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Et si la foi redevenait une source d’inspiration pour le cinéma ?

Sabrina et Steven Gunnell, les réalisateurs du film Sacré Cœur, racontent à Victor Aubert (Academia Christiana) leur incroyable aventure humaine et spirituelle : celle d’un couple de comédiens convertis, décidés à remettre le Christ au centre de la culture française.

Leur film Sacré Cœur a déjà bouleversé plus de 200 000 spectateurs en France, porté par un bouche-à-oreille sans précédent. À contre-courant du cinéma dominant, ils osent filmer la foi, la beauté et la rédemption.

Dans cet entretien, ils reviennent sur leur conversion, leurs années dans le monde du show-business, leur vocation artistique, et la mission qui les anime aujourd’hui : réenchanter le cinéma par la lumière du Christ.

Leur nouveau défi : La Lumière du Monde

Après Sacré-Cœur, Sabrina et Steven se lancent dans un projet monumental : La Lumière du Monde, le premier grand film français sur les Mystères Lumineux du Rosaire.

Depuis toujours, le cinéma a magnifiquement représenté trois des quatre grands cycles de la vie du Christ : Les Mystères joyeux (La Nativité, Jésus de Nazareth, Zeffirelli, 1977) Les Mystères douloureux (La Passion du Christ, Mel Gibson, 2004) Les Mystères glorieux (La Résurrection du Christ, Ben-Hur, etc.)

Mais les Mystères lumineux, institués par saint Jean-Paul II en 2002 — la vie publique du Christ, ses miracles, ses paraboles, son baptême, son institution de l’Eucharistie — n’ont jamais été portés à l’écran par une production française. C’est ce vide que La Lumière du Monde veut combler :

  • Un film biblique, dramatique et lumineux, centré sur la mission du Christ, la puissance de la grâce et la beauté de la vérité.
  • Une œuvre d’art et de foi, réalisée avec exigence, enracinée dans la tradition et ouverte à tous les publics.
  • Sortie prévue en 2027, pour les 25 ans des Mystères Lumineux.

Partout et toujours nous sommes appelés à soutenir, défendre et promouvoir la famille

Vendredi, le pape a reçu les professeurs et étudiants de l’Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille. Il leur a dit :

[…] Dans des contextes sociaux, économiques et culturels divers, les défis auxquels nous sommes confrontés sont divers : partout et toujours, cependant, nous sommes appelés à soutenir, défendre et promouvoir la famille, surtout par un style de vie cohérent avec l’Évangile. Sa fragilité et sa valeur, considérées à la lumière de la foi et de la saine raison, engagent vos études, que vous cultivez pour le bien des fiancés qui deviennent époux, des époux qui deviennent parents, et de leurs enfants, qui sont pour tous la promesse d’une humanité renouvelée par l’amour. La vocation de votre Institut, née de la vision prophétique de saint Jean-Paul II dans le sillage du Synode sur la famille de 1980, apparaît ainsi plus claire encore : constituer un corps académique unique, réparti sur les différents continents, afin de répondre aux besoins de formation tout en restant au plus près des époux et des familles. Ainsi, pourront se développer des dynamiques pastorales adaptées aux réalités locales et inspirées par la tradition vivante de l’Église et sa doctrine sociale.

En participant à la mission et au cheminement de toute l’Église, votre Institut contribue à la compréhension du magistère pontifical et à l’actualisation constante du dialogue entre la vie familiale, le monde du travail et la justice sociale. Il aborde des questions d’actualité, telles que la paix, le soin de la vie et de la santé, le développement humain intégral, l’emploi des jeunes, la durabilité économique et l’égalité des chances entre hommes et femmes – autant de facteurs qui influencent le choix de se marier et d’avoir des enfants. En ce sens, votre mission spécifique concerne la recherche commune de la vérité et son témoignage. Pour accomplir cette tâche, la théologie est appelée à dialoguer avec les différentes disciplines qui étudient le mariage et la famille, ne se contentant pas de dire la vérité à leur sujet, mais la vivant dans la grâce de l’Esprit Saint et à l’exemple du Christ, qui nous a révélé le Père par ses actes et ses paroles.

L’annonce de l’Évangile, qui transforme la vie et la société, nous engage à promouvoir des actions concrètes et concertées en faveur de la famille. La qualité de la vie sociale et politique d’un pays se mesure notamment à la manière dont elle permet aux familles de bien vivre, de prendre du temps pour elles et de cultiver les liens qui les unissent. Dans une société qui privilégie souvent la productivité et la rapidité au détriment des relations, il est urgent de redonner du temps et de l’espace à l’amour appris en famille, où les premières expériences de confiance, de don et de pardon s’entremêlent, formant le tissu même de la vie sociale.

Je me souviens avec émotion des paroles de mon prédécesseur, le pape François, lorsqu’il s’adressait avec tendresse aux femmes enceintes, leur demandant de chérir la joie de donner naissance à une vie nouvelle (cf. Amoris laetitia , n. 171). Ses paroles contiennent une vérité simple et profonde : la vie humaine est un don et doit toujours être accueillie avec respect, sollicitude et gratitude. C’est pourquoi, face à la réalité de tant de mères qui vivent leur grossesse dans la solitude ou la marginalisation, je ressens le devoir de rappeler à tous que la communauté civile et la communauté ecclésiale doivent s’engager avec constance pour restituer à la maternité sa pleine dignité. À cette fin, des initiatives concrètes sont nécessaires : des politiques qui garantissent des conditions de vie et de travail adéquates ; des initiatives éducatives et culturelles qui reconnaissent la beauté de la vie ensemble ; une pastorale qui accompagne les femmes et les hommes avec proximité et attention. La maternité et la paternité, ainsi protégées, ne sont pas des fardeaux qui pèsent sur la société, mais une espérance qui la fortifie et la renouvelle.

Chers professeurs et étudiants, votre contribution au développement de la doctrine sociale sur la famille correspond à la mission confiée à votre Institut par le Pape François dans la lettre Summa familiae cura, où il écrivait : « La centralité de la famille dans la conversion pastorale de nos communautés et la transformation missionnaire de l’Église exige que, même au niveau de la formation académique, la réflexion sur le mariage et la famille ne manque jamais d’une perspective pastorale et d’une attention aux blessures de l’humanité. » Ces dernières années, votre Institut a accueilli avec satisfaction les indications de la Constitution apostolique Veritatis gaudium, pour une théologie qui cultive une pensée ouverte et dialogique, une culture « de la rencontre entre toutes les cultures authentiques et vivantes, grâce à l’échange mutuel de leurs dons respectifs dans l’espace de lumière ouvert par l’amour de Dieu pour toutes ses créatures » (n. 4b). C’est pourquoi vous cherchez à exercer une méthode interdisciplinaire et transdisciplinaire à la lumière de la Révélation (cf. ibid ., 4c). Dans cette perspective, la base consolidée des études philosophiques et théologiques a été enrichie par l’interaction avec d’autres disciplines, permettant l’exploration de domaines de recherche importants.

Parmi ceux-ci, je voudrais souligner, comme engagement supplémentaire, la nécessité d’approfondir le lien entre la famille et la doctrine sociale de l’Église. Ce processus pourrait se dérouler selon deux directions complémentaires : premièrement, en incluant l’étude de la famille comme chapitre essentiel de l’héritage de sagesse que l’Église offre sur la vie sociale ; deuxièmement, en enrichissant cet héritage d’expériences et de dynamiques familiales, afin de mieux comprendre les principes mêmes de la doctrine sociale de l’Église. Cette approche nous permettrait de développer l’intuition, rappelée par le Concile Vatican II et réaffirmée à maintes reprises par mes prédécesseurs, de considérer la famille comme la première cellule de la société, comme l’école originelle et fondamentale de l’humanité.

Dans le domaine pastoral, nous ne pouvons ignorer les tendances, dans de nombreuses régions du monde, à ne pas apprécier le mariage, voire à le rejeter. Je voudrais vous inviter, dans votre réflexion sur la préparation au sacrement du mariage, à être attentifs à l’action de la grâce de Dieu dans le cœur de chaque homme et de chaque femme. Même lorsque les jeunes font des choix qui ne correspondent pas aux voies proposées par l’Église selon l’enseignement de Jésus, le Seigneur continue de frapper à la porte de leur cœur, les préparant à recevoir un nouvel appel intérieur. Si votre recherche théologique et pastorale s’enracine dans un dialogue priant avec le Seigneur, vous trouverez le courage d’inventer de nouvelles paroles capables de toucher profondément les consciences des jeunes. En effet, notre époque est marquée non seulement par des tensions et des idéologies qui troublent les cœurs, mais aussi par une recherche croissante de spiritualité, de vérité et de justice, en particulier chez les jeunes. Accueillir et nourrir ce désir est l’une des tâches les plus belles et les plus urgentes pour nous tous. […]

Vous allez aimer l’Union européenne : fin du permis de conduire à vie

Les eurodéputés ont définitivement adopté mardi 21 octobre une réforme des permis de conduire dans l’Union européenne. Cette révision fait partie d’un train de mesures sur la sécurité routière présenté par la Commission en mars 2023.

Cette réforme instaure des règles plus strictes pour le renouvellement des permis, des exigences accrues pour leur obtention et favorise le partage d’informations entre Etats, pour éviter que les auteurs d’infractions routières graves à l’étranger échappent aux sanctions.

  • Les permis de conduire seront désormais valables quinze ans maximum pour les voitures et les motos, une durée qui pourra être ramenée à dix ans dans les Etats où le permis de conduire sert de pièce d’identité.
  • La durée de validité pourra être réduite pour les conducteurs de plus de 65 ans, afin de les soumettre plus fréquemment à des visites médicales ou à des cours de remise à niveau.
  • Avant d’obtenir son premier permis ou lors d’une demande de renouvellement, le conducteur devra se soumettre à un examen médical, notamment pour vérifier la vue et la bonne santé cardiovasculaire des titulaires.
  • L’UE entend également accélérer la dématérialisation des permis de conduire et faire du permis numérique, accessible sur les téléphones portables, le principal format.
  • L’épreuve du permis de conduire «portera désormais aussi sur les risques liés aux angles morts, les systèmes d’assistance au conducteur, l’ouverture des portes en toute sécurité et les risques de distraction associés à l’utilisation du téléphone», explique le Parlement européen. La formation devra également intégrer une sensibilisation accrue aux usagers vulnérables (piétons, cyclistes, enfants, etc.).
  • La réglementation européenne établit une période probatoire d’au moins deux ans pour les nouveaux conducteurs.
  • Les décisions de retrait, de suspension ou de restriction d’un permis de conduire à l’étranger seront transmises au pays de l’UE qui a délivré le document, afin de garantir l’exécution des sanctions.

Les pays membres de l’Union européenne disposent de trois ans pour transposer ces nouvelles règles dans leur législation nationale.

CredoLending lance son fonds d’investissement CREDO au service de la communauté chrétienne

Communiqué :

Avec la société de gestion Delubac Asset Management, CredoLending lance son fonds d’investissement qui finance directement des œuvres chrétiennes. Sa vocation est d’investir dans des titres de dettes non cotés qui financent le bien commun à travers les thématiques suivantes : éducation, écologie intégrale, fragilités humaines, culture et patrimoine.

L’univers d’investissement est lié à l’écosystème de CredoLending : associations, diocèses, congrégations religieuses, entreprises de l’économie sociale et solidaire, sociétés à mission. En se référant à la Doctrine Sociale de l’Eglise comme grille d’analyse et de sélection des projets, ce fonds apporte un cadre inspirant aux investisseurs particuliers et personnes morales (fondations, associations, diocèses, entreprises).

Onze ans après sa création, CredoLending renforce son offre afin de répondre aux demandes de financement toujours plus nombreuses, et aux souhaits des investisseurs institutionnels de donner du sens à leurs investissements en les diversifiant au profit de cette finance de proximité et éthique dite intégrale.

CredoLending, marque de la société CredoFunding, est Prestataire de Service en Financement Participatif sous le N°FP-2023-23. CredoLending intermédie des émissions de titres de dettes ou de capital pour des structures qui servent le Bien Commun.

Delubac Asset Management est la société de gestion de portefeuille du Groupe Delubac (GP 00009), régulée en France par l’AMF depuis 2000. À taille humaine, Delubac Asset Management propose des services de gestion collective, ainsi que de la gestion sous mandat pour une clientèle privée, institutionnelle et des conseillers en gestion de patrimoine. Ancrée dans l’investissement responsable, elle intègre des analyses ESG de qualité dans ses produits, avec pour objectif de contribuer à une économie durable en investissant sur le long terme dans des entreprises ou émetteurs les plus vertueux, tout en offrant un service optimal à ses clients.

Le Fonds Credo intervient dans 5 thématiques à enjeux :

  • Éducation : implantation et développement d’écoles à la pédagogie « éducation intégrale »
  • Patrimoine : pérenniser le Beau au service de l’émerveillement et de la grandeur
  • Fragilités humaines : soutien aux initiatives permettant l’épanouissement et le réconfort de la Personne humaine
  • Écologie humaine intégrale : préservation de la Terre, des paysages et de toutes vies humaines
  • Culture : promotion de l’Art et des Spectacles enracinés et authentiques

Éric Zemmour : une religion identitaire pour la France ? Le sujet brûlant de son dernier livre : La messe n’est pas dite

La messe n’est pas dite – Pour un sursaut judéo-chrétien : https://www.chire.fr/librairie/zemmour-eric-la-messe-n-est-pas-dite-le-sursaut-judeo-chretien-p-510236

« Le sursaut judéo-chrétien ». Voilà un sous-titre qui, pour le coup, a en effet de quoi faire sursauter.

Éric Zemmour connaît trop bien l’histoire pour ne pas rappeler, en ces pages, que les chrétiens et les juifs sont irréductiblement divisés sur la personne de Jésus. Les juifs d’aujourd’hui sont précisément les héritiers de ceux qui ont rejeté Jésus, et persistent dans ce rejet. Tandis que les chrétiens sont les héritiers des apôtres et des disciples, c’est-à-dire de ceux des juifs de ce temps qui ont reconnu en Jésus le Christ et le Fils de Dieu fait homme venu accomplir les Écritures. Dès lors, l’Église fondée sur Pierre par le Christ, et ouverte aux gentils, se trouve être l’héritière légitime des patriarches et des prophètes, le vrai Israël, tandis que la Synagogue, privée du Temple et du sacerdoce mosaïque, est devenue aveugle comme sur les sculptures qui ornent les portails de nos églises.

Éric Zemmour ne masque pas cette opposition irréductible qui est de l’ordre des croyances, et pour tout dire de la foi.

Lorsqu’il parle de judéo-christianisme, il se réfère, d’un point de vue strictement humain et, pourrait-on dire, identitaire, à l’héritage culturel commun, celui précisément des patriarches et des prophètes. C’est à l’aune de cet héritage commun et en raison d’un péril commun qui menace et les juifs et les chrétiens, qu’il en appelle manifestement, lui le juif Zemmour, à une alliance objective. Ce péril commun, c’est évidemment celui de l’islam conquérant dopé par la démographie galopante d’un tiers-monde qui se déverse inexorablement sur l’Europe.

D’aucuns estimeront que cet appel à un sursaut commun, qualifié, de façon pour le moins discutable, de « judéo-chrétien », fleure bon l’électoralisme et la pêche aux voix, passe sous silence les persécutions subies par les chrétiens de Terre sainte plus sûrement par les juifs que par les musulmans, et n’est qu’une provocation à une guerre de civilisation dont les chrétiens seraient en définitive les idiots utiles.

Quoi qu’il en soit, ce livre, qui aborde bien plutôt la place du christianisme en France et en Europe, qui est conçu comme une espèce de manifeste, et qui suscitera immanquablement la polémique, y compris et peut-être surtout dans nos rangs, doit être lu attentivement, car, bien ou mal, il se situe au cœur des débats existentiels qui agitent et qui agiteront de plus en plus les peuples d’Europe qui, chaque jour un peu plus, se trouvent confrontés au « grand-remplacement ».

Ce « grand-remplacement » et l’islamisation qu’il porte viennent immanquablement interroger nos contemporains : nous qui ne sommes pas comme les musulmans, qui sommes-nous vraiment ?

À rebours de la religion des droits de l’homme, imposée par le personnel politique républicain depuis des décennies, Éric Zemmour professe que le catholicisme est au cœur de l’identité française, ainsi que l’attestent notre histoire, nos arts, nos monuments, notre civilité et même nos paysages. C’est le catholicisme qui a fait nos rois, et donc nos anciennes lois, et par conséquent l’État lui-même, qui préexiste largement à une Révolution qui s’est pensée comme antichrétienne.

Parce qu’il se veut un patriote français conséquent, et sans doute un nationaliste héritier de Barrès, Zemmour affirme que les Français, pour demeurer fidèles à eux-mêmes et continuer à s’inscrire dans l’Histoire, doivent renouer avec leur identité catholique et s’assumer comme tels.

Ce discours constitue une rupture évidente avec la logique sécularisatrice qui a triomphé avec la loi de 1905 et avec l’œuvre de déchristianisation qui a été portée par les républicains de 1793 ou de 1880 : ceux pour lesquels la République n’est pas tant la forme de nos institutions qu’un projet civique et religieux antichrétien.

Éric Zemmour, même s’il ne parle pas d’abroger la loi de 1905, nous propose ni plus ni moins le retour à l’esprit de Bonaparte accordant à la France et à la République première du nom le Concordat, c’est-à-dire le culte catholique à nouveau célébré publiquement en France après la tourmente révolutionnaire, mais aussi la consécration d’un statut publiquement reconnu à la religion historique de notre peuple : « la religion catholique, apostolique et romaine, [alors] professée par la majorité des Français ». On reconnaît là également la logique qui animait les élites de la Monarchie de Juillet, l’historien protestant et homme d’État François Guizot en tête : réconcilier les Français entre eux à partir de leur histoire, et donc à partir du catholicisme.

Bien sûr, pareille démarche réduit concrètement le catholicisme à une identité, alors qu’il s’agit d’abord d’une foi professée et vécue, avec la grâce de Dieu, et dans le giron de la Sainte Église romaine. Bien sûr, pareille démarche passe par pertes et profits, à la façon de Bonaparte et des élites de la Monarchie de Juillet, le règne du Christ sur les communautés politiques, et le catholicisme « religion de l’État », tel qu’il l’était malgré tout redevenu sous la Restauration. Pour un catholique digne de ce nom, ce sont non seulement les individus, mais l’État qui doit être dans l’Église, et non pas simplement l’Église dans l’État.

Le point de vue défendu par Éric Zemmour constitue donc une étape intermédiaire entre l’aboutissement du processus révolutionnaire – avec un peuple dont on a confisqué les racines et la religion – et la France catholique de nos rois. Cette étape intermédiaire, notre pays l’a connue au XIXe siècle, au temps des notables de 1830, de 1849 ou de 1871. C’est celle dont se réclamaient encore Renan et Taine, libéraux assurément, mais conservateurs, et pour leur malheur apostats, dans lesquels Zemmour veut voir ses illustres prédécesseurs.

Cette étape a historiquement préparé le terrain à l’étape suivante : celle qui a triomphé sous la IIIe République et aboutit finalement au wokisme. Toute la question est de savoir si le retour à l’étape à laquelle Zemmour veut nous ramener, dès lors que ce retour serait politiquement consacré et avalisé par un peuple en quête de ses racines, ne prédisposerait pas infailliblement le pays à accomplir jusqu’au bout le retour aux origines, enjambant et reléguant aux poubelles de l’Histoire la révolution de 1789. En un sens, il s’agirait là de ce que Maurras, qui pas plus que Taine ou Renan n’était demeuré catholique, appelait la « contre-révolution spontanée ».

Ce n’est pas ce que prône Éric Zemmour, mais c’est concrètement ce que la réflexion qu’il conduit, l’action politique qu’il pourrait présider ou soutenir, et le mouvement qui se dessine notamment dans tout un pan de la jeune génération, qui renoue non seulement avec une identité catholique, mais, par la grâce de Dieu, avec la foi elle-même, pourraient produire.

Pour les accompagner dans ce chemin, et pour affermir les intelligences et les volontés de tous ceux qui sont déjà arrivés à bon port, nous proposons et conseillons la lecture de l’abbé Charles Maignen, qui aux nationalistes barrésiens ou maurrassiens de son temps exposaient déjà savamment les raisons qu’ils avaient de franchir le pas et de renouer avec la doctrine et la foi de l’Église catholique, ou encore celle de Mgr de Ségur, qui disséquait les logiques profondes et mortifères de la Révolution ; avec lesquelles il s’agit définitivement de rompre, sauf, inconséquents, à chérir les causes dont nous déplorons les maux, pour reprendre une citation de Bossuet si souvent invoquée par Éric Zemmour.

Pour travailler sérieusement LOIN des polémiques stériles :
Nationalisme, catholicisme, Révolution de l’abbé Charles Maignen : https://www.chire.fr/librairie/maignen-abbe-charles-nationalisme-catholicisme-revolution-p-473734
La Révolution expliquée aux jeunes gens… et à tous ceux qui veulent enfin comprendre : https://www.chire.fr/librairie/segur-mgr-gaston-de-la-revolution-expliquee-aux-jeunes-gens-et-a-tous-ceux-qui-veulent-enfin-comprendre-p-510671

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Une chaîne youtube dédiée à la formation liturgique.

La Phalange Liturgique — Redécouvrir la beauté vivante de la liturgie catholique

Au cœur du renouveau spirituel contemporain, l’association La Phalange Liturgique (loi 1901) propose de redonner à la liturgie de l’Église toute sa place : celle d’une source de vie intérieure, d’un enseignement vivant de la foi, et d’une école de beauté.

Fondée par des fidèles attachés à la tradition liturgique, l’association œuvre à faire connaître et aimer la messe selon le rite romain traditionnel, à en dévoiler la profondeur spirituelle et le symbolisme. Elle s’adresse à tous ceux qui désirent comprendre plus intimement ce que l’Église prie et célèbre.

L’association fait avec un grand nombre de liturgistes le triste constat de l’ignorance des fidèles en matière de liturgie. Nous nous plaçons sur la même position que le Père Lebrun (XVIIème siècle) sitôt que les missels se sont retrouvés entre les mains des fidèles, il y a nécessité de les commenter.

C’est sous la forme d’un cycle de 6 conférences d’une heure et demi que nous présentons et commentons l’ordinaire de la messe. Les conférences sont découpées et montées habillement en vidéos de 15 minutes.

🎥 Une chaîne YouTube dédiée à la formation liturgique

Parmi ses initiatives, La Phalange Liturgique anime une chaîne YouTube qui offre des vidéos pédagogiques, des commentaires spirituels et des introductions simples aux rites de la messe.
Chaque épisode éclaire un geste, une prière ou une parole du Missel, afin d’aider les fidèles à vivre la messe avec plus de conscience et de ferveur.

Cette chaîne se veut une porte ouverte sur le mystère du culte, un moyen simple de nourrir sa foi et de se laisser enseigner par la sagesse millénaire de la liturgie.

Sur le site internet, vous aurez également accès à des publication écrites régulières, sur les sujets de la liturgie, la spiritualité, ou la féminité catholique.

Fidèle à l’esprit bénédictin, La Phalange Liturgique cherche à unir prière, étude et action.
L’association propose également des ateliers de formation et, pour les jeunes filles, un atelier de couture liturgique consacré à la confection et la réparation d’ornements sacrés. (Les Conférences et ateliers se déroulent à Paris)

🔗 Pour découvrir et soutenir

👉 Chaîne YouTube : www.youtube.com/@LaPhalangeLiturgique?sub_confirmation=1

👉 Site officiel : www.laphalangeliturgique.com

Chacun peut s’y abonner, découvrir les vidéos, et contribuer à faire rayonner la beauté de la liturgie dans un monde qui en a tant besoin.

“Gloire à Dieu pour toutes choses”
(dernières paroles de saint Jean Chrysostome)

Louis Djeddi, Président
[email protected]

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Halloween : le piège du démon déguisé en fête pour enfants

Le 31 octobre approche : nos rues vont bientôt se remplir d’enfants déguisés en squelettes, sorcières et fantômes. On nous présente Halloween comme une simple fête populaire, un jeu inoffensif. La Conférence des évêques de France, dans son souci d’ouverture au monde, en vient à la considérer comme une « occasion de redécouvrir la Toussaint ».

Mais pour qui garde un regard de foi, il est impossible de ne pas voir derrière ce folklore païen une entreprise de déchristianisation subtile, orchestrée par l’Ennemi de nos âmes. Ce n’est pas le déguisement en soi qui souille l’âme, mais la complaisance avec le mal. Jouer avec le démon, c’est déjà lui ouvrir une brèche.

Halloween plonge ses racines dans la fête celtique de Samhain, célébration païenne des morts et des esprits, que l’Église avait jadis christianisée en instituant la fête de la Toussaint et celle des fidèles défunts. Mais en renouant aujourd’hui avec ces superstitions anciennes, notre société apostate ne fait que rouvrir les portes que les saints avaient refermées depuis plus d’un millénaire.

Ce que le christianisme avait purifié par la grâce, le monde moderne le profane à nouveau sous le masque de la dérision. Les déguisements macabres, les symboles occultes et la fascination pour les ténèbres n’ont rien d’innocent : ils nourrissent l’imaginaire du mal et banalisent le diabolique. Le démon, qui ne demande qu’à être invoqué sous couvert de plaisanterie, se réjouit de voir les enfants se familiariser avec l’horreur et la mort plutôt qu’avec la sainteté et la lumière.

Halloween, c’est l’inversion même de la Toussaint. Au lieu de contempler la gloire des saints, modèles de vertu et intercesseurs auprès de Dieu, les enfants glorifient les démons, les sorcières et les revenants. Au lieu de prier pour les âmes du purgatoire, ils réclament des bonbons en menaçant de jeter des sorts. Cette inversion n’est pas anodine : elle prépare les esprits à la confusion, à la perte du sens du bien et du mal.

Comment ne pas voir que cette fête, si « sympathique » en apparence, détourne les cœurs du vrai combat spirituel ? En riant du diable, on oublie qu’il existe réellement et qu’il cherche la perdition des âmes. Le pacte avec le démon n’est jamais loin lorsque l’on joue à l’invoquer, fût-ce sous couvert d’amusement. On renie ainsi, souvent sans s’en rendre compte, les promesses de son baptême : « Je renonce à Satan, à ses pompes et à ses œuvres ».

Il est tragique de voir des familles catholiques participer à ces mascarades. Certains prêtres eux-mêmes, influencés par le modernisme ambiant, osent parler d’« évangéliser Halloween », ou d’en « christianiser la fête ». Quelle naïveté ! On ne baptise pas le poison. L’unique antidote à Halloween, c’est la célébration fervente de la Toussaint et la prière pour les morts.

Parents, au lieu de laisser vos enfants courir après les fantômes, emmenez-les prier devant les tombeaux de leurs ancêtres, allumez une bougie, expliquez-leur la beauté du Ciel et la réalité de l’enfer. Faites-leur découvrir les vies des saints plutôt que les masques des damnés.

Dans un monde qui glorifie les ténèbres, le chrétien doit être lumière. Refuser Halloween, c’est un acte de résistance spirituelle ; c’est proclamer que le Christ est vainqueur de la mort, que les saints triomphent de l’enfer, et que nous sommes appelés à la vie éternelle, non à la peur et à la superstition.

Alors, ce 31 octobre, que chacun choisisse son camp : celui de la croix ou celui du déguisement. Car nul ne peut servir deux maîtres.

« Ce que l’homme honore, il finit par l’imiter. » – Saint Augustin

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Chrétiens, soyez fiers de votre histoire, de votre patrimoine et de votre culture

Bruno Guillot, devenu Soulayman et imam salafiste, s’est finalement converti au catholicisme. Il a été interrogé dans France catholique. Extrait :

[…]

 

Consultation de l’Assemblée nationale sur la natalité

La mission d’information sur les causes et conséquences de la baisse de la natalité en France, présidée par la députée (LIOT) du Loiret Constance de PELICHY et dont le rapporteur est M. Jérémie PATRIER-LEITUS, député (Horizons) du Calvados, a lancé une consultation citoyenne sur le site de l’Assemblée nationale.

Ouverte jusqu’au 4 décembre, cette consultation vise à recueillir le point de vue des citoyens sur les déterminants de la natalité, leurs expériences et attentes en matière de parentalité, ainsi que leur perception des politiques publiques qui y sont associées.

Les contributions recueillies alimenteront les travaux de la mission d’information, dont le rapport est attendu en janvier.

Seuls 660 800 nouveau-nés ont vu le jour en 2024, selon l’INSEE, soit le plus faible nombre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ce pour la troisième année consécutive. Un déclin qui inquiète, notamment au regard du financement du système de protection sociale.

Le ministère de la Santé italien encore condamné suite aux conséquences du “vaccin” Covid

A Naples, le ministère de la Santé a été condamné à verser une indemnisation à un homme de 55 ans handicapé par le vaccin Pfizer.

Après la décision d’Asti accordant une indemnisation à une personne lésée par le vaccin contre la Covid, une autre décision a été rendue au nom du peuple italien condamnant le ministère de la Santé. Cette fois, le juge est à Naples et avait rendu sa décision le 16 janvier. L’actualité a toutefois été relancée grâce à l’affaire très médiatisée d’Asti concernant une femme de 52 ans atteinte de myélite et désormais incapable de marcher à cause du vaccin Pfizer.

« Mon client souffrait du syndrome de Guillain-Barré post-vaccination. Il peut désormais compenser au moins partiellement les graves désagréments que son handicap entraîne », a expliqué Maître Mescia.

L’homme de 55 ans a en effet été contraint de fermer son salon de coiffure immédiatement après l’apparition des symptômes causés par le vaccin, s’appuyant uniquement sur les soins de sa femme et de sa fille. Le jugement a reconnu que le syndrome était directement lié à l’administration du vaccin Pfizer contre la COVID-19 et lui a accordé une indemnisation de quatrième degré, conformément à la loi 210 de 1992, d’un montant de 2 000 € tous les deux mois.

Comme on le sait, le syndrome de Guillain-Barré est une maladie grave qui attaque les nerfs des articulations périphériques telles que les bras et les jambes et qui est démyélinisante, c’est-à-dire qu’elle dépouille la gaine nerveuse.

Mais comment a-t-il été possible de convaincre le juge et ainsi de mettre en échec le ministère de la Santé, qui a manifestement déployé ses experts pour nier le lien avec le vaccin ?

Nous sommes partis de données cliniques : les symptômes sont apparus immédiatement après la vaccination, le jour même, et ont été immédiats. L’homme, âgé de 50 ans au moment de la vaccination, a reçu la première dose du vaccin Comirnaty le 3 mai 2021 et le rappel le 27 mai au Centre de vaccination Hangar Capodichino de Naples. Le 30 mai, il a été admis au service de neurologie avec les symptômes bien connus de paresthésie et de déficits fonctionnels affectant les membres inférieurs. Il est sorti de l’hôpital le 6 juin avec un diagnostic sans ambiguïté : polyradiculonévrite subaiguë due à une suspicion de myélite liée à la vaccination. Après plusieurs hospitalisations, il a décidé de consulter un expert médico-légal, qui a confirmé le lien de causalité.

Le reste appartient à l’histoire récente : la comparution devant le tribunal, le ministère agissant comme partie adverse, et enfin le jugement qui a ouvert la voie à une indemnisation et reconnu que le vaccin lui avait causé une invalidité permanente : « L’apparition des pathologies dénoncées est imputable à l’administration avérée du vaccin en deux temps », a écrit le juge. Le juge a également vérifié l’absence d’autres facteurs déclenchants possibles, mais « l’événement aigu qui a affecté le plaignant est survenu en étroite conjonction avec l’administration du vaccin et, en l’absence d’autres facteurs étiopathogéniques, doit être imputé à la vaccination susmentionnée. »

Ces propos définitifs confirment une fois de plus que le vaccin a causé de graves dommages neurologiques à des personnes en parfaite santé avant l’administration du vaccin, qui n’auraient eu aucune raison de craindre de contracter la Covid avec un traitement approprié. Et qu’une vaccination inutile, mais obligatoire, a précipité la tragédie d’un handicap à vie.

L’arrêt de Naples, comme celui d’Asti et d’autres qui commencent à être déposés auprès des chancelleries, est le dernier clou dans le cercueil du vaccin 100% sûr, des bénéfices qui l’emportent sur les risques et du fait que le vaccin à ARNm soit plus sûr qu’AstraZeneca.

L’Eglise catholique en croissance avec 1,4 milliard de catholiques

En 2023, le nombre de catholiques s’élève à 1,4 milliard, soit 17, 8% de la population mondiale qui compte 7,9 milliards d’habitants.

Ce chiffre est augmentation par rapport à l’année précédente, avec 15 881 000 de catholiques supplémentaires par rapport à l’année précédente.

L’augmentation du nombre de fidèles concerne les cinq continents, y compris l’Europe, ce qui inverse la tendance enregistrée dans le recensement précédent, qui montrait une diminution du nombre de catholiques sur le vieux continent.

La croissance du nombre de catholiques est évidente en Afrique (+8,3 millions) et en Amérique (+5,6 millions), suivies par l’Asie (+954 000), l’Europe (+740 000) et l’Océanie (+210 000).

Le pourcentage de catholiques dans la population mondiale est en légère augmentation par rapport à l’année précédente (+0,1).

Toutefois le nombre total de prêtres dans le monde diminue. Ils sont au total 407 000, un chiffre qui inclut une baisse drastique en Europe (-2 500), suivie par l’Amérique (-800) et l’Océanie (-44). On note en revanche une augmentation significative du nombre de prêtres en Afrique (+1 451) et en Asie (+1 145).

Les religieux et les religieuses enregistrent également une baisse. Les premiers atteignent un nombre total de 48 000, soit moins de 600 religieux par rapport à 2022; tandis que les religieuses sont 589 000, avec une baisse sensible de 9 700 personnes, attribuable principalement à l’Europe, où les statistiques font état de 7 300 religieuses en moins, et à l’Amérique (-4 000). L’Afrique résiste avec 1 800 religieuses supplémentaires.

Dans le monde entier, les séminaristes majeurs (diocésains et religieux) sont environ 106 000, soit une perte de 2 000 personnes par rapport à l’année précédente.

Référé-liberté contre la censure du film “Sacré Coeur” à Marseille

Le sénateur Stéphane Ravier ne laissera pas passer cette atteinte grave et manifestement illégale aux libertés d’expression, de réunion, de création et de diffusion artistique :

 

L’AGRIF s’associe à Stéphane Ravier pour attaquer la décision du Maire, ce vendredi 24 octobre devant le tribunal administratif de Marseille.

C’est Nicolas qui paie

Les images du départ de Nicolas Sarkozy pour la prison de la Santé passent en boucle à la télévision ce mardi 21 octobre. On perçoit une réelle émotion au cœur de la foule qui s’est rassemblée devant le domicile de l’ancien président pour l’assurer de son soutien dans ce moment particulièrement pénible. La scène est irréelle : un condamné se rend tranquillement en prison acclamé par une foule bienveillante.

En assistant à ce spectacle insolite les paroles du sénateur des Bouches de Rhône prononcées peu après le verdict rendu lors du procès des financements libyens semblent résonner à nouveau :

« Qu’un ancien président de la République soit aujourd’hui menacé de prison sans preuve de culpabilité directe, au nom d’un raisonnement d’intention et d’un article flou du code pénal, est une situation indigne de notre démocratie. La honte n’est pas du côté de Nicolas Sarkozy, elle est du côté de ceux qui ont confondu justice et vengeance. »

Par sa présence aux côtés de l’ancien président, la foule semble en effet reprendre à son compte les accusations du sénateur. Dans cette sombre affaire, il n’est aucunement question de prendre parti pour Nicolas Sarkozy : on connaît trop bien le bilan de son mandat avec en apothéose le désaveu du référendum de 2005, ou encore le retour de la France dans l’OTAN. A cela, il faudrait ajouter toutes ces promesses non tenues comme de passer les banlieues au karcher !

Non, le vrai problème dans toute cette affaire, c’est la justice en France ou plutôt l’injustice !

Fin septembre, cette fameuse justice a déclaré l’ancien président coupable d’association de malfaiteurs, pour avoir laissé ses proches collaborateurs démarcher Mouammar Kadhafi en vue d’un financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Bien qu’ils aient reconnu un total manque de preuve d’un financement illégal ou quelques autres formes de corruptions, les juges l’ont tout de même condamné sur de simples présomptions de culpabilité !

Ce qui inquiète dans ce verdict, c’est le parti pris des magistrats : pourquoi tant d’acharnement contre François Fillon, Marine Le Pen et maintenant Nicolas Sarkozy, et pourquoi tant de laxisme pour Eric Dupond-Moretti, Marlène Schiappa ou Anne Hidalgo ?

On le voit trop clairement dans ce procès, il n’est plus question de justice, mais plutôt de politique. Il ne faut pas s’étonner si certains parlent de « République des juges » comme on parlerait de république bananière. Les juges font preuve d’un abus de pouvoir trop flagrant dans notre pays. D’ailleurs à ce sujet, Nicolas Sarkozy avait déclaré juste après son procès :

« La haine n’a décidément aucune limite. Ces juges qui me haïssent à ce point pensent m’humilier. Ce qu’ils ont humilié aujourd’hui, c’est la France et son image. Et si quelqu’un a trahi les français, ce n’est pas moi. »

Cet acharnement, cette haine ne sont pas sans nous rappeler un autre procès tout aussi scandaleux !

Il y a deux mille ans à peine, Jésus s’était retrouvé confronté à des juges aussi corrompus, des juges plus préoccupés par le maintien de leurs pouvoirs que par la justice. Condamné avant même d’avoir été interrogé, Jésus n’avait aucune chance de leur échapper. Même le représentant de l’empire romain à Jérusalem n’avait rien pu faire pour lui face à un tel acharnement. Ponce Pilate était parfaitement conscient de l’énorme injustice qui était en train de se réaliser devant lui mais face à la malveillance des représentants du Sanhédrin, il ne pu que se résigner à condamner Jésus à mort !

A l’époque, les proches de ce dernier ont dû crier au scandale, et beaucoup devaient être révoltés par tant d’injustice. Pourtant, ce qui leur paru au départ comme une terrible défaite, c’est révélé très vite comme la plus grande victoire de Dieu pour l’humanité.

Et aujourd’hui, ne pourrait-il pas en être de même ?

D’un mal apparent, Dieu ne pourrait-il pas en tirer un plus grand bien ?

Beaucoup de gens crient au scandale contre des juges totalement politisés. Mais au lieu de baisser les bras de découragement devant le dévoiement de cette institution, nous pouvons espérer en un réveil de la population française. La condamnation abusive de Nicolas Sarkozy, pourrait ainsi faire naître parmi elle une prise de conscience de l’état d’immoralité de notre Justice, et pourquoi pas y remettre un peu d’ordre et d’honnêteté. On pourrait bien en entendre parler sous peu !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Baisse du nombre d’avortements aux Etats-Unis

Un rapport récent révèle une baisse significative du nombre d’avortements aux Etats-Unis, dans les Etats où cette pratique demeure encore légale : selon les données publiées par l’Institut Guttmacher, le taux d’avortements a chuté de manière notable entre 2017 et 2023, même dans les régions où les conditions d’accès sont les plus larges.

Est-ce pour tirer la sonnette d’alarme que l’Institut Guttmacher – qui milite pour le droit à l’avortement outre-Atlantique – vient de publier son rapport à l’automne 2025 ? Car l’étude « Tendances de l’avortement aux Etats-Unis », indique que le nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) a diminué de 11% à l’échelle nationale entre 2017 et 2023.

La baisse s’observe non seulement dans les Etats ayant adopté des décrets restreignant les conditions pour avorter, après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade en 2022, mais aussi dans ceux où l’avortement reste largement accessible. Ainsi, des Etats progressistes comme la Californie, New York et l’Illinois, disposant de lois protégeant l’accès à l’avortement, ont enregistré des diminutions de 8 à 15%.

En Louisiane, les deux seules cliniques de Planned Parenthood situées à Baton Rouge et à La Nouvelle-Orléans, ont fermé au début de l’automne 2025, après la décision de l’administration Trump de suspendre le financement fédéral des prestataires d’avortement pendant un an.

Depuis plusieurs mois, les lobbies progressistes sont vent debout contre les défenseurs du droit à la vie, n’hésitant pas à mettre des cibles dans le dos de ces derniers, comme l’a illustré il y a peu l’assassinat de Charlie Kirk.

Combien d’immigrés clandestins en France ?

Interrogé sur ce point lundi sur le plateau de LCI, le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez a d’abord refusé de répondre, avant de lâcher le chiffre de «200.000 à 300.000» personnes.

Mercredi, le ministre a de nouveau été interrogé au micro d’Europe 1. Dos au mur, il se reprend et évoque cette fois 700.000 clandestins.

«La fourchette de 6 à 900.000 me paraît assez cohérente mais le chiffre de 700.000 l’est tout autant».

Interrogé à son tour sur LCI, l’ancien ministre Bruno Retailleau évoque près d’un million de clandestins :

 

La prolifération de drogues synthétiques n’est pas seulement un crime des trafiquants de drogue, mais une réalité liée à la production de médicaments

Recevant hier les participants à la rencontre mondiale des mouvements populaires, Léon XIV a dit notamment :

Je ne voudrais pas passer sous silence la « nouveauté » de l’industrie pharmaceutique, qui représente certes à certains égards un grand progrès, mais qui n’est pas sans ambiguïté ; dans la culture actuelle, avec l’aide de certaines campagnes publicitaires, on propage une sorte de culte du bien-être physique, presque une idolâtrie du corps, et dans cette vision, le mystère de la douleur est interprété de manière réductrice ; cela peut également conduire à une dépendance aux analgésiques, dont la vente augmente évidemment les bénéfices des fabricants. Cela a également conduit à la dépendance aux opiacés, qui ravage en particulier les États-Unis ; pensons par exemple au fentanyl, la drogue de la mort, deuxième cause de décès parmi les pauvres dans ce pays. La prolifération de nouvelles drogues synthétiques, de plus en plus mortelles, n’est pas seulement un crime des trafiquants de drogue, mais une réalité liée à la production de médicaments et à ses profits, dépourvus de toute éthique globale.

Le château de Chambord a osé dire non à un « spectacle historique » conçu par Patrick Boucheron, figure de l’extrême gauche universitaire

Patrick Boucheron, l’un des coupables de la monstrueuse cérémonie d’ouverture de J.O. de Paris, et Mohamed el-Khatib, metteur en scène habitué des subventions d’État et des provocations pseudo-artistiques, se sont vus opposer un refus de la part du directeur du domaine national, Pierre Dubreuil : Chambord ne sera pas « l’otage d’un discours militant ».

Libération s’en désole et y voit encore un complot de la strème-droâte :

I-Média – Cinéma, Louvre, Service public : un pognon de dingue

L’image de la semaine : Le rocambolesque braquage du Louvre

Alors que les images de la fuite des cambrioleurs circulent sur les réseaux sociaux, après le spectaculaire braquage de la Galerie d’Apollon et des diamants de la couronne, retour sur le vol à 88 millions d’euros qui révèlent les failles immenses de la France vis-à-vis de la défense de sa culture.

Le dossier du jour : Cinéma : exception française ou propagande ?

Comment l’argent public est-il utilisé pour financer une vision politique plutôt que la création artistique ? Combien coûte réellement un film au contribuable ? Comment les films deviennent des armes idéologiques ? Nous répondons à toutes ces questions avec Martial Bild qui a mené l’enquête !

Les pastilles de l’info :
– L’affaire Mélenchon : après France Inter, ils en ont parlé sur “Quelle Epoque !”
– T’es antisémite ! : Le micro off de Nathalie Saint-Cricq et Gilles Bornstein
– “La Furia” sacrifiée sur l’autel du politiquement correct
– Nunez face à Darius Rochebin et Sonia Mabrouk : deux journalistes et… deux chiffres sur l’immigration clandestine !
– Juppé et le “devoir de réserve” du Conseil constitutionnel sur “Quelle Epoque”

Portrait piquant : Sonia Mabrouk, l’interview politique !

Euthanasie : liberté de parole des ministres

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé hier devant le Sénat que ses ministres disposeront d’une “liberté de parole totale” lors des débats sur la fin de vie, estimant que ce texte “touche à l’intime” et doit être “mené jusqu’au bout”.

Deux propositions de loi, sur les soins palliatifs et sur la création d’une aide à mourir, doivent être examinées par le Sénat, sans date arrêtée, sans doute après le budget.

Les liens entre mouvements politiques français et islamisme

Nora Bussigny, journaliste, a été auditionnée par les députés de la commission d’enquête sur les liens existants entre les représentants de mouvements politiques et des organisations et réseaux soutenant l’action terroriste ou propageant l’idéologie islamiste.

Les auditions de l’Assemblée nationale permettent notamment l’information et le contrôle de l’action du Gouvernement par les députés et elles peuvent aussi avoir pour objet de préparer un projet de loi. Elles consistent à entendre une personne devant une commission afin d’avoir un éclairage, un point de vue sur un sujet précis. Ces personnes auditionnées peuvent être des membres du Gouvernement, des commissaires européens, des chercheurs, des représentants des milieux socioprofessionnels…

Lors de son audition, Nora Bussigny détaille notamment le projet des islamistes consistant à infiltrer des partis politiques pour les municipales de 2026.

Profanation de l’église Saint-Nicolas de La Chaume, aux Sables-d’Olonne

Vendredi 17 octobre, vers 23 h, l’église Saint-Nicolas de La Chaume, aux Sables-d’Olonne, a été forcée par « deux individus » passés par la cour intérieure avant d’entrer dans la sacristie.

Le coffre-fort a été « défoncé » et entre 200 et 300 € dérobés — l’argent des quêtes d’enterrements. Une statue a été brisée, le tabernacle forcé, des clés arrachées.

Le curé a déposé plainte.

Le député RN Tanguy, opposé aux taxe sur la pornographie

Celui la même qui est partisan de la taxe sur les “super-profits” s’oppose à la taxation de la pornographie… et il faut que ce soit les centristes qui l’alertent sur les conséquences du porno sur les esprits…

Chez les députés RN aucun ne s’est désolidarisé de ces propos et, bien évidemment, aucune sanction ne viendra frapper M. Tanguy.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

De nombreux Canadiens handicapés subissent des pressions de leur médecin pour se faire euthanasier

Au Canada, lors d’une audition de la commission parlementaire des finances, Krista Carr, PDG d’Inclusion Canada (organisation d’aide aux personnes mentalement déficientes), a déclaré que depuis l’extension de la loi sur l’euthanasie aux personnes qui ne sont pas en « phase terminale », de nombreux Canadiens handicapés subissent des pressions de leur médecin pour se faire euthanasier :

« Les personnes handicapées ont désormais très peur, dans de nombreuses circonstances, de se présenter au système de santé pour des problèmes de santé courants, car l’aide médicale à mourir est souvent suggérée comme solution à ce qui est considéré comme une souffrance intolérable. »

Elle a précisé que l’état de santé de ces personnes les rend vulnérables à la « mentalité euthanasique » qui règne dans les hôpitaux. De plus, la pauvreté est également considérée comme une « souffrance intolérable », ce qui rend éligible à « l’aide médicale à mourir ».

Des documents de médecins de l’Ontario, de l’an dernier, confirment que des Canadiens sont conduits à choisir l’euthanasie à cause de la pauvreté et de la solitude.

Dans un cas, un médecin a révélé qu’un travailleur d’âge moyen, dont les blessures à la cheville et au dos l’avaient rendu incapable de travailler, estimait que le soutien insuffisant du gouvernement « ne lui laissait d’autre choix que de recourir à l’aide médicale à mourir ».

Parmi les autres cas, on peut citer celui d’une femme obèse qui se décrivait comme un « corps inutile qui prend de la place », ce qui, selon un médecin, répondait aux critères de l’aide médicale à mourir, car l’obésité est « une condition médicale qui est en effet grave et irrémédiable ».

Marseille : le maire PS Benoît Payan fait déprogrammer la diffusion du film Sacré-Coeur

Le maire Benoît Payan est celui qui, pendant le ramadan, dans une mosquée, recommandait d’ « apprendre de ce qui est écrit dans les sourates qui peuvent nous éclairer sur le monde. »

La Turquie expulse des chrétiens, les considérant comme une menace pour la sécurité

Des chrétiens en Turquie seraient expulsés du pays parce qu’ils représentent une « menace pour la sécurité nationale ».

Lors d’une conférence sur les droits de l’homme à Varsovie le 13 octobre, Lidia Rieder, experte juridique pour l’Alliance Defending Freedom International (ADF), a déclaré que les chrétiens étaient pris pour cible par le gouvernement turc.

« Le fait que la Turquie qualifie de pacifiques résidents chrétiens de “menaces à la sécurité” constitue un abus de droit flagrant et une atteinte à la liberté de religion ou de conviction ». « Lorsque les gouvernements manipulent les systèmes administratifs ou d’immigration pour exclure des personnes uniquement en raison de leur foi, ils portent atteinte à la fois à l’État de droit et aux principes mêmes de tolérance et de coexistence pacifique que l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) a été créée pour protéger. »

Actuellement, la population turque est estimée à 99 % musulmane, contre moins de 1 % chrétienne.

Un communiqué de l’ADF indique que depuis 2020, « plus de 200 travailleurs chrétiens étrangers et leurs familles – soit environ 350 personnes – ont été expulsés de Turquie, dont beaucoup y vivaient depuis des décennies ». 

« Le ministère de l’Intérieur a attribué à ces personnes des codes de sécurité tels que N-82 et G-87, interdisant de facto leur retour et les classant comme menaces à la sécurité nationale ».

Un rapport de 2024 publié par l’Initiative pour la liberté de croyance a confirmé les conclusions de l’ADF. L’organisation a déclaré que les chrétiens constituent la minorité religieuse la plus persécutée en Turquie, avec plus de 50 incidents perpétrés à leur encontre depuis 2020.

Invitée par Fox News Digital à commenter les propos de Rieder, l’ambassade de Turquie à Washington a renvoyé à une déclaration publiée par le Centre de lutte contre la désinformation du pays, qui a nié le 15 octobre ses affirmations , les qualifiant de « totalement infondées et faisant partie d’une campagne de désinformation délibérée » :

« Le respect des religions et le pluralisme sont des éléments indispensables de l’ordre démocratique de notre pays ». « La Turquie, comme tout autre État souverain, peut prendre des décisions administratives concernant des ressortissants étrangers pour diverses raisons, notamment en cas de violation de visa, de trouble à l’ordre public ou d’absence de permis légal. »

Dans son discours, Rieder a également évoqué l’ affaire Wiest c. Turquie relative à la liberté religieuse, qui doit être portée devant la Cour européenne des droits de l’homme. Cette affaire concerne Kenneth Wiest, un citoyen américain chrétien qui a vécu légalement en Turquie pendant plus de trente ans avec sa famille, mais qui s’est vu refuser l’entrée sur le territoire en 2019 sans preuve de faute.

Euthanasiée à 26 ans pour dépression

Lu sur Gènéthique :

Siska De Ruysscher, une jeune Belge de Flandre-Orientale, a eu 26 ans le 17 octobre. Suicidaire depuis ses 13 ans, elle a demandé à être euthanasiée. Avant l’injection qui mettra fin à ses jours, dans quelques semaines, elle raconte son histoire avec l’espoir d’une prise de conscience collective et d’une amélioration de la prise en charge des autres patients.

Suicidaire depuis ses 13 ans, Siska a enchaîné les passages à l’acte

Victime de harcèlement dès l’école maternelle, Siska souffre de profonde dépression depuis ses 13 ans. Elle a fait sa première tentative de suicide à 14 ans, et aura tenté une quarantaine de fois, au total, de mettre fin à ses jours.

Elle décrit les symptômes de la dépression profonde : « Mon corps, comme mon psychisme, n’en peut plus. Je suis épuisée. Travailler ne m’est plus possible, les plus petites choses du quotidien : se lever, s’habiller, ouvrir les volets… sont des obstacles insurmontables ».

Siska dénonce les insuffisances du système de soins psychiatriques belge

La jeune femme essaie de soigner ses troubles mentaux depuis ses 13 ans, aujourd’hui elle ne peut que déplorer les manquements dans la prise en charge des troubles psychiatriques en Belgique. De nombreux patients doivent attendre des mois avant de pouvoir commencer un suivi. Les hospitalisations de longue durée en psychiatrie présentent de nombreuses failles. La jeune femme a dû côtoyer des personnes souffrant de troubles dépressifs graves, de troubles du comportement, de toxicomanie ou qui sortaient de centres de détention pour mineurs. Elle explique que les patients « s’entraînent les uns les autres, et certains prennent un mauvais chemin ».

A 17 ans, Siska a dû passer plusieurs semaines en cellule d’isolement. Il n’y a pas suffisamment de personnel pour veiller à la sécurité du patient, alors celui-ci doit dormir sans oreiller ni couverture. Siska y a terriblement souffert de la solitude, alors que justement, elle avait besoin de soutien. « La porte est verrouillée et tu dois attendre qu’on vienne te chercher (…) ils n’ont pas le temps de venir s’occuper de toi ».

Peu avant son euthanasie, la jeune femme espère que son discours entraînera une prise de conscience

Siska ne voit aucune issue. Elle a demandé une euthanasie qui lui a été accordée. La date est fixée, l’administration d’une substance létale aura lieu dans les prochaines semaines.

D’ici là, Siska souhaite porter un message en faveur d’une meilleure prise en charge des patients atteints de maladies psychiatriques : « Indépendamment de mon parcours, beaucoup de choses peuvent être différentes et meilleures ».

« C’est très difficile, surtout pour mon entourage. J’utilise le peu d’énergie et de force qui me restent pour encourager les autres à raconter leur histoire. J’espère ainsi que le mouvement prendra de l’ampleur et marquera le début d’un changement. »

Après la Suisse, l’Espagne… Encore une désinformation du Monde sur l’immigration

Le 4 octobre, Le Monde titrait “En Suisse, une immigration massive sans crispation identitaire“.

Le Salon beige posait la question “Mais comment fait la Suisse pour réussir une “une immigration massive sans crispation identitaire” ?

En allant lire les sources en Suisse, on apprenait que

Près des deux tiers de la population étrangère en Suisse provient de l’UE. Les personnes qui immigrent dans le cadre de l’asile sont toutefois minoritaires. Sur l’ensemble des personnes ayant immigré depuis 2014 et toujours présentes dans le pays fin 2023, 7% avaient un statut relevant de l’asile

Le Monde recommence, cette fois avec l’Espagne.

L’Espagne stimule sa prospérité grâce à l’immigration, un cas unique en Europe

En lisant l’article, on comprend mieux cette “prospérité”.

Il y a un afflux de travailleurs latino-américains. Autrement dit, la “prospérité” est provoquée par des migrants qui parlent la même langue (l’espagnol) et ont la même religion (le catholicisme) que le pays d’accueil.

Portée par l’afflux de travailleurs latino-américains, l’économie espagnole devrait croître de 2,6 % en 2025. Les flux latino-américains ont explosé : + 74 % pour la Colombie depuis 2020, + 57 % pour le Venezuela et + 60 % pour le Pérou. Ces migrants, dispensés de visa, entrent le plus souvent en Espagne comme touristes avant de s’y installer durablement. Les aéroports sont ainsi devenus la principale porte d’entrée du pays.

« Que ma prière monte comme de l’encens… » (épisode 6/23) – La messe, trésor de la foi

À la grand-messe, après être parvenu à l’autel et l’avoir vénéré par un baiser, le prêtre l’encense. Il semble que, durant les premiers siècles de l’Église, l’encens ne fut pas ou peu utilisé, peut-être pour se démarquer des liturgies païennes qui en faisaient un important usage. L’encens cependant était utilisé dans les cérémonies de l’Ancien Testament et trouvera finalement sa place dans la liturgie chrétienne.
Ce rite est particulièrement expressif et d’un symbolisme très riche.

Prière

Les nuages parfumés qui s’élèvent étaient déjà, [dans les psaumes], l’image de la prière montant vers Dieu[1] ; de même, [dans] l’Apocalypse, les parfums dans les coupes d’or des vieillards représentent les prières des saints[2]. Ainsi, la fumée de l’encens devient un “nuage sacré”[3], qui symbolise la communauté en prière, élevant son cœur et prenant son essor vers Dieu ; […].

Purification rituelle

en même temps l’encens devient lui-même un objet sacré, porteur de bénédiction divine, une fois surtout qu’il a été béni par l’Église.[4]

En l’occurrence, l’encensement de l’autel au début de la messe, comme à l’offertoire, a la valeur d’une purification rituelle :

le lieu de l’action sainte et l’officiant lui-même doivent être […] particulièrement mis à part du monde souillé par le péché et enveloppés dans l’atmosphère du sacré.[5]

L’Ancien Testament nous livre l’exemple d’un rite analogue, où notre encensement trouve peut-être son origine :

 [Aaron] remplira alors un encensoir avec des charbons ardents pris sur l’autel, de devant Yahvé, et il prendra deux pleines poignées d’encens fin aromatique. Il portera le tout derrière le rideau, et déposera l’encens sur le feu devant Yahvé ; un nuage d’encens recouvrira le propitiatoire qui est sur le Témoignage, et Aaron ne mourra pas.[6]

Sacrifice

L’encens est enfin une expression particulièrement puissante du sacrifice. En grec le mot thus, qui signifie « encens », et le verbe thuein, qui signifie « sacrifier », ont la même racine. L’encens est le symbole par excellence du sacrifice. En effet, le grain d’encens est brulé, détruit, anéantit par le feu, et la fumée s’élève en agréable odeur, diffusant l’être profond de ce grain, son âme en quelque sorte, à travers sa destruction, signifiant ainsi tout à la fois le sacrifice intérieur de l’âme se donnant totalement à son Dieu et le sacrifice extérieur d’holocauste.

Encensement du prêtre

En tant que représentant de Notre-Seigneur, le prêtre est lui-même encensé de trois coups doubles, c’est-à-dire autant que la croix de l’autel, l’évangéliaire, ou même le Saint-Sacrement. Ce sera à nouveau le cas au moment de l’encensement de l’offertoire.

L’introït

Après avoir été encensé par le diacre, le prêtre lit au missel l’introït, c’est-à-dire l’« entrée ». Ce chant était originellement chanté pendant la procession de la sacristie jusqu’au sanctuaire. Avec le développement des prières au bas de l’autel, l’introït est désormais chanté par la chorale pendant que le prêtre et ses assistants récitent ces prières. Quant au prêtre, il le lit logiquement après les prières au bas de l’autel. Le signe de croix qu’il trace alors sur lui-même rappelle ce caractère de rite initial de l’introït[7].

L’ordinaire et le propre

L’introït fait partie de ce que l’on appelle le « propre », que l’on distingue de l’« ordinaire ». On peut en effet classer les textes de la messe en deux catégories :

– les uns, qui sont les plus nombreux, reviennent à chaque messe : ils constituent l’« ordinaire » de la messe ;

– les autres sont variables, ils sont propres à la messe célébrée ce jour-là : ils constituent le « propre » de la messe.

Le propre de la messe comporte : l’introït, la collecte, l’épître, le graduel et l’alléluia ou le trait, l’évangile, l’antienne d’offertoire, la secrète, l’antienne de communion et la postcommunion.

Puisque l’introït est le premier de ces textes variables, il donne généralement son nom à la messe : son ou ses premiers mots servent à désigner la messe et parfois aussi le jour. Ainsi, nous parlons du dimanche de Laetare pour le quatrième dimanche de Carême, car l’introït commence par ces mots : Laetare Jerusalem… « Réjouis-toi Jérusalem… ». De même, la messe Rorate (messe de Bienheureuse Vierge Marie pendant l’Avent) tire son nom de l’introït : Rorate caeli desuper… « Cieux, répandez d’en haut votre rosée… » C’est encore le premier mot de l’introït de la messe des défunts qui lui donne son nom : Requiem aeternam dona eis Domine… « Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel… »

L’introït livre généralement en quelques mots l’idée fondamentale qui gouverne le thème de la messe du jour.

Structure de l’introït

L’introït est composé d’une antienne, d’un verset de psaume, de la petite doxologie et de la répétition de l’antienne. Voyons par exemple l’introït de la messe Rorate :

Antienne

(Is 45, 8)

Roráte, cæli, désuper, et nubes pluant iustum : aperiátur terra, et gérminet Salvatórem. Cieux, répandez d’en haut votre rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le juste : que la terre s’ouvre et germe le Sauveur.
Psaume

(Ps 84, 2)

Benedixísti, Domine, terram tuam : avertísti captivitátem Iacob. Vous avez béni, Seigneur, votre terre ; vous avez délivré Jacob de la captivité.
Petite doxologie Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto. Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in sǽcula sæculórum. Amen. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Antienne

(Is 45, 8)

Roráte, cæli, désuper, et nubes pluant iustum : aperiátur terra, et gérminet Salvatórem. Cieux, répandez d’en haut votre rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le juste : que la terre s’ouvre et germe le Sauveur.

Antienne

L’antienne est habituellement tirée des psaumes, ou d’un autre livre de l’Écriture Sainte, mais ce n’est pas une règle absolue.

Avec autant de simplicité que de maîtrise, l’antienne de l’introït de beaucoup de fêtes indique donc le motif qui doit dominer toute [la messe].[8]

Ainsi, pour la messe de la Bienheureuse Vierge Marie au temps de l’Avent, l’antienne est un verset du livre d’Isaïe qui exprime l’attente du Sauveur.

Certains jours cependant, comme les dimanches après la Pentecôte, ne sont pas ou moins caractérisés par un thème particulier que l’antienne d’introït aurait à introduire. Il semble que l’antienne ait tout simplement été déterminée en suivant le psautier. Quoiqu’il en soit,

l’ordre est resté ce qu’il était il y a mille ans. […] ce qui a dirigé le choix des psaumes et des versets n’était pas le désir de s’en tenir rigoureusement à un thème déterminé […]. On flâne plutôt à travers le pré fleuri du Psautier, cueillant, çà et là une fleur parfumée, un verset expressif qui puisse jaillir du cœur d’une communauté en prière. »[9]

Verset de psaume

Le psaume est aujourd’hui réduit à un verset : c’est un reste du psaume qui accompagnait la procession. Ainsi, pour la messe de la Bienheureuse Vierge Marie au temps de l’Avent, le premier verset du psaume 84, qui évoque la délivrance à venir : « vous avez béni, Seigneur, votre terre, vous avez délivré Jacob de sa captivité » (Ps 84, 2).

Petite doxologie

Le Gloria Patri forme quant à lui la conclusion du psaume. La première partie – Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto[10] – est d’origine orientale (Antioche, IVe s.) et nous renvoie aux temps de la lutte contre l’arianisme.

Les ariens [qui niaient la divinité du Fils] utilisaient comme cri de guerre et comme mot de passe la formule, en soi irréprochable mais susceptible d’interprétation fausses : Gloria Patri per Filium in Sancto Spiritu, parce qu’ils y voyaient exprimée une subordination du Fils au Père, qu’ils défendaient.

Dans le camp catholique, les dirigeants […] y opposèrent l’autre formule : Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto, […] qui se rattache à la formule baptismale de Mt 28, 19 et exprime sans équivoque l’égalité de nature des trois personnes divines.

Ainsi, dans la bouche du nouveau peuple de Dieu, chaque psaume [de l’AT, donc] devait aboutir à une louange du Dieu Trinité [révélé dans le NT].[11]

La réponse – Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in sǽcula sæculórum[12] – qui est d’origine occidentale, a également joué un rôle dans la lutte l’arianisme.

Au synode de Vaison (529), qui la mentionne pour la première fois, elle est dirigée contre les hérétiques qui nient l’éternité du Fils, c’est-à-dire toujours les Ariens. C’est donc, avant tout, le erat in principio que l’on voulait mettre en relief, et cela à propos du Fils (et du Saint-Esprit). […] nous rendons au Dieu Trinité la gloire qui lui revient depuis l’origine du monde et lui reviendra toujours.[13]

Aux messes de Requiem et du temps de la Passion, le Gloria Patri est omis, probablement parce que ces messes ont gardé sur ce point comme sur certains autres une forme plus antique, antérieure à l’ajout de la petite doxologie, motivé par la lutte contre l’arianisme. Quoi qu’il en soit, ce détail accentue l’atmosphère de deuil, qui convient à ces messes[14].

Position du prêtre

Remarquons enfin que le prêtre lit l’introït du côté de l’épître, c’est-à-dire du côté droit en regardant l’autel.

Selon Yves de Chartres, le prêtre se tient à droite pour le chant de l’introït […] et l’oraison, et cela parce qu’il représente le Christ qui, selon Mt 15, 24[15], ne doit d’abord rechercher que les brebis perdues de la maison d’Israël, représentée par le côté droit.[16]

En effet, les points cardinaux structurent l’espace liturgique. Ainsi l’orient est référé au Christ, tandis que l’occident est référé au diable. Le sud (le côté droit de l’autel donc, ou côté de l’épître) est référé à Israël, ou aux Apôtres qui en venaient, tandis que le nord (le côté gauche de l’autel donc, ou côté de l’évangile) est référé aux païens. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

L’exposition des mineurs à la pornographie est un abus sexuel

Communiqué des Juristes pour l’enfance :

La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la vente, l’exploitation sexuelle et les abus sexuels des enfants, Mme Mama Fatima Singhateh, a adressé un appel à contribution pour alimenter son rapport final pour la 61e session du Conseil des droits de l’homme (février-mars 2026), sur les nouveaux modes de vente, d’exploitation sexuelle et d’abus sexuels d’enfants, en vue d’élaborer des idées et des recommandations pour lutter efficacement contre ce phénomène (Voir l’appel ICI).

Juristes pour l’enfance répond ce jour à l’appel de la Rapporteuse spéciale par une contribution détaillée demandant que la diffusion de contenus pornographiques accessibles aux enfants soit juridiquement reconnue comme un abus sexuel sur mineur susceptible de condamnation pénale (voir la contribution JPE ICI).

En effet, dans un précédent rapport du 9 août 2024 consacré aux abus sexuels sur mineurs, la Rapporteuse spéciale avait déjà visé l’exposition des mineurs à la pornographie (ICI § 86).

L’exposition massive des mineurs à la pornographie en ligne est devenue un enjeu majeur de santé publique. En France, un mineur sur deux est exposé avant l’âge de 13 ans:

– L’exposition précoce des enfants à la pornographie influence fortement leurs comportements et leur rapport à la sexualité. Le rapport du Sénat de 2022  révèle une augmentation de près de 60 % des violences sexuelles de mineurs sur d’autres mineurs en cinq ans, beaucoup de jeunes auteurs déclarant avoir reproduit ce qu’ils ont vu en ligne.

– Sur le plan médical et psychologique, les constats sont alarmants : anxiété, isolement, culpabilité, troubles du sommeil, difficultés relationnelles sont fréquemment observés. Des psychologues parlent même de violences psychiques comparables à l’impact d’un abus sexuel. Selon Maria Hernandez Mora, psychologue clinicienne en charge d’une consultation hospitalière d’addictologie, le visionnage d’images pornographiques par les plus jeunes peut produire les effets d’abus sexuels ou de viols psychiques avec des conséquences identiques aux abus « réels », à l’origine de comportements sexuels problématiques et de difficultés sexuelles futures.

Face à ces enjeux, la France sanctionne la diffusion de contenus pornographiques accessibles aux mineurs (article 227-24 du code pénal) mais cette interdiction peine encore à être effective notamment du fait de l’absence d’homogénéité du droit européen sur cette question.

Toutefois, un changement majeur de paradigme semble se dessiner : le 17 juin dernier, le Parlement européen a adopté un projet de directive en 1ère lecture, reconnaissant que l’exposition d’un mineur à la pornographie est une forme d’abus sexuel sur mineur.

Juristes pour l’enfance sollicite la Rapporteure spéciale de l’ONU pour qu’elle qualifie officiellement la diffusion de pornographie aux mineurs d’abus sexuel, et qu’elle demande aux Etats d’adopter les législations harmonisées nécessaires pour protéger les enfants quel que soit le pays dans lequel sont implantés les acteurs de cette diffusion.

Informer, prévenir, protéger : l’enjeu est clair. La pornographie n’est pas seulement un sujet moral, c’est une question de santé publique et de protection des droits de l’enfant.

Création du Conservatoire des Biens de Congrégations

Communiqué du nouveau Conservatoire des Biens de Congrégations:

Garder les lieux spirituels pour les vocations de demain

Près de 300 sites appartenant à des congrégations religieuses risquent de tomber en déshérence d’ici 10 ans. Pour répondre à ce défi, plusieurs congrégations pérennes ont choisi d’unir leurs forces dans un instrumentum inédit – le Conservatoire des Biens de Congrégations. Sa raison d’être : « garder les lieux » jusqu’au renouveau des vocations, tout en les faisant vivre au service du bien commun. Son but : aider les congrégations qui peinent à faire vivre leurs lieux de prière et trouver des moyens pour les conserver ou les transmettre pour la mission. Telle est la finalité du Conservatoire des biens des congrégations.

Créé par des religieux pour des religieux, en lien étroit avec des professionnels laïcs experts et attentifs, le Conservatoire des biens des congrégations est un signe despérance : oui il existe un avenir au cœur de lEglise pour le patrimoine sacré dont la destination est compromise.

Ces sites religieux forment un héritage indivis de foi, dart et dhistoire et leur mission est de dire à nos contemporains : nayons pas peur, le Christ est présent avec nous jusqu’à la fin du monde. Oui, garder les lieux, cest préparer le terrain pour le réveil spirituel que nous espérons et qui commence à poindre ici et là. La renaissance des vocations a besoin de cet acte de foi. Déjà des signes avant-coureurs viennent surprendre notre mélancolie : la hausse constante du nombre des catéchumènes et laugmentation inattendue des entrées au séminaire en ce mois de septembre. Cest aussi un enjeu de solidarité : si un nombre significatif de congrégations voient leurs forces diminuer localement, dautres peuvent les aider. Le Conservatoire des biens de congrégations est une structure de confiance pour mutualiser ressources et compétences.

Le Conservatoire des Biens de Congrégations propose un accompagnement pour veiller sur la détention canonique et civile des biens, organiser leur entretien, contractualiser, si besoin, des baux de très longue durée, trouver une solution économiquement viable … Des experts sont à la disposition de la gouvernance des congrégations pour accompagner, discerner et organiser le futur de ces lieux en relation étroite avec la mission, y compris lorsque les biens se situent à l’international. A labri de tout conflit dintérêt, ils apportent un diagnostic juridique, pastoral, économique. Ainsi, ils peuvent proposer, en relation étroite avec la congrégation, une solution adaptée, compatible avec le charisme du lieu.

D’ores et déjà, une journée de réflexion se tiendra à Paris le 5 février prochain à l’attention des supérieur(e)s et économes des congrégations, sont attendus parmi les intervenants : Ariane Bernard, Présidente du Conservatoire, Dom Dupont, abbé émérite de Solesmes et le P. Joseph Thomas Pini op (informations à venir).

Le Seigneur nous a dit qu’il ne nous abandonnerait pas ; et il ne nous abandonnera pas. Parce que lEspérance, qui prend sa source dans la prière est aussi invitation à laction, l’équipe du Conservatoire des biens des congrégations est à pied d’œuvre.

Voici l’adresse du site internet : https://conservatoire-congregations.org/

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