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L’hiver a une certaine tendance à refroidir l’atmosphère, ce phénomène historiquement vérifié ne semble pas être compris par nos politiques et nos écologistes ! Probablement une fake news de plus…
Non seulement la « transition écologique » nous coûte un « pognon de dingue », plus de 25 Md€ par an pour la France, mais en plus elle réussit le tour de force de ne pas fournir suffisamment de jus pour assurer les besoins courants des pays…
Ainsi, le mois de janvier en plus d’être froid, oui c’est étonnant je sais, s’est avéré avoir peu de vent et encore moins de soleil sous nos latitudes. Car oui nuages et vent calme sont fréquents en cette saison quelque peu monotone. D’un côté le monde mercantile en a tiré un moyen de gagner de l’argent en inventant le concept du « Blue Monday », qui est je cite selon un psychologue américain : « le jour le plus déprimant de l’année », fixé au troisième lundi de janvier. C’est donc le bon moment, en miroir avec le Black Friday, de proposer des offres commerciales alléchantes, l’achat compulsif étant une des réponses à la déprime.
De l’autre, dans le monde merveilleux des énergies vertes faites d’éoliennes et de photovoltaïques, c’est en revanche le néant ! Les engins, dont soit dit au passage la construction (extraction de minerais) est bien plus polluante que la filière pétrolière, n’ont jamais autant mérité leur qualificatif d’intermittent. Comme leurs homologues du monde du spectacle, les éoliennes et les panneaux ne travaillent qu’une faible partie de l’année (25% pour les premières et 15% pour les seconds). Et alors me direz-vous ?
Alors, il se trouve que pour que vous puissiez continuer à faire chauffer votre café du matin ou à recharger votre Tesla à cent mille euros, il faut jongler entre les différents types de production, dont bien entendu le nucléaire. Cela pose de nombreux problèmes, car sur le réseau selon des lois stupides la production intermittente est prioritaire, les centrales passent donc leur temps à modifier leur cycle, ce qui en plus d’avoir un coût financier a aussi des impacts sur la longévité des systèmes… Mais voilà qu’il existe des pays qui ont eu l’excellente idée de se passer de nucléaire pariant sur le fait que les énergies vertes permettront de pallier sans difficulté les besoins, pourtant croissants, des populations ! On allez voir ce qu’on allez voir…
On a vu !
La Belgique, qui a initié une sortie du nucléaire, passant de 8 à 5 centrales pour arriver à 0 d’ici 2030, utilise des réacteurs de Boeing pour faire de l’électricité quand la production des énergies vertes n’est pas suffisante. Ce fut le cas à plusieurs reprises sur ce mois de janvier 2025. Oui vous avez bien lu, des réacteurs de Boeing 707 gavés au kérosène sont utilisés comme des turbines pour fabriquer de l’électricité (https://www.levif.be/economie/energie/des-vieux-reacteurs-de-boeing-707-utilises-pour-alimenter-le-reseau-electrique-belge-la-situation-doit-etre-tres-grave/).
Mais parlons aussi un peu de l’Allemagne, nos chers voisins. Mêmes causes, il fait froid en hiver, mêmes conséquences, on a plus de jus ! Eux aussi ont misé sur du 100% d’énergies vertes, les rois, que dis-je les empereurs de la transition écologique… Durant ce mois de janvier 2025 les centrales à charbon et à gaz ont tourné à fond ! Amenant le célèbre et faux « bilan carbone » à sept fois celui de la France sur la période…
Il semblerait que dans ces cas la production massive de CO2 (qui est pourtant un gaz saturé dans son absorption et qui donc n’a qu’un rôle marginal comme le rappelle le Pr Clauser prix Nobel de physique 2022) ne pose plus question.
La Taxe carbone est à l’Etat ce qu’est le Blue Monday au commerce !
Voilà donc un des nombreux effets de bord de la transition dite verte. L’humanité a fait d’incroyables bonds technologiques en un siècle, et la maîtrise du nucléaire, de l’infiniment petit, du quantique, est le chemin que nous devons emprunter pour continuer notre chemin. C’est non seulement le moyen que nous devons donner à nos descendants pour bénéficier de sources d’énergie fiables et puissantes, mais c’est aussi la clé de la conquête de l’univers, le moyen d’un jour de pouvoir explorer au-delà de notre système solaire. Et ça, les petits « hommes verts » n’en veulent pas, ils sont idéologiquement contre le progrès technique. Le problème c’est qu’en 50 ans avec l’appui de l’internationale communiste orpheline depuis les années 1990, ils ont réussi à imposer leur religion, celle qui rend un culte à la Terre mère Gaïa, aux politiques et partiellement aux populations. Cette étrange idéologie n’a pu s’imposer que par ce que la véritable religion révélée a été inlassablement combattue, finissant par laisser le champ libre.
Mais, pour finir sur une note positive, la donne pourrait bien changer dans les années à venir, peut être sommes nous à un virage de l’Histoire. Les grandes puissances (USA, Chine, Russie, Inde, Mexique, Bresil,…) remettent de plus en plus en cause les principes qui sous-tendent la transition écologique, et dans le même temps nous notons un regain de sens et d’intérêt pour la religion chrétienne, celle de nos pères, celle qui a façonné nos nations. La France semble encore loin de ce virage, empêtrée dans des dogmes ecolo-woke, mais faisons le pari que cette parenthèse ne durera pas !