Christianophobie des institutions de l’UE
Lu dans un rapport de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne :
"Il a été rapporté lors d'entretiens avec des ONG LGBT que dans plusieurs Etats membres, incluant Chypre, la Grèce, la Lettonie, la Lituanie, l'Italie, la Pologne et la Roumanie des représentants de l'Eglise, particulièrement orthodoxes et catholiques, s'engagent dans le débat politique au sujet des droits LGBT [sic], mobilisant et faisant souvent du lobbying contre l'adoption de ces droits. En revanche, il a été trouvé que les personnalités et institutions juives et musulmanes ne jouent pas de rôle significatif dans la mobilisation anti-LGBT ou le débat politique sur les droits LGBT dans un quelconque Etat membre."
MJ
Brésil : la mère de la fillette mise en examen
Les médias sont soudain silencieux sur les suites de l'affaire de la petite brésilienne qui a subit un avortement forcé. La mère de la petite fille d’Alagoinha soumise à l’avortement des jumeaux qu’elle avait conçus à la suite de viols de son « beau-père » a été formellement accusée, vendredi, par la police de négligence et de manque de soins à l’égard de la petite. Elle a été laissée en liberté. Le délégué de la police a déclaré que la mère aurait pu éviter les viols répétés sur la fillette et sur sa sœur handicapée de 14 ans. Le violeur, lui, est en prison.
Les musulmans s’inquiètent mais ce sont les chrétiens qui trinquent
A Genève, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté, par un vote de 23 contre 11 et 13 abstentions, une résolution présentée par le Pakistan au nom des pays de l'Organisation de la Conférence islamique se déclarant «profondément préoccupés» par la diffamation fréquente des religions, mais où seul l'islam est indiquée comme étant attaquée. L'observateur permanent du Saint-Siège auprès des institutions de l'ONU à Genève, Mgr Silvano Tomasi, s'est exprimé contre cette résolution, soulignant que la liberté d'expression est strictement liée à la liberté religieuse :
"Si on commence à ouvrir la porte à un concept de diffamation qui s'applique aux idées [l'Etat risque] de décider quand une religion est diffamée ou non, et cela touche finalement la liberté religieuse. Par exemple, la reconnaissance juridique de ce concept abstrait de diffamation de la religion peut être utilisé pour justifier des lois contre le blasphème qui, nous le savons bien, sont utilisées dans certains Etats pour attaquer des minorités religieuses, même de manière violente […] Si nous regardons la situation mondiale nous voyons que, de fait, les chrétiens – comme plusieurs sources le précisent – sont le groupe religieux le plus discriminé ; on peut en effet parler de plus de 200 millions de chrétiens, d'une confession ou d'une autre, qui se trouvent en situation de difficulté, parce qu'il y a des structures légales ou des cultures publiques qui portent, en quelque sorte, à une certaine discrimination vis-à-vis d'eux. C'est une donnée dont on ne parle pas beaucoup, mais qui est pourtant réelle, surtout si nous pensons aux violences qui sont arrivées ces derniers mois dans différents contextes politiques et sociaux ».
Et l'Occident n'est pas exempt de ces reproches :
"Il y a des situations – même des déclarations parlementaires publiques – qui attaquent cela ou un aspect de la croyance chrétienne, et cela tend à reléguer les chrétiens aux marges de la société et à retirer la contribution de leurs valeurs à la société".
Intégration : parler du pays plutôt que de racisme
Minute a interrogé Patrick Binder, président du groupe FN au conseil régional d’Alsace, qui a lancé début mars un projet intitulé « L’année de l’Alsace » :
"la Ligue des droits de l’homme, la Cimade, la Licra, SOS Racisme, le Clapest (Comité de liaison d’associations pour la promotion des immigrés en Alsace), le Mrap sont invités à venir dans les lycées pour distiller leur propagande habituelle sur le racisme, l’antisémitisme ou les discriminations. Tous ces gens n’ont à offrir qu’une réflexion et une vision négatives de notre société. J’ai donc décidé de faire une contre-proposition en imaginant une année de l’Alsace destinée à mettre en valeur son patrimoine culturel. Au lieu de toujours parler à la jeunesse de racisme et d’antisémitisme, présentons-lui les beautés et les richesses de la région dans laquelle elle vit: son histoire, sa peinture, ses musiciens, ses musées, sa langue. Mon but est que «L’année de l’Alsace» remplace «Le mois de l’autre». Celui-ci doit purement et simplement disparaître. Toute la jeunesse devrait être touchée par ce projet, y compris celle qui vit dans les cités. Existe-t-il un plus grand facteur d’intégration que celui consistant à connaître la région dans laquelle on est né et dans laquelle on vit ?"
Nicolas Dupont-Aignan sur les pas de Sarkozy
Lu dans Minute :
"Dans la circonscription Sud- Est, qui réunit les régions Rhône- Alpes, Provence-Alpes Côte d’A – zur et la Corse, la personnalité de la tête de liste de Debout la République ne fait pas l’unanimité : Michèle Vianès, élue de Caluire (Rhône) et enseignante à la retraite, est en effet la fondatrice du comité local de… Ni putes ni soumises Grand Lyon et Rhône !"
MJ
Aymeric Chauprade, non fréquentable
Frédéric Taddeï vient de déprogrammer la participation du géopoliticien Aymeric Chauprade à son émission Ce soir (ou jamais !) du jeudi 2 avril sur France 3 consacrée à l’OTAN. L’universitaire a appris lundi que l’animateur de l’émission, sortant de réunion de direction de sa chaîne, refusait désormais de l’accueillir. Aymeric Chauprade écrit :
"J’ai toujours pensé que les médias français étaient aux ordres du gouvernement et des lobbies, j’en ai maintenant la certitude en en faisant moi-même l’expérience. Depuis le début de ce que l’on appelle maintenant dans des cercles initiés bien restreints “l’affaire Chauprade”, les déprogrammations et censures d’interviews n’ont cessé de se multiplier. Pour que Taddeï , réputé, sans doute à juste titre d’ailleurs, comme l’un des journalistes les plus libres du service public, déprogramme, c’est que l’oukaze vient du plus haut niveau."
Critique du recours systématique à la loi
Extrait du discours du Cardinal Vingt-Trois lors de l'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques à Lourdes :
"En France, la révision prochaine des lois dites de «bioéthique» pour laquelle nous avons engagé un travail de plusieurs années ne saurait laisser personne indifférent. Nous ferons le point sur les démarches entreprises en vue des Etats généraux à venir. Sans prétention déplacée, il semble que les décisions qui seront prises chez nous auront un certain retentissement en Europe. Nous ne devons pas céder à la surenchère des lobbies qui cherchent à provoquer le basculement des décisions transgressives d’un pays à l’autre. Le bonheur des hommes n’est pas la somme des plus petites exigences ramenées à un commun dénominateur. Légiférer en ce domaine ne saurait consister à s’aligner sur les pays les plus permissifs.
Le récent projet de loi sur des délégations de l’autorité parentale souligne bien un travers de notre société : le recours constant à de nouvelles lois pour trouver des solutions à des difficultés réelles mais très partielles. Chaque épisode fonctionne comme s’il n’existait encore aucune solution légale ou comme si une nouvelle loi avait pour principal objectif de promouvoir des requêtes particulières à la dignité de cause universelle. La pauvreté du dialogue social et des médiations rejette sur la loi et ses applications judiciaires toute la gestion des conflits particuliers. Remplacer le débat social par l’action judiciaire n’est pas au bénéfice de la démocratie."
Un homosexuel contre le lobby gay
Déclaration décapante contre les lobbies de type GayLib ou Act-up :
"Je suis pédé. Voilà, c’est dit. Veuillez excuser la brutalité de cette entrée en matière, mais ce nouveau «statut social» qui m’a été gracieusement accordé par les penseurs métaphysiques d’Act-up et autres Têtu se doit d’être fièrement exhibé dès le départ. C’est eux qui me l’ont dit. Et si je consens à m’inscrire pour commencer dans la pensée de la communauté «gay», c’est que selon eux, en disant cela, TOUT serait ainsi dit sur moi. Et pourtant…. […] [C]eux qui disent penser à moi (pour moi ?) ne font qu’enfanter une idéologie exclusivement orientée vers des intérêts économiques qui, s’ils venaient à disparaître, mettraient bien mal en point leur «gay friendly attitude» ! Je voulais vous répéter, si besoin était, que nous sommes bien plus nombreux que vous ne l’imaginez encore à vomir cette communauté par sa simple condition de communauté. Son projet immonde, pervers, tend à faire passer une singularité qui relève de l’intime au rang de statut social, projet soutenu par le vrai pouvoir puisqu’au service de celui-ci. […]
L’homophobie ? Je me marre ! Elle n’existe pas plus que l’homosexualité, ou disons pour être plus juste qu’elle existe sur le même mode que l’homosexualité : elle n’est qu’un symptôme. La peur des femmes, voire une véritable misogynie. Il n’y a qu’à regarder toutes ces fiotasses de la mode qui pensent adoooorer les femmes mais qui passent leur temps à jouer avec leurs corps comme avec des sacs de viande jusqu’à ce qu’elles deviennent anorexiques. Circonscrire clairement le corps de la peur, de la honte, du vieux péché, pour le serrer, l’écraser, l’étouffer, jusqu’à ce qu’elles en crèvent. Le pédé n’aime pas les hommes puisqu’ils représentent tout ce qu’il n’a pas réussi à incarner, par crainte, par injonction matriarcale, par lâcheté. Il n’aime pas les femmes non plus. Il n’aime que lui. L’homosexualité est avant tout une homophilie, mieux, une autophilie. Un narcissisme de plus, c’est tout. Quelle aubaine pour les tenants du libéralisme économique, puisque c’est dans la société marchande égocentrique que les gays pensent trouver leur salut, leur rédemption. […] Quand comprendront-ils que l’injonction actuelle du coming-out n’est qu’une stratégie supplémentaire pour les faire entrer insidieusement dans le moule de la consommation à tout-va ? […]
Alors continuez de laisser aboyer tous les abrutis qui vous taxeront d’homophobie. Beaucoup d’homos comme moi savent bien lire ce que vous écrivez, ne se laissent par prendre au piège de la tartufferie bourgeoise d’un Delanoë. Continuez de chercher à démasquer l’effroyable imposture à l’œuvre en ce moment."
MJ
Monaco pourrait légaliser l’avortement
Mgr Bernard Barsi, archevêque de Monaco, défend la vie :
"Dans ce projet de loi, c’est surtout un symbole qui semble visé. Mais d’aucuns, ici ou ailleurs, ne supportaient plus cette exception monégasque dont un long travail de sape idéologique avec ses relais médiatiques a pu venir à bout avec le texte qui nous est proposé. Il est navrant qu’à une période de son histoire politique et constitutionnelle où la Principauté de Monaco acquiert une plus grande indépendance et insiste sur sa spécificité culturelle, on choisisse délibérément de s’aligner sur d’autres pays pour y rechercher de prétendus modèles de société. Si bien qu’il est désormais facile de prévoir la suite si ce projet venait à être voté car il est à craindre qu’il ne soit que la première étape d’un processus qui a suivi partout ailleurs le même scénario qui ne fait que commencer. Quand on dit que ce projet ne concerne que les cas extrêmes visés par le texte, on ne dit pas la vérité et on cache la réalité. Tout le reste risque de suivre et le pire est à redouter parce qu’on n’aura de cesse de prétendre mettre Monaco au diapason du minimum de standard éthique. On ne peut pas appeler progrès ce qui constitue une régression dans la considération due à la dignité et à l’intangibilité intrinsèques de l’être humain."
La Turquie, porte-parole des pays musulmans
C'est le rôle qu'elle s'assigne dans l'OTAN. Ce sera aussi son rôle lorsqu'elle aura intégrée l'Union européenne.
MJ
25% à 35% des élèves de CM2 n’ont pas le niveau
Jean-Louis Nembrini, directeur de l'enseignement scolaire, a révélé hier les résultats des évaluations en français et en mathématiques réalisées, en janvier, par plus de 553 000 élèves de CM2. Les écoliers ont réalisé 60 exercices en français (lecture, écriture, grammaire, vocabulaire…) et 40 en mathématiques (connaissance des nombres, calcul, géométrie, grandeurs et mesures…). En fonction des réponses, les enseignants les ont codées 1 (niveau atteint) ou 0 (niveau pas atteint).
En français, 75% des écoliers sont au niveau ou au-delà et 65% en mathématiques. 7% sont vraiment largués en français et 15% ont décroché en maths. Un gros effort de soutien s'impose, conclut le ministère. Mais la solution est-elle vraiment là ? Interrogé par l'Homme Nouveau, Jean Flouriot, professeur et correcteur de géographie, membre de l’Institut Libre de Formation des Maîtres, déclare :
"La liberté de l’enseignement est la condition du renouveau de la nation. Liberté pour les parents du choix d’un enseignement en concordance avec l’éducation qu’ils donnent à leurs enfants ; pour les chefs d’établissement du choix des membres des équipes éducatives ; pour les enseignants du choix des méthodes pour éveiller les âmes et les esprits de leurs élèves."
Le travail du dimanche voté avant l’été ?
Richard Mallié, député UMP des Bouches-du-Rhône et rapporteur de la proposition de loi sur le travail dominical, a déclaré :
"Nous ne pouvons pas dire exactement quand la loi sera votée. Mais, c'est certain, elle sera inscrite à l'ordre du jour et passera avant l'été, en mai ou début juin".
“L’Europe est de civilisation chrétienne”
Préservatif : on savait au moins depuis 1995
"Si ! Les risques d’échec du préservatif ont été identifiés et prouvés scientifiquement !" Une déclaration d’Alain Toulza, président du collectif Oui à la Famille, auteur du Meilleur des mondes sexuels et, sous le pseudonyme de Thomas Montfort, de Sida. Le Vaccin de la vérité. Publié en 1995, Sida. Le vaccin de la vérité a produit des preuves du mensonge associatif et officiel sur le taux de fiabilité du préservatif. Il rassemblait une somme unique de témoignages médicaux, d’enquêtes scientifiques et d’informations techniques de sources diverses et de haut niveau dont les plus importantes ont été soigneusement cachées par les autorités publiques. Parmi ces documents citons particulièrement :
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Une étude de la University of Texas, Medical Branch, effectuée par onze équipes sous l’autorité du professeur Susan Weller et intitulée Meta-analyse de l’efficacité du préservatif dans la réduction de la transmission sexuelle du Virus HIV, indiquait une efficacité globale de 69% sur un an pour 100 rapports dans l’année
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L’éditorial du New England Journal of Medicine du 11.8.1994, qui rendait compte des travaux de la conférence internationale de Yokohama sur le sida (août 1994), a validé l’étude de synthèse du professeur Susan Weller; puis, à propos d’une enquête dite pompeusement multicentrique européenne, menée par le Centre Européen pour la Surveillance Epidémiologique (CESE) du sida (en fait, une équipe de l’Hôpital national de Saint-Maurice), à l’initiative du ministre français de la Santé (M. Douste-Blazy), il traduisit le sentiment que «L’échantillon (des personnes suivies) n’était pas assez large pour écarter la possibilité d’une transmission dans un taux supérieur à 1,5% personnes-années parmi les utilisateurs réguliers du préservatif.»
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Rapporteure des travaux du CESE, le docteur Isabelle de Vincenzi concluait, dans la revue Biofutur de juin 1994 : «Le sexe sans risque (safe sex) exclut tout type de pénétration, avec ou sans préservatif, à la seule exception des relations entre partenaires non infectés et fidèles… Tout type de pénétration sexuelle avec une personne séropositive ou de statut sérologique inconnu comporte un risque potentiel… Des messages de prévention se donnant pour objectif , ne serait-ce qu’implicitement, d’atteindre un risque nul ne correspondent à aucune réalité ni psychologique, ni sociale, ni épidémiologique.»
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Les révélations du chef de la section des Propriétés polymères du Naval Reserch Laboratory (laboratore de recherche de la marine) des USA, C.M. Roland : «La superficie de poréservatifs apparait comme une surface couverte de cratères ayant un diamètre de 15 microns environ et d’une profondeur de 30 microns. Pire même, dans l’optique de la transmission du virus, nous avons découvert des canaux de 5 microns de diamètre, qui traversent la paroi de part en part. En d’autres termles, cela signifie qu’il existe des passages qui établissent un lien de communication entre l’intérieur et l’extérieur du préservatif et dot le diamètre est cinquante fois supérieur à celui du virus HIV.»
Sida. Le vaccin de la vérité (15€) comme Le meilleur des mondes sexuels (25€) peuvent être commandés auprès de l’association Papa, Maman et Nous, 24 rue Louis Blanc, 75010 Paris.
Lettre ouverte au Président de la République
Un catholique perplexe devant la tournure des évènements nous fait part de cette lettre ouverte au premier des Français :
"Monsieur le Président de la République,
Le 2 mars dernier, lors du dîner du Comité Représentatif des Institutions Juives de France, vous avez prononcé une intervention au cours de laquelle vous avez déclaré que
"la question de la sécurité de la communauté juive […] concerne toute la République française […] Quand on s'en prend à un juif parce qu'il est juif, c'est toute la France qui doit se sentir solidaire […] Les antisémites, les islamophobes, les racistes n'ont rien à voir, rien à faire sur le territoire de la République française".
S’en prendre à qui que ce soit du fait de sa religion est une chose odieuse et inacceptable. L’actualité récente fait toutefois naître une crainte : interprétant vos propos de façon erronée et a contrario, certains Français, n’en ont-ils pas déduit que la haine à l’égard des autres religions, et de la religion catholique en particulier, est tolérée par les autorités françaises ? Les faits semblent confirmer cette inquiétude :
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les propos tenus par le Saint Père sur la prévention du SIDA ont été relatés par la presse de manière particulièrement tronquée et tendancieuse. Sur cette question délicate, ses paroles mesurées ont été rapportées faussement, de façon à provoquer la haine et la colère. Des autorités publiques, tels le maire de Bordeaux, ancien Premier ministre, et la secrétaire d’état à la Famille ont immédiatement réagi, s’en prenant personnellement au Pape Benoît XVI, et par là à toute la communauté catholique. Loin de résulter d’une analyse complète et sereine d’un dossier difficile, ces interventions à chaud n’ont fait qu’alimenter une polémique qui semble inspirée par des motifs particulièrement suspects. Est-il conforme au principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat que des représentants de ce dernier participent au «lynchage» – le mot est du Cardinal Vingt Trois - de l’homme respectable que vous avez si courtoisement accueilli il y a quelques mois sur le sol français ?
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tout acte de malveillance commis contre un lieu de culte ou de sépulture non catholique donne immédiatement lieu, à très juste titre, à une condamnation énergique émanant des responsables politiques. C’est là chose normale. Mais est-il logique que les mêmes faits soient perçus comme bénins, ou comme des plaisanteries d’adolescents, ou soient tout simplement tus, si c’est la religion catholique qui en est victime ? Un tel procédé ne revient-il pas à nous désigner comme la victime naturelle des incendiaires ? Le récent incendie de l'église Saint-Joseph à Clermont-Ferrand n'est-il pas un exemple et la conséquence de l'actuel lynchage politico-médiatique ?
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des manifestations sont organisées par des groupuscules hostiles à notre Eglise, devant nos lieux de culte, à l’heure où ils sont les plus fréquentés. Ces provocations (dimanche dernier à Notre-Dame de Paris, hier devant la Basilique de Fourvières à Lyon) qui troublent les fidèles venant exercer leur liberté de culte sont tolérées et protégées par les forces de l'ordre, qui les encouragent ainsi.
Notre histoire recèle, vous le savez, un fond de christianophobie, qui se réveille dangereusement. Pour que vos propos ne soient pas déformés, pour qu’ils ne soient pas retenus comme le signal d’une nouvelle persécution, puis-je vous demander, bien humblement et bien respectueusement, d’accorder aux catholiques de France la même protection que vous avez si justement et si généreusement consentie à nos frères juifs et musulmans, ainsi qu’à tous les autres hommes ?"
Le Salon Beige
Le Kansas veut défendre la vie à naître
Le gouverneur du Kansas vient de signer un texte de loi qui suggère aux femmes et aux filles mineures qui souhaitent avorter de faire une échographie ou d'écouter battre le cœur du bébé. Ce texte entrera en vigueur le 1er juillet prochain. Il remplace une loi qui obligeait les médecins à obtenir l'accord informé de la patiente avant un avortement.
MJ
L’Italie veut défendre le terme naturel de la vie
Un mois et demi après la mort d'Eluana Englaro, l'Italie a commencé à légiférer sur l'euthanasie. Jeudi, le Sénat a adopté une loi interdisant l'arrêt de l'alimentation des malades. Les médecins qui violeraient cette disposition encourront des peines allant de cinq à quinze ans de prison. Le texte doit maintenant être examiné par la Chambre des députés.
MJ
La distribution de préservatifs : un crime contre l’humanité
Dans une déclaration, le Cardinal Sarr, au nom de la Conférence Episcopale Régionale de l’Afrique de l’Ouest, déclare :
"Nous avons été tous surpris et étonnés de la façon dont une phrase du Saint-Père a été totalement sortie de son contexte proche et lointain pour devenir le motif récurrent de toutes les émissions de RFI et d’autres médias français sur le premier voyage apostolique du Saint-Père, le Pape Benoît XVI, en Afrique. Le comble est cette occultation systématique des autres idées de l’interview et la minimisation de tout ce que le Saint-Père s’est efforcé de communiquer comme espérance à l’Afrique, tant au Cameroun qu’en Angola. A cela précisément ne devrait-on pas reconnaître que c’est à l’Eglise et à sa mission évangélisatrice que les acteurs de l’ombre s’en prennent ? Nous, évêques de la Conférence Episcopale Régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO), nous avons pris la mesure de l’événement et nous tenons à déclarer à tous ce qui suit :
[…] On n’arrivera pas à bout du Sida, en cassant les ressorts spirituels et moraux des hommes, surtout des adolescents et des jeunes, en les fragilisant et en faisant d’eux des paquets de désirs sexuels sans les régulateurs prévus par le Créateur. C’est un crime contre l’humanité que de priver l’enfant, l’adolescent et le jeune de l’entrainement à la maîtrise de l’esprit sur le corps et ses pulsions qu’on appelle éducation sexuelle. En ce sens, les slogans publicitaires et la distribution de préservatifs pourraient n’être qu’irresponsabilité et crime contre l’humanité. […]
Il est sacrilège selon nous, du simple point de vue de notre culture africaine traditionnelle, pour ne pas encore parler de la foi, que des fils et des filles d’Eglise qui se prétendent catholiques s’en prennent au Pape avec vulgarité, arrogance et injures, comme certains journalistes d’organes français et certaines personnalités françaises, espagnoles, européennes, se sont permis de le faire. Nous déplorons et condamnons ces propos irrévérencieux et injurieux. […]
Nous déplorons et nous condamnons cette prétendue responsabilité vis-à-vis de l’homme noir qui n’aurait de solution que mécanique à un problème aussi vital qu’est la sexualité pour tout homme et donc pour l’Africain lui aussi. […] Nous déplorons et dénonçons le crime, venant du fond des âges, où l’on traitait nos frères et nos sœurs en marchandises et en « biens meubles » (Le Code Noir, Art. 44), et qui aujourd’hui consiste à s’acharner à penser pour nous, à parler pour nous, à faire à notre place sans doute parce qu’on ne nous croit pas en mesure de le faire par nous-mêmes."
Messe en l’honneur de Benoît XVI
Dimanche 19 avril 2009 à 18h30 en la cathédrale Notre Dame de Paris, sera célébrée une Messe en l'honneur de l'anniversaire de l’élection du Souverain Pontife Benoit XVI. Elle sera une Messe de soutien et d’action de grâce célébrée par l’Archevêque de Paris, le Cardinal André Vingt-trois.
Travail dominical : du refus français à l’obligation européenne
"Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, était l’invité des Matins de France Culture […] Olivier Duhamel lui a demandé de citer un seul exemple d’une décision qui a été prise parce que c’était le souhait de la majorité contre l’avis du président de la République. Voulant montrer que la majorité n'était pas servilement inféodée aux décisions du Président, le maire de Meaux a donné comme exemple de l’indépendance de la majorité, la question du travail le dimanche :
"Oui, le travail le dimanche. C’était emblématique, c’était vraiment un sujet sur lequel le président de la République, c’est le moins que l’on puisse dire, avait mis tout son poids. Moi en tant que responsable de la majorité, je suis venu lui dire, je suis désolé mais dans le contexte actuel on n’a pas de majorité pour voter ce texte aujourd’hui, parce qu’il n’est pas clair, parce qu’il pose un débat sociétal à beaucoup de mes amis là où d’autres disent que c’est un problème technique. Un certain nombre [d’entre eux] m’ont dit : attention, c’est une question de valeurs, il faut qu’on en débatte, on n’est pas prêt. À l’heure où je vous parle, le texte n’est pas adopté."
Olivier Duhamel, qui comprend la réponse pipée, a conclu goguenard : «Rendez-vous dans six mois !» Loin d’être enterrée comme le croient beaucoup, avec la réforme du Parlement, la proposition de loi Mallié reviendra-t-elle sans véritable opposition pour passer comme lettre à la poste ? D’ici là, le dimanche sera peut-être protégé au niveau européen. Au 26 mars, 197 députés sur les 394 attendus avaient signé la déclaration écrite en faveur du repos dominical [pdf]. Date butoir : le 7 mai."
Une directive européenne sur le temps de travail ne mentionne pas le dimanche comme jour de repos hebdomadaire privilégié et invite les Etats membres à ne pas avoir de jour de repos hebdomadaire officiel.
Le Pape a déstabilisé l’édifice de la pensée unique
De Mgr Bagnard, évêque de Belley-Ars :
"Depuis des années, il semblerait, au dire de bien des médias, que l’Église catholique n’intéresse plus personne. Devenue insignifiante, elle serait sur la voie de la disparition, n’étant plus aujourd’hui qu’un organe témoin du passé. L’actualité de ces dernières semaines apporte un démenti manifeste à ce genre d’analyse. […] L’amplitude immense des réactions démontre que l’Eglise catholique existe bien et qu’elle se situe au cœur du monde – et non à côté de lui - ! Si elle suscite partout une telle fièvre, allant jusqu’aux railleries et aux insultes, comme l’a souligné le Cardinal Schönborn, c’est que sa parole ne laisse personne indifférent. Autrement, comment expliquer qu’on soit ainsi suspendu aux lèvres du pape ! L’Église catholique est bien vivante ! On ne se bat pas contre un cadavre ! On se contente plutôt de l’inhumer dans le silence et le respect ! […]
Qu’a dit le Pape ? […] Où donc se trouvent les propos scandaleux qui devraient, selon certains, conduire le pape à démissionner, enfermé qu’il serait dans un "autisme" dangereux pour l’humanité tout entière ? On est d’autant moins enclin à souscrire à ces affirmations aussi péremptoires que l’on prend le temps de lire les rapports de certains experts qualifiés. […] L’assurance d’être en totale sécurité par l’utilisation du préservatif entraîne immédiatement un relâchement dans la conduite ! […] la préoccupation d’humaniser la sexualité avec ce qu’elle implique comme vigilance, maîtrise de soi, appel à l’effort, respect de l’autre disparaît du champ des préoccupations. Le souci est avant tout de proposer unilatéralement des moyens techniques avec leur mode d’emploi. On ne voit pas d’autre solution que de laisser l’homme vivre au rythme de ses instincts. Cela présuppose une vue très pessimiste sur l’être humain : il n’y a rien à faire pour changer l’homme ! Aucune espérance !!
L’Église, de son côté, cherche à le faire grandir, à l’élever au-dessus de sa nature animale. Ainsi, il semble bien que, dans les pays où le nombre des catholiques est important et où l’on appelle d’abord à l’abstinence et à la fidélité, le sida est en régression. […] En définitive, si le Pape a été si contesté, c’est qu’en quelques mots, il a déstabilisé l’édifice de la pensée unique qui s’impose à la planète ! En affirmant "sa" différence, au nom de l’Évangile, il devient brusquement quelqu’un qui existe pour le monde entier ! "Exister" ainsi inaugure toujours un chemin de croix."
MJ
Succès pour la veillée de prière en l’honneur des martyrs de 2008
1 600 personnes ont répondu à l’appel de l’Aide à l’Eglise en Détresse, et ont «donné une soirée au Christ» pour cette 1ère Nuit des Témoins le 24 mars, en mémoire des chrétiens tués à cause de leur foi en 2008. Devant une église comble, Marc Fromager, directeur de l’AED, a appelé tous les chrétiens à ne pas
"oublier [leur] responsabilité face aux persécutions qui touchent encore tant de chrétiens dans le monde".
Il a également dédié cette veillée au pape Benoît XVI,
"lui-même tout particulièrement témoin en notre temps, lui qui sans doute souffre terriblement en ce moment à cause de sa fidélité au message de Vérité du Christ".
Le Père Daniel-Ange a exhorté les participants à ne jamais oublier les martyrs,
"ceux sans qui l’Eglise n’existerait pas, étoiles qui resplendissent dans les ténèbres de ce monde"
Strasbourg en état de guerre
Rien à voir avec un nouveau record de voitures brûlées : c'est le sommet de l'OTAN qui accueille 25 000 policiers français et étrangers. La réunion des 27 chefs d'État et de leur délégation va transformer la capitale alsacienne en citadelle assiégée. Le centre-ville, classé «zone rouge», est rendu impraticable par 50 000 barrières. Les habitants des 7 000 foyers circuleront, à pied ou à vélo uniquement, grâce à l'un des 40 000 laissez-passer spéciaux fournis par le commissariat.
Le campus universitaire est gelé et une partie des 100 écoles de la ville, des piscines, stades et gymnases resteront fermés. Côté transports, les poids lourds seront déroutés à 250 kilomètres au nord, le trafic ferroviaire sera paralysé entre Strasbourg et Kehl en Allemagne, et l'autoroute A35 sera coupée lors des passages de convois officiels.
À lui seul, Barack Obama est accompagné de 800 agents, conseillers et gardes du corps. Le ministère de l'Intérieur va déployer 85 escadrons de gendarmerie mobile et Compagnies républicaines de sécurité. Une armada de 10 000 hommes quadrillera le siège du Parlement européen, sécurisera les sites classés ou encore les gazoducs traversant le secteur, tandis que les vedettes de la gendarmerie fluviale sillonneront le Rhin, embarquant sonars et plongeurs pour déjouer la moindre menace subaquatique… Dans le même temps, unités en scaphandres nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques resteront en réserve et une flotte de blindés équipés de treuils et de chasse-neige ronronneront à proximité pour dégager d'éventuels obstacles. Enfin, quelque 500 gardes du corps français issus du Service de protection des hautes personnalités et des CRS veilleront sur les cortèges et les sites d'hébergements. Les Allemands ont prévu de déployer 15 000 hommes, dont leurs experts de la Bundeskriminalamt (BKA). GIGN et Raid sont également sur place.
Favoriser le Bien Commun au niveau local
Dans un entretien accordé à Présent (ici), Alain Escada, secrétaire général de l'Institut Civitas, présente "un projet de grande envergure" qui s'inscrit dans la volonté de refondation de la droite nationale en mettant l'Institut Civitas au service des personnes qui, dans cet espace, veulent défendre des valeurs communes pour " former les catholiques à la doctrine sociale de l’Eglise et les aider à appliquer cette doctrine sociale de l’Eglise dans la Cité". L'idée est de réformer en commençant par le niveau local plutôt que par le haut :
" (…) Nous lançons un appel à la reconquête du pouvoir local. C’est à l‘échelon local qu’il nous faut commencer à œuvrer. En nous organisant de façon à influencer la vie culturelle, associative et politique des municipalités. Voilà un objectif qui, sans être démesuré, offre de nombreuses perspectives intéressantes, notamment dans les petites communes.
Veut-on préserver les églises et le patrimoine, freiner la construction de mosquées surmontées de minarets, faciliter la vie de bonnes écoles, empêcher la tenue de mauvaises expositions ou de mauvais spectacles, se préserver de la vue de panneaux publicitaires immoraux, doter la police municipale de moyens destinés à assurer l’ordre public, favoriser le développement du commerce, de l’artisanat et des petites entreprises, organiser une vie culturelle axée vers le beau et élevant l‘âme… veut-on tout cela ? C’est alors dans la vie locale qu’il faut nous investir. C’est en y reconstruisant un tissu naturel favorisant le bien commun que nous rétablirons les bases nécessaires à la restauration d’une France catholique (…)
Nous voulons faire connaître la doctrine sociale de l’Eglise, expliquer son application aux problèmes politiques et économiques contemporains, donner aux candidats des argumentaires mais aussi de la méthode, leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls (…) notre premier objectif est de jouer un rôle auxiliaire auprès de personnes qui individuellement adhèrent aux principes que nous défendons, quelle que soit leur étiquette ou leur absence d’étiquette politique (…)"
L'intégralité de l'entretien ici.
“Le respect de la Vie, depuis sa conception jusqu’à son terme naturel, est un principe sur lequel doit reposer la Loi “
Michel Hubault, secrétaire général du Parti de la France, réagit au drame de Récife qui, selon lui, "s'inscrit dans la grande offensive médiatique lancée depuis quelques mois contre l'Eglise" :
" (…) L'archevêque de Récife n'a prononcé aucune excommunication, mais a constaté, conformément à la doctrine de l'Église, que les responsables de l'avortement étaient en état d'excommunication : non pas l'enfant enceinte, mais les personnes qui l'ont fait avorter, sa mère et les médecins qui ont pratiqué cet avortement. L'excommunication n'est pas une "condamnation" définitive. Les personnes qui se retrouvent excommuniées de fait sortent de cet état quand elles reconnaissent la faute les ayant amenées à cette situation et prennent la décision de ne pas la commettre de nouveau. Elles se retrouvent alors en communion avec l'Église.
La médiatisation d'un tel drame s'inscrit dans une stratégie de la culture de mort visant à imposer l'avortement de masse, (plus de deux cent mille chaque année en France). Le respect de la Vie, depuis sa conception jusqu'à son terme naturel, est un principe sur lequel doit reposer la Loi qui a pour objet premier la protection des plus faibles, donc dans ce cas les enfants à naître (…)"
Xavier Darcos doit présenter des excuses
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a déclaré :
"Aller dire en Afrique qu'il ne faut pas utiliser le préservatif, c'est criminel. Cela entraîne des morts tous les jours. Je pense que les propos du pape ont été un peu déformés mais n'empêche: ne pas encourager l'utilisation du préservatif dans des pays en voie de développement, c'est extrêmement dangereux […] [Il est] contraire à la raison scientifique de considérer que le préservatif n'est pas un moyen de se protéger du sida".
Et pourtant, Albert Barrois, scientifique, docteur en biologie cellulaire, écrit :
"On peut en effet sans doute démontrer que plus de gens auraient le SIDA aujourd'hui sans le préservatif, dans le climat de laisser-faire sexuel qui est quasiment mondial. Mais on peut encore plus facilement prouver qu'en respectant la morale sexuelle de la loi naturelle, au moins de temps en temps, nul n'est besoin de préservatif. Cependant, admettons que pour une personne donnée qui décide d'avoir des relations avec une autre personne dont elle ne sait rien, le préservatif soit un pis aller. Pourtant celui-ci n'est efficace qu'à 85% comme contraceptif chez ceux qui l'utilisent systématiquement, et la plupart des méta-analyses indiquent que son efficacité contre le VIH est de l'ordre de 80 à 90%. Cela signifie que pour 100 personnes qui utilisent systématique un préservatif, entre 10 et 20 seront malgré tout contaminées. […]
Voyons maintenant ce que disent les statistiques et la littérature scientifique sur l'évolution de l'épidémie de SIDA à l'échelle d'une population. On a récemment appris qu'à Washington, la prévalence de l'infection par le VIH était d'au moins 3%. Manquerait-on de préservatifs à Washington ? Ce chiffre est supérieur à celui de plusieurs pays de l'Afrique sub-saharienne (1,2% au Bénin ; 1,6% au Burkina-Faso ; 1,7 au Libéria ; 3,1 au Nigéria ; 2,1 en Angola, etc.). La réalité est plus complexe. En effet plusieurs personnalités scientifiques de premier plan ont montré que la première mesure à prendre est la réduction du nombre de partenaires. C'est d'autant plus important si une personne a plusieurs partenaires dans une même période. Prenons l'individu A qui a deux partenaires B et C. Supposons que B soit séropositif, il peut contaminer non seulement A, mais aussi C. Normalement, B et C ne se connaissant pas, il ne devrait pas y avoir de risque de transmission de la maladie entre eux. Mais les risques augmentent exponentiellement avec le nombre de partenaires simultanés. Au contraire le simple fait d'être fidèle à une personne, au moins pendant un temps, réduit considérablement ce genre de risques. C'est en substance ce que démontre Helen Epstein dans un essai paru en novembre 2008 dans le British Medical Journal. […] Autrement dit, fidélité et abstinence sont les clés de la lutte contre l'épidémie de SIDA. En Ouganda en particulier, la chute de la prévalence de séropositivité a précédé de plusieurs années l'arrivée massive des préservatifs. Les autres pays où une baisse sensible de l'épidémie est directement liée à la réduction du nombre de partenaires incluent le Kenya, Haïti, le Zimbabwe, la Thaïlande et le Cambodge. […] [L]e préservatif est à long terme une mauvaise solution. Tôt ou tard on se lasse de prendre des précautions, et le résultat se manifeste notamment aujourd'hui à Washington avec une reprise tragique de l'épidémie. […]
Passons pour finir à l'échelle de la planète. Nous savons que seuls une réduction drastique du nombre de partenaires, ainsi qu'un âge plus tardif pour le début de l'activité sexuelle sont essentiels pour faire baisser de façon très importante l'épidémie de SIDA. […] L'ennui c'est que pour obtenir l'éradication d'une maladie, il faut que tout le monde joue le jeu. Or il est clair qu'aujourd'hui on ne se donne pas les moyens d'arriver à ce résultat autrement qu'en recherchant des traitements ou un vaccin. En ce sens la promotion du préservatif aggrave donc le problème. Tant que la principale façon de lutter est de promouvoir une solution non fiable dans un cas sur six ou sept au détriment d'un changement de comportement, on n'arrivera jamais à enrayer l'épidémie."
Le Sida : une remise en cause de la libération sexuelle
Renaissance Catholique a publié les Actes de sa 14e Université d’été (2005) : La Pensée unique. Politiquement correct, moralement correct, historiquement correct, économiquement correct, artistiquement correct, religieusement correct, géopolitiquement correct, telle est la suite des interventions sur les tabous de notre société. Les auteurs sont : Martin Peltier, Philippe Conrad, Serge de Beketch (†), Jean Sévillia, Michel De Jaeghere, Aymeric Chauprade, Olivier Pichon, Michel Sarlon-Malassert, Jean-Pierre Dickès, Olivier Madelin, Jean-Pierre Maugendre.
L'intervention de Michel De Jaeghere "Religieusement correct", est tout à fait actuelle. Extrait :
"Face à une maladie qui semble frapper de façon privilégiée les homosexuels et les échangistes, c'est tout la libération libertaire qui, soudain, paraît mise en danger. Ses propagandistes ont vite mesuré l'ampleur de la menace et ont alors lancé en faveur du préservatif une campagne de promotion unilatérale, massive, totalitaire, visant à faire de son emploi l'alpha et l'omega de la nouvelle morale, parce qu'il semblait seul pouvoir mettre un frein à l'épidémie sans remettre en cause les "acquis" de la révolution sexuelle, la "légitimité" de l'homosexualité, celle de vagabondage de partenaire en partenaire. Pour avoir refusé de s'y associer et proclamé que la continence et la fidélité conjugale étaient à la fois les seules mesures de prévention efficaces et les seules attitudes conformes au plan divin, Jean-Paul II allait être cloué au pilori comme le chef d'une institution rétrograde et irresponsable condamnant toute une génération à une mort probable".
Elections européennes : les évêques appellent à voter
Les évêques de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) ont invité les chrétiens à la «responsabilité», souhaitant qu'ils exercent leur droit de vote lors de l'élection du Parlement européen des 6-7 juin 2009. Les évêques de la COMECE ont listé «ce que les chrétiens attendent du Parlement européen» :
"Les principes fondamentaux de toute société sont la dignité humaine et la promotion du bien commun. C'est pourquoi ces principes doivent se trouver au cœur même de toutes les politiques de l'Union européenne".
Ils ont notamment évoqué l'importance de respecter la vie humaine de la conception à la mort naturelle (alors qu'une tentative a lieu pour uniformiser l'avortement dans l'UE) ; de soutenir la famille fondée sur le mariage – compris comme l'union entre un homme et une femme – en tant qu'unité de base de la société (alors qu'une résolution pro-gay a été votée en 2006) ; appuyer une gouvernance économique fondée sur des valeurs éthiques visant un développement humain durable au sein de l'Union européenne et au niveau mondial (alors que les commissaires non élus vont toucher des parachutes dorés).
Pour prendre ces critères d'une façon plus globale, il conviendra de faire élire des députés opposés à l'application du traité de Lisbonne (dont Rome se méfie) auquel est associée la monstrueuse charte des droits fondamentaux.
Manifestation contre l’islamisation à Chelles
A Chelles, l'initiative du Front National, soutenue par les Identitaires, Convergences nationales et une pétition ayant réuni 4000 signatures, pour empêcher que la construction d'une nouvelle mosquée, d'un centre culturel et d'une école musulmane ne soient financés par l'argent public, a rendu muet le conseil municipal (voir la vidéo).
Benoît XVI, un pape populaire
Malgré ce que pourraient faire croire les sirènes médiatiques d'Occident, Sandro Magister l'affirme :
"ce pape continue à obtenir la confiance des grandes masses. Son voyage en Afrique et une enquête en Italie le prouvent. […] A tous ses voyages, la cote de popularité de Benoît XVI a été plus élevée que prévu. Pas seulement en Afrique mais aussi dans des pays difficiles comme les Etats-Unis ou la France. A Rome, il y a à chaque fois plus de monde sur la place Saint-Pierre pour l'Angélus du dimanche à midi qu’au temps de Jean-Paul II."
Le sociologue Ilvo Diamanti, peu suspect de "papolâtrie", explique :
"L’Eglise et le pape interviennent de façon ouverte et directe sur des sujets sensibles d'éthique publique et privée. Les réponses qu’ils proposent peuvent être discutées et le sont souvent, elles sont contestées à gauche ou à droite. Mais ils offrent des certitudes à une société qui en manque et recherche des références et des valeurs."
La popularité de Benoît XVI est précisément due à la manière dont il remplit sa mission de successeur de Pierre : il a mis au-dessus de tout une priorité qu’il a formulée dans sa lettre aux évêques, document capital de son pontificat :
"À notre époque où dans de vastes régions de la terre la foi risque de s’éteindre comme une flamme qui ne trouve plus à s’alimenter, la priorité qui prédomine est de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. […] En ce moment de notre histoire, le vrai problème est que Dieu disparaît de l’horizon des hommes et que, tandis que s’éteint la lumière provenant de Dieu, l’humanité manque d’orientation, et les effets destructeurs s’en manifestent toujours plus en son sein".
Avant de partir pour l'Afrique, son programme n'avait pas changé :
"Je pars pour l’Afrique conscient de n’avoir à proposer et donner à ceux que je vais rencontrer rien d’autre que le Christ et la bonne nouvelle de sa Croix, mystère d’amour suprême, d’amour divin qui vient à bout de toute résistance humaine et rend possibles même le pardon et l’amour pour les ennemis. C’est la grâce de l’Evangile, capable de transformer le monde, la grâce qui peut aussi renouveler l’Afrique parce qu’elle génère une irrésistible force de paix et de réconciliation profonde et radicale."