Le président du CNI : pro-Pacs et pro-avortement
Gilles Bourdouleix vient de succéder à Annick du Roscoät à la tête du CNI. Celui qui avait été étrangement absent lors du vote du travail dominical, déclare :
"En 1999, je n'étais pas député. Si je l'avais été, j'aurais voté pour le PaCS. Sur cette question, je suis assez libéral et ne verrais aucun problème à recevoir à la mairie deux personnes, y compris de même sexe, pour les PaCSer. […] Je trouve logique qu'on puisse avoir le droit d'avorter".
Pour nous, ce ne sera pas négociable.
UMP : la fuite des adhérents
Avec 228.740 adhérents selon le dernier pointage, le parti présidentiel est à son niveau de l’automne dernier. Mais il régresse nettement par rapport aux chiffres présentés en janvier, quand Xavier Bertrand a été nommé secrétaire général et que le parti revendiquait 270.000 adhérents. Soit plus de 40.000 départs en 10 mois. Encore s’agit-il des chiffres officiels: certains, rue La Boétie, assurent que le nombre de militants est en deçà des 200.000.
La religion chrétienne est la plus persécutée
C'est ce qu'a déclaré Mgr Migliore, nonce apostolique et observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies :
"plus de 200 millions d'entre eux, de diverses confessions, se trouvent dans des situations difficiles à cause de leurs structures légales et culturelles pour lesquelles ils subissent des actes de discrimination".
Benoît XVI encense le Moyen-Âge
Extrait de l'audience générale hier :
"Aujourd'hui, je m'arrête sur une page intéressante de l'histoire, relative à l'essor de la théologie latine au XIIe siècle, qui a eu lieu grâce à une succession providentielle de coïncidences. Dans les pays d'Europe occidentale régnait alors une paix relative, qui assurait à la société développement économique et renforcement des structures politiques, et favorisait une activité culturelle dynamique, notamment grâce aux contacts avec l'Orient. Au sein de l'Eglise, se percevaient les bienfaits de la vaste action connue comme « réforme grégorienne » qui, vigoureusement promue au siècle précédent, avait apporté une plus grande pureté évangélique dans la vie de la communauté ecclésiale, en particulier chez le clergé, et avait restitué à l'Eglise et à la papauté une authentique liberté d'action. En outre, se diffusait un vaste renouveau spirituel, soutenu par le développement important de la vie consacrée : de nouveaux Ordres religieux naissaient et s'étendaient, tandis que ceux qui existaient déjà connaissaient une reprise prometteuse.
Le retour des razzia
Une bande d'une quinzaine de voyous a opéré mardi une véritable razzia dans le rayon hi-fi du Cora de Garges-lès-Gonesse et a fait main basse sur des consoles de jeux, en gazant clients et employés. La bande a fait irruption dans les lieux à 9h30 mardi. Les visages dissimulés, ils ont pris pour 7 000 € de marchandises, en particulier des PlayStation. Les voleurs ont aspergé le magasin de gaz lacrymogène lors de leur opération, touchant employés et clients. Le directeur de Cora, Léon Marck, estime :
"Je crois qu’il s’agit d’incidents malheureusement imprévisibles. Il n’y a pas de raison particulière de renforcer encore les effectifs de sécurité."
La condamnation du Pr Hwang tombe à point
Lu dans Daoudal Hebdo :
"Le Sud-Coréen Hwang Woo-suk, ancien «pionnier du clonage» déchu pour avoir falsifié de soi-disant «premières mondiales», a été condamné le 26 octobre, après plus de trois ans de procès, à deux ans de prison avec sursis. […] L’affaire Hwang est d’une grande importance. D’une part, elle souligne jusqu’où peut aller la crédulité des «scientifiques». Il suffit d’avoir des titres universitaires, de bénéficier d’énormes subventions, et, condition absolument nécessaire, de faire des recherches, ou prétendues recherches, dans le sens de l’idéologie scientifiquement correcte, pour que les pairs s’inclinent respectueusement, fassent du génial découvreur l’ homme de l’année» 2005, et pèsent sur le monde politique pour que la loi favorise les recherches sur le clonage, même si l’éthique la plus élémentaire l’interdit. Et cela, sans que personne, absolument personne, ne jette ne serait-ce qu’un oeil attentif aux publications du héros.
D’autre part, le Pr Hwang était vigoureusement soutenu en France par Marc Peschanski. […] La condamnation du Pr Hwang arrive à point nommé, à un peu plus d’un mois du prochain Téléthon, et à quelques mois de la révision des lois de bioéthique. Le Dr Peschanski, qui est le plus grand admirateur du Pr Hwang, fait vivre son organisme de recherche I-Stem de l’argent du Téléthon. Si le Pr Hwang a détourné de l’argent public pour des recherches qui ont abouti à des impostures, le Dr Peschanski détourne quant à lui, mais légalement, l’argent que les Français donnent au Téléthon, pour des recherches immorales et inutiles sur les cellules souches embryonnaires. […]
[D]ans Le Monde [du 21 décembre 2005], le Dr Peschanski déclarait qu’il «ne peut pas imaginer que Hwang soit un maître fraudeur» (sic), et que cette affaire «risque avant tout de servir à tous ceux qui sont opposés au clonage humain à visée thérapeutique». En effet. Et il faisait ce formidable aveu :
"Depuis presque un an, toutes les perspectives de recherche sur le clonage s’appuyaient sur le fait que le professeur Hwang avait réussi à le faire."
[…] C’était une très mauvaise nouvelle pour le lobby de la culture de mort qui se servait des prétendus travaux du Pr Hwang pour réclamer la légalisation du clonage prétendument thérapeutique. Et c’était une très bonne nouvelle pour la culture de vie. L’imposture coréenne ne faisait que mettre en valeur les travaux authentiques sur les cellules souches dites adultes, travaux prometteurs qui ne nécessitent pas la destruction d’embryons, clonés ou non.
En outre, on sait aujourd’hui que les propres travaux du Dr Peschanski sont un échec, comme l’expliquait le Dr Dickès […]. Marc Peschanski avait greffé des cellules cérébrales de foetus vivants dans le cerveau de malades atteints de la maladie de Huntington. Or on découvre que cela ne sert à rien. Et des chercheurs américains viennent d’en arriver à la conclusion que les cellules souches embryonnaires «sont des substituts inadéquats aux cellules souches adultes dans les thérapies médicales». Or leur étude concernait la myopathie, c’est-à-dire la maladie dont s’occupe le Téléthon, et que Marc Peschanski prétend guérir par ses recherches sur les cellules souches embryonnaires. Non seulement Marc Peschanski a dû abandonner son rêve de clonage humain – et les arguments qui lui permettaient de demander sa légalisation -, mais ses propres recherches sont dans une impasse. Outre le fait qu’elles sont contraires à la dignité humaine, mais ce n’est pas cela qui pouvait émouvoir ce militant trotskiste de toujours…"
Il s’agit d’un débat sur le métissage national
Le débat sur l'identité nationale lancé par Eric Besson, sur ordre de Nicolas Sarkozy, n'est pas seulement une stratégie pour récupérer des voix au FN, mais est surtout une opération de propagande sur le métissage. Le ministre l'a déclaré lui même :
"La lettre de mission que j’ai reçue du président me dit : “Notre nation est métissée. L’immigration constitue une source d’enrichissement permanent de notre identité nationale”. On a un président de la République qui a dit : “Je suis un homme de sang mêlé à la tête d’une nation métissée"."
"C’est là une constante de l’opinion de Nicolas Sarkozy, dont la seconde femme, Cécilia, se flattait «de n’avoir pas une goutte de sang français». Dans son livre-programme de juillet 2006, Nicolas Sarkozy écrivait, lui (p. 280) : «Je pense que les Français attendent une France d’après. (…) C’est une France où l’expression “Français de souche” aura disparu.» […] Dans cette même veine, Nicolas Sarkozy a déclaré, le 17 décembre 2008, à Polytechnique, temple du mérite républicain : «L'objectif, c'est relever le défi du métissage. (…) Ce n'est pas un choix, c'est une obligation.[…]»
François Fillon n’est pas en reste : à La Réunion, le 9 juillet 2009, il a parlé «d’une France unie, une France multicolore, qui n’a jamais eu d’autre drapeau que le drapeau tricolore [sic !] (…) Une France qui poursuit son travail millénaire de métissage.» [Re-sic !]. Quant à Jean-François Copé, il a précédé le grand débat annoncé sur l’identité nationale par cette déclaration au Monde, le 17 octobre 2009 : […] «Que l’on arrête de faire croire à nos enfants que nos ancêtres étaient tous des Gaulois.»"
Pour Polémia, ce grand débat est une façon d'enterrer ce qui fait l'identité de la France : son ethnie, sa catholicité, son histoire, sa culture, sa langue. Nicolas Sarkozy devrait se méfier, lui qui déclarait à Ryad, le 14 janvier 2008 :
"Mes chers amis d’Arabie Saoudite, il ne s’agit pas de chercher à imposer un modèle unique de civilisation. (…) Ce serait nier les identités. (…) Rien n’est plus dangereux qu’une identité blessée, une identité humiliée."
Jean-Louis Borloo Falcon
Mardi 20 octobre se tenait à Luxembourg un dîner consacré à la contribution européenne à la lutte contre le réchauffement climatique, rassemblant les ministres européens de l'Environnement. On ne sait pas si les ministres ont mangé de la viande, mais on sait que Jean-Louis Borloo a utilisé un Falcon gouvernemental pour effectuer un aller-retour éclair. Les autres ministres en ont été interloqués. D'ailleurs, ils n'ont pas été capables de s'entendre. (source La Lettre de l'Expansion)
Chronique de la franc-maçonnerie
Jean-Louis Debré, président du Conseil Constitutionnel, intervenait mercredi 21 octobre devant un aréopage de franc-maçons. Il y aurait dénoncé la politique d'ouverture pratiquée par le Président de la République. (source : La Lettre de l'Expansion).
Chronique de la guerre des bandes
Au centre commercial Créteil-Soleil, vers 18h30 hier, les commerçants ont vu débouler une petite trentaine de voyous répartis en deux bandes. Une coiffeuse témoigne qu'elle n'a pas tardé à baisser le rideau de son commerce :
"Il y avait deux groupes de jeunes de 15 à 18 ans, ils se chamaillaient, ça parlait fort, ils entraient et ressortaient du centre, avec les pompiers et les vigiles au milieu. D’un seul coup, un des jeunes a lancé une trottinette sur un membre de l’autre groupe. Les policiers sont arrivés très vite, mais les deux groupes les ont vus arriver et se sont éparpillés".
En quelques minutes, clients et commerçants voient des bâtons et la fameuse trottinette servir d’armes pour en découdre. Des dizaines de policiers sillonnent les étages, à la recherche des bagarreurs. 4 ont été interpellés alors qu’ils tentaient discrètement de prendre la fuite. D’après les premiers éléments, les jeunes seraient venus de la cité du Palais pour les uns et du Mont-Mesly pour les autres régler un ancien différend qui les oppose régulièrement.
11 novembre : fête de l’amitié franco-allemande
On en avait parlé ici. C'est désormais officiel depuis hier. A la veille du Conseil européen qui aura lieu à Bruxelles jeudi soir et vendredi, et juste avant le diner entre le chef de l’État et la chancelière allemande tout juste réélue, Angela Merkel, l’Élysée a annoncé que le 11 novembre resterait un jour férié, mais qu’il ne célébrerait plus l’armistice de 1918 :
"Nicolas Sarkozy souhaite, après la mort du dernier poilu (Lazare Ponticelli, mort à 110 ans, le 12 mars 2008), que le 11 novembre devienne une journée de réconciliation franco-allemande, pour bâtir un avenir partagé".
Le 11 novembre, c'est surtout la fête de Saint Martin, l'apôtre des Gaules. Plus de 3.600 églises sont dédiées à saint Martin. Et il y a tous les lieux-dits, les hameaux, les abbayes, les fontaines, les ponts appelés du nom de ce saint on ne peut plus populaire chez nous. Dans le monde entier, un nombre considérable de lieux font référence à saint Martin de Tours.
"simultanément "miles Caesaris et miles Christi", soldat de l'empereur et pourtant déjà soldat non-violent du Christ, le militaire exemplaire était entré contre son gré dans une carrière qui s'annonçait brillante, et voici que le martyr militaire obtient son congé de l'empereur Julien après un dramatique affrontement. Loin d'avoir été dans la vie de Martin un temps de péché, les années de service militaire sont présentées comme une étape fructueuse, formatrice, dans son itinéraire spirituel vers la sainteté. Ses premières armes spirituelles, c'est dans la compagnie profane de ses compagnons d'armes, que le jeune soldat du Christ les effectue. Le jeune Martin baptise les trois années de sa vie militaire en faisant d'elles une période de catéchuménat / noviciat au service d'une vocation qui d'emblée ne peut concevoir la vie chrétienne que sous sa forme monastique. Il sait trouver dans la vie militaire le moyen de se préparer d'une manière exemplaire à l'illumination baptismale. Il rayonne dans le milieu de ses compagnons d'armes des vertus chrétiennes qui préfigurent le mode d'existence des moines cénobites."
Un sommet européen braqué sur la République tchèque
Le sommet de Bruxelles d'aujourd'hui et demain devrait permettre aux 27 de s’entendre pour accorder à la République tchèque une dérogation à la Charte des droits fondamentaux, comme en ont déjà obtenu une le Royaume-Uni et la Pologne. La Slovaquie, l’Autriche et la Hongrie seront, pour des raisons historiques, très attentifs à cette décision, et pourraient réclamer la même dérogation. En échange, les 27 veulent l’assurance qu’une fois cette requête satisfaite, Vaclav Klaus signera bien la loi de ratification du traité de Lisbonne.
Mais le président Klaus ne pourra toutefois pas signer tant que la Cour constitutionnelle n’aura pas rendu sa décision sur la conformité du traité européen à la Constitution nationale. Sa décision est attendue le 3 novembre. De source britannique, on mise désormais sur une entrée en vigueur du traité de Lisbonne au 1er janvier prochain.
La Lettre de l'Expansion nous informe que Vaclav Klaus pourrait -pour éviter de signer le traité et sauver la face- déléguer temporairement sa signature à un autre officiel tchèque.
Boubakeur veut nous décourager de lutter contre l’islamisation
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a déclaré hier qu'il était "trop tard" pour lutter contre le voile intégral :
"C'est trop tard parce qu'on a laissé beaucoup filer le problème du fondamentalisme. Il y a longtemps qu'on aurait dû être sensible à cette montée du fondamentalisme".
Un défaitisme qui masque sa défense du port de la burqa. Il est aussi "trop tard" pour lutter contre l'avortement, "trop tard" pour lutter contre les accidents de la route, "trop tard" pour lutter contre les déficits… Il est toujours "trop tard" pour ceux qui refusent de se battre.
Le Salon Beige n’est pas un forum
Sur son blog, Jean-Dominique Merchet fait un rappel qui s'applique tout autant ici :
"Ce blog n'est pas un forum. C'est un espace où l'auteur donne des informations et fait, parfois, connaître ses pensées, afin de les confronter à celles de ses lecteurs. Si vous postez un commentaire, c'est que vous souhaitez apporter quelque chose d'intéressant, comme un fait pouvant éclairer l'actualité ou une opinion argumentée, et ce, à tous les lecteurs, et non en réponse à X ou Y."
Règlements de compte à droite
Charles Pasqua, irrité d'avoir été condamné à un an de prison ferme, menace de dénoncer ses petits camarades. Chirac, Balladur et Juppé sont nommés. L'ancien ministre de l'Intérieur a relevé des "coïncidences" entre son ambition présidentielle déclarée en 2000 et le début de ses "ennuis" judiciaires.
Le problème des ventes d'armes et des rétro-commissions qui y sont associées est un cas récurrent. Hier, les frégates de Taïwan, aujourd'hui les sous-marins pakistanais (qui pourraient mouiller un certain Nicolas Sarkozy), et demain ? Les ventes du Rafale au Brésil ?
Les députés s’élèvent contre le “flicage”
Oh, ils ne s'élèvent pas contre la multiplication des radars et des PV, non, ils s'insurgent qu'on puisse les surveiller, eux, les sacro-saints élus de la République. En effet, ils ont remarqué l'instauration des feuilles de présence aux réunions des commissions permanentes. 20% des députés ne viennent jamais. Conformément au nouveau règlement de l'Assemblée nationale, adopté au printemps, les députés encourent, au-delà de deux absences mensuelles, une sanction de 352 euros par absence aux réunions des commissions du mercredi matin. Jean-Claude Guibal (UMP) déclare :
"Nous n'avons pas à rendre des comptes aux médias".
Même pas aux citoyens ? Lionnel Luca (UMP) a renchéri :
"Nous sommes victimes d'une pratique infantilisante qui n'est même plus de mise dans les écoles de la République".
Certes et à l'école, il y en aurait aussi besoin… André Schneider (UMP) s'inquiète :
"déjà, certains s'intéressent à nos dépenses. Méfions-nous que l'on ne nous demande pas de justifier bientôt comment nous finançons l'achat de tubes de dentifrice".
Normal : il s'agit de l'argent des contribuables.
Le débat sur l’identité nationale devra se pencher sur le cas de l’islam
Marine Le Pen tenait aujourd'hui une conférence de presse pour demander un Grenelle de l'identité nationale. Extrait :
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Doit-on adapter notre modèle laïc et le principe de séparation des églises et de l’Etat aux pressions de certaines religions ? (ex. sont légions viande hallal à la cantine ou pèlerinage à la Mosquée organisé par le Ministère de l’Intérieur).
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Sait-on que le modèle qui s’élabore en silence, conduira à reconnaître des facilités d’emploi, de logement ou de traitement en fonction de l’appartenance communautaire ?
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Doit-on accepter que la reconnaissance de la personne et de la liberté individuelle –qui sont des valeurs chrétiennes sécularisées par la République– cède le pas devant des pratiques comme les mariages forcés ?
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Peut-on accepter de revenir au droit personnel qui soumettait les individus à des lois différentes selon leur appartenance ?
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Doit-on, comme le faisait M. Darcos en 2008, limiter notre ambition en se contentant d’être content que les enfants «parlent une langue qui ressemble au français» (Figaro- 22/10/2008) ou doit-on rendre à la langue et à sa maitrise la place centrale qui est la sienne comme composante à part entière de notre identité nationale ?
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Peut-on, sans susciter l’anathème et l’invective et atteindre trop vite le point Goodwin, s’interroger sur l’opportunité de continuer à laisser entrer de manière massive une immigration qui, par sa culture et son nombre, dissout notre identité nationale ?
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Peut-on faire le bilan de la politique d’intégration et la comparer à la politique d’assimilation abandonnée depuis près de 30 ans ?
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Peut-on mener une réflexion sur la politique de naturalisation à tour de bras créant des droits et jamais des devoirs ?
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Peut-on culpabiliser indéfiniment les Français et au-delà les Européens, lorsqu’ils prétendent au droit de défendre leur identité alors que l’on porte au pinacle toutes revendications identitaires de tous les peuples, de tous les autres continents du monde ?"
Le record du jour
C'est le nombre de PV distribués en 2008 : 21 millions. En tête les excès de vitesse (9 millions).
Manger un steack réchauffe la planète
Nicholas Stern, l'auteur, en 2006, d'un des plus influents rapports sur le changement climatique et autorité sur ces questions, a déclaré :
"La viande entraîne un gaspi d'eau et crée beaucoup de gaz à effets de serre. Elle exerce une pression considérable sur les ressources de la planète. Un régime végétarien est bien meilleur".
Et lui balancer des oeufs, ça réchauffera la planète aussi ?
Selon les Nations Unies, la production de viande serait responsable de 18% des émissions de carbones si l'on inclut les gaz émis par toute la chaîne des fermes d'élevages à la production de nourriture pour les animaux.
Verra-t-on une taxe carnivore sur le modèle de la taxe carbone ? Ces fous en seraient capables.
Le Monde a déterré Hans Küng
Le théologien suspendu en 1979 par Rome pour ses positions hérétiques (ce qui ne l'a pas empêché d'enseigner jusqu'en 1996), réapparaît dans Le Monde pour se plaindre du rapprochement avec les Anglicans qu'il qualifie de "drame" :
"Hypertraditionalistes de tous les pays, unissez-vous – sous le dôme de Saint-Pierre ! Le pêcheur d'hommes va jeter ses filets jusqu'à l'extrême droite. Mais là-bas, les eaux sont troubles. C'est un changement de cap dramatique : finie l'époque de l'oecuménisme fondé sur un dialogue d'égal à égal et une recherche de compréhension authentique ! Voici venu le temps du débauchage des prêtres. Rien de plus anti-oecuménique ! […] Ceux qui se retrouvent pris dans cette nasse romaine ne remarquent-ils donc pas qu'ils ne seront que des prêtres de seconde zone au sein de l'Eglise catholique et que les catholiques n'auront même pas le droit d'assister à leurs offices ? [Sic. Mensonge ou ignorance ? NDMJ] […] Comme lors du schisme entre l'Orient et l'Occident (XIe siècle), comme à l'époque de la Réforme (XVIe siècle) et comme au moment du premier concile du Vatican (XIXe siècle), le désir de pouvoir de Rome divise la chrétienté et nuit à l'Eglise elle-même. Un vrai drame."
Si on trouve, dans la suite du texte, les termes 'imperium', 'centralisme', 'conservateurs", on ne lit ni 'réactionnaire', ni, bizarrement, 'intégriste'. Il faiblit Küng, il faiblit.
Les évêques du Texas critiquent le projet ObamaCare
Hier, les évêques des treize archidiocèses et diocèses constituant la Conférence épiscopale des évêques catholiques du Texas ont fait paraître une déclaration conjointe sur le projet de loi réformant le système de santé actuellement en discussion au Congrès. Ils expriment
"leur inquiétude du fait que les propositions actuelles ne garantissent pas les droits et les protections fondamentales des êtres humains à toutes les étapes de leur développement."
Eric Fottorino n’est pas “un lumière”
Jean Madiran s'insurge contre la féminisation des noms communs largement utilisée dans Le Monde :
"Cet attentat a pour premier responsable Eric Fottorino, le directeur du Monde. Il est en effet devenu obligatoire, dans ce journal, d’écrire « auteure » quand l’auteur est une femme, et de même « professeure », et ainsi de suite, conformément au décret arbitraire d’un gouvernement Jospin, Chirac étant président. Il leur parut qu’une femme devait se sentir offensée quand elle recevait un titre énoncé au masculin (selon l’usage, par exemple, des tribunaux, où l’on s’adresse à « Madame le Président »). Une telle méconnaissance de la langue française est au niveau de l’analphabétisme. Avec un tel principe, un homme devrait alors se sentir offensé d’être appelé une star, une lumière, une éminence ou une majesté, une sentinelle, une forte tête, une vedette ? Eric Fottorino ne serait plus une personnalité, mais un personnalit, un vedet, un vrai sentinel de l’actualité ; son journal, qu’il tient pour un merveil, serait dirigé par un vrai star, le têt du combat pour l’éminente dignité du person humain."
Portrait de Benoît XVI
Du journaliste italien Antonio Soci. C'est bien vu :
"[L]a caractéristique la plus frappante de Ratzinger est au contraire la simplicité, l'humilité et l'affabilité amicale. Il était déjà ainsi comme cardinal et je peux en témoigner personnellement. Sa douceur, m'a toujours donné l'impression de l'enfance évangélique et il est extrêmement rare de la trouver chez les grands intellectuels, comme il l'est réellement. […]
Dans sa conduite ou dans ses discours publics, dans ses années de formation universitaire, dans ses livres, ses conférences, il n'y a jamais la moindre trace d'arrogance intellectuelle (typique des milieux universitaires) ou de fierté et d'intolérance. Au lieu de cela, Joseph Ratzinger est un homme très accueillant, bon : il tend toujours la main la plus fraternelle et paternelle, même à ses détracteurs […]. La défense de la vérité à travers sa charité est sa marque […]. En aucune circonstance, Ratzinger n'a exprimé des paroles dures envers les gens. Pourtant, il ne recule jamais – avec douceur – pour défendre la foi catholique, professer la vérité et en donner les raisons. Parce qu'il a toujours eu une foi inébranlable dans le «logos», la raison de tous les êtres humains, quelles que soient leurs convictions, donc, dans la possibilité de compréhension et de dialogue, lorsqu'elle n'est pas entravée par des préjugés ou l'idéologie. C'est pourquoi il aime écouter et étudier les arguments des autres ou leurs objections, avec un profond respect et un grand amour pour la poursuite de la vérité. Franchement, c'est une rareté dans le paysage intellectuel. Peut-être parce qu'il est profondément chrétien et se sent solidaire avec tous les hommes, jamais – dans ses livres – il n'exprime de dédain envers quiconque. Encore moins porte-t'il des jugements tranchants, comment nous aimons à le faire dans les journaux, au kilo!"
Banqueroute de la Sécu en 2011 ?
C'est le bruit qui court. La semaine dernière, la commission des finances de l'Assemblée nationale n'a pas adopté le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Les députés UMP n'étaient pas assez nombreux en commission et le rapporteur UMP Marie-Anne Montchamp s'est abstenu. Elle a jugé que le PLFSS était "insuffisant" car "il met en lumière les limites du système et l'insoutenabilité des déficits dès 2010".
L’Uruguay copie la France
Et franchement, il y a de quoi avoir honte.
L'ancien guérillero José Mujica a remporté dimanche le premier tour de l'élection présidentielle en Uruguay avec 47,5% des voix. Un second tour se tiendra dans un mois. Le successeur du président Vazquez dirigera alors une petite république de 3,5 millions d'habitants qui a légalisé, la semaine dernière, le changement de prénom et de sexe pour les transsexuels et, le mois dernier, l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. L'Uruguay a autorisé l'union civile entre couples homosexuels, sous la même forme que le Pacs français.
Adolfo Garcé, professeur de sciences sociales à l'Université de la République de Montevideo, explique ces horreurs, uniques sur le continent sud-américain :
"L'immigration européenne a doté notre pays d'une culture politique progressiste et laïque".
Le politologue Juan Carlos Doyenart précise
"l'Église a très tôt été marginalisée du pouvoir, comme dans l'éducation avec la loi de 1879 sur le modèle laïque français. Puis, il y a eu une loi de séparation entre l'Église et l'État comme en France, c'est-à-dire en instaurant une laïcité pure et dure qui a ouvert le terrain aux libéraux et aux mouvements de gauche".
L'Uruguay a été le premier pays latino à légaliser le divorce en 1907. Il a failli autoriser l'avortement, après Cuba et la Guyane. Mais le président Vazquez, médecin de formation, a opposé son veto l'année dernière. Ce n'est que partie remise. En cas de victoire confirmée de José Mujica, le meurtre de l'enfant à naître a de grands risques d'être légalisé.
Rome/FSSPX : une réunion tous les deux mois
Contrairement à ce qui avait été annoncé, le rythme des réunions entre la Commission Ecclesia Dei et la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ne sera pas bimensuelle mais bimestrielle. L’une des personnalités ayant participé au colloque initial indique :
"Tout s’est bien passé, les difficultés sont là (…) mais c’est un bon début (…) Il est impossible de prévoir combien de temps dureront ces discussions, mais nous avons décidé d’une fréquence bimestrielle, nous devrions donc nous revoir juste après Noël."
Les médecins catholiques vs ObamaCare
La plus grosse association des médecins catholiques des États-Unis, la Catholic Medical Association, vient, à l’occasion de sa 78ème assemblée générale annuelle du 23 octobre, de voter une résolution à l’unanimité demandant au Congrès de « remettre à zéro » le travail des commissions législatives qui ont discuté du projet de loi ObamaCare. Cette résolution exige que soient inclus dans la loi :
"le principe de subsidiarité par la reconnaissance du droit des individus, des familles, des groupes et des communautés à faire leur propre choix sur leur système d’assurance santé et de traitement (…), le respect des relations médecin-patient plutôt qu’une législation qui ferait intervenir plus de bureaucrates et de réglementations dans leurs relations (…), la protection du droit de conscience des personnels, organismes et programmes de santé [et qu’en soient exclus] tout financement de l’avortement."
La dépense scandaleuse du jour
Lors de la FIAC (Foire Internationale d'Art Contemporain), le ministère de la Culture -dirigé par l'épouvantable Frédéric Mitterrand- a débloqué 400.000 euros pour acheter une vingtaine d'oeuvres d'art contemporain. Certains "objets" sont visibles ici. Affligeant.