De l’ECLJ :
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté ce jeudi 6 mars le recours de Călin Georgescu, le candidat arrivé en tête de l’élection présidentielle roumaine, mais dont le résultat a été annulé en raison de soupçons de fraude électorale.
La Cour constitutionnelle roumaine a en effet annulé le 6 décembre 2024 le premier tour des élections présidentielles roumaines en raison d’une campagne massive sur le réseau TikTok promouvant Călin Georgescu, financée par des ressources russes ou non-déclarées.
Il n’y a pas eu, à ce stade des enquêtes, de fraude à proprement parler dans cette élection, mais une ingérence indue sur un réseau social potentiellement déterminante dans le résultat du scrutin.
Était-ce un motif suffisant pour annuler une élection à la veille d’un second tour? Saisie de cette question, la CEDH refuse de répondre.
La CEDH estime que la Convention européenne qui protège le “droit à des élections libres” s’applique seulement au “choix du corps législatif” et non aux élections présidentielles…
Une argumentation bien plus politique que juridique selon Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, qui revient sur les enjeux de cette affaire dans le contexte de crise géopolitique que traverse l’Europe dans notre nouvel entretien du mois à regarder dès maintenant: