Une procédure accélérée vient d’être engagée par le gouvernement pour que soit discutée "en urgence", au Parlement, à partir du 1er décembre, la proposition de loi déposée le 13 octobre, relative à l’extension du délit d’entrave à l’avortement. Par cette proposition, la qualification "d’entrave" se voit en effet élargie à l’action des sites Internet accusés de donner des informations qui détourneraient les femmes de l’avortement.
Deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende pour tous ceux qui proposent des alternatives à cet acte loin d’être anodin ! Notre gouvernement, si prompt pourtant à parler et défendre la Liberté, par ce biais législatif, n’a d’autre objectif que de censurer la liberté d’expression, voire la liberté de penser des opposants à l’avortement, qui cherchent juste à délivrer une information complète, en toute vérité, et non tronquée ou idéologique sur cet acte et les conséquences qui en découlent. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire obstacle à cette proposition de loi qui, si elle est votée, bafouera non seulement la liberté des femmes en leur empêchant de choisir la Vie mais également la liberté des associations en les empêchant d’aider les femmes enceintes en difficultés.
Une action à mener : écrire à son député pour l’alerter des conséquences de ce vote !
Exemple de lettre :
- Copiez-collez la lettre ci-dessus
- Envoyez la par message électronique à votre député. Pour savoir qui est votre député : http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/liste/departements. Si vous connaissez déjà le nom de votre député, les adresses mails sont : initiale du prénom + [email protected] (Exemple : Claude Bartolone : [email protected])
- Envoyez cette lettre par courrier à l’attention de votre député : Assemblée nationale – 126 rue de l’Université – 75355 Paris 07 SP