Partager cet article

Europe : politique

Quel avenir pour Ursula von der Leyen ?

Quel avenir pour Ursula von der Leyen ?

Jeudi à Bucarest, en Roumanie, se tenait le congrès annuel du PPE, premier groupe politique européen, auquel appartient LR. Ursula von der Leyen, seule candidate en lice, a décroché l’investiture de son groupe pour rempiler à la tête de la Commission européenne.

Sur 801 votants déclarés, le scrutin a décompté 499 votes, dont 400 pour et 89 contre, parmi lesquels les 23 élus LR. C’est à se demander pourquoi LR n’a pas présenté un candidat alternatif.

François-Xavier Bellamy a réagi :

«Ce vote est un signe clair : la parole que j’ai tenue n’est pas isolée au sein du PPE, et cela dit aussi que cette parole comptera à l’avenir. Je l’avais annoncé. Il faut savoir aussi que parmi les votes favorables exprimés aujourd’hui, beaucoup attendent de voir ce qui va se passer. Tout se jouera après l’élection européenne, en juin».

L’eurodéputé français et sa délégation de 23 membres, qui étaient la seule à ne pas se lever jeudi à la fin du discours d’Ursula von der Leyen, se considère comme le porte-voix des membres du PPE sceptiques à l’égard de la présidente de la Commission. Néanmoins on voit mal les élus LR soutenir un autre candidat à la tête de la Commission en juin prochain.

Par conséquent le scrutin des européennes en juin pèsera de manière déterminante sur l’avenir de la candidate allemande. Néanmoins, il ne faut pas lui donner plus d’importance qu’elle n’en a réellement : sa politique est guidée par le Conseil européen qui réunit les chefs d’État ou chefs de gouvernement des vingt-sept États membres de l’Union européenne, quatre fois par an, dont deux en juillet et décembre, à la fin de chaque présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Ces sommets entre exécutifs des États membres ont pour but de définir les grands axes de la politique de l’Union européenne. Ils servent également tous les cinq ans à la nomination, à la majorité qualifiée, du président de la Commission européenne, décision ensuite validée par un vote du Parlement européen.

Partager cet article

2 commentaires

  1. Bravo pour ce dernier paragraphe. Mon fact-checking insupportable sous tous les articles consacrés à l’UE paye enfin ses fruits.

    J’ajouterai simplement qu’en plus de définir les orientations des propositions de la Commission, les gouvernements sont ensuite appelés à approuver, amender ou refuser chaque proposition de la Commission qui est donc plus proche du Conseil d’Etat ou du Secrétariat général du gouvernement que d’un gouvernement.

    Von der Leyen risque effectivement de perdre (déjà en 2019 elle était passée de justesse sans les voix de LR grâce aux voix de Droit et Justice (Pologne, ECR, alliés de Meloni et Zemmour)). Mais ça serait un point de détail. Même si Marion Maréchal devenait présidente de la Commission, elle aurait un impact marginal.

  2. Pour une fois que la SS se prend un rateau c’est pas si mal, dehors cette hyène qui se sert de l’argent de l’europe, le notre pour faire n’importe quoi. A dégager et tribunal

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services