Quel avenir pour le Parti de la France ?
Extrait de l'analyse des européennes, par Minute daté de mercredi :
"Fondé il y a quelques mois par Carl Lang, ancien secrétaire général du Front national, le Parti de la France (PDF) se présentait pour la première fois devant les électeurs dans trois des sept circonscriptions […] Résultats: 1,87% dans le Centre derrière Jean Verdon, 1,52% pour Carl Lang et 0,92% pour Jean-Claude Martinez. Carl Lang veut voir dans ces chiffres «des résultats encourageants et prometteurs pour un mouvement n’ayant bénéficié d’aucun relais médiatique national». «La première pierre de l’édifice du Parti de la France vient, ainsi, d’être solidement posée», ajoute-t-il, avant de confirmer que le PDF sera présent aux élections régionales de 2010, sans préciser s’il le sera partout ou dans certaines régions seulement. Le PDF bénéficiait, pour cette élection, du soutien MNR présidé par Annick Martin, et de celui de la Nouvelle Droite populaire (NDP) dirigée par Robert Spieler.
C’est justement six mois avant les élections européennes de 1999 qu’avait eu lieu la scission du Front national qui allait donner naissance au MNR (ou plutôt au Mouvement national, devenu républicain plus tard), présidé par Bruno Mégret. Or en juin 1999, le parti de Bruno Mégret avait: 1. pu être présent partout; 2. obtenir 3,28% des suffrages. Avant de décliner inexorablement. Affirmer qu’un score moyen d’environ 1,5% pour un parti neuf, sorti de nulle part, est encourageant, se défend; dire la même chose pour une formation née d’une rupture avec une organisation existante est se bercer d’illusions. Le mode de scrutin pour les régionales donne pour seule assurance au PDF de n’avoir, sauf « divine surprise », aucun élu. La question qui se pose au Parti de la France est maintenant: pourquoi continuer? Pour récupérer, demain, les électeurs frontistes qu’il n’a pas récupéré aujourd’hui?"
Les écologistes, c’est nous !
Extrait de la chronique de Me Trémolet :
"les écologistes d’un jour nous mentent, à nous, qui, d’origine et de tradition, de mœurs et de goût, d’amour et de raison, sommes les vrais et les seuls vrais écologues ! Nous ! Qui ? Nous ? Nous les pères et mères de familles qui transmettons à nos enfants, comme l’ayant reçu de nos parents, non seulement les gestes, mais, avant les gestes, le regard sur le jardin, le champ, la forêt, le village, la maison. […] Nous qu’on appelait les nostalgiques, les réacs, les ringards […].
Maintenant qu’ils viennent, enfin, sous la pression des faits et par calcul électoral, sur notre terrain, et, c’est le cas de le dire, sur notre terroir, ils vont, forcément, nous y trouver, puisque nous y sommes… et ils ne pourront pas avoir le dessus. […] Est-il si difficile de comprendre que si les belles terres de France, celles de l’Europe, celles de la planète sont ainsi menacées par des convoitises anarchiques et une exploitation effrénée, c’est que nous manquons, à l’échelle des nations – et tout particulièrement de la nôtre, la France – de vrais et bons maîtres du domaine ? […]
L’écologie politique, ce n’est pas un parti de plus au parlement européen, un candidat de plus aux élections présidentielles. L’écologie politique c’est le règne d’une famille, de France, dans sa maison, la France. L’écologie économique, celle qui traverse les crises, les bulles financières et les mirages, c’est l’économie étymologique – oikos nomos – la loi de la maison. L’écologie sociale, ce n’est pas celle qui dit « la fraternité ou la mort » ; mais celle qui fait de tous les nationaux, des frères, des cousins ou des alliés parce que la nation est une famille de familles, gouvernée par une famille qui s’appelle précisément la maison – oikos – et dont le discours – logos – est le discours de la maison (oikos-logos) – Ecologie."
Un nouveau Motu Proprio avant la fin de la semaine
Mgr Bernard Fellay a révélé à Zenit que la congrégation pour la doctrine de foi l'avait informé de la publication imminente, d'ici le 20 juin, d'une déclaration de Benoît XVI sous forme de motu proprio sur la nouvelle structure de Ecclesia Dei. L'évêque a confirmé avoir rencontré, le 5 juin dernier, le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
La Commission pontificale Ecclesia Dei continuera à être une entité distincte au sein du dicastère de l'Eglise pour les questions doctrinales. Il est probable que le responsable exécutif d'Ecclesia Dei soit un membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
La publication de ce Motu Proprio interviendrait ainsi avant les ordinations au sein de la Fraternité Saint-Pie X, ordinations qui provoquent quelques remous dans certains diocèses, notamment en Allemagne, où des évêques insistent sur le vide juridique concernant la situation canonique de la Fraternité. Mgr Fellay préfère régler ces questions doctrinales avant d'accepter le statut canonique dans l'Eglise, mais il insiste néanmoins sur son ouverture à un compromis provisoire :
"Si Rome nous donne des garanties suffisantes de survie, en quelque sorte, je pense que nous prendrons certainement en considération la question".
En juillet 1943, Hitler a voulu éliminer Pie XII
C'est la révélation du jour du quotidien catholique italien Avvenire. Pie XII avait même prévu ce risque. La secrétaire de Pie XII, Sr Pascalina Lehnert a fait état d'un document par lequel Pie XII, en 1943-1944, renonçait au pontificat s'il venait à être arrêté ou enlevé, de façon à ce que les nazis n'arrêtent qu'un simple évêque et non plus le pape et que les cardinaux puissent immédiatement réélire un autre pape. Il demandait qu'aussitôt après son rapt un conclave se tienne dans un pays libre pour élire son successeur.
Encore un effet à la Cohn
Nicolas Sarkozy a plaidé pour la création d'une organisation mondiale de l'environnement. En février 2007, Jacques Chirac avait proposé de lancer une «organisation internationale» de l'environnement. Mais à l'époque, la France voulait simplement placer cette organisation sous l'égide de l'ONU. Le projet, brièvement évoqué par Nicolas Sarkozy lundi à Genève, apparaît plus ambitieux sur la forme, comme sur le fond. L'Élysée voudrait que cette OME regroupe les bribes d'organisations internationales chargées de promouvoir l'environnement, dont le programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue). Cette dernière regroupe une soixantaine de pays et son site Internet consacre un long développement au film Home de Yann Arthus-Bertrand, que Nicolas Sarkozy a recommandé «à chacun» de voir.
Le président de la République veut même mettre l'OIT, l'OMC et cette OME au même rang. Chacune de ces organisations serait chargée de faire respecter les règles dans son domaine de compétence. Enfin, toutes les interventions du FMI ou de la Banque mondiale devront être soumises à une «conditionnalité» environnementale. Et le chef de l'État a rappelé son attachement à la mise en place d'une taxe carbone.
L’islam vu en Seine-Saint-Denis
Trouvé dans La Croix de lundi, ce propos du père Jean Courtaudière, responsable des relations avec l'islam dans le diocèse de Seine-Saint-Denis :
"Les jeunes chrétiens ne sont pas réceptifs à ce dialogue. Ils ne veulent pas entendre parler d'islam parce qu'ils cotoient tous les jours des musulmans dans leurs quartiers, dans leurs écoles. Sans parler d'agressivité, ils éprouvent une sorte de peur de cet islam qui devient majoritaire".
Et le quotidien poursuit :
"Sans jamais l'expliciter, les reponsables diocésains sont nombreux à décrire une certaine tension latente."
Plus haut, le même article précisait en effet que les musulmans représentent le tiers de la population du diocèse.
Chronique de la violence des banlieues
Aujourd'hui, des voyous s'en s'ont pris aux forces de l'ordre au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Une quarantaine de jeunes ont pris à partie des effectifs de police qui patrouillaient devant un square. Les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune interpellation.
L’Elysée ne connaît pas la crise
En 2008, le budget exécuté de la présidence a augmenté de 18,5% par rapport à 2007, à 113,182 millions d'euros, soit un rythme sept fois supérieur à l'évolution du budget de l'Etat. 1.031 personnes constituent les effectifs de l'Elysée.
Face à cela, l'Elysée se défend en mettant en avant la baisse du coût par invité de la garden party du 14-Juillet, sans préciser que le nombre d'invités est passé de 5.500 en 2007 à 7.050 en 2008. Résultat, la facture globale de la fête s'est élevée à 475.523 euros en 2008, soit 13,4% d'augmentation par rapport à 2007.
L'Elysée a promis la publication à la mi-juillet du rapport de gestion annoncé pour 2008.
Le respect de l’homme fait partie de l’écologie
"Mai-68 fut une révolution culturelle, écrivait Daniel Cohn-Bendit, parce qu’elle constitue le point d’origine d’une cascade de ruptures particulièrement heureuses (pour lui) en matière d’évolution des mœurs." – Des ruptures qui affectent tous les âges et tous les domaines de la vie : déstabilisation de l’autorité des parents ; fin des dictatures rétrogrades de la langue française ; accélération des divorces ; abolition de la peine capitale pour les criminels ; légalisation de l’avortement pour les enfants à naître ; rupture des “tabous sexuels” ; reconnaissance des droits juridiques et sociaux de l’homosexualité; libéralisation des drogues “douces” ; affirmation publique de la repentance du péché colonial ; etc., etc., etc.
Cet adversaire résolu de la vie, de la famille et de tout “ordre moral” dans l’espèce humaine est donc aujourd’hui leader d’un grand parti politique franco-européen : un parti qui fait campagne contre le génocide des bébés-phoques et les multiples menaces qui pèsent sur les équilibres naturels de l’éco-système mondial. Ces menaces sont réelles. Mais pourquoi le domaine des mœurs et des choix de vie serait-il le seul à échapper aux sanctions de ses propres lois naturelles ? Et comment un homme qui ne parvient pas à gouverner ses propres pulsions sexuelles dans un jardin d’enfants pourrait-il aider les autres à moraliser leurs comportements “environnementaux”?"
Mobilisation contre le Hellfest
E-deo lance une mobilisation contre le festival satanique subventionné :
"Trouvez-vous normal qu'un festival ayant accueilli les années précédentes le groupe Impaled Nazarene ("Le Nazaréen Empalé") soit soutenu par le Conseil régional des Pays de la Loire ? Qu'un festival qui a reçu Haemorrhage (qui vocifère, au hasard, "Troublant la quiétude, je fracture une tombe, Arrachant le cercueil, saisissant un couteau et une fourchette, Je respire la putréfaction… Je festoie sur la putréfaction") ou encore Dimu Borgir (auteur du titre "Satan Mon Maître") soit parrainé par le Conseil général de Loire-Atlantique ?
Qu'un festival qui accueille cette année des groupes nommés Sacred Reich, Pentagram ou encore Deströyer 666 (qui se définit comme "l'anti-Christ", appelle à "commencer l'attaque" et à "faire feu", on imagine sur qui puisqu'il est conseillé aux chrétiens de "dire leurs prières". En effet, "Vous n'échapperez pas au marteau de Satan" leur promet le groupe… qui nous parle aussi de "sorcières qui boivent le sperme des démons".) soit sponsorisé par Coca-Cola et Kronembourg ?
Non, trois fois non ! Comme le dit le Père Culat cité par Ouest-France du 4 juin, "Imaginez que l'on en dise, ne serait-ce que la moitié, sur la religion musulmane ou juive, et vous verriez le résultat !" Ce festival qui accueille des groupes ouvertement sataniques dont certains vont jusqu'à appeler au meurtre des chrétiens, c'est le Hellfest qui se tient à Clisson du 19 au 21 juin. Avec le soutien de la ville, du Conseil général et du Conseil régional."
L’autre chiffre du jour
Tiré du même hebdomadaire :
"On a enregistré 266 profanations de cimetières ou édifices religieux chrétiens en 2008, dont seulement 39 (14,7 %) ont donné lieu à l’interpellation des auteurs présumés."
Le chiffre du jour
Lu dans les 4 Vérités :
"Début 2007, 190 000 personnes bénéficiaient de l’Aide médicale d’État, réservée aux immigrés clandestins."
Le FN joue la prudence à Hénin Beaumont
A moins de deux semaines du premier tour de l'élection municipale de Hénin Beaumont, la stratégie adoptée par le FN et Marine Le Pen semble être la prudence. Ainsi, comme en 2008, la flamme et la mention du FN n'apparaissent pas sur les affiches. Ce qui est nouveau en revanche, c'est que Marine Le Pen n'y apparaît plus. Le candidat mis en avant, c'est Steeve Briois, "l'enfant du pays", qui dans une lettre écrite aux Héninois et Beaumontois, ne mentionne ni son appartenance au FN ni le travail de conseillère municipale de Marine Le Pen…
Prudence stratégique pour ne pas réveiller le "front républicain" qui se prépare ou prudence stratégique interne au FN face à une élection qui s'avère plus difficile pour Marine Le Pen que les européennes ?
Obama défend le port du voile islamique…dans les pays occidentaux
Un phrase de Barack Obama n'est pas passée inaperçue lors de son discours au Caire :
"Il est important pour les pays occidentaux d'éviter de gêner les citoyens musulmans de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent, et par exemple en dictant les vêtements qu'une femme doit porter (…) On ne peut dissimuler l'hostilité envers une religion derrière le faux-semblant du libéralisme (…) Je rejette les vues de certains en Occident qui voient comme une inégalité le fait qu'une femme choisisse de couvrir ses cheveux."
Il faut notamment savoir que pour la première fois, une américaine musulmane portant le voile, Dalia Mogahed, d'origine égyptienne, a fait son entrée à la Maison Blanche comme conseillère de Barack Obama…
Nicolas Sarkozy va-t-il faire modifier la loi française qui depuis 2004 interdit dans les écoles les signes religieux ostentatoires et ciblant surtout le voile islamique ? Par obamania ?
L’Europe coûte cher
A l'occasion de la sortie de son nouveau livre, Défense européenne, la grande illusion, Jean-Dominique Merchet nous apprend que :
"Les nations sont trop petites et elles doivent s'associer si elles veulent continuer à jouer dans la cour des grands. On connait l'antienne. Mais c'est faux. L'histoire récente de l'aéronautique militaire européenne est là pour le prouver. L'union ne fait pas toujours la force, et encore moins le succès. C'est l'histoire du combat entre le Rafale et l'Eurofighter. La France a fait le bon choix, celui de voler de ses propres ailes (…)
Deux avions ont bien été construits : le Rafale et l'Eurofighter par un consortium regroupant le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Mais entre les deux, il n'y a pas photo, que ce soit sur les qualités de l'avion ou sur son prix. Tout franco-français qu'il soit, le Rafale remporte la partie (…)
Même un europhile convaincu, comme Jean-Dominique Giulani, président de la Fondation Robert Schuman, le reconnaît : «l’idée selon laquelle la coopération européenne réduirait les coûts des équipements militaires ne résiste pas toujours à l'épreuve des faits». Un point de vue partagé par la plupart des spécialistes, qui s'accordent à penser qu'un Eurofighter coûte aux contribuables des pays concernés, au moins 1,5 fois plus cher qu'un Rafale pour le contribuable français (…)
Quant au Rafale, selon un récent rapport du Sénat français (novembre 2008), le coût total du programme pour l'Etat est de 39,6 milliards d'euros, sur la base de 286 appareils. Plus de 135 millions d'euros par avion, si l'on intègre les coûts du développement, c'est cher, c'est horriblement cher pour le contribuable. Mais la facture aurait été de 50% supérieure si la France avait fait le choix de l'Europe! En faisant cavalier seul, on a donc économisé près de 20 milliards d'euros…
La coopération européenne ne réduit pas les coûts, bien au contraire. Selon la théorie économique, produire plus d'avions devrait faire baisser le prix unitaire de chaque appareil. Ce sont les «économies d'échelle», mais l'Europe a inventé une échelle qui fait grimper les prix. Selon le principe du «juste retour industriel», les pays participants exigent en effet que chacun d'entre eux reçoivent une part de travail proportionnelle à leurs commandes. (…)
Très critiqué, le choix de jouer en franco-français plutôt qu'en européen apparaît aujourd'hui comme le plus rationnel, tant sur le plan des finances publiques que sur celui des besoins militaires."
La défense des Emirats : jusqu’où ?
On apprend via Novopress (qui a fait peau neuve) que les clauses secrètes de l’accord conclu fin mai entre Paris et Abou Dhabi engagent la France à défendre les sept Emirats arabes unis par «tous les moyens militaires dont elle dispose» – c’est-à-dire «également l’arme nucléaire». Cette clause serait plus contraignante que l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord qui engage les membres de l’Otan à se porter à l’aide d’un autre membre qui aurait été attaqué. Un accord à mettre bien évidemment en perspective avec l'actualité iranienne. Et Novopress conclut :
"Lors de sa campagne pour la présidentielle de 2007, le candidat Sarkozy avait promis devant les Français de revoir les accords de défense liant la France à ses alliés, de les faire approuver par le Parlement et de les rendre publics. Une promesse qui n’engageait manifestement que ceux qui l’ont porté à la présidence de la République."
Le chiffre du jour
C'est le déficit de la Sécurité sociale, qui, loin des premières estimations de 8,5 milliards annoncées en 2008, de réévaluations en réévaluations, enregistre finalement le niveau record de 20,1 milliards d'euros pour le régime général.
Vice de procédure !
De Caroline Parmentier dans Présent :
"Interpellés et écroués en juin 2007, deux frères soupçonnés de blanchiment d’argent liés à d’importants trafics de stupéfiants ont été libérés pour vice de procédure. Les trafics de Mohamed et Abdelkader Denfer arrosaient la jet-set de la Côte-d’Azur. L’un des deux dealers était très proche de la chanteuse Ophélie Winter. C’est pourtant escortés par le GIPN et des gendarmes armés que les frères avaient été présentés devant le juge de la liberté et de la détention en vue de prolonger leur incarcération.
[…] La loi impose que l’avocat soit convoqué au minimum cinq jours avant le débat pour la prolongation de la détention et si la convocation n’a pas été faite dans les délais, le débat doit être considéré comme nul et les personnes ne peuvent être maintenues en détention. En raison d’un week-end suivi d’un jour férié, le délai des cinq jours ouvrables entre la convocation et l’audience n’a pas été respecté. La cour d’appel de Douai a donc purement et simplement annulé le titre de détention des deux frères. Associations de malfaiteurs, trafics de stupéfiants, blanchiment en bande organisée : Momo et Abdel sont libres, sans aucun contrôle judiciaire."
Vite, une loi !
Face à la crise, ne pas divorcer
Récession oblige, 11% des Américains reportent leur mariage et 4% attendent pour divorcer, selon un sondage. Il semblerait que les Français renvoient eux aussi le mariage et le divorce à plus tard. Maître Dominique Ferrante, avocat en droit de la famille, constate bien un ralentissement dans ce domaine. Les raisons sont d'abord psychologiques, selon Jean-Claude Kaufmann:
"En période de crise, les gens ont tendance à se ressouder, et la protection ultime, c'est la famille et le couple."
D'autant que le divorce implique un appauvrissement des deux parties, qui doivent chacune s'acheter un logement, une voiture… des dépenses qu'on préfère éviter en période de crise. Ce que confirme Claude Martin, sociologue du divorce :
"les séparations conduisent les ménages économiquement vulnérables vers des situations de précarité, voire de pauvreté".
La famille ? Une valeur sûre.
Jean-Marie Le Méné : «L’entêtement à vouloir “faire de l’embryon” est suspect»
Pierre-Olivier Arduin, qui était présent à Marseille le 9 juin au premier "forum citoyen" des états généraux de la bioéthique s'étonne de certaines lacunes constatées dans la formation du "jury citoyen" :
"Consacrée dans sa première partie à la recherche sur l’embryon, les échanges entre le panel de citoyens représentatif de la population de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et le comité d’experts n’ont pas toujours été à la hauteur des enjeux. Comment expliquer par exemple que le jury citoyen ignorât jusqu’à l’existence de la découverte des cellules iPS après avoir pourtant bénéficié de deux week-ends de formation ? Comment comprendre que ce qui est considéré dans la communauté scientifique internationale comme l’une des plus grandes révolutions de la biologie cellulaire de ces dernières années n’ait été abordé qu’en passant à la fin de la matinée ?"
C'est pourquoi Pierre-Olivier Arduin a demandé à Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune, de revenir pour les lecteurs de Liberté Politique sur tous ces sujets primordiaux. Extraits de ce long entretien (intégralité ici) :
"En somme, la raison invoquée pour instaurer un régime d’autorisation pérenne [de recherche sur les embryons] est paradoxalement la même que celle invoquée en 2004 pour instaurer un régime expérimental de cinq ans. En 2004, la recherche sur l’embryon n’avait encore rien trouvé, en 2009, elle n’a toujours rien trouvé ! C’est donc l’absence de résultats obtenus par les recherches sur l’embryon qui va justifier qu’on favorise une recherche qui ne trouve pas, alors qu’il existe une recherche qui trouve. Car ce qui s’est passé d’important depuis la loi de 2004, ce ne sont pas les progrès enregistrés par la recherche sur l’embryon, il n’y en a eu aucun, mais c’est la découverte de la reprogrammation cellulaire (iPS) du Pr. Yamanaka, en 2007. Ces cellules reprogrammées à partir de cellules somatiques adultes sont pluripotentes et donc équivalentes aux cellules embryonnaires. Elles présentent les mêmes caractéristiques, leurs réactions in vivo et in vitro sont identiques à celles des cellules embryonnaires. Comment imaginer pouvoir s’en passer ? (…)
Jamais la recherche sur l’embryon n’a été moins nécessaire qu’aujourd’hui et c’est le moment que choisit le Conseil d’État pour lui donner un statut d’autorisation pérenne. En 2004, on pouvait comprendre, même si l’on ne souscrivait pas à cette solution, la mise en place d’un système expérimental, limité dans le temps, et voué à devenir caduc dès qu’une alternative à la recherche sur l’embryon se présenterait. En 2009, nous nous trouvons exactement dans la situation imaginée par la loi de 2004 : il existe depuis 2007 une méthode alternative d’efficacité comparable. La conclusion s’impose d’elle-même : il faut arrêter la recherche sur l’embryon (…)
(…) serait-ce donc à l’industrie pharmaceutique que le Conseil d’État pense réserver le bénéfice de la recherche sur l’embryon ? Une telle philanthropie à l’égard du capitalisme est touchante mais l’on ne manquera pas de s’inquiéter que des fonds publics puissent venir en aide au secteur privé pour lui fournir, à bon prix, des embryons humains en guise de souris de laboratoire et en franchise de préoccupation bio-éthique ?
Ce que j’ai dit aux députés — et je crois qu’ils y ont été très attentifs — c’est que la loi Veil ne doit pas être sur-interprétée : elle ne donne strictement aucun droit aux chercheurs sur l’embryon humain et ne le transforme absolument pas en matériau de laboratoire, disponible pour les paillasses des scientifiques ! (…)
C’est pourquoi, conformément aux intentions de la loi de 2004, j’ai proposé de maintenir l’interdit de la recherche sur l’embryon et de ne pas reconduire le moratoire de cinq ans. Les dérogations sont en effet inutiles puisque modélisation et criblage moléculaires sont désormais possibles sur les iPS. Les seuls arguments pour prolonger le moratoire seraient idéologique et économique et n’ont donc pas à prévaloir sur un plan éthique. J’ai demandé aussi que soit respecté l'article L. 2151-2 de la loi de 2004 qui dispose que la conception in vitro d'embryons à des fins de recherches est interdite (…)
L’homme a besoin d’un environnement humain sain
Mgr Crepaldi, secrétaire du Conseil pontifical Justice et paix, président de l’Observatoire international Cardinal-Van Thuân de la doctrine sociale de l’Église, explique qu'il faut humaniser l'écologie :
"Dans son homélie de la messe de la Pentecôte, Benoît XVI a repris beaucoup d'idées intéressantes selon le point de vue de la doctrine sociale de l'Église. Comme nous le savons, le magistère a toujours situé l’écologie environnementale au sein de l'écologie humaine. La référence principale à ce propos est le paragraphe de Centesimus Annus où Jean-Paul II dit précisément que l'homme n'a pas seulement besoin d'un environnement naturel et propre, mais bien plus d'un environnement humain sain, où il puisse grandir dans les vertus et l’ouverture à Dieu. Puis, le Saint-Père désignait la famille comme la principale réalité au service d'une véritable écologie humaine.
Depuis lors, il est devenu habituel dans la doctrine sociale de l'Église d’établir systématiquement un lien entre la dégradation de l'environnement et la dégradation morale, la corruption de la nature étant toujours le résultat d'une déchirure du tissu humain de la société. Il s’agit d’un critère herméneutique très important, quand souvent on cherche à intervenir techniquement sur la nature pour éviter les catastrophes écologiques, mais au prix du respect de la vie ou la famille.
C’est la schizophrénie de l'écologisme, qui consacre tous ses efforts à sauver les bébés phoques mais pas les enfants conçus dans le sein maternel. […] L'homme a aussi une nature, la communauté humaine a des liens naturels, à commencer par ceux du mariage et de la procréation. […] Voici le lien spirituel entre l'écologie, l'écologie humaine et l'écologie environnementale. Sans le “vent” de l'Esprit, l'âme humaine s’intoxique et la liberté s’affaiblit, y compris pour gouverner la nature. Gouverner la nature est un devoir spirituel et moral avant d’être une tâche technique et matérielle : comment l’homme peut-il gouverner la nature s’il ne peut pas se gouverner lui-même ?"
La Lituanie n’est pas la France
"Le Parlement du pays, le Seimas, vient de voter à une écrasante majorité une mesure qui aura pour effet d’interdire toutes références à l’homosexualité au sein des établissements scolaires. Au nom de la protection des mineurs, les députés condamnent la représentation de l’homosexualité dans les écoles, au même titre que celle de la violence (physique ou psychologique), la diffusion d’images montrant des cadavres ou des corps cruellement mutilés et toute information susceptible d’engendrer la peur ou l’effroi ou d’encourager les automutilations ou le suicide."
Création d’un établissement novateur en Vendée
Philippe de Villiers a eu l'autorisation du ministre de l’Education nationale pour ouvrir un «collège novateur de référence nationale» en Vendée, à Saint-Hilaire-de-Loulay. Selon l’académie, Philippe de Villiers négociait depuis février 2008 auprès du ministère. Il s’agit d’un établissement où les professeurs exercent un tutorat permanent, où les 600 élèves sont tous internes et où, à la manière des classes sport-études, une section «humanités classiques, art, culture» pourra être suivie. Au programme, du grec et du latin, des épreuves de culture générale, des cours de civilisation, de littérature, de théâtre etc.
Dans le règlement intérieur, un engagement social personnel sera demandé à l’élève, soit un apprentissage de la générosité et du sens de l’intérêt général reposant sur une demi-journée par semaine de présence caritative ou humanitaire, en rendant visite à des personnes âgées ou handicapées par exemple. Le modèle pourrait être étendu à l’échelle nationale, précise le rectorat de Nantes, justifiant ainsi le soutien personnel du ministre et des services de l’Education nationale. Philippe de Villiers explique :
"C’est à travers l’éducation que nous pourrons donner aux jeunes Vendéens tous les outils de la réussite. Nous allons donc passer d’une simple logique d’instruction à une logique éducative. Ce modèle éducatif sera fondé sur le tutorat et sur l’internat. Il passe par une culture générale forte, mais aussi par un engagement social des élèves. […] Cet internat sera un internat culturel. Les élèves pourront assister à divers spectacles, comme par exemple le ballet de Pékin, un concert de musique classique ou encore une pièce de théâtre, qui sont autant de chefs-d’œuvre de l’humanité et qui forment le jugement."
Panem nostrum quotidianum da nobis hodie
Extrait de l'homélie de la Fête-Dieu prononcée par le Pape :
"Lorsque, dans peu de temps, nous répéterons le Notre Père, notre prière par excellence, nous dirons: «Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien», en pensant naturellement au pain de chaque jour pour nous et pour tous les hommes. Mais cette demande contient également quelque chose de plus profond. Le terme grec epioúsios, que nous traduisons par «quotidien», pourrait également faire référence au pain «supra-substantiel», au pain «du monde à venir». Certains Pères ont vu ici une référence à l'Eucharistie, le pain de la vie éternelle, du nouveau monde, qui nous est déjà donné aujourd'hui dans la Sainte Messe, afin que dès à présent, le monde futur commence avec nous."
Sur ce terme, on pourra se reporter à cette conférence d'Yves Daoudal, dans laquelle il dit :
"Il est curieux de constater que le mot épisoussione a été traduit par quotidianum dans l’évangile de saint Luc, et par supersubstantialem dans l’évangile de saint Matthieu. Et que saint Jérôme, qui a revu les traductions, a laissé cette double traduction, qui a permis d’avoir le Pater tel que nous le connaissons en latin (et en français), tout en conservant le mystère du mot originel pour celui qui veut aller voir plus loin. Il se trouve que le mot épioussione n’existe pas dans la langue grecque. Il ne se trouve que dans le Pater. […] Et si Jésus a inventé ce mot, c’est parce qu’il désignait une réalité radicalement nouvelle. Epioussione se traduit en effet par supersubstantialem, c’est-à-dire sur-substantiel, super-substantiel. […] Ce simple mot, ce mot étrange d’épioussione, indique clairement, au cœur du Pater, la foi en l’eucharistie, en la transsubstantiation. Et c’est pourquoi on dit le Pater après la consécration : Dieu nous donne le pain supersubstantiel de ce jour. Et c’est pourquoi saint Grégoire le Grand considérait que le Pater était la conclusion du Canon, et devait donc être dit par le prêtre seul (disposition qui se retrouve jusque dans le missel de 1962)."
Le MoDem favorable au lobby gay
De Corinne Lepage (MoDem), interrogée par un média pro-gay :
"Personnellement, je suis pour la reconnaissance de l’homoparentalité et de l’adoption, dans la mesure où c’est dans l’intérêt de l’enfant. Et je suis également favorable à une union civile permettant des droits équivalents au mariage, et la célébration en mairie."
15e anniversaire du Mémorial National des scouts morts pour la France
Les Scouts de Riaumont organisent un pèlerinage national à Lorette en mémoire des scouts tombés pour la France, le dimanche 21 juin. Départ du pèlerinage à 9h30, prière à 11h au phare de Lorette devant les cercueils des soldats inconnus de 14-18, de 39-45, d'Indochine et d'Algérie. A 12h, Grand'Messe selon la forme extraordinaire du rite romain dans la basilique.
Le chiffre du jour
A Paris, 8000 Vélib' ont été volés depuis leur mise en service en juillet 2007 (une centaine aurait été jetée à l'eau, dans la Seine ou le canal Saint-Martin) et 16 000 ont été vandalisés (dont la moitié a été remplacée). Jean-Claude Decaux assure l'exploitation des quelque 20 000 deux-roues en location.
Comment protéger la planète ? En supprimant vos enfants !
Voici ce que rapporte Jeanne Smits :
"«Le Protocole de Copenhague doit explicitement établir la relation entre le fait de réduire “humainement” le nombre d’êtres humains et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre »,
indique Sustainable Population Australia, une organisation non gouvernementale, dans une communication aux Nations unies. […] Le texte est consultable en ligne […]. Il a été présenté jeudi soir à Bonn, en marge des négociations du futur accord climatique qui doit être adopté en décembre à Copenhague. […] L’organisation australienne, qui avance que «41% des naissances dans le monde sont non désirées», demande (exige ?) que celles-ci soient réduites :
«S’assurer que chaque enfant qui naît est un enfant attendu est le moyen le plus rapide et le plus efficace de réduire l’impact humain sur l’environnement, y compris sur les émissions de gaz à effet de serre.»
En clair : «les chefs d’Etat doivent soutenir» les programmes de planning familial qui doivent être financés par des contributions internationales accrues (Obama s’y emploie…) ; «le maillage des lieux d’offre de planification familiale doit être dense» ; «les contraceptifs doivent être délivrés sans ordonnance» (tiens, en France, le gouvernement Sarkozy s’y emploie…) ; «l’avortement doit être légalisé». Le tout s’accompagnant d’un matraquage de l’opinion, notamment dans les écoles (les manuels scolaires français répondent déjà à cette exigence). […]
«tout examen dépassionné du niveau actuel de l’impasse environnementale humaine présente montre que le taux et la croissance de la population ne sont pas “soutenables” et ne peuvent être ignorés. Sans réaction, les pires scénarios seront presque certainement inévitables»."
Quand Vaclav Klaus parle de l'environnementalisme comme d'une utopie de type marxiste, il est loin d'avoir tort.
Cohn-Bendit : Le Parisien désinforme
Pour ne pas montrer les tendances pédophiles de la nouvelle égérie des médias, il suffit de ne pas citer ses ignobles propos.