Carl Lang contre Marine Le Pen
Dans une lettre ouverte aux miltants, le candidat dissident du FN explique pourquoi il n'a aucune confiance en Marine Le Pen.
MJ
Création d’un réseau européen des médias islamiques
Lu sur Daoudal Hebdo :
"Les directeurs de deux sites internet islamiques, Webislam et Saphirnews, ont réuni à Madrid les responsables d’une trentaine de médias et organisations du monde islamique en Europe, pour créer un « réseau européen des médias islamiques ». Saphirnews se dit le premier site islamique français et européen. Il est dirigé par Mohammed Colin. […] [C]’est lui que le Département d’Etat américain a contacté lorsqu’il a voulu prendre contact avec les jeunes des banlieues françaises « issus de l’immigration » (ce qu’il n’est pourtant que partiellement). En juillet dernier, Gori Ameri, ministre déléguée adjointe du Département d’Etat, est ainsi venue à Noisy-le-Sec, pour une rencontre avec un groupe de jeunes sélectionnés par Mohammed Colin. Saphirnews a lancé en septembre Salam News, le premier mensuel gratuit « des cultures musulmanes ». Le premier numéro, diffusé dans les commerces de proximité des banlieues musulmanes, aurait été distribué à 100 000 exemplaires.
Webislam se dit le premier site islamique espagnol. C’est le site de l’Assemblée islamique d’Espagne, que préside Mansur Abdussalam Escudero. Quand il s’appelait Francisco, le neuropsychiatre Escudero était militant communiste. Il fonda un centre, pionnier en Espagne, spécialisé dans la Gestalt-thérapie et la dynamique de groupe. Il est devenu musulman en 1979, et depuis lors il peut appliquer sa science à la diffusion de l’islam… Dès 1980, il fonde sa première association islamique, la Société pour le retour de l’islam en Espagne, devenue depuis lors Communauté islamique d’Espagne […]. Escudero s’est fait notamment connaître en décembre 2006 quand il a demandé à l’évêque de Cordoue (puis au pape…) que la cathédrale soit transformée en un centre « multi-cultes »… Il est aussi à l’origine de la pétition visant à donner un droit préférentiel d’acquisition de la nationalité espagnole aux descendants des musulmans expulsés « d’Al-Andalous ». […]
Mansur Abdoussalam Escudero et Mohammed Colin ont donc décidé de passer à la vitesse supérieure pour la propagation de l’islam en Europe. « Une des idées est de faire émerger une agence de presse européenne sur le fait musulman » servant de liens entre les différents médias musulmans du continent, a expliqué Mohammed Colin. […] Les médias islamiques européens réfléchissent parallèlement à la création d'une régie publicitaire commune, afin de développer « une publicité qui soit plus proche des musulmans », a encore indiqué Mohammed Colin."
MJ
Il avait coupé le micro d’une élue, portant une croix, au nom de la laïcité
Pour avoir refusé la parole à une élue MNR en 2006, Patricia Vayssière, parce qu'elle portait une croix de manière "ostensible" au nom de la défense de la laïcité, l'ex-maire de Montreuil Jean-Pierre Brard (app-PCF) a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Bobigny où un stage de citoyenneté a été requis contre lui.
Lors de la séance du conseil municipal du 8 novembre 2006 consacrée au budget de la ville, Patricia Vayssière n'avait pas pu s'exprimer. Jean¨Pierre Brard lui avait coupé le micro en justifinant cet acte ainsi :
"Je prierai Mme Vayssière de faire disparaître toute forme d'exhitionnisme religieux provocateur, qui est une violation de la laïcité"
"Je porte toujours une croix pour montrer mon attachement à la civilisation chrétienne", a-t-elle dit au tribunal en ajoutant que c'était la première fois que M. Brard lui en faisait le reproche publiquement, "un prétexte pour m'enlever la parole dans un but politique".
Jugement le 18 décembre…
Délire à l’IUFM
Quand on voit ce qu'on enseigne aux professeurs, on a le droit de s'inquiéter de l'instruction qui sera donnée ensuite aux enfants.
MJ
Mon810 : la commission de l’UE ne connaît pas le principe de précaution
Lu sur Daoudal Hebdo :
"Des chercheurs de l'Université de médecine vétérinaire de Vienne (VUW) ont réalisé, pour le compte du ministère autrichien de la Santé et de l'Agence autrichienne pour la Santé et la sécurité alimentaire (AGES), une étude sur l’impact du maïs transgénique Monsanto Mon810 sur la fertilité des souris. La conclusion est que les souris nourries à ce maïs (sur plusieurs générations) sont devenues stériles, et que celles qui ont pu finalement donner naissance à des petits ont mis bas des souriceaux d'un poids nettement inférieur à la normale. Les chercheurs soulignent lourdement qu’il s'agit « d'une étude sur une seule espèce animale » et de « résultats provisoires » ne pouvant « en aucun cas être aujourd'hui reportée sur l'être humain ». Or chacun sait que si l’on expérimente sur des souris, c’est parce que cet animal est génétiquement et physiologiquement très proche de l’homme. Certes, on ne peut pas toujours extrapoler, mais le sacro-saint « principe de précaution » exigerait à tout le moins un « moratoire » sur le maïs transgénique. Ou alors, c’est qu’il faut nourrir des femmes au maïs transgénique pour vérifier, dans plusieurs générations, s’il rend stérile, ou s’il conduit à donner naissance à des enfants rachitiques…
Mais c’est qu’il faut prendre des gants avec le transgéniquement correct, celui de la Commission européenne, par exemple, qui a affirmé, sur la foi de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), que le Mon810 ne représente aucun risque pour la santé. Le commissaire européen à la Santé, la Chypriote Androula Vassiliou, a demandé aux autorités autrichiennes de lui transmettre l’étude afin de la faire « évaluer » par l’EFSA…"
MJ
Le Téléthon chez Hervé Mariton
Le Téléthon 2008 se déroulera à Crest, dans la Drôme, dont le maire est l'ancien ministre UMP, Hervé Mariton. Le Dr Doublier-Villette, qui appelle à se rassembler le vendredi 5 décembre à 13 H, sur la place du champ de Mars de Crest, a écrit une lettre ouverte à Hervé Mariton. Extraits :
Monsieur le Ministre, Je ne peux croire que vous refusiez le débat que je vous propose depuis le mois de septembre à propos des dérives du Téléthon que vous couvrez en acceptant que la ville de Crest soit "ville ambassadrice" du Téléthon pour les régions Auvergne et Rhône-Alpes, les 5 et 6 décembre prochain. Déjà , cet été, dès que j'ai appris la candidature de Crest à ce rôle, je vous avais mis en garde […]. Les dérives du Téléthon sont maintenant bien connues:
- expérimentation humaine sur embryons pour obtenir des cellules souches embryonnaires
- eugénisme par DPI (Diagnostic pré-implantatoire) et DPN (Diagnostic Pré-Natal)
Des savants et des évêques catholiques se sont levés l'an dernier pour dénoncer ces dérives […]. Le procès que l'AFM (Association Française contre les Myopathies) m'a intenté en diffamation devant la 17ème Chambre correctionnelle de Paris a abouti à ma relaxe […]
[L]a loi relative à la bioéthique du 6 août 2004 pose solennellement le principe de l’interdiction des recherches sur l’embryon et n’y déroge qu’à la condition expresse que deux dispositions cumulatives soient réunies:«Lorsqu’elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs et à la condition de ne pouvoir être pour- suivies par une méthode alternative d’efficacité comparable, en l’état des connaissances scientifiques » (Art.L. 2151- 5 al. 3 du code de la santé publique). On a compris qu’il est aujourd’hui bien difficile de satisfaire ces deux exigences: aucun résultat probant n’est en vue du côté des études sur l’embryon pendant que la recherche sur les cellules souches induites ou de cordon vole de succès en succès. […] La concordance frappante entre le respect de l’être humain dans sa phase embryonnaire d’une part et les progrès enregistrés dans le champ des cellules souches adultes d’autre part appelle à une réconciliation entre l’éthique et la science. Le législateur ne saurait l’ignorer au moment de réviser la loi de bioéthique. Bref: le résultat de mon procès comme ces recours gracieux et contentieux sont la preuve que la ville de Crest et donc vous son Maire, s'engagent dans une galère au moment où le vent tourne et où il est indéniable que l'on ne peut soutenir le Téléthon tant que ses dérives continueront. Il faut sauver le Téléthon de ses dérives. Vous ne pouvez pas refuser le débat que je vous propose le 5 décembre à l'heure et au lieu qu'il vous conviendra et avec les conseils que vous choisirez. Le refuser serait une démission de vos responsabilités."
Michel Janva (lettre publiée dans l'hebdomadaire local Le Crestois)
Chronique de la violence ordinaire
Un bus a été la cible de deux cocktails molotov hier soir à Courcouronnes (Essonne), dont l'un a fait éclater la lunette arrière du véhicule provoquant un début d'incendie sans toutefois faire de blessés. Alors que le bus trouvait à un arrêt, deux inconnus ont jeté deux engins incendiaires contre lui.
MJ
Europe 1 traite des manifestants “d’imbéciles”
Il ne s'agit pas des manifestants de l'Education nationale, mais de ceux rassemblés Quai Conti, pour protester contre l'élection de Simone Veil.
MJ (source)
Académie française : Simone Veil élue (2)
Réaction de Yann Baly sur le blog de Bernard Antony :
"7, c’est le nombre de bulletins blancs recueillis lors de l’élection au siège vacant de Pierre Messmer à l’Académie française. 7 Immortels libres qui n’ont pas sacrifié l’honneur de l’Académie française sur l’autel du conformisme ambiant qui voulait que Madame Veil entre sous la Coupole.
La tradition de l’Académie française veut qu’elle « rassemble des poètes, des romanciers, des hommes de théâtre, des philosophes, des médecins, des hommes de science, des ethnologues, des critiques d’art, des militaires, des hommes d’État, des hommes d’Église, qui ont tous illustré particulièrement la langue française. ».
On se demande bien de quelle manière Simone Veil a « particulièrement illustré la langue française », à moins que les Académiciens qui l’ont élue ne considèrent le texte de la loi du 16 janvier 1975 comme l’un des chefs d’œuvre de la langue française…
Simone Veil Immortelle… Les millions de bébés assassinés, sous couvert de sa loi, dans le ventre de leur mère étaient, eux, bien mortels et d’autres continuent de l’être. 7 Académiciens leur ont rendu justice."
Wanted : dead or alive
L'Université d'Amsterdam (UVA) vient de publier le portrait-robot du plus dangereux délinquant sévissant dans la capitale néerlandaise : l’homophobe. Voici sa description :
"La majorité des homophobes sont des hommes âgés de 17 à 25 ans, peu scolarisés et de familles à problèmes. Ils redoutent que leur masculinité ne soit remise en cause, et résistent mal à la pression du groupe. " (source : AFP)
Comme les frontières en Europe ont été abolies avec les accords de Schengen, nous conseillons vivement aux autorités d’Amsterdam de communiquer rapidement ce portrait-robot à Interpol…
Le Figaro retouche une photo de Rachida Dati…
Après la disparition sur une photo publiée par Paris-Match d’un garde du corps aux côtés de Nicolas Sarkozy et de Benoit XVI, le site de l’Express révèle que Le Figaro a retouché une photo de Rachida Dati, sur sa une du 19 novembre, en prenant soin de faire disparaître de son doigt une bague Chaumet estimée à 15 600 euros… La rédactrice en chef du service photo du Figaro, Debora Altman, précise :
"On a bouclé dans l'urgence. On assume. On ne voulait pas que la bague soit l'objet de la polémique, alors que le vrai sujet était la pétition des magistrats. Rachida Dati n'a rien à voir avec ça."
On se demande alors pourquoi Le Figaro n’a pas choisi une autre photo…
Académie française : Simone Veil élue
L'ancienne ministre et présidente du Parlement européen Simone Veil a été élue au premier tour de scrutin par 22 voix sur 29 votants à l'Académie française. L'Académie française précise que le reste des suffrages s'est réparti entre cinq bulletins blancs et deux bulletins blancs marqués d'une croix. Les trois autres candidats n'ont pas obtenu de voix. Elle occupera désormais le treizième fauteuil, en remplacement de l'ancien premier ministre Pierre Messmer, décédé le 29 août 2007.
Nicolas Sarkozy a immédiatement fait part de sa "très grande joie" à cette annonce, saluant la
"'femme d'Etat' toujours au service de la France [et] son perpétuel courage dans ses combats pour la liberté des femmes […] [Elle] appartient à [la] mémoire commune [des Français] et ils apprécient à la fois sa liberté et son indépendance d'esprit. Elle est un exemple pour nous tous."
Elle retrouve à l'Académie l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, élu en 2003, et qui avait été à l'origine de sa carrière politique. Il ne manque plus que Jacques Chirac…
Les prêtres d’Alsace contre le travail dominical
Avec Mgr Grallet, Mgr Kratz et Mgr Jordy, les prêtres d'Alsace défendent le repos dominical :
"1. Il semble paradoxal que différents projets visent à encourager l'ouverture des magasins et le développement du travail du dimanche, alors même que la crise financière nous a conduits à remettre en cause un système dans lequel le profit s'érige en valeur fondamentale. L'économie est au service de l'homme et non pas l'homme au service de l'économie.
2. Nous entendons bien les arguments développés mais nous doutons aussi bien de la réalité du bénéfice économique escompté que de la liberté des personnes sollicitées : les achats vont probablement se reporter d'un jour sur l'autre et les employés pourront difficilement s'opposer à la volonté de leur entreprise.
3. Plus fondamentalement, nous sommes persuadés qu'un gain économique très aléatoire aurait un coût social lourd et irréparable :
– Le dimanche est un temps important pour toutes les familles, invitées à se retrouver, alors qu'elles sont souvent fragilisées ;
– Le dimanche est le moment privilégié d'organisation des rencontres culturelles et sportives, source de lien social ;
– Même si les courses constituent une activité indispensable, on peut espérer de notre société qu'elle propose d'autres lieux à visiter le dimanche que les allées des magasins et des supermarchés.4. L'Église a connu dans son histoire et connaît encore des lieux où le dimanche n'est pas un jour férié. Cela n'a jamais empêché les Chrétiens de se rassembler, tôt le matin ou tard le soir, pour célébrer leur foi. Mais nous expérimentons aussi la valeur du rassemblement de la communauté chrétienne d'un village ou d'un quartier, au cÅ“ur d'une journée de repos et de détente. Une communauté, comme une famille, souffre quand certains de ses membres sont empêchés de la rejoindre.
5. En disant cela, nous sommes convaincus que nous ne luttons pas d'abord pour défendre un acquis culturel, social et religieux, mais pour donner une chance à la société de demain. Le message de la Bible garde toute sa valeur : le travail cesse d'ennoblir l'homme au moment où il commence à l'asservir. L'alternance du travail et du repos est tout aussi indispensable à la société en général qu'à chacun de ses membres en particulier."
MJ (merci à Pierre)
Conditions du financement des écoles sous contrat par les communes
D'Olivier Figueras dans Présent :
"Michèle Alliot-Marie a annoncé mercredi à l’Assemblée l’abrogation d’une mesure sur le financement de l’enseignement privé, mesure qui était contestée depuis quatre ans par la gauche. L’article 89 de la loi du 13 août 2004 prévoyait en effet que les communes devaient financer la scolarité de leurs élèves de résidence fréquentant les écoles privées dans d’autres communes, et ce sans aucune condition. Ce ne sera donc plus automatique. Mais il semble que cela sera encore possible dans certains cas, puisque le ministre de l’Intérieur déclare :
« Une proposition de loi est aujourd’hui devant le Sénat, qui abroge l’article 89 et fixe les situations d’une façon très précise dans lesquelles ce financement par la commune de résidence devient obligatoire. »
Quoi qu’il en soit, les socialistes crient au succès de leur manœuvre."
La nouvelle proposition de loi fixe des conditions au financement de la scolarité par la commune de résidence :
"cette contribution revêt le caractère d'une dépense obligatoire lorsque la commune de résidence ne dispose pas des capacités d'accueil nécessaires à la scolarisation de l'élève concerné dans son école publique, ou lorsque la fréquentation par celui-ci d'une école située sur le territoire d'une autre commune que celle où il est réputé résider trouve son origine dans des contraintes liées :
1° aux obligations professionnelles des parents, lorsqu'ils résident dans une commune qui n'assure pas directement ou indirectement la restauration et la garde des enfants ou si la commune n'a pas organisé un service d'assistantes maternelles agréées ;
2° à l'inscription d'un frère ou d'une soeur dans un établissement scolaire de la même commune ;
3° à des raisons médicales."
Les conclusions de l’OPECST : mépris de l’embryon
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) s’est prononcé pour le maintien de l’interdiction des mères porteuses, dont la légalisation doit être examinée lors de la révision programmée des lois bioéthiques.
Mais sur tous les autres points, l’OPECST dérive dans le sens de la culture de mort :
- l’accès à l’assistance médicale à la procréation (AMP) ouvert aux femmes célibataires,
- débat « approfondi » sur l’accès des couples homosexuels à l'AMP.
- autorisation sans limite de la recherche sur l’embryon
Le vice-président de l’Assemblée contre le travail dominical
Marc Le Fur, Député des Côtes d’Armor, et Vice-Président de l’Assemblée nationale, avec 47 autres députés de la droite et du centre demandent le maintien du dimanche chômé :
"Ceux qui demandent l’ouverture des commerces le dimanche ont-ils conscience de toutes les conséquences de leur revendication ? Trois questions doivent être posées à ce sujet.
Quel intérêt économique ? On dit qu’ « ouvrir les magasins le dimanche, c’est créer 30 000 emplois». A cela plusieurs études, dont celle du Conseil économique et social, répondent que l’acte d’achat ne serait que transféré de la semaine au dimanche. Les sites qui ouvrent le dimanche perdent ainsi 30% de leur activité du samedi. Les 30 000 emplois créés ne seraient que transférés de la semaine au week-end. D’autres études montrent qu’à consommation égale, un emploi du dimanche supprimera trois emplois de la semaine. […] La hausse du pouvoir d’achat ne se décrète pas par l’ouverture des magasins le dimanche. […]
Quel impact sur notre société ? « Ouvrir les magasins le dimanche, c’est donner une liberté supplémentaire aux individus, un jour de consommation en plus par semaine ! ». Et voilà comment on passe du dimanche chômé, acquis social obtenu de haute lutte au 19ème siècle, au dimanche chômé, menace pour la liberté individuelle des consommateurs. […] Le travail le dimanche ne se fera que sur volontariat nous dit-on. Comment peut-on y croire ? Chacun sent très bien que l’ouverture des commerces le dimanche est le cheval de Troie pour une ouverture générale de l’activité professionnelle. Qu’en sera-t-il alors de toutes les activités dominicales, non seulement les cultes, mais également les activités sportives, associatives, familiales… ? N’est-il pas préférable de ne pas consommer dans les commerces un jour sur sept et de conserver ces moments de fraternité qui donnent à la vie beaucoup de sens ? Le travail le dimanche, c’est une menace pour les familles. C’est leur retirer un des rares moments de la semaine où elles peuvent se retrouver pour partager des moments indispensables qui participent à la construction de chacun. Pourquoi leur retirer ce refuge essentiel ?
Quel sens donner à une telle revendication ? C’est en effet là qu’est la vraie question. L’homme contemporain est-il uniquement un « individu consommateur » ou est-il encore l’animal social que définissait Aristote ? S’il n’est que consommateur, ouvrons les magasins le dimanche et laissons le satisfaire son instinct. Si l’homme se construit par les relations qu’il tisse avec les autres, posons-nous la question de maintenir chômé un jour dans la semaine durant lequel les relations que nous avons les uns avec les autres peuvent être facilitées et gratuites. […] Aujourd’hui, les Français ont encore plus besoin de solidarité qu’hier. Or, la première et la plus vraie des solidarités, la plus efficace, la plus riche en relations et en affection, est certainement la famille. Sachons protéger cette valeur essentielle et ne pas la fragiliser une nouvelle fois."
La famille en décomposition
Sous la plume de Caroline Parmentier dans Présent :
"Le rapport 2008 sur la famille que « La Defenseure » des enfants Dominique Versini a remis au président de la République est éloquent. […] Un enfant sur quatre aujourd’hui ne vit pas avec ses deux parents. « La famille est en mouvement permanent », souligne le rapport, les mariages sont en baisse d’année en année, les divorces en hausse, le nombre de PACS a quintuplé en dix ans et la moitié des naissances ont lieu hors mariage. Si la séparation des parents est toujours un traumatisme pour l’enfant, souligne honnêtement l‘étude, la séparation conflictuelle est « une vraie souffrance » aux conséquences durables, le conflit empêchant les parents d’assumer leurs tâches éducatives. […]
Les couples qui cohabitent se séparent plus souvent que les couples mariés : 18% des couples qui ont cohabité dans les années 1990-1994 se sont séparés dans les cinq ans contre 10% des couples mariés. Les parents non mariés qui se séparent peuvent conclure un accord entre eux ou s’adresser au juge des affaires familiales. […] Près de 1,6 million d’enfants vivent dans une famille recomposée. […] Entre 11% et 20% des enfants vivent en résidence alternée (à temps égal chez le père ou la mère). Un enfant sur quatre voit son père une fois par semaine, mais 22% ne le rencontrent que quatre fois par an. 18% ne le voient jamais. 17% des enfants de parents séparés sont désormais élevés par leur père seul. Le rapport a également relevé que 30 000 enfants vivent dans des familles homoparentales à plein temps (deux papas ou deux mamans, ou deux papas et deux mamans… )."
MJ
L’élection de Simone Veil à l’Académie française vue par La Croix
Le journal La Croix ne semble pas vraiment perturbé par l'élection probable de Simone Veil à l'Académie française. Certes, le journal mentionne son rôle dans la loi dépénalisant l’avortement mais en l'atténuant rôle et évoque aussi la manifestation de Laissez-les Vivre :
"(…) avec la loi dépénalisant l’avortement. Cette loi, voulue et imposée par Giscard plus que par elle-même, elle l’a menée de bout en bout « sans état d’âme », écrit-elle dans son livre. Elle s’est coupée, par là même, d’une partie de la société française qui ne lui a jamais pardonné. Aujourd’hui encore, « Laissez-les vivre » dénonce sa candidature – une « ignominie », dit l’association – et manifestera cet après-midi devant l’Académie française. "
Mais, toujours selon La Croix, Simone Veil a tellement d’autres actions à son crédit qu’elle mérite, sans aucun doute, d’être élue :
"Mais Simone Veil ne laisse pas que cette loi sur l’avortement. Elle a aussi conduit des actions en faveur des handicapés, des femmes opprimées, et mené des démarches incessantes pour que la France maintienne des liens d’amitié avec Israël. C’est enfin et surtout au combat pour l’Europe qu’elle a consacré le plus d’énergie (…). C’est peut-être cela qui fera d’elle une « immortelle », digne successeur de Pierre Messmer. "
Dominique Quinio, directrice de La Croix, précise que son quotidien conjugue "travail d'information et conviction chrétienne" mais également que "l'équilibre de ces comptes (en intégrant la subvention d'Etat attribuée aux quotidiens à faible ressource publicitaire) est assuré. CQFD
Pourquoi défendent-ils tant le darwinisme ?
Mélangeant allègrement créationnisme et dessein intelligent (ou ID : la vie étant trop complexe pour être issue d'un processus comme la sélection naturelle, l'évolution des espèces ne peut qu'être l'oeuvre d'un concepteur d'ordre supérieur), Le Monde nous apprend pourquoi la communauté médiatico-politique est farouchement opposée à ces concepts par la voix d'Olivier Boisseau ou Brosseau (on ne sait pas trop), docteur en biologie :
"Cette influence croissante des idées créationnistes ne serait pas si grave si elle n'avait pas de répercussions politiques. Mais dès lors qu'on fait accepter, d'une façon prétendument scientifique, l'existence d'un concepteur à l'origine du monde, il devient facile d'appuyer des positions législatives très conservatrices, et de faire admettre certains comportements – l'homosexualité, la contraception, l'avortement – comme déviants".
Voilà pourquoi on tente de justifier l'évolution des espèces "d'une façon prétendument scientifique". Pour autant, scientifiquement, l'avortement c'est la destruction d'une vie, la contraception et l'homosexualité sont contraires à la nature.
Michel Janva (merci à LR)
Le cardinal Rylko dénonce la médiocrité des chrétiens en Occident
Le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, est intervenu jeudi 13 novembre au Vatican à l'ouverture de la XXIIIe assemblée plénière de son dicastère qui avait pour thème : «Vingt ans après Christifideles Laici: mémoire, développement, nouveaux défis et tâches». Dans son analyse de la situation actuelle des sociétés occidentales, caractérisée par la «dictature du relativisme», le prélat a dénoncé l'apparition d'un «nouvel antichristianisme» qui
"fait passer pour politiquement correct le fait de combattre les chrétiens, et en particulier les catholiques […] celui qui veut vivre et agir en conformité avec l'Evangile du Christ doit en payer le prix, même dans les démocraties occidentales ultra-libérales […] La prétention de créer un ‘homme nouveau', totalement déraciné de la tradition judéo-chrétienne, un ‘nouvel ordre mondial', est en train de gagner du terrain".
Le problème n'est pas d'
"être minoritaires, mais d'être devenus délibérément marginaux, insignifiants, par manque de courage, pour avoir la paix, par médiocrité".
L' «heure du laïcat» a sonné, a-t-il annoncé, celle de sa responsabilité dans les domaines multiples et variés de la vie publique : de la politique à la promotion de la vie et de la famille, du travail à l'économie, de l'éducation à la formation des jeunes.
Le projet européen de Nicolas Dupont-Aignan
…est évoqué par lui-même dans Valeurs Actuelles :
"Aujourd’hui, l’Union est dirigée par des instances non élues : Commission, Banque centrale européenne, Cour de justice, qui violent les peuples, avec la complicité, en France, de l’UMP, du PS et du MoDem. Je propose une remise à plat radicale des institutions : suppression de la Commission et création d’une Europe à la carte. En outre, si l’on veut encore avoir des emplois industriels dans dix ans, il faut oser un protectionnisme minimum. Enfin, il faudra sortir de l’Otan pour bâtir un pilier européen de défense, avec ceux qui le souhaitent."
MJ
UE : l’ambiguïté des termes permet le flou du fonctionnement
- La France organise une conférence financière le 8 janvier à Paris. L'Elysée avait d'abord parlé de sommet, avant de changer de terme, sans doute pour éviter de prendre la présidence tchèques de l'UE de front.
- Au niveau politique, une commission fait référence, en France, aux commissions parlementaires, chargées d´assurer la préparation des décisions des assemblées ou d´instruire une question particulière. Ce terme ne renvoie pas nécessairement à un exécutif, défenseur de l'intérêt communautaire, initiateur des textes européens et garant de leur application. Ce sont pourtant bien là les missions de la commission européenne.
- Rien n'indique non plus que le Conseil de l'UE est une instance législative.
- Le terme de Parlement désigne habituellement la réunion des chambre haute-chambre basse (Assemblée + Sénat en France), alors que le Parlement Européen ne désigne que la chambre basse de l'UE, qui plus est dépourvue d'attributions normales de parlements (à commencer par celui d'initiative législative).
Encore un récidiviste
Une jeune fille de 14 ans, séquestrée par un pédophile qu'elle avait rencontré sur internet, a été libérée. Bonne nouvelle. Et c'est l'occasion de rappeler que les mineurs ne devraient pas pouvoir faire n'importe quoi sur internet. Mais il est utile aussi de se pencher sur l'identité du criminel : séduisant ses victimes sur Internet, Fabrice H. était sous contrôle judiciaire depuis le 28 août dernier. Âgé de 44 ans, ce pervers avait déjà été interpellé une première fois en juillet 2007 pour avoir attiré des filles en surfant sur le Web sous le couvert de fausses identités. Pour ces délits, il avait écopé d'un an de préventive et était assigné à résidence en Charente-Maritime. Il devait, depuis sa libération, pointer chaque semaine au commissariat. Mais, il n'a plus respecté les conditions de son contrôle judiciaire avant de retenir l'adolescente.
La République des copains
Les députés devaient adopter hier soir le projet de loi organique permettant à un membre du gouvernement qui serait privé de son portefeuille de retrouver son fauteuil de parlementaire sans s'embarrasser d'une élection partielle, toujours périlleuse lorsque le gouvernement sortant souffre d'impopularité. La Constitution interdit en effet de cumuler des fonctions ministérielles et parlementaires. En 2005, trois anciens ministres de Jean-Pierre Raffarin, Renaud Muselier, Nicolas Forissier et surtout Hervé Gaymard avaient préféré attendre 2007 pour affronter à nouveau les électeurs.
Certains députés de la majorité (parmi lesquels les gaullistes) redoutent que cela ne favorise « le tourisme gouvernemental » et donc l'instabilité. D'ailleurs, ce dispositif était déjà en vigueur sous la IIIe et la IVe République. Au total, pas moins de 26 ministres et secrétaires d'Etat, dont François Fillon lui-même, sont concernés par cette disposition. Le Sénat devant se prononcer en décembre et, compte tenu du délai pour une éventuelle saisine du Conseil constitutionnel, le « droit de retour » sera applicable dès la fin de janvier. Cela tombe bien : la date est justement envisagée par l'Elysée pour un remaniement.
Affaire Vanneste : le CNI se réjouit pour la famille et la liberté
Le CNI, dont le site fait peau neuve, se réjouit de l'heureux dénouement de l'affaire Vanneste :
"Le CNI, tout comme la grande majorité des français, défend la famille cellule de base de notre société. Nous voulons que la liberté d'expression demeure un des fondements de notre république. L'égalité devant la loi est la règle l'état en est le garant."
MJ
Les lobbies gays trompent les homosexuels
"Les lobbies gays qui cherchent à faire croire aux homosexuels qu’ils seront heureux et respectés lorsque les comportements homosexuels seront — enfin — reconnus à l’égal des comportements hétérosexuels, grâce à leurs luttes, les trompent… Comme le Parti communiste a trompé la classe ouvrière russe en 1917.
Et c’est là que fonctionne le piège politique ; car il s’agit aussi de politique et de liberté politique, c’est pourquoi cette question nous concerne. Bien loin de libérer les personnes homosexuelles, les associations gayes qui veulent structurer la vie en société sur le respect de fausses identités, institutionnalisent l’aliénation et les conflits dont celles-ci sont la cause. C’est à quoi songent les lobbies gays en voulant introduire dans les enseignements sur la sexualité l’idée qu’il n’existe plus deux sexes mais seulement des « orientations » diverses, toutes équivalentes en fait, et plus encore en droit : hétéro-masculin, hétéro-féminin, homo-masculin, homo-féminin, « bi » et enfin transsexuel.
Cette utopie augmentera peut-être un peu le nombre de jeunes homosexuels mais les rendra-t-elle plus respectueux les uns des autres et mieux dans leur peau ? Au vu de très nombreux témoignages, l’expérience, y compris celle de la vie dans les milieux gays ou lesbiens, ne permet pas de l’affirmer. Les rapports de domination ne sont pas abolis pour autant ; ils changent simplement de support. […]
conférer à un individu une identité sur la base de son comportement, en particulier sexuel, c’est à coup sûr l’aliéner en l’enfermant dans une finitude d’autant plus désespérante que l’acte, une fois posé, devient irréversible et irrémissible.
Cette confusion entretenue — sciemment ou non — fait l’impasse d’une part sur la liberté fondamentale de chacun, plus ou moins réalisée dans les actes posées, d’autre part sur la possibilité de changer, en bien ou en mal, donc sur le progrès possible de chacun dans sa conduite. Dès lors, juger un acte, devient juger la personne, donc la rejeter si cet acte qui désormais la définit est refusé ou jugé négativement par d’autres, voire par lui-même. C’est la raison pour laquelle, sans le savoir clairement, certains désespèrent de leurs propres actes, et renoncent à toute possibilité de changement au point d’être tentés par le suicide."
MJ
De la Vendée à l’Arménie
Philippe de Villiers s'est rendu en Arménie, de samedi à mardi, pour réaffirmer son opposition à l'adhésion de la Turquie :
"La Turquie n'est pas un pays européen, ni géographiquement ni culturellement. Il serait d'ailleurs très choquant de voir la Turquie entrer dans l'Europe, alors que l'Arménie resterait en dehors."
Ankara refuse de reconnaître le génocide perpétré par les autorités ottomanes, puis turques, qui causa la mort de 1,5 million d'Arméniens entre 1915 et 1923. Or, a estimé Villiers :
"Comme l'Arménie en 1915, la Vendée a connu un génocide en 1793. Et comme le génocide arménien, le génocide vendéen n'a jamais été reconnu par ses auteurs et on n'a jamais demandé pardon aux victimes."
L'élu souverainiste a assuré qu'il soutiendrait la proposition de loi sanctionnant la négation du génocide arménien. Adopté en première lecture par l'Assemblée sous la précédente législature, ce texte n'a pas encore été inscrit par le gouvernement à l'ordre du jour du Sénat. Et Ankara menace Paris de mesures de rétorsion commerciale, s'il était définitivement approuvé.
Jean Leonetti : l’exception d’euthanasie est une impasse
En décembre, la mission Leonetti, chargée de l'évaluation de la loi sur la fin de vie, remettra son rapport au gouvernement. Le député Jean Leonetti vient de publier un ouvrage intitulé "A la lumière du crépuscule", dans lequel il revient sur l'affaire Sébire, à l'origine de cette mission d'évaluation. Selon lui, le traitement médiatique qui en a été fait "a complètement éclipsé tout raisonnement derrière". Sur un sujet aussi grave que celui de la fin de vie, il est nécessaire de ne pas se laisser guider par l'émotion. Et puis,
"quand on connaît l'histoire médicale et qu'on voit comment les choses se sont passées, on se dit que tout le monde a manipulé tout le monde".
Il souhaite ensuite faire "évoluer la conscience palliative" :
"la médecine d'accompagnement (…) n'est pas un pis-aller ou un complément […] ça n'est pas parce qu'on ne va pas guérir les gens que l'on ne peut pas les soigner. […] le médecin n'est pas l'instrument d'un malade qui viendrait chercher la mort comme un self-service et, réciproquement, il ne doit pas considérer le malade comme un objet à qui on inflige un traitement de la part d'un sachant par rapport à un souffrant".
Pour Jean Leonetti, la légalisation d'une exception d'euthanasie est "une impasse" : comment un comité pourrait-il décider de la vie ou de la mort des gens ? Comment justifier la qualification d'exceptionnelle pour une situation plutôt que pour une autre ? Enfin, il revient sur le combat mené par l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Reprenant les termes de François Goldwasser (chef de service en cancérologie à l'hôpital Cochin), ses membres prônent un "ex-progrès devenu ringard" :
"C'est vrai qu'il fut un temps où il valait mieux faire ça que l'agonie dans la torture. Mais, aujourd'hui, avec les techniques qui sont en place, médicaliser la mort, c'est l'adoucir. Cela s'apprend. Et c'est souvent par incompétence ou par peur que l'euthanasie est réclamée ou qu'elle est donnée."
Rappel : manifestation contre l’élection de Mme Veil
Demain jeudi, Mme Simone Veil sera candidate face à 4 autres candidats de très faible notoriété au fauteuil de Pierre Messmer à l'Académie Française : son élection est donc plus que probable. Pourtant, Mme Veil n'a rien écrit qui puisse justifier cette élection dans le palais de la littérature. Ou plutôt, on le devine : c'est sa signature au bas d'une fameuse loi de 1975 qui lui vaut aujourd'hui cette distinction.
Il faut que cette ignominie se déroule le jour anniversaire de l’adoption de la convention internationale des droits de l'enfant (20 novembre 1989).
C'est la raison pour laquelle l'association LAISSEZ-LES-VIVRE organise une manifestation demain de 13 Ã 17 heures quai de Conti (Paris VIe).
TV Magazine : l’énorme bourde
Sous une photo de la Mecque, la légende est : "La basilique Saint-Pierre de Rome". Il faut le voir pour le croire.
MJ