience
    Déposition en cours de Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs: extraits choisis, en toute impartialité (qu’alliez- vous penser?)
    “l’urgence dans la fin de vie, c’est de prendre son temps.”
    « c’est peut-être nous que nous essayons de sédater, notre propre angoisse. »
    « derrière nos bonnes intentions se cachent parfois nos propres peurs, notre propre subjectivité. »
    “à vouloir protéger les autres, on s’abîme soi-même.”
    “je considère que certains actes qui précipitent la mort sont le reflet d’une souffrance du soignant.”
    “il arrive que des personnes nous demande de ne pas être sédatées alors qu’il pourrait nous apparaître nécessaire de les sédater.pourquoi ? Parce que ce qui compte pour les personnes en toute fin de vie, c’est de pouvoir parler.”
    https://twitter.com/ChPiret

  13. Toute personne à l’article de la mort peut être guérie miraculeusement ou être soulagée par l’Extrême-Onction.
    Il n’appartient qu’à Dieu de décider du moment de la mort,les Chrétiens ne doivent pas perdre du temps à discutailler, mais prier pour le soulagement des mourants.

  14. Au lieu de mettre fin à l’agonie
    elle pourrait mettre fin à la connerie…

  15. S.D-S a rendu sa copie: Bonnemaison “Je n’ai pas honte de ce que j’ai fait”
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/13/01016-20151013ARTFIG00401-proces-bonnemaison-je-n-ai-pas-honte-de-ce-que-j-ai-fait.php
    P.R-D aussi: “La loi et le « colloque singulier » entre médecin et agonisant”
    http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2015/10/13/proces-bonnemaison-la-loi-et-le-colloque-singulier-entre-medecin-et-agonisant/
    Comme il fallait s’y attendre, , “les débats judiciaires se transforment en débats de société”. Il ne s’agit plus du procès d’un médecin qui a tué mais de celui de l’organisation des soins palliatifs en France…

  16. Le blogueur Leve toi a raison.
    Le nombre de médecins assassins augmente à une vitesse vertigineuse, va t il falloir vérifier le CV de chaque médecin avant de consulter ?

  17. Au fil des heures et des témoignages opportunément choisis, on passe du procès Bonnemaison (je refuse de lui donner le titre de Docteur) à un plaidoyer et une justification de l’euthanasie! Particulièrement vrai ce matin avec les dépositions de 3 médecins belges “spécialistes” de l’euthanasie et les témoignages de proches de malades qui avaient souhaité une euthanasie et n’ont pu en “bénéficier”.
    Amalgame! Ni les patients ni les proches de Bonnemaison, n’avaient, eux, rien demandé.
    Une remarque. Ce procès est prévu pour 15 jours. Comment allons-nous faire quand ce billet sera enfoui aux fins fonds du blog?
    Serait-il possible, approprié, pertinent (toujours employer 3 noms, verbes ou adjectifs comme dans les discours appris à l’ENA ;-) ) de le faire remonter de temps en temps?

  18. S.D-S du Fig (qui rend sa copie avant la fin de l’audience ;-) )
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/14/01016-20151014ARTFIG00351-le-proces-a-double-face-de-nicolas-bonnemaison.php
    “Les avocats du médecin radié en 2014 tentent de déplacer les débats vers la question sociétale de l’euthanasie. La présidente de la cour d’assises du Maine-et-Loire s’intéresse, elle, aux fragilités personnelles de l’accusé, jugé en appel pour l’empoisonnement de sept de ses patients en 2010-2011.”

  19. son raisonnement montre un état de souffrance profonde, son cerveau semble avoir subi de grands dommages.
    cette femme est en etat de mort cérébrale.
    qu’on lui applique donc ce qu’elle préconise pour les autres

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