Sans la foi, quelle morale ?
Le Cardinal Barbarin est interrogé par Lexnews :
"En mars 2008, à Lyon, j’ai eu un dialogue avec Axel Kahn, qui protestait contre la phrase de Dostoïevski : «Si Dieu n’existe pas, tout est permis». «Non, disait-il, car il y a la dignité humaine». Moi, je suis content d’entendre cela. Mais je lui réponds :
«Je ne suis pas sûr que vous arriviez à bâtir une morale forte sans la foi. Un exemple : vous dites qu’aujourd’hui l’avortement est un fait de société, qu’il faut le reconnaître comme un droit. En revanche, vous trouvez monstrueux qu’on puisse condamner un bébé parce que c’est une fille et qu’on voulait un garçon, ou l’inverse. Mais comment empêcher cette monstruosité alors qu’on peut connaître très tôt le sexe de l’enfant et que ce que vous appelez « l’avortement de convenance » est autorisé jusqu’au troisième mois ? Vous voyez bien que, tout seuls, vous n’y arrivez pas !».
L’Eglise, elle, dit depuis deux mille ans et elle le dira encore dans deux mille ans qu’il ne faut pas tuer l’enfant dans le sein de sa mère, que cette vie doit être respectée, qu’elle est tout aussi précieuse que la nôtre. La parole de l’Eglise est clairement décalée et parfois en opposition avec la société actuelle, mais elle est un précieux rempart contre ce genre d’agissements"
La “réinfosphère” : le grain de sable médiatique
De Polémia :
"La réinfosphère empêche la connivence politico-médiatique de bien fonctionner.
D’abord, en mettant en lumière des faits qui autrement seraient occultés ; la réaction de Frédéric Mitterrand à l’affaire Polanski a choqué ; des internautes ont alors cherché à comprendre en se reportant à son livre La Mauvaise Vie ; ils en ont mis en ligne les passages les plus significatifs (sur les « garçons », les « gosses »), tout comme les commentaires qu’en fit Frédéric Mitterrand lui-même lors du lancement du livre à la télévision.
A la suite du site fdesouche.com/, qui a joué un rôle clé dans l’émergence de l’affaire, et d’autres sites comme lesalonbeige.blogs.com/ et fr.novopress.info/, la réinfosphère s’est emparée de l’affaire. Les grands médias officiels ont alors été contraints d’en parler aussi, L’Express, dirigé par Christophe Barbier, proche de Carla Bruni, se ridiculisant en parlant de « fachosphère » pour désigner un mouvement général de condamnation des fautes de Frédéric Mitterrand et de sa vision du monde qu’il définit ainsi : « L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système ».
Car l’indignation dans l’affaire Polanski/Mitterrand a concerné tous les milieux : tous les journaux ont reçu sur leurs sites internet d’innombrables commentaires de leurs lecteurs marquant leur désapprobation et leur condamnation d’articles complaisants vis-à-vis des pédophiles pour peu qu’ils soient puissants."
Un nouveau soutien pour Jean Sarkozy
Qui a dit ?
"En tant que conseiller général élu du peuple, Jean Sarkozy, a parfaitement vocation à remplir cette mission. On ne voit pas pourquoi un élu de la Nation ne pourrait pas assumer une fonction, sous le prétexte de sa jeunesse, de son origine, et ceci, d'autant plus que tous ses collègues du Conseil général savent qu'il en a l'envergure. Il se trouve que j'ai eu à connaître Jean Sarkozy en tant que conseiller général (…) par delà sa jeunesse, cet homme a du talent et de l'étoffe"
Addendum (20h55) : Bonne réponse de Tonio. Il s'agit effectivement de Philippe de Villiers. En revanche, le site du MPF n'a toujours pas publié à ce jour le moindre communiqué ou prise de position concernant l'affaire Frédéric Mitterrand…
Tant qu’à faire, supprimons le ministère de la culture
D'un lecteur dans Les 4 Vérités :
"S’il fallait que je tire une conclusion positive de la « défense » de Frédéric Mitterrand face à son accusatrice le 8 octobre sur TF1, je dirais que ce n’est pas un homme politique. Il ne sait pas mentir, les yeux dans les yeux et l’émotion dans la voix, comme le ferait le moindre candidat à un poste de maire d’une petite ville de province. Les « garçons », les « gosses », les « éphèbes », décrits avec talent dans son livre, n’étaient guère plus jeunes que lui lors de ses excursions thaïlandaises ? Fallait-il pour autant qu’il démissionnât ? J’éluderai la question par une autre question : démissionner de quoi ? À quoi sert en effet un ministre de la culture, sinon à distribuer des subventions ?"
Surtout quand on sait que ce ministère salit la culture.
La réforme du lycée : un coup pour rien ?
Réflexions de Jeanne Smits sur la réforme du lycée :
"on notera que le Président devait s’exprimer – à l’Elysée, bien sûr ! – devant un parterre de plusieurs centaines de professeurs et responsables de l’Education, et des lycéens, dont l’approbation, comme nous allons le voir, est cruciale. En revanche, les parents d’élèves n’étaient pas invités ès qualités. On en arriverait presque à oublier combien cet «oubli» est scandaleux et aberrant : ce sont pourtant les parents qui sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants et c’est d’abord à eux que les établissements scolaires devraient rendre des comptes. […]
Le contenu de la réforme, nous disait-on avant le discours présidentiel, a pour objet d’apporter des réponses concrètes aux dysfonctionnements d’une institution qui accueille une proportion croissante des jeunes et qui les prépare insuffisamment aux études supérieures […].
Il ne sert de rien de vouloir retarder la date de l’orientation définitive en filière littéraire, scientifique ou technologique jusque après la classe de seconde, même si ce n’est pas en soi une mauvaise idée, si les fondements de l’apprentissage du français et des mathématiques ne sont pas réellement enseignés dans le primaire et au collège. […] D’autant que souvent, ce n’est pas de leur faute, mais la simple conséquence du « pédagogisme » qui empêche les jeunes de comprendre ce qu’on leur fait faire.
Une nouveauté […] mériterait à elle seule une longue critique : celle d’internationaliser les filières aujourd’hui dévalorisées en les centrant sur l’apprentissage, surtout oral, des langues et des cultures étrangères. Cela présente un intérêt technique et commercial évident, mais pourrait achever ce qui reste de culture humaniste au lycée. Les lycéens sont très nombreux à ne pas maîtriser le français, ils sont très nombreux à ne pas savoir exprimer leur pensée, y compris pour eux-mêmes. Si on voulait délibérément aggraver la situation, on ne s’y prendrait pas autrement."
Nouvelle nomination pour Jack Lang
L'ancien ministre socialiste de la Culture poursuit son tour du monde aux frais du contribuable. Après la Corée du Nord et Cuba, il va partir en Iran. Jack Lang a quand même posé ses conditions : être reçu au rang de ministre en poste et voyager en première classe. (source : La Lettre de l'Expansion)
11 novembre : l’armistice, c’est fini
On apprend dans La Lettre de l'Expansion que Nicolas Sarkozy va annoncer que le 11 novembre célèbrera non plus l'armistice de la Première Guerre Mondiale mais la fête de l'amitié franco-allemande.
Le président songe aussi, avec Angela Merkel, à nommer un ministre qui assistera aux Conseils des ministres des deux pays.
La défense européenne avance en catimini
On apprend dans La Lettre de l'Expansion que la France travaille à la rédaction d'un livre blanc de la défense européenne (cette illusion). Ce document listera les besoins de l'Europe de la défense en termes de programmes, de planifications et de budgets. Objectif : intégrer un volet défense aux négociations sur les finances de l'UE qui s'ouvriront en 2010.
Ou comment s'asseoir sur les soit-disant garanties irlandaises au Traité de Lisbonne.
Les sarkozystes, comptez-vous !
Il semble que la colère gronde au sein du parti présidentiel. Ainsi, on apprend dans La Lettre de l'Expansion :
"Agacés par l'emprise par Jean-François Copé sur les parlementaires via son club Génération France et redoutant que les villepinistes ne se structurent après le procès Clearstream, les sarkozystes réfléchissent toujours à créer un cercle d'élus proches. Nadine Morano a travaillé avec deux députés pour évaluer les chances de cette initiative. Il en est ressorti que seulement une trentaine de députés UMP pouvaient être estampillés "sarkozystes". La plupart des nouveaux députés se sont rapprochés de Copé. Parmi ceux qui ont été élus en 2002, beaucoup, qui ont accompagné Sarkozy vers sa candidature, enragent de ne pas avoir été récompensés."
Pourquoi ces laïcs ne suivent-ils pas le Concile Vatican II ?
Suite à la ridicule manifestation du Comité de la jupe (400 personnes), une offensive médiatique semble menée par ceux qui, d'habitude, n'ont que "le" Concile à la bouche, pour que les laïcs prennent le "pouvoir" dans l'Eglise. Visiblement, ils ne l'ont pas lu. Mgr Castet rappelle :
"Il y a deux questions parallèles : celle du pouvoir et de la responsabilité, et la question ecclésiologique. Pour la première, Vatican II, dans Lumen Gentium, met en valeur la place des fidèles : chaque baptisé participe au sacerdoce commun des fidèles. Mais, dit Lumen Gentium, au cœur de ce sacerdoce commun, se trouve le sacerdoce ministériel, donc la prêtrise. Ce sacerdoce s'en distingue non par le degré, mais par la nature. C’est capital ! Le prêtre reçoit dans l'Église la place du Christ, qui est la tête. La prêtrise, c'est le choix de Dieu. Or, le Christ a choisi douze hommes, et c'est sa souveraine liberté !"
Le Concile Vatican II a également publié un décret sur l'apostolat des laïcs, Apostolicam Actuositatem. Extraits :
"C'est le travail de toute l'Eglise de rendre les hommes capables de bien construire l'ordre temporel et de l'orienter vers Dieu par le Christ.
Il revient aux pasteurs d'énoncer clairement les principes concernant la fin de la création et l'usage du monde et d'apporter une aide morale et spirituelle pour que les réalités temporelles soient renouvelées dans le Christ.
Les laïcs doivent assumer comme leur tâche propre le renouvellement de l'ordre temporel. Eclairés par la lumière de l'Evangile, conduits par l'esprit de l'Eglise, entraînés par la charité chrétienne, ils doivent en ce domaine agir par eux-mêmes d'une manière bien déterminée. Membres de la cité, ils ont à coopérer avec les autres citoyens suivant leur compétence particulière en assumant leur propre responsabilité: et à chercher partout et en tout la justice du Royaume de Dieu. L'ordre temporel est à renouveler de telle manière que, dans le respect de ses lois propres et en conformité avec elles, il devienne plus conforme aux principes supérieurs de la vie chrétienne et soit adapté aux conditions diverses des lieux, des temps et des peuples. Parmi les tâches de cet apostolat l'action sociale chrétienne a un rôle éminent à jouer. Le Concile désire la voir s'étendre aujourd'hui à tout le secteur temporel sans oublier le plan culturel."
Lisbonne : les européistes ne sont pas sortis de l’auberge
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Les 17 sénateurs qui ont déposé le 29 septembre un recours devant la Cour constitutionnelle tchèque contre le traité de Lisbonne vont y ajouter des points supplémentaires. «Ce sont des points qui concernent le traité de Rome ou l'amendement de Lisbonne au traité», a déclaré Jiri Oberfalzer, le chef de file de ces sénateurs. Un de ses collègues a précisé que leur teneur sera divulguée quand ils auront été soumis à la Cour. Petite explication de la phrase de Jiri Oberfalzer : il n'y a juridiquement qu'un seul traité européen, à savoir le traité de Rome, modifié par le traité de Maastricht, modifié par le traité d'Amsterdam, modifié par le traité de Nice, modifié par le traité de Lisbonne. D'où l'expression «amendement de Lisbonne au traité». Si les sénateurs en viennent à poser des questions sur le traité de Rome lui-même, on n'est pas sorti de l'auberge. (Et on ne s'en plaindra pas…) Le secrétaire de la Cour constitutionnelle, Tomas Langasek, a déclaré que toute nouvelle démarche, quelle qu'elle soit, complique le travail de la Cour, qui n'a pas d'autre choix que de l'examiner, ce qui retardera d'autant l'examen du recours. Le début de cet examen était initialement prévu la semaine prochaine."
Comptes en Suisse : retour de bâton pour l’UMP ?
Trouvé dans Minute à paraître demain :
"Premier avertissement avant le grand déballage ? Antoine Menusier, correspondant à Paris du quotidien suisse « Le Matin », a publié un article fort bien renseigné sur le financement de la campagne présidentielle de Sarkozy. Titre de son article: «Quand Woerth aimait les comptes en Suisse». La citation comme les sous-entendus et les menaces qui affleurent méritent une citation in extenso:
"Ce 23 mars 2007, Eric Woerth, alors trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, était venu en ami à Genève. Patrick Devedjian, à l’époque député des Hauts-de-Seine, l’accompagnait. Cette visite en Suisse avait un but: récolter de l’argent pour financer “l’effort de guerre” du candidat de la droite, opposé à sa rivale socialiste, Ségolène Royal. Le comité de soutien UMP Suisse avait vu grand pour accueillir les émissaires de Sarkozy: une réception à l’Hôtel Crowne Plaza en début de soirée, suivie d’une réunion au Caviar House, dans la très chic rue du Rhône, avec le “premier cercle”, autrement dit, les donateurs les plus fortunés. “Eric Woerth ne cherchait pas alors à savoir si les chèques qu’on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non déclarés au fisc français”, raconte un banquier français opérant dans une banque genevoise".
Nous l’avions déjà raconté. Mais de le voir écrit dans un respectable journal helvétique, ça va peut-être faire gamberger à l’Elysée, non ?"
Le Pacs a 10 ans
C'est l'occasion de rappeler que la droite (jusqu'à certains au FN) s'est désormais ralliée à ce contrat. Depuis 2005, les pacsés peuvent désormais bénéficier d'une imposition commune dès la conclusion du pacte (et non plus attendre trois ans). Ils bénéficient également d'avantages fiscaux en cas de décès. Depuis le 8 septembre 2009, les détenus ont la possibilité de se pacser en prison, y compris avec un autre co-détenu.
Le Pacs a donné un statut au concubin. Le Pacs peut se rompre d’un trait de plume, d’une simple lettre adressée au tribunal d’instance par les deux partenaires ou même par un seul. C’est la libre répudiation qui a été légalisée. C'est pourquoi c'est une atteinte à la famille, socle naturel de la société. En outre, il légalise les unions entre homosexuels. Or, "tous les fidèles sont tenus à s'opposer à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles".
Addendum 15h10 : l'UMP veut poursuivre l'alignement du Pacs sur le mariage. Le médiateur de la République Jean-Paul Delevoye juge que des réformes sont "nécessaires", notamment pour obtenir un droit au congé pour les salariés concluant un PACS et ouvrir le droit à pension de réversion aux partenaires pacsés depuis deux ans.
Qui a écrit ?
"À l’exception de l’abstinence sexuelle, aucune méthode de protection n’est efficace à 100 %" ?
8h50 : Bravo à Marguibla, il s'agit effectivement de Carla Bruni-Sarkozy.
Des forums pédophiles soutiennent Frédéric Mitterrand !
C'est l'information nauséabonde du jour.
L’association International All Rights s’apprête à déposer plainte devant la justice belge contre Frédéric Mitterrand pour avoir fait l’apologie de la pédophilie, notamment dans son livre « La mauvaise vie », a indiqué la vice-présidente française de l’association Nadia Weiler-Strasser.
Luxembourg : obligation de pratiquer l’euthanasie dans les hôpitaux catholiques ?
Lu sur Gènéthique :
"Au Luxembourg, un patient, atteint d'un cancer très avancé, aurait vu sa demande d'euthanasie refusée par la direction de l'hôpital d'une congrégation catholique .Le député Jean Huss, co-auteur de la loi du 16 mars 2009 dépénalisant l'euthanasie, s'est insurgé. De son côté, la direction de l'hôpital, qui était en désaccord avec l'avis du médecin du malade, a invoqué "l'avis d'un deuxième médecin qui était plus critique. Suite à cet avis, le patient a retiré sa demande d'euthanasie". Le ministre de la Santé a affirmé qu'au cas où le refus de la direction se confirmerait, il ne ferait preuve "d'aucune compréhension" et refuserait qu'il y ait "deux types d'hôpitaux". Jean Huss (photo) a, lui, déposé une question parlementaire à l'intention du ministre de la Santé, afin que soit menée une enquête sur les faits et des mesures destinées à garantir l'application de la loi dans tous les hôpitaux."
Rapport sur le projet du beau-parent : quel avenir ?
Elisabeth Montfort analyse le rapport du député Leonetti sur le statut du faux-parent. Extraits :
"Là où le lobby gay attendait la reconnaissance de la filiation sociale
pour une reconnaissance juridique de leur union, Jean Leonetti répond
qu’il n’y a pas lieu de créer de nouveaux droits pour une catégorie de
citoyens (ce qui a donné lieu à un communiqué outré de GAYLIB, NDMJ). Le député n’a manqué ni de courage, ni d’habileté pour
auditionner toutes les parties concernées par ce projet dont le
Collectif pour l’Enfant (juristes, pédopsychiatres, associations
familiales, lobby gay…). Au final, les propositions du député
sont tellement allégées qu’on se demande s’il est bien sérieux d’en
faire une nouvelle loi. Car ses propositions pour conforter la
co-parentalité, assouplir l’intervention des tiers vivant avec
l’enfant, et servir l’intérêt de l’enfant, sont déjà inclus dans la loi
du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale. Plusieurs points
positifs du rapport Léonetti reprennent les propositions du Collectif
pour l’Enfant auditionné le 27 mai 2009 et devraient entraîner des
corrections sur le projet de Mme Morano. […]
L’élu, dans son rapport, propose une démarche pragmatique. Ce n’est pas
une loi abstraite et impersonnelle qui pourra répondre avec justesse
aux nombreux problèmes posés par l’exercice de l’autorité parentale,
partagée ou déléguée avec un tiers. Dès lors, on peut se
demander légitimement s’il est vraiment opportun de proposer une
nouvelle loi pour compléter celle du 4 mars 2002 relative à l’autorité
parentale. Il reste, c’est vrai, à mieux la faire connaître pour mieux
l’appliquer et surtout à généraliser la médiation familiale, non
seulement pour aider à gérer les conflits après une séparation ou un
divorce, mais surtout pour éviter ces séparations qui sont la cause
même de ces conflits."
A quand la restriction du divorce au nom de l'intérêt de l'enfant ?
La solitude des chrétiens engagés en politique
Intervention de Mgr Lucio Andrice Muandula, Évêque de Xai-Xai, Président de la Conférence Épiscopale du Mozambique, samedi au cours du Synode :
"Au
cours de cette assemblée synodale, à différentes occasions, on a
fréquemment dit que les fidèles laïcs engagés activement dans la vie
politique de nos pays finissent par avoir des comportements et des
attitudes nuisibles concernant les principes fondamentaux de la foi et
de la morale chrétiennes. En effet, dans la vie quotidienne, les
fidèles laïcs sont souvent écartelés entre la foi chrétienne et une
option politique, comme si la foi chrétienne et l'activité politique
étaient deux réalités incompatibles a priori.Pour remédier à une
telle situation, cette assemblée synodale devrait examiner avec
attention les raisons profondes d'une telle dichotomie, afin de
permettre qu'à l'avenir les fidèles puissent vivre sereinement leur
vocation chrétienne sans devoir nécessairement renoncer à une
participation active à la vie politique.En réalité, sans négliger
le fait que le désir effréné de pouvoir et de grandeur offusque souvent
cette lumière de la foi avec laquelle les fidèles laïcs devraient
illuminer le monde de la politique, je trouve que les chrétiens
catholiques engagés dans l'activité politique en Afrique ressentent une
grande solitude et un certain abandon de la part de la hiérarchie de
leurs Églises particulières. N'étant pas suffisamment assistés et
encouragés par leurs pasteurs et devant œuvrer dans un monde rempli
d'intrigues et d'ambitions sans fin, ils finissent par se perdre,
causant parfois des dommages irréparables à l'Église dont ils sont les
fils. Bien que certains d'entre eux se soient formés dans nos
universités catholiques et soient des chrétiens (qui se mettent) au
premier rang lors des messes dominicales dans nos cathédrales, il n'est
pas rare que nous les voyions impliqués dans l'approbation de lois
contraires à la foi catholique, comme dans le cas de la libéralisation
de l'avortement. Malheureusement, ils vivent la foi chrétienne comme
quelque chose qui est sans rapport avec la vie quotidienne et de
l'activité sociale à travers laquelle ils doivent contribuer à la
construction du bien commun."
Pour la France, nous aurons l'occasion d'en reparler.
Action symbolique contre la Tour Eiffel turque
Extrait du récit de Civitas :
"Samedi, 16h.
Civitas-Paris mène une action de protestation contre l'illumination de la Tour
Eiffel aux couleurs du drapeau turc. Aux abords de la Tour Eiffel, une banderole
est déployée : "Non à la Turquie christianophobe". Cinq drapeaux français
frappés du Sacré-cœur flottent au vent. Une petite cinquantaine de personnes ont
répondu à l'appel. Les promeneurs s'arrêtent et observent. Un jeune militant
parle au mégaphone et explique les raisons de notre
protestation.
Très
vite, des "jeunes" font leur apparition. Les défenseurs de la cause turque
jouent les gros bras et cherchent à intimider. Du côté de la police, un officier
en civil annonce sans sourciller à l'un de nos responsables sur place que rien
ne sera fait pour assurer notre protection, malgré l'autorisation de
manifestation que nous avons en main. Tant pis, quelques garçons bien décidés
assurent qu'ils se chargeront de protéger notre rassemblement. L'officier de
police apprécie modérément. Il croyait avoir à faire à de gentils cathos vite
impressionnables. Ce n'est pas le cas.
Après
le mot d'explication prononcé au mégaphone, l'assistance entame le rosaire en
souvenir de la victoire de Lépante.
Des
touristes filment la scène. Des passants viennent nous encourager et nous
féliciter. Nous
sommes restés une heure sur place. Notre action fut symbolique. Elle est un
témoignage. Le témoignage de catholiques qui refusent la résignation. Le
témoignage de catholiques qui n'abandonnent pas le terrain."
Le CNI demande la suppression du statut du faux-parent
"Le rapporteur a certes allégé l’avant projet de loi initial mais n’a pas supprimé la question du statut du beau-parent. La famille se compose naturellement d’un père et d’une mère qui doivent exercer leur autorité parentale légale. Il n’y a pas lieu d’instaurer une autre autorité parentale concurrente au détriment de l’enfant, ni de légiférer sur une évidence : un parent reste un parent".
Népotisme
La nomination du fils du président amuse l'ensemble de la presse étrangère.
Pour Xavier Bertrand, le mérite ferait partie des valeurs de l'UMP. Sic. Au même titre que la sécurité ?
Encore une nomination qui retombe sur la tête de Sarkozy (père).
Ste Jeanne Jugan et la dignité de la personne âgée
Tandis qu'une proposition de loi sur l'euthanasie a, de nouveau, été déposée, Benoît XVI a déclaré hier, lors de la messe de canonisation de sainte Marie de la Croix (Jeanne Jugan), fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres :
"Née en 1792 à Cancale, en Bretagne, Jeanne Jugan a eu le souci de la dignité de ses frères et de ses sœurs en humanité, que l'âge a rendus vulnérables, reconnaissant en eux la personne même du Christ. «Regardez le pauvre avec compassion, disait-elle, et Jésus vous regardera avec bonté, à votre dernier jour». Ce regard de compassion sur les personnes âgées, puisé dans sa profonde communion avec Dieu, Jeanne Jugan l'a porté à travers son service joyeux et désintéressé, exercé avec douceur et humilité du cœur, se voulant elle-même pauvre parmi les pauvres. Jeanne a vécu le mystère d'amour en acceptant, en paix, l'obscurité et le dépouillement jusqu'à sa mort. Son charisme est toujours d'actualité, alors que tant de personnes âgées souffrent de multiples pauvretés et de solitude, étant parfois même abandonnées de leurs familles. L'esprit d'hospitalité et d'amour fraternel, fondé sur une confiance illimitée dans la Providence, dont Jeanne Jugan trouvait la source dans les Béatitudes, a illuminé toute son existence. Cet élan évangélique se poursuit aujourd'hui à travers le monde dans la Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres, qu'elle a fondée et qui témoigne à sa suite de la miséricorde de Dieu et de l'amour compatissant du Cœur de Jésus pour les plus petits. Que sainte Jeanne Jugan soit pour les personnes âgées une source vive d'espérance et pour les personnes qui se mettent généreusement à leur service un puissant stimulant afin de poursuivre et de développer son œuvre !"
Appel international pour les droits et la dignité de la personne humaine et de la famille
Dans les mois qui ont précédé le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, l'association pro-vie C-FAM a découvert que l'association internationale promoteur de l'avortement, Marie Stopes International, a présenté une pétition appelant la communauté mondiale de l’ONU à reconnaître l'avortement comme un droit humain.
C-FAM a lancé une campagne provie dans l'espoir de rassembler 50.000 de signatures. En décembre , il y en avait plus de 400.000. Aujourd'hui, il y en a plus de 500 000. L'objectif est d'arriver au million.
Appel aux bonnes volontés
L'association Choisir la Vie recherche des personnes pour :
- Pérenniser un portail du bénévolat pour la Vie
- Assurer l'évolution et le suivi du site de Choisir la Vie
- Soutenir les porteurs de projet pour la Vie : conseils et mise en relation avec d'autres bénévoles
- Coordonner des actions de "lobbying" (ou communication sociale et législative) ciblées et ponctuelles
- Lancer une fondation pour la Vie directement liée aux projets…
Si vous aimez la coordination, la mise en valeur des personnes et des bonnes idées ou si vous aimez diriger et ajuster les initiatives au sens "serviteur" du terme (besoin de "chefs" ou responsables)…N'hésitez pas! Des compétences particulières sont également les bienvenues : droit, webmaster, finance,…
Mobilisez-vous pour la Grande Marche pour la Vie Nationale, le 17 janvier 2010.
Puisqu’il faut remuer la boue
Rappelons qu'une lettre ouverte fut publiée dans Le Monde du 26 janvier 1977, la veille du procès de trois Français (Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien, et Jean Burckardt), tous accusés d’avoir eu des relations sexuelles avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans. Deux d’entre eux ont été en détention temporaire depuis 1973 et la lettre fait allusion à ce fait comme scandaleux. La lettre fut signée par 69 personnes, dont Jack Lang (aujourd'hui missionné par Nicolas Sarkozy), Bernard Kouchner (Ministre de M. Sarkozy).
Les politiques qui refusent d'enfermer les violeurs d'enfants sont proches du pouvoir. Ceci explique-t-il la grande mansuétude à l'égard des pédophiles et la tentative d'étouffement du scandale Mitterrand ? Si Mitterrand tombe, d'autres pourraient suivre.
Emeute à Marseille
6 policiers ont été blessés dans la nuit de dimanche à lundi à Marseille, où plusieurs milliers de supporteurs sont descendus dans la rue après la victoire de l'Algérie en match de qualifications au Mondial-2010. Les supporteurs ont commencé à envahir le quartier du Vieux-Port à pied, en voiture ou en scooter, arborant des drapeaux algériens et manifestant leur joie à coup de klaxons. Des vitrines de magasins et des abribus ont été saccagés dans le centre-ville. Les incidents se sont terminés vers 00H30. Sept personnes ont été placées en garde en vue au groupe de violences urbaines, pour "dégradation, outrage, rébellion et coups et blessures sur agents ayant autorité".
En Algérie, on ignore si les supporters algériens ont été aussi violents.
Vaclav Klaus a jeté un nouveau pavé dans la mare
"La demande de Vaclav Klaus d'une exemption de la Charte des droits fondamentaux pour la République tchèque met les eurocrates et leurs affidés verts de rage, et plonge le gouvernement tchèque (qui n'était pas au courant) dans le plus grand embarras. […]
Certains suggèrent que cette exemption soit incluse dans le traité d'adhésion de la Croatie, comme cela doit théoriquement être le cas pour les prétendues « garanties » accordées à l'Irlande. L'une et l'autre procédure étant juridiquement monstrueuse, puisque le traité d'adhésion d'un pays ne peut concerner que ce seul pays. Quoi qu'il en soit, Vaclav Klaus a jeté un nouveau pavé dans la mare. Comme tout bon stratège, il garde deux fers au feu. Il y avait le recours devant la Cour constitutionnelle, il y a maintenant la demande d'exemption."
Vaclav Klaus craint que la charte puisse permettre de contester les décrets Benes. Ces décrets de l'ancien président tchécoslovaque Edvard Benes prévoient la confiscation des biens des collaborateurs et des traîtres, ainsi que ceux des personnes d'ethnie allemande ou hongroise à l'exception de celles qui avaient souffert sous les nazis. Ces décrets privaient ces personnes de leur citoyenneté tchèque, ce qui avait également permis leur « transfert » hors de Tchécoslovaquie. Vaclav Klaus veut empêcher la réouverture éventuelle de revendications des Allemands qui avaient été ainsi déportés.
Addendum 20h20 : Le gouvernement tchèque s'est rallié à la proposition de Vaclav Klaus, lequel ne se satisfera pas de garanties à l'irlandaise.
Ils tentent d’enterrer le scandale Mitterrand
Tandis que Xavier Bertrand estime que «L'affaire Mitterrand est terminée», un étonnant sondage laisse penser que 67% des personnes sondées ne veulent pas la démission de Frédéric Mitterrand. Etonnant car, selon ce sondage, 55% des sympathisants du Front National ne souhaitent pas sa démission (voir l'addendum plus bas) ! Pour le milieu médiatico-politique, soit le tourisme sexuel et la pédophilie ne méritent pas que l'on s'attarde, soit cette classe est mouillée jusqu'aux os !
Vendredi, on apprenait que le ministre de la culture s'était porté garant, comme témoin de moralité, dans le viol collectif d'une fillette de 16 ans.
Samedi, de passage à Bordeaux pour inaugurer une exposition pseudo-culturelle, le ministre de la Culture a été interrompu par plusieurs dizaines de personnes au cri de «Mitterrand démission», «Mitterrand, touche pas à nos enfants». Et c’est sous le regard médusé des organisateurs que des dizaines d’affichettes ont été brandies : «Paris-Bangkok, ça t’en fait des heures de vol», «Fredo ta libido est crado» et autres slogans choc. La police a choisi de réprimer les manifestants. A coup de rasades de gaz lacrymogène et de quelques échanges musclés, une trentaine d’agents des forces de l’ordre a tenté de disperser les manifestants, sans toutefois y parvenir.
Une vidéo, mentionnée par Marine Le Pen sur Europe 1 vendredi, refait surface. Il s'agit d'un court métrage absolument scandaleux mettant en scène deux gosses qui n'ont pas 40 ans…
L'hebdomadaire Les 4 Vérités lance à son tour une pétition pour exiger la démission du ministre.
Addendum 21h45 : Lu ici à propos du sondage manipulé :
"L’institut de sondages BVA appartient au
groupe Natixis, issu de la fusion des groupes Caisse d’Épargne et Banque
populaire. Le patron de Natixis s’appelle François Pérol, ex-directeur adjoint
de cabinet de Nicolas Sarkozy à Bercy, puis secrétaire général adjoint de
l’Elysée. Canal +, le commanditaire du sondage, a co-produit le court-métrage «
Mon copain Rachid », réalisé avec la participation de Frédéric Mitterrand."
Yvelines : victoire de l’abstention
Hier, une élection législative partielle se tenait dans la 12e circonscription des Yvelines. Le taux d'abstention est particulièrement important pour ce premier tour avec 69,87%. Cette élection législative partielle a été organisée après la déchéance pour corruption de l'UMP Jacques Masdeu-Arus, condamné à dix ans d'inéligibilité dans une affaire de pots-de-vin concernant également Pierre Bédier, l'ex-président du Conseil général des Yvelines.
David Douillet (UMP) a recueilli 44,2 % des suffrages exprimés. Il devance le socialiste Frédérik Bernard qui recueille 21,9 % des voix. Le candidat du Modem Richard Bertrand totalise 7,7% des suffrages et Alain Lipietz (Verts) 14,8%. Le candidat du Parti de Gauche François Delapierre récolte 4,87% et celui du Parti de la France Christophe Le Hot 3,21%.