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Tribune libre

Aïd el-Kébir, un regard chrétien sur la “fête du mouton” selon l’Islam

Aïd el-Kébir, un regard chrétien sur la “fête du mouton” selon l’Islam

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Le journal gratuit 20 minutes nous enseigne que selon la tradition musulmane, l’Aïd el-Kébir commémore le sacrifice que Dieu demanda à Abraham pour éprouver sa foi. Ce dernier s’apprêtait à sacrifier son propre enfant, Ismaël, quand l’ange Gabriel l’aurait remplacé par un bélier.

Depuis, l’Aïd el-Kébir est accompagné du sacrifice d’un animal, généralement un mouton. « Elle se traduit en France par l’abattage de plus de 100.000 moutons, sur une période comprise entre un à trois jours », précise le site du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. De fait, cet événement est très encadré en France, et son organisation « peut nécessiter dans certains départements l’agrément d’abattoirs temporaires qui ne fonctionnent que durant les trois jours de fête.

Ces moutons sont abattus par mimétisme, pour “faire pareil”, se souvenir. Ils n’apportent rien à Allah, si ce n’est l’assurance que l’on appartient bien à une culture particulière et qu’on agit comme les membres de la communauté. Pour l’Islam, il s’agit donc d’un élément de marquage identitaire et communautaire, plutôt qu’un acte de foi.

Abraham prêt à sacrifier Isaac, selon la tradition judéo-chrétienne, et non Ismaël.

Tous fils d’Abraham, vraiment ? Alors que les juifs et les chrétiens se disent descendants d’Abraham par Isaac, fils de Sarah, l’épouse légitime (selon la chair pour les premiers, selon la foi pour les seconds), les musulmans se rattachent à lui par Ismaël, fils d’Agar, la servante égyptienne.

Le privilège d’Ismaël pour l’Islam n’apparaît cependant pas dans les premiers temps de la prédication de Mahomet à La Mecque (610-622), selon l’histoire officielle, comme le montrent les passages du Coran que la tradition musulmane situe à cette période. C’est à partir de Médine, où Mahomet aurait vécu de 622 à 632, fuyant ainsi l’hostilité de ses compatriotes de La Mecque, qu’Ismaël occupe la première, voire l’unique, place dans l’héritage abrahamique.

Ce tournant intervient dans un double contexte : le constat par Mahomet des désaccords doctrinaux entre juifs et chrétiens, épisodes dont le Coran se fait l’écho (2, 113), et le refus des juifs de le reconnaître comme prophète, ce qui justifie le changement d’orientation de la prière, laquelle passe, sur l’ordre d’Allah, de Jérusalem à La Mecque (2, 143-144). À partir de ce moment, les créateurs de l’Islam veulent définitivement se différencier.

Jésus est l’agneau de Dieu. La vraie fête du mouton, c’est le vendredi saint.

Pour la foi chrétienne, Dieu ne fait pas qu’éprouver la foi d’Abraham en vérifiant si il est prêt à lui sacrifier un fils. Quand Dieu propose Lui-même un animal à Abraham, Il exprime que rien de ce qu’Abraham a créé ne pourrait sacrifier ne sera jamais suffisant. Au sacrifice d’un fils, rendu inutile, Dieu propose Lui-même ce qu’Abraham devra sacrifier. C’est Dieu qui offre ce que personne ne peut offrir pour racheter les péchés du monde. Plus tard, en voyant arriver Jésus, Jean le Baptiste s’écriera : “Voici l’Agneau de Dieu, Celui qui enlève le péché du monde !”. Jésus, Dieu fait homme, Est le sacrifice ultime. Par Sa mort sacrificielle et Sa résurrection, la vie vainc la mort, car Dieu ne peut mourir. C’est ainsi que tout fut racheté et que les portes du paradis nous furent ouvertes.

Le sacrifice de Jésus sur la Croix rend tout sacrifice de mouton définitivement inutile. Jésus a Lui-même payé pour toute la création ce que le sacrifice de tous les moutons du monde n’auraient jamais pu racheter. “Voici l’agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde.” Cette phrase prononcée par le prêtre, élevant l’hostie consacrée, lors de la célébration de la messe, ne doit jamais cesser de nous illuminer.

Pour en savoir plus :
https://associationclarifier.fr/pfv-n78-tous-fils-dabraham/

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6 commentaires

  1. Et on peut rajouter que Jésus est victime volontaire et consciente alors que l’animal sacrifié, mouton de l’Aïd ou bouc émissaire mosaïque, sont inconscientes de ce qui se passe.

  2. N’oubliez pas que l’existence historique du personnage coranique Mahomet, le Mahomet décrit par le Coran, n’est pas du tout fondée historiquement. Nous avons plus de preuves de l’existence d’Alexandre le Grand et de César que de ce personnage fictif issu du Coran, véhicule de l’empire islamique en marche forcée. Pour être simple : Mahomet n’a pas plus d’existence historique que le Père Noël.
    Donc ne dépensons pas trop d’énergie ‘valorisante’ pour lutter contre ce totalitarisme islamique qui n’est qu’un très violent révisionnisme historique païen.

  3. Il y a manifestement une coquille à la 2ème ligne de l’avant dernier paragraphe ! : … rien de ce qu’Abraham a créé ne pourrait…
    Abraham n’a rien créé ou alors c’est tout nouveau !
    Il faudrait écrire : RIEN DE CE QU’ABRAHAM POURRAIT SACRIFIER NE…
    Merci de modifier pour la compréhension de tous.

  4. Ce massacre rituel de moutons n’a rien à voir avec la mise à mort de Jésus ! ! ! L’islam étant l’un des plus grands ennemis du catholicisme , évitons cet amalgame saugrenu !

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