Intitulé “All is Beauty”, un film publicitaire de trois minutes posté sur YouTube raconte l’histoire (ou prétendue telle) de Jennyfer, qui explique à quel point la beauté a été importante dans sa vie et comment elle continue à la trouver dans les derniers jours avant de… mettre fin à ses jours.
Dans une autre vidéo de cinq minutes postée sur YouTube, Peter Simons – qui a quitté son poste de PDG et nommé en mars le premier non-membre de la famille à la tête de l’entreprise canadienne vieille de 180 ans – explique pourquoi la société que sa famille possède et exploite depuis cinq générations a créé “All is Beauty”. Et il explique que le commerce a laissé place à l’idéologie :
“Il ne s’agit évidemment pas d’une campagne commerciale”. “Il s’agit plutôt d’un effort pour utiliser notre liberté, notre voix et le privilège que nous avons de parler et de créer chaque jour d’une manière qui relève davantage de la connexion humaine. Et je pense que nous croyons sincèrement que les entreprises ont la responsabilité de participer aux communautés et d’aider à construire les communautés dans lesquelles nous voulons vivre demain, et laisser à nos enfants.”
Le film s’ouvre sur une chambre d’hôpital vide. “Mourir dans un hôpital, ce n’est pas ce qui est naturel, ce n’est pas ce qui est doux. Dans ce genre de moments, on a besoin de douceur”, dit Jennyfer alors que la caméra fait un zoom arrière pour révéler que la chambre d’hôpital se trouve dans un grand conteneur sur une plage en train d’être emportée par la mer, alors que “Simons presents” apparaît en surimpression à l’écran. Le reste de la vidéo se déroule comme une célébration de la vie de Jennyfer.
Le film se termine par une simple phrase à l’écran : “Pour Jennyfer : De juin 1985 à octobre 2022”, remplacée par “Tout est beauté” et un petit logo Simons en dessous.
L’aide médicale à mourir (MAID) est devenue une procédure médicale légale au Canada en 2016. En 2021, la loi a été modifiée pour permettre aux personnes atteintes de conditions physiques non terminales de choisir une mort assistée, et l’année prochaine, elle changera à nouveau pour permettre l’éligibilité des personnes atteintes de maladies mentales.
Un article daté du mois de juin nous apprend que la véritable histoire de Jennyfer n’est pas celle qui a été racontée par l’enseigne commerciale. Il s’agit d’une femme, qui, en raison de ses faibles moyens financiers, n’a pas eu droit à des soins dignes de ce nom. Cette femme atteinte d’une maladie chronique a déclaré à CTV News:
« J’ai pensé : ‘Mon Dieu, j’ai l’impression de passer entre les mailles du filet, donc si je ne peux pas accéder aux soins de santé, puis-je accéder aux soins de la mort ?‘ Et c’est ce qui m’a amené à me pencher sur MAID et j’ai fait une demande l’année dernière. »
Elle a expliqué que, bien qu’elle ait espéré avoir accès à des soins palliatifs ou à d’autres soutiens, sa “souffrance a été validée dans la mesure où elle a été approuvée pour le MAID, mais aucune ressource supplémentaire ne s’est ouverte”. Pendant des années, elle n’a pas réussi à changer de médecin, qui avait déménagé, elle a pris des traitements qui n’ont jamais vraiment résolu son problème, en raison notamment de moyens financiers. Et donc elle constate :
“Parce que je suis bloquée financièrement et géographiquement, il est beaucoup plus facile de laisser tomber que de continuer à me battre.”
La documentation MAID de l’autorité sanitaire note froidement que la “patiente a un dossier médical complet” et qu'”il n’y avait pas d’autres recommandations de traitement ou d’interventions adaptées aux besoins de la patiente ou à ses contraintes financières.”
Son handicap et sa pauvreté sont les deux principales préoccupations soulevées. Au départ, les demandeurs de l’euthanasie devaient souffrir d’une maladie en phase terminale en plus de souffrir physiquement, mais maintenant la souffrance physique est la seule exigence. Les législateurs entendent maintenant les arguments de divers groupes concernant la prochaine phase du programme MAID, qui permettrait aux personnes souffrant de troubles mentaux de demander l’aide à mourir.
Michel
C’est l’alliance du crime et du fric ! La société canadienne est une société satanique…
AnneR
“Nous devions regarder cela comme une façon de faciliter le changement sociétal d’une manière ou d’une autre… (…) changer les gens, les amener à changer leur façon de voir le monde.”
Ce genre de “mission” est vieille comme le monde, c’est celle de maquiller le bien en mal et le mal en bien avec un langage de langue fourchue.
Elle est celle, démiurge, de tous les régimes totalitaires que le monde a connu et connait encore.
Elle se permet “bien des choses” cette @%,?£@” d’enseigne Simons, de prêt-à-porter!
“Amener les gens à changer leur façon de voir le monde”, …rien que ça!
De quelle autorité se réclame t-elle? On le sait…
Sa mission, qu’elle se la mette où je pense! (désolée, je suis très en colère!)
Collapsus
Cette société qui habille de marketing l’euthanasie est le comble de l’horreur. On a l’impression d’être enfumé de vapeurs d’opium avant de recevoir l’injection fatale… Puisqu’on vous dit que c’est pour votre dignité, arrêtez de vous agiter vainement pendant la piqûre, vous allez vous faire du mal !
Mon Dieu, jusqu’où ira votre sainte patience ?
France Fougère
Abject – tout simplement
zongadar
Nous nous plaignons de la France, mais le young global leader du Canada n’est pas mieux que celui de la France, on a même l’impression qu’ils se font une compétition rien qu’à eux deux pour satisfaire leur entraineur.
christianlair
C’est une honte que de lire pareilles choses ! ! ! et ces gens peuvent encore se regarder dans une glace , après avoir fait ça ? ? ?