« Gardez-vous des faux prophètes »
De saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église (cité par saint Thomas d’Aquin in Catena Aurea, explication de l’Évangile de saint Matthieu, t.1, p. 456-458, trad. abbé Péronne éd. Librairie de Louis Vivès, 1868 ) à propos de l’évangile du jour :
Évangile selon saint Matthieu 7,15-21.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez : cueille-t-on du raisin sur les épines, ou des figues sur les ronces ?Ainsi tout arbre bon porte de bons fruits, et tout arbre mauvais porte de mauvais fruits.Un arbre bon ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre mauvais porter de bons fruits.Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits, on le coupe et on le jette au feu.Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Ce n’est pas celui qui m’aura dit : ” Seigneur, Seigneur ! ” qui entrera dans le royaume des cieux, mais celui qui aura fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Nous lisons dans un des chapitres suivants, il est vrai, que la loi et les prophètes ont prophétisé jusqu’à Jean-Baptiste, parce qu’après lui, il ne devait plus y avoir de prophétie relative au Christ. Il y a eu depuis ce temps, et il y a encore des prophètes, mais leurs prophéties n’ont point le Christ pour objet et ils interprètent simplement les prédictions anciennes relatives à Jésus-Christ ; ce sont les docteurs des Églises. Car personne ne peut interpréter le sens des prophéties, s’il ne participe lui-même à l’esprit prophétique.
Le Seigneur, prévoyant donc qu’il viendrait de faux docteurs, qui enseigneraient diverses hérésies, nous prémunit contre eux en nous disant : « Gardez-vous des faux prophètes. » Ces faux prophètes ne devaient pas être des païens faciles à reconnaître, mais des séducteurs cachés sous le nom de chrétiens ; aussi ne dit-il pas : « Regardez, » mais : « Prenez garde. » En effet, quand une chose est évidente, on la regarde, c’est-à-dire qu’on la voit naturellement, si au contraire elle offre quelque incertitude, on y prend garde, c’est-à-dire qu’on l’examine avec précaution.
Il nous dit encore : « Prenez garde, » parce que la plus sûre garantie du salut, est de connaître ceux que l’on doit fuir. Si Notre-Seigneur nous prémunit de la sorte, ce n’est pas que le démon puisse introduire les hérésies malgré la volonté de Dieu, il ne le peut que parce que Dieu le lui permet. Dieu veut que ses serviteurs soient soumis à l’épreuve, il leur envoie donc la tentation ; mais il ne veut pas que leur ignorance soit cause de leur perte, et c’est pour cela qu’il les avertit à l’avance.
Et afin que les docteurs hérétiques ne puissent se défendre en disant : Ce n’est pas nous que le Seigneur appelle faux prophètes, mais les docteurs des Juifs et des Gentils, il ajoute expressément : « Qui viennent à vous couverts de peaux de brebis. » Les brebis sont les chrétiens, et les peaux de brebis sont les dehors de christianisme et les apparences d’une fausse religion. Or rien n’est plus contraire au bien que l’hypocrisie, car on ne peut connaître, et par conséquent on ne peut éviter le mal qui se cache sous l’apparence du bien.
Et de peur que ces mêmes docteurs hérétiques ne prétendent qu’il est ici question des vrais docteurs, mais qui sont dans l’état de péché, il ajoute : « Au dedans ce sont des loups ravissants. » Or les docteurs catholiques qui deviennent esclaves de la chair lorsqu’ils succombent aux passions de la chair, ne sont pas appelés pour cela des loups ravissants, parce qu’ils ne cherchent pas à perdre les chrétiens. Il est donc évident qu’il veut parler ici des docteurs hérétiques qui prennent avec intention l’extérieur des chrétiens, pour déchirer plus facilement les fidèles sous les coups d’une séduction criminelle. C’est d’eux que l’Apôtre a dit : « Je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups ravissants qui n’épargneront pas le troupeau. »
Licenciée pour avoir dit qu’il est impossible de changer de sexe
La directrice de cabinet de la mairie de Chevilly-Larue (94) a été licenciée pour avoir dit qu’il est impossible de changer de sexe.
Jérôme Martin, professeur à Saint-Denis (93), se dit « fier de l’avoir dénoncée »…
Très fier d’avori dénoncé le séparatisme transphobe de l’ex directrice de cabinet Alexa Faucher. Le refus de reconnaître un droit par une responsable de mairie n’est pas de la liberté d’expression. La mairie a pris ses responsabilités face à ce séparatisme transphobe. https://t.co/bvAcVLsooq
— Jérôme Martin (@Merome_Jardin) July 26, 2025
“Ne profanez pas la France avec vos lois qui saccagent tout, qui détruisent la vie”
Le cardinal Sarah vient de célébrer la messe pour le 400e anniversaire des apparitions à Sainte Anne d’Auray. Dans son homélie, il a déclaré notamment :
“La Bretagne est une terre sacrée, Dieu doit y avoir la première place”
“Ne profanez pas la France. C’est une terre réservée à Dieu. Ne profanez pas la France avec vos lois qui saccagent tout, qui détruisent la vie”
Aux fidèles qui se sont mis à l’applaudir, il a demandé de ne plus le faire.
Dieu a choisi ce lieu pour être pour être adoré. Dieu a choisi la France pour qu’il soit comme une terre sainte, une terre réservé à Dieu. Ne profanez pas la France avec vos lois barbares et inhumaines qui prennent la mort alors que Dieu veut la vie. Amen. Amen. Ne profanez pas la France. Car c’est une terre sainte, une terre réservée à Dieu.
Il nous a dit que ce lieu me soit réservé, qu’il soit mis à part pour adorer Dieu. Il faut se mettre à part. La Bretagne est une terre sacrée et doit demeurer une terre sacrée, une terre réservée à Dieu. Dieu doit y avoir la première place et notre première activité et d’adorer, de glorifier Dieu, adorer, glorifier, c’est l’expression la plus haute de notre gratitude envers Dieu et la réponse la plus belle de notre vie à l’amour exceptionnel qu’il nous porte.
Pour adorer Dieu, il faut se mettre à part dans le silence. N’inondez pas ce lieu de bruit, mais venez ici dans le silence du cœur pour écouter Dieu. C’est ce qu’on appelle entrer dans une attitude sacrée. Il y a des lieux sacrés, des lieux réservés à Dieu, choisis par Dieu. lieux ne peuvent être profanés par d’autres activités que la prière, le silence et la liturgie. Nos églises ne sont pas des salles de spectacles. Nos églises ne sont pas des salles de concerts ou pour des activités culturelles ou du divertissement.
“Les lieux sacrés ne nous appartiennent pas, ils sont à Dieu. La liturgie doit célébrer Dieu et l’adorer, la liturgie n’est pas un spectacle humain mais un esprit qui rebâtit, un esprit qui s’oppose. Ne profanez pas la France en volant à Dieu la première place. Il faut rebâtir l’Église sur le roc du Christ. Confesse-toi et résiste. Confesse-toi et expulse les idoles de l’argent. Dieu veut seulement ton cœur ! Soyez saints et marchez ! Face au Mal, notre seule réponse est l’adoration. Face au Mal, il faut résister. L’adoration est le seul remède au désespoir. Vous tous qui souffrez, adorez Dieu.”
“Trop souvent en Occident, on présente la religion comme une activité au service du bien-être de l’homme. La religion est assimilée à des actions humanitaires, à des actes de bienfaisance, d’accueil des migrants et de sans-abris à la promotion de la fraternité universelle et à la paix dans le monde. La spiritualité serait une forme de développement personnel. Elle serait là pour apporter un peu de soulagement à l’homme moderne tendu vers ses activités politiques et économiques habituelles. Même si ces questions sont importantes, cette vision de la religion est fausse.”
L’homélie peut être écoutée sur cette vidéo à partir de la 5e mn :
Trump : «Cette immigration est en train de tuer l’Europe»
Donald Trump a déclaré que l’Europe «ferait mieux de se ressaisir» en matière d’immigration, avertissant que le continent risquerait de disparaître s’il n’agissait pas, après avoir atterri en Écosse ce vendredi. «Cette immigration est en train de tuer l’Europe», a-t-il ajouté. pic.twitter.com/BIk86fpIJz
— Le Figaro (@Le_Figaro) July 26, 2025
Le cardinal Sarah à Sainte-Anne-d’Auray
Le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray, dans le Morbihan, fête ce week-end les 400 ans des apparitions de sainte Anne. À l’occasion de cet anniversaire, le pape Léon XIV a envoyé le cardinal Robert Sarah pour le représenter. Voici la lettre du pape au cardinal :
Avant-hier, le cardinal Robert Sarah a participé à l’avant-dernier tronçon de la Troménie de sainte Anne, à Mériadec.
Crise démographique aussi en Russie
Lu dans le Figaro :
D’ici 2030, Moscou aura besoin de près de 11 millions de personnes pour faire tourner son économie, selon le ministre du Travail, Anton Kotyakov. Plus de 3 millions pourraient manquer à l’appel, préviennent déjà les experts. De quoi menacer sérieusement la croissance du pays. «Aucun secteur n’est épargné, y compris le complexe militaro-industriel, dans lequel l’État russe investit massivement depuis 2022», explique la politologue Tatiana Kastouéva-Jean. Fin 2024, plus de 80% des entreprises russes déclaraient rencontrer des difficultés de recrutement, tandis que le chômage a atteint un point bas historique de 2,2% en mai 2025. «Le déficit de main-d’œuvre touche aussi bien des secteurs manuels, comme l’agriculture, avec 600 000 postes vacants, que des domaines hautement qualifiés, comme la tech, où près de 300000 emplois restent à pourvoir», détaille Igor Delanoë, directeur adjoint de l’Observatoire franco-russe, à Moscou.
Le conflit en Ukraine, qui mobilise près de 700000 hommes sur le front, ainsi que les pertes humaines, estimées à plusieurs centaines de milliers d’hommes, retirent de précieuses ressources du marché du travail. Mais la guerre se mène aussi dans les usines, et la militarisation de l’économie russe met l’ensemble du secteur civil sous tension : «Le complexe militaro-industriel, qui tourne à plein régime, jouit d’une priorité absolue, explique Julien Vercueil, économiste à l’Inalco et spécialiste de la Russie. La hausse des rémunérations dans le secteur a exercé un effet d’éviction sur le civil.» Depuis 2022, plus de 700 000 emplois directs ont été créés dans la défense, qui emploie près de 3,8 millions de personnes aujourd’hui, sans parler des emplois indirects. Mais les causes de ce manque de main-d’œuvre sont aussi et surtout structurelles :
«La Russie paie aujourd’hui le prix de l’effondrement démographique consécutif à la chute de l’Union soviétique, explique Igor Delanoë. En 1999, le taux de fécondité était tombé à 1,16 enfant par femme, l’un des plus bas au monde! C’est cette génération décimée qui arrive aujourd’hui sur le marché du travail.»
Et c’est sans compter le million de jeunes actifs, souvent qualifiés, partis en 2022 pour fuir la mobilisation, dont seule une partie est revenue. En 2024, les plus de 55 ans ont ainsi atteint la proportion record de 30% de la population, selon le ministère du Travail. La raréfaction de la main-d’œuvre pousse les entreprises à surenchérir sur les salaires : «C’est simple, depuis 2022, les salaires de l’ouvrier de base ont été multipliés par deux, témoigne un industriel européen présent en Russie, qui préfère rester anonyme. Il faut compter entre six mois et un an pour pourvoir un poste de mécanicien ou d’ingénieur automaticien», déplore-t-il. À l’échelle nationale, la bataille des salaires a conduit à une hausse des revenus nominaux de l’ordre de 70% en trois ans, alimentant au passage une inflation record qui tourne au casse-tête pour la Banque centrale russe.
L’importation de main-d’œuvre étrangère, principalement en provenance d’Asie centrale, a longtemps fait office de palliatif. Mais ce flux s’est brusquement tari depuis les attentats du Crocus City Hall, dans la banlieue de Moscou, en mars 2024, perpétrés par des islamistes tadjiks. «Des milliers de ressortissants ont été déportés en un temps record, au point de créer une vraie crise dans la restauration, le transport, les taxis», explique Igor Delanoë. En parallèle, Moscou diversifie les zones de recrutement. Des milliers de travailleurs indiens et nord-coréens seraient déjà à l’œuvre sur les chantiers du pays, et des campagnes de recrutement ont été déployées en Afghanistan et en Afrique. «Jusqu’à 50 000 Nord-Coréens pourraient à terme être déployés sur les chantiers de la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine», note Igor Delanoë. L’autre front, cher à Vladimir Poutine, est celui de la natalité. «La politique nataliste lancée au milieu des années 2000 n’a fait qu’anticiper des naissances au sein de familles modestes, sans infléchir la dynamique de long terme», constate Julien Vercueil (Inalco). Quant à l’interdiction, depuis fin 2024, de promouvoir le mode de vie «sans enfants» et à la diffusion des «valeurs traditionnelles» familiales dans le pays, elles n’ont pour l’heure pas réussi à inverser un taux de fécondité historiquement bas, établi à 1,4 par femme, bien loin des 2,1 nécessaires au renouvellement des générations. […]
Socle de 10 mesures : vers un frémissement vers l’Union des Droites ?
CONSTAT DEMOGRAPHIQUE SANS APPEL, UNE FOIS DE PLUS
L’excellent site fdesouche publie une étude sans appel : plus d’un enfant sur 4 nait avec un prénom arabo-musulman, en France.
Au-delà de cette « photo 2024 », cette étude montre aussi le « film depuis 1994 », avec la comparaison de 2 cartes de France, par département.
Deux courbes montrent même l’évolution depuis 1974. En prolongeant statistiquement ces « films », on tombe sur une conclusion déjà vue : les arabo-musulmans seront majoritaires en France dans les années 2050 – 2060 (cf https://lesalonbeige.fr/les-musulmans-majoritaires-en-france-en-2055-calculons/ ).
« NOTRE FAUTE », AVANT TOUT
Avec les 2 courbes de 1974 à 2024, l’article de fdesouche montre aussi ce que nous ne voulons pas voir. Certes, les naissances arabo-musulmanes progressent régulièrement. Mais ce sont surtout les naissances « avec prénoms à peu près de souche » qui baissent terriblement.
C’est donc notre natalité qui est le facteur premier de notre déclin. Le « sentiment d’invasion migratoire » ( !?) est un facteur important, mais secondaire.
DAVID LISNARD, “SAUVEUR DE LA FRANCE” ?
David Lisnard est le maire LR de Cannes, et surtout président de l’Association des maires de France (AMF).
Les Maires ? Rappelons les élections municipales, très bientôt.
M. Lisnard propose 10 mesures d’une espèce de « socle commun de la Droite ».
Ces 10 mesures, amendées, affinées, pourraient convenir à une union des Droites.
Il faudrait que cette Droite (au sens très large) arrête cette bagarre pour les strapontins, strapontins de maires bientôt, de sénateurs ensuite, de président et de ministres enfin. L’urgence démographique présentée ci-dessus est sans appel : ou nous réagissons, ou nous disparaissons.
REFLECHIR AUX SECONDS TOURS
Certes, chacun a souvent à cœur de présenter son candidat, aux premiers tours de chaque élection.
Pourquoi pas en effet.
Mais c’est la question des 2e tours qui doit devenir centrale.
M. Retailleau, à peu près bien orienté sur ce point, répète qu’il préfère le RN à LFI au 2e tour.
Mais quasiment personne ne lui pose la question : que choisit-il entre un candidat RN (ou Reconquête) et un candidat écolo ? Ou PS ? Ou même macroniste ? C’est pourtant la vraie et seule question : préfère-t-il un candidat RN qui prétend arrêter la catastrophe démographique ? Ou bien préfère-t-il continue le « film » qui détruit notre peuple ?
Quand on lui pose la question, il esquive…
REVONS…
Alors, rêvons un peu.
Rêvons que M. Lisnard, président de l’AMF, ait une influence sur les prochaines élections, les Municipales.
Rêvons que ses 10 mesures soient toutes partagées par les Partis de « Droite au sens large ».
Rêvons que les 2e tours de ces municipales voient beaucoup d’alliances entre ces Droites, pour conquérir des mairies, et surtout pour briser définitivement ce cordon sanitaire qui nous tue depuis Chirac.
Rêvons que la fin de ce cordon sanitaire débouche sur une union sacrée, avec le nombre grâce au RN, l’expérience du pouvoir grâce aux LR, l’analyse clairvoyante et tranchante grâce à Reconquête, la morale grâce Identité-Liberté (un peu de reliquat de morale malgré tout…), le liant grâce à DLF, etc.
Pour nous, rêvons.
Pour M Retailleau, réveillez-vous !!!!
Charles Rosiers, ancien chroniqueur au quotidien Présent, charles.rosiers@gmail.com
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Sacré-Coeur, au cinéma le 1er octobre
Le film SACRÉ CŒUR des réalisateurs Steven J. et Sabrina GUNNELL (Une seule Chair, Eternam, Claire Aime…) sortira au cinéma le 1er octobre 2025. En voici la bande annonce :
Fin de la censure du blog « Messa in Latino »
Le blog Messa in latino, supprimé par censure de la plateforme Blogger, propriété de Google, le 11 juillet, a été rétabli le 23, grâce à ses avocats. Le blog indique :
« Par un simple e-mail non signé (si ce n’est par un générique « L’équipe Blogger »), nous avons été informés le 11 juillet dernier que le blog avait été supprimé pour violation présumée de la « politique en matière de discours haineux ». Depuis lors, Blogger (c’est-à-dire Google, dont blogger.com est une émanation) n’a pas répondu à nos demandes d’éclaircissements. Tout comme le blog a été censuré sans trop d’explications, il est réapparu en ligne aujourd’hui, toujours sans que personne ne se donne la peine de fournir d’explications ».
Donc, aucune motivation ? Selon vous, quelles auraient pu être ces motivations ?
« Les raisons sont inconnues. Nous pouvons seulement supposer, sur la base du fait que dans les semaines précédentes, certains posts avaient été supprimés (puis rétablis), toujours pour violation présumée de la politique en matière de discours haineux, qu’en réalité, un lecteur malveillant (nous connaissons quelqu’un qui s’en est vanté) nous a pris pour cible, en « signalant » à plusieurs reprises nos contenus. Il ne semble pas y avoir de système permettant d’empêcher une même personne, dotée d’un minimum de compétences informatiques (comme savoir supprimer les cookies), de répéter indéfiniment ce comportement. L’IA de Google, qui est manifestement très stupide et rudimentaire, a dû réagir à la quantité de signalements en supprimant tout ; cela se produit probablement automatiquement lorsqu’un certain nombre ou une certaine fréquence de signalements pour contenu inapproprié est dépassé. Ce qui est très préoccupant, si l’on considère que la liberté d’expression, à condition de ne pas commettre d’infraction, devrait toujours être garantie, comme le stipule l’article 21 de la Constitution.
Avant la réouverture, aviez-vous pris des mesures ?
« Nos initiatives étaient judiciaires, avec un recours d’urgence déposé le 17 juillet auprès du tribunal d’Imperia, nous ne savons pas si cela a un rapport avec la réouverture ».
Incendie criminel dans l’église Notre-Dame des Champs à Paris
Après un premier incendie mercredi, d’origine accidentelle selon le maire, l’église Notre-Dame des Champs, boulevard du Montparnasse à Paris, a de nouveau été touchée par un incendie jeudi peu avant 17 heures.
Cette fois-ci, le feu aurait été allumé volontairement au niveau de la statue de la chapelle Saint-Joseph avant de se propager à des panneaux en bois et à une toile récemment rénovée.
Les sapeurs-pompiers ont rapidement maîtrisé l’incendie. Des techniciens du laboratoire central de la préfecture de police ont été mobilisés pour tenter de retrouver de l’ADN.
Le Père Camille Millour a indiqué avoir déposé une plainte au commissariat du 6e arrondissement, conjointement avec la Ville de Paris.
« Pour les raisons de l’enquête et de remise en état de l’édifice, notre église restera fermée pour une durée indéterminée ».
Par conséquent, les messes seront célébrées à la maison paroissiale (92 bis bd du Montparnasse) jusqu’à nouvel ordre.
Le premier incendie serait dû à l’embrasement d’un circuit électrique défaillant de l’orgue de chœur.
Réaction du maire :
Deuxième incendie en l’espace de 24 heures à l’église Notre Dame des champs!
L’enquête en déterminera les causes, la succession de ces deux sinistres à si brève échéance posant des questions qu’il est légitime de se poser.
En tout cas Il faut sécuriser l’édifice d’urgence. pic.twitter.com/8Js3Phyfds— Jean-Pierre Lecoq (@jp_lecoq) July 24, 2025
Présentation officielle du 72e miracle de Lourdes
L’Église a reconnu une nouvelle guérison miraculeuse, la 72e, il y a trois mois, le 16 avril. Une Italienne de 67 ans, Antonia Lofiégo, née Raco, revient, ce vendredi 25 juillet à Lourdes pour la présentation officielle du miracle. Elle a été guérie en 2009, lors de son pèlerinage à Lourdes d’une sclérose latérale primitive (PLS). Elle confie au Figaro :
«Après cette reconnaissance du miracle, je vis mon retour à Lourdes avec beaucoup de sérénité, notamment parce que j’ai déjà vécu une grande émotion lorsque je suis revenue en 2010. J’étais debout ! J’étais au bras de mon mari pour ouvrir le dossier au bureau des constatations médicales et me rendre à la grotte pour remercier la Sainte Vierge. En marchant dans le sanctuaire, j’avais l’impression de voler.»
Depuis 2009, elle est retournée à Lourdes chaque année, incognito, pour accompagner bénévolement des malades, « pour les écouter, pour partager leurs souffrances» et les « aider à supporter cette épreuve qui nous est offerte, avec courage et espoir». Pour elle, «le Seigneur Jésus est toujours à nos côtés et ne nous abandonne jamais grâce à son grand amour pour nous».
C’est dans la cathédrale de son diocèse que le miracle a officiellement été proclamé par Mgr Vincenzo Carmine Orofino, le 16 avril. Il a reconnu et déclaré
« formellement le caractère prodigieux miraculeux de la guérison de Mme Raco et la valeur sans équivoque du signe divin de cette guérison».
À l’été 2009, lors du pèlerinage à Lourdes, cette personne, «après un bain dans les piscines», avait ressenti une amélioration de sa santé. Mme Raco avait alors réussi « à se mouvoir de façon autonome». Elle avait aussi constaté, a rapporté l’évêque, que «les effets de cette malheureuse maladie avaient immédiatement et définitivement disparu».
Médicalement, Antonia Raco avait commencé, en 2004, par connaître de « fortes crises de céphalées, accompagnées de crampes et d’asthénie généralisée et des difficultés ambulatoires». L’année suivante, son état s’est aggravé, affectant sa déambulation. En 2006, le diagnostic était posé : sclérose latérale primitive. Deux ans plus tard s’installait «une réduction de sa capacité vitale expiratoire forcée (FVC), avec hyposthénie et tétraparésie prédominant à gauche». Antonia est d’abord restée discrète sur l’amélioration ressentie lors de son passage aux piscines de Lourdes, en 2009. Une fois rentrée en Basilicate, elle a consulté ses médecins qui ont confirmé la disparition des symptômes. En mars 2010, elle vient alors déposer ce qui n’est alors qu’une «guérison supposée» au Bureau des constatations médicales de Lourdes. Cinq sessions d’analyses médicales collégiales se succèdent sur plusieurs années. Diverses expertises indépendantes sont réalisées par les spécialistes internationaux de cette maladie, dont une en 2013 par le département de neurologie de l’université de Milan. Le Pr Vincenzo Silani confirme le diagnostic.
Le Bureau des constatations médicales établit en 2017 la «constatation de la guérison» et transmet, deuxième étape, le dossier au Comité médical international de Lourdes, le Cmil. Cette structure intègre essentiellement des professeurs d’universités médicales. Surpris, le Cmil ne confirme alors, ni ne rejette, la constatation de «guérison». Pour une raison simple : il y a incertitude sur le diagnostic de la sclérose latérale primitive dans la littérature médicale. Comment affirmer une guérison si le diagnostic lui-même de la maladie n’est pas certain ? En 2020, la publication d’un consensus sur le diagnostic de cette maladie et sa validation, en 2024, par la communauté scientifique internationale, permet au Cmil de confirmer cette guérison en novembre 2024.
Troisième et dernière étape, le dossier est transmis à l’Église. L’évêque de Tarbes et Lourdes a alors fait part du résultat à l’évêque de Tursi Lagonegro qui, en 2025, nomme une commission théologique et médicale. Avant d’annoncer la guérison miraculeuse, le 16 avril 2025, et sa valeur de «signe divin». Le processus de reconnaissance du 72e miracle de Lourdes n’aura pris que seize années, ce qui est relativement rapide. Le 71e, reconnu le 8 décembre 2024, concernait un Anglais qui avait été guéri subitement à Lourdes en 1923.
Le dernier miracle est le premier cas de guérison d’une maladie dégénérative du premier neurone moteur (sclérose latérale primitive). Le Pr Vincenzo Silani, de l’université de Milan, coauteur du consensus international sur les critères de diagnostic de cette maladie, publié dans la littérature médicale internationale en 2020 et validé en 2024, déclare au Figaro :
« Je suis spécialiste des maladies du motoneurone, dont la sclérose latérale primitive est l’une des manifestations, caractérisée par la dégénérescence sélective de la voie cortico-spinale ou faisceau pyramidal. Les causes de cette dégénérescence sont inconnues et le processus, une fois enclenché, devient inexorable, bien que lent : il n’existe à ce jour aucun traitement efficace. En tout cas, je n’ai jamais constaté d’arrêt ou de guérison clinique de cette pathologie. Si cela se produisait, il faudrait se poser la question du diagnostic correct. Mais, après avoir consulté des spécialistes mondiaux de la PLS, je peux affirmer que la guérison clinique complète de la PLS est pratiquement impossible pour le patient.»
« L’homme de science doit toujours apprendre et reconnaître la réalité, même lorsqu’elle semble humainement incompréhensible : le doute était de mise mais, après avoir cherché toutes les réponses possibles, je me suis résigné à l’idée de ne pas pouvoir donner aujourd’hui une explication scientifique acceptable. J’ajoute que la Commission médicale de Lourdes a traité ce cas avec beaucoup d’expérience, de conscience, mais aussi de clairvoyance.»
Médecin au sanctuaire de Lourdes depuis 2009, Alessandro de Franciscis a pour rôle de procéder à une première évaluation des déclarations de guérison, avant de soumettre les cas au Bureau des constatations. Il conclut :
«Je ne saurais expliquer en détail la richesse de l’expérience que la Providence divine et l’Immaculée Conception m’ont permis de vivre depuis le 1er avril 2009, avec toute l’équipe du bureau médical et le réseau de l’Association médicale internationale de Lourdes. Sans eux, je n’aurai rien pu faire. Qu’ai-je appris ? Je dirais que, parfois, face à des histoires de guérison, je ne peux que lever les mains et dire : “Je ne sais pas expliquer”… Je me sens, en somme, comme penché à une fenêtre qui donne sur le mystère.»
465 744 immigrés clandestins bénéficient de l’Aide médicale d’État : c’est “Nicolas qui paie”
Selon un rapport d’information déposé le Sénat, le nombre d’interpellations de clandestins sur le sol français est en forte hausse : 147 154 en 2024, soit plus de 400 par jour et une augmentation de 18,9 % par rapport à l’an passé.
Par ailleurs, 465 744 migrants en situation irrégulière bénéficient de l’Aide médicale d’État (AME). Le Samu social de Paris a indiqué que l’étude de l’IRDES (Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé), concordante avec ses observations, montre que près de 50 % des personnes éligibles à l’AME n’y ont pas recours.
Mais ce sujet n’est pas à l’ordre du jour du budget 2026 de François Bayrou…
“Je plaide pour l’union des électeurs de droite, pas pour “l’union des droites” en laquelle je ne crois absolument pas”
Voici quelques extraits de l’entretien donné par Bruno Retailleau dans Valeurs Actuelles, et qui agite la sphère médiatique au coeur de l’été :
Vous avez été élu président des Républicains après une victoire écrasante. Pourtant, l’organigramme comporte de vieux chevaux de retour. La rupture dans le pays ne commence-t-elle pas dans son propre parti ?
Demain, il faudra rassembler les Français. Cela commence par rassembler sa propre famille politique. La faiblesse de la droite, c’est vrai, venait de sa cacophonie. Depuis le ralliement d’Éric Ciotti à Marine Le Pen, il y a un an, le parti s’est mis totalement à l’arrêt. J’ai trouvé un parti en catalepsie. J’ai composé une équipe dirigeante resserrée, profondément renouvelée. Il faut encore tout remodeler ; ce travail prendra quelques mois, jusqu’à la rentrée.
Jean-François Copé, qui plaide pour une alliance avec le centre, Florence Portelli, qui dénonce votre plan sur l’énergie… Cela ressemble un peu à de la cacophonie, non ?
Je vous rassure : il n’y aura qu’une seule ligne, assumée. Si certains cadres venaient à entretenir la polyphonie pour pousser un petit cri existentiel et jouer leur propre partition, ils n’auront alors plus leur place dans l’équipe dirigeante. […]
Laurent Wauquiez dit vouloir rassembler la droite « de Gérald Darmanin à Sarah Knafo ». Reprenez-vous ce désir à votre compte ?
On ne rassemble pas par le haut mais par le bas. Je plaide pour l’union des électeurs de droite, pas pour “l’union des droites” en laquelle je ne crois absolument pas. La politique des petits accords partisans, je n’y crois pas. En revanche, pour l’emporter en 2027, nous devrons nécessairement réussir à convaincre tous les patriotes sincères, partis vers le Rassemblement national ou Emmanuel Macron à travers un projet de rupture.
Vous assumez vous inspirer de Nicolas Sarkozy en tant que ministre de l’Intérieur. Et en tant que chef de la droite ?
La campagne de 2007 restera comme la plus belle campagne menée par la droite depuis une trentaine d’années. C’était une politique de rupture assumée, sans considération de catégories sociales ou d’étiquettes politiques. Il s’est adressé directement au peuple français. Et il l’a séduit.
Comment expliquez-vous l’échec qui a suivi ?
La conquête du pouvoir est une chose. L’exercice du pouvoir en est une autre. Pendant la campagne de François Fillon, nous avions préparé l’action que nous mènerions en cas de victoire, semaine après semaine. Un mandat se joue dans les six à huit premiers mois. Il faut être prêt dès l’arrivée au pouvoir. Sans se disperser, avec une demi-douzaine de priorités. En agissant sur les trois leviers qu’offre la Constitution : la loi ordinaire et les règlements, les ordonnances et le référendum. […]
Pourtant, Marine Le Pen se montre sévère à l’égard de votre bilan. Comment jugez-vous l’offensive du RN à votre encontre ?
Comme on dit chez moi, en Vendée : “Il vaut mieux faire envie que pitié.” Je suis devenu à la fois l’obsession de La France insoumise [LFI]et du Rassemblement national. C’est une bonne nouvelle. Si mon action trouve un écho dans une partie de l’électorat RN, c’est parce que les Français comprennent qu’on n’efface pas un demi-siècle de laxisme avec des postures politiciennes, en claquant des doigts, en changeant constamment de programme et en postant des photos sur TikTok, comme le font Jordan Bardella et Marine Le Pen. On peut me reprocher beaucoup de choses, mais certainement pas une absence de constance et de cohérence.
Pourquoi, selon vous, Marine Le Pen refuse-t-elle de se dire de droite, alors même qu’une majorité de son électorat se reconnaît dans cette étiquette ?
Parce qu’elle ne l’est pas, tout simplement. Marine Le Pen possède un hémisphère de gauche. Son programme économique est socialiste. Son groupe parlementaire s’est opposé à la réforme que je portais pour instaurer une contrepartie d’activité au RSA. Et le RN persiste dans son opposition à la réforme des retraites, malgré l’état de notre système par répartition. Avec LFI, il forme le cartel du déni. Il refuse de voir la réalité en face. […]
Si les élections municipales donnaient lieu à des seconds tours RN/LFI, pour qui appelleriez-vous à voter ?
Pour éviter cela, j’appelle déjà à voter pour nos candidats de la droite ! Mais LFI est pour moi la première et la pire menace politique. Nous devons, d’une manière générale, assumer un cordon sanitaire contre La France insoumise. Grenoble, Nantes, Lyon, Strasbourg, Tours… dans toutes ces municipalités emportées par l’alliance des gauches, il faut que la droite soit au cœur d’un bataillon de choc le plus élargi possible. Nous ne pourrons pas gagner seuls. […]
C’est un peu contradictoire… “Nous ne pourrons pas gagner seuls” c’est croire en l’union des droites.
Etats généraux de la bioéthique : le CCNE s’empare du thème de la baisse de la natalité et de la fertilité
C’est un avis du CCNE (Comité consultatif national d’éthique) qui date du mois d’avril, mais il annonce la tenue au premier semestre 2026 d’un thème des Etats généraux de la bioéthique :
Face à la diminution du taux de naissance et à l’augmentation des situations d’infertilité, le Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé (C.C.N.E.) publie ce jour son Avis n°149. Cet avis, entrepris à la suite d’une saisine par le Ministre délégué chargé de la santé et de la prévention, examine les déterminants multiples de ces phénomènes ainsi que leurs implications sociétales et éthiques.
L’Insee et les instituts de recherche spécialisés constatent un recul significatif du nombre de naissances en France : de 888 000 naissances en 1973 à 663 000 en 20241, avec un indicateur conjoncturel de fécondité désormais établi à 1,62 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations (2.05). Cette tendance s’inscrit dans un mouvement plus large observé dans de nombreux pays industrialisés. En France, cette dynamique est atténuée par des politiques familiales historiquement soutenues et un solde migratoire positif contribuant au renouvellement démographique.
Les causes de cette baisse des naissances sont multiples et leur évaluation reste complexe en raison du manque de données précises. Les données scientifiques mettent en évidence plusieurs facteurs contributifs, parmi lesquels l’impact de l’âge maternel, les modifications environnementales, l’exposition aux perturbateurs endocriniens, la progression de certaines pathologies métaboliques, et la mise en évidence de facteurs génétiques. À ces facteurs s’ajoute une diminution de la fécondité liée à des dimensions socio-économiques, culturelles et sociétales, ainsi qu’un questionnement grandissant sur la parentalité voire un réel non-désir d’enfant.
« Les études épidémiologiques convergent : la fertilité humaine est un indicateur biologique sensible aux transformations de notre environnement et de nos modes de vie. Il est essentiel d’intensifier les recherches pour mieux comprendre les mécanismes et adapter les stratégies de prévention et de prise en charge » – Joëlle Belaïsch-Allart, médecin gynécologue obstétricienne, rapporteure de l’Avis 149 et membre du C.C.N.E.
L’avis met en exergue deux dynamiques distinctes. D’une part et majoritairement, l’évolution socio-économique et culturelle, qui retarde les projets parentaux en raison de la précarité des jeunes générations, de la transformation du rôle des femmes dans la société et des contraintes professionnelles. D’autre part, on observe une progression de l’infertilité aggravée par des facteurs environnementaux, biologiques et médicaux. Ces phénomènes sont accentués par un accès inégal aux techniques d’assistance médicale à la procréation (A.M.P.).
Le Comité insiste sur la nécessité d’aborder cette problématique sous l’angle du respect de l’autonomie individuelle tout en renforçant la solidarité collective.
« Le vieillissement accéléré de la population et la chute de la natalité questionnent notre modèle de société et exigent une réponse immédiate et adaptée » – Jean-François Delfraissy, Président du C.C.N.E.
Dans son Avis n°149, le Comité a fait le choix d’ouvrir sa réflexion sur la natalité en s’interrogeant sur la place de l’enfant dans la société actuelle, considérant qu’il n’est pas possible de questionner les différents enjeux relatifs à la procréation sans accorder prioritairement son attention à l’intérêt supérieur de l’enfant à venir. De même, le C.C.N.E. rappelle que si le choix d’avoir un enfant relève de la liberté de chacun, il est impératif que la société accompagne ceux qui rencontrent des difficultés à concrétiser ce projet. Par cet Avis le Comité souligne l’importance pour notre société de pouvoir conjuguer solidarité collective et respect de l’autonomie individuelle. Ainsi, et pour répondre à ces défis, il appelle à une action forte et coordonnée, articulée autour de plusieurs axes :
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- Sensibilisation et éducation : renforcer l’information sur la fertilité et ses déterminants, notamment l’impact de l’âge sur la procréation.
- Réinvention des politiques publiques : faciliter la parentalité en repensant les dispositifs de soutien aux familles, notamment en matière de logement et de modes de garde.
- Amélioration de l’accès aux soins : garantir une prise en charge équitable et renforcée des parcours d’A.M.P.
- Engagement en faveur de la recherche : intensifier les études sociologiques afin d’analyser plus finement les déterminants de la baisse de la natalité, intensifier les études sur les différents type d’infertilité et la recherche en sciences humaines et sociales.
Le C.C.N.E. insiste sur la nécessité d’un débat éclairé, fondé sur les avancées scientifiques et respectueux des choix individuels. Il rappelle que la compréhension des dynamiques de la natalité et de la fertilité doit s’appuyer sur des travaux de recherche interdisciplinaires et sur une concertation large impliquant l’ensemble des acteurs concernés.
L’Avis complet est disponible sur le site du C.C.N.E.
Cet avis de 76 pages évoque l’avortement, à propos de l’information à donner sur la fertilité :
Une information spécifique doit être délivrée, de façon précoce, à l’égard des jeunes (lycéens, étudiants…), avec bienveillance et sans moralisation. Les formations à l’éducation sexuelle sont en effet insuffisantes : elles évoquent les enjeux relatifs à la contraception, les IVG, les maladies sexuellement transmissibles (MST), mais très rarement la santé reproductive.
La contraception est citée à plusieurs reprises comme l’une des causes du recul de la fécondité :
La transformation du rôle de la femme dans la société, le recul de l’âge de la maternité et l’augmentation du non-désir d’enfant : l’émancipation des femmes, rendue possible par des progrès sociaux comme l’accès à l’éducation, à la contraception et la participation croissante au marché du travail depuis les années 1970 a conduit à une diminution de l’importance accordée au mariage et à la maternité.
Par ailleurs, la diffusion de la contraception moderne et la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse ont contribué à ce report de l’âge de la maternité, en réduisant la fréquence des grossesses et des naissances non désirées, notamment aux âges jeunes
La France ne peut pas cumuler “en même temps” une politique de mort et une politique pro-vie…
Les finances des diocèses français révèlent une situation préoccupante
Editorial d’Olivier Frèrejacques dans Liberté politique, qui consacre son dernier numéro à l’Eglise en France, entre faillite et renouveau :
De nombreux diocèses français enregistrent une baisse des revenus issus du Denier de l’Église. Les raisons de ce phénomène sont multiples et identifiables, mais la hiérarchie catholique semble ne pas prendre pleinement la mesure de ce qui pourrait accélérer le déclin de la pratique religieuse.
En 2023, les finances des diocèses français révèlent une situation préoccupante, marquée par une diminution inquiétante du Denier de l’Église, qui constitue leur principale ressource (50 % des 603 millions d’euros de dons collectés en 2023). Le Denier stricto sensu s’élève à 210 millions d’euros, en recul de 1,2 % par rapport à 2022 (212,5 millions) et de 59 millions depuis 2020.
Notre enquête exclusive, publiée dans le dernier numéro de Liberté Politique, révèle que sur 38 diocèses étudiés, 26 enregistrent une baisse notable. Paris, Marseille, Lyon et Toulouse sont particulièrement touchés, avec une diminution atteignant jusqu’à 8,55 % à Toulouse depuis 2019. L’opacité des comptes, à une époque où la transparence est pourtant érigée en valeur cardinale, complique une approche sereine de ce problème.
Agir avant qu’il ne soit trop tard
Loin d’être une fatalité, la situation critique de nombreux diocèses doit inciter la hiérarchie catholique à revoir sa gouvernance et la gestion des affaires matérielles. Pour ce faire, il serait pertinent, d’une part, de s’inspirer des diocèses qui parviennent à maintenir leurs finances, comme ceux d’Île-de-France (hors Paris), et, d’autre part, de confier la gestion financière à des personnes compétentes, tant sur le plan comptable que dans la levée de fonds.
Plutôt que de vouloir sans cesse faire entrer des laïcs dans le cœur de nos églises, il serait probablement judicieux de confier nos finances à des laïcs catholiques compétents. L’Église de France, confrontée au vieillissement de ses fidèles, dispose de jeunes retraités qualifiés et d’entrepreneurs chrétiens prêts à s’engager.
Bien que légitimement préoccupée par la gestion des scandales qui l’ont ébranlée, l’institution ne doit pas négliger ses finances. Les prêtres et religieux en France vivent souvent modestement et ont besoin de moyens pour subvenir à leurs besoins essentiels : se loger, se nourrir, s’habiller. Les prêtres, en particulier, requièrent ces ressources pour dispenser les sacrements, une mission non négociable. Les évêques doivent désormais prendre pleinement conscience du danger qui menace l’institution.
Pour découvrir cette enquête exclusive, commandez le dernier numéro de Liberté Politique (n°104).
La messe du 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne retransmise sur CNews
La messe célébrée par le cardinal Robert Sarah le 26 juillet à 10h30 à Sainte-Anne-d’Auray sera retransmise en direct sur CNews.
Le comité olympique américain exclut les transgenres des épreuves féminines
En février, Donald Trump a signé un décret intitulé « Tenir les hommes à l’écart du sport féminin ». Pour s’y conformer, le comité olympique et paralympique américain a exclu les hommes qui se prennent pour des femmes des épreuves féminines des Jeux.
Cette mise à jour de la politique du comité olympique américain (USOPC) est entrée en vigueur le 21 juillet.
« L’USOPC s’engage à protéger les opportunités offertes aux athlètes ». « L’USOPC continuera de collaborer avec divers acteurs responsables (…) afin de garantir aux femmes un environnement de compétition juste et sécurisé, en conformité avec le décret exécutif 14201 ».
Ce décret de Trump menace de priver de fonds fédéraux toute école ou institution permettant aux transgenres de jouer dans des équipes féminines, estimant que cela violerait le Titre IX, qui garantit l’égalité d’accès des femmes au sport.
« Je n’aime pas les adolescents »
Le chef de l’Etat a tenu ce propos dans le « Guardian ». Interrogé par l’écrivain Emmanuel Carrère, qui l’accompagnait lors de ses visites officielles au Groenland et au Canada, Emmanuel Macron a lâché cette phrase :
« Je n’ai jamais été un adolescent. Je n’aime pas les adolescents. Je ne les comprends pas. Ma femme les comprend. »
Sa femme les comprend tellement qu’elle s’est même mariée avec un adolescent de sa classe…
Extrait du récit de la journaliste :
Mais ce qui m’a le plus frappé, c’est ce qu’il a dit avec une force soudaine à propos des adolescents et des jeunes – je ne me souviens pas comment nous en sommes arrivés là : « Je n’ai jamais été adolescent. Je n’aime pas les adolescents. Je ne les comprends pas [il est rare que Macron dise qu’il ne comprend pas quelque chose]. Ma femme les comprend. » Je me suis dit : il était adolescent quand ils se sont rencontrés, et peut-être que si elle n’avait pas compris les adolescents, il ne serait pas dans son avion de relations publiques aujourd’hui, avec sa petite chouette de Minerve imprimée sur son t-shirt noir de bodybuilder. Et puis, le mot de la fin avant d’aller dormir – même lui – pour deux ou trois heures. Apparemment, c’était quelque chose que sa grand-mère avait l’habitude de dire, et ceux qui l’entourent le connaissent par cœur et l’attendent avec un mélange de gaieté complice et d’inquiétude modérée, car sous sa gentillesse se cache une menace : « OK, tout le monde au lit. Passez la nuit que vous méritez. »
I-Média : Carrefour City, loi Duplomb, ARCOM, Macron
Pour ce dernier numéro avant les vacances, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin font un tour d’horizon de l’actualité médiatique française.
Les pastilles de l’info :
- 6ème arrondissement de Paris : Le “Carrefour City” ou le Carrefour Cité ? C’est la révolte des élites contre une supérette via une pétition signée par Alain Finkielkraut, Denis Olivennes et des centaines de riverains du quartier, mobilisés contre un Carrefour City. Hypocrisie, mépris de classe ou conservatisme identitaire rationnel ?
- Loi Duplomb : Le retour des pesticides interdits (acétamipride) sous la pression des lobbys agro-industriels
Une pétition en ligne sur le site de l’Assemblée nationale contre la loi Duplomb (déjà votée) commence à faire beaucoup de bruit. Certains médias se sont distingués en faisant le service après vente du gouvernement, quand certains politiques se sont positionnés de façons plus ou moins subtiles… - X (ex Twitter) VS la justice française : La chasse aux algorithmes !
Les autorités exigent l’accès aux données privées de X. Une tentative de censure déguisée en enquête, pilotée par des “experts” militants anti-X comme David Chavalarias du CNRS, qui dirige la campagne “Escape X”, anciennement connue sous le nom de “HelloQuitteX”. - Pour la fête nationale, l’ARCOM impose la diversité dans les médias !
Au lieu de promouvoir ce qui rassemble les Français, l’ARCOM a lancé “Nous sommes la France”, une campagne chargée de représenter la diversité de la société française et de lutter contre les “discriminations”, du 14 au 21 juillet. Retour sur la vidéo de France Info qui a braqué le projecteur sur les minorités. - Obsèques d’Ardisson : des artistes, des politiques et le petit milieu médiatique
Cicéron disait que “La vie des morts consiste à survivre dans l’esprit des vivants”. Pour Thierry Ardisson, les vivants qui se sont rendus à son dernier hommage avaient tout du panier de crabes : la caste artistico-politico-médiatique !
Portrait piquant : Denis Olivennes, l’homme de média de Daniel Kretinsky, milliardaire tchèque
50 ans des Europa Scouts
À Ouzouer-sur-Loire, 900 membres de 12 à 17 ans des Europa Scouts, fêtent le cinquantenaire de ce mouvement scout. En six ans, les effectifs ont augmenté de 40% pour atteindre 2.000 adhérents.
Voici l’homélie prononcée par l’abbé Thibault Desjars de Keranrouë, conseiller religieux national des Europa Scouts, lors de la messe solennelle célébrée pendant le camp national, à l’occasion des 50 ans de l’existence des Europa Scouts, le mercredi 23 juillet 2025 à Ouzouer-sur-Loire :
Chères guides, chers scouts,
En 1975, Perrig Geraud-Keraod, l’un des fondateurs des Scouts d’Europe, donnait vie aux Europa Scouts tel que nous en bénéficions aujourd’hui. 1975-2025 : 50 ans d’existence. Je ne peux pas ici rappeler toute l’histoire du mouvement. Mais nous avons un devoir de mémoire pour ceux qui nous ont précédés, ceux grâce auxquels nous pouvons nous aussi, aujourd’hui, porter l’uniforme et rester fidèles à notre promesse. Dans cette messe, rendons grâce à Dieu et prions-le pour le repos de l’âme des fondateurs du scoutisme, de Baden Powell à Perrig, présidents, chefs, cheftaines, scouts et guides, conseillers religieux.
Combien sont-ils, les anciens Europa Scouts, dans les cimetières de France, qui vont entrer dans la gloire éternelle aujourd’hui même, parce que nous, les scouts et guides de 2025, prions et intercédons auprès de Dieu pour nos anciens ? C’est ça aussi, honorer son pays, honorer sa culture, aider son prochain en toute circonstance, et vivre la fraternité scoute.
Mes amis, le scoutisme est la plus grande école de vie qui ait jamais été inventée dans nos sociétés, pour cette tranche d’âge magnifique qu’on appelle communément l’adolescence. Même si fondamentalement, l’adolescence n’est pas une tranche d’âge, pas un état fixe et stable. L’adolescence au contraire, c’est un passage, un mouvement. De l’enfance à l’âge adulte. Devant moi rassemblés, je ne vois pas aujourd’hui des adolescents ; mais je vois des jeunes hommes et des jeunes filles, un peu enfants, un peu adultes, en mouvement entre les deux. Vous êtes à la fois attirés par le jeu, le rire, la simplicité, la spontanéité de l’instant présent, comme tous les enfants du monde. Vous aspirez aussi à de grandes réussites, de grands projets, de vastes horizons, sachant déjà par expérience le poids du mal et les lourdeurs du monde, comme les adultes. Vous vivez dans vos corps et dans vos âmes le passage splendide de l’enfance à la maturité.
Certains adultes posent un regard exaspéré, fatigué, désespéré sur vos vies mouvantes et passionnées. D’autres, souvent puissants dans ce monde, voient en vous des victimes potentielles : victimes des modes ; victimes du numérique, des réseaux sociaux, des influenceurs en tous genres ; victimes de la publicité ; victimes du regard des autres, de la violence, et j’en passe.
Quoiqu’excessifs, ces regards d’adultes ne sont jamais complètement faux, vous êtes les premiers à le reconnaitre honnêtement quand on prend le temps d’en parler avec vous posément et avec humour. Mais malgré les tempêtes propres à vos âges, le génie de Baden Powell fut d’oser avoir confiance en vous, chers jeunes, comme Dieu a confiance en vous. Aujourd’hui il vous dit, par la voix de vos chefs, cheftaines et conseillers religieux : tout jeune que tu es, rempli des contradictions et des tiraillements entre l’enfance et l’âge adulte, tu es une belle personne, qui vit dans un beau pays, sous la protection d’un Dieu splendide et miséricordieux, dont la beauté du monde n’est qu’un pâle reflet. Dans le scoutisme, l’adulte dit au plus jeune : je crois en toi parce que Dieu croit en toi. Je crois que tu seras bientôt, si tu le veux aussi, un homme, une femme, accompli. Voilà pourquoi, dès l’âge de 12 ans, tu peux promettre sans trembler, comme nombre d’entre vous l’ont fait cet été au camp : sur mon honneur, avec la grâce de Dieu, je promets de servir Dieu, l’Eglise, ma patrie.
Chers amis, le système des patrouilles imaginé par Baden Powell, protégé et chéri par les Europa Scouts, est une invention de génie. Un jeune de 16 ans, secondé par un plus jeune de 15, responsables ensemble de 5 ou 6 autres encore plus jeunes. Qui oserait faire un tel pari ? A l’époque de Baden Powell, personne. Aujourd’hui, les chefs et cheftaines partout répandus dans le pays. On vous confie des responsabilités adaptées à votre âge. Vous apprenez, par la vie de patrouille, à déployer vos talents, vos compétences, pour les mettre au service de la communauté. Soyez toujours enthousiastes dans vos postes d’action. Ne laissez jamais personne vous dire que vous n’êtes pas compétent. Un scout, une guide, qui travaille avec effort le chant, l’animation, la prière, l’infirmerie, le brelage, le froissartage, la lutte, l’observation, le morse, la liturgie, et que sais-je encore : ce scout et cette guide sont dignes de leur uniforme. Vous expérimentez dans vos patrouilles que vous n’êtes pas égaux en tout. Certains sont plus doués, d’autres moins, c’est ainsi. Les dons de Dieu ne sont pas égaux. Mais au bout du compte, seule importe la charité fraternelle. Le cul-de-pat timide, ce 4ème de patrouille lent à apprendre, ce CP trop chétif pour gagner le combat, ce second qui manque encore de personnalité, celui-là est peut-être le plus saint de votre patrouille ! N’oubliez jamais cela : la sainteté n’est pas proportionnelle à vos talents humains. Évidemment, la sainteté consiste aussi à déployer ses talents, même pour le plus faible, mais dans le seul et unique but de l’amour et du service du prochain. Voilà pourquoi nous plaçons le pouce sur l’auriculaire en saluant fièrement : parce que le plus fort n’est fort, que si et seulement si, il protège le plus faible. Et qui sait ; quand vous serez adultes, peut-être que le plus faible de votre ancienne patrouille, sera devenu le plus fort dans le monde. Il pourra à son tour vous protéger, vous tendre la main, pour continuer ensemble de grandir jusqu’au Ciel. Ainsi vit-on dès maintenant, concrètement et chaque jour dans nos patrouilles et nos camps, le grand dogme de la communion des saints. C’est cela qu’on désigne par la belle expression : la fraternité scoute. Dans vos patrouilles, ne laissez jamais personne derrière ; n’abandonnez, ne rejetez, ne critiquez jamais votre camarade de patrouille. Soutenez ses efforts, corrigez ses défauts. C’est ensemble que vous vaincrez, ensemble que vous perdrez, ensemble que vous vous entraînerez jusqu’à la vie éternelle. Telle est la volonté de Dieu pour vous : soyez les gardiens de vos frères et sœurs.
On entend souvent dire par les temps qui courent, que notre société, notre pays va mal. On entend parler de guerre, de crimes, de changements climatiques, de chômage, de dépression. Tout cela est malheureusement vrai sous beaucoup d’aspects. Mais nous, scouts et guides, ne voulons pas nous attarder à regarder avec un sentiment de fatalité cette triste réalité. Nous voulons plutôt, de toutes nos forces, œuvrer pour un monde meilleur. Un monde meilleur commence dans la patrouille : le confort de votre coin de pat, la chaleur humaine de votre ambiance, les rires, beaucoup de rires ! Le monde est plus beau quand les scouts et les guides l’animent. Un monde meilleur aussi en défendant la nature que Dieu nous donne : en respectant les lois de notre pays, celles qui encadrent le soin de la nature, des plantes, des animaux. Il y a beaucoup de lois intelligentes en France, qui protègent les forêts, les campagnes, l’alimentation, les biens de consommation, et l’usage des 4 éléments fondamentaux que sont le feu, l’eau, l’air et la terre. Nous devons en être fiers, et protéger ces lois en apprenant aux plus jeunes à les respecter en toute circonstance. Un monde meilleur en travaillant de toutes nos forces pour réussir nos études, en visant haut avec ambition. Nous devons aimer les responsabilités, pratiquer de beaux métiers, investir tous les domaines : culture, art, armée,politique, entreprises, associations, familles, Eglise dans les séminaires et les couvents ! Le scout s’engage partout, met ses forces à disposition pour le pays, pour l’Eglise, pour sa famille, pour lui-même, et tout cela pour la gloire de Dieu. A tous les oiseaux de malheur dans ce monde fatigué, nous voulons opposer notre amour de la vie. Tel est le cri qui jaillit de nos cœurs, quand nous hurlons nos cris de patrouille. Ce n’est pas un concours de voix, c’est le jaillissement spontané de la vie, qui fait du bruit, qui occupe le terrain, qui ne se laissera jamais dompter par les forces du mal, les puissances de mort, la tristesse et la morosité. Le scoutisme est une école de joie sainte, parce qu’il cueille la vie à sa racine, et l’élève jusqu’au Ciel.
Chers amis, soyez des missionnaires. Rayonnez par l’uniforme, attirez par votre conduite et votre joie de vivre. Le monde a besoin de vous. La jeunesse de notre pays a besoin de votre témoignage. Dieu veut vous écouter chanter, vous voir jouer, vous consoler dans les larmes, vous réjouir dans la prière du soir sous les étoiles, rire avec vous aux éclats. Tel est Dieu, telle est l’Eglise, telle est la bénédiction du scoutisme. Que St Georges nous aide à construire ensemble un monde fraternel, où chacun respecte son voisin, et tous protègent le bien commun que Dieu nous a confié. Telles sont les grâces que nous demandons aujourd’hui à notre Seigneur Jésus-Christ, par l’intercession de St Georges et de la Vierge Marie. Vive l’Eglise, vive la France, vive le scoutisme, vive les Europa Scouts. Ainsi soit-il.
Handicapée, elle est menottée dans l’avion
Une jeune femme handicapée, âgée de 39 ans, a été violentée et menottée lors d’un vol à bord d’une compagnie aérienne allemande. Après avoir été menottée, elle a été débarquée de l’avion puis emmenée de force au poste de police pour être interrogée durant 6 heures…
Cette incroyable mésaventure qui est arrivée il y a une dizaine de jours à une jeune Française catholique témoigne d’un manque cruel d’humanité dans nos sociétés modernes.
Le Rocher Mistral : “la bêtise et la haine roulent leur meule sur la France à coups de normes, interdits, procédures, intimidations et campagnes mensongères”
Dans Le Point, Franz-Olivier Giesbert dénonce l’acharnement contre le parc provençal du Rocher Mistral. Sur Facebook, Vianney d’Alançon, qui porte ce projet, salue ce soutien :
En quelques lignes magistrales, Franz-Olivier Giesbert résume parfaitement l’opposition que vit le Rocher Mistral depuis 2021. Lui qui a visité le site peut juger sur pièce contrairement à nos détracteurs qui parlent sans entreprendre en France et surtout sans savoir ! Après les attaques odieuses des associations militantes ce sont maintenant les parties politiques comme LFi et les écologistes radicaux qui viennent traîner leurs guêtres pour pourrir le patrimoine français, l’esprit d’aventure et surtout l’entreprenariat dont la France a tant besoin pour redresser l’économie de notre si beau pays !
Franz-Olivier Giesbert écrit :
La semaine dernière, Sophie Taillé-Polian, députée du Val-de-Marne, ex-PS, siégeant au groupe écologiste, est descendue exprès loin de chez elle, dans les Bouches-du-Rhône, pour tenir une conférence de presse contre le parc de loisir le Rocher Mistral. Pensez ! Il y avait péril en la demeure et il fallait réveiller d’urgence la Provence : elle avait tant besoin de l’expertise de cette chevalière blanche qui entend bouter les médias « d’extrême droite » hors du pays.
Les années passent et se ressemblent : face à ses ennemis de l’ultragauche qui ne désarment jamais, le Rocher Mistral tient toujours fièrement son cap, avec une prévision de 150 000 visiteurs cette année. C’est une histoire française, un beau rêve qui tourne au cauchemar, que l’on pourrait résumer ainsi : « Comment tout faire pour essayer de détruire une bonne idée. » Elle en dit long sur la bêtise et la haine qui, ces temps-ci, roulent leur meule sur la France à coups de normes, interdits, procédures, intimidations et campagnes mensongères. […]
Depuis l’avènement du Rocher Mistral, c’est comme si le ciel était tombé sur la tête de Vianney d’Alançon. Attaques judiciaires en tout genre, articles incendiaires dans la presse bien-pensante à l’instar du Monde, campagne locale permanente de LFI notamment et de ses alliés escrologistes – pardon, écologistes – dénonçant les atteintes à l’urbanisme, au patrimoine, à l’environnement, etc. Pourquoi cet acharnement contre un parc dédié surtout au folklore provençal ? Alançon est parfois accusé, entre autres crimes, d’être proche des milieux catholiques ou d’avoir eu des relations d’affaires avec Bernard Arnault ou Vincent Bolloré…
Les faux nez de l’ultragauche sont à la manœuvre : Ethicpol, France Nature Environnement ou les Soulèvements de la Terre multiplient les plaintes judiciaires. Ils bénéficient, bien sûr, de la complicité objective de la justice administrative ou pas et de certains fonctionnaires d’administrations plus ou moins courtelinesques comme la direction régionale de l’aménagement (Dreal), la direction régionale des affaires culturelle (Drac), la sous-commission départementale de la Sécurité (SCDS), etc. Sans oublier la mairie de La Barben qui mène une guerre picrocholine contre le Rocher Mistral.
Autant dire que tout ce joli monde se fiche pas mal que le parc ait créé 150 emplois directs et 250 indirects. Par ailleurs, il va de soi que les sept permis de demandes d’aménager déposées par d’Alançon ont été refusés ou abandonnés. Il va de soi aussi que ses plaintes pour intimidations, violations de propriété ou prise illégale d’intérêt contre le maire du village dorment toujours dans les tiroirs des procureurs et des juges d’instruction.
Est-ce donc aux minorités agissantes de faire la loi en France ? Telle est la question. La dernière pétition contre le Rocher Mistral n’a recueilli que 352 signatures, c’est dire la force des opposants. Fort de ses soutiens, d’Alançon garde donc encore le moral. Il jure qu’il ne se rendra pas : « Ce n’est pas possible, comme disait Napoléon, ce n’est pas français ! »
Maire LR de Limoges : “On fait tout pour faire une république islamique”
Maire LR de Limoges depuis 2014, Émile Roger Lombertie répond à Marc Baudriller sur Boulevard Voltaire, suite aux émeutes que sa ville a connues :
Quand on est en bande organisée et qu’on tire sur les autres cela s’appelle la guerilla. Savez vous à quoi cela m’a fait penser ? On a appelé cela « les évènements », en Algérie (les troubles qui mèneront à la guerre d’Algérie). Aujourd’hui, ce que disait De Gaulle, l’huile et le vinaigre et Colombey-les-deux-mosquées, on y est ! Il y a un grand danger : quand on ne fait pas ce qu’il faut pour faire respecter la République française, on fait tout pour faire une république islamique. Je n’en dirai pas plus pour le moment…
Cette révolte très grave était-elle prévisible ?
J’ai été psychiatre avant d’être élu, j’étais responsable de la psychiatrie du département et coordinateur de la psychiatrie régionale avec la psychiatrie nationale : j’avais un intérêt pour cela et je connaissais un peu les quartiers. Il y a plus de vingt ans, je disais à un élu socialiste concernant le Val de l’Aurence, quartier de Limoges : « Est ce que vous vous rendez compte de la dérive dans laquelle vous laissez ces quartiers ? Priez pour qu’on ne soit pas obligés d’y mettre un jour la Légion étrangère, un genoux à terre et ouvrant le feu pour ramener l’ordre ». Vingt ans… J’ai un côté un peu prométhéen, je réfléchis très vite et j’ai deux ou trois coups d’avance bien souvent, cela m’arrive aussi de me faire prendre de vitesse par l’intelligence ou la réaction des autres, mais là, j’avais vu juste parce que je voyais ces quartiers se dégrader et se déliter à tous les niveaux. […]
Mais cela dépasse Limoges, c’est partout en France, ils se passent le mot. J’ai eu Robert Ménard au téléphone. A Béziers, c’est exactement le même phénomène, la même stratégie. Certains me disent : il faut tirer dans le tas. Non, le jour où on aura un mort par tir de police qui aura cherché à se défendre, on aura une explosion pire qu’en 2023 [année des émeutes liées à la mort de Nahel, NDLR]. […]
Barack Obama accusé d’avoir fabriqué des renseignements suggérant que la Russie avait tenté d’influencer l’élection de 2016
Tulsi Gabbard (photo), la directrice du renseignement national américain, a demandé samedi 19 juillet des poursuites judiciaires contre Barack Obama et d’anciens hauts responsables de la sécurité nationale américaine. Elle les accuse d’avoir organisé « un coup d’État » contre Donald Trump en « fabriquant des renseignements » suggérant que la Russie avait tenté d’influencer l’élection de 2016.
« Il existe des preuves irréfutables montrant comment le président Barack Obama et son équipe de sécurité nationale ont ordonné la création d’une évaluation de la communauté du renseignement dont ils SAVAIENT qu’elle était fausse. »
Des preuves révèlent que l’administration Obama a fabriqué des renseignements politisés pour discréditer Donald Trump avant sa prise de fonction !
“De nouvelles preuves publiées par Tulsi Gabbard confirment que l’administration Obama a fabriqué des renseignements politisés, qui ont ensuite été utilisés comme justification pour des calomnies sans fondement contre Donald Trump, dans le but de tenter de délégitimer sa victoire avant même qu’il ne prenne ses fonctions.”
« Les implications de cela sont profondes et concernent l’intégrité de notre république démocratique. Il s’agit d’un Président sortant qui prend des mesures pour fabriquer des renseignements… et lancer ce qui serait un coup d’État de plusieurs années contre le Président entrant. »
« L’intention exprimée et ce qui a suivi ne peuvent être décrits que comme un coup d’État de plusieurs années et une conspiration traîtresse contre le peuple américain, notre République, ainsi qu’une tentative de porter préjudice a l’administration de Donald Trump »
🔴🇺🇸 CNN interrompt la diffusion lors des révélations sur la fabrication du canular de collusion avec la Russie par l’administration Obama !
🗣️” Tulsi Gabbard, qui poursuit ses efforts sur plusieurs fronts, non seulement avec des déclarations publiques comme celle-ci, mais… https://t.co/SmQywdWfsm pic.twitter.com/E0rSCgHDW1
— Trump Fact News 🇺🇸 (@Trump_Fact_News) July 23, 2025
Des documents transmis au DOJ et au FBI incriminent directement le président Obama dans la fabrication de renseignements :
« Nous avons transmis et continuerons de transmettre tous ces documents au ministère de la Justice et au FBI… Les preuves que nous avons trouvées et que nous avons rendues publiques indiquent directement que le président Obama a dirigé la fabrication de cette évaluation du renseignement. »
«J’ai senti que tout ce qui était mort en moi revenait à la vie.»
Témoignage dans la revue canadienne Le Verbe, avec Sayeh Golchin , enfant unique d’un père alcoolique absent et d’une mère monoparentale peu disponible, devenue travailleuse du sexe avant de se convertir :
[…] À la même époque, la jeune femme décide de partir en voyage au Mexique, où elle atteint «le pire rock bottom» de sa vie. «Je n’avais vraiment plus rien: pas de chez-moi, plus d’argent et pas de billet de retour. J’étais en dépression et je n’avais plus rien à quoi me raccrocher», témoigne-t-elle. Et c’est là, au fond du désespoir, que Sayeh rencontre Dieu. Ne sachant plus quoi faire, elle pousse un cri du cœur vers le ciel sans savoir à qui elle s’adresse: «Dieu, si tu existes, prend le contrôle de ma vie!» Elle rend les armes, elle lâche prise, elle s’abandonne.
Le lendemain, au réveil, c’est une paix intérieure indescriptible qui l’habite.
«Des méditations de dix heures, des moments de silence pendant des jours, j’en avais faits et je n’avais jamais rien ressenti de pareil, s’exclame la femme qui précise avoir vécu plusieurs expériences spirituelles avant celle-ci. Ce n’était pas humain, c’est comme une lumière qui est entrée en moi. J’ai senti que tout ce qui était mort en moi revenait à la vie.»
Après cette expérience mystique, Sayeh revient à Montréal et se rend dans une église pour la première fois de sa vie. C’est le dimanche de Pâques — jour de la résurrection du Christ — précise-t-elle, un sourire aux lèvres.
«Ce qui m’a le plus frappée, c’est que je ne me sentais pas différente des autres personnes présentes dans l’église, s’étonne encore Sayeh. J’ai senti que j’étais acceptée malgré qui j’avais été auparavant, que moi aussi je pouvais être une enfant de Dieu».
Sayeh découvre, ce jour-là, «la nation de Dieu», comme elle aime l’appeler, sa «vraie famille». Celle qui était autrefois une athée anticléricale demande le baptême peu de temps après. Depuis, son seul but est de se «rapprocher un peu plus de Dieu, tous les jours».
«Je ne veux pas être confortable dans ma foi et jamais je ne veux m’entendre dire: “Aujourd’hui, je n’ai pas besoin de Dieu” ou “J’ai réussi à accomplir ça toute seule”», clame Sayeh, qui a soif d’en apprendre plus sur sa foi et l’enseignement du Christ.
En rigolant, elle finit par dire: «Je veux juste crier sur tous les toits: “Oubliez tout ce qu’on vous a appris, toutes vos questions peuvent être répondues par le Seigneur, qui est allé à la croix pour vous!”»
Le nombre de décès cumulés sur 12 mois dépasse le nombre de naissances
Pour la première fois depuis 1945, le nombre de décès cumulés sur 12 mois dépasse le nombre de naissances. En mai 2025 on comptait 651 000 décès cumulés sur 12 mois glissants, et 650 000 naissances, donc un solde démographique négatif (-1000).
Une réunion sur le sujet s’est tenue la semaine dernière à l’Elysée avec le chef de l’Etat ainsi que les ministres Aurore Bergé et Catherine Vautrin. Ce sujet inquiète l’exécutif au moins autant que celui des comptes publics. L’Insee prévoyait ce retournement pour 2035, donc nous sommes en avance…
Ce phénomène d’effondrement des naissances (près de -20% par rapport à 2010) que rien ne semble pouvoir enrayer est certainement la conséquence d’une société individualiste, matérialiste, biberonnée à la contraception dès le plus jeune âge et à l’avortement gratuit et presque obligatoire.
La France entre ainsi dans un régime du vieillissement, caractérisé par une natalité faible et une espérance de vie élevée. La probabilité que la tendance s’inverse est quasi nulle. La dénatalité c’est moins de bras et moins de cerveaux pour faire tourner l’économie. Sur dix ans on a déjà 500 000 écoliers en moins et 5000 écoles qui ont fermé. Et la baisse du taux d’activité globale implique une baisse des cotisations. Le système par répartition ne va pas pouvoir être maintenu.
A quand la promotion de la famille, cellule de base de la société ?
“Il ne peut y avoir d’avenir fondé sur la captivité, le déplacement des Palestiniens ou la vengeance”
Déclaration de Sa Béatitude Théophilos III, Patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, prononcée lors de l’ouverture de la conférence de presse sur la visite pastorale à Gaza, en compagnie du cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem :
Chers frères et sœurs en Christ,
Chers membres de la presse,
Que la paix soit avec vous tous, au nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, Celui qui « marchait parmi les malades et les affligés » et qui nous a enseigné que « tout ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25, 40).
Nous sommes réunis aujourd’hui, le cœur lourd de tristesse, mais fermes dans notre foi, pour accomplir notre mission pastorale à Gaza, une terre meurtrie par des souffrances prolongées et transpercée par les cris de son peuple. Avec Sa Béatitude le cardinal Pierbattista Pizzaballa et en compagnie d’un clergé dévoué, nous sommes entrés en tant que serviteurs du Corps souffrant du Christ, marchant parmi les blessés, les endeuillés, les déplacés et les fidèles dont la dignité reste intacte malgré leur agonie.
Là, nous avons rencontré un peuple écrasé par le poids de la guerre, mais portant en lui l’image de Dieu. Parmi les murs brisés de l’église de la Sainte Famille et les cœurs blessés de ses fidèles, nous avons été témoins à la fois d’un profond chagrin et d’une espérance inébranlable. Nous nous sommes agenouillés en prière aux côtés des affligés et avons posé nos mains sur ceux qui aspiraient au réconfort, guidés par les paroles de saint Paul : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ » (Galates 6, 2).
La mission de l’Église en temps de dévastation est enracinée dans le ministère de la présence, de l’accompagnement de ceux qui pleurent, de la défense du caractère sacré de la vie et du témoignage de la lumière que nulle obscurité ne peut éteindre.
À la communauté internationale, nous disons : le silence face à la souffrance est une trahison de la conscience. Aux enfants de Gaza, nous affirmons : l’Église reste à vos côtés. Et à tous ceux qui exercent le pouvoir, nous faisons écho au commandement du Seigneur : « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu » (Matthieu 5, 9).
Comme il est écrit : « N’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité » (1 Jean 3, 18). Que ce moment soit un appel à la conscience, et que la miséricorde de Dieu guide chaque main qui cherche à réparer ce qui a été déchiré.
Merci.
Déclaration liminaire de Sa Béatitude le cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche de Jérusalem pour les Latins, lors de la conférence de presse conjointe :
« Nous sommes affligés, mais toujours joyeux ; pauvres, mais enrichissant beaucoup ; n’ayant rien, mais possédant tout. »
(2 Corinthiens 6,10)
Chers frères et sœurs,
Le patriarche Théophile III et moi-même sommes revenus de Gaza le cœur brisé. Mais nous sommes également encouragés par le témoignage de nombreuses personnes que nous avons rencontrées.
Nous sommes entrés dans un lieu dévasté, mais aussi empreint d’une merveilleuse humanité. Nous avons marché dans la poussière des ruines, devant des bâtiments effondrés et des tentes partout : dans les cours, les ruelles, les rues et sur la plage — des tentes qui sont devenues le foyer de ceux qui ont tout perdu. Nous nous sommes tenus parmi des familles qui ont perdu le compte des jours d’exil parce qu’elles ne voient aucun horizon pour un retour. Les enfants parlaient et jouaient sans sourciller, déjà habitués au bruit des bombardements.
Et pourtant, au milieu de tout cela, nous avons rencontré quelque chose de plus profond que la destruction : la dignité de l’esprit humain qui refuse de s’éteindre. Nous avons rencontré des mères préparant à manger pour les autres, des infirmières soignant les blessures avec douceur, et des personnes de toutes confessions continuant à prier le Dieu qui voit et n’oublie jamais.
Le Christ n’est pas absent de Gaza. Il est là, crucifié dans les blessés, enseveli sous les décombres, mais présent dans chaque acte de miséricorde, chaque bougie dans l’obscurité, chaque main tendue vers ceux qui souffrent.
Nous ne sommes pas venus en tant que politiciens ou diplomates, mais en tant que pasteurs. L’Église, toute la communauté chrétienne, ne les abandonnera jamais.
Il est important de souligner et de répéter que notre mission ne s’adresse pas à un groupe spécifique, mais à tous. Nos hôpitaux, nos refuges, nos écoles, nos paroisses – Saint-Porphyre, la Sainte Famille, l’hôpital arabe Al-Ahli, Caritas – sont des lieux de rencontre et de partage pour tous : chrétiens, musulmans, croyants, sceptiques, réfugiés, enfants.
L’aide humanitaire n’est pas seulement nécessaire, elle est une question de vie ou de mort. La refuser n’est pas un retard, mais une condamnation. Chaque heure sans nourriture, sans eau, sans médicaments et sans abri cause un préjudice profond.
Nous l’avons vu : des hommes qui attendent sous le soleil pendant des heures dans l’espoir d’un simple repas. C’est une humiliation difficile à supporter quand on la voit de ses propres yeux. Elle est moralement inacceptable et injustifiable.
Nous soutenons donc le travail de tous les acteurs humanitaires — locaux et internationaux, chrétiens et musulmans, religieux et laïques — qui risquent tout pour apporter la vie dans cette mer de dévastation humaine.
Et aujourd’hui, nous élevons nos voix pour lancer un appel aux dirigeants de cette région et du monde entier : il ne peut y avoir d’avenir fondé sur la captivité, le déplacement des Palestiniens ou la vengeance. Il doit y avoir un moyen de restaurer la vie, la dignité et toute l’humanité perdue. Nous faisons nôtres les paroles du pape Léon XIV prononcées dimanche dernier lors de l’Angélus :
« Je renouvelle mon appel à la communauté internationale pour qu’elle respecte le droit humanitaire et son obligation de protéger les civils, ainsi que l’interdiction des punitions collectives, de l’usage indiscriminé de la force et du déplacement forcé de la population. »
Il est temps de mettre fin à cette absurdité, de mettre fin à la guerre et de faire du bien commun des peuples la priorité absolue.
Nous prions et appelons à la libération de toutes les personnes privées de liberté, au retour des disparus et des otages, et à la guérison des familles qui souffrent depuis longtemps de tous les côtés.
Lorsque cette guerre sera terminée, nous aurons un long chemin à parcourir pour entamer le processus de guérison et de réconciliation entre le peuple palestinien et le peuple israélien, après les trop nombreuses blessures que cette guerre a causées dans la vie d’un trop grand nombre : une réconciliation authentique, douloureuse et courageuse. Sans oublier, mais en pardonnant. Sans effacer les blessures, mais en les transformant en sagesse. Seule une telle voie peut rendre la paix possible, non seulement sur le plan politique, mais aussi sur le plan humain.
En tant que bergers de l’Église en Terre Sainte, nous renouvelons notre engagement en faveur d’une paix juste, d’une dignité inconditionnelle et d’un amour qui transcende toutes les frontières.
Ne faisons pas de la paix un slogan, alors que la guerre reste le pain quotidien des pauvres.
Union des droites : LR envisage de soutenir Robert Ménard à l’élection municipale de Béziers
Encore un pas vers l’union des droites que les électeurs attendent.
Sans étiquette aujourd’hui après avoir été élu avec le soutien du RN en 2014, Robert Ménard sera invité des universités d’été des Républicains début septembre.
Alors que Les Républicains considèrent qu’ils abordent les municipales de mars 2026 «en position de force», la droite s’est fixé l’objectif de rester «le premier parti en nombre d’élus locaux».
Cela passe d’abord et avant tout, selon Bruno Retailleau, par le fait d’empêcher l’arrivée ou le maintien de «la gauche mélenchonisée». Cela passe aussi par le fait de soutenir, en contrepartie, ceux qui seraient en mesure de tenir le fameux «cordon sanitaire» anti-La France Insoumise.
Une commission nationale d’investiture doit se tenir le lundi 28 juillet prochain pour lancer officiellement la campagne municipale des Républicains, en désignant de premiers candidats. Béziers ne devrait pas figurer dans cette première liste.
Le président de la République salue la mémoire du cardinal Vingt-Trois
Lors des décès, l’Elysée a pris pour habitude d’évoquer une “disparition”, comme si le président de la future légalisation de l’euthanasie avait peur de la mort :
Une fois n’est pas coutume, pour le cardinal Vingt-Trois, il s’agit bien d’un décès :
Voici le communiqué :
Les cloches de Notre-Dame ont sonné le glas pour la mort du cardinal André Vingt-Trois, qui consacra sa vie à celle des autres. Homme de foi, d’espérance et de charité, il œuvra en faveur des plus démunis et des plus isolés, et fut un apôtre du dialogue interreligieux.
Né à Paris, en 1942, d’une famille modeste d’origine franc-comtoise, catholique mais non pratiquante, il grandit dans les ruelles du cinquième arrondissement. À l’ombre de l’église Saint-Étienne-du-Mont, le lycéen d’Henri IV discerna un appel à la prêtrise, pour « aller au grand large », préoccupation qui ne le quitta jamais.
Vicaire à Sainte-Jeanne-de-Chantal, il y noua une profonde amitié avec Jean-Marie Lustiger, jeune curé d’alors. Quand ce dernier devint archevêque de Paris, il le suivit comme vicaire général, et l’épaula dans ses nombreux projets pastoraux : la fondation de l’École cathédrale, le redécoupage des secteurs paroissiaux, l’ouverture du séminaire diocésain, la création de Radio-Notre-Dame.
En 1988, il fut ordonné évêque auxiliaire de la capitale. Les Parisiens se prirent d’affection pour leur nouveau prélat, qu’ils apercevaient à vélo, sillonnant son évêché un béret sur la tête, souriant et plein d’humour. Archevêque de Tours en 1999, puis archevêque de Paris en 2005, il n’eut de cesse d’arpenter ses paroisses, à la rencontre du clergé et de ceux qui lui étaient confiés. En 2007, il fut créé cardinal par le pape Benoît XVI, et élu président de la Conférence des évêques de France, poste qui faisait de lui un interlocuteur central de la laïcité républicaine.
Son esprit de finesse et de diplomatie lui valut d’être appelé par Rome pour porter plusieurs sujets de société, et notamment défendre la conception chrétienne de la famille. Nommé membre du Conseil pontifical de la Famille par le pape Jean-Paul II, il fut choisi comme vice-président du synode des évêques sur la famille par le pape François. Convaincu de la vocation de chaque homme à la sainteté, il œuvrait à les aider dans leur vocation propre d’époux, parent et enfant. Homme de prière, toujours un chapelet dans la poche, il fuyait les mondanités et se rendait souvent à l’abbaye bénédictine de Fontgombault, ou à Marnoz, dans le Jura, sur la tombe de ses parents.
Face à l’épreuve de la maladie, il rendit sa charge en 2017, et se retira dans la prière.
Le président de la République et son épouse saluent la mémoire d’un homme d’apaisement, tout dévoué aux autres et à son ministère. Ils présentent leurs condoléances aux catholiques de France, et à tous ceux qui l’aimaient.