Faim : nous ne sommes pas trop nombreux sur Terre
Dans son ouvrage Nourrir le monde, vaincre la faim, Sylvie Brunel tord le coup aux raccourcis fatalistes qui prédisent trop de bouches à nourrir d'ici 2050 (et donc à Henri Leridon). Cette géographe, économiste et spécialiste du développement, qui compare le développement durable à "l'apartheid" et évoque une planète "mythifiée", déclare :
"L'idée faussement véhiculée que nous sommes trop et que certains d'entre nous n'ont pas leur place sur la planète est insupportable".
Face au pic de 9 milliards d'êtres humains en 2050, elle affirme que satisfaire chaque bouche à nourrir est un défi que le monde peut relever. Vaincre la faim est un leitmotiv pour cette géographe diplômée d'économie, qui a travaillé pour Médecins sans frontières puis pour Action contre la faim.
"La peur du manque est agitée sous nos yeux, par ceux qui prétendent que nous ne pourrons pas être tous nourris, mais c'est faux […] Des réserves existent pour faire face à l'avenir. C'est la gestion qui est mauvaise, dictée par les cours des produits au dépend des besoins des personnes […] Au sein de la planète personne n'est de trop et de nombreuses solutions sont encore exploitables pour pouvoir vivre ensemble, même plus nombreux […]
Ce qui me gène c'est que l'écologie se soit emparée du développement durable, au détriment de l'homme et de ses souffrances […] Les gens ont besoin d'être restaurés dans leur dignité. La problématique de dignité dans le travail et le besoin de s'insérer dans la vie, n'est pas uniquement physiologique. […]
Tel qu'il est mis en oeuvre, le développement durable aboutit à sanctuariser des zones vertes au profit des riches et à cantonner les pauvres dans des zones rouges […] Le capitalisme social du XIX° siècle a été remplacé par un capitalisme purement financier, dont l'écologie n'est qu'une variable d'ajustement. Invoquer le développement durable permet de conserver ses parts de marchés […] On ne peut pas respecter la nature sans respecter les êtres humains car la nature tel que nous l'aimons et la souhaitons n'est que le produit des sociétés humaines, de leurs aménagements et de leurs conceptions des paysages."
Michel Janva (merci à CV)
Paul-Marie Coûteaux conteste son éviction des élections européennes
Dans un communiqué, le député français au Parlement européen, écarté de la tête de liste en Ile-de-France au profit de Jérôme Rivière, accuse Libertas (changeant ainsi d'avis depuis sa déclaration du 16 janvier):
"[J]e ne puis accepter la prise en main de la campagne européenne des souverainistes par l'organisme pan-européen dénommé Libertas-Europe. Si ce qui s‘est présenté comme un «label» pouvait afficher un lien entre les NON à travers l'Europe, il semble que son rôle aille désormais au-delà puisque son Président, l’homme d’affaires Declan Ganley est allé jusqu'à évoquer le 18 février dernier devant les membres de mon groupe Indépendance et Démocratie, la nécessité de "liste de vote commune". Soucieux de préserver l'indépendance de mes votes et de mes interventions, je récuse le parrainage de M. Ganley […] ses convictions ne sont pas celles pour lesquelles nous nous battons depuis Maestricht.
[…] Avec mes amis du Mouvement pour la France, dont une trentaine de fédérations me demandent aujourd'hui de poursuivre ma tâche […] comme avec ceux du Rassemblement pour l'Indépendance de la France qui se veut un point de rencontre entre les souverainistes de tous les horizons, avec les fidèles des Cahiers et de la Lettre de l'Indépendance, j'entends construire en Ile-de-France une liste de large unité nationale pour que se rassemblent toujours plus nombreux les esprits et les cÅ“urs des millions de solitaires qui, à l'heure des périls, ont besoin plus que jamais des solidarités, des principes politiques traditionnels et du nom même de la France."
Addendum 16h00 : On apprend que Paul-Marie Coûteaux conduira lui-même une liste souverainiste en Ile-de-France ou rejoindra celle de Nicolas Dupont-Aignan.
L’OTAN, une organisation militaire et politique
Le vice-président américain Joe Biden a déclaré hier au siège de l'OTAN à Bruxelles :
"Les Etats-Unis souhaitent que l’OTAN soit une organisation politique et militaire puissante et cohérente. L’importance et la nécessité d’une OTAN cohérente et puissante ne font pas l’ombre d’un doute"
Nicolas Sarkozy annonce officiellement aujourd'hui le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, lors d'un discours,à la Fondation sur la recherche stratégique à l'Ecole militaire. Resteront le vote du Parlement mardi sur la politique étrangère de la France et le sommet du 60e anniversaire de l'alliance les 3 et 4 avril à Strasbourg et Kehl (Allemagne).
Nicolas Sarkozy va retourner en campagne électorale
Ce sera une première dans l'histoire des élections européennes. Le président de la République devrait s'impliquer de manière active dans la campagne. La participation de Nicolas Sarkozy a «une ou deux» réunions publiques est acquise. Sa participation au grand meeting européen des jeunes, programmé le 10 ou le 17 mai à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, est quasi acquise. L'UMP a promis un meeting «inédit», avec la chancelière allemande, Angela Merkel. Mais en choisissant de s'impliquer activement, Nicolas Sarkozy prend le risque de se voir imputer une éventuelle défaite de son parti. Le chef de l'État prend aussi le risque de subir un autre désaveu : celui de la participation à un scrutin mal aimé des Français. Depuis 1979, l'abstention a augmenté de manière continue, passant de 39,29 % en 1979 à 57,24 % en 2004 !
Bonne occasion de lui faire comprendre qu'il n'avait pas à bafouer le non français au traité constitutionnel.
Le Pape écrit à tous les évêques
Lu sur le Forum Catholique :
XVI adressée à tous les évêques de l’Église catholique relative à la
levée d’excommunication des évêques lefebvristes et à la polémique
causée par l’entretien négationniste sur les chambres à gaz accordé par
Mgr Williamson."
Le “crime” de l’Union européenne
Fin janvier, les 27 représentants de l’UE – France y compris – ont adopté ce projet de règlement, qui a été envoyé à l’Organisation mondiale du commerce pour qu’il puisse être consulté par les pays tiers. Ce n’est qu’après une consultation de 60 jours qu’il sera définitivement validé. Ce procédé est déjà pratiqué, notamment par l’Afrique du Sud et l’Australie. Mais il est considéré comme une hérésie par les professionnels français. Le rosé est en effet produit à partir de raisins rouges dont la pulpe et la peau sont macérées durant une durée relativement courte (de 6 heures à une journée).
L’adoption définitive du texte à Bruxelles est prévue pour le 27 avril.
“Faux-parent” : Nadine Morano désavouée par le groupe UMP à l’Assemblée
Nadine Morano a publiquement désapprouvé le choix de Jean Leonetti – annoncé par le patron des députés UMP Jean-François Copé – d’animer un groupe de travail sur ce sujet, au point d'être huée en séance. Jean Leonetti a proposé de céder sa place à un autre député du groupe, pour calmer les esprits mais Copé a alors pris la parole pour confirmer ce choix, lançant en direction de Nadine Morano que «jusqu’à nouvel ordre», il appartenait au groupe UMP de désigner les animateurs des groupes de travail. Le secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand lui a emboîté le pas en prévenant que «si on avance masqué» sur un sujet comme l’homoparentalité, le parti «sera perdant» au sein de son électorat.
Connecticut : le projet de loi cathophobe a été retiré
Addendum 17h10 : lire aussi les révélations de Daniel Hamiche sur ce sujet.
Chronique de la guerre des bandes
Une vingtaine de personnes cagoulées et armées de barres de fer, bâtons et couteaux ont pénétré ce matin dans un lycée professionnel de Gagny (Seine-Saint-Denis) à la recherche d'un élève. C'est au moment des entrées et sorties d'élèves à l'interclasse de 10H30 que les assaillants se sont dirigés directement vers la salle de permanence à la recherche d'un élève. Ils l'ont blessé d'un coup de couteau à la lèvre, blessant et bousculant d'autres personnes, dont une enseignante griffée superficiellement au thorax par un couteau. Parmi les 12 blessés légers, 4 ont été hospitalisés quelques heures. L'élève cible des assaillants était opéré mardi après-midi pour sa blessure à la lèvre. L'intrusion a donné lieu à des affrontements dans la salle entre les agresseurs et certains élèves.
6 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, dont au moins trois mineurs.
Du statut du “faux-parent” à la procréation pour les homosexuels
… il n'y aura qu'un pas. La concomitance entre le projet de Nadine Morano et les Etats-généraux de la bioéthique n'est sans doute pas anodine. C'est ce qu'analyse Tugdual Derville (alliance pour les droits de la vie) :
"Alors que la revendication homoparentale reste marginale chez les personnes homoÂsexuelles, quelques-unes n'ont pas atÂtendu la bénédiction législative pour obtenir les enfants que la loi française leur interdisait. En manifestant son intention de remplacer dans le code civil «père et mère» par «parents», Nadine Morano, secrétaire d'État à la famille, pourrait bien y inciter ceux qui s'étaient jusqu'alors gardés d'entrer dans des «bricolages procréatifs»."
On entend dire parfois que les Français seraient majoritairement favorables à l'adoption pour les couples homosexuels. Et Tugdual Derville fait remarquer :
"Mais pourquoi ne leur demande-t-on pas s'il est légitime de priver délibérément un enfant d'un père ou d'une mère ?"
Le problème est bien là .
Le crime existe : légalisons-le !
Trouvé dans le courrier des lecteurs des 4 Vérités, cette remarque de bon sens :
"Dans le débat sur l’homoparentalité, l’argument consistant à dire que «l’homoparentalité existe, la loi doit donc la reconnaître», est tout simplement renversant ! Avec de tels raisonnements, il convient de légaliser au plus vite la polygamie, le proxénétisme, le trafic de drogue, les répudiations, les mutilations sexuelles, les mariages arrangés, les sentences des juges coraniques et autres fléaux qui existent depuis des lustres et ravagent notre société. En légalisant les dérives d’une société permissive et sans repères, pour faire moderne et branché, nos élus ne font qu’aggraver le sort des femmes et des enfants qui sont les premières victimes d’une société déliquescente, qui se complaît dans le renoncement et l’abandon de ses valeurs. Consternant !"
MJ
50 000 !
Communiqué des organisateurs de la Lettre de soutien à Benoît XVI :
"Ce mardi 10 mars 2009, la lettre de soutien à Benoît XVI, uniquement publiée sur internet, a recueilli 50.000 signatures. Lorsqu’on considère les habituelles réticences d’inscrire son nom sur la toile, le chiffre paraît considérable. Il regroupe des Catholiques de toutes nations, de tous âges et de toutes conditions, qui ont souhaité remercier le pape d’avoir levé l’excommunication touchant les évêques de la Fraternité Saint-Pie X et manifester leur union de prières et de pensée au Saint-Père, si critiqué par certains médias hostiles ces dernières semaines. Agés de 42 ans en moyenne, ces internautes ont indiqué le chiffre de leurs quelques 92.000 enfants manifestant ainsi la vitalité de l’Église de demain. Depuis le 2 février, date d’ouverture du site, ils ont été parrainés par un comité regroupant désormais plus de soixante personnes dont six évêques, six abbés bénédictins et plusieurs supérieurs généraux de sociétés religieuses. Cette liste des signataires doit être apportée à Rome afin d’être remise au pape Benoît XVI."
L'un des organisateurs sera l'invité de Daniel Hamiche, dans son émission de jeudi à 18h sur Radio Courtoisie.
La décentralisation ce n’est pas la subsidiarité
Lu dansles 4 Vérités, cette réflexion de Guillaume de Thieulloy à propos du rapport de la commission Balladur sur la réforme des collectivités territoriales :
"À droite, spontanément, nous pensons que la décentralisation est une application du principe de subsidiarité : gouverner au plus près des intéressés, pour une meilleure efficacité et pour une plus grande légitimité de l’action politique. Mais la décentralisation a été tout le contraire. Exactement comme la subsidiarité dans l’Union européenne est le contraire de la subsidiarité. De même que la subsidiarité selon l’UE consiste à déléguer aux États membres ce que l’Union ne veut pas assumer, la décentralisation selon la Ve République consiste à sous-traiter aux collectivités territoriales les missions que l’État ne veut plus exercer. On a donc procédé exactement à l’envers. C’est pourquoi la structure de financement des collectivités est absurde : la moitié de leurs ressources provient… de l’État ! Par conséquent, les exécutifs locaux n’ont pas à assumer les conséquences (notamment électorales) de leurs choix politiques. Au lieu de responsabiliser, la décentralisation a contribué à diluer davantage les responsabilités.
Certes, je me réjouis que le vieux mythe jacobin de la «République une et indivisible», aussi inepte que liberticide dans sa volonté d’uniformisation de toutes les provinces françaises, soit désormais rangé au rang des antiquités. Mais pourquoi ne pas en profiter pour proposer un autre principe de gouvernement, vraiment sage celui-ci : celui qui prend une décision la finance et en assume les conséquences électorales ? C’est très facile à mettre en place : il suffit d’en finir avec la dotation d’État aux collectivités. En échange, il faudrait que l’État cesse de considérer les collectivités comme des vaches à lait à qui il peut «refourguer» à sa guise les conséquences financières de ses décisions […]. Le problème n’est pas de créer des collectivités capables de rivaliser en démographie ou en PIB avec les Länder allemands. Le problème est d’être plus efficace et plus légitime. Faute de savoir qui fait quoi, les Français se méfient de la décentralisation telle qu’elle est pratiquée depuis bientôt 30 ans. Tout ce qu’ils savent, c’est qu’à chaque nouvelle vague de décentralisation, leurs impôts augmentent, sans que pour autant le service évolue nettement."
MJ
Vandalisme d’églises en Bosnie
Une cathédrale et la chapelle d'une église catholiques ont été vandalisées dans le nord de la Bosnie. A la cathédrale de Banja Luka (nord), des inconnus ont forcé l'entrée, cassé une vitre et une lampe et endommagé le crucifix de l'autel avant de s'enfuir en s'emparant d'une petite somme d'argent. Dans un village de la région de Derventa, des inconnus ont cassé une vitre de la chapelle d'une église catholique par des jets de bouteilles. Les deux incidents ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. La police de l'entité serbe de Bosnie, où les deux incidents se sont produits, a indiqué être à la recherche des auteurs. Pays de 3,8 millions d'habitants, la Bosnie est peuplée de trois principales communautés: musulmane (40%), serbe orthodoxe (environ 30%) et croate catholique (environ 10%).
MJ
Benoît XVI refuse qu’on salisse la mémoire de Pie XII
Le pape Benoît XVI se recueillera à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, lors de son pèlerinage en Terre Sainte, mais évitera son musée où Pie XII est présenté comme ayant été passif face à l'extermination des juifs. C'est ce qu'a annoncé le nonce apostolique en Israël Antonio Franco lors d'une conférence de presse à Jérusalem.
Le nonce apostolique a par ailleurs précisé que cette visite serait strictement religieuse, sans exclure toutefois que des sujets politiques puissent être abordés lors des rencontres avec responsables officiels.
Un nouvel évêque pour le diocèse de Saint-Denis
Le pape Benoit XVI, suite à la démission de Mgr Olivier de Berranger, a nommé évêque de Saint-Denis Mgr Pascal Delannoy. Il était jusqu'à présent évêque auxiliaire de Lille.
MJ
La CEF contre le statut du “faux-parent”
Dans un communiqué, le conseil permanent des évêques de France écrit :
"Ce projet de loi n'est pas nécessaire. Les dispositions légales en vigueur permettent déjà des délégations de l'autorité parentale. La mise en œuvre de ces dispositions demande certes quelques formalités et quelques contrôles, mais c'est bien normal. On ne peut en effet simplement décréter que, dès lors que deux personnes se sont mises en ménage, chacune d'elles peut avoir l'autorité sur les enfants de l'autre pour des « actes importants » de leur vie.
Ce projet de loi n'est pas vraiment au bénéfice des enfants. Il cherche surtout à rendre la vie plus commode aux parents, ce qui n'est pas négligeable, sauf si le résultat est de compliquer encore la vie des enfants, qui sont malheureusement souvent pris comme otages dans les conflits conjugaux et les hostilités entre leurs parents eux-mêmes, ou entre leurs parents et leurs nouveaux ou leurs anciens conjoints. Donner un statut au tiers l'introduit dans l'exercice déjà délicat du partage de l'autorité parentale entre les parents séparés. Et si trois personnes ont une véritable autorité à l'égard de l'enfant, pourquoi pas quatre et plus, car il n'est pas garanti que la deuxième union des parents soit stable ? Légiférer sur toutes les situations qui découlent de l'instabilité de la cellule familiale provoquera des situations invivables.
Remplacer dans un texte de loi « père et mère » par « parents » est loin d'être anodin ! Il est particulièrement malvenu d'utiliser le détour de ce projet de loi, en brandissant l'argument du bien de l'enfant, pour introduire la possibilité d'étendre la responsabilité parentale au partenaire du même sexe que l'un des parents. L'étape suivante ne sera-t-elle pas d'autoriser l'adoption pour les personnes qui sont dans ces situations ? En effet, si une loi leur accorde une part de l'autorité de parents, d'aucuns ne verront pas pourquoi une autre loi ne pourrait pas définir qu'elles sont habilitées à adopter des enfants. Au détour d'un texte et sous couvert de la question de l'autorité des beaux parents, on donne un statut parental et conjugal aux unions entre partenaires du même sexe. Il y a derrière tout cela deux vérités qu'il ne faut pas perdre de vue :
• La vie sociale est structurée par la relation homme-femme et non par la relation entre personnes du même sexe.
• L'épanouissement et la maturation d'un enfant suppose qu'il ait un père et une mère. Aucun élément scientifique et sérieux ne permet de dire qu'il n'y aurait aucun dommage à ce qu'un enfant soit élevé par deux hommes ou par deux femmes plutôt que par un homme et une femme."
MJ
L’intérêt du travail agricole
Extrait du discours de Benoît XVI au Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole (FIDA) :
"Tout travail humain est une participation à la providence créatrice du Dieu tout-puissant, mais le travail agricole y occupe une place prééminente. Une société véritablement humaine devrait toujours savoir apprécier et récompenser de manière appropriée la contribution apportée par le secteur agricole. S'il est soutenu et équipé de manière correcte, il possède le potentiel pour faire sortir une nation de la pauvreté et poser les fondations d'une prospérité croissante."
MJ
“Faux-parent” : écrivez à votre député
Le Collectif pour l'enfance met en ligne une lettre à signer en faveur des droits de l'enfant, dont voici un extrait :
"Ce projet, annoncé comme une mesure visant à simplifier la vie dans les familles recomposées, sera en réalité source de complications et de confusion dans les relations familiales. Avec ce projet, l’association d’un tiers à l’exercice de l’autorité parentale n’aura plus besoin d’être justifiée par les besoins de l’éducation de l’enfant mais sera fondée sur la relation entre ce tiers et le parent de l’enfant. Le tiers exercera l’autorité parentale sans nécessité pour l’enfant, sous prétexte qu’il vit avec l’un des parents de l’enfant !
Ce projet fait éclater la fonction parentale entre les différents intervenants se succédant dans la vie de l’enfant au gré des aléas des relations de couple de ses parents. L’enfant se trouve en situation confuse et précaire, où un nouveau « beau-parent » peut remplacer l’ancien et ainsi de suite. Ce projet multipliera les conflits entre adultes à l’occasion de cet exercice déjà délicat de l’autorité parentale lorsque les parents sont séparés, entraînant des souffrances supplémentaires pour l’enfant.
Ce projet évincera le deuxième parent, en général le père, déjà souvent mis à l’écart matériellement, qui se verra en outre concurrencé dans ses prérogatives juridiques de père, d’autorité parentale. Ce projet prépare le terrain à l’homoparentalité, en liant l’autorité parentale à un investissement affectif auprès de l’enfant. La définition du parent se trouve déconnectée de son fondement biologique qui est l’engendrement de l’enfant, réel ou symbolique dans le cas des enfants adoptés notamment. Affirmer que le gouvernement s’opposera à toute loi permettant l’adoption par des couples de même sexe est un abus de langage. Ce projet de loi conduit aux mêmes résultats, sans même de débat sur le sujet !"
MJ
Arte contre la télévision polonaise
Yves Daoudal décrypte un article du Monde, relatant la rupture entre Arte et la télévision polonaise de service public, la TVP, dont le président, Piotr Farfal (photo), est militant de la Ligue des familles polonaises. Jérôme Clément, président d'Arte France, déclare :
"Nous devons reconnaître que les valeurs européennes ne sont pas partagées par le parti avec lequel est lié l'actuel président de TVP"
"Il faut en effet reconnaître qu'ils n'ont pas les mêmes valeurs. Mais ce que Jérôme Clément appelle les «valeurs européennes» est une imposture idéologique. Les vraies valeurs européennes sont celles du christianisme et du respect des nations, donc celles de la Ligue des familles polonaises."
Dans un communiqué de TVP, Piotr Farfal a répondu qu'il considérait
"comme inadmissible et ne cadrant avec aucun standard de la culture européenne l'allégation faite selon laquelle en tant que président de TVP (il) représenterait les intérêts d'un parti politique quelconque".
Yves Daoudal, miscellanées
Voici quelques propos tenus par Yves Daoudal, invité du Forum Catholique hier soir :
"La liberté d’expression, c’est un sujet très vaste. En résumé, je suis pour la plus large liberté d’expression, qui soit une authentique liberté. La liberté ne consiste pas à faire n’importe quoi, mais à tendre vers le bien et le vrai, car on n’est libre que dans le vrai et le bien. La liberté d’expression ne comporte pas le droit de blesser les gens, surtout dans ce qu’ils ont de plus cher. Il n’y a pas de droit au blasphème, toutes religions confondues. J’étais opposé aux caricatures de Mahomet, qui sont une provocation inutile, et qui caricaturent ce que l’on a à dire sérieusement sur l’islam."
"La visite éclair [de Jean-Marie Le Pen en 2007] sur la dalle d’Argenteuil allait plus loin dans ce sens, d’une façon qui m’a paru brouillonne et mal préparée. Je ne suis pas sûr que les Français aient gardé le souvenir de l’appel aux «Français de branche», et ceux qui ont entendu parler de cette opération se sont sans doute dit : «Il est gonflé, Le Pen», ce qui n’était pas mauvais.
En ce qui concerne Valmy, j’ai dit à Jean-Marie Le Pen que je n’étais pas d’accord, dans une lettre où je lui expliquais pourquoi. Là , tout me paraissait mauvais : l’impossible récupération d’un symbole maçonnique, une fausse victoire française (il y avait des Français des deux côtés) qui n’était qu’une victoire fabriquée par la Révolution pour la gloire de la Révolution… J’ai refusé d’y aller et de faire mon éditorial de National Hebdo sur ce sujet. C’est la seule fois où j’ai cru devoir, en conscience, dire que je n’étais pas d’accord. Je me souviendrai toujours des regards ahuris, apitoyés, parfois admiratifs, de certains, selon qu’on me voyait en réprouvé ou en martyr. «Quel courage !», ai-je entendu, tandis que certains pensaient très fort : «Il est mort.». Mais je n’avais fait preuve d’aucun courage, j’avais seulement et tranquillement suivi ma conscience, et je ne suis pas mort : Jean-Marie Le Pen ne m’en a absolument pas tenu rigueur. Je me suis dit que si certains courtisans disaient parfois ce qu’ils pensent et ne fuyaient pas les nécessaires débats, tout irait mieux…"
"Je sais bien qu’il est interdit de dire la vérité sur l’homosexualité, car cette vérité est «homophobe» et tombe donc sous le coup de la loi. Ce n’est pas une raison pour mettre en avant de mauvais arguments, ou plutôt de faux arguments, comme le fait Christian Vanneste. Tout au long de l’affaire, le député, agrégé de philosophie, s’est référé à la «morale kantienne» pour étayer son raisonnement : «Un comportement qui ne peut être généralisé n’est pas conforme à la morale kantienne.» Ainsi, premièrement, l’homosexualité serait un comportement, un choix libre de l’individu, qui ne peut donc revendiquer une reconnaissance communautaire. Deuxièmement, ce comportement, s’il était généralisé, aboutirait à la fin de l’espèce humaine, il est donc moralement inférieur au comportement hétérosexuel.
Ce raisonnement n’est pas recevable. Premièrement il est faux que l’homosexualité soit toujours un choix. Même si aujourd’hui elle l’est souvent, il existe des personnes réellement homosexuelles. Et il découle du deuxièmement que le vœu religieux de chasteté serait lui aussi inférieur au comportement habituel des couples, ce qui est inadmissible. L’Eglise, qui ne fait sienne aucune idéologie, kantienne ou non, constate que certaines personnes «ne choisissent pas leur condition homosexuelle» car elles «présentent des tendances homosexuelles foncières». Ce qui est une épreuve : ces personnes sont appelées à la chasteté. Car les «actes d’homosexualité» sont des «dépravations graves», «contraires à la loi naturelle», et ne peuvent donc «recevoir d’approbation en aucun cas». Tant que le Catéchisme de l’Eglise catholique n’est pas interdit, voilà ce que l’on peut dire, et que l’on doit dire."
Quand il s’agit d’islam, il n’y a plus de laïcité
Lu dans Minute :
"Le 25 février, le Service de la législation fiscale, qui dépend de la Direction générale des Finances publiques, a publié une instruction portant la référence 4 FE/09. […] [Elle] a pour objet de préciser le régime fiscal applicable à deux des principaux outils de la finance islamique : le contrat de murabaha et les sukuk. Cette instruction forte de 86 articles, signée de Marie-Christine Lepetit, énarque et polytechnicienne, est proprement hallucinante :
«La finance islamique représente environ 400 à 500 Md€ d’investissements à travers le monde. Elle concerne les investisseurs qui souhaitent investir dans des instruments financiers respectueux des principes du Coran et notamment la prohibition de l’intérêt. Le développement de la finance islamique en France, destiné à faire bénéficier ces investisseurs des services de la place financière française, permettra d’attirer sur notre territoire une part de ces investissements. Cela suppose de mettre en place un cadre juridique et fiscal de nature à procurer la sécurité et la prévisibilité nécessaires aux investisseurs.»
[…] A l’image des supermarchés qui se sont mis à vendre des produits halal pour satisfaire une clientèle musulmane toujours plus nombreuse, l’Etat français précise sa législation pour attirer sur son territoire une partie des 400 à 500 milliards d’euros de la finance islamique. Les mêmes qui, à longueur d’année, n’ont que le mot «laïcité» à la bouche, sont prêts à toutes les contorsions pour remplir leur portefeuille. Imagine-t-on une instruction du ministère des finances venant parler des «instruments financiers respectueux des principes de l’Evangile» et de la nécessité de mettre «en place un cadre juridique et fiscal de nature à procurer la sécurité et la prévisibilité nécessaires aux chrétiens» ? […] Le Coran et les prescriptions islamiques viennent donc de faire leur entrée au sein de la législation fiscale française. La formidable progression de l’islam en France nous enseigne qu’à force d’avoir oublié comment cela a commencé, nous ne savons plus où cela va s’arrêter."
MJ
Nadine Morano, fermée au dialogue
Le député Jean Frédéric Poisson est interrogé par Minute (à paraître demain) sur le projet de loi concernant le statut du "faux-parent" :
Pouvez-vous en discuter sereinement avec Nadine Morano ou Rachida Dati, qui portent ce projet de loi ?
Mais il n’y a pas eu de discussion, cher monsieur ! Je vais même aller plus loin: nous avons eu une séance de travail avec Madame Morano et nous lui avons rappelé que nous étions tout à fait prêts à regarder dans le détail la façon de faire évoluer la loi de 2002 sur l’autorité parentale ou sur l’adoption simple, pour faciliter la vie des familles. Je ne m’oppose absolument pas à l’assouplissement éventuel des décisions sur «qui a le droit d’aller chercher le petit à la sortie de l’école»: je comprends ces difficultés, et je n’ai aucune envie de nier le fait que certains adultes réussissant leur seconde vie conjugale aient envie de partager le plus de choses possibles…
Mais ce n’est pas la peine de faire rentrer par la fenêtre les choses pour lesquelles la porte est fermée pour le moment – et je pense là très spécifiquement à la reconnaissance de l’homoparentalité. Il y a quelques jours seulement, Xavier Bertrand, le secrétaire général de l’UMP, a d’ailleurs, lors d’une réunion des secrétaires nationaux, dit que le mariage homosexuel et l’adoption par les couples homosexuels ne font pas partie de la ligne politique de l’UMP. A mon avis, c’est clair."
MJ
Accord entre le MPF et le CPNT
L'accord entre le Mouvement pour la France et les chasseurs de CPNT a été scellé samedi. Philippe de Villiers et les chasseurs présenteront bien des listes communes aux européennes sous la bannière de Libertas, le parti de l'Irlandais Declan Ganley.
Villiers sera tête de liste dans la circonscription Ouest. Frédéric Nihous, président de CPNT, devrait diriger la liste dans la circonscription Nord-Ouest (face à Marine Le Pen et Carl Lang). Le directeur de la campagne de Libertas en France, Jérôme Rivière, ancien député UMP-CNI des Alpes-Maritimes, devrait être tête de liste en Ile-de-France, à la place de Paul-Marie Coûteaux.
Vente d’alcool et de tabac interdite aux mineurs
…lesquels peuvent quand même avoir des préservatifs, pilules…
MJ
Il n’y a pas de morale sans Dieu
Extrait du discours du Pape ce lundi 9 mars, en visite à la Mairie de Rome :
"Qu'il me soit permis, en outre, de souligner que les épisodes de violence, que tous déplorent, expriment un malaise plus profond; ils sont le signe – dirais-je – d'une véritable pauvreté spirituelle qui afflige le cÅ“ur de l'homme contemporain. L'élimination de Dieu et de sa loi, comme condition de la réalisation du bonheur de l'homme, n'a en aucune manière atteint son objectif; au contraire, elle prive l'homme des certitudes spirituelles et de l'espérance nécessaires pour affronter les difficultés et les défis quotidiens. Lorsque, par exemple, il manque l'axe central sur une roue, c'est toute sa fonction motrice qui disparaît. Ainsi, la morale ne peut remplir sa fonction ultime si elle n'a pas comme axe l'inspiration et la soumission à Dieu, source et juge de tout bien. Face à l'affaiblissement préoccupant des idéaux humains et spirituels qui ont fait de Rome un «modèle» de civilisation pour le monde entier, l'Eglise, à travers les communautés paroissiales et les autres réalités ecclésiales, s'engage dans une vaste Å“uvre d'éducation, visant à faire redécouvrir ces valeurs éternelles, en particulier aux nouvelles générations. A l'époque post-moderne, Rome doit retrouver son âme la plus profonde, ses racines civiles et chrétiennes, si elle veut devenir promotrice d'un nouvel humanisme qui place en son centre la question de l'homme reconnu dans sa pleine réalité. Séparé de Dieu, l'homme serait privé de sa vocation transcendante. Le christianisme est porteur d'un message lumineux sur la vérité de l'homme, et l'Eglise, qui est dépositaire de ce message, est consciente de sa responsabilité à l'égard de la culture contemporaine."
MJ
Le député Chantal Bourragué s’oppose au statut du “faux-parent”
Le député UMP de Bordeaux déclare à propos du projet de loi :
"Je redoute une manière détournée d’autoriser l’adoption par les couples homosexuels pour complaire à un lobby."
Chantal Bourragué est issue d’une famille de 9 enfants, elle est mariée et a 3 enfants.
MJ
Il est nécessaire de manifester sa confiance au Pape
Suite à la déclaration de la Conférence épiscopale suisse, le nonce apostolique à Berne, Francesco Canalini, communique :
"À l’occasion de la manifestation du dimanche 8 mars 2009 à Lucerne, intitulée « Auftreten statt austreten : Wir sind eine offene Kirche », la Nonciature Apostolique en Suisse déclare :
-
Le fait que divers groupes de catholiques tant « conservateurs » que « libéraux », interprètent le Concile Vatican II comme une rupture avec la tradition est motif de beaucoup de peine et d’une profonde souffrance.
-
La formation de groupes de pression voulant imposer publiquement leur interprétation concernant divers points de la doctrine et de la discipline ecclésiastique n’est pas en harmonie avec la vie de l’Église catholique.
-
Le Pape Benoît XVI ainsi que ses prédécesseurs Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II sont – au sein de l’Église catholique – les garants de la vision correcte et fidèle du Concile Vatican II.
-
Dans la situation actuelle, il est plus que jamais urgent que les fidèles de l’Église catholique manifestent leur pleine confiance au Saint-Père, prient sans relâche pour Lui (Actes 12,15) et vivent en communion avec le successeur de Pierre auquel le Christ-Seigneur a confié la conduite visible de son Église au cours de l’histoire (Mt 16,17-19)."
Pour manifester cette confiance, signez la lettre de soutien.
Moins d’enfant, au nom du développement durable
Le démographe Henri Leridon est devenu le premier titulaire de la chaire de développement durable du Collège de France. Il a prononcé, jeudi 5 mars, sa première leçon inaugurale. A cette occasion, il a rappelé que la population de la Terre devrait dépasser 9 milliards de personnes en 2050. La question dorénavant est de
"savoir comment les sociétés et les gouvernements doivent s'organiser face à la progression de cette population".
On a l'impression qu'il parle de la gangrène. Il a rappelé qu'en 50 ans, la fécondité par femme est passée de 5 enfants à 2,7 actuellement.
"Le solde nécessaire pour un renouvellement des générations s'établit autour de 2,1 – 2,2 enfants par femme. Nous avons donc parcouru 80% du chemin".
Proposons à Henri Léridon de quitter cette planète. Au nom du développement durable.