“Le haut-commissaire en chef des petits hommes gris”
Le député UDR Charles Alloncle a critiqué mercredi dans l’hémicycle la bureaucratie française :
Monsieur le premier ministre, savez-vous qu’au travail, pour changer une simple ampoule, vous devez suivre une formation obligatoire de trois jours, qui doit être renouvelée tous les trois ans, que cette règle est valable pour les ampoules dont le diamètre du culot est de 15 millimètres, mais pas pour celles à culot de 10 millimètres et que, si l’escabeau pour changer l’ampoule compte trois marches ou plus, il est inutile de tenter seul l’ascension : vous devez appeler un collègue pour vous assister et vérifier la fameuse posture réglementaire. Ceci n’est pas une brève du Gorafi, mais malheureusement la France d’aujourd’hui : cette France aux 400 000 normes, aux 10 000 articles du code du travail, aux 1 200 agences et opérateurs de l’État et aux quatre strates de collectivités territoriales. L’excès normatif coûte chaque année 4 % du PIB – nous sommes loin des 0,5 % de nos voisins européens. Cette France n’a jamais trouvé mieux pour simplifier que d’empiler les comités, commissariats, et autres autorités.
La dernière nouveauté audacieuse de la technostructure en 2025, c’est la création, dans votre prochain projet de loi, d’un Haut Conseil à la simplification. Le haut-commissaire que vous étiez ne dira pas le contraire : quand l’administration attribue le grade de « haut » ou « haute » à un nouvel organisme à financer, c’est pour mieux en masquer la vacuité. Monsieur le premier ministre, la France est tenue en laisse par des technocrates déconnectés qui ne tiendraient pas deux semaines à la tête d’une entreprise. Aurez-vous enfin le courage d’en finir avec la bureaucratie ou resterez-vous le haut-commissaire en chef de ces petits hommes gris ?
Réponse de M. Laurent Marcangeli, ministre de l’action publique, de la fonction publique et de la simplification :
Nous avons déjà eu l’occasion de discuter des ambitions du gouvernement en matière de simplification. Ce que vous avez rappelé se produit hélas dans d’autres domaines. S’agissant d’abord du calendrier, la semaine dernière, mes collègues Éric Lombard, Véronique Louwagie et moi-même avons réuni plus de 200 chefs d’entreprise à Bercy pour évoquer le projet de loi à venir. Ce texte n’est pas le grand soir, nous en conviendrons tous, mais il est un début de réponse, notamment aux entreprises, en matière de simplification. Nous veillerons à travailler avec toutes les forces désireuses d’y contribuer pour l’améliorer en commission spéciale, à partir de la fin mars, et dans l’hémicycle.
Mais cela ne s’arrêtera pas là. Le premier ministre a pris des engagements. Lors de sa déclaration de politique générale, il a lui-même cité les chiffres que vous avez mentionnés – nous les connaissons tous. Nous devons nous mettre tous ensemble au travail pour, selon les cas, supprimer ou modifier ces normes qui se contredisent, qui font penser à un mauvais sketch, du domaine de l’absurde.
C’est une véritable volonté du gouvernement, défendue par tous les ministères : celui de l’agriculture, de la culture, du travail, de l’économie, des collectivités territoriales – vous avez cité des exemples de situations que rencontrent parfois les maires. À vous de faire des propositions pour orienter le gouvernement. Nous sommes prêts à travailler avec toutes les forces parlementaires qui le souhaitent. Les Français demandent cette réforme, le gouvernement y est prêt, la volonté est là.
M. Charles Alloncle :
Je vous prends au mot : le groupe UDR déposera probablement un amendement visant à supprimer 100 000 normes sur les 400 000. J’espère obtenir votre approbation.
Etats-Unis : le nouveau commissaire de la Food & Drug Administration veut enquêter sur les pilules abortives et les vaccins
Le Dr Marty Makary, nommé prochain commissaire de la Food & Drug Administration (FDA), s’est engagé à rétablir la confiance du public en procédant à des examens impartiaux et fondés sur des données scientifiques dans des domaines aussi variés que les pilules abortives, la politique vaccinale et les produits chimiques alimentaires.
Le Dr Marty Makary a été entendu par le Sénat la semaine dernière pour ses audiences de confirmation, au cours desquelles il a promis des examens impartiaux et fondés sur la science sur tout, des pilules abortives à la politique vaccinale en passant par les produits chimiques alimentaires.
Makary est le chef du service de transplantation à l’université Johns Hopkins, une autorité médicale respectée au niveau national sur des sujets médicaux et scientifiques, et une voix éminente de la dissidence sur le COVID-19.
« Si nous avons le remède contre le cancer du pancréas, mais que seulement 40 % du public vient le prendre parce que les autres ne nous font pas confiance, alors ce médicament n’est efficace qu’à 40 % ». « Je pense donc qu’il faut combattre les mauvaises idées par d’autres idées » plutôt que par la “censure” des opinions scientifiques.
En ce qui concerne les pilules abortives, dont le nouveau secrétaire à la santé et aux services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., affirme que Trump lui a demandé d’étudier les dangers, M. Makary a déclaré qu’il n’avait « aucun plan préconçu », mais qu’il voulait
« examiner attentivement les données et rencontrer les scientifiques professionnels qui ont examiné les données à la FDA, et constituer une coalition d’experts pour examiner les données en cours qui doivent être collectées dans le cadre du programme REMS [stratégie d’évaluation et d’atténuation des risques] ».
M. Makary a adopté une position similaire sur les vaccins, maintenant sa critique du processus d’orientation pour les rappels COVID tout en affirmant que les vaccins « sauvent des vies ». Il a ajouté qu’il souhaitait revoir la politique d’éthique pour les réunions des comités d’examen des vaccins, afin d’éviter les conflits d’intérêts tels qu’une « relation douillette entre l’industrie et les régulateurs qui sont censés réglementer les produits ».
L’accès facile aux pilules abortives et leur distribution entre les États est l’un des outils les plus puissants dont dispose le lobby de l’avortement pour perpétuer l’avortement sur demande.
Le président Trump a pris un certain nombre de mesures en faveur de la vie depuis son retour au pouvoir, mais il a déclaré pendant la campagne électorale qu’il n’appliquerait pas la loi fédérale interdisant la distribution de pilules abortives par courrier. Les pro-vie espèrent que les déclarations de Kennedy et Makary sur l’examen des données scientifiques marqueront le début d’un revirement.
Entre-temps, le système fédéral de notification des effets indésirables des vaccins (VAERS) fait état de 38 476 décès, 220 384 hospitalisations, 22 233 crises cardiaques et 28 897 cas de myocardite et de péricardite à la date du 28 février. Les chercheurs des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont constaté un « taux élevé de vérification des déclarations de myocardite au VAERS après la vaccination par le COVID-19 à base d’ARNm », ce qui permet de conclure qu’il est plus probable qu’il y ait sous-déclaration que surdéclaration.
Une analyse de 99 millions de personnes dans huit pays, publiée en février 2024 dans la revue Vaccine, « a observé des risques significativement plus élevés de myocardite après la première, la deuxième et la troisième dose » des vaccins COVID à base d’ARNm, ainsi que des signes de risque accru de « péricardite, de syndrome de Guillain-Barré et de thrombose du sinus veineux cérébral », et d’autres « signaux de sécurité potentiels qui nécessitent un examen plus approfondi ». En avril de la même année, le CDC a été contraint de publier, sur décision de justice, 780 000 rapports d’effets indésirables graves qui n’avaient pas été divulgués auparavant.
Une bande de va-t-en-guerre
Revêtu de son costume d’oiseau de mauvais augure, notre président nous a servi mercredi dernier à la télévision un de ces messages sinistres dont il a le secret. En bon comédien, il a usé de tous les artifices pour impressionner son public : costume cravate noir, regard sombre, phrases courtes, vocabulaire anxiogène, tout y était. A ses yeux, nous sommes en danger :
« la Russie est une menace pour l’Europe et pour la France. Face à ce danger, rester spectateur serait une folie. Nous entrons dans une nouvelle ère, il s’agit donc de prendre des mesures pour la sécurité de l’Ukraine, mais aussi pour la sécurité des européens. Nous devons continuer à soutenir les ukrainiens pour qu’ils puissent résister à l’envahisseur russe jusqu’à l’obtention d’une paix juste. Cette paix ne peut pas être la capitulation de l’Ukraine. »
Depuis plusieurs mois, Emmanuel Macron s’active pour diriger la défense européenne : il se verrait bien en chef de guerre !
Pour lui, la Russie représente une menace existentielle et la sécurité de l’Europe passe par le soutien de l’Ukraine. Comme aucun autre chef d’État européen n’envisage de mener la résistance contre l’envahisseur russe, il se pense tout naturellement légitime pour remplir ce rôle. Abusé par une incommensurable vanité, telle la grenouille voulant se faire plus grosse que le bœuf, il a récemment publié sur « TikTok » une étonnante vidéo dans laquelle il faisait mine de conseiller le président des États-Unis comme on le ferait avec un vulgaire pote de bistrot :
« Quand je vais rencontrer Donald Trump à Washington lundi 24 février, voilà ce que je lui dirai : au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine, ce n’est pas toi, ce n’est pas ta marque de fabrique. Comment être crédible face à la Chine, si tu es faible face à Poutine ? »
Malheureusement pour lui, son entretien avec le président des Etats-Unis ne s’est pas déroulé selon ses prévisions. En réalité, Donald Trump lui a tout simplement expliqué que les négociations pour la paix en Ukraine se traiteraient uniquement entre les Etats-Unis et la Russie, l’Europe devant se contenter d’un rôle de figurant ! Telle la grenouille de la célèbre fable de Jean de la Fontaine, Emmanuel Macron a explosé en plein vol !
Quelques jours plus tard, le vendredi 28 février, Volodymyr Zelensky s’est rendu à son tour à la Maison Blanche espérant certainement obtenir de meilleurs résultats. Peut-être trop sûr de lui, peut-être trop habitué à traiter avec des dirigeants occidentaux serviles, il a affronté le président américain avec une arrogance déconcertante. Au lieu d’adopter un profil bas dans la mesure où son armée est totalement submergée par la puissance russe, il a voulu imposer des exigences démesurées à son hôte, ayant même la ferme intention de prolonger le conflit en cours jusqu’au dernier ukrainien. Pourtant, Donald Trump ne lui a jamais caché sa volonté de terminer rapidement cette guerre insensée, et cette entrevue devait justement permettre de négocier un traité de paix acceptable par tous les partis concernés. Agacé par l’insolence de son invité, le président américain a mis un terme assez brutal à leur entretien au grand dam d’un Volodymyr Zelensky totalement dépité.
Très vite, les dirigeants européens se sont apitoyés sur le sort du président ukrainien, et dans un élan de générosité ont réaffirmé leur soutien inconditionnel à l’Ukraine. Ursula Von der Leyen a même promis : « Nous devons urgemment réarmer l’Europe ». De son côté, Emmanuel Macron a dit travailler avec Keir Starmer sur un plan de trêve dans les airs, sur les mers, avant d’envisager le déploiement d’une force européenne pour le garantir !
Tandis que les russes, les américains et tout un ensemble d’autres pays travaillent à obtenir un accord de paix en Ukraine, Emmanuel Macron a la tête d’une bande de va-t-en-guerre terrorise les populations occidentales avec l’appui d’une presse de propagande toujours aussi servile.
Dans un moment de lucidité dont elle a le secret, Marine Le Pen a déclaré publiquement suite à toutes ces prises de positions:
« L’Union Européenne se sert de cette crise en Ukraine pour s’attribuer de nouvelles compétences en matière de sécurité. Elle veut mettre en place une force armée pour garantir les frontières de l’Europe. A chaque nouvelle crise, elle s’attribue de nouvelles compétences. En 2008, il y a eu la crise financière, l’Union Européenne a augmenté ses pouvoirs en matière de finances. En 2020, il y a eu la crise du Covid-19, elle s’est arrogée des pouvoirs sur la santé. Aujourd’hui, elle fait de même en matière de défense. »
Nos dirigeants mondialistes savent bien que la Russie n’est pas une menace pour l’Europe, mais ils ont besoin de cette peur pour bâtir cette armée européenne dont ils rêvent depuis si longtemps. On devine aisément leur objectif : remplacer peu à peu les nations européennes par une fédération européenne. C’est la prochaine étape vers leur « Agenda 2030 ». Comme l’explique si bien Marine Le Pen, les mondialistes de tous bords travaillent à la mise en place de leur nouveau monde. Un monde composé d’un peuple métissé, parlant une même langue et ayant l’humanisme pour unique religion comme j’ai déjà eu l’occasion de le décrire ! * *
Brique après brique, ils bâtissent leur « Meilleur des mondes » à l’image de Nemrod bâtissant sa tour de Babel à la gloire de l’humanité. « Nous entrons dans une nouvelle ère » a dit récemment Emmanuel Macron, Nemrod a dû dire la même chose au peuple de Babylone lors de la construction de la célèbre tour. Mais heureusement, on sait comment a fini ce projet, et comment Dieu a jeté le chaos au milieu d’un peuple pétri d’orgueil. Il en sera de même assurément pour leur « Meilleur des mondes » qui depuis l’élection de Donald Trump semble chaque jour se lézarder davantage.
* * Journal de la fin des temps de 2024 – Leur « Meilleur des mondes »
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Un fonctionnaire franco-algérien et sa compagne mis en examen pour espionnage au profit de l’Algérie
Un fonctionnaire de la sous-direction du numérique de l’Administration centrale (SDNAC) du ministère de l’Économie et des Finances et une employée de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) ont été mis en examen fin décembre à Paris dans le cadre d’une enquête pour espionnage au profit de l’Algérie.
Le premier mis en cause est un fonctionnaire franco-algérien de 56 ans. Il lui est reproché «d’avoir été en contact régulier avec une personne de nationalité algérienne travaillant au consulat d’Algérie de Créteil, et de lui avoir transmis des informations personnelles et sur les demandes d’asile concernant plusieurs personnes de nationalité algérienne, et notamment des opposants notoires au régime politique en place», a précisé au Figaro le parquet de Paris.
L’homme a été mis en examen pour «intelligence avec une puissance étrangère, livraison à une puissance étrangère d’information sur intérêt fondamental à la nation, exercice d’activités pour s’informer sur les intérêts fondamentaux de la nation pour une puissance étrangère», et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact avec les autres acteurs du dossier.
Le deuxième suspect est une femme employée à l’Ofii qui entretient une liaison avec le premier mis en cause. Grâce à son poste, elle avait accès à des données sur la situation personnelle et administrative de ressortissants algériens demandeurs d’asile ou de titres de séjour en France.
Voilà une affaire qui remet la suppression de la double nationalité dans l’actualité.
“Alors que les équipes étaient plutôt conciliantes envers les jeunes migrants depuis le début de l’occupation…”
Voici le début de l’article du Figaro à propos de la Gaîté Lyrique occupée par des immigrés :
La direction a tenu 79 jours. Depuis le 10 décembre dernier, jour où 200 migrants avaient investi les locaux de la Gaîté Lyrique, les salariés avaient tenté, bon gré mal gré, de continuer leurs activités, malgré l’arrêt total de la programmation. Ce faisant, les employés cohabitaient avec les squatteurs, fédérés en « Collectif des jeunes du parc de Belleville », qui avaient élu domicile au premier étage, à même le sol. Leur nombre s’est multiplié au fil des mois.
Le 26 février, la direction a finalement craqué et annoncé quitter les lieux, déplorant « une promiscuité intenable ». Selon elle, les conditions de vie « indignes » de ces migrants dans la salle culturelle généraient une situation « explosive », avec des violences « croissantes en gravité et en fréquence ». Une employée revient sur la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : un départ de feu. Alors que les équipes étaient plutôt conciliantes envers les jeunes migrants depuis le début de l’occupation… […]
Le grand remplacement n’existe pas le Figaro parle d’occupation.
Il y a une semaine, le journal de gauche radicale StreetPress annonçait être contraint de déménager en urgence de ses locaux situés dans le théâtre de la Gaîté Lyrique, suite à l’occupation du lieu par des centaines de clandestins. Difficile d’être de gauche.
Un évêque chinois emprisonné pour avoir célébré une messe
L’évêque chinois Mgr Pierre Shao Zhumin a été emprisonné à la suite d’une amende qui lui avait été infligée pour avoir célébré illégalement une messe en public, à l’occasion de l’ouverture de l’année jubilaire 2025.
Mgr Pierre Shao Zhumin avait été nommé par le Vatican en 2016 pour remplacer l’évêque de Wenzhou, Mgr Vincent Zhu Weifang, alors âgé de 89 ans. Dans le passé, Mgr Zhumin avait déjà été emprisonné et envoyé dans un camp de travail.
L’archevêché de Monaco souhaite ne pas interférer dans l’examen de la proposition de loi visant à élargir l’accès à l’avortement !
Réaction du diocèse de Monaco à la proposition de loi visant à élargir l’accès à l’avortement en Principauté :
L’archidiocèse de Monaco a bien noté le dépôt par le Conseil National de la proposition de loi n°267. En son temps, et préalablement, Mgr David avait accordé au média Monaco Matin, une longue interview, pour aborder le positionnement de l’Église catholique (https://diocese.mc/actualite/ivg-interview-de-mgr-david-dans-monaco-matin).
Ce sujet est grave. Il concerne l’ensemble de notre communauté : autant les femmes, les familles qui la constituent, que ses membres les plus faibles, dont l’enfant à naître. C’est un sujet dont les conséquences sociétales et institutionnelles sont inquiétantes à plus d’un titre.
Dans le cadre du respect de nos institutions et du processus législatif, il ne semble pas bienvenu d’en faire, aujourd’hui, par la voie des médias, un sujet de division ou de pression des consciences. C’est pourquoi, l’archevêché souhaite respecter le fonctionnement de nos institutions et ne pas interférer dans ce dossier délicat.
Par ailleurs, Mgr David et l’archevêché se tiennent à la disposition des interlocuteurs institutionnels, dans la mesure où ils le souhaiteraient, pour évoquer les très importantes difficultés que révèle ce texte de proposition de loi, aussi bien quant aux enseignements de la foi catholique, religion de notre État, que pour notre communauté nationale et sa cohésion.
“Ce qui se passe prouve que nous ne sommes libres ni en Roumanie, ni en Europe”
Message de Călin Georgescu après la décision de la CCR de bloquer définitivement sa candidature à l’élection présidentielle de mai :
“Vous avez eu l’occasion de voir l’enfer : nous ne sommes libres ni en Roumanie, ni en Europe. Gardez la foi. Merci, ce fut un honneur d’être ensemble dans cet appel historique !”
« Dans cette campagne, dans cet appel – comme je l’ai nommé, il ne s’agissait pas de moi. Pour moi, ce qui comptait, c’était vous, le peuple, pas moi. Il ne s’agissait pas et ne s’agit pas de l’homme Călin Georgescu. Cela aurait pu être n’importe quelle autre personne mais le système n’accepte personne en dehors de lui. C’est pourquoi j’ai dit que nous ne devons changer le système. Pratiquement, n’importe lequel d’entre vous aurait pu être à ma place et devenir président en disant la vérité et en souhaitant le bien de ce pays. Bien sûr, le système n’aurait pas accepté ces idées et ce discours.
Pour la première fois en 35 ans, moi, à vos côtés, je suis venu et j’ai dit la vérité. J’ai parlé de corruption, des droits bafoués du peuple, des humiliations et des injustices auxquelles nous sommes soumis. Et surtout, j’ai proposé des solutions, à travers le Programme de Pays Nourriture-Eau-Énergie. Clair et précis, c’est-à-dire par nous-mêmes, indépendants, souverains et dignes.
J’ai demandé la paix entre nous tous, la paix pour notre pays, la paix dans le monde et j’ai demandé au Système d’être au service des gens, travailler pour eux. J’ai été et je veux rester un Président de la Paix. Je voulais que Bucarest soit la capitale de la paix et que la Roumanie soit une Suisse de l’Est. Pour y parvenir, nous devons regarder la réalité en face. Au lieu de dire que dans le pays, il coule du lait et du miel, comme le disent les politiciens du Système, je suis venu devant vous et j’ai dit que jusqu’à ce que le lait et le miel coulent, il y a actuellement pauvreté et tristesse, et je ne veux plus ça pour mon peuple.
J’ai dit que je voulais que les Roumains de l’étranger reviennent chez eux et je crois que c’est là que j’ai le plus contrarié les intérêts de l’Union Européenne, car ils ne veulent pas que vous rentriez chez vous, ils ont besoin de travailleurs dans tous les domaines. Avez-vous vu ou entendu, en dehors de moi, un autre candidat à la présidence dans cette campagne, dans cet appel, parler de corruption alors que nous sommes le pays le plus corrompu d’Europe ? Non ! Ils ne parlent pas de corruption. Pourquoi donc ? Devant le Système, quand vous dites la vérité, vous commettez le péché capital. Dire la vérité est une rébellion, une véritable révolution. Ils ne veulent pas entendre la vérité parce que la vérité fait mal et ils veulent alors censurer nos droits à tout prix et nous faire vivre dans leur mensonge pour toujours. Le système est violent physiquement et psychiquement, sa violence vient de la haine profonde qu’il a envers le peuple qu’il devait protéger et non abuser. La violence a commencé de l’intérieur du Système vers le peuple et non l’inverse.
Je vous remercie tous, je sais que dans vos cœurs brûle le sentiment d’injustice et il est normal que ce soit ainsi. Mais soyons honnêtes avec nous-mêmes. Nous sommes arrivés ici aussi à cause de nous, de tous ceux qui ont regardé de loin, qui se sont reposés sur les autres au lieu de se reposer sur nous-mêmes. Nous avons cru qu’il viendrait quelqu’un pour nous sauver, que quelqu’un agirait à notre place. Cela ne peut pas être possible. Nous avons eu tort de laisser tout entre les mains des autres pendant 35 ans, de l’Union Européenne, pour l’argent, de l’OTAN, pour la défense, des États-Unis, pour nous sauver même de nos propres choix. Nous en sommes venus à dépendre des autres et maintenant nous avons réalisé que nous ne sommes pas capables de décider par nous-mêmes.
Il y a 6 mois, je vous ai appelés à une prise de conscience. C’était ma mission, en expliquant et en exposant la réalité dans laquelle nous nous trouvons.
La mission a été accomplie. Le peuple roumain s’est réveillé pour pouvoir se sauver et il en est capable, c’est certain. Ce n’est pas la mission d’un homme, encore moins de la mienne, de sauver le peuple roumain et en aucun cas personne ne peut le faire seul. Personne ne pourrait reconstruire ce que d’autres ont détruit en 35 ans. La mission de changer les choses pour le mieux appartient à un pays entier, à tout un peuple, pas à un seul homme. C’est pourquoi j’ai constamment parlé d’un appel entre nous et tous ensemble avec Dieu.
La liberté suppose que vous soyez tous libres dans votre conscience. Les choix justes ont toujours été entre vos mains et dans vos cœurs, et ici je ne parle pas seulement des élections électorales mais de tout type de choix. Vous êtes ceux qui devez choisir ce que vous voulez pour l’avenir et j’espère de tout cœur qu’à partir de maintenant, vous le ferez avec toute votre conscience. Je considère que ma mission a été accomplie. J’ai exposé le démon dans toute sa laideur par tout ce que j’ai pu faire, par toute mon être. Maintenant, une fois que vous voyez à quoi ressemble l’enfer, c’est le choix de chacun de faire le pacte avec le diable ou de rester dans la foi en Dieu.
Ensemble, nous avons parcouru un chemin de Golgotha. Nous avons sacrifié et espéré chacun de nous. Après 2000 ans, nous sommes dans le même état : nous portons notre croix. Tout est comme cela doit être. Il n’est pas nécessaire d’être rapides dans le jugement et de nous condamner les uns les autres. J’espère qu’au cours de ces mois, j’ai ouvert les esprits et les âmes à la vérité. J’ai exposé le monde réel dans lequel nous vivons. Au-delà des métaphores bibliques, vous avez maintenant eu l’occasion de voir la véritable vérité de vos propres yeux.
Ce qui se passe prouve que nous ne sommes libres ni en Roumanie, ni en Europe. On essaie par tous les moyens de nous pousser vers une soumission totale. Lors de la soi-disant pandémie, le premier test a été réalisé, lorsque nous avons été enfermés chez nous, l’armée est sortie dans les rues et on nous a interdit la foi, les églises et les enterrements. À ce moment-là, nous avons échoué au test. Peu de gens sont sortis pour dire que ce qui se passait n’était pas normal. Mais il est important qu’il y en ait eu. Le système nous a testés. Il a appris et compris que la majorité d’entre nous sommes susceptibles de nous soumettre facilement.
Après ce qui s’est passé aujourd’hui à la CCR, je resterai fermement dans mon appel pour la liberté, la démocratie, la paix et la dignité. Si vous souhaitez soutenir quiconque dans la signature de listes pour une candidature, je vous prie de le faire comme votre conscience vous le dicte.
Il semble qu’en ce moment, la démocratie et la liberté rendent leur dernier soupir, et c’est pourquoi nous devons montrer plus que jamais, de manière démocratique et en paix, que notre choix compte jusqu’au dernier moment.
Nous sommes le peuple, nous restons la Roumanie. Je vous remercie, c’était un honneur d’être ensemble dans cet appel historique. »
Sur X, Călin Georgescu a également ajouté :
« 1er mars 2025 – Aujourd’hui, les maîtres ont décidé : pas d’égalité, pas de liberté, pas de fraternité pour les Roumains. Vive la France et Bruxelles, vive leur colonie appelée la Roumanie ! Alors que l’Amérique redevient grande, l’Europe et la Roumanie, soumises à la dictature, sont devenues mesquines et corrompues. Notre indifférence, ainsi que celle de nos partenaires, sera payée par l’âme brisée de ce peuple en ce moment, mais je vous assure que les choses ne resteront pas ainsi ! Le mal du système ne vaincra pas, leur mal ne nous vaincra pas ! Nous sommes le peuple ! Nous sommes la Roumanie ! Je vous remercie.”
Banalisation de l’antisémitisme dans les collèges et les lycées : mais comment donc expliquer de tels chiffres ?
Télérama pose la question et mène l’enquête :
Banalisation de l’antisémitisme dans les collèges et les lycées : comment expliquer de tels chiffres ?
Les élèves juifs vont de plus en plus vers l’enseignement catholique. “De l’antisémitisme même en primaire” : la fuite des élèves juifs vers les écoles privées s’accélère, comme l’indique Marianne.
Alors Télérama ? Vous n’avez pas une petite idée ?
« Un Juif c’est riche », « Les Juifs on les reconnaît », « Les Juifs contrôlent les médias », « Sale feuj », « Les Juifs ont trop de pouvoir »… Les préjugés et insultes antisémites ont la peau dure. Loin de s’estomper chez les jeunes, ils imprègnent le quotidien des établissements scolaires. C’est ce que révèle l’enquête intitulée « L’école de la République à l’épreuve de la montée de l’antisémitisme », commandée à l’Ifop par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et la Fondation Jean-Jaurès. Publiée le 5 mars, cette étude, qui donne la parole à un échantillon de deux mille collégiens et lycéens,
Les nouveaux commandements de la pensée woke et unique…
Sur la chaîne du diocèse de Monaco, Henri Hude présente les 20 commandements des nouvelles tables de la loi (de l’Etat de droit) :
#Monaco #culture #philosophie #liberté #politique #blaspheme
ATTENTION second degré ! Passons en revue, avec #humour, les nouveaux #commandements de la pensée #woke et unique… pic.twitter.com/E8qDjsgyU5— Diocèse de Monaco (@DioceseMonaco) March 12, 2025
La France est à l’image de feu son paquebot. Démantelée et éparpillée !
Voici une interview sans langues de bois autour du livre « L’ Abandon Français. Quelque chose de pourri dans mon royaume de France », qui vient d’être publié aux Éditions Jean-Cyrille Godefroy. Auteurs : Jean-Loup Izambert et Claude Janvier. Préface de Jean-Luc Pujo, président des clubs Penser la France.
Pourquoi avoir voulu écrire sur l’état de la France ?
Jean-Loup Izambert et Claude Janvier. Cela fait quatre ans que nous avons commencé l’écriture de ce manuscrit. L’amoncellement des preuves de la destruction progressive de la France et de ses valeurs, au profit d’une américanisation de la société méritait un travail de recherche approfondie. Au fur et à mesure de notre enquête, nous nous sommes aperçus que la désintégration de notre pays est bien plus avancée que nous l’avions imaginé.
Les causes de ce déclin sont multiples, mais il faut constater que les politiques menées par les différents gouvernements depuis des décennies ont, à la manière des sapeurs, miné nos fondements, nos valeurs, nos industries, notre culture et ont fini par aboutir à la crise sociale et au déclin de la France dans le monde entier. Notre souveraineté a volé en éclats à la manière de feu le paquebot « France » qui a été démantelé dans un obscur port à l’autre bout de la planète, et réduit à l’état de copeaux métalliques.
L’omniprésence de l’anglais, la langue de l’occupant, dans la vie quotidienne des Français est visible. Dans les publicités sur Internet, dans les affiches du métro parisien, dans les abribus, dans l’alimentation, la mode, la culture, les multinationales, la recherche et l’enseignement, le globish franco-anglais est incontournable. En exemple, une affiche récente dans un abribus représentait deux personnes en train de siroter un Ricard. En légende : « Le Ricard ! Born in Marseille ». Molière doit se retourner dans sa tombe.
Cette adoption, à marches forcées, de l’anglais comme langue unique imposée par l’Union européenne entraîne automatiquement l’adhésion aux principes et aux valeurs sécrétés par la culture qu’elle sous-tend. Comme le rappelle l’universitaire Charles Xavier Durand dont nous rapportons des extraits de ses travaux, « elle sert de facto les intérêts des pays pour lesquels elle est aussi langue nationale ».
Vous pointez du doigt l’invasion de ce que vous appelez la « chimbouffe ». Pourquoi ?
J-L.I et C.J. L’agriculture dans l’UE n’est plus que l’ombre d’elle-même. Depuis la fondation de l’Union européenne, les agriculteurs et les éleveurs ont assisté, impuissants, à la ratification du CETA, du JETA, d’accords spéciaux avec la Nouvelle-Zélande, à l’invasion depuis 2022 des poulets ukrainiens – franchissant les frontières de l’UE sans contrôles sanitaires ni droits de douane sous des prétextes fallacieux -, et récemment le MERCOSUR. En revanche, les éleveurs français de palmipèdes croulent sous des contrôles vétérinaires incessants, leur ordonnant, souvent, d’abattre leur cheptel sous de soi-disant prétextes sanitaires.
La « chimbouffe » ou “bouffe chimique” conçue souvent dans des laboratoires où les adjuvants et produits de synthèse règnent en maître, est omniprésente dans les supermarchés, les restaurants scolaires, les hôpitaux, les cliniques et les institutions. Malheureusement, cette « nourriture » devient de plus en plus frelatée. La liste est longue et non exhaustive : du Benzène détectées dans des bouteilles de Perrier, – merci Nestlé – ; des millions de produits alimentaires à base de viande transformée rappelés ; la présence de farines animales interdites – à l’origine de l’ESB (maladie de la vache folle)- ; des millions de poulets contaminés par de la dioxine – un polluant hautement cancérigène – ; des œufs contaminés avec l’insecticide Fipronil ; de la viande de cheval achetée en Roumanie et stockée aux Pays-Bas par un intermédiaire chypriote utilisée à la place de la viande de bœuf dans 4,5 millions de plats cuisinés ; des pains de viande et des lasagnes « pur bœuf » à base de viande frauduleuse ; et pour finir des milliers de tartelettes infectées de matière fécale dans les magasins IKEA. On finit par se demander s’il faut encore avoir confiance dans les grands groupes agro-alimentaires.
Vous allez, dans votre ouvrage, à contre-courant des « bienfaits » que l’UE nous aurait apporté. Pourquoi ?
J-L.I et C.J. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 1996 : plus ou moins 26 millions de pauvres étaient enregistrés dans l’UE. Aujourd’hui, nous en sommes à plus de 120 millions.
En 2022, en France, près de 5,5 millions de personnes, sont confrontées à des difficultés pour se nourrir correctement. 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, soit 14,5 % de la population française. 33,2 % des inactifs dont les étudiants survivent en dessous du seuil de pauvreté ainsi que 10,9 % des retraités et 20,6 % des enfants de moins de 18 ans en 2021.
La précarité alimentaire ne se limite pas aux personnes sans emploi ou vivant en dessous du seuil de pauvreté. De nombreux travailleurs à faible revenu, les étudiants et les personnes âgées en sont victimes.
Voici les « bons » résultats des technocrates aux commandes de l’UE et aux ordres de la finance mondiale anglo-saxonne. Le pillage et la paupérisation sont en mode turbo !
Vous évoquez la montée d’un lobby pernicieux, à savoir le LGBTQ+ et la GPA.
J-L.I et C.J. D’abord évoquons la création de Samantha, qui est une femme robot sexuel. Le nec plus ultra puisque Samantha est un robot intelligent bardé de capteurs, doté d’un point G, comme l’indiquait son créateur, Sergi Santos », explique Yohan Demeure, journaliste scientifique de Science Post. Commercialisée à Londres depuis l’été 2017, Samantha suscite désormais une forte demande.
Ainsi, Sergi Santos cherche à produire son robot en masse pour répondre aux attentes de « consommateurs », précise-t-il. Nous voici donc entrés dans l’ère occidentale des consommateurs de point G. Les transgenres et les autres « Mogai », – plus inclusifs que LGBTQ+ -, qui, comme chacun ne le sait pas toujours, signifient « Orientations et identités de genre marginalisées et intersexes », vont très certainement se ruer sur Samantha, mais pas que. Les Vegan aussi, puisque Samantha est un robot à la peau artificielle en hydrogel bourré de capteurs.
Samantha décidera de s’envoyer en l’air ou pas. Car, précise notre confrère, disposant déjà d’un mode “sexy” et d’un mode “famille”, Samantha devra bientôt être équipée d’un “code moral”, c’est-à-dire que celle-ci sera plus “excitée” par une personne qui la traitera avec respect. Paire de baffes et défoulements exclus sur Samantha. Les sadomasochistes vont bouder.
Déjà capable de communiquer et d’avoir des orgasmes, le robot sera en mesure de jauger le caractère et la façon d’être de son propriétaire.
L’avenir s’annonce vraiment « joyeux » et plein de surprises puisque dans son reportage Yohan Demeure indique également que « Sergi Santos a également déclaré avoir imaginé un système permettant à un être humain de se reproduire avec un robot. »
Un vrai coup dur pour les loueurs de ventres de femmes spécialisés en Gestation pour autrui (GPA) qui font des enfants de simples objets vendus par contrats !
Votre vision est assez noire mais réaliste. Une note d’espoir ?
J-L.I et CJ. Notre constat est celui du délabrement continu de la France. Il y a effectivement de quoi être pessimiste, mais nous décrivons la réalité en nous appuyant sur des sources officielles parfois peu connues. Cette situation est le résultat des politiques qui se succèdent depuis le début des années 1970 sous la direction de politiciens domestiques de l’oligarchie financière « made in USA »
Fidel Castro, en 1992, déclarait : « La guerre prochaine sera en Europe entre la Russie et le fascisme sauf que le fascisme sera appelé démocratie. » Prémonitoire, car il suffit de faire le bilan des 75 années d’Europe supranationale pour le constater.
Georges Bernanos, dans un essai publié en 1947, estimait que « …le machinisme limite la liberté des hommes, et perturbe jusqu’à leur mode de pensée… » Pour lui, « …la civilisation française est incompatible avec une certaine idolâtrie anglo-saxonne pour le monde de la technique… » Il avait, ô combien, totalement raison.
En conclusion de notre entretien, cet extrait de son essai, « La liberté, pourquoi faire ? », nous montre urgemment la direction à suivre : « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ».
Jean-Loup Izambert : journaliste professionnel exerce en indépendant depuis 1990 l’investigation à long terme sur des sujets d’actualité. Spécialisé sur les secteurs de la grande finance, de l’économie et de la politique, plusieurs de ses ouvrages mettant en cause des personnalités et des institutions ont défrayé la chronique.
Claude Janvier : écrivain essayiste, analyste politique, et auteur d’ouvrages sur les relations entre la politique et la grande finance. Connu pour ses « coups de gueule », il intervient sur de nombreux médias libres, dont la revue de presse tous les lundis matin sur GPTV, anime l’émission “Libres Paroles” sur TV ADP, et est partenaire de nombreux blogs et sites d’information.
Découvrir l’ouvrage sur https://www.editionsjcgodefroy.fr/livre/labandon-francais-2/
Contact médias : +33 (0) 6 03 21 37 47 et @ : [email protected]
L’abandon français : ISBN 978-2-86553-335-0 – Parution : 11 février 2025 – Prix : 22 € TTC – 320 pages
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Massacres de chrétiens en Syrie : le cri de détresse d’une d’une religieuse sur place
Avec
- Mère Agnès-Mariam de la Croix Supérieure du couvent carmélite de Maaloula en Syrie
- Benjamin Blanchard Directeur général de SOS Chrétiens d’Orient
Voici un courriel des carmélites d’Alep :
Lundi, 10 mars 25, première semaine de Carême
+ Bien chers tous,
Vous êtes très nombreux à nous demander des nouvelles et nous en sommes très touchées. Les massacres qui ont eu lieu et continuent d’avoir lieu sur la côte nord-ouest de la Syrie, région alaouite d’où est originaire la famille de l’ancien Président, n’ont absolument pas de nom. C’est un crime contre l’humanité, un véritable génocide. En quoi le peuple alaouite, simple et très pauvre est-il responsable des décennies du gouvernement de la famille Assad ? Stupéfaction, colère, frayeur règnent partout dans toute la région de Lattaquié et gagnent le pays. Où va-t-on ? Personne ne défendra donc ces pauvres gens qui n’ont ni argent, ni pouvoir, ni possibilité de se défendre ? Nous vous en supplions, priez et dans la mesure de vos possibilités, agissez pour que cesse ce massacre indigne de l’humanité !
Nous avons parlé ce matin avec Sr Rima, Supérieure des Carmélites apostolique de St Joseph, à Lattaquié. Elle pleurait au téléphone. Elles ont un foyer d’étudiantes qui sont pour la plus grande part alaouites. Les pauvres filles sont devenues folles de douleur ayant appris le massacre de parents, frères et sœurs, amis… En plus du reste, la ville de Lattaquié est privée d’électricité et d’eau depuis cinq jours. Ici, aussi, les privations se multiplient.
Cette tragédie a suscité des réactions et manifestations dans le pays lui-même mais celles-ci dégénèrent bien vite, hélas, en violence…Et le gouvernement ne réagit pas. Quelle est sa part de responsabilité dans ce drame ?
Dans l’Eglise, patriarches et évêques ont réagi fermement, demandant au gouvernement de cesser ce massacre et d’œuvrer vraiment pour le bien et la reconstruction de tout le pays. Notre évêque latin, Mgr Jallouf, a été particulièrement ferme. Il a bien connu le « Jehbat el nosra » à Idlib…
Et les différentes factions du pays (Druzes, Kurdes, Chiites, etc…) manifestent à leur tour, défendant souvent les Alaouites…
Comme dans tous les cas de catastrophes et de révolutions, le pays est tout de même témoin de belles choses et d’actions héroïques. Entre autres exemples, des familles sunnites ou chiites ont accueilli et protégé des Alaouites.
Prions donc afin que cesse cette violence et que le gouvernement prenne ses responsabilités pour œuvrer à la réconciliation, à la paix et au bien-être du pays.
Et priez pour que les chrétiens, très perturbés, gardent confiance et ne quittent pas leur pays…
Merci de votre prière, de votre affection….
Et bon et Saint Carême. Notre Sauveur Jésus est et sera toujours vainqueur par son offrande et sa mort d’amour sur la Croix.
Les Carmélites d’Alep
L’heure des choix
En politique, tout n’est qu’affaire de choix et pour paraphraser Pierre Mendès-France qui, en 1953, identifiait les difficultés de la IVème République :
« C’est la multiplicité et le poids des tâches qu’il entend assumer à la fois : reconstruction, modernisation et équipement, développement des pays d’outre-mer, amélioration du niveau de vie et réformes sociales, exportations, guerre en Indochine, grande et puissante armée en Europe, etc. Or, l’événement a confirmé ce que la réflexion permettait de prévoir : on ne peut pas tout faire à la fois. Gouverner, c’est choisir, si difficiles que soient les choix. »
« Gouverner, c’est choisir… » « On ne peut pas tout faire à la fois. »
Ces deux phrases nous renvoient à une forme de sagesse dans l’art de gouverner et de décider. « Ne pas confondre vitesse et précipitation » pourrions-nous ajouter. Nous sommes bien loin de l’agitation brouillonne du brasse-bouillon élyséen qui prône encore aujourd’hui son pseudo-concept du « en même temps » dont les effets dévastateurs sur notre économie et plus particulièrement sur le budget de l’Etat inquiètent désormais des Français brutalement sortis de leur torpeur et se demandant comment en l’espace de sept ans une clique de jeunes prétentieux VRP de la mondialisation a pu nous entraîner au bord du précipice.
Contrairement à ce qui peut être claironné ici ou là par les défenseurs de la Macronie, les bonnes années budgétaires de l’après-guerre jusqu’à la fin des années 70 illustraient cette gestion en bon père de famille et le sentiment qu’un Franc engagé dans la dépense publique devait revenir au citoyen français. Il ne serait jamais venu à l’idée d’un Antoine Pinay ou d’un Maurice Couve de Murville, tous les deux anciens ministres des finances, d’engager les générations futures sur des budgets largement déséquilibrés et obérer par une dette devenue hors de contrôle les chances de développement du pays.
Il est certain que la situation a profondément changé. J’en conviens. Nous ne disposons plus de souveraineté monétaire, politique, législative… Et les intérêts privés se sont largement substitués à l’intérêt général surtout depuis l’avènement de cette Commission bruxelloise composée d’inconnus non élus, subissant et succombant à toutes les pressions effectuées par ces lobbys transnationaux. A ce propos, les nations, aussi, sont sur le point de disparaître…
Le contexte de crise internationale notamment depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine a mis en évidence quarante années d’errements politiques, de tromperies, de duperies en nous faisant croire que le fédéralisme européen était la seule voix possible pour maintenir la paix sur le vieux continent. Que les choix d’organisation économique avec la suppression des frontières, la libre de circulation des personnes et des biens pour le bon plaisir des marchés, surtout financiers, étaient la panacée et apportaient nécessairement la richesse. Pour quelques-uns, c’est indiscutable. Pour la majorité des populations, c’est plutôt la soupe à la grimace. Entre déclassement social et accroissement de la pauvreté, tout le monde serre les fesses pour ne pas tomber et essaie tant bien que mal de se raccrocher au wagon de queue d’un train lancé à toute allure. On se croirait dans le film « Snowpiercer »…
Notre seconde classe Amiénois a pourtant décidé de nous entraîner avec lui dans une nouvelle folie. Depuis maintenant un peu moins de deux ans, il fredonne à nos oreilles la petite rengaine de la préparation du pays à une économie de guerre et nous demande d’accepter l’idée d’orienter désormais les crédits mais surtout notre épargne vers l’industrie de l’armement et nos armées.
L’effort est louable mais compte tenu des délais de production, de livraison des armes, de préparation de toute une classe d’âge, n’est-il pas déjà trop tard ? Un peu comme en 40…
Cette nouvelle politique ne peut se faire sans casser des oeufs, et notamment sans entériner le fait que notre modèle social risque tout simplement d’être balayé par la tempête guerrière.
Ce n’est pas un scoop mais à budget globalement constant, les arbitrages ont toujours consisté à orienter les crédits vers des dépenses sociales au détriment des dépenses militaires (et inversement), des dépenses d’éducation vers la santé (et inversement) etc… Et je ne vous apprends rien non plus en revenant sur le tragique de notre situation budgétaire dont il est à peu près certain que le dérapage du déficit s’établira à environ 6 % pour 2025.
« On ne construit pas une société forte sur des choix mous » disait Madelin. il aurait pu ajouter que l’on ne construit pas une société forte en l’appauvrissant. Ce qui nous attend… Car quoiqu’en disent les pourfendeurs de cet idéal, notre modèle social a son utilité : il crée de la cohésion. Demandez aux anglais ou aux américains ce qu’il pense de leur système de santé par exemple…
Alors oui, nous en sommes arrivés à l’heure de choix cruciaux et pour ceux qui en doutent encore, notre ennemi est à l’intérieur et pour reprendre les mots de Victor Hugo : « Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action. »
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
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Saint-Denis (La Réunion) : des voyous profanent une statue de la Vierge Marie
Lundi 10 mars, des “jeunes” ont profané la statue de la Vierge Miraculeuse, située dans l’oratoire sur le parking de l’église de Notre-Dame de la Délivrance, à Saint-Denis. Le socle a été fendu.
Des comportements irrespectueux condamnés par le diocèse de La Réunion, filmés et diffusés sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué, Monseigneur Pascal Chane-Teng, dénonce fermement ces actes. Il annonce qu’une ” plainte sera déposée auprès des services de Police “.
Aux fidèles, “qui se sont sentis blessés dans leur esprit et dans leur cœur”, Monseigneur Pascal Chane-Teng adresse des mots de réconfort et d’apaisement.
En ces temps de Carême, prions la Vierge Marie, Notre-Dame de la Paix, notre maman pleine de tendresse, et demandons-lui de toucher le cœur de ces jeunes et de chasser la colère, la haine qui pourraient trouver place en nous.
Le préfet de La Réunion Patrice Latron condamne ces ” faits indignes ” et apporte son soutien à la communauté catholique.
L’Europe ou l’ancien monde en perdition
D’Antoine de Lacoste dans Politique Magazine :
Les expressions « Vieille Europe » et « Nouveau monde » n’auront malheureusement jamais été aussi actuelles. En observant les tourmentes incessantes provoquées par les initiatives de Donald Trump, Elon Musk et maintenant le discours de J.D. Vance prononcé à Munich, l’Europe semble très âgée. Nos dirigeants, même les plus jeunes d’entre eux, paraissent sortir de l’âge de pierre face au tourbillon provoqué par un homme de 78 ans.
Avec d’autres septuagénaires, l’Indien Modi, le Chinois Xi Jinping et le Russe Vladimir Poutine, Donald Trump met fin aux structures multilatérales en place depuis 1945 pour discuter en direct avec ceux qu’il estime devoir rencontrer ou appeler au téléphone. La France, l’Angleterre et l’Allemagne sont reléguées aux oubliettes de l’histoire. Les dirigeants de ces pays parlent beaucoup, agissent peu et mal. Ils sont plus jeunes pourtant mais beaucoup plus vieux en réalité.
La France est écrasée sous la dette, les impôts et l’immigration. Alors qu’il faudrait un remède de cheval trumpien, nous sommes incapables de baisser nos dépenses ou de juguler les vagues incessantes de l’invasion migratoire prophétisée par Jean Raspail. Nous ne savons même pas expulser un influenceur islamiste algérien. Et lorsqu’un maire refuse, avec bons sens, de marier un étranger sous OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) il encourt les foudres de la loi. Il suffit donc de la changer ? Non, car ensuite, le Conseil Constitutionnel censurerait au nom de sa jurisprudence constante, considérant que le mariage est un droit absolu. Et si le Conseil Constitutionnel inversait sa jurisprudence ? Rassurez-vous il y a la Convention européenne des droits de l’homme au nom de laquelle on demandera à la France de reprendre ses esprits.
Et comme il se doit, nous nous soumettrons. La maison est bien gardée. Pour s’en sortir, il faudrait renverser la table, comme font les Américains ou comme ont fait les Russes pour ne pas laisser l’Ukraine entrer dans l’OTAN ou envahir le Donbass. Mais nous ne le ferons pas car l’élan vital qui serait nécessaire a quitté nos dirigeants depuis cinquante ans.
Les Allemands non plus. Pour plaire à ses électeurs écologistes, Angela Merkel a mis fin à l’énergie nucléaire en Allemagne. Il ne restait plus que trois centrales en activité avec une fin programmée en 2023. Il était encore possible de faire machine arrière, mais non. Le 15 avril 2023, les trois dernières centrales ont été arrêtées. Sans raison. Et comme il n’est pas moral d’acheter du gaz russe abondant et bon marché, les dirigeants allemands ont relancé leurs très polluantes centrales à charbon, couvrent leur pays d’éoliennes dont la filière est en crise et achètent du GNL (Gaz Naturel Liquéfié) à l’Amérique. C’est très cher et c’est moral. Cela doit bien faire rire Trump.
A sa crise démographique majeure et inédite, qui la détruira, l’Allemagne ajoute donc volontairement une crise économique. La croissance a disparu et de nombreuses industries, ruinées par l’explosion du coût de l’énergie, ferment leurs portes ou se délocalisent aux Etats-Unis. Là aussi, l’élan vital a disparu et l’Allemagne ne croit plus en elle-même.
En Angleterre, c’est pire encore. Comme dans le reste de l’Europe, une immigration démentielle détruit progressivement cette nation qui fut si forte et si sûre d’elle-même. Les élites protestantes, à l’instar de l’Amérique, disparaissent, remplacées par de nouvelles générations d’individus « déconstruits », n’ayant plus aucun sens des intérêts de leur propre pays. Comme en France, comme en Allemagne. Ce refus du bien commun est au fond assez logique car il est le corollaire d’une apostasie générale, qui sévit dans les pays catholiques et protestants de la vieille Europe.
Il faut s’attarder un instant sur cette disparition des élites protestantes dont les conséquences sont majeures dans le monde anglo-saxon. Il ne s’agit pas bien sûr de les regretter, les nations catholiques ont payé pour connaître leur brutalité, leur cynisme, leurs mensonges toute honte bue, leur impérialisme sans scrupule. Mais elles ont démontré aussi leur efficacité politique et économique : elles ont bâti deux grandes nations capitalistes, l’Angleterre et les Etats-Unis.
Pourtant, ce monde est terminé. Emmanuel Todd, dans ses brillantes analyses (Il faut absolument lire La défaite de l’Occident) explique que ces pays sont entrés dans l’ère du post-protestantisme. L’Angleterre n’a pas réagi à sa destruction interne. Ses dirigeants sont soit d’une confondante médiocrité (Theresa May, Lise Truss, Rishi Sunak, Keir Starmer) soit à moitié fous comme Boris Johnson. Leur commune litanie est de faire la guerre à la Russie, en dehors de cela il n’y a rien. Le wokisme et l’antiracisme ont submergé le pays dans des proportions telles que des crimes sexuels de masse ont été masqués pendant des années car commis par des Pakistanais contre de jeunes Anglaises blanches issues de milieux très défavorisés. La police et la classe politique furent honteusement complices pour cacher tout cela afin de ne pas risquer d’être traités de racistes. Lâches à ce point-là, c’est tout de même peu commun.
Le dossier a resurgi sous l’impulsion d’Elon Musk qui, sur X (ex Twitter) a dénoncé ces crimes et l’inaction des autorités. Sans un mot de regret, et non sans fustiger le dénonciateur, le gouvernement a ordonné de se pencher sur ces dossiers embarrassants et d’écouter, enfin, les victimes.
L’Amérique aussi est entrée dans l’ère post-protestante. Mais le scénario est bien différent. Dans un climat de guerre civile latente, le pays s’est coupé en deux. Le monde wokiste, couvé par les démocrates, s’est durement affronté avec un aéropage disparate : libertariens, catholiques, évangéliques, conservateurs ou, tout simplement, des gens de bon sens. Une véritable tyrannie wokiste s’est imposée à l’école, dans les universités, dans de très nombreuses grandes entreprises. Les ténors du net, Google, Amazon, Wikipédia, etc ont joyeusement emboité le pas et hissé les symboles LGBT en toute occasion.
Mais la réaction est venue. Ron De Santis, gouverneur de Floride, a mis Disney et ses obsessions LGBT au pas. Des universités libres antiwoke ont été créées dans tout le pays. Des parents d’élèves ont exigé que l’on n’enseigne plus les théories du genre à leurs enfants. Des prêtres, des pasteurs sont montés au créneau. Musk a racheté Twitter et licencié tous les wokistes déclarés. Surtout, le Parti républicain s’est mis en ordre de marche derrière Trump. Ce dernier, avec l’instinct politique qui fait sa force, a compris que la dictature wokiste avait pris de telles proportions que les Américains n’en voulaient plus malgré les médias dominants qui n’étaient plus ni écoutés, ni crus.
Marié trois fois, il ne s’est pas trop paré des vertus chrétiennes pour justifier sa croisade antiwoke. Il l’a fait au nom de la volonté de la majorité du peuple et d’une notion toute simple, le bon sens, rappelée le jour de son investiture.
Entre le gladiateur Trump et son slogan post-attentat devenu viral aux Etats-Unis (« Fight, fight, fight »), le libertarien Musk qui veut détruire l’Etat profond et le catholique Vance qui veut ramener la morale dans son pays (et même en Europe), l’attelage fonctionne. Pour l’instant.
En Europe, c’est la débandade. Personne n’est d’accord. La Hongrie et la Slovaquie penchent vers la Russie, la Pologne et l’Italie ne jurent que par l’atlantisme, l’Angleterre veut en découdre en Ukraine, Macron change d’avis tous les jours et l’Allemagne ne sait pas ce qu’elle veut. L’Europe à 27 ne fonctionne pas, il n’y aura jamais d’armée européenne.
Sept pays se sont rencontrés à Paris pour étaler leurs désaccords. Les vingt autres sont restés à la maison. C’est dire où en est l’Europe.
Au fond, ils ne sont d’accord que sur deux négations : pas de victoire russe en Ukraine et pas de victoire populiste en Europe. Deux négations ne feront jamais une politique.
Antoine de Lacoste
« Je constate que personne parmi vous n’a été victime d’avortement. Vous êtes tous nés. »
Vanessa Behrendt a été élue au Parlement du land allemand de Basse-Saxe (nord-est du pays) en novembre 2022 comme membre du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD). Elle se déclare luthérienne-évangélique. Elle est intervenue à l’occasion d’une loi de dépénalisation de l’avortement présentée par les socialistes (SPD) et les Verts.
Dès les premiers mots, elle est arrêtée et reprise par la vice-présidente de la Chambre qui lui exprime qu’elle ne peut pas parler comme elle vient de le faire. Mais qu’avait-elle dit ? Ceci :
« Chère Madame la Présidente, chers survivants. Je constate que personne parmi vous n’a été victime d’avortement. Vous êtes tous nés. »
Barabara Otte-Kinast (CDU) qui présidait, réagit immédiatement pour lui dire qu’elle ne peut parler ainsi. De fait, c’est le terme de “survivants” (Die Überlebenden) qui est visé, car il est notamment utilisé dans l’expression Holocaust-Überlebende. Sans se décontenancer, le député reprend :
« Chers gens qui n’avez pas été avortés, qui êtes tous nés. » « Non pas d’un parent X ou Z, mais d’une femme, de votre mère. Vous n’êtes pas non plus nés comme n’importe quoi, mais comme des êtres humains. Je vous en félicite chaleureusement, car tout le monde n’a pas cette chance. »
Dans la suite elle est de nouveau reprise lorsqu’elle rappelle, contre la propagande abortive qui qualifie les enfants à naître de « tas de cellules », que chaque être humain commence sa vie avec « exactement deux cellules » :
« une cellule provenant de sa mère, une de son père. Lorsqu’une personne atteint l’âge adulte, elle compte environ 37 billions de cellules. »
Puis Mme Behrendt fait allusion aux avortements qui ont lieu chaque année en Allemagne, affirmant d’abord que selon la législation actuelle, ils ne sont pas punissables, mais ils restent illégaux. Puis elle rapporte les chiffres officiels : plus de 100 000 enfants à naître sont tués chaque année. De 1996 à 2023, 1 833 821 avortements ont été pratiqués, toujours selon les données officielles.
« Nous sommes tous les survivants d’un système qui prive chaque année plus de 100 000 personnes du droit le plus fondamental : le droit à la vie. Une société à deux vitesses : celle des personnes nées d’un côté, et celle des personnes à naître de l’autre ».
Cette intervention a été faite dans le contexte d’un vote du Parlement d’une proposition du SPD et des Verts visant à « renforcer l’autodétermination en matière de grossesse ». Une proposition qui demandait la légalisation de l’avortement dans les douze premières semaines de grossesse pour toute l’Allemagne.
Mme Behrendt a conclu son intervention en expliquant qu’il ne fallait pas « davantage d’avortements », mais qu’il fallait aider les parents à garder les enfants conçus, quelles que soient les circonstances.
Des nouvelles de la dictature roumaine
La Cour constitutionnelle roumaine, à l’unanimité, a rejeté l’appel de Calin Georgescu. Elle confirme la décision du Bureau électoral et dit que Georgescu ne peut pas se présenter à la présidentielle, sans autre explication.
Si la Russie de Poutine avait rejeté la candidature d’une personnalité créditée de 40% des voix, que n’aurait-on pas entendu chez nos grands démocrates soucieux de l’Etat de droit…
Le wokisme étend son terrorisme intellectuel sur les Presses universitaires de France
Il y a deux ans, les Presses universitaires de France avaient demandé à trois universitaires un livre critique sur le mouvement woke. L’essai, intitulé Face à l’obscurantisme woke, compilant une vingtaine de contributions, devait sortir ces jours-ci, et il était déjà proposé sur les sites de vente en ligne. Le livre entendait alerter sur la “pénétration des idéologies décoloniales, des théories de la race et du genre dans les milieux actuels de la recherche en lettres et sciences humaines, en droit et même dans les sciences dures”.
Mais sa parution a été « suspendue » parce que le projet de l’ouvrage a été « conçu dans un contexte bien différent ». La maison d’édition confirme avoir “décidé de suspendre la publication du livre (…), dirigé par Emmanuelle Hénin, Xavier-Laurent Salvador et Pierre Vermeren”.
“Nous estimons que les conditions nécessaires à un accueil serein de ce livre collectif ne sont plus réunies aujourd’hui, le projet de cet ouvrage ayant été conçu il y a plus de deux ans dans un contexte bien différent”.
Les PUF soulignent en particulier le fait qu’“un certain nombre d’auteurs” font partie de l’Observatoire d’éthique universitaire (anciennement Observatoire du décolonialisme) et que cette organisation a reçu des financements du “projet Périclès“, conçu par Pierre-Edouard Stérin.
“Ce livre a été écrit sans que personne ne touche un euro, il n’y a eu aucune transaction d’argent, et personne n’a touché d’à valoir”, assure l’Observatoire d’éthique universitaire sur son compte X.
Pierre Vermeren explique que les auteurs ont été contactés par “une dizaine” d’autres éditeurs depuis lundi pour reprendre la parution du livre. Il affirme voir dans cette annonce une
“censure préalable sur le seul titre alors que personne n’a lu le texte qui n’a pas encore été diffusé”.
Les PUF évoquent également le “contexte politique (…) international actuel”. Aux Etats-Unis, sous couvert de lutte contre le “wokisme”, l’administration Donald Trump mène une purge dans la recherche scientifique et les documents publics. Sic.
Vol d’hosties consacrées dans une église à Lille
A Lille, l’église Saint-Pierre-Saint-Paul a été cambriolée et profanée fin février. Les voleurs ont dérobé le système de sonorisation ainsi que le ciboire et la lunule, dans lesquels étaient conservés les hosties consacrées.
Le curé a porté plainte. Une enquête de police est en cours. Une messe de réparation a eu lieu dimanche 2 mars.
Wyoming : les femmes souhaitant recourir à un avortement médicamenteux devront passer une échographie
Mercredi 5 mars, les législateurs du Wyoming ont passé outre le veto du gouverneur : les femmes souhaitant recourir à un avortement médicamenteux devront passer une échographie. Les sénateurs ont adopté la mesure par 22 voix contre 9 mercredi 5 mars.
Le gouverneur est « très préoccupé par les effets psychologiques de cette procédure », a déclaré le sénateur Darin Smith, « mais qu’en est-il des effets psychologiques d’un avortement, pour le reste de la vie ? », interroge-t-il.
Les femmes enceintes ne sont pas exposées à des poursuites. Ce sont les prestataires qui risquent jusqu’à 9 000 dollars d’amende et six mois de prison s’ils ne pratiquent pas l’examen. Des associations militantes ont indiqué vouloir contester cette mesure devant les tribunaux.
Le Wyoming est le premier Etat à avoir interdit explicitement les avortements médicamenteux, bien que cette interdiction, tout comme d’autres, soit en suspens dans l’attente d’une décision de la Cour suprême de l’Etat.
Selon les données de l’Institut Guttmacher, « plus de trois avortements sur cinq pratiqués aux Etats-Unis dans le cadre du système de santé officiel en 2023 étaient des avortements médicamenteux ». Dans le Wyoming, cette proportion atteint 19 sur 20.
“L’ultra-droite” a encore frappé
Le Parisien s’émeut :
Le média Frontières était sur place :
https://x.com/Frontieresmedia/status/1899418577989464328
Et Les Natifs communiquent :
Alors que la propagande immigrationiste s’infiltre jusque dans le dernier tombeau des Rois de France, les Natifs se sont rendus ce matin pour replacer gloire et honneur au centre de la basilique Saint Denis. Une exposition y prend actuellement place, intitulée Nouvelles Reines. Au programme, des figures féminines que rien ne rapproche des femmes qui ont fait l’histoire de notre pays au fil des siècles, mais qui servent plutôt un discours « décolonial », multiculturel, absurde. Cette énième tentative de réécrire l’histoire de France est grotesque. Nous dénonçons ce manque de respect envers nos traditions. C’est pourquoi nous avons réinvesti la crypte de la basilique, rendant hommage aux femmes indissociables de l’identité française : Sainte Jeanne d’Arc, Sainte Geneviève et Geneviève de Galard. Qu’il en déplaise à certains, nous serons présents pour dénoncer chaque offense faite à notre peuple et faire rayonner notre idéal.
Le plus extraordinaire est qu’il reste des personnes qui croient encore que la démocratie soit un système impartial
De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :
Le 24 novembre dernier, Călin Georgescu est arrivé en tête du premier tour lors de l’élection présidentielle en Roumanie. Il a été aussitôt qualifié de « candidat d’extrême droite » et de « candidat pro-russe » – les médias dominants ayant même déclaré que l’intéressé ne devrait son succès qu’au soutien russe qu’il aurait obtenu sur TikTok. Le complotisme des anti-complotistes est véritablement fascinant. Pour ma part, je n’arrive pas à imaginer comment TikTok pourrait suffire à faire émerger un candidat victorieux dans une élection majeure – ni, moins encore, comment il serait possible qu’un candidat bénéficie du soutien russe, tandis que son adversaire n’aurait aucun soutien d’aucun autre pays, pas même de l’UE. Ce « narratif » a « justifié » alors la suspension du processus électoral. Avouons que cela ne manque pas de sel: suspendre la démocratie pour sauver la démocratie est un procédé assez inattendu.
Mais cette affaire, qui était déjà pour le moins loufoque, a atteint des sommets le 9 mars dernier quand la commission électorale a rejeté la candidature de Călin Georgescu. C’est-à-dire que, non seulement sa victoire au premier tour a entraîné l’interruption des élections, mais qu’en plus, il ne pourra plus y participer! L’intéressé peut toujours faire appel devant la Cour constitutionnelle mais, vu l’opposition de « l’État profond » à sa candidature, on ne serait pas surpris que l’appel soit infructueux. J’ignore tout de l’idéologie de M. Georgescu et il est bien possible qu’il soit réellement « prorusse », « populiste » ou « d’extrême droite » (même si je note que les médias se gardent bien de citer une seule phrase de lui qui montrerait qu’il s’agit d’un dangereux personnage). Ce que je sais, en revanche, avec certitude, c’est que ce sont précisément des décisions de ce type qui conduisent les peuples à se défier de leurs dirigeants et de leur système politique. Considérer que le candidat en tête d’une élection présidentielle est trop « anti-système » pour avoir le droit d’être candidat, est exactement ce qui fait glisser de la démocratie au populisme: on interroge le peuple, mais il n’a pas vraiment le choix (comme nous, Français, l’avons appris à nos dépens avec le référendum de 2005). Pensez-vous vraiment que cela persuade que la démocratie est le régime idéal pour exprimer la souveraineté du peuple ou pour régler les transitions politiques de façon pacifique?
Thierry Breton, ancien commissaire européen, s’est félicité que sa loi sur la régulation des réseaux sociaux ait été appliquée en Roumanie – ce qui, si les mots veulent dire quelque chose (mais avouons qu’il est loin d’être certain que les propos de nos « chers » dirigeants veuillent réellement dire quelque chose!), signifie qu’une directive européenne permet d’invalider n’importe quel processus électoral, pour peu que l’on ait un doute sur une ingérence étrangère utilisant des réseaux sociaux (ce qui est le cas dans à peu près toutes les élections importantes, partout dans le monde!).
Plusieurs dirigeants de l’administration Trump, à commencer par J. D. Vance et Elon Musk, ont dénoncé la décision de la commission électorale roumaine. Mais ce que des Américains ne peuvent pas vraiment comprendre, c’est que, de ce côté-ci de l’Atlantique, nous avons un remarquable principe politique: « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté », selon le mot de Saint-Just. Est-il besoin de préciser que c’est à la gauche de décider qui est « ennemi de la liberté »? Le plus extraordinaire est qu’il reste des personnes qui croient encore que la démocratie, telle qu’elle est pratiquée dans notre belle Modernité politique, soit un système impartial bénéficiant au peuple!
Arizona : l’interdiction des avortements après 15 semaines jugée inconstitutionnelle
Aux Etats-Unis aussi le gouvernement des juges s’oppose aux législateurs :
Le 5 mars, un tribunal a définitivement empêché l’interdiction des avortements après 15 semaines de grossesse d’entrer en vigueur en Arizona, en déclarant cette mesure inconstitutionnelle.
Cette interdiction avait déjà été suspendue en décembre, suite à l’adoption de « protections constitutionnelles vis-à-vis de l’avortement jusqu’à environ 24 semaines » lors des élections fédérales.
L’année dernière, la Cour suprême de l’Etat avait accepté de laisser entrer en vigueur une interdiction quasi-totale de l’avortement. Une mesure abrogée par les législateurs pour laisser la place à l’interdiction à partir de 15 semaines, qui était déjà en vigueur.
L’Arizona figure parmi les sept Etats ayant adopté des mesures favorables à l’avortement lors des élections de 2024. Le Missouri, qui interdisait pratiquement tous les avortements avant le vote d’une mesure similaire, a depuis lui aussi rétabli l’accès à la procédure.
Bobard d’or décerné à l’AFP pour l’inversion accusation lors du meurtre d’Élias
La cérémonie des Bobards d’or, qui se tenait hier à Paris, a octroyé les prix suivants :
- bobard d’or: l’AFP pour les «sales bobards» consistant à salir les victimes des francoçides
- bobard d’argent : le bobard olympique sur la Cène de Thomas Joly, présenté comme le «festin de Bacchus». Le bobard du Monde et de France Info nie le caractère anti chrétien de la représentation de la cène lors de la cérémonie d’ouverture.
- bobard de bronze : France2 ne borne pas Borne
La cérémonie a également remis un bâillon d’or pour l’Arcom.
Revoir la cérémonie (aller directement à la 20e mn) :
Un nouveau procès de Bobigny pour faire rembourser par la Sécu les transitions de genre
Neuf personnes se déclarant transgenres attaquent en justice la caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) et cinq caisses primaires d’assurances maladie (CPAM) pour « refus de prise en charge de leurs soins ». Un procès s’est ouvert lundi devant le tribunal judiciaire de Bobigny, en Seine-Saint-Denis.
La CNAM n’a pas souhaité faire de commentaire sur des affaires judiciaires en cours « et tant que les recours n’ont pas été épuisés ».
Une personne souhaitant effectuer une « transition de genre » doit effectuer une demande d’affection longue durée (ALD) pour être remboursée. La Sécurité sociale prend en charge les frais, à l’exception des dépassements d’honoraires. Pour obtenir l’ALD, nul besoin d’attestation psychiatrique. Seule suffit « l’évaluation du médecin traitant », indiquent les signataires d’un rapport sur le sujet remis à Olivier Véran en 2022. Et les auteurs du document préconisent
« d’harmoniser les décisions de prise en charge des CPAM, grâce à la définition d’un “panier” des soins susceptibles de contribuer aux parcours de transition (hormonothérapie, chirurgies de réassignation mais aussi épilation définitive, orthophonie, accompagnement psychologique ou conservation des gamètes) ».
Alors qu’en 2020, 8 952 personnes se déclarant transgenres avaient obtenu une ALD pour cette raison, ce nombre a décuplé entre 2013 et 2020. La Haute autorité de santé (HAS) doit publier d’ici le mois de mai de nouvelles recommandations sur le sujet.
Et pendant ce temps, le gouvernement réduit les remboursements de soins aux Français.
Pays-Bas : le nombre d’avortements augmente
Mardi 4 mars, l’Assemblée nationale néerlandaise a examiné plusieurs motions visant à « répondre à la nette augmentation des IVG ces dernières années ». En effet, alors que depuis 2012 le nombre d’avortements s’établissait entre 30 000 et 33 000 par an, il a augmenté depuis 2022 jusqu’à atteindre le nombre de 39 000 en 2023. « La Chambre souhaite savoir pourquoi. »
Une motion, adoptée, appelle le gouvernement à « prendre des mesures » pour « prévenir les grossesses non désirées et améliorer l’aide apportée aux femmes en cas de grossesse non planifiée ». Une autre, également adoptée, réclame une « enquête sur les conséquences de la suppression du délai de réflexion de cinq jours » qui est entrée en vigueur en 2023.
Contrairement aux deux précédentes, la motion qui souhaitait faire enregistrer de façon anonyme les « facteurs et motivations » de chaque avortement a été rejetée.
Source : Gènéthique
Assemblée nationale : quelle différence entre un sujet prioritaire et un sujet non prioritaire ?
La présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yaël Braun-Pivet, s’est dite “réservée” sur la pertinence de faire du scrutin proportionnel, cher au Premier ministre François Bayrou, un “sujet prioritaire”.
“Sur le fond, je pense qu’effectivement les députés devraient être élus à la proportionnelle et je suis plutôt pour une dose de proportionnelle et non pas une proportionnelle intégrale”. “Après, la question c’est : dans les temps qui sont les nôtres aujourd’hui, est-ce bien le sujet prioritaire que le Parlement doit examiner ? Et là, pour le coup, vous me permettrez d’être un peu plus réservée”. “Je regarde ce qui se passe et je me dis qu’aujourd’hui, le mode d’élection des parlementaires n’est pas nécessairement le premier texte que nous devons examiner à l’Assemblée nationale”, “il y en a bien d’autres qui concernent les Français directement”, comme “l’effort que nous devons avoir pour nous réarmer”, “l’accès aux soins”, “la simplification” ou encore “le narcotrafic qui gangrène nos villes”.
Oui il y a des textes urgent. On peut donc aussi laisser tomber la proposition de loi sur l’euthanasie…
Exactions en Syrie : hallucinante communication de l’Union européenne
Déclaration du porte-parole du service diplomatique de l’Union européenne sur les derniers développements en Syrie :
L’Union européenne condamne fermement les récentes attaques, qui auraient été menées par des éléments pro-Assad, contre les forces du gouvernement intérimaire dans les zones côtières de la Syrie, ainsi que toutes les violences commises à l’encontre des civils.
Les civils doivent être protégés en toutes circonstances dans le plein respect du droit international humanitaire.
L’UE appelle également tous les acteurs extérieurs à respecter pleinement la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie. L’UE condamne toute tentative visant à compromettre la stabilité et les perspectives d’une transition pacifique durable, inclusive et respectueuse de tous les Syriens dans leur diversité.
Commentaire d’Yves Daoudal :
C’est comme si en avril 1943 l’UE avait publié un communiqué condamnant fermement les attaques menées par les juifs du ghetto de Varsovie contre les forces du gouvernement nazi…
« Proche d’un conseiller du RN »
Proche du dentiste qui s’est occupé de la mâchoire du député RN ou proche du boulanger qui vend son pain au conseiller municipal RN… France intox, financé par nos impôts, n’a pas grand chose à se mettre sous la dent pour vilipender Pierre-Edouard Stérin :
Le patriotisme français sera-t-il soluble dans le trumpisme ou la Poutine-mania ?
Cette question va certainement en irriter plus d’un. Tant mieux. Si l’on peut débattre sur ce sujet, c’est bien, très bien même. La question aurait aussi pu se poser de façon suivante : « Le patriotisme français va-t-il se dissoudre dans le trumpisme ou la poutine-mania ? Bizarrement, Xi Jinping n’est pas évoqué quand il s’agit de reconnaitre les qualités d’un chef, d’un guide pour une nation. Trump et Poutine oui. Xin Jinping non. Allez savoir.
Pourquoi poser cette question ? A la lumière de certains commentaires consécutifs à des articles que j’aurai eu l’indélicatesse d’écrire, notamment le dernier (que vous pouvez retrouver en cliquant ici « DU KO AU CHAOS ») , il m’est venu à l’esprit que les imprécisions évidentes de ma prose, souvent ironique voire caustique je l’avoue, étaient certainement de nature à remettre en doute la ligne éditoriale du site et surtout à contribuer à instiller la confusion entre l’objectif qu’IDNF s’est assigné et les moyens pour y parvenir.
Cet objectif, quel est-il ? Rien de moins que défendre la souveraineté française. Sous toute ses formes, pleinement, sans concession, viscéralement. Notre pays est en déclin. Les causes sont connues de tous. Et le remède aussi : recouvrer notre souveraineté que l’Union Européenne nous a ôté avec la complicité d’une partie de la classe politique. Pour cela, nous abordons différentes thématiques montrant à quel point la déliquescence du pays est avancée : économie, social, santé, éducation, sécurité, sociétal, politique…
Mais il n’est de souveraineté de la Nation que si chacun des individus la constituant se considère, libre, indépendant, maître de ses décisions, toutes orientées vers la défense du Bien Commun et la défense de la Patrie. Pour que cette dernière redevienne souveraine, il faudra bien que chacun d’entre nous redevienne indépendant pour ne pas dire indépendantiste…
Par voie de conséquence, le peuple d’une Nation souveraine est patriote. Au sens littéral du terme. Ce patriotisme implique l’amour de la Nation sans lequel il est vidé de sa substance. Cet amour, beau, sain est porteur des valeurs morales les plus fortes, celles qui cimentent durablement une Société. Et il n’y rien de honteux à se proclamer patriote, à aimer le drapeau, chanter l’hymne national et défendre noblement son identité culturelle.
« Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres. » aurait prononcé le Général de Gaulle. Une autre façon de considérer que le respect de soi-même passe par celui d’autrui. On n’aime pas au détriment des autres.
Devant l’agitation politique internationale qui nous secoue depuis le début du conflit en Ukraine, tout le monde y va de son petit commentaire, et prend position. Les pro-zelensky s’écharpent avec les pro-poutine qui menacent les pro-ursula qui négocient avec les pro-biden, pardon les pro-trump etc etc… Choisissez votre champion.
Il est à craindre que dans ce brouhaha savamment orchestré par nos media, la tentation d’une énième manipulation élyséenne, à l’instar de ce que nous avons connu pendant la période COVID, ne voit le jour. Depuis maintenant deux ans, notre Mozart de la finance mais aussi de l’illusion est à la manoeuvre et compose une petite musique visant une fois de plus à endormir la population.
Le va t-en guerre jupitérien veut faire la guerre. Quoi qu’il en coûte. Avec de l’argent qu’il n’a pas mais peu importe. Avec des soldats qu’il n’a pas mais peu importe. Avec des alliés qu’il n’a pas mais peu importe.
Pour l’instant, la paix est encore là en Europe et dans ce contexte, les patriotes, les vrais, sont les seuls aujourd’hui à demander la paix. Ces patriotes sont aussi les seuls à regretter l’absence d’un Poutine ou d’un Trump en France pour diriger le pays, à louer leurs qualités de meneur d’hommes, à envier la vision qu’ils portent pour leur pays. Il est vrai que de ce point de vue, nous sommes bien orphelins et pour tous ceux qui croient encore à la notion de patrie et de souveraineté, le fondé de pouvoir de Rotschild incarne l’ennemi intérieur tant il s’est acharné à détruire notre pays depuis 2017.
Mais est-ce pour autant une raison valable, suffisante pour se déclamer pro-Trump ou pro-Poutine lorsque l’on est profondément patriote français ? Jusqu’où peut aller cette idolâtrie sans qu’elle ne vienne remettre en question l’engagement pour la défense de la Nation ?
Que les deux chefs d’Etats russe et américain fassent ce pour quoi leur peuple les a élus, rien de plus normal. Ils aiment leur pays et s’appliquent à défendre ses intérêts.
Doit-on pour autant accepter leurs ingérences au risque de trahir nos propres convictions ? Faut-il que nous ayons à choisir un maître ?
Pour IDNF, ce sera toujours la France d’abord.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
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