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Cessez de légiférer sur tout…
La mort donnée médicalement est en totale contradiction avec l’éthique de nos soignants qui œuvrent avec leur cœur et dans l’abnégation la plus totale pour soigner ou pour sauver les malades ou les blessés. 800 000 professionnels de santé représentés par 13 organisations se mobilisent et signent un texte pour dénoncer et rejeter cette pratique incompatible avec la vocation qui les a amenés à choisir ces métiers au service d’autrui. Euthanasier ne saurait souffrir une autre qualification que celle d’acte volontaire prémédité qui donne la mort à l’autre, ce qui s’appelle communément un assassinat.
Il faut aussi rappeler que le terme « suicide assisté » ne peut exister. Employer le bon mot donne toute sa valeur à l’exécution. Serions-nous dirigés par des personnes incultes ? Définition du suicide : Fait de se tuer, de se donner volontairement la mort. Le terme « assisté » est impropre au suicide car celui-ci se présente comme l’acte d’un seul contre lui-même. Toute tentative de déculpabiliser, et de justification par transfert de responsabilité sur le demandeur de celui qui commet l’acte de tuer ne saurait être recevable. Rappelons en plus qu’en Droit Français, celui qui est présent et passif lorsqu’une personne meurt peut-être accusé de « non-assistance à personne en danger ».
Le cri de douleur qui sort du cœur des intervenants du corps médical traduit une détresse due à une atteinte machiavélique à l’éthique, à la vocation, aux principes essentiels, qui donnent sens aux métiers du soin, qui consistent à apaiser la douleur, soigner, accompagner en trouvant des solutions médicales afin d’assurer la guérison, le confort, l’apaisement des malades ou des blessés. Avec raison nos soignants refusent de perdre leur âme.
L’aide active à mourir, décrédibilise le personnel investi en soins palliatifs, les accompagnateurs dans les Ehpad… Cette solution sordide et intolérable revêt, pour les patients atteints de maladies dégénératives, chroniques, ou tout simplement approchant un âge avancé, le manteau trompeur d’une solution pour ne pas se retrouver une charge pour la société. Dans ce mondialisme guidé par l’appât et le profit du gain, dénonçons le concept de rentabilité de la vie car elle ne peut se soumettre à la seule productivité. L’amour donné et l’amour reçu sont les seuls biens réels à défendre. La vie, la dignité humaine, représentent les valeurs exclusives qui transcendent l’humanité car elles dépassent l’entendement. Or nous sommes humains et la solidarité, s’occuper de son prochain, l’accompagner dans les moments difficiles exprime l’amour de l’Homme pour ses congénères.
Bien sûr il n’est pas question d’acharnement thérapeutique… mais d’accompagnement. Les soins palliatifs doivent être développés, dans 500 territoires afin d’obtenir une répartition sur l’ensemble de la France (y compris ultra-marine évidemment). L’hospitalisation en établissement ou à domicile mérite de se renforcer… mais en dernier ressort ! La véritable vertu se retrouve toujours bonifiée par le recours à l’entourage des plus proches parents ou amis (qu’il faut encourager). Garder nos anciens chez eux s’avère la véritable priorité, s’ils peuvent bénéficier d’aides et de distractions à hauteur de leurs capacités physiques et intellectuelles. L’amour de la vie et de l’autre justifient ces choix dictés par le bon sens.
L’interdiction de tuer est gravée dans le serment d’Hippocrate (même si la république s’est déjà chargée de changer quelques mots pour justifier des choix politiques). Le code pénal et celui de la santé publique condamnent sans ambiguïté toute action volontaire qui tue. Merci aux 800 000 professionnels de santé qui se mobilisent par amour de leur vocation, de leur prochain… Je suis admiratif de votre attitude exemplaire, vous suscitez en moi la fierté d’être l’un de nos compatriotes… Merci !
Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme
Baudouin
Bravo et merci, Monseigneur !!!
POMMIER
Merci à tous ces soignants qui se sont manifestés contre le droit de tuer. Le respect de la vie ne peut qu’être total ou ne pas être. Ce serait bien facile d’obtenir l’accord du patient : Vous allez mourir en souffrant, voulez-vous mourir dans la dignité ? Oui bien sûr. Passez-moi votre bras. Un autre patient gravement malade voit un infirmier entrer dans sa chambre une seringue à la main, que vient-il faire ? Où sont passées les “valeurs de la république ?
cadoudal
la mort apparaît de plus en plus comme la principale valeur de la république .
l’ avortement, l ‘euthanasie, le suicide assisté : les grands soucis des ateliers maçons.
la Révolution nihiliste , après avoir “tué Dieu”, veut tuer l ‘Homme.