Percée de l’AFD en Allemagne. Silence du RN en France
Les conservateurs des partis CDU/CSU emmenés par Friedrich Merz recueillent entre 28,5% et 29% selon des sondages sortis des urnes, tandis que l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) obtient 19,5 à 20%.
Ce coup de barre à droite intervient à un moment charnière pour l’Allemagne, confrontée à une série de crimes commis par des immigrés.
L’AFD obtient le double d’il y a quatre ans et un score historique pour cette formation née en 2013. Alice Weidel a salué le «résultat historique» de son parti. «Nous n’avons jamais été aussi forts au niveau national», a-t-elle déclaré. Le camp conservateur exclut toutefois toute une alliance avec l’AfD malgré un accord parlementaire sur les questions d’immigration et de sécurité durant la campagne électorale.
Le chancelier sortant Olaf Scholz n’a pas su convaincre les nombreux indécis de soutenir son parti social-démocrate (SPD), qui récolte seulement entre 16% et 16,5%. C’est une débâcle sans précédent pour le plus vieux parti d’Allemagne depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Autre perdant de ce scrutin, les Verts, alliés au gouvernement Scholz, dans une fourchette de 12-13,5 %.
Friedrich Merz devrait se tourner vers le SPD pour former une alliance baptisée «grande coalition» ou «Groko» entre les deux formations qui ont dominé le paysage politique de l’après-guerre.
En France, ni Marine Le Pen ni Jordan Bardella n’ont réagi. Marine Le Pen, qui a rompu avec l’AFD lors des dernières élections européennes, poursuit sa politique de centralisation ou de chiraquisation, dans un esprit de soumission aux idéologues de gauche.
De son côté Éric Zemmour est à Berlin aux côtés d’Alice Weidel la patronne de l’AFD.
Missionnaires : des aventuriers de Dieu ?
Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent :
- Don Jean-Yves URVOY, missionnaire à Cuba
- Père Jean-François THOMAS, jésuite
- Blandine DE FOUGEROUX, responsable d’un groupe « Famissio »
La messe traditionnelle est interdite à la cathédrale de Chartres en clôture d’un pèlerinage !
Communiqué de l’Union Lex Orandi :
Il ne s’agit pas de la messe de clôture du pèlerinage de Pentecôte organisé par Notre-Dame de Chrétienté, mais de la récente interdiction de la messe de clôture d’un pèlerinage nocturne le 8 février au matin.
Depuis dix ans, un pèlerinage nocturne a lieu de Gazeran dans la Beauce jusqu’à Chartres, au milieu de l’hiver, quand les nuits sont les plus longues. Créé par des fidèles et des prêtres de la Fraternité Saint Pierre pour implorer la Sainte Vierge alors que l’Abbé Coiffet, un de leurs fondateurs, était au plus mal, il s’est poursuivi dans la fidélité à sa mémoire après son décès intervenu le 3 juillet 2015. Depuis dix ans, ce pèlerinage se clôturait par une messe à 7 heures du matin dans la crypte de la cathédrale de Chartres avec l’autorisation de l’ordinaire du lieu.
Mais cette année, l’édition du dixième anniversaire ne s’est pas terminée comme prévue, malgré le jubilé proclamé par l’Evêque de Chartres pour le millénaire de la crypte de sa cathédrale. Alors qu’une soixantaine de pèlerins de Versailles, Rambouillet, Chartres ou du Plessis-Robinson marchaient toute la nuit du 7 au 8 février 2025, Monseigneur Christory, Evêque de Chartres, signifiait que la messe à la crypte, sollicitée et acceptée dans les règles depuis des mois, n’était plus autorisée. Les pèlerins ont été orientés vers l’église Saint Aignan, dépendant de la paroisse cathédrale et desservie par la Fraternité Saint Pierre, après que le chapelain de la cathédrale les ait guidés jusqu’à la Porte Sainte pour leur démarche jubilaire.
Comment interpréter ce revirement ?
En octobre, les fidèles de la paroisse personnelle Notre-Dame des Armées de Versailles ont pu effectuer leur pèlerinage de rentrée à Chartres, où la messe traditionnelle fut célébrée à la cathédrale sans obstruction.
En décembre, la rumeur d’une possible interdiction de la célébration de la messe en rite traditionnel à la cathédrale de Chartres a agité le monde médiatique. Elle est partie d’un article du quotidien La Croix intitulé : « Les messes en latin du pèlerinage de Chartres sous surveillance du Vatican » publié le 4 décembre 2024. Un mois plus tard, le 4 janvier 2025, le quotidien de l’Eure-et-Loir L’Echo Républicain titrait à son tour : « Des pèlerins interdits de cathédrale ? ». A chaque fois, Monseigneur Christory proclamait toute absence d’intention hostile de sa part. Interrogé par La Croix le 4 décembre, il avait insisté sur les « nombreux fruits » du pèlerinage. Concernant une quelconque interdiction de la messe, il avait répondu : « Si quelqu’un doit décider de quelque chose, c’est le Pape ». De même, dans l’Echo Républicain, l’Evêque affirmait : « Nous avons près de 400 pèlerinages qui s’annoncent chaque année, et c’est cela qui est merveilleux à Chartres avec leurs diversités et leur foi. J’apprécie chaque groupe, les jeunes des quartiers populaires et des écoles de banlieue parisienne autant que ceux qui viennent avec le Sacré Cœur imprimé sur le drapeau français. »
Il semble pourtant qu’un de ces groupes de pèlerins n’ait pas été autant apprécié que les autres… Une messe dans le rite traditionnel à 7h du matin dans la crypte de la cathédrale de Chartres pour moins de 100 pèlerins nécessite-t-elle une autorisation du Pape ? Selon Traditionis Custodes, c’est l’évêque diocésain qui est chargé d’attribuer un lieu de culte à la célébration de la messe selon l’usage antique. Comment expliquer que l’autorisation donnée ait été reprise, alors qu’un usage s’est établi depuis dix ans ? L’Evêque de Chartres n’a fourni aucune explication aux organisateurs.
En l’absence de raisons objectives, toutes les hypothèses peuvent être faites, ravivant la menace qui plane sur la célébration de la messe de clôture du pèlerinage de Chartres, bien que l’association Notre-Dame de Chrétienté ait régulièrement réaffirmé que rien ne permet de penser à une interdiction.
La seule conclusion permise est en forme de constat : depuis de nombreux diocèses, il remonte à l’Union Lex Orandi des informations précises et factuelles d’interdictions de célébrations. Ici c’est une messe de mariage, là un baptême, dans beaucoup de diocèses une confirmation et parfois des obsèques, et maintenant, à Chartres, une messe de clôture d’un pèlerinage… Il semblerait que de plus en plus d’évêques pratiquent un apartheid mesquin : mettre des obstacles en pratique à ce qu’ils ne peuvent pas empêcher en réalité. On sait pourtant ce qui est advenu du régime d’apartheid en Afrique du Sud : le Prix Nobel de la Paix fut attribué aux deux hommes politiques qui le démantelèrent, un noir et un blanc. Il en sera ainsi dans l’Eglise : comme elle l’a toujours fait, elle conservera la mémoire de ceux qui, comme Jean-Paul II ou Benoît XVI, ont œuvré à la paix et à la réconciliation. Les autres sombreront dans l’oubli…
Réclamer des comptes aux dirigeants comédiens
Lu dans le JDNews du 19 février, un article de Vincent Hervouët, journaliste spécialisé en matière de politique étrangère, qui, évoquant la disparition de l’Europe et la négociation directe de Donald Trump avec Vladimir Poutine pour la paix en Ukraine, se conclut ainsi:
Un proverbe du Far West dit que la guerre fait les voleurs et que la paix les fait pendre. On devrait en dire autant des menteurs. Après cette étrange défaite, il faudrait limoger les généraux de plateau TV, couvrir de goudron et de plumes les prédicateurs va-t-en-guerre, les reporters en peau de lapin qui ânonnent depuis trois ans les mensonges de la propagande et les chaînes qui les illustrent avec les images fournies par les GoPro des combattants et les drones, toute cette pornographie kaki. Et surtout, réclamer des comptes aux dirigeants qui ont fait semblant de faire la guerre et qui sont incapables de faire la paix. Qui ont tenu des poses viriles et des discours martiaux, mais c’était pour rire. Qui ont rendu la guerre ridicule. La guerre est une chose trop sérieuse pour être laissée aux comédiens, aux médias, aux somnambules.
Militant LGBTQXYZ le jour, pédocriminel la nuit
À Oudon, près de Nantes, les habitants sont estomaqués par les dernières révélations sur les agissements de cet assistant familial, engagé en politique chez LFI et dans le milieu LGBTXYZ, suspecté d’avoir mis des enfants en très bas âge dont il avait la responsabilité à la disposition de pédocriminels.
Jusqu’au mois de septembre dernier, ce père séparé était connu dans les milieux de Nantes en tant que président de l’association Esprit Arc-en-ciel. Sous cette casquette, il participait au militantisme LGBT et avait organisé la première Gay Pride du pays d’Ancenis en 2022. Il était également engagé dans la lutte contre les violences familiales et s’était présenté aux élections départementales de 2021 sous l’étiquette de la France Insoumise (LFI). Fin 2023, cet aide-soignant à domicile, ex-secouriste bénévole pour la Croix Rouge, avait obtenu l’agrément du centre départemental enfances familles (CDEF) de Loire-Atlantique, structure chargée de l’accueil d’urgence des enfants de 0 à 18 ans…
Terres de Mission -La gratitude : une vertu à cultiver
Terres de Mission reçoit, par Skype, Jeanne Delenda qui présente le “parcours gratitude” lancé par l’application Meditatio avec le Père Lionel Dalle.
Puis, le Père Louis-Marie, dominicain, évoque la revue “Le Sel de la terre“, éditée par le couvent d’Avrillé à la demande de Mgr Lefebvre – et défendant des positions proches de celles de la Fraternité St Pie X.
Enfin, Guillaume de Thieulloy propose quelques pistes de lectures aux téléspectateurs.
Contre le ralliement de l’Eglise au monde
Un lecteur nous signale cet article de Tracey Rowland, théologienne australienne (et lauréate du Prix Ratzinger de théologie), publié sur le site What we need now, consacré à la réforme de l’Eglise. Le titre dit l’essentiel: Making Christianity weird again (rendre le christianisme à nouveau étrange) et, de fait, tout l’article est une charge contre l’alignement du christianisme sur la culture actuelle que l’auteur appelle le “corrélationnisme”:
Le « corrélationnisme » était une stratégie pastorale visant à associer la foi à la culture de la modernité. Dans les années 1970, cette stratégie prenait des formes banales, comme celle de décorer les salles de classe catholiques d’affiches représentant des animaux mignons déclarant « Jésus est cool ».
En outre, des départements universitaires entiers se sont engagés dans des projets visant à traduire les enseignements catholiques dans les idiomes de la culture moderne. Même l’opposition catholique à l’avortement a été défendue sur le terrain laïc selon lequel l’enfant en développement avait droit à la vie – et non sur le terrain théologique selon lequel toute vie humaine est sacrée. Le domaine du sacré a dû être mis de côté, car aucun terrain d’entente n’a pu être trouvé dans ce domaine. La tradition du droit naturel s’est trouvée transposée dans le langage des « droits » politiques.
Ironiquement, le projet corrélationniste avait précisément pour but de transformer les catholiques en conformistes bourgeois, en phase avec les mouvements du Zeitgeist. Son objectif principal était de combler le fossé entre la culture catholique et la culture laïque. Karl Rahner a fait valoir que les catholiques attachés émotionnellement aux éléments pré-modernes de la culture ecclésiale devraient être laissés de côté dans l’Église du futur. Ils seraient, en fait, les victimes collatérales du projet de modernisation.
Néanmoins, conformément au tournant post-moderne, les stratèges pastoraux qui ont passé des décennies à promouvoir la musique sacro-pop et les liturgies folkloriques et à moderniser les livres de prières et les manuels de comportement éthique dépourvus de toute référence à Dieu, à la grâce ou à la sacralité, juste des « principes », se sont réveillés et se sont retrouvés entourés d’une génération qui veut étudier la scolastique, assister à des liturgies en latin et, dans le contexte de l’éthique, veut savoir comment tel ou tel acte impacte leur relation avec Dieu.
Manuel Valls a décidément un problème avec le peuple !
Nous connaissions Manuel Valls comme ce ministre de l’Intérieur qui avait gazé de nombreux manifestants pacifiques refusant la dénaturation du mariage. Désormais ministre “des outre-mer”, il montre qu’il n’a pas beaucoup progressé dans l’écoute du peuple français: après avoir affirmé que les accords de Matignon devaient conduire à une “souveraineté pleine et entière” de la Nouvelle-Calédonie (malgré l’évidence des textes et surtout trois référendums successifs qui ont tous demandé que l’île demeure sous souveraineté française), il a eu un échange musclé avec des manifestants loyalistes et notamment le député Nicolas Metzdorf, comme on le voit sur ce tweet repris de La dépêche de Nouméa:
https://x.com/L_exile988/status/1893265904454017070
Un prêtre tabassé à Auxerre
Un prêtre catholique a été agressé dans la rue par deux individus, qui l’ont insulté, l’ont fait tomber et l’ont frappé au sol, à proximité de l’église Saint-Eusèbe, à Auxerre, samedi 22 février, vers 8h45 du matin, selon Valeurs Actuelles.
Alors qu’il était en train d’ouvrir l’église, place Saint-Eusèbe, le prêtre a été pris à partie verbalement par un homme qui a ouvert le volet de son appartement avant de l’invectiver.
Se plaignant visiblement du bruit généré par l’église, l’homme aurait proféré « religion de merde » et « connard », ce à quoi le prêtre aurait protesté « ça va pas ? » Peu après, alors que ce dernier ressortait de l’allée menant à l’église, le premier individu accompagné d’un autre l’ont pris à partie physiquement.
Ouvert à la discussion et s’enquérant de leurs problèmes auprès de ses interlocuteurs, le prêtre a alors entendu : « Je viens me défouler sur toi. » Il a été renversé au sol par un des individus, l’un le maintenant tandis que l’autre le frappait au visage de plusieurs coups de poing.
Les auteurs en fuite sont activement recherchés. Une enquête a été ouverte.
Dimanche de la Sexagésime : parabole du semeur
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
Le semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : elle fut piétinée, et les oiseaux du ciel la mangèrent. … (Saint Luc 8)
Ce dimanche est le deuxième du temps de la Septuagésime, et l’on y retrouve les sentiments de ce temps : conscience de la gravité de nos péchés et du besoin que nous avons du Rédempteur. Mais les chants de ce dimanche de la Sexagésime expriment notre misère d’une façon intense, presque angoissée, particulièrement les trois premiers chants : Introït, Graduel et Trait, qui sont de grandes supplications collectives.
► Introït : Exsúrge
Le texte de l’Introït de ce dimanche de la sexagésime est extrait du psaume 44, dans lequel le peuple d’Israël commence par rappeler tous les bienfaits dont le Seigneur l’a comblé dans le passé, puis il y oppose la triste situation dans laquelle il se trouve présentement, se demandant si Dieu a oublié son peuple ou l’a rejeté à cause de ses fautes, et il se termine par cet appel suppliant :
Exsúrge, quare obdórmis Dómine
Levez-vous, pourquoi dormez-vous Seigneur ?Exsúrge, et ne repéllas in finem.
Levez-vous, et ne nous repoussez pas à jamais.
L’on songe bien sûr à l’Évangile de la tempête apaisée. Dieu semble dormir quand sa providence permet pour quelque temps que ses ennemis triomphent.
Puis le texte du psaume poursuit :
Quare fáciem tuam avértis, oblivísceris tribulatiónem nostram ?
Pourquoi détourner votre visage ? Oubliez-vous notre détresse ?Adhǽsit in terra venter noster exsúrge.
Notre ventre est collé à terre.Dómine, adjúva nos, et líbera nos.
Levez-vous Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous.
La première phrase fait évidemment penser à l’Évangile de la tempête apaisée et à l’appel angoissé des apôtres à Notre Seigneur dormant dans la barque.
Il n’est pas besoin de souligner à quel point ce texte est d’actualité. La mélodie le suit pas à pas, en exprimant toutes les inflexions avec sobriété mais intensité. La première phrase monte progressivement du premier encore timide jusqu’au deuxième, plus appuyé, avant de redescendre avec une sorte d’accablement. Même courbe dans la deuxième phrase qui s’achève au grave avec le sombre : Nous sommes prostrés et ne pouvons nous relever. Puis le dernier s’élève, très dépouillé mais suppliant. Le verset est le début du psaume qui rappelle au Seigneur ses bienfaits passés.
Le verset est le début du psaume qui rappelle au Seigneur ses bienfaits passés.
Deus, áuribus nostris audívimus : patres nostri annuntiavérunt nobis.
Ô Dieu nous l’avons entendu de nos oreilles, nos pères nous l’ont raconté.
► Graduel : Sciant gentes
Comme celui de l’Introït, le texte du Graduel du dimanche de la Sexagésime est encore une prière collective. Il est tiré, ici, du psaume 82, dans lequel le peuple d’Israël lance un appel à la toute puissance divine pour qu’elle le délivre de ses ennemis, ceux qui refusent de reconnaître le seul vrai Dieu et de se soumettre à lui, ceux que le texte appelle, les nations païennes.
Sciant gentes quóniam nomen tibi Deus : tu solus Altíssimus super omnem terram.
Que les nations sachent que votre nom est Dieu, vous seul êtes le Très-Haut sur toute la terreDeus meus, pone illos ut rotam, et sicut stípulam ante fáciem venti.
Mon Dieu, faites-les tourner comme une roue, qu’ils soient emportés par le vent comme un fétu de paille.
Ces paroles s’appliquent particulièrement aujourd’hui à tous ceux qui veulent bâtir un monde sans Dieu et s’opposer à sa loi. Mais en ce temps de la Septuagésime, elles s’appliquent aussi aux ennemis de notre âme qui nous tiennent captifs du péché. Nous demandons au souffle de l’Esprit Saint de les balayer et de les emporter au loin. La mélodie est ample et solennelle avec de grandes vocalises. On remarquera surtout dans la deuxième partie, celle du mot qui s’élève dans l’aigu d’une façon exceptionnelle.
► Trait :Commovísti
Comme dimanche dernier, et comme il en sera ainsi jusqu’à Pâques, le Graduel du dimanche de la Sexagésime n’est pas suivi d’un Alléluia, mais d’un Trait, composé de plusieurs versets sur une psalmodie très ornée. Celui de ce dimanche comporte trois versets tirés du psaume 59. Comme ceux de l’Introït et du Graduel c’est une prière suppliante du peuple d’Israël envahi et persécuté par ses ennemis.
Commovísti, Dómine, terram, et conturbásti eam.
Seigneur, vous avez ébranlé la terre et vous l’avez bouleversée.Sana contritiónes ejus, quia mota est.
Guérissez ses blessures car elle est ébranlée.Ut fugiant a facie arcus, ut liberéntur elécti tui.
Que vos élus échappent aux traits de l’arc qu’ils soient délivrés !
Lorsque le texte de ce psaume parle de la terre, il s’agit du pays d’Israël et surtout de ses habitants. On peut dire de cette prière, comme de celle du Graduel, qu’elle s’applique tout à fait à la situation de l’Église et de notre pays, mais elle s’applique aussi à notre âme blessée par le péché dont nous supplions le Seigneur de nous délivrer. La mélodie est faite de formules habituelles aux Traits ; on en retrouve quelques-unes unes qui figuraient déjà dans celui de dimanche dernier, mais d’autres ont été choisies les plus développées et aussi, spécialement dans le deuxième verset, parmi les plus tourmentées.
► Offertoire : Pérfice
Les deux derniers chants du propre de la messe du dimanche de la Sexagésime, l’Offertoire et l’antienne de Communion, sont nettement différents des trois premiers. Nous n’y retrouverons plus les appels suppliants du peuple de Dieu dans sa détresse, ce sont au contraire des prières personnelles pleines de confiance.
Le texte de l’Offertoire est tiré du psaume 16, prière du juste, celui qui accomplit fidèlement la volonté de Dieu et fait valoir cette qualité pour obtenir d’être exaucé. En ce temps de la Septuagésime, même si nous nous efforçons d’être fidèles, nous prenons conscience de la fragilité de notre démarche et demandons au Seigneur qu’il nous soutienne dans cette voie.
Pérfice gressus meos in sémitis tuis, ut non moveántur vestígia mea
Affermissez mes pas dans vos sentiers afin que ma démarche ne soit pas ébranlée.Inclína aurem tuam, et exáudi verba mea : mirífica misericórdias tuas, qui salvos facis sperántes in te, Dómine.
Cette demande s’exprime par une mélodie très calme et contemplative, comme c’est souvent le cas des Offertoires, avec de nombreuses notes longues qui lui donnent un certain caractère d’immobilité marquant l’assurance du juste dans l’observation de la Loi de Dieu, mais elle est en même temps très expressive avec des accents bien soulignés.
► Communion : Introíbo
Comme l’Offertoire, l’antienne de Communion du dimanche de la Sexagésime est une prière personnelle, et non seulement on n’y retrouve pas la supplication et l’angoisse des premières pièces de la messe, mais cette petite antienne est même plutôt joyeuse. Le texte est bien connu puisqu’il est tiré du psaume 42 que le prêtre récite au début de la messe.
Introíbo ad altáre Dei, ad Deum qui lætíficat juventútem meam.
Je m’avancerai vers l’autel de Dieu, vers Dieu qui réjouit ma jeunesse.
Cependant, il ne faut pas s’y tromper, ce psaume 42, qui n’est d’ailleurs que la suite du psaume 41, est la prière d’un malheureux exilé au milieu d’un peuple impie. Il se souvient de Jérusalem et des magnifiques cérémonies du Temple qui faisaient sa joie dans sa jeunesse, et il aspire à les retrouver. De même en ce temps de la Septuagésime, et de façon générale au milieu du monde impie où nous nous trouvons, et du péché qui nous enserre, nous aspirons à retrouver la jeunesse spirituelle dans la patrie céleste. C’est cet espoir qu’exprime la mélodie de cette antienne, joyeuse et affirmative. Ainsi s’achève la belle progression des chants de ce dimanche, depuis les appels angoissés de l’Introït jusqu’à la confiance et l’espérance finale.
Osons ramer à contre-courant!
Le 22 février est la journée mondiale du scoutisme (le 22 février étant l’anniversaire du fondateur du scoutisme, Robert Baden-Powell, né le 22 février 1857). A cette occasion, nous avons reçu ce message d’une jeune lectrice que nous publions volontiers – d’abord pour l’encourager et ensuite parce que le scoutisme catholique a suffisamment compté dans la vie de bon nombre de rédacteurs et de lecteurs de votre blogue préféré pour que nous lui témoignions notre reconnaissance:
En cette journée mondiale du scoutisme, il faut rappeler tout ce que celui-ci peut apporter dans notre vie. Nous sommes dans une société où nous oublions de partir à l’aventure. Alors, nous le disons à la jeunesse (mais aussi à l’âge plus mûr): osez ! La foi est au centre de cette quête de l’absolu. Recentrons nous toujours sur l’essentiel : Dieu ! Les années de scoutisme sont rythmées par une progression exigeante, mais d’une beauté extraordinaire. Il faut toujours faire de votre mieux en allant de l’avant. Osez ramer toujours à contre-courant !
Encore un Algérien sous OQTF
Attentat à Mulhouse : le suspect, né en 1987 en Algérie, serait sous obligation de quitter le territoire français et en attente de plusieurs jugements.
L’assaillant neutralisé par la police était connu pour apologie du terrorisme et a crié « Allah Akbar ».
Une personne est décédée et deux agents du stationnement ont été gravement blessés lors de l’attaque.
L’immigration tue.
La Fraternité Saint-Ephrem en pèlerinage à Rome
La Fraternité Saint-Ephrem s’est rendue en pèlerinage à Rome pour le Jubilé 2025. Les pèlerins ont pu rencontrer le fr. Augustin Laffay, O.P., archiviste et historien de l’ordre des Dominicains.
La Fraternité Saint-Ephrem a été créée au Carême 2024 à Lille, comme société de pénitence et de formation laïque inspirée par les Pères du désert.
🎥 ⬇️
https://www.youtube.com/watch?v=XKV7nqazeGA
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Suite au discours de JD Vance sur la liberté d’expression, la nomenklatura s’affole
Dans Le Figaro, la patronne de Radio France, Sibyle Veil fustige la liberté d’expression, qui serait « le cheval de Troie du néo-impérialisme américain ». Sic.
« Ce n’est pas le cadre fixé par les institutions démocratiques européennes qui menace la liberté d’expression, mais les tentations de manipulation à grande échelle de ceux qui maîtrisent le mieux et les premiers les outils technologiques comme Trump, Vance ou Musk ».
Depuis des décennies, les médias français sont manipulés par une classe de journalistes militants, souvent d’extrême-gauche, qui craint aujourd’hui de voir son monopole remis en cause. Après les nouveaux médias, comme les blogs (souvenez-vous en 2004 lorsque Le Salon beige a été créé, les médias mainstream étaient tous alignés sur la même pensée unique) puis les réseaux sociaux, ce sont désormais des médias comme CNews ou le JDD qui poursuivent la brèche entamée contre la pensée unique.
Sibyle Veil juge la régulation (autre nom de la censure) des réseaux sociaux absolument nécessaire :
« Serait-ce la liberté que de laisser des plateformes américaines influencer les opinions publiques européennes via des algorithmes opaques qui poussent intentionnellement certains faits et opinions et en invisibilisent d’autres ? »
Il faut faire taire le peuple français, comme la super-classe mondialiste l’a fait taire après le désaveu du référendum de 2005.
« L’information est une question de souveraineté »,« de la même manière que les Européens prennent conscience de la nécessité de se doter de capacités de défense autonomes, ils doivent aussi investir dans leurs offres d’information souveraines, capables de garantir un débat public fondé sur des faits et non sur des rapports de force, enclines à valoriser la modération plutôt que l’agitation permanente, susceptibles de créer du commun plutôt que de nourrir les divisions ». « C’est cette voie que le service public s’attache à défendre, non par nostalgie d’un ordre ancien, mais parce qu’une société qui renonce à la vérité renonce aussi à sa liberté. »
La vérité, cette pravda de la pensée unique qui ne supporte plus la remise en cause de l’immigrationnisme ou de l’Etat-providence.
Ainsi, de même, Matthieu Pigasse, proche de Dominique Strauss-Kahn, actionnaire du Monde et propriétaire des Inrockuptibles, appelle ouvertement à la censure :
Ce qui est en jeu, c’est la liberté et la démocratie. La liberté d’expression s’accompagne de devoirs et de responsabilités : respect du pluralisme, exactitude de l’information, pas d’incitation à la haine. La violation répétée des règles par C8 devait être sanctionnée, c’est une condition essentielle du débat démocratique.
La Chaire de saint Pierre et le devoir d’enseigner (22 février)
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
“Comment est née la vénération de la Chaire de Pierre ? Une thèse intéressante est expliquée par le père Umberto Fasola, barnabite et spécialiste de l’archéologie chrétienne. Des documents anciens retracent l’histoire d’un pèlerin de Monza qui, à la fin du VIe siècle, souhaitant apporter à sa reine Théodelinde les huiles saintes recueillies sur les tombes des martyrs, se rendit dans la région entre la Via Salaria et la Via Nomentana à la recherche des vestiges de Pierre. Pourquoi pas au Vatican ? En croisant les textes historiques avec la légende, il apparaît clairement qu’à cette époque, il devait y avoir un objet qui attirait la dévotion populaire. Fasola, en s’appuyant sur les textes, l’identifie à un sedes ou une cathedra de Saint Pierre. Comment la légende est-elle née ? Pour Fasola, il était essentiel de l’étudier afin de comprendre la nature de la fête du 22 février, anciennement appelée Natalis Petri de Cathedra. Lors des fouilles de la fin du XIXe siècle au Cimitero Maggiore sur la Via Nomentana, les chercheurs ont constaté, non sans controverse, qu’une memoria Petri y était vénérée depuis les tout premiers siècles du christianisme. La découverte de plusieurs cathedrae en pierre avec des signes évidents de vénération semblait confirmer cette hypothèse. Quant à la date, un mystère demeure. Dans le monde païen, le 22 février marquait la fin des Parentalia, jours consacrés par les familles à leurs défunts. Dans les cimetières, on célébrait les refrigeria, des banquets funéraires, de véritables fêtes. La fête liturgique, définie en 336 dans la Depositio Martyrum, ne faisait pas référence à une chaire matérielle, mais la solennité évoquait sans aucun doute cet objet. C’était, en somme, un mélange de dévotion populaire et de théologie qui se concrétisait peut-être dans les cathedrae trouvées dans les catacombes, qui avaient à l’origine d’autres fonctions, notamment celles liées aux refrigeria. Les fidèles, venus prier pour leurs défunts le jour même où la fête fut définie, en voyant une cathedra, pensaient naturellement à Pierre.”
“La permanence du dépôt apostolique dans l’Église, qui en vit, est assurée par la succession apostolique, à qui a été confiée la tâche d’interpréter authentiquement la Parole de Dieu, écrite ou transmise. Ainsi, cet élément ultime de transcendance dans l’histoire en accomplit la structure, de sorte que la Vérité et la Loi du Christ sont données à l’homme à travers une « constellation » de trois réalités inséparablement unies : Sainte Écriture – Tradition – Magistère. Penser atteindre la Révélation de Dieu en Christ, qui nous a été transmise par les Apôtres, par une autre voie que celle indiquée par cette constellation, c’est s’engager sur un chemin erroné (cf. Saint Irénée, Adversus Haereses IV, 26, 2).”
“Dans le jugement, le sujet ne se limite pas à énoncer un état de fait (« les choses sont ainsi »), mais il en affirme aussi la vérité, c’est-à-dire qu’il dit aussi « il est vrai que les choses sont ainsi » et que « ce n’est pas vrai que les choses soient autrement ». Dit autrement, avec le jugement, on affirme que cette chose déterminée doit être pensée de cette manière et qu’il est impensable qu’elle soit autrement.”
“Depuis Jean XXIII, on a cette idée que la pastorale de l’Église consiste à traduire le dogme dans un langage compréhensible et acceptable pour l’homme moderne — ce qui est un mythe, une illusion — et à rechercher le bien même dans les positions théoriques les plus contraires au dogme. Je considère qu’il s’agit d’une pastorale qui, en tant que telle, est erronée et nuisible pour l’Église ; mais en tant que théorie, c’est une pratique erronée qui, comme doctrine, ne repose sur aucun fondement dans l’infaillibilité. Une pratique peut être erronée car elle découle d’un jugement prudentiel qui peut être jugé erroné par d’autres qui expriment eux aussi des jugements prudentiels différents — comme les miens, qui ne sont pas non plus soutenus par l’infaillibilité. Ainsi, lorsque je critique cette pastorale qui me semble désastreuse, j’emploie des jugements, des adjectifs et des adverbes qui indiquent clairement qu’il s’agit de mes opinions. Dieu jugera, mais il n’y a rien de dogmatique dans le fait d’évaluer l’opportunité d’une ligne pastorale. Ceux qui font du mal à l’Église sont ceux qui considèrent la pastorale du Concile et des papes qui l’ont suivi comme étant nécessairement la seule valide, et qui parlent de « nouvelle Pentecôte de l’Église » et d’« interventions de l’Esprit Saint », comme si ces jugements prudentiels, que je considère erronés, étaient en réalité dogmatiquement infaillibles, voire sacrés, et représentaient l’unique voie que l’Église puisse suivre.” (gloria.tv).
“« Il faut arriver à une Église du peuple ». Mais le peuple est une image purement rhétorique. On ne peut jamais savoir ce que veut le peuple, c’est-à-dire une multitude d’individus différents. Même en politique, l’expression le peuple est purement rhétorique, et encore plus en théologie. Par exemple : dire que le peuple a voulu changer la Messe est une absurdité, cela n’a jamais été ni possible ni attesté. Dans le peuple, il y a ceux qui, comme Padre Pio en son temps, sont remplis de foi, et d’autres qui n’ont aucune foi. À l’époque, certains voulaient réformer les choses parce qu’ils n’aimaient pas la Messe en latin et la voulaient en italien, mais ces mêmes personnes ne comprenaient ni le latin ni l’italien. L’Église n’a jamais procédé à des opérations de type « démocratique », comme élire des personnes avec l’accord d’une base ; elle n’a jamais tiré son enseignement de l’opinion des gens. L’Église doit enseigner ce que Jésus a dit : c’est tellement simple !” (gloria.tv).
Christine Boutin, interrogée par l’abbé Romain, prêtre et youtubeur suisse
Entretien avec Christine Boutin sur son dernier ouvrage intitulé : “Lettre ouverte à qui veut s’engager en politique pour servir la France et les français” :
États-Unis : Le tournant catholique du parti Républicain
Extrait d’un article de Nicolas Conquer paru dans Liberté politique sur le tournant catholique du
parti Républicain :
[…] La conversion de Vance n’est pas un phénomène isolé aux États-Unis. Dans la pratique, la religion romaine connaît un succès d’estime. Ce renouveau est également soutenu par des pratiques comme les processions et par des prêtres itinérants desservant des paroisses dispersées sur des terri- toires vastes. Loin de simplement reproduire des traditions, le catholicisme traditionaliste américain redéfinit sa nature. Les fidèles semblent divisés entre une adhésion totale à l’Église ou un rejet complet, reflétant une polarisation croissante dans la pratique. Avec plus de 600 paroisses concernées, le mouvement devient une force structurelle dans le paysage religieux, transformant la manière dont les Améri- cains abordent leur foi.
Cette montée en puissance s’accompagne de tensions avec le Vatican, exacerbées par des mesures telles que la restriction de la messe traditionnelle dans certains diocèses majeurs comme Chicago et Washington. Ces décisions découlent de « Traditionis Custodes », un texte du pape François jugé comme une attaque contre les catholiques traditionalistes. Lors d’une conférence à Pittsburgh, des critiques de François ont formulé des « articles de résistance », qualifiant les réformes de discrimination religieuse. Là où le catholicisme traditionaliste se développe, un certain catholicisme de convenance, occasionnel et tiède, semble s’étioler. Les pratiquants les moins fervents peinent souvent à transmettre la foi à leurs enfants. En religion, il n’y a plus de demi-mesures. On entre entièrement dans l’Église ou l’on en sort entièrement.
Newt Gingrich, Rick Santorum… la conversion de Vance au catholicisme en est une parmi de nombreuses autres, au sein des élites du Parti républicain. Le catholicisme semble exercer une influence significative sur ce parti, notamment à travers des échanges et des réseaux transatlantiques qui voient l’Europe, largement sécularisée, comme une terre de mission. Des revues comme The Catholic Thing, largement diffusées et accueillies favorablement dans des publications comme France Catholique en France, témoignent de l’exportation et de l’implantation d’idées catholiques dans des cercles conservateurs.
Parallèlement, Rod Dreher, auteur du célèbre Pari bénédictin, a exercé une influence majeure sur le paysage conservateur américain. Dreher prône la création de communautés résilientes capables de résister à la sécularisation et aux pressions culturelles modernes. Inspiré par la règle de Saint Benoît, son ouvrage appelle les chrétiens à recentrer leur vie autour de valeurs spirituelles fortes. Cette stratégie, bien que controversée, trouve un écho grandissant parmi ceux qui cherchent des solutions face au déclin culturel et moral.
L’évêque Bishop Robert Barron, avec son organisation Word on Fire, joue également un rôle essentiel en reliant foi et culture contemporaine. Barron est connu pour ses interventions dans les médias et ses efforts pour rendre la doctrine catholique accessible et pertinente dans un monde en mutation rapide. Ses appels à un renouveau intellectuel et spirituel résonnent notamment chez les jeunes croyants, faisant de lui une figure clé dans le renouveau du catholicisme social. Cette dynamique est enrichie par une redécouverte des oeuvres de G.K. Chesterton, dont les écrits sur la justice sociale et la dignité humaine trouvent une résonance particulière aujourd’hui. Les penseurs français comme Jacques Maritain et Charles Péguy complètent ce panorama intellectuel en rappelant que foi et démocratie sociale ne sont pas incompatibles, mais peuvent au contraire se ren- forcer mutuellement. […]
Notre Dame de Guadalupe face à la science
Conférence du Club Saint-Dominique
A l’occasion du début du Carême et dans le cadre de l’année mariale, la chapellenie Notre-Dame de France, le Club Saint-Dominique ont l’honneur de recevoir David Caron Olivares, scientifique, auteur, cinéaste, grand spécialiste des apparitions de Notre-Dame de Guadalupe qui présentera :
Notre-Dame de Guadalupe face à la science
Ecole Saint-Dominique du Pecq
Le 6 mars 2025 à 20h30
Conférence suivie d’une séance de dédicaces
Participation libre
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
C’est le moment de choisir votre parcours de carême !
Dans moins de 15 jours, nous entrerons dans le carême, temps privilégié de renouvellement spirituel !
Durant cette période particulière, nous sommes invités à donner le meilleur de nous-même et à laisser Dieu agir en nous.
Par nos efforts pour aimer davantage, pardonner, nous détacher de ce qui nous éloigne de Lui, nous créons en nous un espace plus grand pour accueillir Sa présence. Nous Lui laissons le champ libre pour nous transformer intérieurement et nous guider vers la sainteté.
Alors pour vivre pleinement ces 40 jours, Hozana vous invite à choisir un parcours de prière adapté à votre chemin de foi !
Que vous souhaitiez approfondir la méditation des évangiles, vous renforcer dans le combat spirituel ou prier avec les pères du désert, plusieurs itinéraires spirituels vous sont proposés pour vous accompagner, parmi lesquels :
40 jours – 40 actions : du 5 mars au 13 avril
Un parcours pratique et accessible, adapté aux emplois du temps chargés, avec chaque jour :
– Une lecture de l’Évangile du jour, pour nourrir sa foi
– Une action concrète à mettre en pratique, en lien avec la Parole du jour
Ces actions vont des petits gestes du quotidien (un message de gratitude, un acte de générosité) à des engagements plus profonds (le pardon, le partage, un pas vers la réconciliation).
Inscrivez-vous ici : https://lc.cx/D-pXFQ
Carême 2025 avec les Pères du désert : du 5 mars au 21 avril
Marcher au désert pour partir à la rencontre de Dieu et de soi-même, voilà le défi que Meditatio vous propose de relever en cette période de carême. Vivez une aventure spirituelle forte qui vous conduira à Pâques grâce aux apophtegmes des Pères du désert, un véritable testament spirituel !
En vous inscrivant vous recevrez :
-Une méditation audio-guidée chaque mercredi
-Une méditation écrite le reste de la semaine
Inscrivez-vous ici : https://lc.cx/9mEk0A
Carême40 : du 5 mars au 20 avril
Un carême proposé par les frères de la Fraternité St-Vincent-Ferrier pour tout savoir sur le combat spirituel !
Chaque jour vous recevrez :
-Une vidéo avec un enseignement de 10 min sur le thème du combat spirituel
-Un texte de méditation en lien avec la vidéo
-Un défi pratique à accomplir
Inscrivez-vous ici : https://lc.cx/ioI18e
Pour d’autres parcours, rendez-vous sur hozana.org !
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
« On nous a demandé de virer Cyril Hanouna, on l’a fait, on a fait notre boulot »
Révélations de Jules Torres sur Europe 1 :
« On nous a demandé de virer Cyril Hanouna, on l’a fait, on a fait notre boulot » : le journaliste Jules Torres, qui était à une table proche de celle de membres de l’Arcom au restaurant, relate leur conversation.pic.twitter.com/vQUDLH8Xg9
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) February 21, 2025
Sans complexe
A la Conservative Political Action Conference (CPAC), certains n’ont pas peur du qu’en diront les médias scrogneugneu. Exemple avec Elon Musk et Javier Milei, prêts à couper dans les dépenses inutiles à la tronçonneuse :
Elon Musk a expliqué ensuite :
Les mesures que nous prenons [avec DOGE] avec le soutien du président et des agences sont celles qui sauveront Medicare, ce qui sauvera la Sécurité sociale. Parce que si le pays devient insolvable – si tout l’argent est dépensé uniquement pour payer les intérêts de la dette – il ne restera plus d’argent pour quoi que ce soit. C’est pour cette raison que je fais cela. J’ai regardé la situation dans son ensemble et j’ai vu que notre dette devenait incontrôlable. Un pays n’est pas différent d’une personne. Si un pays dépense trop, il fait faillite, tout comme si une personne dépense trop, elle fait faillite. Donc, résoudre ces problèmes n’est pas une option, c’est essentiel.
Congrès des conservateurs CPAC : Jordan Bardella se dégonfle
Prenant prétexte d’un salut nazi (?) fait par Steve Bannon lors du congrès CPAC, Jordan Bardella a décidé de renoncer à intervenir. Un signe de plus de la chiraquisation du Rassemblement national, qui fait de la peur de son ombre l’alpha et l’omega de ses décisions politiques. Imaginons un instant que ce parti parvienne au pouvoir, ce qui n’est pas réellement gagné, il suffira d’une campagne de presse pour le faire renoncer, reculer, dans un mouvement de chiraquisation pitoyable…
Réaction de Steve Bannon à propos de l’annulation de Jordan Bardella à la CPAC :
« C’est un petit garçon, s’il annule à cause de ce que dit la presse mainstream sur mon discours, il n’est pas digne de diriger la France »
Jordan Bardella annule son intervention à un rassemblement conservateur à Washington après un “geste faisant référence à l’idéologie nazie” de Steve Bannon pic.twitter.com/aIyRTAOzY7
— BFMTV (@BFMTV) February 21, 2025
🔴 Annulation de l’intervention de Bardella à Washington en pointant un “salut nazi”
Steve Bannon répond :
“Jordan Bardella est un lâche (…), je l’emmerde et je vous emmerde, c’était un salut à la foule”Steve Bannon n’est plus proche de Trump. pic.twitter.com/sBOvyrHira
— Comité Trump France (@TrumpFrance) February 21, 2025
Sarah Knafo est également présente à cet évènement, qui réunit l’ensemble des forces vives du conservatisme américain.
Le Planning tente d’empêcher une conférence et multiplie les insultes
Lors d’une conférence donnée à Lyon sur la question philosophique de la moralité de l’avortement, Matthieu Lavagna a été victime d’une manifestation féministe qui a consisté en une vague d’insultes en continu sans aucune argumentation :
“Matthieu, Matthieu, ferme bien ta gueule”
“Matthieu sac à merde, Matthieu sac à merde”
La tolérance dans toute sa splendeur.
Pour le Planning familial, il est interdit de réfléchir.
La solution pour (enfin) rester fidèle à son effort de Carême !
Le Carême commence dans 2 semaines, êtes-vous prêt ?
Pour ce Carême 2025, nous vous proposons de recourir au Ciel pour (enfin) rester fidèle à votre effort de Carême. Et, qui de mieux placé au Ciel, que la Vierge Marie, pour intercéder pour chacun d’entre nous ?
Saint François de Sales disait “Recourons à [la Vierge Marie], et, comme ses petits enfants, jetons-nous dans son giron avec une confiance parfaite, à tous moments et en toutes rencontres. Appelons à nous cette douce mère, invoquons son amour maternel.”
Nous vous proposons de vous engager à prier au moins une dizaine de chapelet par jour, sur l’application Rosario, pendant toute la durée du Carême, en suivant des méditations écrites dans l’esprit de saint François de Sales.
Ces méditations des mystères du rosaire sont le fruit du travail d’un prêtre et d’une mère de famille nombreuse. Vous découvrirez une méditation guidée sur les textes des évangiles correspondant aux mystères du Rosaire, selon la méthode que donne saint François de Sales dans son livre “Introduction à la Vie dévote”, accompagnée par des pistes de réflexion sur l’Écriture Sainte, et d’une résolution chaque jour.
Tout cela, en méditant le chapelet avec la Sainte Vierge !
Suivez l’exemple d’Anne, fidèle utilisatrice de Rosario :
“Avant, je pouvais toujours me dire que je prierais une dizaine, très souvent, j’oubliais cette bonne résolution ou cela ne tenais pas dans la durée, ce n’est plus le cas avec Rosario, et en plus, je peux maintenant sans difficulté dire plus qu’une dizaine !”
Le Carême approche ! Ne tardez pas !
⏩ Vous n’êtes pas encore sur Rosario ? 👉 Rejoignez un groupe pour le Carême ici : https://rosario.app/21022025
⏩ Vous êtes déjà dans un groupe de chapelet sur Rosario ?
👉 Rendez-vous sur votre groupe
👉 Cliquez sur “Changer de méditation”
👉 Sélectionnez le programme “spécial Carême”
Êtes-vous prêt à prendre la main de la Vierge Marie pendant 40 jours ?
Beau Carême,
Mathilde, de Rosario
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Enfin, un peu de bon sens !
A défaut d’avoir été applaudi par les dirigeants occidentaux, le discours de James David Vance devrait pourtant faire date !
Invité à Munich pour participer à une conférence sur la sécurité en Europe, le tout nouveau vice-président américain a surpris par la franchise de ses déclarations. Sur les réseaux sociaux, la plupart des commentaires à propos de ce discours sont élogieux. On sent un vent d’espérance souffler parmi les simples citoyens européens : ce que chacun pensait au fond de son cœur mais n’osait dire, JD Vance l’a exprimé publiquement devant les principaux responsables européens.
Malheureusement, ces derniers l’ont très mal pris. Alors qu’ils s’attendaient à obtenir quelques précisions sur le plan de Paix entre l’Ukraine et la Russie, ils ont eu droit à une succession de reproches sur l’abandon des principales valeurs démocratiques. Habitués à être encensés par des flatteurs corrompus, ils n’ont pas su quoi répondre mais dans un sursaut de courage inattendu, ils ont tout de même manifesté leur profonde contrariété en s’abstenant d’applaudir !
Un peu plus tard, face aux journalistes ou sur les plateaux télés, ils ont vaillamment critiqué JD Vance et ses réprimandes. Ainsi Nathalie Loiseau a déclaré sur France Info :
« C’était un discours glaçant qui a reçu un accueil glacial. Il y a eu très peu d’applaudissement. »
De son côté, le tout nouveau commissaire européen Stéphane Séjourné a confié aux journalistes, avoir eu honte pour les américains en écoutant JD Vance. On peut aussi citer Jean-Noël Barrot affirmant dans les colonnes du Parisien :
« Personne n’est obligé d’adopter notre modèle mais personne ne peut imposer son modèle à l’Europe. »
Pourtant, le vice-président américain s’est contenté d’énoncer des évidences d’une manière très posée tout au long de son discours, sans la moindre animosité à l’encontre de son public. Sous forme d’introduction, il a d’abord avoué :
« La menace qui m’inquiète le plus vis à vis de l’Europe n’est pas la Russie, ni la Chine. Ce qui m’inquiète, c’est la menace intérieure. Le recul de l’Europe par rapport à certaines valeurs les plus fondamentales, des valeurs partagées avec les États-Unis. »
Pour lui, la première valeur en recul au niveau européen serait le respect des peuples. Il a ainsi exhorté nos dirigeants à écouter l’ensemble des citoyens et à respecter leurs choix surtout lorsqu’il est question d’élections. Pour bien enfoncer le clou, il a rappelé l’exemple tout récent d’annulation d’élections en Roumanie dont l’ancien commissaire politique Thierry Breton s’est longuement réjoui dans la Presse ces derniers temps. Au passage, JD Vance a précisé que de telles pratiques choquaient profondément les américains habitués à respecter les valeurs démocratiques.
Ensuite, il a abordé le thème de la liberté d’expression. Rappelant l’affaire récente d’un britannique condamné pour avoir prié à proximité d’une clinique où se pratiquaient des avortements, il a déclaré :
« Il priait silencieusement, sans gêner personne, sans démarcher personne, il priait juste silencieusement ! »
Enfin, il a terminé par le sujet au combien sensible de l’immigration. Sans faire de longs discours abstraits, il s’est contenté de citer le tout récent attentat à la voiture bélier dans le centre de Munich, ajoutant avec beaucoup d’à-propos :
« Encore une fois, un demandeur d’asile d’une vingtaine d’années, déjà connu de la police, fonce dans la foule avec une voiture et brise de nombreuses vies. »
En conclusion, il a insisté sur le besoin fondamental de respecter les peuples, et a promis que les États-Unis défendraient le droit de chacun à exprimer librement ses opinions. Certes, il n’a pas répondu à l’attente des gouvernements européens persuadés d’être menacés par la Russie, mais il a su mettre en lumière les vrais dangers qui menacent l’Europe. En osant exprimer publiquement ses convictions, il nous a indiqué la bonne direction. Son discours illustre parfaitement son engagement pour une société respectueuse de la dignité humaine.
Surtout, il ne cache pas sont attachement aux valeurs chrétiennes, et à travers lui un vent de vérité semble vouloir souffler sur le monde occidental. Ce souffle de l’Esprit pourrait bien renverser tous les murs de mensonges mis en place par tous les dirigeants mondialistes depuis des années. Avec à lui, nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises !
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La FIV détruit la vie humaine, les évêques demandent des alternatives éthiques
En réponse au décret exécutif appelant à des politiques visant à rendre la fécondation in vitro (FIV) moins coûteuse et plus accessible, Mgr Thomas et Mgr Barron ont publié la déclaration suivante en tant que présidents des comités de l’épiscopat des Etats-Unis sur les activités pro-vie et les laïcs, le mariage, la vie de famille et la jeunesse :
« En tant que pasteurs, nous voyons la souffrance de tant de couples confrontés à l’infertilité et savons que leur profond désir d’avoir des enfants est à la fois bon et admirable ; cependant, la poussée de l’administration en faveur de la FIV, qui met fin à d’innombrables vies humaines et traite les personnes comme des biens, ne peut pas être la réponse », ont réfléchi Mgr Daniel E. Thomas, président du Comité des activités pro-vie de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis. Mgr Daniel E. Thomas, président du Comité des activités pro-vie de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, et Mgr Robert E. Barron, président du Comité pour les laïcs, le mariage, la vie familiale et la jeunesse, en réponse au décret du président Donald Trump appelant à des politiques visant à rendre la fécondation in vitro (FIV) moins coûteuse et plus accessible.
“L’industrie de la FIV traite les êtres humains comme des produits et congèle ou tue des millions d’enfants qui ne sont pas sélectionnés pour être transférés dans un utérus ou qui ne survivent pas. Le décret de mardi promouvant la FIV est donc fatalement défectueux et constitue un contraste regrettable avec les actions pro-vie prometteuses de l’administration le mois dernier.
“Chaque personne humaine est un don précieux doté d’une dignité et d’une valeur infinies, quelle que soit la manière dont elle a été conçue. Les personnes nées à la suite d’une FIV n’ont pas moins de dignité que les autres. Il est de notre responsabilité morale de défendre la dignité de leurs frères et sœurs qui n’ont jamais eu la chance de naître.
“Dans l’intérêt des couples qui tentent de mettre au monde une nouvelle vie précieuse, nous nous réjouissons de travailler avec l’administration pour élargir le soutien à la médecine reproductive réparatrice qui peut aider à traiter de manière éthique les causes profondes de l’infertilité, souvent négligées. Toutefois, nous nous opposerons fermement à toute politique visant à étendre la destruction de la vie humaine ou à obliger d’autres personnes à en subventionner le coût.
La prévention des violences sexuelles, cheval de Troie du transgenrisme et des militants LGBTQ+
Dans une tribune publiée par le JDD, Marion Maréchal, présidente d’Identité Libertés et député au Parlement européen, Laurence Trochu, député au Parlement européen, membre de la commission de la Santé publique et de la commission des Droits des femmes, Anne Sicard, député du Val-d’Oise, membre de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation, demandent la suspension du programme EVARS. Extrait :
[…] En terminale, les élèves devront « comprendre » les luttes LGBTQ+ et l’histoire des marches des fiertés. Comprendre, et non examiner ; comprendre, et non discuter ; comprendre, et donc adhérer ? Et avec le programme Evars, la cour de récréation devient un champ de lutte sexuée. Dès le CE1, les élèves devront réfléchir à l’occupation de l’espace sous un prisme genré. Faut-il limiter la surface occupée par les garçons ? Forcer les filles à aller jouer au football ?
Ne riez pas : en novembre dernier, la municipalité écologiste de Strasbourg avait équipé des enfants de gilets connectés à un GPS, pour les géolocaliser dans la cour de récréation. L’objectif ? « Aménager les espaces dédiés des écoles pour les rendre plus égalitaires ». L’égalité cesse d’être un principe, elle devient une injonction. On prétend éduquer les enfants à la sexualité. Mais qu’en est-il réellement ? Nous vivons une époque où l’État s’inquiète de l’effet des contes de fées sur l’égalité, où l’on préfère débattre du genre des héros de dessin animé, pendant qu’explose la prostitution des mineures.
Un enfant sur trois est exposé à la pornographie avant ses 12 ans. L’âge moyen d’entrée dans la prostitution en France est de QUATORZE ans. Les plateformes de partage pornographiques comme OnlyFans séduisent et attirent des adolescentes encore mineures. Qu’est-il réellement mis en place pour lutter contre cette surexposition précoce ? Quelques minutes de sensibilisation ? L’Evars n’aborde que très peu l’hypersexualisation et la marchandisation du corps.
Face à ces terribles dérives, on était en droit d’attendre une réponse forte. On n’a qu’un traitement de surface. On exige des enseignants qu’ils deviennent éducateurs affectifs et sexologues, alors même qu’ils peinent déjà à enseigner leur discipline. Et pendant que l’on mobilise du temps pour enseigner aux collégiens que le sexe est une construction, les infirmières scolaires manquent cruellement.
Il y a aujourd’hui moins de 8 000 infirmières scolaires pour 12 millions d’élèves. Une réforme sérieuse aurait commencé par doter les établissements de moyens concrets. Recrutons des infirmières scolaires, premières à détecter les violences et le mal-être des élèves, plutôt que de confier ces sujets à des enseignants et d’ouvrir les écoles aux associations militantes LGBTQ+, souvent liées à l’extrême gauche politique, qui n’ont rien à y faire.
L’Evars ne s’inscrit pas en complément de l’éducation des familles, mais en concurrence avec elle. Ce programme est effectivement obligatoire, national et uniforme. Autrement dit, que vous soyez d’accord ou non, que vous considériez que ces sujets doivent être abordés en famille ou non, peu importe : l’État a décidé pour vous. C’est une expropriation éducative. Au nom du respect des équilibres de nos enfants, nous demandons un enseignement affranchi de toute propagande, fondé sur la science et construit avec les familles et les professionnels de santé, pas par des militants politiques.
La si nécessaire prévention des violences sexuelles et l’éducation au respect de l’autre ne sauraient devenir le cheval de Troie du transgenrisme, des militants LGBTQ+ ou le prétexte à l’exposition des enfants dès le plus jeune âge aux diverses pratiques sexuelles. Macron dirigeait déjà sans le peuple ; ce gouvernement veut éduquer sans les parents.