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Médias : Désinformation

Télérama voit l’estrême drouate partout

Télérama voit l’estrême drouate partout

Les femmes au foyer ? C’est encore l’estrème droâte :

Sur Instagram et Twitter, le hashtag #tradwife (pour “épouse traditionnelle”) accompagne des recettes de cuisine et illustrations tout droit sorties des années 1950. Simple mouvement lifestyle ? Pas vraiment, puisqu’il cache un vivier de militantes d’extrême droite.

« Jai cherché toute ma vie des références qui pourraient m’apprendre comment bien tenir mon foyer, comment m’occuper de ma famille et mettre en valeur mon identité de femme et de mère ». Alena Kate Pettitt, jupe taille haute et mise en pli tout droit sortie des années 1950, nous raconte son changement de vie. Après avoir travaillé plusieurs années dans le marketing à Londres, elle décide la trentaine venue de s’installer à la campagne pour se consacrer à son fils et à son mari.

Un blog – la Darling Academy –, deux livres et un compte Instagram plus tard, la Britannique est devenue la figure de proue de la nébuleuse numérique des tradwife, pour traditionnal wife, comprenez « épouse traditionnelle ». « Je pense que les femmes sont actuellement en train de réaliser qu’il est très difficile d’allier deux emplois, c’est-à-dire travailler en dehors du foyer et être mère tout en faisant les tâches ménagères. La satisfaction d’une carrière professionnelle n’est plus suffisante. Nous avons désespérément besoin d’un retour aux valeurs féminines », dit-elle.

Les tradwife veulent renouer avec la sacro-sainte féminité malmenée, selon elles, par des années de militantisme féministe. Toujours apprêtées, même à la maison, elles prônent des tenues vestimentaires élégantes et « modestes », qui ne dévoilent pas leur corps. Alors qu’elles gèrent foyer et enfants, le mari subvient aux besoins matériels. Don et Betty Draper de la série Mad Men n’ont qu’à bien se tenir.

Si nostalgique soit-il, le mouvement se réapproprie les codes des réseaux sociaux et des influenceuses pour se faire connaître. Sur Instagram, avec le hashtag #tradwife ou #Sahm (pour « Stay at home mother »), c’est la foire à l’iconographie kitsch des années 1950, aux photos de scones et aux citations coups de poing, comme : « Nous avons choisi la planche à repasser plutôt que la salle de réunion, mais cela ne veut pas dire que nous n’avons que faire des droits des femmes et de l’empowerment. »

Leur bible ? Le livre Fascinating Womanhood, de Helen Andelin, publié en 1963, un manuel pour faire durer le mariage. Vendu à deux millions d’exemplaires, l’ouvrage est devenu un best-seller à la fin des années 1960, en réaction à la deuxième vague féministe. Puisque à chaque avancée des droits des femmes le retour de bâton menace, il n’est pas très étonnant que ce livre vieillot se hisse aujourd’hui dans le top des ventes, après l’explosion #MeToo et ce qui ressemble bel et bien à une troisième vague féministe.

Si le mouvement tradwife peut paraître superficiel et marginal, il servirait en réalité de vivier à l’extrême droite. Annie Kelly, doctorante à l’université d’East Anglia en Angleterre, rédige une thèse concernant l’impact des cultures numériques sur le mouvement anti-féministe et l’extrême droite. « Le lien le plus évident entre l’extrême droite et les tradwife, c’est d’abord l’importance qu’ils accordent à la reproduction, décrypte-t-elle. L’extrême droite suprémaciste a une peur centrale : que les Blancs ne fassent pas assez d’enfants. C’est la théorie du “grand remplacement”. Or, les Tradwive incarnent la maternité et beaucoup d’influenceuses de ce mouvement critiquent d’ailleurs l’immigration. Extrême droite et épouses traditionnelles mystifient le passé, les années 1950 et 1960 comme un idéal utopique sans conflit raciaux ou de genre », ajoute-t-elle.

En France comme aux États-Unis et au Royaume-Uni, certaines Sahm font ainsi, entre recettes de quiches et mises en scène fifties, l’éloge de la masculinité, de la virginité avant le mariage et de la maternité, pour mieux tacler l’homoparentalité, la contraception et l’avortement. « Les femmes n’avaient pas forcément de place dans le militantisme d’extrême droite. Avec les tradwife, elles ont désormais un rôle majeur à jouer », explique Annie Kelly.

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8 commentaires

  1. Par contre la c….ie est vraiment d’extrême gôche!!!!

  2. Les seuls metiers ou un femme peut plus facilement être avec sa famille sont les métiers de l’enseignement primaire et secondaire; la collaboration avec l’époux dans son travail a condition qu’il soit exercé au domicile par le couple cela implique plutot un horaire de mi-temps reparti sur la jourrnee. Tous les metiers liberaux et independants sont concernés.
    Pour les autres metiers a horaires fixes, a moins d’avoir une suppléance affective et éducatrice (nounou a la maison , ce qui suppose un compte en banque bien garni) il est quasi impossible d’avoir une vie de famille ou la mère est suffisamment disponible pour le bien commun familial .
    Petit rappel catholique important, la femme est le temple du Saint Esprit dans Sa famille, wElle est l’educatrice de ses enfants par excellence, sa présence pour les assister et completer l’enseignement scolaire et même leur donner les ” plus” nécessaires qui palieront des faiblesses de leurs enfants dans la comprehension imparfaite qu’ils auront pu avoir de l’enseignement donné par leurs professeurs, le soir a leur rentree de l’ecole , est indispensable.
    A partir de 3 enfants il est certain également que si la mère travaille pour un smic a l’exterieur, du point de vue pécunier elle est plus rentable a la maison pour le budget familial car elle pourra passer plus de temps a faire des économis par un savoir faire creatif chez elle, un temps donné un peu plus long a la recherche des bonnes affaires(indispensables natuellement ) que ce soit alimentaires bonnes pour la santé (les marchés maraichers sont interessants a ce sujet) la reprise des travaux de couture permet l’achat de tissus de bonne qualité qui dureront et économise le prix de main d”oeuvre de la création des vêtements (necessaires naturellement sans accumulation de superflu) et le tricot permet en achetant de la pure laine de faire des vetements chauds l’hiver et frais l’été regulateurs thermisues en toutes saisons grace aux proprietes hydrophiles des laines animales.Le prix plus élevé de Ces materiaux de meilleure qualite pour la santé est largement compensé par l’economie faite sur la main d’oeuvre pour realiser des vetements de qualité qui dureront et garderont une belle allure malgre des lavages repetes.
    Rappel la laine animale étant bactericide, Elle neutralise les odeurs de transpiration ce que ne font pas les fibres vegetales (coton, viscose, bambou etc…)
    Enfin les repas seront egalement meilleurs prepares chez soi avec des aliments non obèses lforces avec trop d’engrais ce qui n’augmente pas leur valeur nutritive en sels minerzux et oligo-elements mais leur amididon, leur gras pour les animaux ou leur taux hydrique (gonflotte) et ne sont donc plus rassasiant obligeant ceux qui les consomment a manger plus entrainant une surcharge ponderale de stockage sur leur propre corps. Avoir le temps de choisir sa nutition est precieux et permet paradoxalement de faire des economies en mangeant a sa faim des aliments complets en sels mineraux, oligo elements et proteines et gras suffisant car le bon gras et du sucre peu raffiné ou issu des fruits et féculents non forcés sont necessaires pour le fonctionnement du cerveau et bénéfiques pour éviter les états depressifs dus a leurs manque.
    Non d’une pipe qu’est ce qu’on est bien a la maison quand on est occupée.
    Rt de plus il reste du temps pour se rendre utile dans une action au niveau d’une association travaillant pour le Bien Commun de Notre pays dans toutes ses composantes.
    Une FEMME qui prend conscience de tout cela est un TRESOR augmenté pour sa famille..
    Elle est le pilier de ses enfants et de Son mari dans le cercle familial, et Son mari trouvera Son équilibre de père nourricier de tous par Elle.

  3. « Nous avons choisi la planche à repasser plutôt que la salle de réunion » …punaise ! Ça fait peur ! Que dis-je, c’est littéralement terrifiant. Vous imaginez comme ces terreurs peuvent manipuler le pauvre monde tout en repassant les cols de chemise du mari auxquels elles sont soumises ? :o)

  4. Une des difficultés à résoudre est celle des ressources du ménage.
    Et bien sûr celle de la retraite de la femme au foyer.

  5. Rien que pour faire ch… Télérama (que je ne lis jamais, même d’un derrière distrait), je veux bien me déclarer d’extrême droite : c’est tendance, non ?

  6. Les arguments delà bien-pensance sont de plus en plus faibles.
    Leurs valeurs sacrées : l’homoparentalité, l’avortement et le genre.
    Pour bien penser, il faut adhérer au concept de ce monde qui n’existe pas.

  7. « Je pense que les femmes sont actuellement en train de réaliser qu’il est très difficile d’allier deux emplois, c’est-à-dire travailler en dehors du foyer et être mère tout en faisant les tâches ménagères. La satisfaction d’une carrière professionnelle n’est plus suffisante. Nous avons désespérément besoin d’un retour aux valeurs féminines » (sic)

    C’est pour cela que le gouvernement nous concocte des lois de bioéthique (comprenez “ni bio” “ni éthique” : Les mots désignant toujours leur contraire dans les “valeurs de gauche” de ces temps d’apocalypse) afin de passer rapidement à des usines à GPA qui déboucheront à terme sur une fabrication industrielle d’enfants achetables en supermarché. Les crèches et l’école obligatoire étatique feront le reste.
    Les femmes pourront enfin se consacrer à leur travail à 100% et multiplier les heures supplémentaires.

  8. Le féminisme ne prend pas en compte la complexité de la femme. La femme célibataire, oui il est bon qu’elle puisse travailler à 100% (et franchement, est-ce le cas?). Mais dès que la femme a un mari, un ou des enfants, en fonction de sa situation qui lui est propre, il est bon à mon sens qu’elle puisse avoir accès à un temps partiel, voire arrêter de travailler, pour s’occuper de la maison et du ou des enfants. Puis quand les enfants sont tous adultes, la femme peut avoir envie de se remettre à travailler, de travailler plus longtemps. Mais quand existe-t-elle cette adaptation de la société à la complexité de la femme? Quand le salaire d’un père de famille suffit-il à la faire vivre, quitte à ce que les célibataires deviennent riches (mais seuls…)?

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