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Epidémie d’incendies d’églises au Canada : le gouvernement ne semble pas s’en préoccuper

Au Canada, le député Leslyn Lewis reproche aux libéraux de ne pas soutenir un projet de loi contre les incendies d’églises. Connue pour être l’un des députés pro-vie les plus en vue du Canada, Leslyn Lewis a critiqué le gouvernement Trudeau pour son manque apparent de soutien à un projet de loi qui vise à enrayer la vague d’incendies d’églises qui touche les chrétiens du pays.

Dans un billet sur X publié lundi, Leslyn Lewis a souligné que sous le gouvernement libéral du Premier ministre Justin Trudeau, les incendies d’églises ont augmenté de « 100 % » et que le gouvernement ne semble pas avoir exprimé la moindre « préoccupation ».

« Au cours des dernières années, des centaines d’églises et d’autres lieux de culte ont été incendiés au Canada. Sous le gouvernement libéral actuel, ces crimes ont augmenté de plus de 100 % », a écrit M. Lewis sur X.

« Où sont les préoccupations ou les actions des libéraux concernant ces attaques contre les églises chrétiennes ?

Le député conservateur Marc Dalton, a publié une vidéo le 31 octobre, soulignant la récente vague d’incendies d’églises et la façon dont son projet de loi, C-411, vise à mettre fin à cette situation.

Le projet de loi C-411, ou Loi modifiant le Code criminel (incendie criminel – incendies de forêt et lieux de culte), a été présenté par Dalton en juin. Si elle est adoptée, cette loi créera des infractions pénales spécifiques pour les incendies d’églises et les incendies de forêt.

M. Dalton a déclaré dans sa vidéo qu’il existe au Canada un « grave problème auquel il faut s’attaquer » concernant les églises catholiques et chrétiennes qui sont la cible d’incendies criminels. Il a souligné que depuis 2010, 592 églises ont été la cible d’incendies criminels au Canada, une grande partie de ces incendies étant concentrée sur les dernières années.

Dalton a noté que le Code criminel du Canada, dans sa version actuelle, n’inclut pas de protections spécifiques contre les incendies criminels visant les institutions religieuses. Le projet de loi C-411prévoit une peine minimale de cinq ans d’emprisonnement pour une première infraction de ce type, et de sept ans en cas de récidive.

Depuis le printemps 2021, 112 églises, pour la plupart catholiques, ont été incendiées, vandalisées ou souillées au Canada.

Les incendies d’églises ont commencé sérieusement après que les médias grand public et le gouvernement fédéral ont diffusé des affirmations douteuses selon lesquelles des centaines d’enfants avaient été enterrés et négligés par des prêtres et des religieuses catholiques qui dirigeaient certains des pensionnats aujourd’hui fermés au Canada, en particulier une école située à Kamloops, en Colombie-Britannique. Le discours anti-catholique qui s’est développé à la suite de ces affirmations se poursuit encore aujourd’hui, bien qu’aucun corps n’ait été découvert.

Un risque de malformation congénitale pour les bébés conçus in vitro ?

Lu sur l’Institut européen de bioéthique :

Selon une étude publiée dans le European Heart Journal (EHJ), les enfants conçus par procréation artificielle présentent un risque plus élevé de malformations cardiaques congénitales par rapport à ceux issus de conception naturelle.

L’étude s’est basée sur les données des registres de la procréation artificielle de quatre pays nordiques (Danemark, Finlande, Norvège et Suède) entre 1984 et 2015. Elle a porté sur tous les enfants nés vivants, soit plus de 7,7 millions au total. Parmi eux, 171.735 étaient nés après une procréation artificielle. L’étude montre que les malformations cardiaques étaient environ 36 % plus fréquentes chez ces bébés par rapport aux bébés conçus naturellement (risque absolu 1,84 % contre 1,15 %). Ce risque est similaire quel que soit le type de procréation assistée (fécondation in vitro seule ou avec injection intracytoplasmique de spermatozoïdes ICSI ; embryons frais ou congelés). Cependant, l’étude souligne que ce risque est plus élevé pour les naissances multiples que pour les naissances uniques après procréation artificielle (2,47 % contre 1,62 %). Les auteurs recommandent dès lors le transfert d’un seul embryon par tentative de procréation artificielle.

Contourner l’infertilité  résout-il vraiment le problème ?

La professeure Ulla-Britt Wennerholm (Université de Göteborg), qui a mené l’étude, a déclaré dans un communiqué de la Société européenne de cardiologie :

« Le fait que le risque de malformations cardiaques soit similaire quel que soit le type de procréation assistée utilisé peut indiquer qu’il existe un facteur commun sous-jacent à l’infertilité chez les parents et aux maladies cardiaques congénitales chez leurs bébés ».

Ce constat interroge quant au rapport bénéfice-risque réel de cette technique. La procréation artificielle est-elle une solution satisfaisante, sur le plan médical mais aussi éthique, pour répondre à l’infertilité ? En contournant le problème de l’infertilité sans en résoudre les causes sous-jacentes, la procréation artificielle répercute en effet sur la génération suivante des pathologies et faiblesses génétiques qui étaient sans doute à l’origine de cette infertilité. Si la majeure partie des enfants qui naissent avec cette technique ne sont pas touchés, le recours sans cesse plus important à la procréation artificielle pourrait augmenter à l’avenir les pathologies qui lui sont liées. À titre illustratif en 2013 en Belgique, 33.704 cycles de FIV étaient entrepris ; pour l’année 2021, 42.497 ont été entrepris, ce qui a conduit à 6.193 naissances, soit 5,25% du total des naissances.

L’étude précitée recommande d’informer les couples qui s’engagent dans une procréation artificielle sur les risques encourus avec cette technique.

La haine de soi, règle cardinale des Modernes

Paul-Marie Coûteaux publie dans le Nouveau conservateur n°14 un remarquable article sur “Deux résistances incomprises” introduisant le dossier sur la nécessaire réconciliation nationale (intitulé, selon le colonel Rémy, “De Gaulle – Pétain: Le glaive et le bouclier?”):

La Haine de soi, la haine tout court, née de l’incompréhension des hommes et du drame qu’est leur histoire, c’est la règle cardinale des Modernes : qu’on incendie une synagogue près de Narbonne, toute la classe politique est en émoi ; mais que, dans la seule année 2023, 39 églises soient saccagées ou brûlées (comme récemment à Saint-Omer), le silence est total. Haine de soi, encore et toujours. Bien entendu, les conséquences sont inévitables : beaucoup de Français se sont tant dépris d’eux-mêmes qu’ils ne se soucient plus de leurs frontières, ni de leur monnaie, de l’état des finances publiques, de leur politique étrangère, de leur instrument de défense, de l’autorité même de leur Etat, ni même de leur avenir comme Nation. Pire, leur attitude, à la fois revendicative et plaintive, vindicative et passive, signale un fonds moral aussi inquiétant pour un peuple que pour un individu : la perte de l’estime de soi. 

Deux mensonges cardinaux : sur le Politique et sur l’Histoire

Notre hypothèse est que cet état pathologique a une cause : une accumulation de mensonges qui désorientent tout un peuple. Ces mensonges, que Le Nouveau Conservateur se fait un devoir de pourfendre de numéro en numéro, sont sans cesse alimentés par un système oligarchique dont le dessein est aussi limpide que précis : détruire les Nations en général et la France en particulier en raison de ce qu’elle est, une puissance catholique, rationnelle (nourrie par le Logos) et humaniste (soucieuse de l’avenir de l’Homme davantage que de l’argent et des dogmes, ceux du Progrès ou de toute autre religion ou idéologie), présente sur quatre continents, influente sur tous, dangereuse partout. Et détruire les Etats aux fins de régenter une masse d’individus amnésiques et déboussolés, privés de toute défense, de toute conscience d’eux-mêmes, de toute souveraineté, par-là de toute action sur le monde. Entreprise anthropologique qui entend changer la nature même de l’homme, orchestrée par une poignée d’intellectuels post-nationaux, et repris par une masse d’intellectuels secondaires, plumitifs et médias en tous genres dont l’idéologie techno-progressiste transforme en esclaves ânonnant les ordres du Maître, le plus souvent dans sa langue. 

Pour lire le Nouveau conservateur, vous pouvez vous abonner au Club de la presse ou  commander le numéro en cliquant ci-dessous:

Nouveau conservateur n°14

 

Ceux qui pensent que la presse, la radio et la télévision apportent une information sûre vivent dans une époque révolue

Elon Musk, le patron de X, l’a exprimé brièvement, suite à la victoire de Trump :

 

“Vous êtes les médias maintenant”

Il a ajouté plus tard :

La réalité de cette élection était évidente sur 𝕏 , alors que la plupart des médias traditionnels mentaient sans relâche au public. Vous êtes désormais les médias. S’il vous plaît, postez vos pensées et observations sur 𝕏 , corrigez les autres lorsqu’ils se trompent et nous aurons au moins un endroit au monde où vous pourrez venir trouver la vérité.

H16 décrypte :

[…] Eh oui : comme l’avaient prévu les vilains complotistes – il s’agit essentiellement de ces individus qui sont parvenus à se décrocher des médias mainstream – ces élections ont duré longtemps après la fermeture des bureaux de vote. Si une vérité fait jour à la suite de ces dernières heures, c’est que le peuple américain semble incapable d’organiser des élections à la fois sûres, transparentes et bornées dans le temps…

Ou plus exactement, il apparaît – là encore, comme prévu tant ici que par la plupart des complotistes précédemment cités – que tous les moyens furent bons pour le camp démocrate pour rendre l’ensemble du processus aussi chaotique que possible, à tel point que toute déclaration de victoire d’un candidat quelques heures après la fin des scrutins revient à déclencher d’homériques batailles de chiffres et, inévitablement, juridiques (sans même évoquer l’ingérence étrangère, dont le leitmotiv semble coller à Trump dans la bouche de tous ses opposants avec une sorte d’obsession véritablement pathologique).

Cependant, toutes les gesticulations et les manœuvres observées n’ont un sens que dans un seul cas, celui où Harris a perdu et où Trump va retrouver le pouvoir dans deux mois et demi, quoi qu’en disent les médias de grand chemin.

Bien évidemment, à l’heure où paraissent ces lignes, rien ne permet encore de l’affirmer, mais la panique clairement affichée par les Démocrates et déjà largement perceptible chez eux quelques jours avant le scrutin, les mines grises et déconfites des analystes et des commentateurs médiatiques, les réactions gênées des dirigeants occidentaux ne permettent guère de doute : si Kamala Harris l’avait emporté ou si elle avait des chances sérieuses et surtout crédibles de décrocher la timbale, les mines seraient plus détendues et les teints moins gris.

Dès lors, il apparaît clair que les prochaines semaines seront particulièrement agitées aux États-Unis, que tous les moyens, légaux et moins légaux, seront convoqués pour interdire à Donald Trump de retrouver son fauteuil à la Maison-Blanche, mais que, compte-tenu du soutien populaire dont il jouit, il le retrouvera quand même.

Ceci ne surprendra que deux catégories de personnes.

La première est composée de ceux qui sont restés campés sur l’idée que la presse, la radio et la télévision du XXe siècle apportent une information sûre et non biaisée. Ceux-là vivent dans une époque révolue et deviennent les outils de résistance aux changements que l’internet et les médias alternatifs ont apportés ces 20 dernières années. Ils représentent le point d’ancrage à la fois des vieilles technologies et des techniques de manipulation psychologique mises en place sur ces dernières par les gouvernements au cours du siècle passé. Cela fait des décennies que ces médias et ces méthodes ont été employés, avec grand succès, pour orienter les opinions et les tendances dans la société, et ceux qui leur accordent encore de l’importance et de la crédibilité, bien que de moins en moins nombreux, comptent encore beaucoup dans ce qui forme « l’opinion publique ».

Cependant, cette « opinion publique » l’est déclarée essentiellement… par ces mêmes médias dont la confiance s’étiole visiblement chaque jour davantage :

 

Dès lors, à mesure que les populations les moins jeunes parviennent elles aussi à se détacher des médias menteurs de grand chemin, ne reste plus que la deuxième catégorie de personnes qui seront encore étonnées de l’issue inévitable de ces élections : celles qui ont un intérêt bien compris à ne surtout pas voir Trump revenir en poste. […]

Entretenir une relation transatlantique au mieux des intérêts français

Communiqué d’Action française :

« En démocratie, c’est le peuple qui choisit. » Mais les démocrates considèrent qu’il vote mal s’il ne choisit pas leurs champions. Les États-uniens viennent de le démontrer une deuxième fois en réélisant Donald Trump à la tête de leur pays : majorité des suffrages, majorité des grands électeurs, majorité au Sénat et à la chambre, la victoire est nette. Mais les États-Unis ne sont pas la France et nous ne pouvons que regretter cette marque d’aliénation intellectuelle, qui consiste à s’enthousiasmer de cette victoire, comme une certaine droite nationale, ou, comme le centre et la gauche, à la déplorer comme une catastrophe de portée mondiale. Les États-Unis sont également forts de cette américanisation des esprits, qu’on ne s’attendrait pas à trouver chez des patriotes.

Comme Kamala Harris si elle avait été élue, comme Biden juste avant lui, Donald Trump, et c’est normal, pensera d’abord à ce qu’il considérera être l’intérêt des États-Unis, que ce soit en matière de politique étrangère ou d’échanges économiques. Sur ces plans-là, quelles que soient leurs divergences, les administrations démocrates et républicaines ont toujours considéré l’Europe comme un protectorat à diviser, à neutraliser et à rentabiliser.

Si Trump, comme il l’a annoncé, fait le choix de la paix en Ukraine, nous ne pourrons que nous en féliciter. Mais nous devrons faire respecter notre présence dans l’Indopacifique et ne pas accepter que le sort de notre agriculture et de notre industrie soit réglé à Washington tant les gouvernements européens, via l’OTAN et Bruxelles, sont inféodés aux intérêts américains qu’ils croient conformes à ceux de l’Europe. C’est particulièrement vrai de Macron.

Il appartiendra durant les quatre prochaines années aux gouvernements successifs de la France de savoir, sans a priori aucun, entretenir une relation transatlantique au mieux des intérêts français. Pays jadis allié, interlocuteur incontournable aujourd’hui en raison non seulement de sa puissance mais aussi de la persistance d’alliances pourtant devenues sans objet, les États-Unis doivent redevenir pour la France ce qu’ils sont, un rival avec lequel il convient de traiter.

“Puisse la victoire des Républicains aux États-Unis accélérer la réaction conservatrice qui s’annonce aussi en Europe”

Communiqué de l’ECLJ :

Pour l’ECLJ, c’est une nouvelle page qui commence avec l’élection de Donald Trump à la Présidence des États-Unis et la victoire des Républicains au Congrès. Car cette victoire du camp conservateur peut accroître considérablement notre capacité d’action.

En effet, l’ECLJ entretient d’étroites relations avec le vaste mouvement chrétien et conservateur américain, en particulier avec l’American Center for Law and Justice (ACLJ), dont plusieurs responsables sont des proches du Président Trump.

L’ECLJ va travailler pour nourrir l’action de la future administration américaine dans les domaines qui nous sont chers et sur lesquels nous avons une véritable expertise.

L’ECLJ est déjà intervenu par le passé devant la Cour Suprême des Etats-Unis en matière d’avortement dans la fameuse affaire Dobbs, ou pour faire libérer un pasteur américain prisonnier en Turquie. Nous allons agir encore davantage.

Ainsi, nous pourrons mieux soutenir les chrétiens persécutés à travers le monde, alors que la précédente administration américaine avait abandonné la cause de la liberté religieuse. Nous pourrons mieux défendre la vie humaine à l’ONU et à l’OMS, alors que l’administration Biden y faisait la promotion de l’avortement et de la culture de mort. Nous pourrons mener plus efficacement le combat culturel contre la gauche radicale, l’idéologie woke et l’islamisme; nous pourrons aussi mieux défendre les droits naturels et les libertés fondamentales. Enfin, nous serons plus forts face aux grandes fondations néolibérales, telles que les fondations Ford, Gates et Open Society, qui ont largement privatisé les institutions internationales.

Les combats sont immenses. Nous allons travailler sans relâche.

Certes, l’Europe et les États-Unis ont des intérêts divergents dans des domaines importants, et aucun responsable politique n’est parfait, mais les conservateurs de part et d’autre de l’Atlantique partagent largement les mêmes principes, et ont maintenant la possibilité d’accomplir beaucoup de bien ensemble.

Pour tous ces combats, nous aurons besoin de votre soutien et de votre engagement!

Puisse la victoire des Républicains aux États-Unis accélérer la réaction conservatrice qui s’annonce aussi en Europe, et être bénéfique à tous.

Bonnes et mauvaises nouvelles des Etats-Unis

Donald Trump a donc réussi l’exploit d’être réélu après avoir subi une défaite, une première aux Etats-Unis [Erratum : comme l’infdque un commentaire,  Grover Cleveland avait déjà réalisé cet exploit en 1893], d’habitude, les perdants disparaissent de la scène politique. Donald Trump a remporté tous les « swing states ».

Selon un sondage sorti des urnes, les électeurs catholiques ont largement préféré Trump à Harris, au niveau national comme dans les états clés. Trump a remporté le vote catholique avec une marge de 15 points : 56 % contre 41 %. Cette évolution représente un changement de 10 points en faveur de M. Trump entre 2020 et 2024.

Selon ce sondage, 61 % des électeurs catholiques estiment toutefois que l’avortement devrait être légal dans tous les cas ou dans la plupart des cas, et seulement 38 % estiment qu’il devrait être illégal dans tous les cas ou dans la plupart des cas. Les électeurs catholiques sont également divisés sur la question de savoir si l’avortement devrait être illégal après 15 semaines de grossesse, 49 % d’entre eux étant favorables à une telle loi et 49 % s’y opposant.

En même temps que l’élection présidentielle, un certain nombre de scrutins se déroulaient dans différents Etats, dont des référendums sur l’avortement.

Victoires pro-vie :

Un référendum d’initiative citoyenne en faveur du droit à l’avortement organisé mardi en Floride en parallèle de l’élection présidentielle, n’a pas recueilli assez de voix pour l’emporter. Il s’agit du premier échec d’un scrutin direct sur l’avortement aux États-Unis depuis que la Cour suprême a annulé la protection fédérale du droit à l’avortement en juin 2022. Depuis plus de deux ans, l’avortement l’avait toujours emporté dans les urnes, même dans les Etats conservateurs du Kansas et du Kentucky. En Floride, troisième Etat le plus peuplé du pays et qui a voté mardi pour le républicain Donald Trump à la présidentielle, l’amendement visait à réinstaurer la possibilité de réaliser un avortement jusqu’à la viabilité du fœtus (environ 24 semaines de grossesse), au lieu de six semaines actuellement. Il devait recueillir 60% de «oui» pour être adopté. Les électeurs ont été 57% à voter pour.

Les électeurs du Dakota du Sud ont rejeté une proposition visant à ajouter des protections pour le droit à l’avortement à la constitution de l’État. Celles-ci auraient autorisé la mère à mettre fin à sa grossesse au cours du premier trimestre. Le résultat préserve une loi de l’État qui fait de l’avortement un crime sauf pour sauver la vie de la mère.

Au Nebraska, seul Etat à avoir deux initiatives concurrentes, les habitants ont soutenu une mesure qui inscrit l’interdiction actuelle de l’avortement après la 12e semaine de grossesse dans la constitution de l’État, et ont rejeté une mesure concurrente qui cherchait à étendre le droit à l’avortement.

Défaites pro-vie :

Dans l’Etat de New York, les électeurs votaient pour étendre l’interdiction des discriminations liées à l’avortement et à l’identité de genre. La mesure, qui visait à établir que les personnes ne peuvent se voir refuser des droits en raison de leur «appartenance ethnique, origine nationale, âge et handicap» ou de «leur sexe, y compris leur orientation sexuelle, leur identité de genre, leur expression de genre, leur grossesse, l’issue de leur grossesse, leurs soins de santé reproductive et leur autonomie», a recueilli 74,3 % des votes.

Dans le Maryland, le texte qui visait à établir un droit à la liberté de procréation, défini comme incluant «la capacité de prendre et d’appliquer des décisions pour prévenir, poursuivre ou mettre fin à sa propre grossesse» a été adopté avec 75,8 % des voix.

Dans le Colorado, les électeurs ont approuvé à 61 % un amendement à la Constitution de l’Etat garantissant la protection de l’avortement. La mesure abroge l’interdiction du financement de l’avortement par l’Etat et les collectivités locales et permet à Medicaid, ainsi qu’à d’autres programmes publics d’assurance maladie, de couvrir la procédure. L’avortement est déjà légal au Colorado à tous les stades de la grossesse.

Dans le Nevada, les électeurs ont voté en faveur d’un amendement à la Constitution afin de protéger l’avortement jusqu’à la viabilité, ou après la viabilité dans les cas où la santé ou la vie d’une patiente peut être menacée.

Les habitants de l’Arizona ont approuvé une mesure de vote qui établirait un droit fondamental à l’avortement et interdirait à l’État de restreindre ou d’interdire l’avortement avant 24 semaines, avec des exceptions après cette date si un professionnel de la santé décide que cela est nécessaire pour «protéger la vie ou la santé physique ou mentale de la personne enceinte». Dans l’Arizona, l’avortement est actuellement interdit après 15 semaines.

Dans le Missouri, les électeurs ont décidé d’annuler l’interdiction quasi-totale de l’avortement et d’établir une garantie constitutionnelle du «droit fondamental à la liberté reproductive», y compris les soins d’avortement jusqu’à la viabilité du fœtus.

Par ailleurs,

  • Plusieurs États étaient appelés à élire de nouveaux gouverneurs. 8 des onze gouverneurs élus sont républicains, dans le New Hampshire, le Vermont, la Virginie Occidentale, l’Indiana, le Missouri, le Dakota du Nord, le Montana et l’Utah. Les démocrates ont remporté l’État de Washington, le Delaware et la Caroline du Nord.
  • Les républicains ont remporté la majorité au Sénat. Le basculement du Sénat a été rendu possible grâce à deux succès électoraux, en Virginie-Occidentale et dans l’Ohio. Ces deux victoires permettent au “Grand Old Party” de disposer d’au moins 51 sièges sur 100 contre 49 pour le camp démocrate au Sénat, d’autres résultats étant encore attendus. Les républicains ont une chance d’élargir encore leur majorité au Sénat s’ils gagnent dans le Montana et dans plusieurs États du Midwest. Il est toutefois peu probable qu’ils obtiennent la majorité de 60 voix nécessaire pour faire avancer la plupart des textes législatifs au sein de la chambre.
  • La Chambre des représentants attend toujours les résultats. Jusqu’alors à majorité républicaine, le parti de Trump emporte, pour l’instant, 201 sièges sur 435. Le parti réussit à prendre cinq sièges à ses rivaux démocrates. Une soixantaine de sièges restent indécis alors que le dépouillement n’est pas encore terminé et pourrait s’étaler sur plusieurs jours.

Sondage sur l’euthanasie sur Cnews [Addendum]

Le site de Cnews organise aujourd’hui un sondage sur l’euthanasie. Pour le moment, le oui l’emporte largement. N’hésitez pas à aller voter pour renverser la tendance.

Addendum : Bravo aux lecteurs !

La capsule suicide ne semble pas si bien fonctionner

La justice suisse s’interroge sur les circonstances du décès d’une Américaine qui aurait mis fin à ses jours en ayant recours à la « capsule » de suicide assisté Sarco. En effet, alors que la mort est censée être provoquée par une asphyxie à l’azote, l’Américaine présente « des marques inexpliquées sur le cou » selon les informations communiquées par le médecin légiste au procureur. Ce qui laisse supposer que la mort est due à une strangulation.

Florian Willet, président de The Last Resort, la société qui propose la capsule, est toujours en détention provisoire, cinq semaines après les faits. Il était la seule personne présente dans la forêt au moment du décès de la femme. Deux avocats et une photographe néerlandaise avaient également été arrêtés mais, arrivés sur les lieux après le décès, tous ont finalement été libérés après 48 heures.

Bien que les faits aient été filmés, « une pratique courante parmi les organisations d’aide à la mort en Suisse pour prouver que la personne s’est donné la mort de son plein gré », il y aurait des « lacunes inexpliquées » dans l’enregistrement. The Last Resort nie que son président ait étranglé la femme, affirmant qu’elle souffrait d’une ostéomyélite, ce qui aurait causé les marques.

Source : Gènéthique

Médecins sans frontières : une ONG compromise avec le Hamas

Le JDD a enquêté sur la politisation de cette ONG.

Aucun membre actuel du staff de Médecins sans frontières n’a souhaité s’expliquer et les fondateurs de l’ONG ont préféré botter en touche lorsque nous les avons contactés pour s’exprimer sur les dérives de l’association humanitaire.

Depuis un an, MSF est sous le feu des critiques pour sa communication très orientée en faveur du Hamas. À Gaza, l’ONG dispose de huit cents collaborateurs locaux sur lesquels elle s’appuie pour alimenter la presse en témoignages sans avoir la possibilité de vérifier les informations. C’est ainsi que, dès le début de la guerre entre Israël et le Hamas, MSF a diffusé une fake news sur l’attaque de l’hôpital Al-Ahli à Gaza qui a fait le tour de tous les grands médias internationaux. L’association a aussi affirmé ignorer que l’hôpital Al-Shifa servait de base de combat aux terroristes du Hamas, malgré les témoignages et les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrant des otages emmenés de force par des hommes armés dans les couloirs du bâtiment.

Dans les colonnes du JDD, en juin dernier, un médecin de l’ONG nous confirmait qu’une partie de l’hôpital Al-Shifa était interdite aux soignants par des hommes armés bien avant le début du conflit et qu’il avait alerté sa hiérarchie sur cette situation. Des faits contestés par la direction de MSF France.

Interrogée, l’association qualifie notre enquête de « démarche dangereuse et irresponsable » qui « soutient la rhétorique des autorités israéliennes ». La meilleure défense reste l’attaque. Mais cette réponse semble bien légère vu la gravité des accusations portées par d’anciens membres de l’ONG. À commencer par celles de l’ancien secrétaire général de MSF, Alain Destexhe, qui a publié un rapport dans lequel il reproche à l’association d’être complice du Hamas et d’être sortie du cadre humanitaire pour se politiser.

L’ONG n’a jamais condamné les violations du droit humanitaire commises par le Hamas à Gaza selon le rapport Destexhe, qui a analysé pendant plusieurs mois les publications de MSF et de ses salariés sur les réseaux sociaux. Officiellement guidés par les principes de « neutralité et impartialité », une cinquantaine de salariés de MSF ont pourtant fait l’apologie des massacres du 7 octobre.

Certains étaient même engagés dans des organisations terroristes comme Fadi Al-Wadiya, membre du Jihad islamique palestinien et tué par Tsahal en juin dernier. « C’était un spécialiste dans la fabrication et l’utilisation de missiles et de roquettes », nous précise le porte-parole de l’armée israélienne, Olivier Rafowicz. Combien sont-ils à avoir infiltré l’ONG ? Impossible d’obtenir un chiffre précis. Il confirme cependant que « des éléments terroristes utilisent la couverture d’organisations internationales pour mener une activité de guerre contre Israël ».

D’autres personnalités inquiétantes ont aussi émergé du rapport Destexhe, comme le docteur Ghassan Abu Sitta, ce médecin qui a témoigné dans de nombreux médias (dont la BBC) sur le « massacre de cinq cents civils à l’hôpital Al-Ahli » suite à un bombardement israélien. En réalité, il s’agissait d’un tir raté de roquette du Hamas dont le bilan est évalué à une cinquantaine de morts.

Sur les réseaux sociaux, Abu Sitta a appelé les Palestiniens « à se battre et mourir en martyr ». Des positions qui lui ont valu un signalement de l’Allemagne et une interdiction d’entrée dans l’espace Schengen pour apologie du terrorisme, radicalisation et antisémitisme. Ce qui n’a pas empêché la sénatrice EELV, Raymonde Poncet-Monge, de l’inviter au Sénat en mai dernier pour partager son témoignage avec les élus. Pourquoi inviter un islamiste diffuseur de fake news au sein du Parlement français ? Une question embarrassante sur laquelle la sénatrice (contactée par le JDD) ne souhaite pas s’étendre.

En France, Médecins sans frontières semble aussi avoir sa part d’ombre. Ghassan Abou Chaar, vice-président de MSF France, a publié sur X un message très ambigu après l’attaque du 7 octobre, demandant « aux gens d’être informés avant de cracher ». Un appel à la retenue troublant face à l’émotion du moment et à la barbarie mise en œuvre ce jour-là. Mais ce qui surprend le plus, ce sont les liens entre Médecins sans frontières et l’activiste Rima Hassan. Avant d’être élue députée européenne, la militante politique a fait partie du conseil d’administration de Médecins sans frontières entre 2021 et 2022 en tant que membre coopté et en sa qualité de fondatrice et présidente de l’Observatoire des camps de réfugiés. Quel était son rôle ? Contactée, l’élue de La France insoumise n’a pas voulu répondre à nos questions.

« MSF est devenue une organisation politique engagée. » C’est la principale critique formulée en off par ses anciens membres qui ne se reconnaissent plus dans l’ONG créée en 1971. Ils sont peu à oser prendre la parole publiquement face à une organisation qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1999 et qui pèse, à l’international, plusieurs milliards d’euros. […]

A propos des ONG, la revue Conflits consacre son dossier de novembre aux ONG, bras armés des Etats :

Parcoursup : un modèle de concurrence faussée et opaque

Le Tribunal administratif de Paris s’est opposé à la publication du code source du système de sélection de Parcoursup. Motif: risque d’atteinte à la sécurité des systèmes d’information de l’administration. L’opacité de l’orientation de nos enfants n’a rien à envier à « Bienvenue à Gattaca ».

 

Abbaye de Bonneval – objectif : vendre 400kg de bons chocolats pour faire face à la hausse du coût du cacao

Résumé de l’opération en cours

Face à l’augmentation historique du coût du cacao (+190% en un an), les sœurs chocolatières de l’abbaye de Bonneval se réinventent pour traverser la tempête.

Elles ont ainsi réorienté leur production sur certains chocolats pralinés (malakoffs, bonbons au praliné), et en ont profité pour améliorer leur recette de gianduja à l’ancienne, pour intégrer plus de noisettes et moins de sucre.

Mais elles lancent aussi et surtout une grande opération spéciale de vente en ligne : objectif 400kg vendus avant le 10 novembre !

Au programme : de bons chocolats artisanaux et monastiques ! En tablettes (75% et 78% de cacao), en sachets (noisettes enrobées, nougats enrobés etc…), et même en coffrets (praliné aux éclats de noisettes, pâtes de fruits framboise enrobées etc…)

Plus d’infos et pré-commandes : https://divinebox.fr/operation-chocolat-abbaye-bonneval/

La Chocolaterie de l’abbaye de Bonneval

A Bonneval, on ne plaisante pas avec le chocolat, et le savoir-faire de l’abbaye est exceptionnel…

La chocolaterie existe en effet depuis 1878, ce qui en fait l’une des plus anciennes de France. Dingue non ? Mais en plus de son ancienneté, les sœurs ne travaillent qu’avec de bons et vrais ingrédients traditionnels : pas de graisse végétale (autre que le pur beurre de cacao), ni de de colorant, de stabilisant, d’arôme ou de conservateur. Et enfin, côté fabrication, l’abbaye part du cacao pur et assure elle-même le “conchage” du chocolat, ce qui est très rare aujourd’hui ! Bref, un savoir-faire vraiment remarquable.

D’ailleurs, la chocolaterie de l’abbaye de Bonneval est labellisée EPV “Entreprise du Patrimoine Vivant”, un label délivré par le ministère de l’Économie et des Finances, qui distingue les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux d’excellence.

Bref, vous êtes entre de bonnes mains, et vous allez faire des heureux en offrant ces bons chocolats à Noël !

Inondations : En 2021, l’Espagne a supprimé 108 barrages hydrauliques

Derrière les inondations de Valence il y a sans doute moins le dérèglement climatique que des interventions humaines contradictoires…

Selon un article du journal espagnol El Pais de juin 2022, l’Espagne a battu un record en 2021, celui d’avoir démoli 108 infrastructures faisant obstacle à ses cours d’eau. Selon le quotidien espagnol El País, ces obstacles sont majoritairement des barrages et des digues. Il y en aurait quelque 171 000 à travers le pays – selon une estimation du projet Amber (un atlas européen qui recense les barrages à travers le Vieux Continent), citée par le journal madrilène – au fil des 187 800 kilomètres de cours d’eau qui s’écoulent en Espagne.

“Bien que l’utilité des ouvrages hydrauliques soit évidente [pour, par exemple, irriguer les terres ou contribuer à la production d’énergie dans les centrales hydrauliques], de nombreuses constructions sont devenues obsolètes au fil des ans”, développe le quotidien madrilène. Avant d’ajouter :

“De nos jours, on considère que libérer ces cours d’eau, leur permettre de réinvestir leurs berges, présente non seulement de grands avantages environnementaux, mais constitue également le meilleur moyen de prévenir les dommages causés par les inondations.”

Cet argument suscite “un vif débat”, nuance El País. Dans certaines zones d’Espagne, les barrages sont indispensables pour empêcher les cours d’eau de s’écouler vers des habitations en cas de crue. Sic.

Dans d’autres cas, ils peuvent bloquer le transport de sédiments.

“Lorsqu’un obstacle se dresse sur [le cours d’eau, qu’El País compare à “un tapis roulant”], les sédiments s’y accumulent, tandis que le tapis roulant continue d’avancer. Cela a de nombreuses répercussions sur le débit de l’eau, l’érosion qu’elle provoque et le recul des estuaires et des plages, où le tapis roulant arrive avec beaucoup moins d’apports qu’auparavant.”

La destruction de plusieurs barrages hydrauliques s’inscrit dans une stratégie de l’Union européenne en faveur de la biodiversité. D’ici à 2030, l’UE souhaite rétablir l’écoulement libre d’au moins 25 000 kilomètres de cours d’eau dans les pays européens. Dans un rapport publié en 2021, la branche espagnole de l’ONG WWF a identifié 5 400 barrages comme prioritaires à la démolition en Espagne, “ce qui, selon elle, pourrait libérer plus de 17 000 kilomètres de cours d’eau”, conclut El País.

Macron à Notre Dame en décembre. La profanation d’un lieu saint !

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Il est acquis que Macron prononcera un discours le 7 ou 8 décembre au sein de la cathédrale Notre Dame de Paris. Le narcissisme présidentiel affirmera que lui, Macron, a restauré la cathédrale en 5 ans. Il a tenu le pari, le joueur. Il a été le bienfaiteur. Soyons lui reconnaissant. Mais il n’est pas humble, il n’est pas discret. Sans aucune modestie, avec l’arrogance d’un gamin, Macron va se féliciter lui-même dans le Temple du Seigneur. Il va imposer sa présence de Président dans l’Eglise, il va parler pour se congratuler et attirer la reconnaissance sur sa personne : orgueil, vanité, prétention, grandiloquence, etc.

1. Une décision politique d’un homme d’église contradictoire avec l’exclusivité des lieux de culte

En vérité, il va profaner le temple, profaner l’Eglise tout entière et son narcissisme va s’exprimer dans une parole égocentrique : lui avant tout, lui le maître, lui le centre du monde. Que les hommes de l’Eglise, dont le cardinal Ulrich, permettent cela n’ôte en rien au caractère sacrilège de cette intervention. Elle sera politique et profane par essence du fait de son auteur, car le Président n’est pas un homme de Dieu et sa parole sera profane, politique, économique, voire culturelle au mieux, jamais sacrée et rituelle. En acceptant cette parole, le cardinal Ulrich participe de cette profanation sacrilège. Comment ce dernier peut-il se faire consciemment le complice d’une telle profanation ? Au nom de quoi peut-il trahir la destination exclusive de l’Eglise et de cette église en particulier ? Pourquoi ne pas en faire un lieu de conférence, un lieu de concert, ce qui est déjà le cas ; la profanation étant présente depuis des décennies tant les hommes de l’Eglise n’ont plus le sens exclusif du sacré de ces lieux saints. Alors pourquoi pas le Président s’invitant à discourir comme il l’entend dans le lieu de Dieu, cette fois et d’autres s’il le voulait !

2. La profanation par l’intrusion du profane dans le lieu du sacré

Mais qu’est-ce que la profanation du Temple ? C’est l’atteinte au sacré, c’est un acte sacrilège où se mélange dans le lieu sacré des rites sacrés et des intrusions du profane. Et le cardinal est bien le garant du respect de ce sacré afin que le rite soit respecté dans le lieu sacré. La profanation, elle, crée cette confusion entre les rituels qui ont leur place et une manifestation incongrue du profane. Ce sera le cas dans ce discours d’un Président en fonction, parlant dans le lieu de Dieu commettant une effraction, une intrusion, une profanation car son discours portera nécessairement sur l’expression de sa satisfaction personnelle dans ses œuvres et ses décisions. Il ne peut en être autrement, car une autre parole romprait la laïcité qui lui est imposée par sa fonction. Qu’espérer de cette parole présidentielle, alors ?

Nous y sommes bien. Et le relativisme ambiant va vite nous persuader que cela n’est pas grave, qu’il faut bien reconnaître l’œuvre du Président et des bienfaiteurs qui ont permis cette restauration. Ne soyons pas ingrats vont nous dire certains, au risque d’insulter le Seigneur dans sa maison. Voilà où en est la France qui n’a même plus le sens du sacré. Voilà comment des hommes d’églises se font les complices d’une désacralisation des églises. Le viol est encore là, cette obsession présidentielle de violer les codes, violer les usages, violer les espaces privés et sacrés, violer les intimités et les dignités, toujours violenter, toujours malmener.

3. Mais la profanation suscite la colère de Dieu

Or, dans le deuxième livre des Macchabées, Héliodore est chassé du temple par les anges et un cavalier comme le représente bien Delacroix à Saint Sulpice. Nous verrons bien ce que Dieu permettra, lui. Il y a la punition divine et il y a l’espérance de la repentance, de la consécration de la France au cœur de Jésus, au moment où le pape François publie une encyclique magnifique sur l’amour et le cœur du Christ. Je crains que la faiblesse du clergé n’ait en retour qu’un discours égocentrique d’un personnage qui veut l’euthanasie, constitutionnalise l’avortement, autorise les manipulations génétiques entre animaux et humains, etc. Comment ne pas être en colère ? Comment ne pas prier pour vaincre cette impiété, ces signes d’un envahissement profanateur de toute la vie humaine à laquelle s’emploie ce Président

Pierre-Antoine Pontoizeau

“Le respect dû à la dignité de la personne humaine ne cesse pas avec la mort”

A la veille de la Toussaint, le Conseil constitutionnel s’est prononcé sur les modalités de la reprise d’une sépulture en terrain commun, telles que prévues à l’article L. 2223-4 du code général des collectivités territoriales.

L’auteur de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) reprochait à ces dispositions de ne pas prévoir d’obligation d’informer les proches du défunt inhumé en terrain commun en cas de reprise de la sépulture et dans le cas où le maire entend faire procéder à la crémation des restes exhumés, ce qui les empêcherait de faire connaître l’opposition du défunt à la crémation.

Le Conseil a jugé :

“En l’absence d’une telle obligation d’information, les dispositions contestées ne permettent pas de garantir que la volonté attestée ou connue du défunt est effectivement prise en compte avant qu’il soit procédé à la crémation de ses restes. Elles méconnaissent ainsi le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine”.

Le Conseil a étendu l’application du principe à valeur constitutionnelle qu’est, depuis une première décision rendue il y a trente ans, la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation.

Le Conseil a imposé au maire d’informer par tout moyen utile les tiers susceptibles de faire connaître la volonté du défunt du fait qu’il envisage de faire procéder à la crémation des restes exhumés à la suite de la reprise d’une sépulture en terrain commun.

9 jours avec Dorothy Day : une rebelle au grand coeur

Avez-vous déjà entendu parler de Dorothy Day ? Cette new-yorkaise du XXe siècle impliquée dans des mouvements anarchistes à la vie tumultueuse a tout connu : mariage, séparation, avortement, maternité, prison…

Agnostique, elle finira par découvrir le Christ et fera la profonde expérience de la conversion, en devenant catholique.

Comment Dorothy a t-elle pu passer de militante anarchiste en rébellion contre les valeurs traditionnelles, à une graine de sainte dont la cause de béatification a été ouverte par le pape Jean-Paul II en 2000 ?

Découvrez son incroyable histoire sur Hozana du 8 au 16 novembre en vous inscrivant ici.

La loi sur l’euthanasie de retour à l’assemblée début 2025

C’est l’annonce faite par la présidente de l’assemblée nationale :

Une fois que le budget sera voté, l’assemblée se préoccupera donc de faire des économies en favorisant l’élimination des personnes dont la santé coûte cher…

Documentaire sur sainte Marie-Madeleine [Addendum]

Documentaire d’Armel Joubert des Ouches réalisé par RITV en Italie, dans le département du Var et dans les Bouches-du-Rhône. Le documentaire de 25 minutes, bientôt diffusé sur RITV traite du destin exceptionnel d’une femme parmi les plus emblématiques des évangiles : Marie Madeleine, appelée aussi Marie de Magdala.

Addendum : ce documentaire sera diffusé jeudi à 18h

Les réfractaires du mémoricide

Dans son nouveau livre, Philippe de Villiers décrypte le Mémoricide dont est victime la France, cette ablation de la mémoire, cette spoliation du progressisme. Néanmoins, e le créateur du Puy du Fou vante cette mémoire salvatrice qui permettra à la France d’être sauvée, alors que tout semble perdu. De sainte Geneviève protégeant Paris à sainte Jeanne d’Arc boutant les Anglais hors de France, les exemples ne manquent pas de ces réfractaires au défaitisme.

Même s’ils sont destinés à devenir minoritaires, il restera toujours des réfractaires. C’est d’eux que la France pourra renaître. Philippe de Villiers évoque ainsi le colonel Beltrame, Henri, le héros d’Annecy au sac à dos, passionné des cathédrales, Vincent Bolloré, pourfendeur de la pensée unique, les moines bâtisseurs toujours présents…

Au détour des pages, l’auteur raconte comment le gouvernement tente de nous tromper en changeant le sens des mots :

Un jour que je dédicaçais mon roman historique La Valse de l’adieu au Salon du livre d’histoire à Versailles, j’ai eu la chance et l’honneur de me retrouver dans le voisinage immédiat du grand écrivain Erik Orsenna. […] Après quelques échanges courtois et amicaux, Erik me fait un aveu incroyable : “Le gouvernement m’a demandé de réfléchir à une nouvelle sémantique sur l’euthanasie. Ils ne veulent pas du mot, trop chargé…”

Ce serait à lui, m’a-t-on dit, que l’on doit la trouvaille de l'”aide active à mourir”. On cherche donc une sémantique de contournement. Et pourquoi donc ne pas regarder le mot en face ?

Un député, militant du suicide assisté, a avoué récemment que les partisans de l’euthanasie ne souhaitent pas utiliser cette désignation trop chargée.

Trop chargée ? Décidément… Trop chargée de souvenirs. Car, historiquement, elle rappelle son association avec un autre mot, l'”eugénisme”. L’élimination des êtres humains, par la médecine, a été un des titres de gloire du nazisme.

Et si le wokisme disparaissait ?

Comme nous l’avons déjà évoqué, le wokisme ne fait pas vendre et certaines entreprises américaines en sont revenues. Ce compte X dresse un état des lieux.

Le wokisme est une idéologie totalitaire qui place la diversité et l’inclusion au centre de toutes les décisions. Elle repose sur une vision racialiste des rapports sociaux, distinguant d’un côté les minorités ethniques et de l’autre, les “oppresseurs” blancs, ainsi que les minorités sexuelles (désignées comme “de genre”) opposées à l’homme blanc cisgenre (homme blanc hétérosexuel). Cette idéologie sous-tend les actions des lobbies LGBT et des activistes trans radicaux. Elle se trouve également derrière les mouvements de changements de sexe et la promotion de la théorie du genre. Le wokisme adhère au concept de “cancel culture”, qui consiste à harceler et à réduire au silence ses opposants par tous les moyens. Le wokisme s’oppose à toute forme de liberté d’expression et vise à faire taire ceux qui ne partagent pas ses vues, notamment en recourant de manière excessive aux tribunaux.

  • En juin 2024, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a exercé son droit de veto pour annuler 32 millions de dollars de subventions publiques destinées à la culture et aux arts, affectant directement près de 600 organisations culturelles, y compris Disney.
  • Plusieurs États américains, dont la Louisiane et la Floride, ont retiré des milliards de dollars de leurs investissements dans BlackRock en raison de ses politiques ESG (Environnement, Social et Gouvernance). La Louisiane a retiré 794 millions de dollars en octobre 2022, suivie de la Floride avec 2 milliards de dollars en décembre 2022.
  • Perdant de l’argent à cause de sa politique woke, BlackRock a été contraint de faire volte-face et de réduire son soutien aux propositions ESG. En 2024, BlackRock n’a soutenu que 4,1 % des résolutions d’actionnaires ESG (Environnement, Social, Gouvernance), contre 6,7 % en 2023 et un impressionnant 47 % en 2020-2021. Rendez-vous bien compte, BlackRock est passé de 47 % de résolutions woke (ESG) à seulement 4,1 %.
  • En 2024, les les fonds ESG ont connu une véritable saignée. En effet, 102 fonds ont été liquidés ou fusionnés par des sociétés européennes. Le total atteint ainsi 349 pour l’année, selon une analyse du marché publiée le 24 octobre par Morningstar. Ces chiffres suggèrent qu’en 2024, nous allons certainement dépasser les 351 fermetures de fonds ESG enregistrées en 2023 en Europe. Aux États-Unis, on compte 12 liquidations de fonds, dont cinq gérés par BlackRock. Parallèlement à ce mouvement, Morningstar constate que les entrées dans les fonds ESG européens ont diminué et que les rachats de fonds affichant des critères ESG ont ralenti aux États-Unis. Par rapport au marché plus large, les fonds ESG ont sous-performé.
  • Disney, la boîte culturelle woke par excellence, victime de boycott. Autrefois champion des causes progressistes, Disney a récemment annulé la série Star Wars “The Acolyte”, une série centrée sur des personnages diversifiés au wokisme assumé. La série annulée aura coûté 230,1 millions de dollars à Disney. La politique woke de Disney a engendré des campagnes de boycott qui ont globalement fait chuter presque tous ses derniers produits (films et séries).
  • Ubisoft, autrefois un titan du jeu vidéo, paie aujourd’hui le prix de sa politique woke. L’entreprise, qui a perdu 90 % de sa valeur en bourse ces dernières années, a été forcée de reporter la sortie de son prochain titre phare, “Assassin’s Creed Shadows”, au 14 février 2025 en raison des performances décevantes de “Star Wars Outlaws”. L’entreprise subit de grosses campagnes de boycott dues à sa politique “inclusive”, fièrement revendiquée sur son site internet. Ses revenus ont chuté de 20 % au dernier trimestre.
  • La marque emblématique de motos Harley-Davidson a décidé de réduire ses initiatives de marketing inclusif pour se concentrer sur son public traditionnel, les motards passionnés, après des retours mitigés sur ses récentes campagnes d’inclusion. Elle a subi pendant plusieurs semaines une campagne de boycott de la part de ses membres, ce qui l’a forcée à abandonner officiellement sa politique inclusive.
  • Selon un rapport de PwC de 2024, 60 % des investisseurs institutionnels estiment que les entreprises devraient accorder moins d’importance aux causes sociétales et se concentrer davantage sur la rentabilité et la performance financière. En 2020, ce chiffre était de 42 %.

Si le wokisme fait perdre de l’argent aux entreprises et qu’elles font volte-face, pourquoi voyons-nous encore des produits “woke” aujourd’hui ? C’est simple : les films, séries et jeux vidéo qui sortent aujourd’hui ont été mis en production il y a plusieurs années, bien avant la remise en question du “wokisme”. Même si la vague woke s’arrêtait aujourd’hui, il faudrait au moins 2 à 4 ans pour que des contenus non-woke dominent à nouveau le marché. Ceux qui attendent des productions plus neutres devront donc patienter jusqu’en 2026 ou 2027.

“Nous assistons à une évolution dans la forme et les méthodes du sabotage”

Daniel Dory, géographe et spécialiste des questions de terrorisme, est revenu dans la revue Conflits sur les attentats commis contre la SNCF juste avant les Jeux Olympiques. Extrait :

[…] La revendication a été relayée par le site Reporterre, qui diffuse souvent des positions écologiques contestataires. Mais elle est étonnamment simple et floue dans son argumentaire. Les saboteurs évoquent plusieurs causes, comme l’écologie, le rejet des JO ou encore la critique de la société moderne, mais rien de structuré. Ce contraste entre la complexité technique des actes et la faiblesse idéologique du message est frappant : cela laisse penser que cette mouvance n’a pas de vision politique très claire. […]

En parallèle, des attaques contre des réseaux de fibre optique ont été signalées dans certaines régions. Est-ce que ces événements sont liés ?

Il est très probable qu’ils le soient. Ces sabotages, qui ont touché plusieurs zones comme la vallée du Rhône et certaines régions du Nord, ont visé des infrastructures de communication essentielles. Là encore, on remarque une organisation similaire : les points visés ne sont pas visibles pour le grand public, et les attaquants devaient avoir des connaissances spécifiques pour les repérer. On a donc affaire à des gens qui cherchent à perturber deux systèmes vitaux : le transport ferroviaire et les télécommunications, avec des actions qui demandent de la coordination et de la technicité.

Est-ce un tournant dans la manière dont on perçoit le sabotage ou même le terrorisme en France ?

Oui, nous assistons à une évolution dans la forme et les méthodes du sabotage. Nous ne sommes plus face à des organisations hiérarchiques classiques, mais à de petites cellules autonomes, qui fonctionnent en réseau, sans chef central. Ce modèle de « résistance sans leader » est difficile à anticiper et à déjouer, car il repose sur des liens fluides entre différentes unités qui partagent un but commun, mais opèrent de manière indépendante.

Sentiment d’insécurité et éclairage public

Caroline de Haas voulait élargir les trottoirs pour lutter contre le harcèlement. Ouest-France imagine que le sentiment d’insécurité prend sa source dans le manque d’éclairage.

Certains journalistes ont réellement décidé d’éteindre la petite lumière de leur cerveau.

Profanation de l’église Saint-Nicolas à Montigny-en-Ostrevent (diocèse de Cambrai)

Les profanations en série se poursuivent. Voici le communiqué de l’évêque de Cambrai, Monseigneur Vincent Dollmann :

C’est avec une grande tristesse que j’ai appris l’effraction dans l’église Saint-Nicolas de Montigny, constatée dimanche matin. Des objets liturgiques ont été volés avec la lunule contenant l’hostie consacrée, d’autres hosties consacrées ont été répandues sur le sol.

Après les actes perpétrés dans l’église de la Sainte-Trinité à Louvroil en mai dernier, cette nouvelle profanation ne doit pas être rangée parmi les faits-divers mais interroger les habitants sur le respect du sacré et des lieux de prière, et les chrétiens sur leur attachement au Christ dans la célébration et l’adoration eucharistiques.

Avec le jeune malade qui a célébré sa première communion ce matin dans la chapelle de l’archevêché, je m’unis à la prière des paroissiens et du curé, le Père Serge Hermant. Il présidera une messe de réparation et de supplication dans l’église Saint-Nicolas ce jeudi 24 octobre à 17h, à l’heure habituelle de l’adoration eucharistique.

11 novembre : prière pour les victimes des avortements

Communiqué de SOS Tout-Petits :

Comme par le passé, pour le 11 novembre 2024 à 11h00, un groupe de prière se réunira à Paris sur le Parvis des Droits de l’Homme près du Palais de Chaillot pour associer, aux victimes de la Guerre Mondiale de 1914-1918 et de toutes les guerres, celles des avortements légalisés. Ceux qui le peuvent sont invités à y participer (Il ne s’agit pas d’une manifestation).

Les conséquences diplomatiques, économiques et politiques d’une victoire de Donald Trump

Nicolas Bay, député français au Parlement européen au sein du groupe ECR, a publié une tribune dans Frontières sur l’élection de Donald Trump

Indépendamment même du plaisir de voir les mines des journalistes de France Télévisions et les animateurs de Quotidien se décomposer en direct, comme ce fut le cas il y a 8 ans, l’éventuelle élection de Donald Trump devrait être, pour nous Français et Européens, un motif de réjouissance. Les conséquences diplomatiques, économiques et politiques d’une victoire du candidat républicain seraient vraisemblablement positives pour notre nation et notre continent.

Déjà, en 2016, les médias occidentaux étaient unanimes et sentencieux : Donald Trump était imprévisiblestupide, violent, voire totalement fou (!), et son élection devait donc entraîner des conséquences dramatiques : guerre nucléaire, effondrement des marchés, nuées de sauterelles… Il n’en fut rien. Ce fut même l’inverse : une période de stabilité géopolitique, sans conflit militaire majeuret une phase de prospérité économique ainsi que de courage politique aux États-Unis.

En affirmant sa doctrine « America First » et en renouant avec une tendance isolationniste, vieille tradition politique américaine, Trump avait envoyé un signal aux Européens : pensez à vous-mêmes, car nous ne serons pas toujours là, nous ne jouerons plus le rôle d’éternel tuteur. C’est le sens de ses coups de menton s’agissant, par exemple, du financement de l’OTAN. Le président des États-Unis nous rappelait ainsi que la politique est toujours un rapport de force, et qu’en matière de relations internationalesil vaut mieux des alliés forts que des vassaux faibles.

Nos dirigeants avaient fermé les yeux, attendant que l’orage passe et aspirant à un retour à la normale qu’ils ont cru possible avec Joe Biden. Même lui, toutefois, ne s’est pas révélé l’allié bienveillant espéré. Un deuxième mandat de Donald Trump représenterait donc une réelle opportunité : celle d’une prise de conscience européenne de la nécessité, pour affronter les défis à venir, de penser et défendre nos intérêts nationaux et civilisationnels propres en acquérant l’indispensable autonomie stratégique qui en est la condition sine qua non. […]

Enfin, la défaite de « Camarade Kamala » témoignerait d’un reflux notable du wokisme au pays qui l’a vu naître. Socialisme mental, immigration de masse, drague outrancière des minorités ethniques et religieuses, idéologie LGBT… Harris incarne ce qu’il y a de pire dans la gauche radicale américaine et occidentale.

À l’inverse, la politique nationale pragmatique de Trump, un conservatisme moderne et plaçant l’intérêt supérieur du pays avant d’autres considérations, pourrait inspirer l’Europe. Au lieu de composer avec une gauche dont les dérives sont de plus en plus dangereuses, il veut mener le combat politique et métapolitique contre elle. Le choix de JD Vance comme colistier en est un témoignage, tout comme le ralliement à sa cause d’une partie de la Silicon Valley menée par Elon Musk. D’autres grandes figures, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg en tête, se sont dans le même temps prudemment distanciées de Kamala Harris.

La question migratoire est, comme souvent, au centre de ce combat politique et culturel. Protection des frontières, obligation pour les électeurs de prouver leur citoyenneté américaine, promesses de « remigration » massive… Trump a conscience du fait que la gauche américaine cherche à changer de peuple pour s’assurer une majorité électorale pérenne. Le temps presse, autant qu’en Europe où l’on observe le même schéma. Notre alliée Giorgia Meloni a déjà réussi à impulser un véritable changement de mentalité en la matière à Bruxelles : les choix politiques de Trump pourraient décomplexer la droite européenne et ouvrir un nouveau champ des possibles.

Loin des caricatures, l’élection de Donald Trump offrirait aux Européens de vraies perspectives, en particulier celle d’une Amérique alliée, mais aux intérêts distincts et assumés comme telsÀ nous de saisir cette opportunité pour construire une Europe puissante et autonome, au service de nos nations.

Profanation de l’église d’Herlies (59)

Un cambriolage a été commis à l’église Saint-Amé d’Herlies. Les voleurs s’en sont pris au Saint Sacrement. L’église ne pourra rouvrir ses portes qu’après la messe de réparation de ce lundi 4 novembre.

Enquête en cours.

Duel entre bûcherons ?

Une altercation a eu lieu entre plusieurs personnes lundi 4 novembre, vers 8 heures, dans le RER E, en gare d’Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne). Une dizaine de personnes, armées, habillées en noir et le visage dissimulé, ont attendu que la rame du RER en provenance de Paris s’arrête pour monter dans le dernier wagon. Les images de vidéosurveillance de la gare montrent qu’ils étaient munis d’une hache, d’une machette, de gazeuses et d’un katana, un sabre japonais.

À l’ouverture des portes, ils ont demandé aux personnes en provenance de Pontault-Combault de descendre du train, et ils ont attaqué les lycéens originaires de Roissy-en-Brie. Quatre lycéens, âgés de 15 à 17 ans, ont été blessés à coups de hache, dont deux grièvement. L’une des victimes a eu le petit doigt sectionné et une autre le crâne ouvert.

Un mineur de 16 ans, connu de la justice, a été interpellé ensuite à son domicile. Les policiers ont trouvé une hache. Ils ont aussi trouvé et saisi des vêtements noirs, des gants de moto et son téléphone portable.

Le Nouveau conservateur devient mensuel

Guillaume de Thieulloy et Paul-Marie Coüteaux l’annoncent dans l’éditorial du n°14, où l’on peut notamment lire cette conclusion:

Que l’on nous comprenne bien : le redoublement de nos efforts s’inscrit dans le constat que, parvenus à la déréliction que tout révèle autour de nous, ce n’est certainement pas par des élections seules que le pays pourra reprendre pied. La France, d’ailleurs, ne s’est pas faite à coup d’élections et celles-ci sont assez vaines quand se brouille tout consensus minimal sur le Bien commun, et sur l’idée même qu’il existe un intérêt supérieur de la nation. Certes, nous nous sommes réjouis que les élections législatives de juillet dernier fussent l’occasion d’un pas vers l’union des droites – plus limité et fragile, hélas, qu’il eût été nécessaire pour réaliser une véritable réconciliation des Français sur la France ; cela, nous l’appelons de nos vœux depuis longtemps notamment en décernant, dans notre n°9 (décembre 2022) notre « Prix du Courage politique » à Éric Ciotti, choix qui s’avérait prémonitoire. Mais il ne s’agit pas simplement de remplacer une majorité par une autre, mais de remplacer une majorité anti-nationale par une majorité nationale – et qui ne sera vraiment nationale que si elle s’émancipe vite de la tutelle de l’UE et de l’OTAN. Sans recouvrement de notre souveraineté politique en tous domaines, et de notre identité, il sera impossible, quel que soit le sort des urnes, de restaurer la France abîmée par des décennies d’abandon. L’œuvre est donc plus profonde que seulement politique : elle est civilisationnelle, la fameuse « réforme intellectuelle et morale » réclamée par Renan après le désastre de 1870 étant plus que jamais nécessaire. Intensifiant nos liens et nos échanges avec les publications dont l’inspiration nous est proche, nous mènerons cette œuvre ensemble, responsables de la revue, contributeurs, lecteurs et abonnés – quoi qu’il advienne dans les années agitées que nous abordons les yeux ouverts. 

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Nouveau conservateur n°14

Élections aux États (dés)Unis d’Amérique

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Je crois qu’un nœud crucial pour comprendre ces élections américaines est celui de la politique étrangère. Les États-Unis ont exercé un leadership mondial, surtout depuis la Seconde Guerre mondiale. Cela peut plaire ou non, mais c’est une réalité. Seul celui qui ne veut pas faire preuve de bon sens peut nier qu’il y a toujours eu des pays, des nations et des empires qui ont exercé une prédominance sur d’autres.
Si nous écoutons ce que disent de nombreux observateurs, ce leadership des États-Unis est maintenant en profonde crise, et les dernières années nous ont bien dépeint ce nouveau scénario. Nous avons deux guerres importantes que les États-Unis peinent à contrôler. Nous avons des pays comme la Russie et la Chine qui avancent des prétentions qui, de leur point de vue, ne sont pas entièrement tirées par les cheveux, et nous avons des pays qui montrent un visage menaçant, comme l’Iran et la Corée du Nord. Face à ce scénario, quel est le président préférable ?
Car nous ne pouvons pas oublier que la crise des États-Unis n’est pas seulement externe, mais surtout interne, un pays frappé par des idéologies comme le wokisme, le politiquement correct, la cancel culture, la dictature des minorités, qui le maintiennent psychologiquement occupé à lutter contre ses propres culpabilités. En somme, il semble que nous soyons en présence d’un pays qui s’est enlisé en lui-même.
Kamala Harris est en quelque sorte la représentante de ces idées progressistes, et beaucoup doutent qu’elle ait l’expérience et la capacité de faire face à des temps si difficiles et dangereux. D’un autre côté, Donald Trump est Donald Trump, une écharde folle. Cependant, certains croient que, finalement, cette “folie” pourrait être utile lorsqu’il s’agit de négocier avec des pays comme la Chine et la Russie, qui se passent volontiers de toutes les idéologies progressistes mentionnées ci-dessus (pour leur bonheur). Malheureusement, le concept exprimé dans l’Antiquité semble exact : si vis pacem, para bellum. Otto von Bismarck aurait dit : “Dans les conflits européens, pour lesquels il n’y a pas de tribunal compétent, le droit ne s’impose qu’avec des baïonnettes.
L’ascension de la Chine et une invasion imminente de Taïwan nécessitent un leadership fort de la part des États-Unis. Avec la Chine, il faut négocier en montrant sa force; là-bas, ils n’apprécient pas les signes de faiblesse. Kevin Rudd, ancien Premier ministre de l’Australie, dans un texte publié dans le magazine Aspenia, déclarait :
“Projetant son profond réalisme stratégique sur les États-Unis, Pékin a conclu que les Américains se tiendraient à l’écart d’une guerre dont ils ne seraient pas sûrs de sortir vainqueurs, afin de ne pas compromettre irrémédiablement la puissance, le prestige et la stature mondiale de leur pays. Mais la Chine n’inclut pas dans son calcul l’éventualité opposée : que renoncer à se battre pour une démocratie qu’elle a soutenue depuis la Seconde Guerre mondiale pourrait s’avérer catastrophique pour Washington. Surtout en termes de crédibilité aux yeux des alliés asiatiques, qui pourraient conclure que la garantie de sécurité américaine sur laquelle ils comptent pleinement est écrite dans l’eau et qu’il convient donc de négocier avec Pékin.”
Il convient également de dire que Kevin Rudd est un profond connaisseur de la culture chinoise et qu’il maîtrise très bien le mandarin. En somme, afficher de la force est malheureusement la voie à suivre.
Nous pourrions tenir le même discours à propos de la Russie qui, avec la guerre en Ukraine, montre ses muscles et qui, sans un containment stratégique, pourrait décider de ne pas s’arrêter à cette “opération spéciale” et en vouloir d’autres.
Il faut dire ensuite qu’en réalité, l’idée de tout voir en noir et blanc, très américaine, ne s’applique pas ici, et en fait, il y a beaucoup de choses à apprendre tant en Chine qu’en Russie que l’Amérique, affaiblie par ses obsessions idéologiques, devrait comprendre. Malheureusement, ces éléments qui retiennent les États-Unis dans leurs préoccupations sont trop forts.
Sur un plan différent, deux États comme l’Iran et la Corée du Nord représentent une menace, qu’il convient de prendre pour ce qu’elle est et d’affronter de front. Il est inutile de penser qu’il faut démocratiser le monde entier, ce n’est pas praticable et ce n’est même pas juste. Cette obsession américaine de conformer tous les autres à sa propre image et ressemblance est l’un des péchés originels de la nation et, au final, son fardeau.
Face à tout cela, quel président sera le plus apte à relever ce défi ? Je ne sais pas si ce sera Trump, mais je suis assez sûr que ce ne sera pas Harris. Et j’espère que les électeurs américains sauront faire sens d’une décision qui, plus que jamais en ce moment, est décisive.

Guerre scolaire : face aux attaques, il faut réagir fortement

Dans La Nef du mois de novembre, Anne Coffinier alerte sur la guerre scolaire, face à un certain déni :

[…] Si la gauche sait et dit clairement qu’elle fait la guerre, l’Église catholique, elle, préfère le silence, les litotes et le déni, tandis que la droite est trop occupée par ses manœuvres politiciennes court-termistes pour se mobiliser efficacement sur cette question pourtant fondamentale. Le secrétaire général de l’Enseignement catholique, Philippe Delorme, a dénoncé lors de sa conférence de presse de rentrée la « chasse aux sorcières » livrée contre l’enseignement catholique. Et de s’indigner :

« Quelle est la prochaine étape ? Nous interdire de voir un crucifix dans les salles de classe ? Mon Dieu, mais où va-t-on ? »

Je constate pourtant, qu’au-delà de cette colère d’apparat, il abandonne ses hommes aux griffes des ennemis de la liberté scolaire et de la foi. Lorsque le directeur de l’Immaculée Conception à Pau est suspendu par le rectorat, selon une procédure sans précédent quasi inconnue de tous, Delorme s’étonne du caractère « disproportionné » des sanctions prises, là où il devrait en dénoncer l’illégitimité, l’iniquité et l’illégalité avec la plus grande fermeté. Il dénonce qu’il ait été reproché au directeur Christian Espeso d’avoir organisé une conférence de son évêque, Mgr Aillet, dans son établissement. Mais l’argument mis en avant par le secrétaire général est que c’est « une conférence comme les autres ». Mais non ! Un évêque est chez lui dans un établissement catholique de son diocèse, et ce n’est pas une conférence comme les autres. Nous vivons donc une époque où nos impôts, à travers le Pass culture, permettent aux lycéens d’entrer gratuitement à la fête de l’humanité mais où l’État prétend interdire de parole un évêque dans un établissement dont il a la tutelle directe !

Face à des attaques aussi massives et malhonnêtes, il faut réagir for-te-ment ! Mais l’Enseignement catholique semble paralysé par la peur bourgeoise de perdre le peu de liberté qui lui reste et les larges financements publics dont il bénéficie. Le « pas de vagues » encore et toujours. Si l’on veut garder le goût de la liberté, il ne faut probablement pas mettre le doigt dans l’engrenage de la gloire et de l’argent. Il se peut qu’on ait plus de chance de rester fidèle à la radicalité évangélique et à la liberté qui va avec, lorsqu’on n’a ni subvention ni légion d’honneur, que lorsqu’on est tout embarrassé de considérations matérielles.

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