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L'Eglise : Foi

“Se passer de Dieu. Voilà le germe de mort de nos sociétés contemporaines”

“Se passer de Dieu. Voilà le germe de mort de nos sociétés contemporaines”

Extrait de l’éditorial du père Danziec dans L’Homme nouveau :

[…] Se passer de Dieu. Voilà le germe de mort de nos sociétés contemporaines. Autant l’époque moderne s’était attachée à séparer la raison de la Foi, cherchant à reléguer cette dernière au domaine privé. Autant notre monde postmoderne s’applique à arracher aux cœurs des hommes le désir même de Dieu. Étouffer le maître de la Vie jusqu’à perdre le sens du bien. Et du réel ! S’abstenir du Cœur, c’est-à-dire écrire les pages de son existence armé d’un stylo, si beau soit-il, sans que ce dernier soit muni d’une encre vive et éclatante.

Une vie, pour être pleinement vécue, ne peut se priver de son organe essentiel. Bien au contraire de nous passer de lui, le Sacré Cœur doit devenir pour nos âmes le passage obligé. « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes » et qui réclame notre gratitude autant que notre bon zèle.

Comme la politesse nous oblige à la prévenance, la raison illuminée par la Foi nous oblige à passer par Celui qui est à l’origine de tout pour vivre ici-bas en plénitude. « Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits : car séparés de moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5). Et si nous ne sommes que de passage ici-bas, et si un jour nous rejoindrons à notre tour la dalle d’un caveau dans le gris des cimetières, la dévotion au Sacré Cœur de Jésus nous presse de sortir de nous-même. Tout de suite, sans attendre.

Au chevalier qui sommeille en nous, le Cœur de Jésus, tel un don Diègue du Ciel, nous interroge : « Rodrigue, as-tu du cœur ? » En guise de réponse, aurons-nous la même générosité, spontanée et imperturbable, que le héros du Cid ?

La force du message du Sacré Cœur tient à sa pertinence autant qu’à son bon sens. Et ce message, le voici : ne pas avoir peur que notre vie touche un jour à sa fin mais craindre plutôt qu’elle n’ait jamais commencé par défaut d’être passée par son brasier d’amour, d’abnégation et de courage. Par son Divin Cœur. Tout est là.

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