Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
L’éducation, la santé, l’assurance chômage, les retraites, en particulier le financement de la protection sociale dans son ensemble, sont en grande partie assurées par la solidarité nationale intergénérationnelle. Dans le système actuel, nos enfants prendront à leur charge une quantité importante de ces financements. Or la natalité baisse de plus en plus. Les aides sociales et fiscales aux familles depuis plusieurs années se retrouvent méthodiquement diminuées par la république… pourtant le bon sens pourrait nous sortir de cette spirale infernale nous aspirant vers l’abîme !
La crainte de l’avenir, méticuleusement organisée par les écologistes haineux de la France et de l’Humanité, devient un frein récurrent à la confiance nécessaire pour se projeter dans le futur, donc à l’enfantement serein… Tous ces extrémistes malfaisants entraînent par leurs mensonges une sorte de résignation malsaine. Guerre, insécurité, pauvreté, esclavagisme imposé par les puissances économiques ou démocratie bafouée amenant le despotisme mondialiste, peur de vieillir hors de la sérénité, privé d’amour ou de bienveillante compassion, le taux de fécondité diminue dramatiquement et n’atteint plus la moyenne de deux enfants par femme pour assurer le renouvellement naturel de la population.
Parce que nous avons un schéma (social) harmonieux nous sommes capables de répondre à chaque situation en commençant par une véritable politique familiale, cohérente et vertueuse, pour l’avenir de nos compatriotes et de la France. Choisir d’aider les parents en les accompagnant, leur donnant ce qu’il y a de mieux pour élever leurs enfants, permettrait aux familles une vision de l’avenir, une croyance confiante dans le futur et la promesse d’une destinée apaisée pour nos jeunes. Bien sûr cela ne saurait suffire sans perspective pour nos jeunes : emploi, culture ou loisirs sportifs ou artistiques.
Equilibre entre vie familiale et vie professionnelle. Instruction publique favorisant les apprentissages et tenant compte des talents de nos enfants pour qu’ils puissent grandir sereinement. Suivi sanitaire et médical de qualité. Structures permettant de se réaliser dans la culture, le sport, l’art et l’artisanat. Loisirs sains offrant un développement physique ou intellectuel selon les capacités de chacun. Logements suffisamment spacieux pour grandir avec ses frères et sœurs dans l’harmonie. Accompagnement matériel raisonné. Enracinement dans nos valeurs éternelles permettant une sécurité morale, physique, et vertueuse à l’épanouissement. Voilà quelques réflexions, qui appellent des solutions de bon sens que nous pouvons accompagner et mettre en œuvre. Sérénité propre à ceux qui vivent en dehors de la crainte du lendemain. Tout doit contribuer à transcender les parents et les enfants car chaque vie concourt au devenir et à l’évolution de l’humanité et de la planète.
L’immigration ne saurait se présenter comme palliatif. En raison de notre législation actuelle la république refuse de donner aux migrants les moyens de s’assimiler, favorise le séparatisme et empêche toute cohésion sociale.
Le soutien dès la naissance doit faire l’objet d’un consensus prioritaire. Par la territorialisation, en mettant en place une démocratie par la subsidiarité, c’est au plus proche de nos compatriotes que toute action en faveur des familles doit être entreprise. Le premier objectif serait de stabiliser la population… replaçons la natalité au cœur de l’avenir de la France.
Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme