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Christine Boutin veut la démission de Mitterrand

Elle déclare dans Valeurs Actuelles :

P "Si j’étais à la place du ministre de la Culture (ce qui m’est difficile,vous le concevrez), je présenterais ma démission au chef de l’État. Frédéric Mitterrand a parlé de son honneur. Soit, mais quand on est ministre, on est un peu dépositaire, aussi, de l’honneur de la France. Sa nomination était un coup politique, qui a troublé notre électorat. Son départ serait une décision politique. Et cette décision appartient à Nicolas Sarkozy. Si rien ne se passe, je le dis aujourd’hui: les dégâts seront terribles à droite et dans l’opinion.

C’est-à-dire ?

Si l’idée s’installe que la justice n’est pas la même pour tous, nous risquons de vivre des années troublées…"

Génération Missionnaire avec la Famille Missionnaire de Notre-Dame

Génération missionaire  

La Famille Missionnaire Notre-Dame, qui a sa maison mère dans l'Ardèche à Saint-Pierre de Colombier, lance deux projets.

Le premier projet, intitulé Génération Missionnaire, permettra à ceux qui y participeront de vivifier leur foi en développant leur zèle missionnaire. La communauté présente ainsi ce projet qui s'adresse d'abord aux habitants de Lyon et de sa proche banlieue :

"Génération Jean-Paul II ou Génération Benoît XVI, nous devons être une Génération Missionnaire ! Pourquoi missionnaire ? Jean-Paul II le rappelle : « La mission est un problème de foi, elle est précisément la mesure de notre foi en Jésus-Christ et en son amour pour nous. Le monde actuel est difficile. Notre foi demeure fragile. Avec saint Paul, « la charité du Christ nous presse » ! « Malheur à moi si je n'évangélise pas » ! (…)

De quoi s'agit-il ? Nous retrouver régulièrement autour d'un projet missionnaire à définir ensemble pour aller de l'avant, encordés à Notre-Dame des Neiges. Un groupe se réunira une première fois à Lyon (14 rue Louis Blanc dans le 6°) le samedi 17 octobre 2009 à partir de 18h00. Une première action concrète pourrait être en vue de la participation à la Mission du 8 décembre à Lyon.

D'autres projets sont actuellement en gestation :

Que vous soyez de Lyon ou d'ailleurs, vos idées, votre ardeur, votre zèle sont les bienvenus. Un de ces projets vous attire ? Vous souhaitez partager une idée, lancer une initiative ? Contactez-nous "

Le deuxième projet est le lancement le 1er novembre de In Altum, journal mensuel à destination des adolescents. Il est possible de le recevoir le sommaire et la version imprimable en s'inscrivant ici.
 
In altum
 

 

Avortoir fermé : en France aussi

Trouvé dans Présent :

A "Le hall de la maternité de l’hôpital Tenon situé à Paris dans le XXe arrondissement a été brièvement occupé mercredi par des opposants à la fermeture de son centre d’avortements, a fait savoir le Collectif unitaire pour les droits des femmes […].

"Le centre a fermé en catimini en juillet, le médecin partant à la retraite n’a pas été remplacé, et notre courrier à la direction est resté sans réponse. Il s’agit du troisième centre parisien pratiquant les IVG qui ferme […] les femmes qui téléphonent à Tenon s’entendent conseiller sur un message enregistré de s’adresser à l’hôpital Trousseau qui n’a pas la capacité" […].

Eh voilà : peut-être des petites vies sauvées grâce à une désorganisation administrative… Hélas, la direction de l’hôpital […] parle de « réorganisation » entre les hôpitaux Trousseau, Saint-Antoine et Pitié, d’une activité réclamant des compétences particulières. L’avortement légal serait-il donc si délicat à pratiquer ? N’y aurait-il pas tout simplement une lassitude des médecins, et notamment des plus jeunes, devant le meurtre légal et répétitif ?"

Etats-Unis : un avortoir ferme

La raison invoquée : "nous n'avons pas assez de patientes [sic] pour maintenir notre ouverture". Mais s'il n'y en a pas assez, c'est parce que les pro-vie se mobilisent.

Le scandale des sondages de l’Elysée

Voir ici le début de l'affaire. Les soupçons ont été confirmés mardi lors de l'audition du directeur de cabinet du président de la République par la commission des Finances :

S "A la manière d'un gamin pris en faute qui veut vite ranger sa chambre, l'Elysée nous annonce donc qu'une grande opération de nettoyage et de remise en ordre des contrats de conseil et de sondages est menée tambour battant à l'Elysée depuis le mois de juillet, c'est-à-dire depuis les révélations de la Cour des comptes et la polémique qui s'en est suivie. La situation serait désormais « simple ». Depuis juillet 2009, nous dit monsieur Frémont :

  • monsieur Buisson a un contrat de conseil pour 10 000 euros mensuels ;
  • monsieur Giacometti a un contrat pour 43 500 euros mensuels ;
  • une procédure d'appel d'offre a été lancée concernant les sondages, sondages qui ne porteront désormais que sur la seule image du président de la République, contrairement au passé où ce périmètre restreint n'était pas défini.

[…] Jusqu'en mars 2009, le contrat de monsieur Buisson comportait une « anomalie », dixit le directeur de cabinet, qui a poliment démenti au passage les déclarations de monsieur Buisson dans L'Express du 13 septembre selon lesquelles « la convention passée avec [sa] société n'était pas soumise au code des marchés publics à l'époque où celle-ci a été signée ». On dirait bien un lâchage en rase campagne… […]

Mais hélas, la remise en ordre a tout de même des limites. Les députés ont ainsi été informés que l'Elysée dépensera en 2009 pour 300 000 euros de sondages Ipsos et pour 820 000 euros de sondages Opinion Way… […] Jusqu'ici, on s'inquiétait du fait que les sondages Opinion Way payés par l'Elysée étaient publiés par Le Figaro et sur LCI pour influencer le débat politique. Aujourd'hui, on nous dit ouvertement que les questions étaient écrites par Monsieur Buisson."

La finance islamique censurée en France

I Le Conseil constitutionnel a censuré hier deux articles de la loi sur le financement des PME, dont l'un prévoyait une disposition en faveur de la finance islamique.

Dans son communiqué, le Conseil constitutionnel souligne que les dispositions relatives à la finance islamique ont été attaquées «non sur le fond, mais en raison de la procédure suivie au Parlement».

Il faut des aumôniers pour les hommes politiques

C'est ce qu'a demandé le professeur Edem Kodjo, secrétaire général émérite de l'Organisation de l'Union africaine (O.U.A.), Premier ministre émérite, professeur de patrologie à l'Institut Saint-Paul de Lomé (Togo) lors de son intervention à l'assemblée générale du synode des évêques pour l'Afrique :

Kodjo "Le cœur de l'homme étant obscur par nature et la politique étant la fange par excellence, ils sont plus exposés que d'autres à la trahison de leur foi. Les dénoncer, les vilipender ne suffit pas. Il faut changer leurs cœurs (…) Or, la formation post-catéchistique de notre Église reste à inventer, en particulier pour ce qui est de la connaissance de la doctrine sociale de l'Église (…) L'école chrétienne doit être rechristianisée, le laïcat valorisé, mieux associé, jouant un rôle plénier (…) Il faut des aumôneries pour les hommes politiques."  

Sa suggestion était à destination de l'Afrique mais elle pourrait tout aussi bien s'appliquer au reste du monde et à l'Europe en particulier.  

La laïcité à Marseille

Gaudin Invité de Mireille Dumas dans son émission "Vie privée, vie publique", Jean-Claude Gaudin s'est exprimé sur l'école catholique dans sa ville de Marseille.

Après un reportage sur le père Henry Quinson, ancien trader, devenu prêtre et fondateur de la Fraternité Saint Paul dans les quartiers Nord de Marseille, Mireille Dumas demande à Jean-Claude Gaudin si il aide des gens comme lui. La réponse du maire de Marseille :

"J’aide, si vous voulez, un peu, l’école catholique parce que l’école catholique à Marseille a douze écoles dans le secteur Nord de Marseille où la plupart des enfants sont musulmans." (à 31'00'')

Et si il n'y avait que des catholiques, l'aiderait-il également ?

Vaincre la trisomie 21 : chercher, soigner, défendre

Jean-Marie Le Ménénouveau membre de l'Académie Pontificale pour la Vie, nous y invite dans l'éditorial de la Lettre de la Fondation Jérôme Lejeune qu'il préside :

Le méné " Quelquefois on nous demande : mais est-ce que vous faites de la bioéthique ou de la recherche à la Fondation ? comme s’il fallait choisir. Eh bien, nous faisons les deux ensemble, chers amis ! Et même les trois puisque nous finançons également l’Institut Jérôme Lejeune qui accueille plus de 5 000 patients en consultation médicale. Pourquoi est-ce si important de comprendre cela ? Parce que c’est la vocation de la Fondation – son objet statutaire – d’être active sur trois fronts en même temps : chercher, soigner, défendre (…)

 

Cette réalité, c’est le devoir qui nous incombe, depuis l’héritage transmis par Jérôme Lejeune, d’être au service des plus fragiles, en particulier de ceux qui souffrent d’une maladie de l’intelligence d’origine génétique. Dès lors, il est impossible de relever ce défi sans s’appuyer sur ce nécessaire trépied (…)

 

En effet, à quoi servirait de soigner nos patients si nous ne commencions pas par défendre leur vie et si nous ne leur promettions pas de chercher un traitement ? Ce serait trahir.

 

Comment pourrions-nous leur chercher un traitement si nous négligions de les soigner et de défendre leur vie ? Ce serait faillir.

 

Quel sens aurait de défendre leur vie sans les soigner ni chercher à les guérir ? Ce serait mentir (…)

 

Fondation jl L’enjeu consiste donc à devenir des as de la conjugaison simultanée et à être à la fois capable de prendre part au débat public, de poursuivre les pistes de recherche les plus performantes et d’accueillir de mieux en mieux le plus de patients. J’ai dit que c’était un devoir, je précise un devoir de justice, parce que l’avortement de 96 % des enfants trisomiques dépistés est un génocide. J’ai dit que c’était un défi et un défi exaltant parce qu’il consiste pour chacun d’entre nous à tâcher d’inventer l’avenir. En cette année du cinquantenaire de la découverte de la cause de la trisomie 21 par Jérôme Lejeune, j’ajoute que c’est surtout un honneur que nous partageons avec vous."

Il est possible d'aider Jean-Marie Le Méné dans cette tâche immense en faisant un don à la Fondation Jérôme Lejeune ici

Le service public à la française : le tabou du monopole d’Etat

Dans son hebdomadaire, Yves Daoudal revient sur le problème des monopoles d'Etat, dont la critique lui a valu quelques commentaires la semaine dernière. Extraits :

"Il y a toujours un tabou, en France, sur ces questions, et ce tabou s’exprime par l’expression «service publics à la française». Peut-être faudrait-il se demander s’il ne s’agit pas plutôt de services publics «à la soviétique», expression traduite par les communistes par «à la française» et imposée comme telle aux Français au moment où le parti communiste avait une très grande influence. Ainsi la SNCF a-t-elle été créée par le Front populaire, EDF-GDF et la sécurité sociale en 1946. Certes, la Poste, quant à elle, est devenue monopole d’Etat en 1793. Mais c’est aussi une date de dictature d’extrême gauche… […]

N Les jeunes, aujourd’hui, habitués à jongler entre les opérateurs et les constructeurs de mobiles, ne peuvent même pas imaginer qu’il y eut un monopole des télécommunications. Chacun peut constater que les innovations technologiques qui ont eu lieu sont le fait des entreprises privées. Et cela est logique. On ne demande pas à un fonctionnaire d’être innovant. On peut signaler aussi qu’il n’y a jamais eu de monopole d’Etat des télécommunications en Finlande. Le pays de Nokia. Ce n’est pas un hasard. […]

La question de la sécurité sociale est similaire. Son monopole est d’ailleurs devenu un énorme scandale. Car pour tenter de limiter son déficit toujours plus abyssal, elle ne cesse d’augmenter les cotisations, de dérembourser les médicaments, d’inventer de nouvelles ponctions comme le forfait hospitalier qu’il faut bien sûr augmenter, etc. Le résultat est que pour être vraiment assurés les Français doivent se tourner de plus en plus vers des «mutuelles». Il est urgent de supprimer le monopole de la sécurité sociale, et de laisser les gens s’assurer comme ils le souhaitent. Il ne s’agit pas de choisir entre le monopole d’Etat et l’entreprise privée. […]

S Les gardiens du monopole hurlent que l’on veut confier la santé des gens à des assureurs privés, que ce sont de grands groupes capitalistes qui n’ont pour objectif que de faire de l’argent. Et faire de l’argent avec la santé, c’est scandaleux. Mais, premièrement, ce n’est pas si évident. Il y a des entreprises qui ont un véritable code éthique. Et surtout, la solution n’est pas de se livrer corps et biens à l’assurance privée, mais de permettre la liberté. La liberté, notamment, de constituer d’authentiques mutuelles, comme celles qui avaient été créées par les syndicalistes chrétiens à partir de la fin du XIXe siècle, et qui ont été supprimées par la sécurité sociale qui a commencé par voler (il n’y a pas d’autre mot) les fonds de ces mutuelles.

C’est ainsi que le choix n’est pas entre collectivisme et libéralisme. […] Car il ne s’agit pas de livrer les gens à la jungle. On peut faire tout le contraire. En s’inspirant de la doctrine sociale de l’Eglise, qui est une doctrine de liberté, fondée sur le principe de subsidiarité. […] Pour prendre un exemple marginal, lorsque je travaillais la terre en Bretagne, avec un cheval (ben oui, quand on est jeune on croit tout possible), j’avais souscrit à une mutuelle où la cotisation était de 50 F par an. Ce qui était dérisoire. Or, cette mutuelle remboursait tous les frais vétérinaires, et si mon cheval mourait, la mutuelle remboursait intégralement le prix du cheval (à l’époque c’était au minimum 6000 F). Cela était possible parce que cette mutuelle était gérée par les éleveurs de chevaux eux-mêmes et s’adressait à des paysans responsables qui prenaient le plus grand soin de leurs chevaux. C’est ainsi que fonctionnaient aussi les mutuelles chrétiennes, ouvrières et autres. A l’opposé de l’irresponsabilité totale de la sécurité sociale. Et ces mutuelles fonctionnaient bien. Malgré le peu de ressources des ouvriers de l’époque, ce ne sont pas des déficits que la sécurité sociale a récupérés, mais bel et bien des fonds, importants, quand les communistes, sous l’égide du général de Gaulle, ont constitué le système.

Cet état d’esprit mutualiste, c’est-à-dire d’entraide, peut s’appliquer, d’une façon ou d’une autre, à tous les domaines. La «privatisation» est ce que l’on en fait, car la liberté est ce que l’on en fait. Ce qui bloque le processus est que les gens sont tellement habitués aux monopoles qu’ils ont peur de la liberté. […] Cet état d’esprit mutualiste, c’est celui de la charité fraternelle, c’est celui de la gratuité (pas la prétendue «gratuité des soins», qu’on paye extrêmement cher, mais le véritable esprit de gratuité). L’un des grands apports (parmi tant d’autres) de l’encyclique de Benoît XVI est son insistance à ce sujet : […]

P "Le grand défi qui se présente à nous, qui ressort des problématiques du développement en cette période de mondialisation et qui est rendu encore plus pressant par la crise économique et financière, est celui de montrer, au niveau de la pensée comme des comportements, que non seulement les principes traditionnels de l’éthique sociale, tels que la transparence, l’honnêteté et la responsabilité ne peuvent être négligées ou sousévaluées, mais aussi que dans les relations marchandes le principe de gratuité et la logique du don, comme expression de la fraternité, peuvent et doivent trouver leur place à l’intérieur de l’activité économique normale. C’est une exigence de l’homme de ce temps, mais aussi une exigence de la raison économique elle-même. C’est une exigence conjointe de la charité et de la vérité."

L’Arménie dans le piège turc

Lu dans Daoudal Hebdo, à propos de l'accord diplomatique signé samedi entre la Turquie et l'Arménie :

A "un accord analogue avait été signé il y a exactement 50 ans, à Zurich, entre la Turquie et la Grèce, qui était supposé régler le problème de Chypre. Lequel est aujourd’hui le même qu’il y a 50 ans, et pire, puisque la Turquie occupe toujours une bonne partie de Chypre, membre de l’Union européenne à laquelle elle prétend adhérer. La cérémonie de samedi s’est déroulée avec plus de trois heures de retard, parce que les Arméniens jugeaient inacceptable le passage sur le génocide arménien du discours que devait prononcer le ministre turc. Finalement il n’y a pas eu de discours du tout… La question du génocide arménien a été renvoyée à une commission bipartite, où la partie arménienne ne pourra jamais utiliser le terme de « génocide »…

Et dès le lendemain, les Turcs revenaient déjà sur ce qu’ils avaient signé. L’accord prévoit l’ouverture des frontières, mais le gouvernement turc a fait savoir que cela était impossible tant que l’Arménie « occuperait » le Nagorny- Karabakh, enclave arménienne en Azerbaïdjan. (L’Azerbaïdjan, pays frère de la Turquie, avait aussitôt condamné l’accord…) Les congratulations de Zurich ne peuvent pas faire oublier les grandes manifestations de rue contre l’accord, tant en Arménie qu’en Turquie, et qui vont se poursuivre, car l’accord doit encore être approuvé, la semaine prochaine, par les parlements des deux pays."

Le BAC au service du totalitarisme

Lue dans Renaissance Catholique, cette remise en cause du BACCALAUREAT :

B "Tout le monde s’est habitué à cette institution plus que bicentenaire (instituée le 17 mars 1808) qui confère à la puissance publique et à l’État les clés d’accès à l’enseignement supérieur car c’est lui qui fixe le contenu des programmes et la nature de l’épreuve. Cet état de fait, largement accepté, est une des manifestations les plus flagrantes du caractère totalitaire, depuis longtemps, de la société dans laquelle nous vivons. En effet, de droit naturel et surnaturel, il n’est nullement de la responsabilité de l’État de régenter l’instruction ni, a fortiori, l’éducation des enfants. Cette responsabilité incombe d’abord aux parents qui délèguent leur autorité à qui ils le souhaitent, faisant confiance à des institutions compétentes pour transmettre un savoir qu’ils ne possèdent pas eux-mêmes. La première mission de l’école est une mission d’instruction puis d’éducation, dans le prolongement des choix pédagogiques des parents.

Ces réflexions, pourtant banales, sont aujourd’hui bien peu partagées. L’État se veut éducateur et qui plus est éducateur selon les principes fondateurs de la République : Liberté (sauf pour les ennemis de la liberté), Égalité (même si certains sont plus égaux que d’autres comme le manifeste la différence de traitement médiatique et politique à la suite des actes de vandalisme perpétrés à Toul contre une église et son desservant puis une mosquée), Fraternité (de père inconnu et de mère trop connue : une Marianne à la poitrine opulente tenant plus de la tricoteuse exaltée que de la fée du logis) sans oublier la laïcité, état où l’homme se fait tout à la fois roi et Dieu.

La neutralité de l’État est, comme celle de l’enseignement, une impossibilité pratique. Il y a toujours des principes et des valeurs qui sous-tendent les choix politiques et pédagogiques, car la vie n’est pas neutre. Le ministère de l’Éducation nationale, co-géré depuis des lustres par le ministre et les organisations syndicales, est tout imprégné de sa mission de former de bons républicains et de formater les jeunes esprits selon les normes du politiquement correct."

Frédéric Mitterrand, ce Tunisien qui adopte des enfants

Extrait du portrait de Frédéric Mitterrand selon Faits et Documents du 15 au 30 septembre:

M "Présentée comme l’un des symboles de l’ouverture à gauche, la nomination de Frédéric Mitterrand, n’en est pourtant pas vraiment une : dès 1995, il appartenait au comité de soutien à Jacques Chirac. […] D’abord enseignant à l’Ecole active bilingue de Paris (1968-1971), il sera par la suite gérant des sociétés Olympic Palace (1971-1986), Entrepôt (1975-1986) [diffusant surtout des films interdits aux mineurs, NDMJ] et Olympic-Entrepôt (1977- 1986). Il s’agit en réalité d’un vaste ensemble de salles de spectacle, cinéma, restaurant dans le XIVe arrondissement de Paris, où, autour de sofas très glamours, se croisaient toutes les marginalités, de l’extrême gauche militante ou combattante (le mensuel L’Internationale, qui soutenait Action directe, y fut un temps domicilié) à l’homosexualité jusqu’alors seulement tolérée. Lors de sa nomination, Libération (24 juin 2009), très nostalgique, rappellera l’ambiance qui y régnait : «Le gauchisme anarcho-désirant y tient salon.» Dans l’un de ses premiers entretiens (à Pascal Ory, dans La Nouvelle revue socialiste), il assurait avoir acheté cet immense local avec l’un de ses élèves avec lequel il avait gagné à la Loterie nationale. Toujours est-il qu’il jette l’éponge en 1986, totalement ruiné. Ses salaires de la télévision sont saisis pour rembourser ses dettes. […]

Il déclare un enfant au Who’s Who mais VSD (7 décembre 2000) lui attribue deux enfants tunisiens adoptés [des boxeurs de 40 ans ? NDMJ]. […] Il a par ailleurs opté pour la nationalité tunisienne (sans renoncer à la nationalité française) comme l’a rappelé en détail Minute (Un Tunisien nommé Mitterrand, 12 août 2009)."

Blague nauséabonde de Frédéric Mitterrand

Trouvé par FDesouche dans les poubelles de la Télévision :

En 2005, sur le plateau de Thierry Ardisson dans 93, Faubourg Saint-Honoré sur Paris Première. Les invités, parmi lesquels Stéphane Guillon ou Michèle Bernier, plaisantent sur l’âge à partir duquel on est trop vieux pour être désirable dans une relation. C’est à ce moment que Frédéric Mitterrand lâche en rigolant:

"C’est au-dessus de 14 ans que c’est dégueulasse".

Créteil Bébel est viré

L'équipe de football amateur composée essentiellement de joueurs musulmans pratiquants de la région parisienne a été exclue de sa ligue pour avoir refusé de jouer contre un club d'homosexuels, le Paris Foot Gay. La Commission Football Loisir écrit :

"L'équipe Créteil Bebel est exclue de la CFL pour refus de match avec propos discriminants".

Pour lutter contre l'islamisation, nous pourrons compter sur l'appui du lobby gay…

Vaclav Klaus persiste et signe

Le président tchèque a déclaré mercredi qu'il n'était pas prêt à revenir sur les objections qu'il a formulées à l'encontre du traité de Lisbonne :

"J'ai expliqué que je crains et que je ne suis pas seul à craindre un approfondissement de l'intégration de l'Union européenne. Pour moi c'est une chose d'importance vitale. A mon avis, les conditions que j'ai formulées pour signer l'accord sont sérieuses et l'idée que je peux oublier mes objections est mal fondée."

C’est quoi la théorie du genre ?

Mgr Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, reçoit en consultations et enseigne la psychologie à Paris. Il est consulteur du Conseil pontifical pour la famille et du Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé. Il travaille, entre autres, les questions relatives à la théorie du genre auprès de plusieurs dicastères romains. Voici ses explications recueillies par Zénit :

Anatrella " La théorie du genre présente les relations entre les hommes et les femmes en termes de pouvoir, de rivalité et d'opposition là où, d'une façon réaliste, elles se conçoivent dans la solidarité, la coopération et la complémentarité. Cette théorie désolidarise l'homme de la femme et prétend que les hommes ont, de tout temps, dominé les femmes. Autrement dit, l'inégalité entre les sexes est le produit des relations de pouvoir entre les hommes et les femmes (un genre domine l'autre). Ainsi, on préfère parler de genre masculin ou féminin, voire d'un genre neutre qui inclut les orientations sexuelles, plutôt que d'homme et de femme car on considère que le genre masculin et le genre féminin, ou encore la différence sexuelle, ne sont que des constructions culturelles de pouvoir. L'identité personnelle du sujet est évacuée puisque l'homme et la femme ne sont que des productions sociales. 

La théorie du genre est une idéologie sociologisante produite par les sciences humaines dans laquelle on retrouve des aspects de la dialectique marxiste. La différence sexuelle est devenue la nouvelle caractéristique de la lutte des classes sexuelles dont il faut se libérer. Il faut même délivrer la société de ses normes hétérosexuelles afin de faire droits aux revendications des personnes homosexuelles. Au nom de l'égalité, nous sommes invités à ne plus faire référence à la catégorie même de sexe. Dans un premier temps, on distinguait le sexe du genre, actuellement on franchit une limite supplémentaire en abandonnant le sexe pour le genre. Il faut donc déconstruire tout ce qui peut rappeler les normes d'une société fondée sur la différence sexuelle, ne plus parler de père, de mère, de mariage et de la filiation enracinée sur des rapports biologiques. La famille sociale serait privilégiée au détriment de la famille biologique. Ainsi pour favoriser le mariage entre personnes de même sexe, le Québec a rayé dans son Code civil les notions de « père » et de « mère » au bénéfice de la notion étrange et confuse de « pourvoyeur de forces génétiques ». L'Espagne est dans la même dérive en parlant « de progéniteur 1 » et « de progéniteur 2 ». La France se prépare à créer le statut du beau-parent qui donne un pouvoir relativement parental à toutes les personnes qui se succèdent dans la vie affective de l'un ou l'autre des parents de l'enfant. Le législateur est davantage attentif aux intérêts subjectifs des adultes qu'aux besoins structurels de l'enfant. Il y aurait ainsi matière à réfléchir sur ce qu'est « l'intérêt supérieur de l'enfant » que l'on confond souvent avec des considérations affectives ? Sans avoir à s'interroger sur le sens de ces errances, les responsables politiques morcellent toujours davantage le sens de la filiation. Toutes les manipulations et les tricheries sont possibles avec les mots quand une société ne voit plus l'enjeu de la différence sexuelle et de ce qui structure le lien familial et social."

La désinformation de Frédéric Mitterrand décryptée

Jean-Pierre Maugendre a décrypté, dans un article à paraître dans le prochain numéro de Renaissance Catholique, la désinformation à laquelle s'est livrée Frédéric Mitterrand. Extraits :

M "c’est dans l’émission télévisée du 8 octobre que Frédéric Mitterrand, interrogé par Laurence Ferrari, se livre, avec talent, à un feu d’artifice utilisant quasiment toutes les méthodes de manipulation de l’opinion :

  • l’unanimité : «Une vie qui ressemble à la mienne mais aussi à celle de beaucoup d’autres gens» dit-il. Le message est limpide : ce que je décris est banal, partagé par beaucoup de gens, il n’y a vraiment pas lieu de s’en offusquer. L’objectif est que les contradicteurs se sentent isolés car minoritaires.
  • la récupération : «On ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments». La sentence, qui se veut définitive, induit l’auditeur à penser que Frédéric Mitterrand est en butte à l’hostilité des pouvoirs établis comme le furent en leur temps Villon, Baudelaire, Musset, Gide… De même, en affirmant qu’«il ne faudrait pas revenir à l’âge de pierre et confondre homosexualité et pédophilie», la récupération historique vise à disqualifier, au nom du progrès, tous ceux qui refusent les deux comportements ou créent un lien entre eux.
  • la contre-vérité non vérifiable : «Vous reconnaissez quelqu’un qui est un boxeur de 40 ans» affirme Frédéric Mitterrand sous la pression de Laurence Ferrari qui veut connaître l’âge des partenaires tarifés du ministre. Certes, mais cette affirmation est-elle conciliable avec les termes de garçon (utilisé 3 fois) et de gosse (1 fois) employés dans le récit ? La journaliste prudente ? complice ? impressionnée ? incompétente ? ne pose pas la question. […]
  • le transfert d’émotion : «Je suis ému. Je pense à mon honneur, à ma famille, à mes enfants, à ma mère». Il s’agit de faire pitié. La question de Laurence Ferrari aurait pu être : «Pensiez-vous à votre honneur, à votre famille, à vos enfants et à votre mère dans les bordels de Thaïlande» ? Le transfert d’émotion est une figure de dialectique particulièrement efficace, dont l’impact est renforcé par l’image.
  • l’implication : «Que celui qui n’a pas commis ce genre d’erreurs me jette la première pierre… Quel est celui qui n’aurait pas commis ce genre d’erreur au moins une fois dans sa vie ?» Si la référence évangélique –admirable figure de récupération historique assimilant le ministre à la femme adultère à qui le Christ pardonne ses péchés– incite au pardon, le pari est audacieux. Dans quel univers Frédéric Mitterrand vit-il pour croire que tout le monde a eu recours au moins une fois dans sa vie à des relations homosexuelles tarifées ? Cette figure de l’implication est réutilisée dans la suite de l’intervention : «Il (Nicolas Sarkozy) m’a confirmé sa confiance, comme François Fillon». Il s’agit de faire conforter son message par une personne qui fait autorité sur le téléspectateur, en l’occurrence le Président de la République et le Premier ministre.
  • le grossissement : Frédéric Mitterrand dénonce «le torrent de mensonges et d’amalgames». […] Ce qui devient important, ce ne sont plus les faits mais la prétendue campagne de déstabilisation.

[…] Christophe Barbier, de L’Express, dans la plus pure tradition de la novlangue chère à Orwell, crée le néologisme de “fachosphère” pour désigner les sites Internet non contrôlés par la grosse presse qui diffusent la vidéo du 5 octobre. Dénoncer les propos du ministre c’est se faire complice du fascisme, un des “mythes incapacitants” les plus efficaces de ces dernières décennies. Dans la même veine, le secrétaire général de l’UMP, le franc-maçon Xavier Bertrand, s’empressera de dire que tout cela lui rappelle «les heures les plus sombres de notre histoire». […]

Plein d’imagination, Frédéric Mitterrand conceptualise une nouvelle figure de dialectique : la victimisation […] : «Si je m’appelais Tartempion, je ne subirais pas les mêmes indignités». Osons ajouter qu’il ne serait peut-être pas ministre s’il s’appelait Tartempion. […] Quel que soit l’avenir, chacun pourra relire, le discours de Nicolas Sarkozy le 29 avril 2007 au Palais omnisports de Paris-Bercy : «Je veux tourner la page de Mai 68 une bonne fois pour toutes. Mais il ne faut pas faire semblant… Je propose aux Français de renouer en politique avec la morale.» Tout commentaire serait superflu…"

Le théâtre, école de sainteté ?

Amar bd

Connaissez-vous l'abbé Pierre Amar ? Vicaire de la paroisse du Chesnay dans les Yvelines, investi dans les aumôneries de l’enseignement public et dans le scoutisme, ce jeune prêtre de 36 ans vient de publier sa deuxième pièce de théâtre donnée à guichet fermé plusieurs soirs d’affilée, dans une salle francilienne, cet été. Il explique son intérêt pour le théâtre ainsi :

"Aujourd’hui, nous sommes envahis d’images immédiates, de clips et de slogans rapides, constate-t-il. Le théâtre, avec son rythme propre, plus lent, ses décors, ses jeux de scène et d’acteurs permet d’aller plus en profondeur et en vérité. C’est Jean-Paul II qui m’a donné envie de devenir prêtre. Comme lui, je crois que l’expression théâtrale est idéale pour transmettre des valeurs de vie "

Théâtre 2 Après le succès d’un premier spectacle sur la vie de Jean-Paul II intitulé Santo Subito (1 500 entrées à Versailles et autant à Paris), l'abbé Amar s’est ensuite plongé dans la vie de Charles de Foucauld. En huit scènes colorées et inventives, il retrace le destin peu commun de ce prêtre béatifié en 2005 par Benoît XVI dans une pièce intitulée Prince du désert.

Théatre Cultivant l’art du contre-pied, toujours à l’humour, l'abbé Amar parle de la sainteté à hauteur d’homme, soucieux d’aller à l’essentiel. A l’écouter, cette aventure porte des fruits évidents, non seulement pour le public mais aussi pour la trentaine d’acteurs, âgés de 8 à 12 ans. Et ce, bien au-delà du cercle des paroissiens. Des non-baptisés ont fait partie de la Troupe et ont été séduits par le projet. D’autres affirment redécouvrir leur foi, tel ce jeune qui dit ne plus « faire son signe de croix de la même façon ».

Théâtre 2 (2) Sollicité par des aumôneries, paroisses, écoles et unités scoutes de divers mouvements pour jouer ses pièces, l'abbé Amar précise que « le but n’est pas de nous déplacer avec toute la troupe, mais de monter le spectacle sur place, avec les moyens locaux », comme cela s’est déjà fait à Saumur, Paris, Chinon, Lyon…*

Ceux qui sont intéressés peuvent commencer par lire ses deux premières pièces en les commandant ici et ici puis contacter l'abbé Amar ici.

Théâtre 3 Théâtre 4

Le nombre d’avortements baisse ?

Le nombre des avortements serait passé de 45,5 millions en 1995 à 41,6 millions en 2003, selon le rapport de l'Institut Guttmacher, une ONG basée aux Etats-Unis. Ce pourrait être une bonne nouvelle si cette ONG n'en profitait pas pour appeler à accroître la contraception, qui serait la cause de cette baisse. Mais nous avons des chiffres plus récents et plus contrastés. Ils nous viennent de l’Institut de Politique Familiale (pdf 28 pages) :

A "En 2007, 1.237.731 avortements ont été enregistrés dans l’UE des 27, ce qui veut dire que chaque jour 3.391 enfants sont morts par avortement en Europe, soit 141 avortements par heure. […] En 1997, 837.409 avortements ont été provoqués dans l’UE des 15, et en 2007 : 931.396, soit 93.987 avortements de plus [soit une augmentation de plus de 12%]."

La bonne nouvelle vient des nouveaux pays de l'UE :

"Les avortements dans les pays de l’Europe élargie sont passés de 650.869 à 306.335 entre 1997 et 2007. Ce qui correspond à une diminution de 334.534 avortements (52,9%)."

On se souvient du cas de la Croatie, qui a fait baisser les avortements de 88% en 16 ans. Et ce n'est pas grâce à la contraception. En revanche, les pays qui promeuvent abondamment la contraception sont à la peine :

"En 2007 trois avortements sur quatre (75,3%) se sont produits dans les pays de l’ UE des 15…"

L'IPF fait remarquer ensuite que l’avortement est :

  • la première cause de mortalité en Europe
  • l’une des causes principales de la baisse des natalités en Europe.

Les catholiques et l’euthanasie

Sur le site du diocèse de Paris, le Père Brice de Malherbe revient sur ce sondage que nous avions décrypté et qui annonçait que 45% des catholiques étaient favorables à "l'euthanasie lorsque des personnes atteintes d’une maladie incurable en phase terminale le réclame" : 

Malherbe "Evidemment la pratique du sondage est une pratique qui attend une réaction spontanée plus que le fruit d’une réflexion approfondie. Il me semble que des mots comme « maladie incurable en phase terminale » font peur et peuvent ainsi expliquer cette réaction a priori favorable à l’euthanasie (…) Et puis, une autre explication : peut-être le fait que les membres de l’Eglise catholique, comme tout le monde sont influencés par notre société. Une société dans laquelle la mort est évacuée, la mort ne fait plus partie de la vie et on en a peur (…)

D’abord que c’est très difficile de se projeter dans l’avenir. La réalité de la fin de vie ne correspond pas à ce que l’on peut imaginer derrière, encore une fois, des termes comme « maladie incurable en phase terminale. » La réalité c’est qu’en France il y a des efforts considérables qui ont été faits pour soulager la douleur en fin de vie et s’est développé comme chacun sait ou devrait le savoir, tout un réseau de soins palliatifs (…) Donc aujourd’hui, d’une part je dirais que les équipes médicales n’attendent pas une situation de détresse terrible pour traiter la douleur et pour s’assurer du confort autant que possible de la personne en fin de vie. Aujourd’hui, il y a tout un travail d’accompagnement, de prévention pour éviter des situations de détresse en phase terminale de maladie incurable (…)

Ensuite au-delà de traiter la souffrance physique, il y a la souffrance morale. La souffrance morale on ne pourra jamais complètement la supprimer (…)  La question est de savoir si pour supprimer cette souffrance morale, nous pouvons réclamer de nos proches cette solution inhumaine qui est de demander finalement un permis de tuer, un permis de mettre fin à la vie volontairement (…)

Et puis, pour notre Eglise Catholique, nous avons sans doute à retrouver ou à chercher, parce que c’est un sujet qui n’est pas facile à aborder, à continuer à chercher à replacer la mort comme un élément normal de notre vie que nous avons du mal à affronter. Le Christ lui-même a été angoissé face à la mort et en même temps, il a courageusement affronté la mort. Heureusement chacun d’entre nous n’est pas appelé à vivre les mêmes souffrances que le Christ, mais nous devrions affronter notre mort dans la même espérance que Lui en son Père qui lui fera traverser la mort et le conduira à la résurrection. Je pense que nous avons à redécouvrir comment cette étape de la mort est un passage vers la Vie."

Bébé-médicament : dangers psychiques ?

Pierre-Olivier Arduin poursuit sa réflexion sur les bébés-médicaments. Après avoir posé la question de savoir si il ne fallait pas abroger tout simplement le dispositif, il souligne l'instrumentalisation dont pourrait être victimes ces enfants et, surtout, les risques psychiques dont ils pourraient souffrir tout au long de leur vie :

Poa "Outre les enjeux éthiques, le principe du bébé-médicament soulève des interrogations sur un plan strictement psychologique, entachant les relations parents-enfants et celles au sein de la fratrie.

Quelle sera l’attitude des parents vis-à-vis du bébé conçu ? En cas d’échec, quel sera le poids de culpabilité que devra porter l’enfant venu au monde dans le seul but de « sauver » son frère malade ? Dans l’éventualité d’un succès, quel sera le poids de la dette morale éprouvée par celui qui a été « sauvé » ? (…)

La psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval, très favorable par ailleurs au DPI, marque à ce propos sa réserve avec une formule lapidaire dont la signification est lourde de sens : « En termes analytiques, on peut présumer qu’il s’agira d’un enfant à risque psychique. » (…) Malgré cet arsenal impressionnant de mesures de contrôle, on peut déplorer l’attitude curieuse qui consiste tout de même à autoriser une pratique biomédicale dont on semble redouter plus ou moins ouvertement les conséquences néfastes sur la santé psychique des enfants concernés et leurs parents. On a beau nous démontrer que tout est fait pour encadrer le dispositif, il n’en demeure pas moins que se pose la question du principe élémentaire de précaution qui devrait ici valoir quand il s’agit de répercussions psychologiques mettant en jeu des enfants. Les principes hippocratiques de bienfaisance et de non-malfaisance ne sont-ils pas bafoués (…)

Au vu des dilemmes éthiques tangibles qu’elle soulève et de l’inanité biomédicale dont elle est entachée, il serait tout à l’honneur du législateur qu’il revienne sur une pratique qu’il a peut-être autorisée trop hâtivement (…) Politiquement, suspendre le dispositif expérimental du DPI-HLA serait bien au contraire le signe d’une capacité affûtée du législateur, témoignant qu’il peut tenir compte quand il le faut d’un affinement de la réflexion morale pour infléchir des choix qui s’avèrent en définitive excessivement problématiques. Faisant preuve d’une réserve salutaire en la matière, le Conseil d’État a ainsi estimé qu’il appartenait au législateur de « reconsidérer le double DPI » : « Les questions posées par le double DPI et le fait qu’il ait été peu utilisé pourraient justifier que le législateur envisage de mettre un terme à cette pratique ». Ce genre de remarque est suffisamment rare pour que la mission d’information parlementaire de révision de la loi bioéthique du 6 août 2004 examine sérieusement la question avant de rendre son rapport final."

Il n’est jamais trop tard pour se rallier

Que ceux qui croyaient avoir tout lu sur le Pacs, le pire et le meilleur, lisent avec attention les propos de Christine Boutin, présidente du Parti ChrétienDémocrate, tenus dans un entretien accordé au Point aujourd'hui :

Boutin "Le Pacs a apporté aux homosexuels cette égalité de droits, mais on pouvait très bien la faire sans passer par un statut particulier. Je suis contre le statut, mais je revendiquais moi-même à l'époque cette égalité de droits. Il me semblait évidemment normal que deux personnes qui vivent ensemble aient accès aux droits sur l'héritage, la succession, l'accès au logement, les droits sociaux

Ces discussions, c'était finalement beaucoup de bruit pour rien ?

Non, car ce débat valait le coup pour le simple fait d'avoir décrispé le tabou de l'homosexualité en France. L'homosexualité n'est plus regardée de la même façon. Je suis très fière de cet effet collatéral positif : grâce à ce débat passionné d'il y a dix ans, toutes les familles de France ont parlé de l'homosexualité."

Après le silence étonnant de Philippe de Villiers sur l'affaire Mitterrand, c'est à se demander si une course à la surenchère conformiste et politiquement correcte ne s'est pas enclenchée entre ce dernier et Christine Boutin pour obtenir, de l'UMP et de Nicolas Sarkozy, chacun le plus de places éligibles aux régionales de 2010…. A condition de flatter l'opinion dominante !

Affligeant ! Mais faut-il s'en étonner lorsque l'on sait que leur chef politique, Nicolas Sarkozy, a lui-même déclaré en juillet 2009 qu'il regrettait que la droite se soit opposée au Pacs :

"Le problème de l’opposition aujourd’hui c’est d’être à ce point fermée. Nous avons connu cela nous-mêmes. L’erreur qu’a commise la droite à l’époque du Pacs ! C’était ridicule et outrancier. On s’est trompé. J’en ai tiré des conséquences définitives."

L’euthanasie, c’est la chasse aux vieux !

La nouvelle affaire Humbert qui va être jugée à la cour d’assises du Rhône à partir d'aujourd'hui est prémonitoire de ce qui se passerait si l'euthanasie était légalisée en France :

" La cour d’assises du Rhône devra juger à partir de demain, mercredi, une femme de 52 ans, aux contours psychologiques complexes (…) Celle-ci se confie en effet à des infirmières, déclarant avoir étouffé sa mère avec une couverture. “La maladie ne justifiait pas l’euthanasie. La décision a été prise de façon discrétionnaire, autoritaire. Comme tout ce que cette femme faisait dans cette famille”, explique Eric Braillon, avocat des filles de Josiane Humbert (…)

Josiane porte le même nom de famille que Marie Humbert, connue pour avoir porté le débat public sur l’euthanasie, après le décès “aidé” de son fils tétraplégique, sourd et muet. Josiane aurait demandé à une association soutenant le combat de Marie Humbert de témoigner en sa faveur. Usure psychique et morale, ou volonté de régenter la vie de famille au point de choisir le moment de la mort de sa mère, et d’entraîner son époux avec elle ? Les questions restent suspendues. “J’espère dans tous les cas que la sanction ne sera pas trop lourde, il y a une sorte de mythomanie chez cette femme”, déclare Eric Braillon. Josiane Humbert comparaîtra libre à partir de ce mercredi, tout comme son époux, Guy Humbert, accusé de complicité d’assassinat pour avoir assisté à la scène." 

Les partisans de l'euthanasie ne sont pas sereins car cette affaire montre la nature profonde, perverse et criminelle de l'euthanasie. Arguer de la faiblesse psychologique de cette femme est l'arbre qui cache la forêt. L'ONU a récemment montré du doigt la politique d'épuration des vieux qui se déroule aux Pays-Bas sous pretexte d'euthanasie. Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses à venir s'installer dans l'Allemagne voisine craignant que leur entourage profite de leur vulnérabilité pour les éliminer…

Il ne faut pas se tromper. Ce procès n'est celui d'un assassinat familial mais bien celui de l'euthanasie !

Eglises en péril

Ce blog liste 65 églises menacées et 8 églises déjà détruites. A suivre.

La culture de mort, au Viet-Nam aussi…

Lu sur Courrier International :

Vietnam " Plusieurs milliers de couples ont prié pendant trois jours, début octobre, dans la pagode Tu Quang, à Hô Chi Minh-Ville, pour le repos des âmes de leurs enfants qui n'ont jamais vu le jour, raconte le quotidien Thanh Nien. Tous devaient déclarer le nombre de fois auquel ils avaient eu recours à un avortement. Une femme, aujourd'hui âgée d'une soixantaine d'années, a reconnu avoir subi à vingt reprises une interruption volontaire de grossesse (IVG) tandis que la majorité des autres participantes mentionnaient entre quatre et dix IVG.

En outre, si les couples interrogés par Thanh Nienh n'ont pas indiqué que le choix du sexe était l'une des raisons qui les avaient conduits à prendre une telle décision, de nombreuses études ont montré que la préférence pour un garçon avait motivé l'avortement lorsque le fœtus était de sexe féminin".

Afrique : l’aide au développement conditionnée par la culture de mort

Extraits du rapport présenté par le cardinal Turkson, archevêque de Cape Coast (Ghana), faisant la synthèse des différentes interventions du synode :

T "Mais les Pères synodaux décrivirent aussi diverses attaques féroces, lancées de l'extérieur de l'Afrique, contre la famille et contre l'institution fondamentale qui lui est liée, le mariage; et ils l'attribuèrent à différentes sources: idéologiques (l'idéologie du genre, l'éthique sexuelle globale, le génie génétique) et clinique (contraception: Planning familial et l'Éducation à la Santé Reproductive, stérilisation) et des styles alternatifs de vie qui apparaissent (mariages homosexuels, unions libres). […]

Les Pères synodaux ont dénoncé clairement les idéologies et les programmes internationaux qui sont imposés à nos pays sous de fallacieuses raisons ou conditionnant l'aide au développement. Elles sont nocives pour la famille."

Rapport Leonetti : rien pour diminuer le taux de divorces

Catholiques en campagne réagit au rapport Leonetti sur le statut du faux-parent :

P "Affichant une volonté de "régler les problèmes de la vie quotidienne des enfants après la séparation des parents", mais sans rien proposer pour diminuer le taux de divorce …, ce texte de plus de 100 pages reconnaît que "la quasi-unanimité des personnes auditionnées […] s’est montrée réticente vis-à-vis du texte proposé […] ". Fâcheux pour un texte juridique ! Et on s'attendrait donc en toute logique à une proposition d'abandon du texte ; mieux, à des dispositions favorisant la « durabilité » des familles […].

Mais, il y a … "le respect des engagements pris par le Président de la République" pendant la campagne présidentielle envers une certaine communauté. Alors, pour lever les "difficultés liées à l’application pratique d’un certain nombre de propositions de l’avant-projet de loi", Jean Léonetti suggère l'intervention d'un médiateur familial : il y avait les parents, puis les tiers, maintenant le médiateur. Peut-on réellement penser qu'il suffit de rajouter un tiers de plus pour régler le problème des tiers ? […]

F Alors, répétons que nous voulons que l'intérêt supérieur de l'enfant soit préservé. Gardons à l'enfant des références parentales dépolluées de "tiers" et de "médiateurs parents-tiers". […] C'est le message que « Catholiques en Campagne » entend continuer à faire passer auprès des décideurs, notamment politiques, en réactivant la campagne « Famille naturelle, Société durable » : pétition , courriers ou cartes postales , tout est bon pour dire que, nous tous, pour tous les enfants, nous voulons un papa et une maman ! "

Bataille rangée à Versailles

Dimanche, en plein milieu
d’après-midi, une bande est venue venger l'un des siens, récemment condamné par le tribunal pour enfants à
rembourser un jeune versaillais à qui ils avaient dérobé son deux roues. Armée de clubs de golf, béquilles, bâtons et pistolets de défense,
la bande a gazé et roué de coups
un adolescent sur la voie publique. Les amis et les frères de la
victime arrivent à la rescousse et une bataille rangée éclate. Plusieurs
véhicules sont détériorés. Bienvenue à Versailles.

Pédophile en liberté

La complaisance du pouvoir à l'égard des crimes sexuels se poursuit : la chambre d'instruction d'Aix-en-Provence
a ordonné mardi après-midi la remise en liberté sous contrôle
judiciaire
de Christian Iacono, 74 ans, l'ancien maire de Vence, pourtant condamné le 12 avril à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils âgé de 5 à 8 ans lors des faits.

Jurisprudence Polanski ?

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