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La police française, cette mal-aimée

Selon les dernières statistiques de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP), le nombre des outrages enregistrés contre des policiers est à lui seul passé de 10 215 à 21 257 entre 1995 et 2008, soit une explosion de 108 % ! En marge de leurs missions d'ordre public l'année dernière, les policiers en tenue ont fait l'objet en moyenne chaque jour d'une soixantaine d'insultes ou de gestes particulièrement déplacés. Depuis quelques mois, les responsables policiers remarquent que l'outrage est désormais «revendiqué comme un véritable acte politique par les militants de certaines organisations altermondialistes ou de sans-papiers». Les actes de rébellion ont crû de 158% depuis 1995, passant de 7 518 à plus de 19 400 faits l'année dernière. Près de 22% des auteurs sont des mineurs, les plus virulents n'hésitant plus à cogner à coups de barres de fer ou de battes de base-ball.

Michel Janva

On découvre que l’avortement est devenu un confort

M Et cela pose problème : la pénurie de praticiens de l'avortement ne serait pas uniquement liée à un problème de restructuration hospitalière ou de renouvellement de génération, mais au désinvestissement de professionnels qui se posent de plus en plus de questions face à la  consommation de l'IVG. Le Dr Grégoire Moutel, responsable du laboratoire d'éthique médicale de l'université Paris-Descartes, indique :

"Beaucoup de professionnels, qui ne sont pas du tout des militants pro-vie, changent aujourd'hui de regard après avoir trop vu de glissements sur la pratique. À l'origine, les indications d'un avortement impliquaient une détresse matérielle ou psychologique de la femme, elles sont aujourd'hui plus de l'ordre du confort, ce qui n'est pas dans l'esprit de la loi."

Sans blague. Et ce médecin a l'audace de penser que la révision des lois bioéthiques doit précisément être l'occasion, non pas de remettre l'IVG en cause, mais de repenser son accès et la façon dont ses indications sont posées.

On pourrait (commencer) par limiter l'avortement uniquement aux femmes vraiment en détresse. Ce serait déjà un moindre mal. En attendant d'autres prises de conscience.

Michel Janva

Education : un alignement sur l’anti-morale

D'Hugues Kéraly :

D "De la “pilule du lendemain” en classe de troisième à l’offensive Darcos contre “l’homophobie” scolaire, l’alignement de la loi sur les mœurs de l’anti-morale est devenu un principe de gouvernement. Certes, la loi fixe encore des limites à ne pas dépasser. Si par exemple la réhabilitation sociale des homosexuels, notamment en milieu scolaire, venait à multiplier demain le nombre d’agressions sexuelles contre les enfants, le risque serait grand que le peuple ignorant voie rouge, et vote tout de travers aux prochaines élections… Il y a donc encore une apparence erronée de bien légitime (l’homosexualité) et un potentiel véritable de mal répressible (la pédérastie) dans la vision libérale des choses; mais la frontière reste fragile, car le vrai libre-penseur encore une fois n’a qu’une seule conviction: “Toutes les idées se valent et doivent pouvoir s’exprimer.” […]

Dans cette logique, le ministre de l’Education Nationale encourage depuis septembre dernier les associations homophiles à présenter leur “point de vue” spécifique aux enfants. SOS Homophobes et Couleurs Gaies viennent donc raconter aux adolescents, dans toutes les écoles publiques et privées sous contrat, qu’ils sont garçons et filles moins par un fait de nature que par la pression sociale ambiante et l’éducation reçue dès le plus jeune âge au domicile de leurs parents. […] Xavier Darcos ne mesure pas cette conséquence: il applique le postulat. Que va-t-il faire le jour où des associations sadomasochistes, zoophiles et coprophages réclameront à leur tour le droit de venir “s’exprimer”?"

MJ

Le Cardinal Sodano répond à Hans Küng

Le cardinal Angelo Sodano, doyen du collège des cardinaux et secrétaire d'Etat émérite, a répondu aux propos de Hans Küng tenus dans Le Monde :

S "Si le texte est exact, je ressens le devoir de dire qu'il s'agit d'affirmations générales et pas prouvées. Je suis témoin personnellement de l'engagement du Saint-Père pour faire de l'Eglise une famille, la famille des enfants de Dieu. […] Une critique fraternelle est toujours possible dans l'Eglise, depuis l'époque de saint Pierre et de saint Paul. Une critique amère, au contraire, et d'autant plus si elle est générale, ne contribue pas à l'unité de l'Eglise, à laquelle le pape Benoît XVI travaille tellement, lui que l'Esprit Saint a placé à la tête de la Sainte Eglise de Dieu, en cette heure importante de son histoire."

Michel Janva

Traité de Lisbonne : voilà le Sénat tchèque

qui reporte le processus de ratification.

MJ

Les apprentis sorciers de la famille nous gouvernent

B Véronique Besse, député MPF de Vendée, fustige la politique anti-familiale de Nicolas Sarkozy :

"Le Président de la République et le gouvernement sont en train de jouer aux apprentis sorciers avec la famille. Au programme de cette offensive, on retrouve tous les ingrédients d’une désintégration familiale et sociale, à savoir :

Il s’agit d’une véritable OPA (offre publique d’achat) sur les familles avec toutes les conséquences que cela entraîne :

  • Un «sacrifice humain». Les femmes qui souhaitent concilier vie professionnelle et vie familiale vont devoir sacrifier leurs enfants sur l’autel du dieu «économie». Avec la mise sous conditions de ressources des allocations et cartes familiales et la réduction du congé parental, elles vont désormais être obligées de travailler le plus rapidement possible après leur accouchement sous peine de ne plus pouvoir nourrir leur famille.
  • Une société sans repères. Avec la généralisation du travail le dimanche, les Français n’auront plus de temps à consacrer à leur vie sociale. Cela signifie une montée de l’individualisme, la fin du bénévolat dans les associations et la perte des derniers repères de notre société. Avec la généralisation du travail le dimanche, les familles n’auront plus la possibilité de veiller à l’éducation des enfants et à la transmission des valeurs. […]
  • Une déconstruction du socle familial. La mise en place d’un statut de beau-parent […] va venir occulter le rôle, l’implication et les responsabilités des deux parents au profit de tiers. Conjuguée à une consolidation du PACS, c’est une entreprise de déresponsabilisation qui va cristalliser l’éclatement des familles. […]

Ce n’est pas une politique familiale que le chef de l’Etat est en train de mettre en place mais une politique de déconstruction de la famille. […] Les familles ne sont pas à vendre, l’éducation de nos enfants n’est pas du «gâchis» et les femmes ne constituent pas une nouvelle marchandise ! Il faut stopper immédiatement cette vision idéologique et productiviste qui consiste à analyser la société en termes de coûts et d’avantages."

MJ

Nicolas Sarkozy a parlé dans le vide

et il n'a pas aimé du tout.

MJ

UE : le privilège de l’âge pourrait réserver une surprise

L Au lendemain des élections européennes du 7 juin, c'est Jean-Marie Le Pen qui pourrait diriger la première séance du Parlement européen, durant laquelle sera choisi le nouveau président de cette assemblée. C'est en effet au doyen d'âge que revient cet honneur. A quasi 81 ans (il est né le 20 juin 1928), le président du Front national, tête de liste dans la région du Grand Sud-Est, a de fortes chances de faire un pied-de-nez à ses collègues du Parlement.

Ce ne serait pas une première pour un représentant du FN. En 1989, le réalisateur Claude Autant-Lara, élu à Strasbourg à 88 ans sous cette étiquette, avait déjà eu ce privilège. Les propos qu'il avait tenus dans l'hémicycle à cette occasion avaient à tel point défrayé la chronique que le règlement en a été changé. Désormais, il est stipulé que "seul le président élu peut prononcer un discours d'ouverture"…

Michel Janva

L’autonomie pour la Guadeloupe ?

Cette question n'est plus taboue a déclaré le secrétaire d'Etat à l'outre-mer Yves Jégo :

"[Cette question] est dans la Constitution et le président a dit très clairement que c'est la responsabilité des élus locaux, ce sont eux qui déclenchent le processus constitutionnel. Le président a dit qu'il n'avait pas de tabou et que si c'était une sortie politique de cette nature qui permettait de bâtir un nouveau modèle pour l'outre-mer, il serait très attentif à ce que lui demanderaient les élus de tel ou tel territoire".

MJ

Nicolas Sarkozy a missionné Jack Lang

pour se rendre à Cuba. Jack Lang est l'émissaire spécial du Président français pour explorer avec les autorités cubaines les modalités d'une reprise du dialogue politique et de la coopération entre la France et Cuba.

"Chaque fois qu'il se déplace à l'étranger, il représente aussi la France".

MJ

Avortement : il en faut toujours plus pour Bérengère Poletti

P L'accès à l'avortement serait aujourd'hui menacé selon Bérengère Poletti, députée UMP des Ardennes, alors qu'on compte 220 000 avortements en France par an et que la consommation de contraception y est la plus importante d'Europe ! Elle a déposé un ensemble d'amendements au projet de loi de Roselyne Bachelot portant réforme de l'hôpital pour tenter de «remédier à ce problème» qui, selon elle, constitue «un vrai enjeu sanitaire» ! Les restructurations hospitalières, qui se traduisent par la fermeture de cliniques qui effectuaient des avortements et l'effectif décroissant des gynécologues qui réalisent l'avortement expliqueraient le phénomène. Tuer n'est pas soigner…

"La génération des médecins qui a mis en œuvre la loi Veil et qui est à l'origine de la création des centres autonomes d'IVG a aujourd'hui 53 ans en moyenne et va massivement partir à la retraite. Or leur relève n'est pas assurée car la pratique de cet acte est considérée trop souvent comme peu attractive."

Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie, corrige le député :

"Les pouvoirs publics sont conscients et soucieux de ce taux, donc l'objectif n'est pas d'augmenter le nombre de prescripteurs mais de s'interroger sur l'échec des politiques de prévention de l'IVG".

Les amendements de Bérengère Poletti (n°731, n°1571, n°1695…) prévoient notamment que le deuxième cycle des études médicales comprenne un enseignement portant spécifiquement sur la contraception et l'avortement, et que les moyens d'accès à l'avortement soient fixés «de façon obligatoire et coordonnée par le schéma régional d'organisation des soins». Elle a déjà retiré celui qui visait à autoriser aux sages-femmes la prescription de la pilule abortive, en espérant le remettre plus tard.

Michel Janva

Pour entrer en Carême

Rien de mieux que de lire et de méditer le message du Pape, principalement axé, en cette année  de crise économique et matérielle, sur la pratique du jeûne, "arme spirituelle pour lutter contre tous les attachements désordonnés".

C Par ailleurs, votre blog relaie l'initiative de La Fondation des Orphelins d’Auteuil, qui propose, pour animer le Carême 2009, une grande chaîne de prière pour les enfants malmenés par la vie. Un livret de prière a été élaboré pour l'occasion.

Michel Janva

 
Addendum : dans la rubrique désinformation, Alexandre Simonnot fait remarquer :
"Comme chaque année, alors que le Ramadan est annoncé en boucle dans tous les médias, à toute heure et sur toutes les ondes, le temps du Carême qui débute en ce Mercredi des Cendres est totalement ignoré et volontairement oublié dans l’actualité. La France compte pourtant, rappelons-le, 70% de baptisés. Cet oubli, loin d’être le fruit du hasard, s’inscrit dans un processus toujours plus croissant de déchristianisation-islamisation de notre société […]. Madame Alliot-Marie est allée récemment rompre le jeûne avec des musulmans durant le Ramadan… Ira-t-elle recevoir publiquement les Cendres avec les chrétiens en ce début de Carême ?"

Non aux OHGM !

Le cardinal Barbarin fait cette réponse à une question sur les OGM :

B "On me presse de prendre position contre les OGM. Je ne suis pas contre, surtout si cela comporte des risques irréversibles. Je sais qu’il reste des incertitudes et que l’on n’a pas encore mesuré toute la gravité et les conséquences de ce genre de pratiques, mais c’est bien la cause de la création et de l’homme qui est en jeu. Pourtant, je voudrais demander pourquoi personne ne proteste contre les OHGM. […] Oui, il serait temps de parler des Organismes Humains Génétiquement Modifiés. Pourquoi une telle véhémence contre le maïs transgénique, alors qu’on trouve normal de mélanger un ovule de vache avec des tissus humains ? Pourquoi ne protester que contre les chimères végétales et pas contre celles qui touchent à l’être humain ? Pour moi, c’est une incohérence grave. Car nous sommes maîtres de la nature, mais le corps de l’homme est sacré, «indisponible». La Bible nous enseigne que c’est l’homme tout entier qui a été créé «à l’image de Dieu, comme sa ressemblance», pas seulement son esprit. Notre corps n’est pas un amas de cellules disponibles pour la science. Evidemment, s’il apparaissait clairement que la culture des OGM présente de grands risques, alors il faudrait arrêter leur production. Mais pas de manière idéologique, avec discernement."

La parole (de Bill Clinton) est d’or

C L'ancien président américain Bill Clinton aurait perçu l'an dernier pour ses seules conférences 4,5 millions d’euros, une somme alimentée à 80% par des sociétés étrangères. Bill Clinton doit intervenir à Paris en octobre prochain. Mais là, le montant de son intervention reste un mystère. On sait qu'il faudra débourser de 90 à 195 euros pour l'entendre, que si la salle fait le plein de ses 3 700 places, la billetterie devrait générer au grand minimum 333 000 euros. Comme l’explique le patron d’une société spécialisée dans ce genre d’événements, «Bill Clinton fait partie des conférenciers les plus chers au monde». Pour «se payer un Clinton», il faut mettre sur la table une somme à six chiffres : «Entre 100 000 et 300 000 euros, ça paraît raisonnable».

Michel Janva

Aymeric Chauprade va défendre sa liberté d’expression

C Aymeric Chauprade va déposer jeudi une plainte en référé-liberté pour contester son "éviction sans fondement". Il entend sommer le ministre de la Défense de convoquer un conseil de discipline pour examiner son cas. Par ailleurs, il a l'intention de déposer une plainte en diffamation contre Le Point et Jean Guisnel, à l'origine de l'affaire sur son site Défense ouverte. Dans un deuxième temps, son avocat entend déposer une plainte pour discrimination devant la Cour de Justice de la République.

MJ

Parler des religions de la même manière est quasiment anticatholique

G Le nouveau programme sur la diversité religieuse imposé aux écoles québécoises constitue une violation des droits parentaux et frôle l'«anticatholicisme» selon le préfet de la Congrégation vaticane pour l'éducation catholique, le cardinal Zenon Grocholewski.

En septembre 2008, le ministère de l'Éducation du Québec a introduit un nouveau programme dans toutes les écoles publiques et privées de la province, qui remplace le «programme d'enseignement moral et religieux catholique", l'«enseignement moral et religieux protestant» et l'«enseignement moral» parmi lesquels les parents pouvaient choisir. Le nouveau programme confronte les élèves à une diversité de religions et à une éthique laïque.

"Aborder toutes ces religions viole le droit des parents à pouvoir éduquer leurs enfants conformément à leur propre religion. Parler de toutes les religions de la même manière s'apparente quasiment à une éducation anticatholique, car ceci crée un certain relativisme".

Il a conclut en soulignant que cette méthode d'instruction pourrait en fin de compte être antireligieuse puisque les jeunes ont l'impression que chaque foi est un récit imaginaire.

Michel Janva

Les évêques portugais s’opposent au Premier ministre

La Conférence épiscopale portugaise a réaffirmé son opposition à toute tentative
"d'assimiler les unions homosexuelles au mariage de familles constituées sur la base d'un amour entre un homme et une femme".

S La note pastorale entend répondre à l'engagement pris par le premier ministre portugais, le socialiste José Sócrates Carvalho Pinto de Sousa (photo), d'autoriser de telles unions s'il est réélu à l'automne prochain. La famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme

"a le droit de voir reconnue son identité unique et incomparable, sans mélange et sans confusion avec d'autres formes de cohabitation".

Dénonçant «la tentative de détruire la société portugaise», les évêques soulignent qu'une loi qui autoriserait le mariage et l'adoption par des couples homosexuels

"constituerait un changement grave des bases anthropologiques de la famille et, avec elle, de toute la société, mettant en danger son équilibre".

"L'opposition de l'Eglise s'étend aussi à la possibilité d'adoption de la part de personnes homosexuelles".

Michel Janva

De quel mandat de perquisition dispose M. Fenech ?

D'un lecteur dans Les 4 Vérités, à propos de George Fenech, tristement connu pour mettre des bâtons dans les roues des écoles libres :

F "La «croisade» que mène G. Fenech en allant «visiter» diverses communautés et en militant pour l’instauration d’une nouvelle liste de «sectes» me laisse un goût très amer. Soit il y a délit constitué et alors c’est à la justice d’être saisie, soit il n’y a pas délit constitué et alors… circulez M. Fenech, il n’y a rien à voir ! La France est une république laïque vivant sous le régime de la séparation des Églises et de l’État. Elle respecte toutes les croyances, même les plus bizarres ! Quant aux médecines douces, que M. Fenech rêve d’encadrer et de restreindre, la moitié des Français y ont recours ! Au grand dam des laboratoires pharmaceutiques qui voient d’un mauvais oeil la baisse de leur chiffre d’affaires. Heureusement d’ailleurs, sinon ce ne serait plus le trou, mais le gouffre de la Sécu !"

Il y a effectivement mélange des genres : si le député Fenech est effectivement chargé d'une mission d'évaluation des "dispositifs judiciaires conçus pour lutter plus efficacement contre les dérives sectaires", il n'est pas inspecteur de police judiciaire et ses perquisitions/visites chez des communautés relèvent du mélange des genres. Michèle Alliot-Marie a demandé à François Fillon de recadrer M. Fenech. Soulignons par ailleurs qu'il ne visite ni des lieux musulmans, ni l'univers proche du satanisme

Michel Janva

Ils ont failli le “débrancher”…

Aux Etats-Unis, un homme de 56 ans dans le coma s'est réveillé juste avant d'être "débranché". D'après les médecins, il n'aurait jamais dû se remettre de l'état dans lequel l'a plongé son arrêt cardiaque de 35 minutes et le fait que son cerveau n'ait pas été oxygéné pendant 10 minutes environ.

MJ

Vaclav Klaus contre les “euro-nihilistes”

Vaclav Klaus est interrogé dans Paris Match :

K "je ne pense pas en terme d’euro-scepticisme, je préfère parler d’euro-réalisme. Je suis un euro-réaliste, à l’inverse de beaucoup de gens qui, dans votre pays et ailleurs, sont euro-nihilistes. […] Ceux qui veulent faire disparaître les Etats d’Europe pour créer un seul Etat européen. Ce serait une erreur tragique. J’espère qu’elle ne verra jamais le jour. […] Je n’ai pas peur des grands pays, ni des petits, mais des mauvaises politiques. Penser en terme de grandeur est une erreur. Je n’ai pas peur de la Chine ni des Etats-Unis, mais de la dégradation des libertés individuelles et de la démocratie en Europe. […]

[D]ans l’Union européenne, comme naguère en URSS, des décisions très importantes ne sont pas prises dans les pays qu’elles concernent. A l’époque soviétique, certaines décisions étaient prises à 2 000 kilomètres, c’est quelque chose que nous n’oublierons jamais. […]

Autre originalité : vous émettez des doutes sérieux sur le réchauffement de la planète. […]
Pour ma part, je pense que la liberté est plus en péril que le climat."

Michel Janva

Beau-parent / tiers-parent : le problème reste l’enfant

Communiqué du Collectif pour l'enfant :

M "Nadine Morano, invitée chez Serge Moati ce dimanche 22 février, n’a fait qu’évoquer le projet de loi envisageant de donner un nouveau statut aux «tiers» dans l’éducation des enfants. Elle a précisé que ce texte n’établira pas un statut pour «le beau-parent» mais bien pour «le tiers». «Je me félicite que les mots soient clarifiés», explique Béatrice Bourges, porte-parole du Collectif pour l’Enfant.

"En effet, le terme «beau-parent» était juridiquement faux et introduisait une confusion. Mais sur le fond, je demeure inquiète, d’autant plus que Nadine Morano n’a consacré que quelques minutes à cette révolution du droit de la famille".

Nadine Morano a en effet précisé que ce statut serait une possibilité offerte aux 18% (10% selon les derniers chiffres de l’Insee) de familles recomposées de notre pays. Il prendrait la forme d’une «convention», décidée «entres toutes les parties» et «homologuée par le juge des affaires familiales». Les questions de fond ne sont toujours pas traitées et Nadine Morano n’y répond pas. Quel nouveau lien de «parentalité» le gouvernement veut-il créer pour remplacer la parenté qui fonde pourtant toute filiation ? Combien de fois les adultes pourront-ils remanier à leur guise le cadre familial d’un enfant ? Combien de fois les parents pourront-ils demander que des «tiers», au gré des recompositions de leur vie de couple, deviennent peu ou prou des «parents d’un nouveau genre» pour leurs enfants ? Ce «tiers» pourra-t-il être du même sexe que le parent qui demande pour lui ce nouveau statut, ce qui mènerait à accorder, de fait, le droit d’adoption aux couples de personnes homosexuelles ?

Jusqu’à quand, enfin, allons-nous continuer à brouiller les liens familiaux, au détriment des enfants qui ont besoin, quoiqu’il arrive, d’identifier leurs parents et non de se voir entourer d’adultes à qui l’on confie des portions de l’autorité parentale ? Toutes ces questions ne sont toujours pas prises en compte. Elles ne semblent pas préoccuper le gouvernement. Béatrice Bourges s’inquiète que Nicolas Sarkozy et Nadine Morano semblent avoir pour priorité d’exaucer des associations militantes soucieuses de satisfaire des revendications d’adultes qui ne font que fragiliser davantage le cadre de vie familial des enfants."

MJ

La pilule, c’est mauvais pour la santé

Selon l'Office fédéral suisse de la statistique, 26% des femmes âgées de 15 à 24 ans prenaient la pilule en 2007 contre 43% en 2003. Par ailleurs, le nombre de bébés a augmenté en moyenne de 2000 au cours de cette période. La principale raison de cette baisse est l'attention que les femmes prêtent à leur santé. Il est désormais prouvé que la pilule freine la libido et entraîne une prise de poids. La crainte du cancer et de la stérilité sont également en cause.

MJ

Conflit aux Antilles : quel rôle jouent les Américains ?

Lu dans Minute :

A "Elie Domota, 42 ans, qui a lancé le mouvement social le 20 janvier, le jour de l’investiture de Barack Obama dont il est un grand admirateur, dirige l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), syndicat engagé dans le combat en faveur de l’indépendance de l’île depuis sa création en 1973. Or de source proche des services de renseignement français, tout laisse penser que les Etats-Unis voient plutôt d’un bon oeil cette agitation. En effet, les Antilles françaises sont pour eux situées dans une zone d’intérêt stratégique dans le cadre du conflit pétrolier larvé qui les oppose au Venezuela du national-populiste Hugo Chavez. Seules Cuba et nos îles échappent encore à leur sphère régionale d’influence. On s’inquiète donc, au ministère de l’Outre-Mer et à celui de la Défense, d’éventuelles menées des services américains visant à déstabiliser les trois départements français de la zone caraïbe (Guadeloupe, Guyane et Martinique). On admirera l’absurdité des positions indépendantistes d’Olivier Besancenot, qui, en faisant de la surenchère dans ce domaine en dénonçant un système « colonial » – et en livrant à Domota les conseils éclairés de l’organisation trotskiste en matière d’agitation prérévolutionnaire – fait en fait le lit des ambitions impériales de Washington. Déstabilisation américaine ou pas, si, pour des raisons budgétaires – ou de politique intérieure –, Nicolas Sarkozy et les parlementaires néo-conservateurs UMP décidaient d’un retrait plus ou moins rapide de la France des Antilles, nul doute que les Etats-Unis feraient entrer au plus vite celles-ci dans leur sphère d’influence."

MJ

UMP : silence dans les rangs

Dans Minute, Céline Pascot estime que Nicolas Sarkozy tue la droite :

S "Est-il encore possible d’être de droite, en France, sous le règne de Nicolas Sarkozy ? La question peut paraître absurde: Sarkozy n’est-il pas un président de droite ? N’est-il pas l’homme que le « peuple de droite » a appelé de ses voeux ? Oui à la seconde question mais non à la première. En bientôt deux ans de pouvoir, Sarkozy et ses con seillers ont réussi à faire ce qu’aucun président dit de droite (formule incluant un gaulliste ou présumé tel comme Pompidou) n’était parvenu à réaliser: mener une politique qui ne soit pas conforme aux promesses qu’il avait faites tout en ne laissant aucun espace à son opposition de droite !

[…] Giscard, de 1974 à 1981, fit certes une politique à bien des égards de gauche […] mais il ouvrait ainsi un espace politique que Chirac, qui en était pourtant grandement responsable […] sut occuper dès 1976, rompant avec lui et créant le RPR qui allait le porter au pouvoir vingt ans plus tard. De même Chirac et Balladur, lorsqu’ils furent à Matignon, le premier de 1986 à 1988, le deuxième de 1993 à 1995, laissèrent-ils un espace politique que s’accapara le Front national […]. Or rien de tel aujourd’hui. Sarkozy déçoit, tous les sondages le montrent, il déçoit le plus la part la plus droitière de l’électorat, mais tout indique que celle-ci ne voit personne vers qui reporter ses espoirs […]. Rien de tel aujourd’hui pour plusieurs raisons. Tout d’abord, Sarkozy apparaît encore aux yeux de la plupart de ceux qui l’ont élu – et à la différence d’un Chirac –, comme un «homme de droite» […].

Ensuite Nicolas Sarkozy a fait le vide. A gauche, en la dépossédant de ses figures les plus populaires […]. Et surtout, il a fait le vide à droite comme personne n’y avait réussi avant lui. Qui se dégage, comme Chirac sous Giscard, ou Le Pen puis Sarkozy sous Chirac, comme éventuel recours? Personne, absolument personne. […] Alors que nombre des réformes menées, promises ou engagées par Sarkozy […] devraient faire se lever une fronde droitière au sein de sa majorité, rien ne se passe, hormis quelques «coups de gueule», quelques menaces de ne pas adopter tel ou tel texte, velléités apaisées, tantôt par un report de la discussion, tantôt par l’acceptation d’amendements qui ne changent rien sur le fond, comme sur le travail dominical qui donnait pourtant l’occasion à la frange conservatrice de la majorité – elle existe – de se souder. Si l’« omniprésidence » est dangereuse pour la France […] c’est qu’elle a pour conséquence – et pour but – d’empêcher l’émergence de tout rival crédible au président dans son propre camp. Avec, pour dommage collatéral et encore plus funeste, de faire croire à l’opinion qu’il est le seul à incarner la droite, pire, qu’il n’est d’autre politique de droite que la sienne, jusqu’à décrédibiliser pour un temps qui peut être long tout discours authentiquement de droite".

MJ

Le rôle public de la religion face à la dictature du relativisme

Le Cardinal Camillo Ruini, ancien président de la CEI et vicaire du pape pour le diocèse de Rome de 1991 à 2007, a tenu une conférence sur la laïcité. Extraits :

R "On le sait, le "bien commun" est un concept typique – mais pas une exclusivité – de la pensée sociale catholique. Il paraît donc raisonnable de se référer au sens qui lui est attribué dans ce contexte. Le "Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise" […] considère le bien commun comme le premier des principes de cette doctrine et le fait découler "de la dignité, de l’unité et de l’égalité de tous les êtres humains". […] Concrètement le bien commun est "le bien de tous les hommes et de tout l’homme", car "l’être humain ne peut trouver son accomplissement seulement en lui-même, c’est-à-dire en dehors de son être 'avec' et 'pour' les autres". […]

Il n’est pas possible – et peut-être même pas utile à nos objectifs – de disposer d’une définition aussi claire et structurée du concept de laïcité […] il ne s’agit plus, du moins comme question principale, des rapports entre l’Eglise et l’Etat en tant qu’institutions. […] Il porte principalement sur les grandes questions éthiques et anthropologiques […]. Il est clair, en effet, que ces questions ont une dimension non seulement personnelle et privée mais également publique et qu’elles ne peuvent trouver de réponse que sur la base de la conception de l'homme à laquelle on se réfère. C’est notamment le cas d’une question de fond : l’homme n’est-il qu’un être naturel, fruit de l'évolution cosmique et biologique, ou au contraire a-t-il aussi une dimension transcendante, irréductible à l'univers physique ? Il serait donc étonnant que les grandes religions n’interviennent pas à ce sujet et ne se fassent pas entendre sur la scène publique. […] Concrètement, leur voix résonne avec une force qui était peu prévisible à l’époque où une sécularisation de plus en plus radicale semblait être le destin inévitable du monde contemporain ou au moins de l'Occident : c’est-à-dire quand on ne discernait pas à l’horizon ce réveil, au niveau mondial, des religions et de leur rôle public qui est l’une des grandes nouveautés des dernières décennies. […]

Par ailleurs le contentieux sur la laïcité centré sur les grandes questions éthiques et anthropologiques compte aujourd’hui un autre intervenant, qui prend justement sur ces questions une position opposée à celle de l’Eglise et du christianisme. Son noyau conceptuel est la conviction que l'homme appartient tout entier à l'univers physique, tandis qu’au niveau éthique et juridique son principe fondamental est celui de la liberté individuelle, par rapport à laquelle il faut éviter toute discrimination. Cette liberté – pour laquelle, en dernière analyse, tout est relatif à l’individu – est érigée en suprême critère éthique et juridique […]. C’est ainsi que les normes morales du christianisme sont censurées systématiquement, au moins dans leur valeur publique. Voilà comment s’est développé en Occident ce que Benoît XVI a appelé à maintes reprises "la dictature du relativisme" […]

Le bien commun a sûrement besoin de la laïcité comme autonomie des activités humaines, qui doivent s’exercer selon leurs propres normes, et en particulier comme indépendance de l’Etat vis-à-vis de l'autorité ecclésiastique. […] Il n’en est pas de même quand le concept de laïcité est étendu jusqu’à exclure toute référence des activités humaines et en particulier des lois de l’Etat et de toute la sphère publique à ces exigences éthiques qui trouvent leur origine dans l'essence même de l'homme et à ce "sens religieux" par lequel s’exprime notre ouverture constitutive à la transcendance. […] Voilà pourquoi Benoît XVI a maintes fois proposé une laïcité – qu’il a qualifiée de "saine" et de "positive" – qui associerait à l'autonomie des activités humaines et à l'indépendance de l’Etat non pas l’exclusion mais l'ouverture vis-à-vis des exigences éthiques fondamentales et du "sens religieux" que nous portons en nous. Il semble que seule une telle laïcité corresponde vraiment aux exigences du bien commun".

Michel Janva

Société : l’Eglise a son mot à dire

Les affaires Pelosi et Eluana, deux affaires qui touchent au respect de la vie, ont ravivé la controverse sur la "laïcité" et sur l'action des chrétiens dans la sphère publique. Le cardinal Angelo Scola, patriarche de Venise, a justifié les prises de position de l'Eglise :

S "L'Occident doit se décider à comprendre quel est le poids de la foi dans la vie publique de ses citoyens, il ne peut pas supprimer le problème […] Je crois que l’on perd souvent de vue le cœur de la question: toute foi fait l’objet d’une interprétation culturelle publique. C’est un fait inévitable. D’abord parce que, pour citer Jean-Paul II, "une foi qui ne deviendrait pas culture ne serait pas pleinement accueillie, entièrement pensée, fidèlement vécue". Ensuite la foi – juive et chrétienne – venant d’un Dieu qui s’est compromis avec l’histoire, a forcément un lien avec le côté concret de la vie et de la mort, de l'amour et de la souffrance, du travail et du repos, de l'action civique. […]

Un seul exemple: si je crois que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, j’aurai une certaine conception de la naissance et de la mort, du rapport entre l’homme et la femme, du mariage et de la famille. […] Même si l’on respecte le rôle spécifique des fidèles laïcs dans le domaine politique, il est néanmoins évident que, si chaque fidèle, du pape jusqu’au dernier des baptisés, ne mettait pas en commun les réponses qu’il considère comme bonnes aux questions qui agitent chaque jour le cœur de l'homme, c’est-à-dire s’il n’expliquait pas les implications pratiques de sa foi, il enlèverait quelque chose aux autres. […]

Dans une telle confrontation, qui amène les chrétiens, pape et évêques compris, à dialoguer humblement mais tenacement avec tous, on voit que l’action de l’Eglise n’a pas l'hégémonie comme but, qu’elle ne cherche pas à utiliser l'idéal de la foi pour obtenir un pouvoir. Son vrai but est, suivant l’exemple de son Fondateur, d’offrir à tous la consolante espérance de la vie éternelle."

Michel Janva

Suresnes découvre l’islam

V Salle réservée à la femme voilée. Ces quelques mots inscrits sur le prospectus publicitaire d’un salon de coiffure de Suresnes, le Marrakech, en ont interloqué plus d’un. Du syndicat des coiffeurs aux associations de quartier en passant par la mairie, «on n’a jamais vu ça». Bienvenue dans le monde réel… Repris depuis l’été dernier par un propriétaire qui tient à taire son nom, le Marrakech accueille à la fois hommes et femmes. Et pour «la femme voilée qui ne veut pas que les hommes la voient» comme l’expose le patron de la boutique, «un coin» permet d’échapper aux regards masculins. 4 fauteuils de coiffeur sont installés dans ce «coin», qui s’étend quasiment sur la moitié du salon. Le commerçant se défend :

"Mais si d’autres femmes veulent être tranquilles, on peut les installer là et tirer le rideau. Ce n’est pas une salle spéciale".

C’est pourtant ce qui est clairement indiqué sur le document publicitaire ("femme voilée"). La Mairie s'étonne :

"il n’a jamais été question d’une salle réservée aux femmes" (lors de la signature du bail).

Au Conseil national des entreprises de coiffure, le principal syndicat de coiffeurs, on est intrigué : 

"C’est très surprenant. Alors qu’on parle d’intégration et après tout ce débat sur la laïcité, je m’étonne. Mais après tout, chacun peut proposer le concept qu’il veut. Ce coiffeur a peut-être trouvé un créneau porteur."

Abdel Ghani, président de la CIS (Coordination islam et société), indique que l'islamisation est bien en marche :

"C’est la loi de l’offre et la demande" !

Hafid Ramouni, président de l'association Zy’va, s'insurge :

"Nous, les Français d’origine étrangère, on lutte contre les discriminations et à la fois on se discrimine nous-mêmes. Il y a en ce moment une mode des espaces réservés aux pratiques religieuses, comme les piscines où seules les femmes peuvent aller à certaines heures. Cela me choque et relève de comportements asociaux dans un pays laïc."

Comportement asocial ou comportement… musulman ?

Michel Janva

Le martyre des chrétiens de Palestine

P Le quotidien Al-Ayyam (journal de l’Autorité palestinienne) a publié le témoignage d’Abd Al-Nasser Al-Najjar, journaliste musulman, sur les persécutions dont est victime la communauté chrétienne en Palestine :

"Soyons honnêtes avec nous-mêmes, en reconnaissant courageusement que les chrétiens palestiniens reçoivent de nombreux coups durs, et continuent de souffrir en silence pour ne pas attirer l’attention. […] Ces dernières années, plusieurs de mes amis chrétiens m’ont confié les souffrances endurées, les menaces, de mort parfois, proférées parce qu’ils avaient tenté de récupérer leurs terres usurpées par d’influents résidents de Bethléem. Malgré toutes les injustices, aucune action constructive n’a été prise pour enrayer le phénomène et défendre leurs droits, ni par aucune des trois branches [exécutive, législative et judiciaire], ni par les ONG, ni même par des factions politiques […] Le problème est que ce ne sont pas seulement les officiels arabes qui gardent le silence, mais, ce qui est plus inquiétant, les intellectuels arabes, les élites, les organisations non-gouvernementales et les dirigeants du secteur privé. Tous ces groupes observent celle folie sans précédent sans évaluer le danger représenté par ces crimes"

A Bethléem, les chrétiens fuient ces persécutions. En 1990, 60% de la population y était chrétienne. Aujourd’hui, ce chiffre est tombé à moins de 20%.

Michel Janva

Eugénisme norvégien : extermination des filles

R Sissel Rogne (photo), la directrice de l’organisation médicale étatique norvégienne Bioteknologinemnda, déclare que la plupart des foetus norvégiens qui ont été avortés en Suède sont des filles. Ces Norvégiennes qui avortent en Suède sont en fait des musulmanes, souvent d’origine pakistanaise, dont le mari déclare ouvertement ne vouloir que d’un garçon.

Il se trouve que l’avortement peut être accompli jusqu’à la 12ème semaine en Norvège, et jusqu’à la 18ème en Suède. Le sexe du foetus n’est révélé aux parents norvégiens qu’au terme de ces 12 semaines.  Si la réponse sonne aux oreilles mahométanes comme une catastrophe (à savoir qu’il s’agit d’une fille…), il ne reste qu’à traverser la frontière pour s’en débarrasser… !

Michel Janva

Le MPF dénonce les mesures anti-famille de Sarkozy

L "Patrick Louis, Secrétaire Général du MPF, député français au Parlement européen, réagit à l’ensemble des réformes annoncées par Nicolas Sarkozy en matière de politique familiale. Au moment où la société subit une crise économique et une crise sociale de grande ampleur, le modèle familial français ne doit pas être fragilisé.

C’est pourtant une fragilisation qui sera introduite avec le statut du beau-parent qui n’a qu’un seul but : créer une situation irréversible pour reconnaître de facto et de droit l’adoption d’enfants par des couples du même sexe. Cette décision est en rupture totale avec la tradition et l’héritage français. Quant à l’adoption, s’il y a urgence à en simplifier les procédures un des objectifs doit être de faciliter l’accès à l’adoption par les familles françaises d’enfants français et européens : trop d’orphelins restent à la DDAS et ne trouvent pas de famille pour les accompagner dans leur vie.

Le Mouvement Pour la France est opposé au raccourcissement du congé parental. Le mode de garde des enfants appartient aux parents ; la puissance publique doit garantir la liberté du choix du mode de garde et permettre à ceux qui font le choix d’élever leurs enfants aux dépend de leur activité rémunérée, de bénéficier de droits compensateurs, notamment à la retraite."

MJ

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