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Nouvelle mosquée à Clichy

Sur 1000m² pour un chantier de 4,7 M€, le centre serait à la fois cultuel et culturel, abritant une bibliothèque et une dizaine de classes. Une future madrassa. 

Benoît XVI aux chômeurs

Extrait de l'Angélus d'hier :

B "Chers amis, ne vous découragez pas ! La Providence aide toujours celui qui travaille pour le bien et s'engage pour la justice ; elle aide tous ceux qui ne pensent pas seulement à eux, mais aussi à ceux qui sont plus mal qu'eux. Et vous le savez bien, parce que vos grands-parents furent contraints d'émigrer par manque de travail, mais le développement économique a ensuite apporté du bien être et d'autres ont immigrés ici de l'Italie et de l'étranger. Les valeurs fondamentales de la famille et du respect de la vie humaine, la sensibilité pour la justice sociale, la capacité de faire face à la fatigue et au sacrifice, le fort lien avec la foi chrétienne à travers la vie paroissiale et spécialement la participation à la sainte Messe, ont été votre vraie force à travers les siècles. Ce seront ces valeurs qui permettront aux générations actuelles de construire avec espérance leur avenir, donnant naissance à une société vraiment solidaire et fraternelle, où tous les différents domaines, les institutions et l'économie soient imprégnés d'esprit évangélique."

A propos de sa santé, le vaticaniste Andréa Tornielli indique que le Pape s'est cassé le poignet vers 1h00 du matin en pleine obscurité. Ne voulant pas réveiller ses collaborateurs, le successeur de Pierre est simplement retourné se coucher. A l'hôpital, il a patiemment attendu son tour et demandé un bréviaire afin de prier durant l'attente de l'intervention. Il a été enregistré comme patient "inconnu 917". L'humilité et la simplicité du Saint Père est toujours aussi limpide, puisqu'il s'est même excusé pour le dérangement. Marchant sans aucune difficulté, il n'a donc pas voulu prendre une chaise roulante.

Le PS doit disparaître

De Bernard-Henri Lévy dans le JDD :

B "Le PS est dans la situation du PC de la fin des années 1970, quand la désintégration s'amorçait et qu'on tentait de la conjurer par des formules incantatoires sur – déjà – la "refondation", la "rénovation". […] Aubry est […] dans le rôle de gardien de la maison morte et elle n'y peut rien. Les mots, d'ailleurs, disent tout. On parle du "rappel à l'ordre" de Manuel Valls. Rappel à l'ordre… Le socialisme termine en caporalisation…

Donc, le PS va mourir?
Non. Il est mort. Personne, ou presque, n'ose le dire. Mais tout le monde, ou presque, le sait. […]

Donc, pour vous, il faut achever le Parti socialiste?
Il faut accélérer le mouvement, oui, sûrement. Dissoudre. En finir, le plus vite possible maintenant, avec ce grand corps malade […] La seule chose sûre c'est que ce Parti qui fut celui de Blum et de Jaurès est en train de perdre ce qui lui restait d'âme – et doit disparaître. […]

[Nicolas Sarkozy] en tire parti, c'est évident. Mais il faut arrêter de chercher la paille dans l'oeil du voisin quand on a une poutre dans le sien. Ce n'est pas parce que Sarkozy débauche des socialistes que le socialisme se meurt. C'est parce que le socialisme se meurt que Sarkozy peut débaucher. […] Tout a commencé avec le déclin du communisme. On était pour. On était contre. Mais on se déterminait par rapport à lui. En sorte que, quand l'astre s'est éteint, quand il n'a plus brillé que de l'éclat des étoiles mortes, c'est toute la gauche, toute la galaxie, qui a commencé de pâlir à son tour."

Chronique de la violence ordinaire

Un policier a été blessé au dos cet après-midi quand des fonctionnaires de police ont essuyé des jets de pierres lors d'une intervention à Trappes (Yvelines). Les forces de l'ordre avaient été appelées sur le lieu d'un accident impliquant le pilote d'une motocross et un automobiliste. Le motard, qui conduisait de manière dangereuse, s'est encastré dans la voiture de l'automobiliste. A leur arrivée, les policiers n'ont pas retrouvé le motard ni le deux-roues. Ils ont en revanche essuyé des jets de pierres et l'une d'entre elles a blessé un fonctionnaire au dos.

Blasphèmes à Avignon : réaction de l’évêque du diocèse

Suite aux blasphèmes du festival d'Avignon ,Mgr Cattenoz a convié, le 18 juillet, les artistes à rendre compte de leur démarche. Michel Lebert a diffusé une affiche sur laquelle figure un singe crucifié. Il reconnaît :

"J’assume la responsabilité de cette image. Je reconnais que c’est une maladresse… Ce spectacle tragique met en scène deux sœurs. L’une d’entre elles est folle et sacrifie des singes. Sa démence la conduira à sacrifier aussi sa propre sœur. Cette œuvre écrite en 1969 parle de la maladie et de la religion. Elle évoque certaines valeurs chrétiennes. Pour l’affiche, on cherchait une image forte pour se distinguer. Il y a près de 800 compagnies et plus de mille spectacles dans le festival « off »… Je n’étais pas assez conscient de la force de cette image tirée de son contexte. Je n’ai jamais voulu insulter la religion en faisant ce collage à la manière surréaliste en m’appuyant sur le Christ de Dali. Cette polémique nous fait une mauvaise publicité. Etre iconoclaste, ce n’est pas mon objectif. Nous avons placé 200 affiches au début du ‘off’. Il nous en reste encore 200 que je n’utiliserai pas. Nous continuons cependant de distribuer les tracts de la main à la main dans la rue, dans la mesure où les comédiens peuvent répondre aux questions. Nous sommes obligés, comme tous les autres, de nous faire connaître. Maintenant, je suis bloqué. Je reconnais que je suis allé trop loin en utilisant l’image d’une crucifixion, celle du Christ, des larrons ou de Spartacus. Je n’ai pas pris la mesure du ‘sacrilège’. Je ne veux pas devenir un symbole de lutte antireligieuse. »

Ils ne savent pas ce qu'ils font.

Les sages-femmes ne pratiqueront pas l’avortement

Le Conseil constitutionnel a annulé pour un motif de procédure la disposition autorisant
l’expérimentation de la pratique de l’IVG médicamenteuse par les
sages-femmes
.

Des nouvelles du Pape

B Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a déclaré :

"Le
pape a bien dormi, il a célébré la messe ce matin et pris son
petit-déjeuner. Il va bien. Il est en train d'apprendre à vivre avec un
poignet droit plâtré. Sa vie est pratiquement normale. Le plus pénible pour lui, est de devoir renoncer à écrire".

Benoît
XVI est "profondément désolé" de ne pas pouvoir écrire, a déclaré le cardinal Tarcisio Bertone, car son poignet
dans le plâtre va retarder la rédaction de la suite de son livre "Jésus
de Nazareth" :

"Il souffrait un peu mais il
m'a dit qu'un peu de souffrance ne faisait pas de mal. Ce qui l'embête
le plus est de ne plus pouvoir bénir de la main droite
et ne plus
serrer les mains".

Le Spectacle du Monde lance son site

La rédaction du "Spectacle du Monde" annonce le lancement de son nouveau site. Chaque
mois, retrouvez les articles des principaux chroniqueurs, le dossier, les expositions…

Autorité politique mondiale : les mots ont un sens

Dans son dernier numéro de Daoudal Hebdo, Yves Daoudal insiste sur le sens des mots :

"La moindre des choses, quand il s’agit de l’enseignement d’un pape, et a fortiori de plusieurs papes, est d’admettre que les mots utilisés ont un sens précis. Surtout quand ce sens est explicité… Il est donc stupéfiant de voir des catholiques se féliciter ou se désoler de voir que le pape demande un gouvernement mondial ou un super-Etat mondial. Benoît XVI dit : une «autorité politique» mondiale. Il dit: «autorité», et non pas «gouvernement». Nous connaissons pourtant la différence, avec toutes les «hautes autorités» inventées ces dernières années par notre gouvernement. «Il est important d'éviter tout malentendu: il n'est pas question ici de constituer un super-Etat mondial.» Cela, c’est Jean-Paul II qui le disait déjà, dans son message du 1er janvier 2003.

Le malentendu vient sans doute du mot «politique», qui frappe davantage que l’expression «autorité publique» utilisée par Jean XXIII. Mais il s’agit de la même chose, et le Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise disait déjà «autorité politique». Benoît XVI fait bien de le reprendre et en quelque sorte de l’authentifier. Le mot «politique», ici, ne renvoie ni à un gouvernement ni à un Etat, mais, si l’on ose dire, au «politique d’abord» de Maurras. Il s’agit de s’occuper du bien commun de l’humanité, dans toutes ses dimensions mondiales ou mondialisées: économie, énergie, environnement, santé, communications… Pour cela, il faut une autorité non pas sectorielle, mais une autorité «politique», qui soit au-dessus des diverses catégories : c’est la seule véritable autorité qui puisse être efficace sans être inféodée, notamment aux multinationales de l’économie et de la finance qui sont aujourd’hui plus puissantes que les Etats, et aux lobbies idéologiques internationaux. […]La mondialisation est un fait. Si l’on veut la sortir des idéologies du mondialisme et du technologisme, et des griffes des puissances financières, il faut que sa gouvernance soit le fait d’une autorité, politique, de type subsidiaire […]

C Il existe déjà une autorité de ce type, sur le plan juridique, étroitement liée au développement du droit international (dont parle Benoît XVI à propos de la mondialisation), et qui fait comprendre de quoi il s’agit : c’est la Cour pénale internationale (à ne pas confondre avec les scandaleux TPI fabriqués par les Américains). Instituée en 2002, la Cour pénale internationale est l’aboutissement de l’évolution du droit des gens, devenu droit international, qui évoquait depuis longtemps déjà les «lois de l’humanité». […] les statuts de la Cour pénale internationale respectent scrupuleusement le principe de subsidiarité (qu’elle appelle «principe de complémentarité», manifestement pour qu’on ne le confonde pas avec le faux principe de subsidiarité du traité de Maastricht). Et c’est le recours à ce principe qui doit permettre à la CPI, selon ses statuts, d’avoir une action efficace sans nier les souverainetés nationales, et même en contribuant à renforcer les authentiques souverainetés nationales. La CPI se définit elle-même comme une institution «complémentaire», au sens de subsidiaire, des juridictions criminelles nationales. Le traité précise que l’affaire dont la Cour est saisie sera jugée irrecevable si elle a fait l’objet d’une enquête dans l’Etat en question, quel qu’ait été le résultat de cette enquête, et que si la personne mise en cause a été jugée dans cet Etat elle ne peut pas l’être de nouveau par la Cour. L’affaire ne peut être jugée recevable que s’il y a un manque manifeste de volonté de l’Etat d’engager une procédure, ou si l’Etat est dans l’incapacité de l’engager, en raison de l’effondrement de son système judiciaire."

Le prêt à intérêt et la gratuité

Réflexion trouvée dans Daoudal Hebdo à propos de l'encyclique :

B "Je me demandais si Benoît XVI, qui a repris la mozetta d’hiver de son prédécesseur Benoît XIV, dirait quelque chose du prêt à intérêt, que ce pape a été le dernier à condamner. Question redevenue d’actualité avec la vogue de la «finance islamique». A priori, il se contente de condamner l’usure (qui était le nom du prêt à intérêt jusqu’au XIXe siècle). Mais il reprend presque mot pour mot une expression de l’encyclique Vix pervenit de Benoît XIV:

"Si l’amour est intelligent, il sait trouver même les moyens de faire des opérations qui permettent une juste et prévoyante rétribution",

donnant l’exemple d’organismes où le taux d’intérêt est secondaire, comme le "crédit coopératif", la microfinance, et surtout les Monts de Piété (qui s’appellent aujourd’hui chez nous «crédit municipal») : «Je pense surtout à la création des Monts de Piété» qui, eux, prêtent bel et bien sans intérêt. Et l’on note l’insistance de Benoît XVI sur la «gratuité». Le mot se retrouve dix fois dans l’encyclique, et ce n’est jamais anodin.

«La cité de l’homme n’est pas uniquement constituée par des rapports de droits et de devoirs, mais plus encore, et d’abord, par des relations de gratuité, de miséricorde et de communion»

, dit-il dès son introduction. De ce fait,

"dans les relations marchandes, le principe de gratuité et la logique du don, comme expression de la fraternité, peuvent et doivent trouver leur place à l’intérieur de l’activité économique normale».

Et il insiste assez longuement sur ce thème."

Lire notamment le n°65 de Caritas in veritate.

Encore une église vandalisée

A Joué-lès-tours (Indre-et-Loire), l'église Saint-Joseph fait l'objet d'actes de vandalisme depuis plusieurs jours : vitres brisées, sacristie visitée, urine…

Le Pape va bien

P Le pape Benoît XVI a quitté vendredi après-midi l'hôpital d'Aoste (nord de l'Italie), pour rejoindre sa résidence de vacances, après avoir été opéré du poignet (sous anesthésie locale) à la suite d'une chute. Le pape qui est sorti à pied de l'établissement avait le sourire et a salué du bras gauche, un plâtre étant bien visible à son poignet droit. L'état de santé du pape Benoît XVI (82 ans) est "bon", avait auparavant affirmé le Vatican dans un communiqué.

Silence, on brûle

Le ministère de l'intérieur a demandé aux préfectures de ne pas communiquer aux médias les bilans des nuits des 13 et 14 juillet, notamment le nombre de véhicules incendiés. Systématiquement, les autorités locales renvoient sur le ministère de l'intérieur, lequel a refusé de donner des statistiques précises. Seul le bilan de la première nuit a été communiqué : "Quelque 500 véhicules" auraient été incendiés pendant la nuit du lundi13 au mardi 14 juillet, ce qui constitue le plus mauvais résultat jamais enregistré la veille de la Fête nationale.

En 2007 et 2008, le ministère de l'intérieur avait été pris en flagrant délit de sous-estimation du nombre de véhicules incendiés lors des nuits du 31 décembre. Alors que la DGPN évoquait 397 voitures incendiées, au matin du 1er janvier 2007, Europe 1 en avait comptabilisé 683 à partir des données préfectorales. Même scénario le 1er janvier 2008: la DGPN avait signalé 372 incendies de voitures, contre 746 pour Europe 1. Face à ces statistiques, le ministère avait dû corriger son bilan, reconnaissant finalement 878 incendies.

On sait au moins que la délinquance a augmenté au premier semestre 2009.

Gosses de riches

Sous la plume d'Olivier Figueras dans Présent :

"Cent soixante-cinq projets, notamment de lutte contre l’absentéisme scolaire, ont été retenus pour le lancement d’un Fonds d’expérimentation pour la jeunesse, a annoncé jeudi le Haut commissariat à la Jeunesse. Ces expérimentations permettront de «préfigurer de nouvelles politiques publiques en garantissant que les sommes investies se traduisent par des résultats». Des résultats qui devront répondre à quatre objectifs : réduire les sorties prématurées du système de formation initiale, améliorer la transition entre formation et emploi, prévenir les ruptures de parcours, et soutenir les initiatives et projets des jeunes.

Une enveloppe de… 150 millions a été affectée à ce fonds d’expérimentation. Autrement dit, on va – puisque l’un des principaux objectifs consiste, répétons-le, à lutter contre l’absentéisme scolaire – payer des expérimentations (telles que voyages scolaires et création d’associations) pour pousser les élèves à aller à l’école ! Payer des expérimentations, c’est-à-dire des tentatives sans garantie de résultat, à hauteur de 150 millions !

«Le coup de pied au cul, c’est l’électrochoc du pauvre», disait Jean Laborde. Il faut croire que l’école est désormais réservée aux gosses de riches…"

Benoît XVI à l’hôpital

Le pape Benoît XVI a été hospitalisé à l'hôpital d'Aoste, après une chute, annonce un porte-parole du Vatican.

Rien de grave : âgé de 82 ans, Benoît XVI est entré à pied dans l'hôpital pour se rendre au service des urgences. Il a passé une radio du poignet, qui est légèrement fracturé.

La femme entre la peste et le choléra

D'Eric Letty dans Monde & Vie, qui consacre un dossier au problème du voile islamique :

M "Entre Charybde et Scylla, faut-il vraiment choisir ? Contre Charybde et contre Scylla, contre une société consumériste qui traite la femme comme une marchandise et contre des coutumes exogènes qui l’emprisonnent, contre Nana et contre Belphégor, il est encore loisible de choisir la tradition française, chrétienne, qui respecte à la fois la liberté et la dignité des femmes. […] cette conception traditionnelle est doublement menacée, et […] l’islam qui colonise nos banlieues constitue l’une des mâchoires du piège. Ce piège, c’est celui d’une autre civilisation qui tente d’imposer ses propres normes dans le « no man’s land » matérialiste et se sert des femmes pour gagner du terrain : avec le foulard, avec la burqa, en demandant des horaires réservés dans les piscines, en refusant de se dévoiler lors des examens… Et ces femmes, d’origines maghrébine ou africaine, nées en France pour la plupart, sont souvent elles-mêmes des victimes, elles aussi prises aux pièges : piège des traditions et des coutumes d’origine, piège du regard porté sur elles, piège du ghetto et du communautarisme. S’il existe un choc des civilisations, sans doute est-ce dans ce regard sur la femme qu’il est le plus évident. Celui des jeunes musulmans sur les Françaises non musulmanes n’est d’ailleurs pas des plus flatteurs, ni des plus rassurants. Dans les lycées et collèges, par exemple, il fait naître une insécurité sexuelle suffisamment prégnante pour que certains psychologues en viennent à se demander s’il ne vaudrait pas mieux revenir sur la mixité scolaire. La question des rapports entre les musulmans et les femmes en France est donc de pleine actualité".

Barroso entre Nice et Lisbonne

En vertu du Traité de Nice actuellement en vigueur, le président de la Commission a simplement besoin d'une majorité des députés présents pour être intronisé. Une entrée en vigueur du Traité de Lisbonne requiert une majorité des 736 députés inscrits.

C'est pourquoi une bataille a lieu au sein du Parlement européen au sujet de la date d'un vote sur le futur président de la Commission européenne. L'ancien chef du gouvernement portugais bénéficie du soutien des dirigeants des 27 pays de l'UE, mais le Parlement européen doit aussi se prononcer, et sa famille politique n'a pas à elle seule la majorité. Les chefs de groupes politiques du Parlement ont décidé de reporter encore leur décision: la date à laquelle le Parlement se prononcera sera définitivement fixée le 10 septembre. On verra si le Parlement souhaite attendre l'issue du référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne, prévu le 2 octobre.

Le coût de la défense de la France

C Le Parlement a définitivement adopté le projet de loi de programmation militaire (LPM) 2009-2014, après un vote du Sénat cette nuit. L'objet principal de la LPM est de prévoir les moyens des armées pour les six années qui viennent. Une enveloppe de 186 milliards d'euros est prévue sur l'ensemble de la période, dont 101 milliards d'euros de crédits d'équipement. Un rendez-vous avec le Parlement a été fixé en 2010 pour faire le point sur les ressources des armées et sur les programmes d'armement majeurs. 54.000 postes civils ou militaires seront supprimés d'ici 2015, et 83 sites militaires seront fermés. L'armée comptera à terme 224.000 hommes contre 271.000 aujourd'hui. Première étape de la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie de sécurité nationale définie par le Livre blanc de 2008, la LPM crée un Conseil de défense et de sécurité nationale, présidé par le chef de l'Etat, et un Conseil national du renseignement chargé de piloter les différents services.

Toutefois, le rapport parlementaire sur le coût des opérations extérieures (Opex) de Louis Giscard d'Estaing et Françoise Olivier-Coupeau nous apprend que la France "assure le soutien total ou partiel de contingents étrangers au sein des coalitions auxquelles elle participe". Les crédits sont entièrement prélevés sur le budget consacré aux opex.

Au Kosovo, depuis 2000, la France

"assure le soutien (hébergement, logement, alimentation…) du contingent marocain […] Le coût cumulé depuis 2000 du soutien de ce bataillon s’est élevé à 21,3 millions d’euros".

Au Tchad,

"l’armée française a fourni gratuitement au contingent polonais du matériel divers pour 2,43 millions d’euros dont un système d’hébergement pour 150 hommes ; aux 60 Albanais d’Abéché qu’elle nourrit gratuitement, elle a prêté des véhicules qui sont destinés à leur permettre de mener à bien leur mission de garde des camps, ainsi que des effets d’habillement tropicaux. Aux Ukrainiens, elle fournit gratuitement 350 m3 de carburant aéronautique par mois, ainsi que de l’alimentation pour 18 militaires, pour un coût de 8,45 millions d’euros. À la Russie, elle fournit également un module destiné à loger 150 personnes, pour un coût de 0,2 million d’euros. Le coût total de cette aide aux contingents étrangers est évalué, pour le théâtre tchadien, à 12,68 millions d’euros en 2008".

Les mystérieux sondages de l’Elysée

E Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion économique de la présidence nous informe (pp11-12) que l'Elysée a commandé et réglé une série d'études d'opinion. Un cabinet a été mandaté pour les superviser et les commander, pour un budget annuel de 1,5 M€. Or, ce cabinet a facturé 392.288 € auprès de l'organisme OpinionWay (qui réalisé également des sondages pour Le Figaro) pour une série d'études, dont les résultats sont ensuite parus dans la presse pour certains d'entre eux. Et lorsque les collaborateurs de Philippe Séguin se penchent sur les prestations du fameux cabinet, l'affaire devient encore plus intéressante :

"Ce cabinet est un des clients du “Politoscope”, enquête grand public “omnibus” réalisée par l’institut OpinionWay, dont les résultats sont publiés par Le Figaro et LCI. En dépit des 392 288 euros facturés par ce cabinet à la Présidence pour la participation à ces enquêtes réalisées à un rythme bimensuel, la comparaison des résultats publiés dans la presse et de ceux remis à la présidence ne faisait pas apparaître de différences. On pouvait, dès lors, s’interroger sur l’utilité de ces dépenses."

On peut recommander au staff de Nicolas Sarkozy de lui acheter Le Figaro deux fois par mois. Coût de l’opération : 31,20 euros par an. Economie réalisée : 392 256,80 euros ! Mais la vraie question est ailleurs :

"Sur les 35 études diverses facturées en 2008, au moins 15 d’entre elles avaient également fait l’objet de publications dans la presse. Pour un nombre très limité d’entre elles, la version remise à l’Elysée contenait des thèmes ne figurant pas dans la version grand public. Pour les autres études, le document remis à la Présidence était identique à celui publié par des organes de presse et conduisait donc à remettre également en doute l’intérêt de telles commandes"

Le Figaro et LCI ont publié ces études sans mentionner le bailleur de fond, en l'occurrence l'Elysée. C'est-à-dire que l'Elysée commande des sondages, avec des questions orientant la réponse (comme celui pour le travail dominical), pour la presse… Et il reste à savoir qui est ce petit malin qui dirige ce cabinet. Rien ne le prouve tout à fait formellement, mais il pourrait bien s’agir de Patrick Buisson, conseiller ès sondages de Nicolas Sarkozy, l'homme qui lui a permis de conquérir les voix du FN. A l’origine, Patrick Buisson est journaliste. Il était jusqu'il y a peu dirigeant d'une société de conseil, Publifact, et est directeur général de la chaîne Histoire, filiale de TF1, après être passé par LCI, Valeurs actuelles, Le Figaro et Minute.

Travail dominical : Gilles Bourdouleix n’était pas présent à l’Assemblée

Suite à mon post d'hier, voici quelques informations complémentaires reçues de l'attaché parlementaire :

"Les personnes qui connaissent Gilles Bourdouleix savent qu'il a toujours défendu ses convictions, au risque de déplaire à un grand nombre, que sa parole n'est pas du bla bla bla. Ce vote contraire aux positions et aux prises de positions publiques est du à une erreur administrative. Ce serait meconnaître Monsieur Bourdouleix que de penser qu'il puisse voter l'inverse de ce qu'il pense. Si Gilles Bourdouleix n'est pas sur la liste des Députes contestant l'enregistrement de leur vote, c'est parce qu'il ne l'a pas contesté dans la limite d'1h00 après le vote comme le prévoit le règlement, mais après et suite à une information reçue."

Un lecteur, qui a contacté directement le député, a appris qu'en fait Gilles Bourdouleix n'était pas présent à l'Assemblée nationale. Il n'a donc pas participé au vote et son absence a été récupérée par l'UMP, qui a détourné son vote ! D'une part c'est scandaleux de la part de l'UMP (Gilles Bourdouleix est député CNI membre du groupe UMP) mais, d'autre part, c'est tout aussi scandaleux de sécher le Parlement sur un sujet aussi important. D'autant plus qu'il risque de ne pas y avoir de 2e lecture.

La loi sur le travail dominical est grave

Communiqué de Mgr Castet, évêque de Luçon :

C "Avec vous, j’ai suivi avec attention les débats parlementaires concernant la nouvelle loi réglementant le travail du dimanche. Ce que nous vivons dans notre pays est grave et décisif. A l’heure ou le pape Benoit XVI nous enseigne que l’activité économique ne peut résoudre tous les problèmes sociaux par la simple extension de la logique marchande, la France risque de s’engager sur un chemin différent, même si le débat n’est pas clos. Il existe bien entendu des situations exceptionnelles reconnues par tous qu’il importe de considérer. Ne peut-on pas les gérer, de manière réglementaire en fonction des circonstances, sans voir recours à une loi générale ? Le repos dominical doit rester la norme. Il procure à chacun ce temps gratuit pendant lequel il peut nourrir sa vie spirituelle, mais aussi vivre l’apaisement et la rencontre de l’autre, plus particulièrement au sein de la famille. Les mots du livre de la Genèse sonnent justes : il se reposa, le septième jour, de toute l'oeuvre qu'il avait faite. Ils donnent à nos vies un supplément d’humanité."

Gilles Bourdouleix se moque de nous

Hier, ce député CNI a voté pour le travail dominical. Aujourd'hui, il se fend d'un communiqué pour "confirmer son opposition au travail dominical. Son vote ayant été mal exprimé" :

B "L’ouverture des commerces le dimanche entraînera un bouleversement sociétal, économique, sans précédent, comparable à celui provoqué par la loi sur les 35 heures. Le dimanche doit demeurer le jour du lien social et familial permettant à la solidarité de s’exercer. Il est nécessaire de protéger nos commerces de proximité, nos artisans, qui n’auront pas les moyens de survivre face à une concurrence déloyale que nous aurions légalisée. Etre contre le travail dominical, ce n’est pas être rétrograde mais c’est au contraire garantir la liberté de chacun à vivre comme bon lui semble les jours travaillés et ceux chômés".

Bla bla bla : je ne sais pas si ces paroles ont un sens. Mais je sais que les actes en ont.

“Modérés”

C Lu dans Le Monde, à propos de l'affaire de la burqa :

"Beaucoup n'en reviennent pas eux-mêmes. Alors qu'il y a quelques semaines ils étaient les premiers à juger "inadapté" le voile intégral arboré par certaines de leurs "soeurs", des musulmans adeptes d'un "islam du juste milieu" se surprennent aujourd'hui à prendre leur défense ou tout au moins à exprimer leur "solidarité" avec ces femmes pourtant assez peu représentatives de l'islam de France."

Ces musulmans modérés ressentent en effet cette affaire :

"comme une attaque contre l'islam en général".

Ainsi, on doit en conclure que critiquer un aspect, disons "fanatique", de l'islam revient à attaquer l'islam en général et à se mettre à dos les musulmans modérés. Que doit-on en conclure d'autre sinon que ces aspects "fanatiques" sont tout simplement constitutifs de l'islam et qu'il n'y a pas d'islam modéré. Il existe tout au plus des musulmans modérés, comme Mahmoud Doua, imam à Talence, qui, après une intervention télévisée dans laquelle il condamnait pourtant le principe d'une loi, s'est fait molester par des salafistes.

Sénat : le travail dominical comme une lettre à la Poste ?

La commission des Affaires sociales du Sénat n'a apporté aucune modification à la proposition de loi UMP sur le travail du dimanche déjà adoptée par l'Assemblée nationale. Cela augure un vote du Sénat, en séance, conforme à la version adoptée mercredi par les députés, ce qui rendrait son adoption par le parlement définitive. Seuls 7 amendements avaient été déposés en commission des Affaires sociales, sept du groupe communiste et du parti de gauche (CRC-SPG) et un du centriste Yves Pozzo di Borgo. Ils ont tous été rejetés. Le texte viendra en discussion en séance à partir de mardi 21 juillet.

Nouvelle tentative pour obliger les Etats à accepter l’avortement

E Des femmes irlandaises ayant avorté en Angleterre ont porté plainte devant la cour européenne des droits de l'homme, prétextant avoir été privées de leurs droits. La CEDH a renvoyé ce cas devant la Grand Chambre. Cette décision de renvoyer le procès devant la grande chambre fait de la décision future une décision importante, puisqu'elle engagera toutes les autres chambres, dans tous les Etats membres. Les pro-avortements ne cachent pas leur volonté de s'attaquer aux lois pro-vie irlandaises. Ce qui ne sera vraisemblablement pas une partie facile : l'Irlande a en effet interdit l'avortement jusque dans sa constitution, et les Irlandais sont très attaché à ce droit fondamental à la vie.

La cour localisée à Strasbourg doit d'abord définir si elle a le pouvoir de rendre une décision. Le gouvernement irlandais fait en effet valoir que la convention européenne sur les droits de l'homme sous laquelle la cour opère ne confère pas de droit à l'avortement et le conseil européen n'a jamais rien voté pour autoriser quoi que ce soit en la matière.

L’UMP doit se réapproprier les questions sociales

Hervé Mariton, député de la Drôme (qui a voté contre la travail dominical), est le rapporteur du groupe de travail UMP sur les questions de société. Il déclare :

M "Le déclin du mariage, l'éclatement des couples et l'éducation monoparentale peuvent être des situations de fait, qu'il faut gérer, mais ne sont pas pour nous des modèles. Les politiques doivent contribuer à la stabilité des familles. Je vous renvoie à l'étude Analyses anglo-saxonnes. Socialement incorrecte ? (PUF), selon laquelle le taux d'homicide chez les enfants venant d'une famille recomposée est 70 fois plus élevé que des enfants vivant avec leurs deux parents biologiques. Dans les familles monoparentales, les enfants quittent l'école plus tôt que dans les familles biparentales et chez les filles, les grossesses précoces sont plus fréquentes… […]

Il ne faut pas répugner à la loi dans les questions familiales, mais la loi ne résout pas tout. Le débat est important. Prenons l'exemple de l'avortement : la philosophe Monique Canto-Sperber nous a rappelé que la loi anglo-saxonne en matière d'avortement était beaucoup plus libérale que la loi française. Pourtant, il y a plus d'avortements en France qu'en Grande-Bretagne. Là-bas, on en parle, alors qu'ici, le sujet est exclu du débat public. D'où l'importance de ces débats, auxquels les députés doivent prendre toute leur part."

Les dessous du Vélib’

A propos des Vélib', voici ce que l'on apprend sur Novopress :

V "l’entreprise JC Decaux fait fabriquer ses vélos en Hongrie dans usine où les ouvriers sont payés deux euros de l’heure et gagnent à peine 350 euros par mois, bien en dessous du salaire moyen hongrois (qui se situe aux alentours de 730 euros).

C’est à Tószeg, une ville de 4700 habitants au sud de Budapest, que, profitant de l’absence de salaire minimum légal, l’exploitation a été mise en place. La main-d’œuvre y est flexible à souhait et les salaires très bas. Les employés travaillent en moyenne 5 jours par semaine de 6h à 14h30 avec seulement deux pauses de dix minutes et un déjeuner de 20 minutes. Pour ce salaire horaire de 2 euros, les 400 ouvriers de Tószeg produisent plus de 200 000 vélos par an."

UE : parodie de démocratie

Extrait de l'éditorial de Daoudal Hebdo :

P "Le Polonais Jerzy Buzek a été «élu» «président du Parlement européen», lors de la séance inaugurale, mardi, par 555 voix sur 644 votes valides. Il a été élu par les membres de son groupe, le PPE, mais aussi par les socialistes, puisque les deux principaux groupes se partagent la présidence : deux ans et demi pour l’un, deux ans et demi pour l’autre. Ce partage ne figure dans aucun texte. C’est un arrangement entre larrons en foire. Dans les années 80, Jerzy Buzek fut un des dirigeants de Solidarnosc, luttant contre le communisme du parti unique. Aujourd’hui il est la potiche du parti unique européiste à Strasbourg. En Pologne, sous le communisme, il y avait une parodie de démocratie, avec des partis officiellement non communistes. Au Parlement européen, de même (mais en situation inversée), il y avait un autre candidat : la représentante du groupe communiste, pour que ça ait l’air d’une élection démocratique… Elle a obtenu 89 voix.

En revanche, pour le président de la Commission européenne, on ne va même pas faire semblant. Le seul candidat est José Manuel Barroso, qui va se succéder à lui-même. Et cela donne lieu à une autre parodie de démocratie. Pour faire croire qu’il a des pouvoirs et qu’il compte dans le jeu européen, le Parlement a décidé de ne pas avaliser tout de suite la nomination de Barroso. Il donnera son avis en automne… Autre bidouillerie ubuesque: au sommet du mois dernier, les 27 avaient approuvé le principe d'une reconduction de Barroso. Cela devait être officialisé après diverses consultations. Ils avaient jusqu'au 9 juillet pour faire connaître leur décision. Ils n’ont rien dit. Donc Barroso a été proclamé officiellement candidat, selon la procédure dite «de silence». Sic."

USA : Sonia Sotomayor et l’avortement

S Sonia Sotomayor a tenté mercredi de désamorcer les inquiétudes de sénateurs républicains sur la question de l'avortement, au troisième jour de l'audition devant le Sénat américain pour sa nomination (à vie) à la Cour suprême. C'est cette Cour Suprême, qui, dans un arrêt de 1973, a estimé l'avortement conforme à la Constitution.

La semaine dernière, le président Obama s'était engagé auprès du pape Benoît XVI à tenter de réduire le nombre d'avortements aux Etats-Unis, lors de sa visite au Vatican. Un engagment creux, en regard des premières mesures prises après son élection : dès le 23 janvier, il a levé les restrictions aux subventions publiques en faveur des associations qui militent pour l'avortement à l'étranger. Début mars, il a autorisé le financement par l'Etat de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Bref, ceux qui mettent leur espérance pro-vie en lui feraient mieux de voir concrètement si le président américain prend des mesures conformes à ses paroles, comme le lui a suggéré le chevalier suprême des chevaliers de Colomb. Il faut souligner que l'opinion publique américaine est favorable à une protection de la vie plus importante. Il est donc un peu hypocrite d'essayer de rallier l'opinion sans agir sur ce sujet.

C'est ce que tente Sonia Sotomayor. La séance de questions des sénateurs a été perturbée par des militants hostiles au droit à l'avortement, lors des deux premiers jours de l'audition, dont la fameuse Jane Roe. Sur l'ensemble des questions touchant au respect de la vie, Mme Sotomayor a botté en touche, ajoutant que "les choix politiques n'avaient pas leur place dans l'enceinte d'un tribunal".

Retraites des mères : Mariton sera-t-il entendu ?

C’est en 1924 qu’a été mis en place un système de bonification pour les femmes ayant des enfants. À l’époque, les travaux préparatoires à la loi précisent clairement l’objectif : faciliter le retour de la femme à son foyer, afin qu’il soit mieux à même de veiller à l’éducation familiale. Pour cela, ces mères se voyaient attribuer une année de cotisation de retraite par enfant élevé, qu’elles aient ou non cessé leur activité professionnelle. Le système a été modifié en 2003 (lire plus loin).

En 1971, ce dispositif a été étendu pour les femmes du secteur privé, leur permettant de valider huit trimestres de retraite par enfant élevé avant l’âge de 16 ans. La femme n’est pas obligée d’avoir arrêté son activité pour y prétendre. Si la mesure comportait une dimension nataliste et familiale à sa création, elle vise aujourd’hui à compenser une inégalité entre hommes et femmes face à la retraite. Alors que les hommes totalisent en moyenne 157 trimestres en fin de parcours professionnel, leurs collègues féminines n’en comptent que 137. 

En juillet 2002, le Conseil d’État entérine un arrêt de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) et oblige la France à accorder à ses fonctionnaires pères de famille les mêmes bonifications qu’aux mères, au nom du principe d’égalité. La théorie du gender… Pour éviter que cela lui coûte trop cher, l’État a décidé de revoir l’ensemble du système à l’occasion de la réforme des retraites, en 2003 : les enfants nés avant le 1er janvier 2004 donnent toujours droit à une bonification d’un an, pour les hommes comme pour les femmes, à condition d’avoir interrompu son activité professionnelle pendant une période continue d’au moins deux mois, suite à la naissance ou l’adoption d’un enfant. Pour chaque enfant né ou adopté à compter du 1er janvier 2004, les femmes, et elles seules, ont droit à une majoration d’assurance retraite de six mois.

M Le 19 février 2009, un arrêt de la Cour de cassation a accordé le bénéfice des majorations de durée d’assurance à un père de famille travaillant dans le privé, pour le même motif d’égalité. Pour éviter l'inflation des coûts, le gouvernement a lancé des consultations afin de changer les règles, et ce dès le budget 2010 de la Sécurité sociale qui sera présenté à l’automne au parlement. Dans un rapport publié en décembre dernier, le conseil d’orientation des retraites (COR) réaffirme l’importance de compenser les inégalités de carrière entre hommes et femmes. Mais pour éviter que celles-ci s’éloignent trop longtemps du marché du travail, il suggère de diminuer d’un an la majoration de durée d’assurance, en échange d’un bonus financier. Le député Hervé Mariton (UMP) préfère que le gouvernement maintienne un avantage spécifique à la femme.

"Il suffirait de le lier explicitement, dans la loi, au fait d’accoucher. Et d’imaginer en plus un dispositif spécifique pour l’adoption. Les économies budgétaires ne doivent pas se faire au détriment de la politique familiale !"

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