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Le débat sur l’identité nationale a son site

Eric Besson a créé un site pour son débat. On y trouve quelques contributions de personnalités. Chacun peut y laisser sa contribution. Sur ce sujet, on lira avec intérêt ce texte de Bernard Antony. Extrait :

"La France est originellement la continuatrice de la civilisation gallo-romaine. […] Le baptême de Clovis en 496 a remarquablement marqué et symbolisé tous les facteurs constitutifs de son identité pendant des siècles. Le germanique Clovis, de la tribu des Francs saliens, a été sacré roi selon des formes et une tradition d’essence biblique, symbolisée par les gestes judéo-chrétien de l’onction davidique par l’huile sainte, et celle du baptême dont s’inspire le sacre. […]

Athènes, Rome et Jérusalem sont ainsi les noms des trois racines essentielles, religieuses, morales, culturelles, politiques de notre civilisation et de l’identité française. Celle-ci, comme en témoignent encore les cathédrales, églises et monastères, fut principalement pendant des siècles une identité chrétienne. La fleur de lys, symbole de pureté dans la Bible et symbole marial, est celle du drapeau de la royauté, les trois fleurs symbolisant la Sainte Trinité. Mais le drapeau tricolore aussi vient du plus loin de notre mémoire : avec le bleu azur du ciel, couleur de Saint Martin le patron de la Gaule et aussi celle des Mérovingiens et des Carolingiens ; avec le rouge, couleur de Saint Denis patron de Paris et aussi celle des capétiens ; avec le blanc qui fut la couleur des huguenots et donc du panache d’Henri IV, et devint par la suite celle du commandement de nos armées. La langue française enfin, à peu près fixée dès le XVème siècle, et devenue langue nationale au XVIème, puis rayonnant trois siècles durant dans une universalité que l’on célébrait au XVIIIème avec le célèbre concours ouvert à la cour du roi de Prusse, a été, sans préjudice nécessaire pour nos parlers régionaux, l’élément véhiculaire le plus essentiel de notre identité française. Etre français, c’est en effet d’abord parler le français. […]

L’identité française est aujourd’hui menacée fondamentalement par deux facteurs. Le premier est celui de l’oubli, du refus même, des valeurs spirituelles, culturelles, humaines sur lesquelles a vécu séculairement notre peuple. Cela s’appelle une décadence. Le second est celui de l’implantation massive d’un autre ensemble à la fois religieux, culturel, sociologique, avec d’autres références, avec une autre mémoire que la française jusqu’à ce jour, une autre capitale fondatrice que Jérusalem-Rome et Athènes : La Mecque. […] L’identité nationale, ce n’est pas seulement un passeport, une carte d’identité, c’est l’acceptation de fusionner sa propre identité dans une séculaire communauté de vouloir vivre ensemble dans une nation qui a commencé, il y a bien longtemps, avec Vercingétorix, Sainte Blandine et Sainte Geneviève de Paris."

Emeute à Corbeil-Essonnes

Hier, vers 16h 30, les policiers qui escortaient les sapeurs-pompiers venus éteindre un incendie de voiture dans le quartier Montconseil à Corbeil-Essonnes ont été accueillis par plusieurs jets de mottes de terre lancées par plusieurs dizaines de personnes. Les échauffourées entre les forces de l'ordre et une quarantaine de personnes ont duré une vingtaine de minutes. 4 personnes, dont 3 mineurs et la soeur de l'un d'eux, ont été interpellées par les policiers. Au moment où les policiers tentaient d'interpeller les trois jeunes mineurs qui s'enfuyaient, la famille de l'un d'eux s'est interposée. L'un des policiers a été blessé à l'arcade sourcilière par la soeur de l'un des jeunes.

Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été blessé par balle à une jambe hier soir à la sortie d'un stade à Corbeil-Essonnes.

Extension du Pacs à Paris

Tous les élus de Paris qui le souhaitent pourront célébrer le Pacs en mairie. Le conseil de Paris a voté mardi 20 octobre en faveur d'un vœu du Parti communiste pour que les élus de Paris «qui le souhaitent puissent célébrer un pacs en mairie d'arrondissement». Sept conseillers UMP ont voté pour. Dans le 11ème arrondissement, alors qu’en 2007 on comptait 443 Pacs pour 732 mariages, en octobre 2009, le nombre de Pacs a dépassé le nombre de mariages : 583 Pactes pour 521 mariages. Le Pacs est en train de détruire le mariage et d'affaiblir un peu plus la famille.

Revenez lundi, ce sera ouvert

Pour le quatrième dimanche consécutif, une centaine de manifestants se sont rassemblés hier, devant le supermarché Super U de Podensac dans le Sud-Gironde pour protester contre l’ouverture de cette grande surface. Depuis le 11 octobre, la direction du supermarché a en effet décidé d’ouvrir tous les dimanches comme le permet la loi. La plupart des manifestants sont des salariés des autres grandes surfaces du secteur qui craignent d’être bientôt obligés de travailler à leur tour le dimanche, pour faire face à la concurrence. Une salariée témoigne :

«Pour 20 % de salaire en plus, on préfère garder une vie de famille et faire des activités avec nos enfants».

Les manifestants font signer des pétitions aux clients et leur demandent de «revenir demain, c’est ouvert

«Il y en a qui font demi-tour sur le rond-point et qui repartent. Ils pensaient qu’on était payés double et que c’était du volontariat.»

La manière la plus efficace d’honorer les morts est de prier pour eux

Benoît XVI a appelé dimanche les fidèles à célébrer le jour des Défunts dans un "authentique esprit chrétien", avant l'Angelus sur la Place Saint-Pierre (vidéo) :

P "Ce dimanche coïncide avec la Solennité de Tous les Saints qui invite l'Église en pèlerinage sur la terre à anticiper la fête sans fin de la Communauté Céleste, et à raviver l'espérance dans la vie éternelle. Il y a 14 siècles quand le Panthéon, un des plus anciens et célèbres monuments romains fut destiné au culte chrétien et en particulier à la Vierge Marie et à tous les Martyrs: "Sancta Maria ad Martyres." Le temple de toutes les divinités païennes était donc converti à la mémoire de ceux qui, comme le dit le Livre de l'apocalypse, "sont ceux qui viennent de la grande épreuve : ils ont lavé leurs vêtements et les ont blanchis dans le sang de l'Agneau." (Ap 7,14). Par la suite la célébration de tous les martyrs, a été étendue à tous les saints, "une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, de toute nation, race, peuple et langue" (Ap 7,9), comme l'exprime encore saint Jean. Dans cette Année Sacerdotale, j'ai le plaisir de rappeler avec une vénération spéciale les saints prêtres, soit ceux que l'Église a canonisés, en les proposant comme exemple de vertus spirituelles et pastorales; soit ceux, bien plus nombreux, qui sont connus du Seigneur. Chacun de nous conserve la mémoire de quelques uns d’entre eux, qui nous ont aidés à grandir dans la foi et qui nous ont faits ressentir la bonté et la proximité de Dieu.

Demain nous attend la Commémoration annuelle de tous les fidèles défunts. Je voudrais vous inviter à vivre cette occasion selon l’authentique esprit chrétien, c'est-à-dire dans la lumière qui vient du Mystère pascal. Le Christ est mort et ressuscité et il nous a ouvert le passage vers la maison du Père, le Royaume de la vie et de la paix. Celui qui suit Jésus dans cette vie est accueilli là où Il nous a précédés. Alors que nous rendons visite aux cimetières, rappelons-nous que là, dans les tombes, reposent seulement les dépouilles mortelles de nos proches dans l'attente de la résurrection finale. Leur âme comme dit l'Écriture "sont déjà dans les mains de Dieu" (Sag 3,1). Donc la manière la plus efficace de les honorer est de prier pour eux, en offrant des actes de foi d'espérance et de charité. En union dans le Sacrifice eucharistique, nous pouvons intercéder pour leur salut éternel, et expérimenter la plus profonde communion, dans l'attente de nous retrouver tous ensemble, et jouir pour toujours de l'amour qui nous a créés et rachetés.

Chers amis, la communion des saints est belle et consolante! C’est une réalité qui donne une dimension différente à toute notre vie. Nous ne sommes jamais seuls! Nous faisons partie d'une "compagnie" spirituelle dans laquelle règne une grande solidarité: le bien de chacun va à l'avantage de tous et vice versa le bonheur commun se répand sur les individus. C’est un mystère que, d’une certaine façon, nous pouvons expérimenter déjà dans ce monde, dans la famille, dans l'amitié, et tout particulièrement dans la communauté spirituelle de l'Église. Que Marie très Sainte nous aide à marcher rapidement sur le chemin de la sainteté, et se montre Mère de miséricorde pour les âmes des défunts."

Action pro-vie à Dijon

Lu ici :

"Ce samedi 24 octobre, dans l'après-midi, et sous un beau soleil automnal, nous avons été une douzaine de jeunes camarades à distribuer des tracts dans les rues de Dijon pour la défense de la vie. Il s'agissait d'éveiller l'opinion publique sur ce sujet tabou qu'est l'avortement, dont on ne parle en fait que très peu. Seule réponse matérielle à l’angoisse d’un monde spirituellement perdu qui refuse la transmission de son héritage, et plus simplement et fondamentalement la transmission de la vie. Filles et garçons, armés de notre bonne humeur et d'un cœur vaillant, nous sommes allés à la rencontre d'une population pressée de faire ses achats du samedi, mais malgré tout souvent très réceptive. Les passants étaient surtout très étonnés de voir que l'on puisse ouvertement remettre en cause le sacro-saint acquis social de la loi Veil. Les plus jeunes nous recevaient souvent avec un sourire curieux qui traduisait un certain intérêt pour la question. Les personnes les plus agressives et les plus méprisantes étaient bien les vieux gourous du maintien de l'héritage 68, persistante chape de plomb pesant sur la société et refusant tout débat non conforme ; ces chantres de la tolérance qui interdisent toute idée allant contre le " consensus public". C'est vrai, « il est interdit d'interdire » … Sans oublier les quelques féministes qui ont pu nous aborder, ne supportant pas que l'on puisse s'interroger sur le bien-fondé de tuer sans contrainte, ce qui irait contre la liberté des femmes qui évidemment ne subissent jamais de pressions pour avorter ! A part cela, les résultats de l’opération sont très satisfaisants, et nous avons eu le sentiment de faire naître un embryon de réflexion chez ceux qui ne s’étaient jamais demandé si l’avortement était bien ou mal, étant simplement pour eux un fait ancré dans leur réalité, très banal et sans doute anodin, quelque chose de presque naturel. Un souffle vivifiant a parcouru les rues de la belle burgonde, promettant des actions prochaines encore plus réussies."

2e rencontre pour l’unité catholique

R Après le succès de l'édition 2008, l'association REUNICATHO organise une nouvelle rencontre sur la forme extraordinaire du rite romain : une chance pour l'Eglise ! 2 ans après l'entrée en vigueur du Motu Proprio Summorum Pontificum. Il s'agit de

  • comprendre les enjeux du Motu Proprio voulu par Benoit XVI,
  • dresser un bilan précis de son application en France,
  • échanger sur les réussites et les difficultés liées à sa mise en place,
  • voir les perspectives possibles pour réussir l'unité Catholique.

Cette journée se déroulera samedi 14 novembre de 10h à 19h au Palais des Congrès de Versailles 10, rue de la Chancellerie (Versailles Rive Gauche).

Par ailleurs, l'association édite un Livret de chants (commander) pour les offices selon la forme extraordinaire.

Un évêque victime du communisme, béatifié

Zoltan Meszlenyi, un évêque hongrois mort sous la torture du régime communiste en 1951, a été béatifié samedi. Le cardinal Peter Erdo a déclaré :

"Il est le premier religieux victime des persécutions staliniennes a être béatifié".

Zoltan Meszlenyi avait été emprisonné et torturé à mort en 1951 sur les ordres du dictateur stalinien hongrois Matyas Rakosi pour avoir pris la tête de l'église catholique hongroise après l'emprisonnement de son prédécesseur, Joseph Mindszenty, un farouche opposant au régime en place. La mort de Zoltan Meszlenyi avait été annoncée trois ans plus tard, et ses cendres ont été enterrées en secret en 1966 dans la cathédrale d'Esztergom.

Zoltan Meszlenyi, dont la béatification a été approuvée par le pape Benoit XVI en juillet dernier, est le 28ème citoyen hongrois à être béatifié. Le nom de Joseph Mindszenty figure aussi une une liste de Hongrois qui attendent que leur béatification soit approuvée par le pape.

Chronique de la violence ordinaire

Des violences ont opposé dans la nuit de vendredi à samedi, dans le quartier de la Noé à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), des voyous et des policiers. Les forces de l'ordre étaient venues sécuriser l'extinction d'une voiture en flammes qui menaçait des habitations. Ils ont reçu à leur arrivée des projectiles lancés par une trentaine de voyous.

Pasqua dénonce

Dans le JDD :

"Je suis un animal de combat. On m’a cherché, on va me trouver. J’estime que dans cette affaire la justice n’a pas bien fait son travail. […] Le président de la République Jacques Chirac et ses collaborateurs le savent bien. Je le démontrerai en appel. […] Avant la libération des pilotes, Jacques Chirac m’avait donné le feu vert et m’avait même débloqué 900 000 francs sur les fonds spéciaux. C’est même Dominique de Villepin qui m’avait remis l’argent à l’Elysée. Alors quand je vois qu’Alain Juppé, Edouard Balladur, ou même Villepin ne se souviennent de rien, cela n’est pas sérieux ! Concernant Villepin, cela ne sera jamais qu’un mensonge de plus. Je demande donc la levée du secret-défense sur cet épisode. […] Il faudra bien que la vérité éclate. Comptez sur moi. D’ailleurs, je demande aussi la levée du secret-défense sur toutes les affaires de ventes d’armes. On saura que, moi, je n’ai jamais rien touché. […]

Mes ennuis ont commencé en 2000, quand j’ai dit que j’étais candidat à la présidentielle de 2002. Il est évident, si l’on regarde les choses a posteriori, que si j’avais été candidat, Jacques Chirac n’aurait jamais été élu. Il aurait été battu par Lionel Jospin. Tout a été fait pour m’éliminer. Un juge s’en est chargé… […] Cela fait dix ans qu’on me cherche. On a épluché mes comptes, ceux de mon fils et même ceux de mes petits-enfants. Je demande que l’on regarde le train de vie des hommes politiques. Qu’on regarde ce qu’ils avaient il y a vingt ans et ce qu’ils ont aujourd’hui. On verra bien. Moi, il y a vingt ans, j’avais des biens que j’ai été obligé de vendre pour financer mes activités…"

FDesouche dérange vraiment

Le blog de la "diaspora des descendants de Gaulois" fait l'objet de pressions politico-médiatiques :

"Pas moins de 3 journalistes ont été mandatés pour traquer fdesouche.com, chercher des casseroles. Leur enquête a duré plus de 3 semaines. Ils n’ont pas hésité à pratiquer le harcèlement téléphonique, à utiliser un ton menaçant  pour glaner des informations.  Parmi ces journalistes, le rédacteur-en-chef adjoint du Post en personne. […] Cependant, un tel acharnement et le déploiement de tant de moyens pour nous mettre à l’amende  n’ont rien d’étonnants  quand on sait que Le Post est la propriété du groupe Le Monde interactif et que Lagardère, celui qui nomme Sarkozy « Mon frère », détient 34% de cette filiale.
Nous y reviendrons…

Que les commanditaires de cette manoeuvre aient bien conscience que s’ils comptent nous faire taire, il faudra mettre à nos basques autre chose que des petits journalistes de seconde zone en quête de notoriété et de gloire sans risque."

Quand on scandalise, on démissionne

En Grande-Bretagne, pas en France. Le principal conseiller du gouvernement britannique sur les drogues a été poussé à la démission vendredi après avoir affirmé que l'ecstasy, le cannabis ou le LSD étaient des substances moins dangereuses que l'alcool ou la cigarette. Le ministre de l'Intérieur Alan Johnson a demandé au professeur David Nutt qui présidait le Conseil gouvernemental sur l'abus des drogues, de remettre sa démission, soulignant qu'il avait «perdu confiance» en la capacité de l'expert à donner des avis impartiaux :

"Il est important que les messages du gouvernement sur les drogues soient clairs et qu'en tant que conseiller vous ne fassiez rien qui ne puisse rendre (ce message) confus pour le public".

Les Français veulent-ils un roi ?

Jean de France (descendant de Louis-Philippe) répond à Monde & Vie :

M "La monarchie est utile parce qu’elle permet de faire primer le bien commun sur les intérêts particuliers, et de s’inscrire dans le long terme, alors qu’aujourd’hui on n’est intéressé que par le court terme, ce qui empêche d’anticiper et de relever les grands défis de notre temps. Elle permet aussi de sortir du système des partis qui a cannibalisé la vie politique et développé une logique d’affrontement. Est-elle possible aujourd’hui? Trois éléments sont à considérer : la préparation du prince – je suis là ; la volonté des Français ; et les circonstances. On peut penser qu’avec la crise, économique mais aussi comportementale, les circonstances peuvent être là. La volonté des Français? Je pense que les Français ont le coeur royal mais l’intelligence républicaine. Il faudra leur faire retrouver l’élan du coeur."

N.B. : merci de ne pas commenter sur des querelles dynastiques, mais sur le sujet exprimé dans le titre.

Frédéric Mitterrand regrette-t-il vraiment ?

Lu dans Monde & Vie daté du 2 novembre :

M "Mitterrand a regretté ses actes, dit-on. Voire. Certes il parle dans La mauvaise vie de «remords qui ne (le) lâchent plus». Des remords hésitants, puisque le 20 mars 2005, sur France 3, à la question de Marc-Olivier Fogiel lui demandant : «Est-ce qu’au milieu de cette ambiance un peu glauque des bordels de Bangkok vous avez mauvaise conscience ?», l’actuel ministre de la Culture répondait: «Ça dépend. C’est pour ça que je ne pouvais pas faire l’économie de ce chapitre. Parce que je ne sais pas.» Sans doute y a-t-il un aspect confession dans ce livre nauséeux. Comment vivre avec des souillures pareilles sur la conscience sans tenter de les expectorer, d'une manière ou d'une autre? Mais ce n'est pas exactement une confession, ou plutôt c'est une confession à la Rousseau. Maritain a décrit le phénomène mieux que personne dans la partie desTrois réformateurs qu'il consacre à Jean- Jacques:

"Il s’accuse mais c’est pour se donner lui-même l’absolution, la couronne et la palme. Il a, si j’ose dire, retourné comme un gant l’humilité chrétienne".

Nous avons affaire à une confession complaisante, exhibitionniste, perverse, où le «pénitent» regrette moins ses fautes qu'il ne les étale, avoue moins son péché qu'il ne le valorise, souffre moins qu'il ne prend plaisir à se rouler dans sa fange et à nous mettre le nez dedans. Ruse suprême de l'orgueil, il en profite pour s'étaler lui-même et se mettre en valeur aux yeux du lecteur-voyeur."

L’avortement n’est pas d’accès aussi difficile qu’on veut le faire croire

L'Alliance pour les Droits de la Vie dénonce la désinformation :

"Le Planning familial affirme quant à lui que l'accès à l'IVG devient de plus en plus difficile. […] En réalité, la Région Ile-de-France connait actuellement un taux très fort d'IVG (19,2 contre une moyenne nationale de 14,5), avec une nette tendance à la hausse chez les mineures… L’avortement ne serait dont pas d'accès aussi difficile qu'on veut le faire croire. Ce qui est le plus étrange, c’est que la polémique actuelle intervient après que la mairie de Paris a annoncé en septembre la diffusion par plusieurs de ses centres de santé et de planification familiale de l’avortement médicamenteux, conformément à une disposition législative de septembre 2008 visant à faciliter « l’avortement à domicile ». Les décrets d’application ont été signés par Roselyne Bachelot au printemps 2009. La pratique de l’IVG tend aujourd’hui à basculer du chirurgical vers le «médicamenteux» qui doit être pratiqué avant la 5ème semaine de grossesse. L’IVG par RU 486 représente près de la moitié des avortements déclarés. […] Ceux qui plaident pour une politique de prévention de l’IVG voient dans les protestations répétées du Planning une manipulation, alors que les statistiques de l’IVG en Ile-de-France sont de plus en plus préoccupantes. Pour l’Alliance pour les Droits de la Vie multiplier les lieux de prescription revient à cautionner une logique de banalisation de l’avortement, un acte que les femmes préfèreraient pourtant toujours éviter."

Préserver sa capacité d’indignation

Lors de la table ronde organisée par la Fondation de Service politique le 1er octobre 2009 sur l'affaire Mitterrand, "Transgressions et moeurs politiques", le Père Lancrey-Javal, curé de la paroisse St-Louis d’Antin, a appelé les chrétiens à ne pas se taire devant la transgression. Mais notre capacité d’indignation doit demeurer rationnelle pour ne pas devenir source de violence. Pour Christian Vanneste :

"Politiquement, l’UMP, parti de droite censé représenté certaines valeurs conservatrices comme la famille, l’ordre ou l’équité, est trop souvent composé d’hommes politiques nombrilistes et irresponsables, fasciné par le monde de la jet-set. De haut en bas, on tend à évincer le père, figure d’autorité : le renversement des valeurs est synonyme de libération et de créativité.

L’attitude de Frédéric Mitterrand en est un exemple flagrant ; la perversion objective n’est pas premièrement dans l’âge hypothétique des victimes (au-dessus ou au-dessous de quinze ans), mais dans le sens où l’autre (un prostitué en Thaïlande) n’est pas reconnu comme une personne, mais comme un bien que l’on consomme et que l’on manipule. […] La subversion a un autre visage : celui de la dérision. Quand les principes fondateurs du lien social sont moqués, on atteint le sommet de l’art, la quintessence de l’audace créatrice. Les communicants en sont les principaux responsables. La politique devient soumise à l’égo des « anima-tueurs ». L’idéologie de la transgression, transmise par les médias, se pense comme une révolution, un ordre nouveau, sans interdits objectifs. « Il me faut l'inconnu, la terre étrangère, le pays sans repère » déclame Frédéric Mitterrand. Mais lorsque la démocratie prend ce tournant démagogique, où la manipulation de l’opinion exploite les plus bas instincts, le risque est grand de voir apparaître le tyran. Il est temps de se battre pour un ordre inspiré."

Mgr Aillet met en oeuvre Summorum Pontificum

Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a publié un communiqué dont voici un extrait :

A "Comme le prévoit le Motu Proprio Summorum Pontificum, du Pape Benoît XVI, en date du 7 juillet 2007, j’ai décidé de répondre favorablement à la demande émise par des fidèles de notre diocèse qui sont attachés à la forme « extraordinaire » du missel romain. […] une messe, suivant l’édition du Missel publié par le Bienheureux Jean XXIII en 1962, sera donc célébrée chaque dimanche et jour de fête de précepte à 10h 30 en la chapelle des Capucins. […] A travers cette mesure, j’entends honorer le droit des fidèles attachés à la forme extraordinaire du missel romain, droit garanti par le Motu Proprio Summorum Pontificum qui en précise les conditions d’application. En tant que Modérateur de la Liturgie dans mon diocèse, je veillerai à ce que tout se passe dans la paix et la sérénité. Je ne doute pas que cette mesure renforcera la communion et permettra aux fidèles attachés à la forme extraordinaire du missel romain de participer pleinement à la vie du diocèse. C’est dans une confiance toute filiale que je vous demande d’accueillir cette disposition voulue par le Saint-Père Benoît XVI, que d’aucuns appellent déjà le Pape de la Réconciliation."

Montrant l'exemple, Mgr Marc Aillet célébrera la messe de la Toussaint selon la forme extraordinaire, le dimanche 1er novembre à Biarritz, à 11h, à la chapelle du Saint Esprit. Dans la préface de l'édition française du livre de Mgr Nicola Bux, La Réforme de Benoît XVI, Mgr Aillet écrit :

R "Il ne fait pas de doute que par le soin qu'il entend donner à la liturgie, sommet et source de la vie et de la mission de l'Eglise, Benoît XVI met le culte liturgique au sommet de sa réforme. Dans une lettre adressée à tous les évêques en mars 2009, il précisait qu'à cette étape de notre histoire, "le vrai problème, c'est que Dieu disparaît de l'horizon des hommes" ; aussi, affirmait-il que "la priorité qui prédomine est de rendre Dieu présent dans ce monde et d'ouvrir aux hommes l'accès à Dieu". C'est assurément le programme de son Pontificat".

Procession des bannières de la Toussaint

Dimanche 1er novembre 2009 : Grande procession au coeur de Paris. Venez avec vos bannières.

15h00 : Départ de l’église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle 25 rue de la Lune Paris 2e Métro Bonne-Nouvelle (ligne 8) ou Strasbourg St-Denis (lignes 4 et 8)

17h00 : Arrivée à Notre-Dame de Paris - Vêpres solennelles

L’UE s’est donc soumise aux desiderata tchèque

L'européiste Jean Quatremer nous en apprend un peu plus sur les négociations nocturnes à Bruxelles :

K "La présidence suédoise de l’Union a estimé, après des contacts avec Prague, qu’une simple déclaration ne suffirait pas et qu’il fallait un « protocole » en bonne et due forme. Cela implique donc une ratification par l’ensemble des États membres. Comme il n’est pas question de recommencer le processus de ratification de Lisbonne, ce protocole sera annexé au prochain traité d’adhésion, sans doute celui de la Croatie, comme l’a expliqué hier soir Fredrik Reinfeldt, le premier ministre suédois. «Le processus de ratification de ce nouveau traité me fait penser à un marathon, mais à un marathon à obstacle», a soupiré le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso. […] En pratique, la Tchéquie va bénéficier du même protocole que le Royaume-Uni et la Pologne qui précise que

"la Charte n’étend pas la faculté de la Cour de justice de l’Union européenne ou de toute juridiction de la Pologne ou du Royaume-Uni, d’estimer que les lois, règlements ou dispositions, pratiques ou actions administratives de la Pologne ou du Royaume-Uni sont incompatibles avec les droits, les libertés et les principes fondamentaux qu’elle réaffirme"."

L’encyclique vue par Mgr Schooyans

La salle académique de l'Ulg (350 places) n'a pas suffit à accueillir le 19 octobre le public réuni par l'Union des Etudiants Catholiques de Liège et le Groupe "Ethique sociale" pour un colloque sur l'encyclique Caritas in Veritate. Il a fallu aussi ouvrir une seconde salle, avec liaison vidéo, pour accueillir la foule qui se pressait autour du Premier Ministre belge Herman Van Rompuy, du Vice-Président de la Chambre des Députés italiens Rocco Buttiglione et de Monseigneur Michel Schooyans. Extrait de l'intervention de ce dernier :

  • S Benoît XVI prend d’abord acte du déclin des idéologies qui ont dominé au cours du XXème siècle. Ce déclin donne cependant souvent lieu à l’essor d’une nouvelle forme d’idéologie dont les racines remontent au scientisme positiviste. De même que pour celui-ci la Science allait répondre à toutes les questions concernant l’homme et sa destinée, de même aujourd’hui beaucoup estiment que les progrès de la technique en général et des techniques particulières vont permettre à l’homme de résoudre tous les problèmes qui se posent à lui. On pense ici, d’abord, à la maîtrise de la vie, à l’eugénisme, à la gestion de la mort, etc.
  • On pense également aux nouvelles relations de l’homme à la nature, c’est-à-dire au milieu ambiant. On sait que dans ses premières manifestations, le courant écologique en appelait à la responsabilité de tous pour éviter le gaspillage des matières premières, l’émission de gaz toxiques, l’extinction des espèces menacées, etc. Dans certaines de ses expressions actuelles, le courant écologiste se diffracte en deux tendances préoccupantes. D’une part, on observe un courant tendant à reconnaître aux chercheurs biomédicaux le droit d’intervenir sur l’être humain sans trop se soucier des conséquences que ces interventions pourraient comporter à court et à long terme. D’autre part, un autre courant considère que l’homme devrait se soumettre à la Terre-Mère, Gaïa, au motif qu’il ne serait qu’un produit parmi d’autres d’une évolution purement matérielle.
  • Parmi les nouveaux problèmes apparaît également celui du respect de l’identité culturelle des sociétés humaines. Dans beaucoup de pays, cette identité est fréquemment menacée par certains effets pervers de la globalisation, dans les dimensions politique et économique de celle-ci. Ce nivellement culturel est encore favorisé par un usage parfois abusif des techniques nouvelles de communication.
  • L’encyclique aborde encore un problème sur lequel peu de moralistes et de bioéthiciens se sont penchés jusqu’à présent. Il s’agit de la question du vieillissement de la population. Un problème qui affecte tous les pays d’Europe, mais qui commence à affecter aussi les autres pays du monde. Dans un tiers de ces pays, la fécondité a tellement baissé que la population ne s’y renouvelle plus.
  • Un autre point fort de l’encyclique souligne que, dans une entreprise, la recherche du bien-être social est conciliable avec la recherche du profit. Les échanges et le profit, pour légitimes qu’ils soient, ne suffisent pas à honorer les justes exigences de la morale sociale. D’où la place à faire, dans les rapports sociaux, à la logique du don, sur laquelle le Pape insiste longuement.
  • Très remarquée également est l’insistance du Pape sur les petites entreprises bénéficiant de micro-crédits. Le Saint-Père encourage par là de nombreux projets réalisés dans les pays en développement, confirmés par l’expérience, et encouragées par des économistes de réputation mondiale."

La formation liturgique : une nécessité prioritaire

Présent rend compte dans son édition de demain des propos tenus par le cardinal Antonio Cañizares Llovera, préfet de la Congrégation pour le culte divin et les sacrements, interrogé par un journaliste espagnol lors de sa venue à l'ouverture du cursus d'études de l’association barcelonaise «Fe y cultura» (Foi et culture). Extraits :

C "En ce moment nous travaillons de manière très silencieuse sur toute une série de thèmes relatifs à des projets de formation. C’est le besoin prioritaire : une bonne et véritable formation liturgique. Ce thème est capital parce que vraiment on ne peut aujourd’hui compter sur une formation adéquate. Les gens croient que la liturgie est une question de formes ou de réalités extérieures ; il nous faut retrouver le sens de l’adoration, c’est-à-dire le sens de Dieu en tant que Dieu. Ce sens de Dieu ne pourra se retrouver qu’à travers la liturgie. Voilà pourquoi le Pape manifeste un si grand intérêt pour l’accentuation de la priorité de la liturgie dans la vie de l’Eglise. Quand l’esprit de la liturgie est vécu, on entre dans l’esprit de l’adoration, on entre dans la reconnaissance de Dieu, on entre en communion avec Lui, et c’est cela qui transforme l’homme et le convertit en homme nouveau. La liturgie regarde toujours vers Dieu, et non pas vers la communauté ; ce n’est pas la communauté qui fait la liturgie, mais Dieu. C’est Lui qui vient à notre rencontre et nous propose de participer à sa vie, à sa miséricorde et à son pardon… Quand la liturgie sera vécue en vérité, quand Dieu se trouvera véritablement en son centre, alors tout changera. […]

Il existe aujourd’hui une sécularisation et un laïcisme très importants, on a perdu le sens du mystère et le sens du sacré, on ne vit pas véritablement avec l’esprit d’adoration de Dieu et de laisser Dieu être Dieu. C’est pourquoi l’on croit qu’il faut constamment changer des choses dans la liturgie, faire des innovations, et que tout cela soit très créatif. Or ce n’est pas cela que doit être la liturgie : elle doit être nécessairement et réellement adoration, c’est-à-dire reconnaissance de Celui qui nous transcende et qui nous offre la Rédemption. Le mystère de Dieu, qui est le mystère insondable de son amour, n’est pas une nébuleuse, mais Quelqu’un qui vient à notre rencontre. Il faut retrouver l’homme qui adore. Il faut retrouver le sens du mystère. Il faut retrouver ce que nous n’aurions jamais dû perdre. Le plus grand mal qui se fait actuellement à l’homme est de vouloir éliminer de sa vie la transcendance et la dimension du mystère. De cela, nous vivons les conséquences dans toutes les sphères de la vie. C’est la tendance à substituer l’opinion à la vérité, l’inquiétude à la confiance, les moyens à la fin … C’est pourquoi il est si important de défendre l’homme face à toutes les idéologies qui le fragilisent dans sa triple relation au monde, aux autres et avec Dieu. On n’avait jamais autant parlé de liberté, et jamais auparavant il n’y a eu tant d’esclavages."

L’Agrif décide de poursuivre Charlie-Hebdo

Suite à sa dernière livraison, l'Agrif communique :

"Ce n’est pas l’OPUS DEI, prétexte de l’article, qui est attaquée mais Jésus-Christ, présenté trois fois comme le fondateur d’une religion basée sur l’argent. C’est une odieuse provocation à la haine anti-chrétienne que l’AGRIF a chargé l’un de ses avocats de poursuivre."

Les catholiques manquent de visibilité

Jean-Paul Willaime, directeur de l’Institut européen en sciences des religions, répond à Ouest-France, suite à une enquête européenne sur l’enseignement des religions à l’école. Extrait :

W "Ce qui nous a frappés dans l'enquête, c'est une relative islamisation de la représentation de la religion, étant donné le poids du fait musulman dans l'actualité nationale et internationale. C'est aussi une religion qui a beaucoup de visibilité : port du foulard, interdiction de consommer du porc… Autre constat : les élèves catholiques craignent plus que les élèves musulmans qu'on se moque d'eux à cause de leur appartenance religieuse."

Jacques Chirac de retour devant la justice

Non, il ne s'agit pas de l'Angolagate, mais des emplois fictifs avec détournements de fonds publics.

La République des copains

D Le tribunal administratif de Lille a cassé jeudi la nomination du fils du président du Conseil général du Nord, Bernard Derosier (PS), à la direction des affaires juridiques du département car il n’avait pas passé de concours de la fonction publique.

Une paroisse épiscopalienne suit la TAC vers Rome

S The Church of the Good Shepherd est une petite église située tout près de Philadelphie en Pennsylvanie, qui abrite une communauté anglo-catholique d’environ 400 fidèles. Elle s’apprête, dans son écrasante majorité, à suivre son recteur, David L. Moyer, pour retourner dans le giron catholique à la suite de l’annonce par Rome d’une Constitution apostolique visant à créer une structure canonique pour accueillir notamment les 400 000 fidèles de la TAC.

David Moyer est un pasteur anglican depuis plus de 30 ans, mais ayant refusé pendant 17 ans toute visite pastorale des “évêques” progressistes épiscopaliens, il fut en quelque sorte “réduit à l’état laïc” par l’autorité de son diocèse épiscopalien en 2002. Il est resté sur place avec le soutien de son petit troupeau et fut “ordonné évêque” par et pour la TAC en 2005.

Le diocèse épiscopalien de Philadelphie lui a intenté un procès au civil pour récupérer l’église et son presbytère (évalués à quelque 7 millions de $).

Députés godillots

L'Observatoire du Parlement revient sur les timides oppositions de députés UMP à l'accord de leur parti avec le Parti communiste chinois :

G "Seuls quelques parlementaires UMP ont pris la parole contre l’accord conclu entre le l’UMP et le PC Chinois […]. Aucun pour autant n’a envisagé de démissionner, aucun groupe ne s’est constitué pour réclamer la dénonciation de cet accord. On imagine ce qu’aurait écrit Raymond Aron ou Pierre Clostermann si le même accord avait été signé il y a dix ans. De nos jours, le Figaro se contente de faire la recension de la signature de l’accord et des quelques déclarations des parlementaires « gênés » par cette signature. Au même moment, 40 parlementaires démocrates refusent le plan de sécurité sociale d’Obama si celui-ci comprend un financement de l’avortement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les députés américains sont beaucoup plus sensibles à l’opinion de leurs électeurs et aux engagements qu’ils ont pris envers eux que ne le sont les parlementaires français, toujours prompts à suivre la ligne du parti et du chef !"

Pour l’Osservatore Romano, Hans Küng est “loin de la réalité”

On peut lire dans l'éditorial de jeudi du quotidien du Vatican (v.o.) cette réponse à Hans Küng :

O "Une nouvelle fois, une décision de Benoît XVI se retrouve caricaturée, dépeinte avec des couleurs outrancières, réécrite, et surtout fort loin de la réalité. L’auteur en est malheureusement, à nouveau, le théologien suisse Hans Küng, ancien collègue et ami du pape, celui-là même qu’en 2005, cinq mois seulement après son élection, le Saint-Père voulut rencontrer, en toute amitié, pour évoquer les fondements éthiques communs des religions et les relations entre la raison et la foi. […]

Il n’est pas nécessaire de souligner la fausseté et les inexactitudes de ce dernier texte de Küng, dont le ton ne fait pas honneur à son histoire personnelle, et qui, à certains égards, frise le comique, ignorant volontairement les faits, allant jusqu’à railler le primat anglican, qui a signé une déclaration conjointe avec l’archevêque de Westminster. Pour autant, l'article du théologien suisse sera malheureusement, et certainement, l’objet d’une diffusion massive, participant ainsi à une représentation aussi sombre qu’infondée de l'Église catholique et de Benoît XVI. Pour résumer la situation à laquelle serait arrivée aujourd’hui l'Église catholique sous la conduite du Pape actuel, Küng parle d’une tragédie. Il n’est pas nécessaire de recourir à des termes aussi outranciers pour définir son article, même si on ne peut ressentir qu’une grande amertume devant cette énième attaque gratuite contre l'Église de Rome et son indiscutable engagement oecuménique."

Les dirigeants de l’UE acceptent la dérogation tchèque

Les dirigeants des pays de l'Union européenne ont accepté d'accorder à la République tchèque la dérogation qu'elle demandait sur la charte des droits fondamentaux pour ratifier le traité. Selon des diplomates, les dirigeants présents au Conseil européen ont accédé aux demandes de Prague, ouvrant ainsi la voie à la signature du traité par le président Vaclav Klaus si la Cour constitutionnelle tchèque considère le traité d'un oeil favorable. La cour doit se prononcer mardi prochain sur le sujet.

La dérogation obtenue par la République tchèque est similaire aux dérogations accordées à la Pologne et à la Grande-Bretagne.

Areva : les petits actionnaires contre Anne Lauvergeon

Le Collectif des Petits actionnaires d'Areva communique :

A "Le groupe nucléaire public Areva annonce depuis quelques jours un chiffre d’affaire en hausse de 7.8% a 3.2 M d’€ au troisième trimestre. Dans le même temps, sa présidente Anne Lauvergeon, a déclaré lors du « women’s forum» qui se tenait à Deauville le week-end dernier qu’ «à compétences égales, on choisira autre chose que le mâle blanc».

Depuis ses déclarations, le titre a perdu 2.82% en une semaine. Doit-on y voir une corrélation lorsque l’on sait la fébrilité de la bourse en pleine période de crise. Un seul faux pas peut-être synonyme d’une chute brutale du cours de l’action. Nous, membres du Collectif des Petits Actionnaires AREVA, invitons tous les actionnaires petits porteurs à manifester leur inquiétude pour leurs économies devant ces déclarations susceptibles de causer beaucoup de tort à l’entreprise.

Porteurs d’actions de la société, nous avons des droits sur celle-ci. Nous avons notamment le droit de demander à Mme Lauvergeon de s’expliquer sur ses troublantes déclarations. Nous avons même le devoir de lui demander de renoncer à toute mesure discriminatoire."

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