Politique spectacle
l’AFP, la Turquie et l’Europe
43 évêques mobilisés contre la venue d’Obama dans une université catholique
Les exigences d'Obama lors de sa venue à l'université jésuite de Washington le 14 avril dernier ne sont sans doute pas étrangères à cette mobilisation.
Benoît XVI: lutter contre la cupidité
de l'audience générale tenue Place-St.Pierre, Benoît XVI a repris sa
catéchèse sur les grandes figures ecclésiales du moyen âge oriental et
occidental, évoquant Autpert (dit Ambroise Autpert), un auteur du VIII
siècle aujourd'hui méconnu. […]
le Saint-Père a souligné combien l'enseignement d'Autpert
était valable pour tout homme, "dans un monde où le riche doit lutter
contre la cupidité, la volonté d'apparaître, une fausse liberté comprise
comme capacité de disposer de tout arbitrairement, afin de trouver la voie
de la vérité et de l'amour véritables".
L’ex-tortionnaire en chef des Khmers rouges demande pardon
Le procès des Khmers rouges se poursuit au Cambodge. L'ex-tortionnaire en chef "Douch", a déclaré ce mercredi 22 avril qu'il était persuadé que Jésus Christ avait guidé les journalistes qui l'ont démasqué il y a une décennie alors qu'il se cachait.
"Douch", converti au christianisme trois ans avant son arrestation en 1999, a demandé pardon le mois dernier pour les crimes commis à la prison de Tuol Sleng qu'il dirigeait et où 15.000 personnes ont été torturées et exécutées alors que les Khmers rouges étaient au pouvoir à Phnom Penh de 1975 à 1979. "Avant, je servais des humains mais, maintenant, je sers Dieu", a déclaré "Douch".
Radio Notre-Dame est-elle une radio libre?
Lundi, Anne-Marie Delcambre a la surprise de voir sur le site internet de la radio qu'elle est invitée pour parler de son livre Soufi ou mufti, paru il y a deux ans.
A 21 heures, on lui téléphone pour dire que finalement l'émission est déprogrammée. […]
Extraits des propos d'Anne-Marie Delcambre :
"Je
suis convaincue que c'est par le biais du dialogue islamo-chrétien que
l'islam va entrer par la grande porte. Car eux ne cèderont rien, le
catholicisme cèdera tout.
Ce
qui est grave est qu'aussi bien du côté laïque que du côté catholique
on ne connaît pas du tout le danger. On s'imagine que l'islam est un
christianisme vague…
Ils
pratiquent la dissimulation, ils ne disent pas ce qui pourrait choquer
les Occidentaux. Ils ne disent pas que pour eux le catholicisme est une
abomination, que la croix est une abomination, la Trinité est une
abomination, la communion, le célibat des prêtres, le monachisme, tout
est une abomination. La laïcité aussi. Sur ces deux plans-là ils se
taisent, il y a un mensonge par omission.Il
y a actuellement un climat de terrorisme intellectuel qui fait que les
gens n'osent plus parler. Ce n'est pas seulement ici, c'est partout.
Ils ont peur pour leurs postes, ils ont peur pour leurs émissions : on
est déjà à moitié dhimmisé, à moitié soumis. "
Vidéo ici de l'interview d'Anne-Marie Delcambre improvisée devant le studio de Radio Notre-Dame.
François Caussart
Addendum 17h07: Aymeric Pourbaix, Directeur des programmes de Radio Notre-Dame apporte la précision suivante:
Il arrive régulièrement que nous décalions des invités, pour des raisons X ou Y, ce qui fut le cas cette fois-là , avec proposition de reporter l’émission avec elle.
Il ne s’agit donc en aucune manière d’une quelconque censure, contrairement à ce que les différents sites que vous nommez laissent entendre. "
Les Irlandais et le traité de Lisbonne
Chesterton visionnaire
Son livre est, à bien des égards, prophétique. Trois ans avant le début de la grande crise de 1929 et de la longue dépression économique qui a suivi, des décennies avant notre crise actuelle, il a vu les faiblesses intrinsèques du système libéral capitaliste. Il écrivait : « Le capitalisme est en train de s’effondrer, et d’une certaine manière nous n’en sommes pas fâchés. […] L’idéal serait que les parties qui le composent se dissocient de l’ensemble et reprennent chacun leur autonomie. »
Chesterton explore plusieurs voies pour cette réforme possible du capitalisme, certaines vont carrément à contre-courant. Il prône un « retour à la terre », pour des citadins qui ne craindraient pas de retrouver les valeurs du travail au rythme des saisons et de la propriété individuelle. Il défend « la renaissance du petit commerce » contre le grand magasin qui « n’est pas seulement vulgaire et insolent, mais incompétent et inconfortable » et qui incite à consommer toujours plus sous de fallacieux attraits (« on trouve de tout », « c’est moins cher », etc.).
Et aussi il est partisan de la diffusion de la propriété, y compris la propriété des entreprises. Non pas forcément par le morcellement des grandes entreprises mais par ce qu’on appellerait aujourd’hui l’actionnariat populaire et l’intéressement (ce que Chesterton appelle « la division des profits »). […]
Chesterton n’était pas contre le capitalisme en général, il était hostile aux monopoles qui font disparaître la propriété et la responsabilité. Pie XII avait mis en garde, contre les excès, dans le capitalisme, d’une « classe prépondérante » qui « disposera des moyens de production, donc aussi du pain, et, en fin de compte, de la volonté de travail des individus » (message du 3 septembre 1944). Et il prônait, en contrepoint, « l’espoir d’acquérir quelque bien en propriété personnelle », où il voyait un « stimulant » pour « encourager au travail laborieux, à l’épargne, à la sobriété ».
La campagne pour les élections européennes est lancée
Et c'est Nicolas Sarkozy lui-même qui a donné le coup d'envoi à Nice:
Dressant un bilan positif, selon lui, de la lutte contre la délinquance depuis 2002, année où il avait été nommé ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy a encore dit qu'il avait décidé dès le début "d'engager une lutte sans merci contre les voyous et les délinquants".
"Je n'ai pas changé d'un iota et j'ai l'intention même que nous passions à la vitesse supérieure", a-t-il dit en soulignant que "beaucoup de chose restent à faire".
Décidément, tout est en place pour refaire le "hold-up" électoral de 2007.
Européennes: on ne change pas une tactique qui marche
A l'approche des élections européennes, l'UMP s'intéresse de nouveau au thème de l'identité nationale:
Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Eric Besson a laissé entrevoir mardi des mesures en ce sens qui seront prises sans doute en juillet prochain, lors d'un comité interministériel à l'intégration.
"Le patriotisme n'est pas ringard (..) Un hymne, un drapeau, un symbole portent en eux le sacrifice de ceux qui ont rêvé la liberté", a-t-il dit à la presse après avoir reçu les propositions du Haut conseil à l'intégration.
Traité de Lisbonne: la résistance s’organise en Grande Bretagne
internet du Spiegel, dans laquelle Mark François, ministre des Affaires
européennes du shadow cabinet britannique, déclare:
traité de Lisbonne ». « Le traité n'a pas de légitimité démocratique en Grande-Bretagne et
nous ne l'accepterons pas comme un "fait accompli" (en français dans le
texte). » « Nous en parlerons le moment venu. Mais d'ici là nous espérons qu'il y aura un référendum. Gordon Brown peut changer d'avis, comme Tony Blair l'a fait avant les élections européennes de 2004. »
L’exposition anatomique “Our Body” interdite à Paris
Une position suivie par le TGI de Paris, pour lequel "la présentation des cadavres et organes met en oeuvre des découpages qui ne sont pas scientifiquement légitimes, des colorations arbitraires, des mises en scènes déréalisantes" qui "manifestement manquent à la décence".
A l'audience, l'avocat des associations, Me Richard Sedillot, avait invoqué l'article 16-1 du Code civil qui stipule que "le respect du corps humain ne cesse pas avec la mort" et que "les restes des personnes décédées (…) doivent être traités avec respect, dignité et décence".
Procréation assistée
«Je préfère les faire encadrer ici et permettre aux couples de réaliser leur projet parental dans le cadre d'une activité où je suis sûr de protéger la mère porteuse, que de leur donner la simple option d'aller en Inde ou dans d'autres pays où je n'ai aucune juridiction, disait-il. Là , il y a certainement un très haut potentiel d'exploitation. Pour moi, le tourisme reproductif, c'est quelque chose qu'on doit éviter.»
Condamnée par l'Eglise comme le rappelle l'instruction Dignitas personae, la procréation médicalement assistée finira pas poser des problèmes de consanguinité si les donneurs sont aussi "généreux".
Chronique de la violence ordinaire
se serait approché d'elle pour lui arracher son lecteur MP3. La jeune femme
décide alors de descendre à l'arrêt suivant. Elle n'en n'aura pas le
temps. L'individu revient à la charge suivi très vite par ses amis. "On lui porte alors des coups et elle est violée par deux ou trois individus", relate le parquet de Versailles dans Le Parisien. Le groupe serait descendu en gare des Mureaux
en ayant pris soin d'emporter certains effets personnels de la
victime : son baladeur MP3, le portable et ses papiers d'identités.
Le sort de l’église de Saint-Chamond soumis au vote
Étonnamment, si certains feraient bien l’économie de la rénovation en cette période de crise, les habitants les plus éloignés de l’Église se font les plus ardents défenseurs de l’édifice. « Nous la voyons depuis notre fenêtre, c’est un beau bâtiment, bien mis en valeur par l’éclairage », dit ainsi David, jeune quadra.
« Je ne conçois pas que l’on détruise une église », rebondit sa compagne, « non-croyante », précise-t-elle. « Pour conserver ce patrimoine », explique-t-elle. Mais aussi « par respect pour nos anciens qui y ont été baptisés, s’y sont mariés, et des pratiquants qui ont des difficultés pour se déplacer ».
l’Europe aussi sûre qu’un préservatif
Vers une généralisation de la communion à genoux?
Antonio Cañizares, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et
la Discipline des Sacrements, et
Administrateur apostolique de l'Archidiocèse de Tolède a rétabli le banc de communion dans la cathédrale
et a encouragé les fidèles à recevoir la sainte communion à genoux et
sur la langue. Avant de quitter le diocèse pour laisser la place à son successeur Mgr. Braulio RodrÃguez jusqu'Ã
présent archevêque de Valladolid, Mgr Cañizares a accordé une interview
au quotidien espagnol ABC (traduction du Salon Beige):
quelques jours, vous avez invité les fidèles à recevoir la sainte
communion à genoux. Est-ce que l'Église, en réformant la liturgie
de cette façon, se rapproche de l'homme?
Cardinal
Cañizares: La communion à genoux signifie le respect de Dieu; c'est le
cœur de l'homme qui se prosterne devant Celui qui l'aime jusqu'au bout. Ce sont des signes. Il ne s'agit pas de changement pour le
changement. Il s'agit de chercher tout le sens et de surmonter la sécularisation de
notre monde. Un des objectifs de nos congrégations est de réaliser au
cours de ces années une grande campagne de formation liturgique.
Katyn sous silence
mots du film Katyn résonnent avec une particulière intensité en ces
jours saints où nous contemplons la Passion et la Résurrection. […]
En Pologne, pendant la guerre, il s’agissait de disculper le «
libérateur » soviétique de la décapitation de la société polonaise, en
ajoutant mensongèrement un crime à ceux innombrables dont le nazisme
porte effectivement la responsabilité. Aujourd’hui en France, la
fascination pour le communisme joue toujours. On peut saluer la qualité
artistique, voire historique du film bouleversant de Wajda – qui
pourrait ne pas en être bouleversé ? – mais pas trop…
C’est pourquoi, scandaleusement, odieusement, symbole d’un
black-out qui en dit long sur les rémanences d’un système totalitaire
dont le cœur semble battre encore, Katyn, a dû attendre deux ans qu’un
diffuseur des pays de l’Est, Kinovista, vienne enfin suppléer Ã
l’absence de ceux d’ici, si grandes consciences, pour être enfin
modestement projeté dans une poignée de salles. […]
Le Monde, qui n’en rate jamais une, après quelques paragraphes
forcément élogieux, s’autorise des critiques ahurissantes. Wajda, écrit
Jean-Luc Douin, renvoyant « dos à dos » nazis et Soviétiques, «
prédateurs du territoire national », a voulu faire du film une « bombe
antisoviétique ». C’est grave. Pire, ce film ne contient aucune «
allusion sur la Shoah, mais une description des rafles, de la traque
des familles d’officiers polonais, comme s’il s’agissait de la
déportation des juifs en camps ». Pire encore : « Détail troublant :
ces proies d’un massacre programmé sont viscéralement attachées à leur
ours en peluche. Or le musée de Yad Vashem de Jérusalem a fait de
l’ours en peluche un symbole de l’extermination des enfants juifs, du
martyre d’un peuple. »
Il faut le lire pour le croire. Comme s’il y avait une sorte de
droit d’exclusivité à l’horreur, à l’indignation, au devoir de mémoire,
à Auschwitz.
Il faut aller voir Katyn. Et il faut en retenir toute la leçon, qui
tient en une image, la dernière, celle de la main de l’officier que ne
parvient pas à recouvrir la terre des pelleteuses inhumaines : cette
main qui serre un chapelet, ce gros plan sur le corps supplicié du
Christ.
Près de 70 ans après les faits, le silence sur Katyn continue, à l'image de l'écran noir qui conclut le film et se prolonge dans un silence poignant pendant le générique de fin.
L’unité des catholiques autour du pape
lu dans le bulletin du V.I.S. du 20 avril:
Le Saint-Père a ajouté que la communion des premiers chrétiens "avait comme vrai centre et fondement le Christ ressuscité. L'Evangile raconte, en effet, qu'au moment de la passion, quand le divin maître est arrêté et condamné à mort, les disciples s'enfuirent… Jésus ressuscité a donné aux siens une nouvelle unité plus forte que celle d'avant, invincible parce que fondée, non sur les seules ressources humaines, mais sur la divine miséricorde qui fait qu'ils se sentent tous aimés et pardonnés de lui. C'est donc l'amour miséricordieux du Christ qui unit fermement l'Eglise, aujourd'hui comme hier, et qui fait de l'humanité une seule famille. Intimement convaincu de cela, mon prédécesseur Jean-Paul II voulut appeler ce deuxième dimanche après Pâques, dimanche de la Divine miséricorde, montrant à tous que le Christ ressuscité est la seule source de confiance et d'espérance, par l'accueil du message spirituel transmis par le Seigneur à sainte Faustine Kowalska, résumé dans l'invocation: Jésus, j'ai confiance en toi!".
Les “salles polyvalentes” du MODEM
Le dictionnaire des synonymes de la langue française va bientôt pouvoir être enrichi d'une nouvelle entrée. En effet, après Jean-Christophe Lagarde, député maire de Drancy, c'est au tour du maire Modem d'Epinay-sur-Seine, Hervé Chevreau, de construire ce qu'il appelle une « salle polyvalente » mais qui n'est rien d'autre qu'une mosquée. Voilà une astucieuse façon de contourner la loi de 1905.
On attend la protestation vigoureuse des chantres de la laïcité.
Le Préfet du Culte divin célèbre selon la forme extraordinaire
Tandis que jeudi 16 avril, le RP Manelli, supérieur des Franciscains de l'Immaculée, dernier rameau né de la grande famille franciscaine, a célébré selon la forme extraordinaire en la basilique Saint-Jean-de-Latran pour fêter le 800ème anniversaire de la règle franciscaine, précisément confirmée par le Pape Innocent III à Saint François d'Assise dans le Palais du Latran, la Lettre de Paix Liturgique nous apprend que mardi 21 avril, à 10 heures, une messe selon la forme extraordinaire sera de nouveau célébrée dans la cathédrale du Pape, par le Cardinal Canizares, Préfet de la Congrégation pour le culte divin."
L’islamisation de la France en roman
En novembre 2008, Elena Tchoudinova, russe orthodoxe, décidait de publier gratuitement sur Internet son roman «La mosquée Notre-Dame de Paris – année 2048», son best-seller russe (près de 100 000 exemplaires vendus depuis sa parution en 2005) qu’elle avait fait traduire en français. En effet, après trois ans de travail acharné pour trouver un éditeur en France, les efforts de son agent s’étaient révélés vains. C’est ainsi que les éditions Tatamis prirent connaissance de l’existence de son livre, et l'ont sorti le 15 avril, préfacé par Anne-Marie Delcambre, docteur d’Etat en droit, docteur en civilisation islamique, professeur d’arabe.
Ce roman projette le lecteur dans une France de 2048 devenue musulmane. Après l’invasion et la prise du pouvoir des islamistes, l'Europe est devenue l’Eurabie. Elle est séparée de la Russie par le rideau vert. De son coté l’Amérique a perdu toute sa puissance et se retrouve déchirée par les querelles ethniques. Le Vatican, lui, est rasé. Cependant une Eglise clandestine s’est mise en place. A Paris, il ne reste que 5 ghettos dans lesquels survivent les non-convertis. Notre-Dame de Paris a été transformée en Mosquée. Une résistance existe, qui décide de lancer une insurrection.
Dans ce roman, tous les problèmes ont pour origine la perte de la foi en Occident. Plus qu’une aventure, son roman est un avertissement sur un danger qui menace. Elle l'écrit elle-même :
"Il est très important de souligner que, lorsqu’on parle de l’affrontement entre civilisation chrétienne et musulmane, les croyants chrétiens ne sont pas les seuls concernés. Oriana Fallaci, qui se déclare athée, rappelle que tous les Européens, croyants ou non, sont détenteur des fruits de la civilisation chrétienne. L’architecture, la peinture, la littérature, la science, toutes ces richesses dont nous avons l’habitude de disposer sont nées dans le sein du christianisme. C’est cette réalité que l’on tente aujourd’hui de nous contester."
Dans ce roman, on lit notamment cette réflexion d'un Français soumis à l'islam :
"Quand on commence à faire des concessions, on ne peut plus s’arrêter. Qui avait prononcé cette maxime étrange, et à quel moment ? C’était la pure vérité ! Mais qui pouvait dire qu’il eût jamais concédé quoi que ce soit, où était sa faute ? Dans sa famille, il n’y avait eu que des militaires. Lui aussi, il avait voulu entrer dans l’armée, dès son plus jeune âge. Dans l’armée de ce pays, de ce bloc militaire. Alors qu’il était gosse, on avait changé de religion. Et puis après ? La religion, ce n’est qu’une pièce rapportée, un gadget qui ne signifie rien du tout. Le pays ne s’était pas transporté ailleurs, la population était toujours là , même si les vagues migratoires successives avaient provoqué une énorme croissance démographique, et l’ennemi traditionnel restait la Russie, comme par le passé. […] Oui, mais quel avenir préparait-il à ses enfants ? Lui n’était pas comme ces gens là , Assette n’était pas non plus comme ces gens là . Mais les enfants, eux, les enfants allaient se fondre dans leur masse, comme une cuillère de café en poudre dans un bol d’eau bouillante. Ses petits enfants ne feraient plus qu’un avec eux. Quand on commence à faire des concessions, on ne peut plus s’arrêter."
Le Pape ne se laissera pas intimider par la Belgique
Le Vatican a critiqué vendredi la résolution du Parlement belge. La secrétairerie d'Etat
"déplore qu'une Assemblée parlementaire ait cru bon de critiquer le Saint-Père à partir d'un extrait d'interview tronqué et isolé de son contexte".
Elle souligne que cette phrase a été utilisée
"par certains groupes avec une intention intimidatrice manifeste, comme pour dissuader le Pape de s'exprimer sur certains thèmes, dont les implications morales sont pourtant évidentes, et d'enseigner la doctrine de l'Eglise".
Addendum 22h30 : intégralité du communiqué de la Secrétairerie d'Etat du Vatican :
"L'Ambassadeur du Royaume de Belgique, sur instructions du Ministre des Affaires Etrangères, a fait part au Secrétaire pour les Relations du Saint-Siège avec les Etats de la Résolution par laquelle la Chambre des Représentants de son pays a demandé au gouvernement belge de "condamner les propos inacceptables du pape lors de son voyage en Afrique et de protester officiellement auprès du Saint-Siège". L'entretien a eu lieu mercredi 15 avril.
La Secrétairerie d'Etat prend acte avec regret de cette démarche, inhabituelle dans les relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la Belgique. Elle déplore qu'une Assemblée parlementaire ait cru bon de critiquer le Saint-Père sur la base d'un extrait d'interview tronqué et isolé de son contexte, qui a été utilisé par certains groupes avec une claire intention intimidatrice, comme pour dissuader le Pape de s'exprimer sur certains thèmes, dont les implications morales sont pourtant évidentes, et d'enseigner la doctrine de l'Eglise.
Comme on sait, le Saint-Père, répondant à une question sur l'efficacité et le caractère réaliste des positions de l'Eglise en matière de lutte contre le SIDA, a déclaré que la solution est à rechercher dans deux directions : d'un côté une humanisation de la sexualité, et, de l'autre, une authentique amitié et disponibilité envers ceux qui souffrent, soulignant l'engagement de l'Eglise dans l'un et l'autre domaine. Sans cette dimension morale et éducative, la bataille contre l'épidémie ne sera pas gagnée.
Alors que, dans certains pays d'Europe, se déchaînait une campagne médiatique sans précédent sur la valeur prépondérante, pour ne pas dire exclusive, d'un certain moyen prophylactique dans la lutte contre le SIDA, il est réconfortant de constater que les considérations d'ordre moral développées par le Saint-Père ont été comprises et appréciées, en particulier par les africains, par les vrais amis de l'Afrique et par certains membres de la communauté scientifique. Comme on peut lire dans une récente déclaration des Evêques de la Conférence Episcopale Régionale de l'Ouest de l'Afrique (CERAO) :"Nous savons gré [au Saint-Père] pour le message d'espérance qu'il est venu nous livrer au Cameroun et en Angola. Il est venu pour nous encourager à vivre unis, réconciliés dans la justice et la paix, pour que l'Eglise d'Afrique soit elle-même une flamme ardente d'espérance pour la vie de tout le continent. Et nous le remercions pour avoir reproposé à tous, avec nuance, clarté et pénétration, l'enseignement commun de l'Eglise en matière de pastorale des malades du SIDA"
La suffisance de Nicolas Sarkozy
Barack Obama manque d'expérience, José Luis Zapatero "n'est peut-être pas très intelligent" et José Manuel Barroso brille surtout par son absence. Ces considérations assassines du président français tenues lors d'un déjeuner avec des parlementaires ont déjà fait le tour de la presse internationale. L'Elysée a beau démentir, l'arrogance française a encore frappé.
Seul Silvio Berlusconi a été épargné. Et pour cause : c'est le seul à avoir été réélu. C'est donc un modèle pour Nicolas Sarkozy.
The Guardian, The New York Times, The Times, El Pais, The Telegraph, El Periodico, La Vanguardia, ABC… : la presse internationale ne tarit pas ses critiques.
L’AFP en flagrant délit de désinformation
Tout est bon pour s'en prendre à la Bible, même en se trompant de 150 ans. Décryptage par Yves Daoudal.
MJ
L’évêque de Recife, récompensé pour n’avoir pas eu peur des loups
Jeanne Smits nous informe que Mgr Sobrinho, l’archevêque d’Olinda et Recife, qui s’était battu pour essayer de sauver la vie des jumeaux dont était enceinte une fillette de neuf ans, a reçu jeudi soir le prix Cardinal von Galen attribué par l’organisation Human Life International. Ce prix porte le nom du prélat allemand qui s’opposa héroïquement au national-socialisme, portant notamment un coup d’arrêt au projet d’Hitler d’exterminer les handicapés par ses prises de parole publiques contre la persécution des juifs.
Human Life International est un organisme catholique de défense de la vie, présent dans de nombreux pays, dont le responsable actuel, le père Euteneuer, s’est élevé contre la campagne médiatique qui a frappé l’archevêque brésilien. Mgr Cardoso a été flétri pour avoir déclaré, en réponse à des journalistes, que la mère de la petite fille avortée ainsi que les médecins responsables de l’intervention s’étaient excommuniés. Il avait précisé que l’Eglise n’allait pas «notifier» cette excommunication aux intéressés parce qu’il s’agissait simplement de faire «réfléchir» ceux qui ont choisi l’avortement volontaire. L’affaire s’est compliquée par la publication d’une «note» de Mgr Rino Fisichella, président de l’Académie pontificale pour la Vie, désavouant l’archevêque de Recife. On sait depuis que Mgr Fisichella «enrage» d’avoir été amené à publier cette mise au point sur la base d’informations trompeuses.
Le directeur de l’organisation pour les pays de langue portugaise, Raymond de Sousa, ainsi que le chef du bureau de HLI à Rome, Mgr Ignacio Barreiro-Carambula, se sont déplacés à Recife pour remettre officiellement le prix à Mgr Cardoso, soulignant lors de la cérémonie que celui-ci avait «osé affronter les médias du monde entier, il n’a pas eu peur de l’impopularité». Mgr Cardoso Sobrinho, se disant très «surpris» par cette gratification, a souligné qu’il ne la recevait pas à titre personnel mais au nom de l’Eglise catholique. Rappelant que Benoît XVI avait tenu, en février, en recevant les lettres de créance du nouvel ambassadeur du Brésil près le Saint-Siège, à redire qu’il faut défendre la vie humaine «dès la conception», Mgr Cardoso a expliqué qu’il s’était «borné à suivre les principes de l’Eglise et du Droit canon». Et de déclarer que s’il était resté silencieux après la réalisation de l’avortement, il se serait senti «complice», «quasiment en connivence». «J’ai fait mon devoir !»
Très bonne nouvelle pour le curé de Courseulles-sur-mer
Nous avions suivi les péripéties de l'abbé Cheval depuis septembre 2008 (ici, ici, ici, puis ici), curé de Courseulles-sur-mer (14), révoqué par son évêque, Mgr Pierre Pican, pour des raisons liturgiques, la célébration en latin de la forme ordinaire du rite romain semblant toujours être non grata dans le diocèse de Bayeux-Lisieux.
C'est donc une bonne nouvelle que nous avons le plaisir d'annoncer ici, en exclusivité visiblement, puisque la presse, qui avait été si disert pour la révocation du curé, ne semble pas avoir évoqué cette importante information :
Par décret de la Congrégation du Clergé en date du 06 avril 2009, l’abbé Cheval a été confirmé dans son ministère de Curé de la paroisse Saint Jean de Brébeuf de Courseulles-sur-Mer. Cette décision a été connue le jeudi Saint, date à partir de laquelle il a pu à nouveau assurer les offices dans son église. Le père Emmanuel, qui devait le remplacer par décision de l'évêque, a été affecté à Pont-L’Evêque.
Michèle Alliot-Marie ne hurle pas avec les loups
A l'occasion de la fête de Pâques, Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'lntérieur, a adressé ses vœux au cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et Président de la Conférence des évêques de France. Extraits :
"Le temps de Pâques est aussi celui de la Paix. L'Eglise y contribue activement par son message universel, en France et partout dans le monde. Ce message est celui de la fraternité, de la tolérance et de l'attention à la souffrance morale, sociale et économique. Il compte plus que jamais dans cette période de crise économique et d'inquiétude chez beaucoup. Les drames qui frappent cruellement les populations civiles en Europe comme au Moyen-Orient nous rappellent aussi la fragilité extrême de notre société internationale.
Le message de l'Eglise est aussi éthique et moral à l'heure où un débat s'instaure en France, et où de nombreux pays s'interrogent. J'ai pris connaissance avec un grand intérêt des réflexions de l'Eglise en France que vous avez bien voulu me remettre lors de notre dernier entretien. J'y ai reconnu les valeurs de primauté et de dignité de la personne humaine qui sont au cœur de notre patrimoine et que nous devons préserver.
La parole de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI mérite d'être restituée dans sa complexité, face aux présentations parfois hâtives et abusivement simplificatrices qui l'entourent, comme vous l'avez fait dans votre récent discours d'ouverture de l'assemblée plénière de la Conférence des Evêques. Je ne doute pas que les débats et controverses récents traduisent moins une crise que le témoignage contemporain du caractère universel de la place de l'Eglise dans un monde traversé par le doute, et plus que jamais à la recherche de repères."
Ils sont devenus fous ces Gaulois
"[A]ujourd’hui le monde d’Astérix a disparu, et pas seulement par suite du décès de son créateur.
Car l’Astérix réel, version 2009, ne fait plus rire.
En 2009, le village d’Astérix ne résiste plus : il est occupé par les Romains, les Turcomans et les Numides. Il ne revendique plus la fière indépendance mais seulement la lâche «autonomie». Il subit toujours plus la loi du César des Grands-Bretons. Dans le village franco-gaulois de 2009, Astérix a pris la mauvaise place du barde : c’est lui et les Gaulois qui sont désormais bâillonnés pendant que les étrangers au village festoient sous la lune… D’ailleurs on ne mange plus de sanglier : pour ne pas offenser les Turcomans et parce que cela faisait trop terroir.
Le chef n’est plus le débonnaire Abraracourcix, et sa femme n’est plus la farouche et aimante Bonnemine. Le chef est désormais un barde qui assourdit et fatigue tout le monde par ses cris et ses gesticulations : il se nomme Iznogoud. Bonnemine est devenue une harpie féministe : elle fume toute la journée en lisant Libération et refuse de faire la cuisine. Obélix, le compagnon d’Astérix, ne gagne plus sa vie à livrer les menhirs : ceux-ci sont maintenant fabriqués à bas prix en Perse et convoyés par des galères phéniciennes. Obélix est inscrit au Pôle Emploi.
Ce ne sont plus les Romains et les pirates qui ont peur des baffes : ce sont les Gaulois. Les Franco-Gaulois ont peur de tout désormais : peur du risque, peur du réchauffement climatique, peur de perdre leur emploi, peur de la répression « antiraciste », peur de déplaire aux Turcomans et aux Numides, peur de la police, peur des juges, peur des voisins, peur des enfants. Quant au druide, il ne fait plus de potion magique et ne sauvegarde plus le clan : il est devenu travailleur social pour l’insertion des esclaves de la banlieue romaine."
MJ