“En ciblant le JDD, Europe 1 et CNews, vous légiférez ad personam”
Le sénateur Olivier Paccaud (LR) a poussé un coup de colère au Sénat en défendant la pluralité et la diversité dans les médias, à propos de la proposition de loi visant à renforcer l’indépendance des médias et à mieux protéger les journalistes :
“Renforcer l’indépendance des médias et mieux protéger les journalistes, noble ambition”. “En ciblant le JDD, Europe 1 et CNews, vous légiférez ad personam. Vous convoquez les grands principes, la liberté d’expression…”.
« Oui, il y a toujours eu des noces prodigues entre la presse et la politique. Et heureusement qu’en 1898, L’Aurore de Georges Clemenceau a publié le « j’accuse » de Zola. Heureusement que de Jean Jaurès à Fabien Gay (sénateur PCF de Seine Saint-Denis et directeur de L’Humanité, ndlr), L’Humanité exprime sa vérité, qui n’est pas la mienne. Heureusement que Le Figaro, avec Hersant ou Dassault, exprime une vérité, qui n’est pas la vôtre. Heureusement que Cnews fait entendre un son différent de certaines voix de France Télévisions. Heureusement qu’Europe 1 contrebalance France Inter. Heureusement que le JDD donne une autre vision de l’information que Libération »
“Dans une démocratie, le droit aux désaccords est fondamental. Sans le JDD, sans CNews, sans Europe 1, notre paysage démocratique perdrait de sa pluralité, de sa vitalité, de sa crédibilité. Un tout petit peu de bleu, à côté du blanc et du rouge, nous fait beaucoup de bien”.
« Sans le JDD, sans C-News, sans Europe 1, notre paysage démocratique perdrait de sa pluralité, de sa vitalité, de sa crédibilité. Un tout petit peu de bleu, à côté du blanc et du rouge, nous fait beaucoup de bien », défend @olivierpaccaud (LR). pic.twitter.com/MGLifLKQUW
— Public Sénat (@publicsenat) October 17, 2024
Le Sénat a supprimé les principales mesures de cette proposition du PS, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction.
OQTF et laxisme judiciaire
Lundi soir, dans un Flexibus qui relie Paris à Metz, alors que l’autocar traverse la commune de Bry sur Marne (94), l’un des passagers, un touriste slovène d’une trentaine d’années qui voyage avec une amie, demande à deux passagers bruyants du fond du bus de parler moins fort.
Les deux passagers du fond montent immédiatement au créneau et commencent à vouloir en découdre avec l’autre passager. S’en suit une altercation lors de laquelle le Slovène prend plusieurs coups de poings, perd l’équilibre, se retrouve allongé sur des fauteuils et se fait dépouiller de son téléphone.
Un des deux agresseurs en profite pour sortir un tournevis de 30 centimètres et se jeter sur lui pour le planter en criant: “je suis Algérien, je vais te tuer, t’es mort”. Heureusement d’autres passagers du bus interviennent courageusement pour mettre fin à l’altercation.
Aussitôt le car s’arrête, et la police arrive très rapidement pour interpeller les deux agresseurs. Le tournevis est retrouvé caché entre deux sièges. Dans les affaires des agresseurs la police retrouve un ordinateur volé un peu plus tôt, dans un restaurant, et une carte d’identité italienne, probablement volée ou contrefaite.
Ces deux hommes sont deux algériens en situation irrégulière, sous OQTF. Ils étaient déjà connus de la police, puisqu’ils avaient été pris en flagrant délit le 5 octobre pour le vol du sac d’un client dans un restaurant à Paris.
Déférés pour violence dans un moyen de transport (pas de tentative d’homicide retenu) ils ont été condamnés en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) à 6 et 7 mois d’emprisonnement avec sursis. Ils ont été relâchés à l’issue de leur comparution, sans être envoyé en centre de rétention. Ils sont donc de nouveau libres. En attendant la prochaine agression, le prochain meurtre, voire le viol à venir.
Le maire de la ville, Charles Aslangul, a réagi sur les réseaux sociaux en dénonçant le manque de contrôle des frontières. Et la présence régulières de clandestins délinquants dans sa ville.
🔴 INCROYABLE !
Les deux clandestins ont été reconnus coupables mais condamnés à seulement 7 et 6 mois de prison avec SURSIS.
Pire : les deux étaient sous OQTF mais ont été…relâchés ! Ils sont donc en liberté ce soir. Les 🇫🇷 ne sont pas protégés !
❌FAILLITE DE L’ÉTAT ! https://t.co/iVktXbjwJO
— Charles Aslangul (@CharlesAslangul) October 17, 2024
Grosse propagande de La Chaîne parlementaire
A quelques jours du scrutin présidentiel outre-atlantique, la chaine publique ne fait pas dans la finesse :
Qu’en pense l’ARCOM ?
Encore un établissement catholique pris pour cible
Mardi 8 octobre dernier, à Dax, la compagnie de théâtre Point Zéro – venue de Belgique – était invitée à jouer un spectacle de marionnettes queers mis en scène par Jean-Michel D’Hoop, et adapté d’une pièce baptisée “Le Songe d’une nuit d’été”. Plusieurs centaines de places avaient été réservées aux noms de plusieurs établissements scolaires des Landes… mais au final, ce sont pas moins de 180 élèves qui ont fait faux bond aux artistes.
En pratique, c’est la direction du lycée privé de Saint-Jacques-de-Compostelle qui a décidé de ne pas envoyer ses élèves dans la salle de l’Atrium de Dax. Quelques jours avant la représentation, les responsables de l’établissement scolaire ont pointé du doigt “la mise en scène difficile d’accès” du spectacle qui allait être donné. Interrogé par nos confrères de Sud-Ouest, le chef de l’établissement scolaire, Emmanuel Ortolo, critique “le message véhiculé sur le genre et la sexualité qui ne nous semblait pas adapté au projet éducatif et pastoral que nous défendons”. Ce dernier affirme que la direction a finalement pris “conscience de la teneur exacte de cette représentation présentée comme ‘cassant les frontières entre le masculin et le féminin’”.
Bonne réaction de la direction qui refuse de se soumettre aux délires idéologiques du moment.
Islamisée et hospitalisée
Une information judiciaire a été ouverte pour meurtre contre une femme de 44 ans, soupçonnée d’avoir égorgé sa fille de 19 ans, à Mulhouse.
Les enquêteurs ont découvert « une scène de crime au vu de l’état de la victime qui gisait au sol dans sa chambre emballée dans un drap », selon un magistrat, précisant que « les lieux avaient au préalable été méticuleusement nettoyés ». De nombreuses plaies « probablement occasionnées au moyen d’une arme blanche » ont été constatées.
« La victime pourrait avoir été égorgée par sa mère, fortement islamisée », a déclaré le procureur. Lors de sa garde à vue, elle a « refusé de communiquer autrement qu’en langue arabe » selon le magistrat, « bien que Française, née en France et ayant fait des études en France ».
La victime présentait au total 16 blessures et plaies de défense.
La garde à vue de la mère a été levée « suite à un avis psychiatrique relevant une incompatibilité et elle a été placée en hospitalisation sous contrainte ».
Selon France Bleu Alsace, la mère a « consacré » sa vie à la religion et est connue pour des faits de radicalisation islamique.
Mais bon, padamalgam.
Ukraine : la Russie ferait appel à la Corée du Nord
La Corée du Nord a décidé d’envoyer des troupes pour aider la Russie (manquerait-elle de combattants ?) en Ukraine. L’agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant les renseignements du pays, indique que
“Le Service national de renseignements a déclaré avoir appris que le Nord avait récemment décidé d’envoyer quatre brigades de 12 000 soldats, y compris des forces spéciales, pour la guerre en Ukraine”.
Les renseignements sud-coréens ont précisé dans un communiqué qu’un premier contingent de 1 500 soldats des forces spéciales nord-coréennes avait été envoyé à Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe.
La Corée du Sud accuse depuis longtemps le Nord de fournir des armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine, ce qui constituerait une violation des sanctions imposées par l’ONU aux deux pays. Le soutien croissant de Pyongyang à Moscou, qui va “au-delà du transfert de matériel militaire et se traduit par des déploiements de troupes”, représente “une menace importante pour la sécurité non seulement de notre pays mais aussi de la communauté internationale”, a souligné le bureau de la présidence sud-coréenne.
La semaine dernière, le Kremlin avait démenti ces informations.
Abolition universelle de la GPA : l’Italie ouvre la voie à la France
Communiqué du Syndicat de la famille :
La loi votée par le Parlement italien renforce l’interdiction de la GPA non seulement sur le territoire national mais partout dans le monde : les commanditaires d’une GPA réalisée à l’étranger seront désormais poursuivis à leur retour sur le sol italien. Cette évolution législative cohérente ouvre la voie à l’abolition universelle de la GPA. La France doit suivre le chemin ouvert par l’Italie et protéger aussi les droits des femmes et des enfants.
Partenaire du Syndicat de la Famille, Jacopo Coghe, porte-parole de Pro Vita & Famiglia, est clair :
« c’est un jour historique pour l’Italie, après des années de batailles culturelles et politiques de Pro Vita & Famiglia, avec des sit-ins, des manifestations, des pétitions et des actions judiciaires ».
En effet, si la GPA était déjà interdite en Italie, elle est maintenant interdite aux Italiens, et ce, dans tous les pays du monde, y compris ceux qui autorisent ou ferment les yeux sur cette pratique intolérable, synonyme d’exploitation de la femme et de trafic international d’êtres humains. Cette loi était nécessaire pour mettre fin à une situation hypocrite car, comme en France, la loi protégeait les femmes italiennes en interdisant la GPA dans le pays, mais l’exploitation des femmes ailleurs dans le monde était tolérée. C’est désormais terminé. Cette avancée pour les droits des femmes va contribuer à affaiblir le marché mondial de la GPA estimé à 14 milliards de dollars en 2022, et qui pourrait être multiplié par 10 à horizon 2032 si rien n’est fait.
Le modèle italien est efficace car il s’attaque non seulement à la GPA nationale, mais aussi internationale. Le Syndicat de la Famille n’a de cesse de le rappeler : la dignité des femmes n’a pas de frontière. Ce qui est intolérable pour les femmes françaises ou italiennes l’est pour les femmes de tous les pays du monde. C’est pourquoi la France doit suivre le modèle italien.
« En mettant un terme à une l’hypocrisie qui consiste à accepter ailleurs ce qui est intolérable dans son propre pays, l’Italie ouvre des perspectives pour mettre un terme au business sordide de l’exploitation reproductive et du trafic international d’êtres humains. Ce coup d’arrêt en appelle d’autres. La solidarité à l’égard de toutes les femmes du monde nous oblige collectivement à nous engager pleinement dans cette bataille pour la dignité et les droits des femmes » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.
« Aux esprits chagrins et défaitistes qui répètent en boucle qu’on ne peut rien faire, l’Italie vient de nous donner une leçon à suivre. Oui, l’abolition universelle de la GPA est possible ; c’est une question de volonté politique » poursuit-elle.
I-Média Musk – Trump : Dream team contre les médias
Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur les prodiges technologiques d’Elon Musk avec le lancement d’une fusée innovante et des robots du futur.
Le dossier du jour est consacré au traitement médiatique de la présidentielle américaine avec Donald Trump qui bénéficie d’une dynamique favorable avec son allié Elon Musk.
Les pastilles de l’info abordent :
1) Affaire Depardieu : manipulation de Complément d’enquête
2) Doliprane : vente d’un fleuron français aux américains
3) Zemmour adapte le suicide français pour Canal+
4) Emily in Kaboul
5) Les bobo-boomers aiment l’immigration !
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM est consacré à Glenn Greenwald, un journaliste lanceur d’alerte américain courageux.
TNT : Ouest-France ne serait pas prêt à remplacer C8
Alors que le groupe Ouest-France devrait prendre la place de C8 ou de NRJ12 le 1er mars avec une nouvelle chaîne de télé, conformément à la décision de l’ARCOM, il semble que la chaine ne sera pas prête alors que C8 devrait s’arrêter le 28 février. Le nombre d’emploi affiché lors de l’audition est quasiment divisé par deux, et le plateau en région, qui était le centre de l’argumentation de la chaîne ne sera pas construit avant 2 ou 3 ans. Ce ne sont donc plus 58 salariés qui vont être embauchés, mais seulement…35 !
Quand au lancement de la chaîne, ce ne devrait pas être avant le 1er septembre. L’autorité de régulation décide donc de supprimer la première chaîne de la TNT en France, C8, et ses 200 emplois, pour une chaîne qui ne sera pas prête le 1er mars avec seulement 35 salariés.
Par ailleurs, les travaux de construction du plateau TV à Rennes, qui était un des principaux arguments de la chaîne pour défendre son enracinement régional, ne débuteront pas avant 2026, voire 2027, en raison de leur coût important.” Le 16 juillet 2024, cinq dirigeants du groupe Ouest-France avaient défendu face à l’Arcom un dossier comprenant “cinq piliers” : un talk-show quotidien intitulé “Le Talk en vrai” s’attachant à l’humain “avec des gens que l’on ne voit pas à la télévision”, du divertissement, avec l’adaptation de formats numériques mais aussi des captations de concert et de spectacles d’humour, de l’information, avec un JT quotidien (“De la commune au monde”), de la fiction, avec deux soirées cinéma par semaine et accompagnées dans certains cas de soirées débats.
Blocage des sites pornos : oui mais non
Le gouvernement lit-il le Salon Beige ? Il y a un mois, votre blog s’étonnait que le gouvernement ait décidé de bloquer des sites illégaux de retransmission de match de foot… mais ne faisait rien contre les sites pornographiques qui sont un danger pour les mineurs qui ne respectent aucun droit du numérique : droit à l’image, RGPD, …
La cour d’appel de Paris a ordonné jeudi le blocage de plusieurs sites pornographiques en raison de l’absence de contrôle de l’âge des utilisateurs, néanmoins elle leur a accordé un sursis. L’accès à 4 sites devra être bloqué par les fournisseurs d’accès à Internet sous 15 jours. La sanction sera levée si ces sites mettent en place un véritable contrôle de l’âge de leurs visiteurs.
Saisie par deux associations de protection de l’enfance (La Voix de l’enfant et e-Enfance), en vertu de la loi sur les violences conjugales de 2020, qui demande que les sites pornos doivent vérifier que les mineurs n’accèdent pas à leurs contenus et ne pas se contenter d’une simple déclaration de majorité, la Cour d’appel considère que « l’intérêt supérieur de l’enfant » est une « considération primordiale » qui justifie de porter atteinte à « d’autres droits tels que la liberté d’expression ».
C’est « une première en France voire en Europe », s’est réjouie e-Enfance, promettant de « continuer notre combat». C’est « une grande victoire pour nos enfants : 4 ans après la loi du 30 juillet 2020 et mon amendement imposant le contrôle de l’âge des visiteurs des sites pornographiques gratuits, la justice a tranché aujourd’hui », se réjouit de son côté la sénatrice de Saône-et-Loire Marie Mercier, à l’origine d’un amendement sur le sujet.
Les autres sites pornographiques poursuivis par les deux associations échappent au blocage. Trois d’entre eux, établis à Chypre et en République Tchèque, ont plaidé qu’une telle décision « constituerait une mesure de restriction prohibée par le principe de libre circulation des services de l’information » dans l’UE, indique le communiqué. Ces sites ont également argué que la législation du pays européen dans lequel ils étaient hébergés devait prévaloir sur la loi française. Cette question est actuellement étudiée par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
Selon l’Arcom, 2,3 millions de mineurs visitent chaque mois des sites pornographiques.
L’extrême-gauche infiltrée par les services iraniens ?
Lu sur Atlantico :
Le parti communiste français a ouvert ses locaux, à plusieurs reprises, à d’importantes personnalités liées à la République islamique d’Iran. Des membres de la France insoumise entretiennent quant à eux des liens avérés avec des activistes palestiniens membres d’une organisation terroriste qui assume sa proximité avec les Gardiens de la révolution islamique. Avant eux, le parti socialiste avait déjà été la cible d’une tentative d’infiltration iranienne, déjouée par le contre-espionnage français. Révélations sur l’entrisme iranien au cœur de l’extrême gauche française.
C’est dans les locaux du parti communiste, dans le 13 ème arrondissement de Paris, que le collectif Palestine vivra annonçait tenir une réunion, le 2 mai dernier, en présence de Salah Hamouri. Cet avocat franco-palestinien de 39 ans, considéré proche du Front de Libération de la Palestine (FPLP), mouvement révolutionnaire marxiste inscrit sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne, est aussi le gendre de l’ex député communiste Jean-Claude Lefort (décédé en juin 2024, ndlr).
Bien qu’il ait nié tout lien avec le FPLP, Hamouri a été condamné, en 2008, à sept ans de prison par un tribunal israélien qui l’a reconnu coupable d’avoir fomenté un projet d’assassinat contre l’ancien grand rabbin d’Israël (selon son avocate, Hamouri aurait plaidé coupable pour obtenir une réduction de peine, ndlr). Il a aussi été proche de Samir Kuntar, un terroriste libanais membre du FPLP, également lié au Hezbollah, la milice chiite libanaise aux ordres de Téhéran. Kuntar, condamné à perpétuité en Israël, en 1980, pour le meurtre d’un père et de sa fillette de quatre ans, a été libéré en 2008 dans le cadre d’un échange, et tué en 2015 par une frappe israélienne en Syrie. Il existe une photo sur laquelle posent les deux hommes, qui laisse peu de place au doute quant à leur relation. On y voit également, à leurs côtés, Ahmad Saadat, le secrétaire général du FPLP.
Franco-iranien, Matthieu Ghadiri, ancien policier et ex-agent infiltré, a été recruté par les services secrets iraniens dans les années 80, pour espionner et influencer, pendant plusieurs années, le parti socialiste. Ce dont ne se doutaient pas les mollahs, c’est qu’il travaillait pour le contre-espionnage français. Il déclare :
Tout a commencé en février 1979, lors de la visite de Yasser Arafat à Téhéran. Ce dernier a proposé aux Iraniens de constituer un service de renseignement avec l’appui des Syriens, qui eux-mêmes profitaient des conseils des soviétiques. Mais Khomeini a décidé de s’adresser directement à ces derniers. À partir des années 1980/81, le renseignement iranien devient en quelque sorte un service russe, adapté à la mentalité iranienne, et à la religion musulmane. Ses responsables ont notamment appris du KGB que lorsqu’un de leurs agents est placé dans une ambassade, il ne doit pas s’occuper des affaires du pays dans lequel il est en poste, mais seulement de ceux qui sont frontaliers. Les agents iraniens ont été totalement formatés par les Soviétiques.
Depuis quand les Gardiens de la révolution islamique, bras armé du régime iranien, font-ils de l’ingérence et du renseignement en France ?
Jusqu’en 2016, les Gardiens de la révolution islamique agissaient surtout à l’intérieur de l’Iran. Leur priorité, c’était le contre-espionnage, et la chasse aux opposants. L’étranger était le domaine réservé des agents du ministère de l’information (l’équivalent de la DGSE, ndlr). Mais à cette époque, qui se situe peu après les accords de Vienne sur le nucléaire iranien, ils ont commencé à s’intéresser aux pays étrangers. Leur hiérarchie s’est rendu compte que leurs homologues des services du ministère de l’information étaient très efficaces à l’extérieur de l’Iran. Dans le même temps, les mollahs ont compris que ces derniers ne leur disaient pas tout dans leurs rapports. C’est comme ça que les Gardiens de la révolution ont récupéré une partie de leur mission. Ils ont décidé de recruter des agents de toutes nationalités installés à l’étranger, et bien intégrés dans leurs pays de résidence. Encore aujourd’hui, s’il s’agit d’Iraniens qui sont dans une situation fragile, ils les menacent, eux ou leurs familles, pour les obliger à collaborer. S’ils ont une bonne situation, ils leur proposent de gagner de l’argent en travaillant avec des sociétés iraniennes et des organismes d’État. En ce qui concerne les étrangers, ils les aident financièrement et indirectement à travers des associations islamiques créées en Europe ou ailleurs. Parmi ces étrangers, ils trouvent parfois une personne qui a le potentiel de gravir les échelons dans le domaine politique, et de devenir une personnalité importante dans son pays. Dans ce cas, ils investissent sur elle à long terme. C’est la méthode russe. Les agents du ministère de l’Information, dans les ambassades, s’occupent du recrutement d’agents appelés « sympathisants de la République islamique », ou des groupes terroristes palestiniens.
Les services secrets iraniens vous ont demandé d’espionner le parti socialiste français et de faire de l’influence auprès de personnalités. En dehors de vous, quels types de profils ont-ils recruté en France ?
Leurs cibles, c’étaient des médecins, des avocats ou des pharmaciens iraniens résidant en France. Durant la période où j’étais en activité, il y en a eu plusieurs identifiés en France et en Europe. Une fois recrutés, ils avaient pour mission de prendre contact avec des personnalités de gauche, d’assister à des réunions (…). Les services Iraniens pouvaient également recruter des étudiants qui se trouvaient en situation précaire. Il leur était aussi demandé de prendre attache avec des associations, puis avec des politiques.
Pourquoi les réformateurs iraniens, que l’on présente comme des modérés en France, sont ceux qui ont le plus infiltré les institutions françaises ?
Jusqu’en 2018, les réformateurs étaient très présents parmi le personnel des ambassades et des consulats. Par leur présence à l’étranger, ils paraissaient plus ouverts, ils communiquaient beaucoup en ce sens. Ils approchaient les partis politiques pour faire passer leurs idées. Ils faisaient aussi de l’influence en leur faisant peur, en leur disant par exemple que si la République islamique devait s’écrouler, alors l’Iran deviendrait l’Irak ou la Syrie. Plein de gens, qui voulaient tisser des relations durables avec eux, sont tombés dans leurs filets. Cependant, lorsqu’en 2018, Donald Trump a fait voler en éclats le traité de Vienne, les conservateurs ont repris la main.
Pendant plusieurs années, le Parti Communiste a mis une salle à disposition de personnalités liées au régime iranien. Comment cela est-il possible ?
Les agents des réformateurs ont su séduire les responsables du parti communiste en leur faisant miroiter un changement en douceur en Iran. Les communistes, voulant lutter contre les extrémistes, les ont crus, et ont commencé à les soutenir sans le savoir. On peut appeler cela comme on veut, mais force est de constater que le parti communiste a été infiltré par les services iraniens.
En aout, la députée européenne Rima Hassan était filmée à Amman, en Jordanie, lors d’une manifestation en hommage à Ismail Haniyeh, le chef du Hamas tué le 31 juillet à Téhéran. Elle a été vivement critiquée, et obligée de se justifier. Que peut-on déduire de sa présence à un tel évènement ?
Je vais vous livrer mon analyse : les services iraniens cherchent des personnes qui ont le potentiel pour devenir responsable associatif ou politique. Dès qu’ils les ont trouvées, ils se lancent directement ou indirectement dans un travail de longue haleine, afin qu’elles entament une grande carrière, et qu’elles deviennent plus tard leur porte-parole. Rima Hassan, compte tenu de ses origines, de sa personnalité et de son caractère, est considérée comme une perle rare pour les extrémistes du Proche-Orient à la solde des services de renseignements iraniens.
Au regard de sa connaissance de la région, difficile d’imaginer que ce point lui ait échappé. A minima, il ne peut pas lui avoir échappé qu’elle fréquente des militants du FPLP. Du reste, son champ lexical est à la fois très proche du leur comme de celui des mollahs iraniens. Il y a manière et manière de soutenir la légitime cause palestinienne. La sienne présente des similitudes troublantes avec le mode de combat idéologique des islamistes. Est-elle une sorte d’idiote utile sous influence ou assume-t-elle consciemment un rôle d’allié ? Au regard de ce qu’on sait des tentatives d’infiltration iraniennes en Europe, le Parlement européen pourrait sans doute utilement se pencher sur la question.
Est-ce que des associations françaises, par exemple propalestiniennes, touchent de l’argent de la République islamique d’Iran ?
La République islamique dépense des centaines de millions de dollars pour aider des groupes terroristes, et exporter l’islam chiite en Europe et ailleurs, en créant des centres culturels islamiques, ou en aidant financièrement des associations islamiques propalestiniennes. Les Turcs agissent aussi de la sorte. Comme ils savent tous qu’ils sont surveillés par les autorités policières, financières et judiciaires, ils cherchent en permanence des moyens pour contourner le système et rendre ces aides financières légales et “propres”…
Saint Luc Evangéliste
Le 18 octobre, nous fêtons Saint Luc, aussi surnommé « le scribe de la miséricorde du Christ ».
Pour l’occasion, Hozana vous propose de méditer l’évangile de Luc en podcast !
Dans son évangile, Luc rapporte particulièrement les évènements manifestant la bonté du Seigneur : l’enfant prodigue, le bon samaritain, la brebis perdue, la pécheresse pardonnée, le bon larron. On y trouve également les « évangiles de l’enfance », c’est-à-dire ceux où sont rapportés les événements entourant l’incarnation et précédant la vie publique de Jésus. Saint Luc est par ailleurs le seul à raconter l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, épisodes que l’on retrouve dans la méditation des mystères joyeux du rosaire.
Éducation sexuelle en milieu scolaire : une réponse inadaptée et de graves dérives à stopper immédiatement
Communiqué du Syndicat de la famille :
Apologie de la transidentité, mais aussi banalisation des nudes, du chemsex, des partouzes, de la prostitution, de la pornographie… Le Syndicat de la Famille publie la preuve que les contenus mis à disposition des élèves sont inadaptés et nocifs, y compris du point de la prévention des risques IST. Constatés par huissier, ces éléments sont actuellement présentés aux recteurs d’académie dans le cadre d’une mobilisation syndicale. Objectif à court terme : l’ouverture d’un dialogue en vue de la suppression des contenus ciblés et du retrait des agréments des associations militantes concernées.
Au motif de l’éducation sexuelle, des contenus qui n’ont rien à voir avec la mission de l’Education nationale ni avec la circulaire n° 2018-111[1] qui encadre cette éducation sont délivrés aux élèves. Concrètement, parmi les manuels scolaires, les sites internet conçus ou recommandés par l’Education nationale aux élèves dès l’âge de 11 ans, et les supports produits par des associations agréées, il y a trop de dérives avec la diffusion de contenus inadaptés, y compris au regard des objectifs affichés de prévention, et idéologiques. Le Syndicat de la Famille dénonce la diffusion de ces contenus auprès des élèves, qui est confirmée par un constat d’huissier, et en demande le retrait immédiat. L’ouverture d’un dialogue entre les familles et le ministère de l’Education nationale est urgente.
Des contenus inadaptés pour des élèves de 11 ans
Vidéos avec des adultes entièrement nus pour mettre en scène les zones érogènes du corps, conseils pour l’anulingus, promotion des nudes mais aussi de la transition de genre et des plans à trois ou davantage, banalisation du chemsex ou de la pornographie… Ces informations ne sont clairement pas adaptées à des élèves de 11 ans et n’ont donc rien à faire dans des supports conçus à leur intention. Les dérives sont presque sans limite puisque les outils à disposition des jeunes vont jusqu’à parler de la prostitution d’une manière tout simplement scandaleuse : « la prostitution, moralement, c’est bien ? C’est neutre ? C’est mal ? À cette question, chacun jugera selon ses valeurs ». Et encore, toujours à propos de la prostitution, « liberté ultime pour les uns, limite infranchissable pour les autres, difficile d’avoir un avis nuancé sur le sujet ». Et il ne s’agit hélas que d’un triste aperçu de ce qui est mis à disposition des adolescents !
Faire entendre la vive inquiétude des familles
Mobilisés depuis la rentrée à travers la France, le Syndicat de la Famille entend exprimer une inquiétude forte sur la manière avec laquelle est abordée l’éducation sexuelle dans le cadre scolaire et pour réclamer le retrait immédiat de tout document qui ne respecterait ni l’âge, ni la maturité des mineurs. Le Syndicat de la Famille demande aussi la suspension immédiate des partenariats et le retrait des agréments des associations concernées.
Ces retraits sont d’autant plus urgents que ces contenus inadéquats sont exposés aux élèves sans leur consentement, ni celui de leurs parents, alors que le consentement est présenté comme le cœur même du message à faire passer en éducation sexuelle.
Outre les rectorats, le Syndicat de la Famille a envoyé une copie du constat d’huissier au cabinet de la ministre de l’Éducation nationale. Signe du malaise des pouvoirs publics, certains documents ont commencé à être supprimés, mais ce n’est qu’une infime partie de ces dérives très graves pour l’éducation et la croissance de la jeunesse.
Le Sénat adopte une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des patients atteints de la maladie de Charcot
Mardi, les sénateurs ont adopté à l’unanimité (335 voix – Stéphane Ravier n’a pas voté) une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée maladie de Charcot.
Son objectif est notamment d’« accélérer le traitement des demandes de prestation de compensation du handicap (PCH) » et de « remédier aux longs délais d’attente ». Pour ce faire il introduit une « procédure dérogatoire » pour les pathologies d’évolution rapide et sévère, comme la maladie de Charcot.
Le texte était porté par le sénateur de la Drôme, Gilbert Bouchet, souffrant lui-même de cette pathologie. C’est en fauteuil roulant et muni de son appareil respiratoire qu’il a plaidé pour une meilleure prise en charge des patients. « J’ai dû m’acheter moi-même le fauteuil électrique qui convenait à mon handicap », a-t-il témoigné.
Atteint de la maladie de Charcot, le sénateur de la Drôme (LR) Gilbert Bouchet a tenu à défendre en personne, devant le Sénat, sa proposition de loi pour une meilleure prise en charge des maladies neurodégénératives. pic.twitter.com/JvJO7DgLiI
— Le Figaro (@Le_Figaro) October 16, 2024
En France, cette maladie touche entre 6000 et 7000 personnes.
Le texte a désormais été transmis à l’Assemblée nationale.
Addendum : Stéphane Ravier était retenu à Marseille mardi dernier et, étant non-inscrit, personne n’a pu prendre sa délégation de vote.
L’euthanasie arrive devant le Parlement britannique
Mercredi, le député britannique Kim Leadbeater a présenté sa proposition de loi intitulée « « Loi pour la fin de vie des adultes malades en phase terminale » à la Chambre des Communes britannique.
Le texte sera débattu le 29 novembre. Il « devrait conditionner le recours au suicide assisté à l’approbation de deux médecins et d’un juge ». Le Premier ministre, Keir Starmer, a précisé qu’il n’y aurait pas de consignes de vote sur ce texte.
A l’opposé des militants de Dignity in Dying (« Dignité face à la mort »), le porte-parole de l’association Care Not Killing (« Prendre soin, non pas tuer »), Alistair Thompson, alerte contre le risque de « mettre la pression sur de nombreuses personnes pour mettre fin à leur vie prématurément ». « L’accent devrait être mis sur l’amélioration des soins palliatifs », interpelle-t-il. De son côté, l’archevêque de Canterbury, Justin Welby, avertit que cette « approche dangereuse » « mène sur un terrain glissant » « dans tous les autres endroits où elle a été adoptée ».
Dans une lettre pastorale publiée jeudi 10 octobre, le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster, s’élève contre ce projet de loi :
[…] Le premier point est le suivant : Faites attention à ce que vous souhaitez.
Il ne fait aucun doute que le projet de loi soumis au Parlement sera soigneusement formulé, prévoyant des circonstances claires et très limitées dans lesquelles il deviendrait légal d’aider, directement et délibérément, à mettre fin à la vie d’une personne. Mais n’oubliez pas que tous les pays où une telle loi a été adoptée ont clairement démontré que les circonstances dans lesquelles il est permis de mettre fin à une vie s’élargissent de plus en plus, rendant le suicide assisté et le meurtre médical, ou l’euthanasie, de plus en plus accessibles et acceptés. Dans ce pays, des assurances seront données que les garanties proposées sont solides et fiables. Cela a rarement été le cas. Cette proposition de modification de la loi peut être une source de soulagement pour certains. Mais elle suscitera beaucoup de craintes et de trépidations chez de nombreuses personnes, en particulier celles qui sont vulnérables et celles qui vivent avec un handicap. Ce qui est proposé aujourd’hui ne marquera pas la fin de l’histoire. Il vaut mieux que l’histoire ne commence pas.
Le deuxième point est le suivant : le droit de mourir peut devenir un devoir de mourir.
Une loi qui interdit une action est clairement dissuasive. Une loi qui autorise une action change les attitudes : ce qui est autorisé est souvent et facilement encouragé. Une fois que l’assistance au suicide est approuvée par la loi, une protection essentielle de la vie humaine disparaît. Des pressions s’exercent sur les personnes proches de la mort, de la part d’autres personnes ou même d’elles-mêmes, pour qu’elles mettent fin à leur vie afin de soulager leur famille d’une charge perçue comme telle, d’éviter la douleur ou d’obtenir un héritage.
Je sais que, pour de nombreuses personnes, la perspective d’une souffrance prolongée et d’une perte de dignité suscite une peur profonde. Pourtant, il est possible d’alléger ces souffrances. Ce débat doit donc porter en partie sur la nécessité et le devoir d’améliorer les soins palliatifs, afin que chacun d’entre nous puisse réellement vivre ses derniers jours en compagnie d’êtres chers et de professionnels de la santé attentifs. Il s’agit là d’une véritable mort dans la dignité. En effet, le changement radical de la loi qui est actuellement proposé risque d’entraîner, pour tous les professionnels de la santé, une lente évolution du devoir de soigner vers un devoir de tuer.
Le troisième point est le suivant : l’oubli de Dieu rabaisse notre humanité.
Les questions soulevées par ce projet de loi touchent au cœur même de la manière dont nous nous comprenons, dont nous vivons, dont nous sommes humains. Pour les personnes qui ont foi en Dieu – la grande majorité de la population mondiale – la première vérité est que la vie, en fin de compte, est un don du Créateur. Notre vie découle de Dieu et trouvera son accomplissement en Dieu. L’Éternel a donné, et l’Éternel a repris ; que le nom de l’Éternel soit béni » (Job 1:21). Ignorer ou nier cette vérité revient à séparer notre humanité de ses origines et de son but. Nous nous retrouvons à flotter librement, détachés, dans une sphère sans ancrage solide ni destin, pensant que nous pouvons nous les créer nous-mêmes selon l’humeur du temps, voire du jour.L’expression la plus claire de cette foi est que chaque être humain est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est la source de notre dignité et elle est propre à la personne humaine. La souffrance d’un être humain n’est pas dénuée de sens. Elle ne détruit pas cette dignité. Elle fait partie intégrante de notre parcours humain, un parcours embrassé par le Verbe éternel de Dieu, le Christ Jésus lui-même. Il amène notre humanité à sa pleine gloire précisément par la porte de la souffrance et de la mort. […]
Etats-Unis : la campagne de Kamala Harris a des airs de celle de Ségolène Royal…
À trois semaines du scrutin, le camp Harris commence à perdre les pédales, selon Alexandre Mendel dans la revue Conflits :
[…] Les démocrates commencent à accumuler les fautes, les gaffes et leur désorganisation montre qu’ils sont conscients de leur faiblesse. Un peu plus et leur campagne ressemblerait presque à celle de Ségolène Royal en 2007, dans la dernière ligne droite, où tout le monde perdait les pédales et les nerfs.
En renfort tardif à Fort Valley, en Géorgie (encore un autre État pivot !), Bill Clinton, qui n’a jamais porté dans son cœur Kamala Harris et qu’il considère, en privé, comme une arriviste sans talent oratoire et parfaitement inculte, a fait une gaffe très révélatrice en évoquant la mort de Laken Riley, une étudiante en soins infirmiers de 22 ans, tuée en février dernier alors qu’elle faisait son jogging, et qui « n’aurait probablement pas eu lieu » si les migrants, y compris son meurtrier, un clandestin d’origine vénézuélienne, avaient « tous été correctement contrôlés ».
Un autre ex-président, Barack Obama, et qui n’est pas non plus un fan de Kamala Harris, s’était déplacé plus tôt, à Pittsburgh, grande ville de l’ouest de la Pennsylvanie, avec un message aussi étrange que maladroit à destination des hommes afro-américains, qui n’ont jamais été aussi nombreux à vouloir voter pour un candidat républicain depuis plus de cinquante ans. « Certains d’entre vous n’êtes tout simplement pas sensibles à l’idée d’avoir une femme présidente », a déclaré le premier président noir (mais pas Afro-Américain au sens de descendants d’esclaves), suggérant que cette catégorie d’électeurs était… misogyne et donnant l’impression de leur faire une leçon.
La candidate elle-même semble perdre confiance. Et met en avant son bulletin de santé, établi par un médecin de la Maison-Blanche, et qui souligne qu’Harris, âgée de 59 ans, est « en excellente santé et possède la résistance physique et mentale nécessaire pour s’acquitter avec succès des fonctions de la présidence » et exigeant que Donald Trump publie également un bilan détaillé de son état physique. En remettant au centre une question qui était soigneusement évitée sous Joe Biden, les démocrates essaient de refaire de l’âge (Trump a 78 ans et sera, s’il est élu, le président investi le plus âgé de l’histoire américaine) un sujet décisif. Une façon de faire oublier les deux véritables inquiétudes de l’électorat américain le coût de la vie et l’immigration, et de le mettre au rang de préoccupations secondaires.
Enfin, et ce n’est pas le moindre signe d’alerte, en Amérique, les médias eux-mêmes commencent à douter de ses chances. L’émission Saturday Night Live, qui incarne pourtant l’humour bien-pensant sur NBC, et en particulier la comédienne new-yorkaise Estée Pali qui l’imite à la perfection, est devenue subitement plus sarcastique à l’encontre de la candidate démocrate, la faisant passer pour une ahurie qui ne contrôle plus rien, qui rit pour un oui ou pour un non et qui se demande souvent ce qu’elle fait là. Quand la presse américaine cesse d’avoir des égards pour les puissants, c’est que les puissants, même de gauche, ont perdu de leur valeur.
La primauté de la vie éternelle et saint Ignace d’Antioche
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
« Il convient de marcher d’accord avec l’esprit de l’évêque, comme vous le faites déjà. Votre presbytérat, jugé digne de Dieu, est très uni à l’évêque comme les cordes à la lyre. C’est pourquoi, de votre unité et de votre amour concordant, que s’élève un chant pour Jésus-Christ. Et que chacun de vous devienne un chœur, afin que dans l’harmonie de votre accord, prenant dans l’unité le ton de Dieu, vous chantiez d’une seule voix pour Jésus-Christ au Père, afin qu’il vous écoute et vous reconnaisse, pour vos bonnes œuvres, comme étant les membres de Jésus-Christ. Il est nécessaire que vous vous trouviez dans une unité inséparable pour être toujours participants de Dieu. »
« Je ne vous commanderai pas comme si j’étais quelqu’un d’important. Bien que je sois enchaîné en son nom, je n’ai pas encore atteint la perfection en Jésus-Christ. Je commence seulement à m’instruire et je vous parle comme à mes condisciples. J’ai besoin d’être oint par votre foi, vos encouragements, votre patience et votre magnanimité. Mais puisque la charité ne me permet pas de rester silencieux, je veux vous exhorter à communiquer en harmonie avec l’esprit de Dieu. Et Jésus-Christ, notre vie inséparable, est la pensée du Père, tout comme les évêques nommés jusqu’aux extrémités de la terre sont dans la pensée de Jésus-Christ. »
« J’écris à toutes les Églises et j’annonce à tous que je meurs volontiers pour Dieu, si vous ne m’en empêchez pas. Je vous prie de ne pas avoir pour moi une bienveillance inopportune. Laissez-moi être la proie des bêtes, par lesquelles il m’est possible d’atteindre Dieu. Je suis le froment de Dieu et broyé par les dents des fauves pour devenir le pur pain du Christ. Plutôt, caressez les fauves pour qu’ils deviennent ma tombe et ne laissent rien de mon corps afin que, mort, je ne sois un poids pour personne. Alors je serai vraiment disciple de Jésus-Christ, lorsque le monde ne verra plus mon corps. Priez le Seigneur pour moi afin que je puisse, par ces moyens, être victime pour Dieu. Je ne vous commande pas comme Pierre et Paul. Eux étaient apôtres, moi un condamné ; eux étaient libres, moi encore esclave. Mais si je souffre, je serai uni à Jésus-Christ et je ressusciterai libre en lui. Maintenant enchaîné, j’apprends à ne rien désirer. »
« Je ne veux plus vivre selon les hommes. Cela se fera si vous le voulez. Veuillez-le, car vous pourriez aussi être désirés par Lui. Je vous le demande en quelques mots. Croyez-moi, Jésus-Christ vous montrera que je parle sincèrement ; il est la bouche infaillible par laquelle le Père a véritablement parlé. Priez pour moi afin que je l’atteigne. Je n’ai pas écrit selon la chair, mais selon l’esprit de Dieu. Si je souffre, vous m’avez aimé ; si je suis refusé, vous m’avez haï. »
« Immersion dans la Gloire de Dieu. L’âme s’est perdue en Lui. Un sentiment très vif d’une Plénitude pure : Lumière devant laquelle, et dans laquelle, toute autre lumière est comme si elle n’existait pas : une Force unique, absolue, qui soutient et crée tout. Transcendance de Dieu. Silence et Abîme qui en toi deviennent un “mot”, une forme. C’est comme si Dieu vivait pour toi. »
Elle vient pour une opération chirurgicale, on lui propose l’euthanasie
Une Canadienne âgée de 51 ans et atteinte d’un cancer du sein s’est vu proposer une euthanasie, « alors qu’elle était sur le point d’entrer dans le bloc opératoire » pour y subir une mastectomie.
Le médecin qui devait pratiquer l’intervention a passé en revue tous les risques de l’intervention avec elle. Puis il lui a demandé si elle connaissait l’« aide médicale à mourir » (AMM). « Tout ce que j’ai pu dire, c’est que je ne voulais pas en parler », témoigne la patiente.
« J’avais peur, j’étais seule, j’avais froid et je ne savais pas ce qui m’attendait. » « Cela m’a bouleversée ». « Pourquoi m’a-t-on posé des questions sur l’aide à mourir, alors que j’étais sur le point de subir une intervention chirurgicale qui, je le crois vraiment, m’a sauvé la vie ? »
Au total, cette « proposition » lui aura été faite à trois reprises, dont une fois en salle de réveil, à l’issue de son intervention.
« J’avais l’impression d’être un problème dont il fallait se débarrasser plutôt qu’une patiente qui avait besoin d’un traitement ».
Cette Canadienne attend depuis un an un rendez-vous dans une clinique spécialisée dans le traitement de la douleur.
« Pourtant, si j’appelais la ligne d’assistance MAID [Medical aid in dying, « aide médicale à mourir »] ce matin, je parlerais à un médecin demain après-midi ».
Le Canada affiche une pénurie en matière de soins palliatifs.
L’« aide à mourir », qui a été légalisée au Canada en 2016, est désormais la cinquième cause de décès dans le pays.
Source : Gènéthique
La Floride annonce plus de 100 enquêtes pour fraude dans le cadre d’une pétition en faveur d’un amendement pro-avortement
Le gouvernement de Floride a déclaré que l’État avait été « inondé de plaintes » concernant des militants en faveur de l’avortement qui défendent une mesure électorale radicale et a annoncé qu’il avait ouvert « bien plus de 100 enquêtes criminelles préliminaires » sur des fraudes potentielles.
L’Office of Election Crimes & Security (OECS) du Département d’État de Floride a publié un rapport de 348 pages sur les résultats obtenus concernant une importante fraude à la pétition qui aurait été utilisée pour faire inscrire un amendement radical en faveur de l’avortement sur le bulletin de vote du mois de novembre.
L’amendement 4, appelé « Amendement visant à limiter l’ingérence du gouvernement dans l’avortement », stipule qu’« aucune loi ne doit interdire, pénaliser, retarder ou restreindre l’avortement avant la viabilité ou lorsque cela est nécessaire pour protéger la santé de la patiente, comme déterminé par le fournisseur de soins de santé de la patiente ». S’il était adopté, il exigerait que l’avortement soit autorisé pour n’importe quelle raison avant la « viabilité » du fœtus et annulerait l’interdiction de l’avortement avant six semaines en Floride.
Le mois dernier, l’administration DeSantis a annoncé qu’elle examinerait les signatures de « près de 37 000 pétitions soumises » recueillies par 35 personnes, suite à des cas de signatures de personnes décédées et de signatures non concordantes, ainsi que des rapports de personnes qui « n’ont pas signé les formulaires de pétition en leur nom » et même des signatures falsifiées.
Le 11 octobre, le secrétaire d’État adjoint de Floride chargé des affaires juridiques et de l’intégrité électorale, Brad McVay, a signé une lettre détaillant l’enquête menée jusqu’à présent par l’OECS sur les allégations de fraude à la pétition contre le FPF, le groupe pro-avortement à l’origine de l’amendement.
« À partir de la fin de l’année 2023 et jusqu’au début de l’année 2024, l’État a été inondé de plaintes contre FPF et ses agents. Les allégations comprenaient des rapports sur des personnes rémunérées par FPF signant des pétitions au nom de personnes décédées, falsifiant ou déformant les signatures des électeurs sur les pétitions, utilisant les informations d’identification personnelles des électeurs sans leur consentement, et des parjures/fausses déclarations sous serment. »
La lettre révèle que l’OECS a ouvert « bien plus de 100 enquêtes criminelles préliminaires » sur des fraudes potentielles, y compris des « milliers » de pétitions qui ont été validées alors qu’elles ne correspondaient pas aux signatures figurant dans le dossier et/ou qu’elles avaient été recueillies par des « fraudeurs connus », ainsi que des « allégations crédibles » selon lesquelles des pétitionnaires ont été payés pour leur travail, ce qui constitue un délit en Floride.
L’enquête pourrait déboucher sur une contestation juridique de l’inscription de l’amendement 4 sur le bulletin de vote, qui, si elle aboutit, pourrait empêcher l’amendement d’entrer en vigueur même si 60 % de l’électorat l’adopte.
Les enjeux de l’amendement 4 sont importants, non seulement pour le sort des lois pro-vie actuelles de Floride, mais aussi pour la tendance nationale plus large des batailles contre l’avortement dans une Amérique sans Roe v. Wade.
Les partisans pro-vie n’ont pas réussi à faire adopter des amendements en faveur de la vie ou à bloquer des amendements en faveur de l’avortement en Californie, au Kentucky, au Michigan, au Montana, au Vermont et en Ohio, ce qui a suscité de nombreuses discussions sur la nécessité de développer de nouvelles stratégies pour protéger la vie dans les urnes, ainsi qu’un débat parmi les Républicains sur les ramifications politiques du maintien d’une position pro-vie claire.
Les amendements constitutionnels requièrent 60 % des voix en Floride (par opposition au seuil de la majorité simple dans des États tels que le Michigan et l’Ohio), et les sondages sont incertains.
Le PS prend enfin les choses en main…
Le Parti socialiste va obliger tous ses candidats à suivre une formation contre violences sexistes et sexuelles. Il était temps que le PS réagisse.
Pour rappel, la liste de quelques pervers sexuels de gauche connus :
- Après DSK et l’affaire du Carlton et du Sofitel
- Après Michel Sapin “accusé d’avoir fait claquer la culotte d’une journaliste”
- Après Jean-Michel Baylet, ex-ministre de Hollande et propriétaire de la Dépêche du Midi, qui a agressé une ancienne collaboratrice, puis” frappée et mis à la rue, quasiment nue.”
- Après Denis Baupin accusé d’agressions et de harcèlement sexuel
- Après Cohn-Bendit, “porte-drapeau le plus éminent des pédophiles” selon un rapport officiel des Grünen (écolos allemands)
- Après l’ancien président des Jeunes Socialistes
- Après les agressions sexuelles chez les jeunes communistes
- Après les agressions sexuelles à l’UNEF, devenue un “terrain de chasse sexuelle”, lorsque Caroline de Haas en était à la tête.
Un hommage aux victimes des avortements forcés
Cela se passe à La Réunion, mais on pourrait organiser cela en métropole où, bien souvent, des jeunes filles et des femmes sont forcées à avorter par leur conjoint, leurs parents, leur patron…
A la Réunion, les avortements forcés avaient pour but de réduire la population créole.
Sophie Andriansen et Anjale signent une BD sur le destin de milliers de femmes avortées et stérilisées de force à La Réunion, dans les années soixante-dix : Outre-Mères, le scandale des avortements forcés à La Réunion (Éditions Vuibert, 24,90 €). A cette époque, des hystériques militaient pour obtenir le droit d’avorter, alors que des femmes subissaient des avortements et stérilisations forcées réalisées par des soignants ayant pignon sur rue. Toutes ces femmes vivaient pourtant à la même époque, les années 1970. Et dans un même pays, la France.
Ce drame a traumatisé des familles entières.
La honte d’avoir subi une mutilation touchant à la plus stricte intimité de la maternité, sans le moindre consentement.
Selon les estimations, au moins 3 000 femmes ont subi ces avortements et stérilisations contraints. Seules trente-six d’entre elles ont eu le courage de porter plainte avant de se voir déboutées lors d’un procès tenu en février 1971 au tribunal de Saint-Denis.
Certains ont témoigné sur le fait que le crématorium de la clinique Saint-Benoît, lieu où se pratiquait la majorité des actes, tournait à plein régime. Parfois, les avortements concernaient des femmes enceintes de six à sept mois…
Pour les autorités d’alors, il s’agissait de maîtriser une démographie jugée trop galopante.
Encouragés et couverts par les élus locaux et à Paris, des médecins ont investi avec voracité dans la juteuse et illégale usine à avortements. Ils étaient protégés par l’influent Michel Debré, élu député de la Réunion de 1963 à 1988, ancien Premier ministre du Général de Gaulle.
En 2019, un projet de commission d’enquête sur le sujet a été déposé, en vain, à l’Assemblée nationale. L’un des porteurs, Jean-Hugues Ratenon, élu réunionnais de La France insoumise, déclarait alors : Il ne s’agit pas de traîner dans la boue des responsables, mais de connaître la vérité sur une histoire taboue.
Les antifas assument : “Cela ne pourra se faire que par la force et la violence, et donc par l’éclatage des têtes en question”
À la suite de l’arrestation d’une soixantaine de nervis d’extrême-gauche, certains armés de matraques, et qui voulaient en découdre lors d’une dédicace du livre « Transmania », plusieurs des gardés à vue ont nié leur intention de s’en prendre physiquement aux deux jeunes femmes… Certains de leurs complices assument publiquement leur intention dans un texte publié sur le site antifa « Paris Lutte Info ». Extraits :
« Que les bisounours se tiennent sages si iels le veulent, certaines d’entre nous auraient coulé la péniche et tous ses fafs avec si nous en avions eu l’occasion. Certaines d’entre nous avaient bien la volonté d’en découdre. »
« Nous ne nous opposons pas aux transphobes et aux fascistes dans le joyeux monde du débat des idées, ni pour s’imposer dans l’espace médiatique : nous nous opposons physiquement et violemment à leur existence toute entière. »
« Il n’y aura pas de réconciliation possible avec les fascistes, et il faudra bien un jour en découdre. Il faudra bien que la peur s’installe durablement dans leur camp et dans leurs têtes pour que leurs idées mortifères disparaissent à tout jamais. Cela ne pourra se faire que par la force et la violence, et donc par l’éclatage des têtes en question. Dans cette optique, une matraque télescopique semble être un pas dans la bonne direction. »
Via Paul Sugy
Imaginez un site de droite publiant ce type de prose : les journaux de 20h s’empareraient du sujet, divers ministres clameraient leur indignation, l’association en question serait dissoute illico, une plainte déposée et le site internet bloqué…
243 600 c’est encore pas assez pour ces avortueurs ?
La commission des affaires sociales du Sénat a engagé une mission d’information sur l’accès à l’avortement, afin de dresser un état des lieux objectif des difficultés rencontrées, sur le territoire, par les femmes souhaitant y recourir.
La mission devait rendre ses conclusions à l’été 2024. Le rapport a été présenté le 16 octobre et a été adopté à l’unanimité (photo).
Sur ce rapport de 3 sénateurs, Alain Milon, Brigitte Devésa et Cathy Apourceau-Poly, la commission des affaires sociales a mesuré les difficultés rencontrées par les femmes pour accéder à un avortement de proximité et choisir librement la méthode et le secteur auxquels elles souhaitent recourir.
🎯 243 600 IVG en 2023 : une « liberté garantie » mais un accès fragile
Sur le rapport d’Alain Milon, @DEVESA3 et @Apourceau, la #ComAfSocSénat a mesuré les difficultés rencontrées par les femmes pour accéder à une IVG de proximité et choisir librement la méthode et le secteur… pic.twitter.com/BBasnay4IF
— Sénat (@Senat) October 16, 2024
243 600 avortements en 2023, ce n’est sans doute pas suffisant. Il y aurait même encore des mère qui osent mettre au monde un enfant en France en 2024…
Ce matin en commission des affaires sociales du @Senat.
Présentation de notre rapport rapport sur #IVG Une liberté garantie mais un accès fragile.
Avec @Mouiller_P , Alain Milon , et @DEVESA3
Adopté à l’unanimité. pic.twitter.com/ZYN4I7Cnnr— Cathy APOURCEAU-POLY (@Apourceau) October 16, 2024
Italie : La GPA est désormais interdite, même à l’étranger pour les Italiens
Comme annoncé hier, et à l’initiative de La Manif Pour Tous Italia, qui s’appelle maintenant Pro Vita & Famiglia, la vente d’enfants par location d’utérus est désormais prohibée en Italie.
Par 84 voix contre 58, la loi qui qualifie la location d’utérus de “crime universel” a été approuvée et elle porte un coup très dur au marché obscène des enfants par la maternité de substitution. À partir d’aujourd’hui, l’Italie ne sera plus complice, même indirectement, d’une pratique qui exploite le corps des femmes comme un véritable « four » pour produire des enfants sur mesure comme s’il s’agissait d’objets à vendre et à acheter.
Désormais les juges devront rejeter les demandes de transcription dans les bureaux de l’état civil des actes de naissance présentés par les couples qui ont loué des ventres à l’étranger.
Le Parti démocrate, le Mouvement 5 étoiles et l’Alliance des Verts et de la Gauche colonisés par le lobby LGBTQIA+ ont voté contre, ce qui ne surprend personne.
Pour Pro Vita & Famiglia, cette journée couronne des années de batailles culturelles et politiques, avec des dizaines de conférences, des panneaux d’affichage dans les rues, des rencontres avec les citoyens, des manifestations, des flash mobs et d’une pétition populaire signée par plus de 60 000 citoyens.
Bienheureux Carlo, sourire du Ciel
Une nouvelle prière officielle en attendant sa canonisation prévue en 2025 :
Bienheureux Carlo, sourire du Ciel
pour cette terre blessée et sans paix,
nous louons Dieu pour ta vie simple, joyeuse et sainte.
Tu as accepté avec confiance d’être dépouillé de ta jeunesse
pour te dédier au ciel, avec Jésus et Marie,
à une mission d’amour sans frontières.
Reposant avec ton corps mortel là où François d’Assise
s’est dépouillé de tout bien terrestre,
tu cries avec lui au monde que Jésus est toute notre joie.
Jeune plein de rêves,
attiré par la nature, le sport, Internet,
mais encore plus émerveillé par le miracle de Jésus
réellement présent dans l’Hostie Sainte,
aide-nous à croire qu’il est là vivant et vrai,
mystique « autoroute » qui conduit au Ciel,
et apprends-nous à le contempler avec Marie,
dans les mystères du Saint Rosaire.
Explique-nous, Bienheureux Carlo, qu’au-delà des modes,
seul Jésus, en nous unissant à lui,
nous rend « originaux et non des copies »,
vraiment libres.
Obtiens-nous de savoir le rencontrer dans chaque créature,
mais surtout chez les pauvres,
pour que l’humanité soit plus juste et fraternelle,
riche de beauté et d’Espérance,
à la gloire du Père, du Fils et du Saint-Esprit.Ainsi soit-il
Recevoir l’image avec la prière, en précisant bien le nombre d’exemplaires que vous désirez
De la plus Haute Tour, de Patrice Martineau
Voici le clip de la chanson “De la plus Haute Tour” qui ouvre mon nouvel album “Ô ma France”. Une chanson très puissante pour aider nos âmes à tenir debout !
DE LA PLUS HAUTE TOUR
1. Au nom du ciel et de la terre Au nom du partage des eaux Au nom de la guerre à la guerre Au nom de tous les chants d’oiseaux Au nom des nuages qui passent Au nom des semelles de vent De ce qui nait, ce qui trépasse Au nom des hommes et de leur chant
2. Au nom des lacs et des rivières Des sanglots longs des violons Au nom des enfants de lumière Et de la Rose de Saron Au nom des sages, au nom des fous Qu’on applaudit, qu’on emprisonne An nom des prophètes qu’on cloue Aux piloris de Babylone Ref. De la plus haute tour Frères d’arme, frères d’âme J’en appelle à l’Amour Frères d’âme, frères d’arme
3. Au nom des foules sans visages Sous la houlette d’un enfant Du ciel de traîne avant l’orage Sous la coupole des grands vents Au nom des lèvres des amants Et des voiles des caravelles Au nom du râle des mourants Sur le quai d’la vie éternelle
4. Au nom de l’antique promesse Au nom des Cèdres du Liban Au nom du glaive de Damoclès Sur la honte de l’Occident Au nom du chant des troubadours Et du silence du plain-chant Au nom de nos rêves au long cours Des voluptés du firmament
Commandes par mail [email protected] : le prix de ce nouveau disque est de 15€/cd. Si vous commandez un ou plusieurs autres cd, les suivants seront à 5€ l’unité + 5€ (forfait envoi quelle que soit la quantité)
La démarche religieuse de Jacques Fesch ne peut être analysée comme un gage d’amendement
C’est l’avis de la Cour de cassation, qui a rejeté la demande de rétablissement de l’honneur de Jacques Fesch, condamné à mort pour crime en 1957.
En 1954, Jacques Fesch a commis un vol à main armée à Paris. Dans sa fuite, il a tué par arme à feu un fonctionnaire de police, a blessé à la nuque un passant et a fait usage de son arme à plusieurs reprises sur des passants.
En 1957, la cour d’assises a condamné cet homme à la peine de mort pour violences volontaires sur agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions, avec l’intention de lui donner la mort, tentatives de meurtre et vols qualifiés. Son pourvoi en cassation et son recours en grâce ont été rejetés. Il a été exécuté.
Une personne condamnée pour un crime peut, à certaines conditions, être réhabilitée lorsqu’elle a montré des gages d’amendement après l’exécution de sa peine. La réhabilitation entraîne l’effacement de la condamnation.
La loi du 24 décembre 2020 a ajouté un article 2 à la loi du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort. Cet article prévoit que les ayants droit d’une personne condamnée à mort et dont la peine a été exécutée peuvent saisir la chambre criminelle de la Cour de cassation d’une requête tendant au rétablissement de l’honneur de cette personne. En 2023, le fils du condamné, qui n’avait pas 3 ans lors de la mort de son père, a saisi la chambre criminelle de la Cour de cassation d’une requête en rétablissement de l’honneur de son père. Cette requête vient d’être rejetée.
La décision de la Cour de cassation :
Pour que l’honneur d’un condamné à mort dont la peine a été exécutée puisse être rétabli, il faut que ce condamné ait offert des gages d’amendement.
Ces gages sont appréciés au regard de la gravité des faits, ainsi qu’en tenant compte de l’évolution de la personnalité et du comportement de la personne condamnée, depuis le jour auquel elle a commis les faits.
La Cour de cassation a examiné les pièces produites par le fils du condamné.
Elle a aussi examiné des documents qu’elle a pu elle-même recueillir en dépit de l’ancienneté des faits (dossiers de la procédure d’information, du jugement, du recours en grâce, dossier pénitentiaire et articles de presse publiés lors du procès).
Les gages d’amendement qui ont été identifiés par la Cour sont :
le bon comportement du condamné à l’égard du personnel pénitentiaire et de ses codétenus ;
le regret de ses actes et de leurs conséquences exprimé auprès de certaines personnes ou dans des écrits.
Cependant, au regard de la gravité et de la multiplicité des crimes commis par le condamné, les éléments analysés pris dans leur ensemble ne constituent pas des gages d’amendement suffisants. En effet :
la réalité de l’indemnisation des victimes n’a pas été établie (que cette indemnisation ait procédé du condamné ou, à son initiative, de sa famille) ;
la démarche religieuse du condamné ne peut être analysée en elle-même comme un gage d’amendement ;
la large diffusion des écrits du condamné et l’intérêt qu’ils ont suscité ne constituent pas un gage d’amendement, car ils sont postérieurs à son décès et indépendants de sa volonté ;
les circonstances dans lesquelles la peine a été prononcée et exécutée n’entrent pas en compte dans l’appréciation des gages d’amendement.
La requête est donc rejetée.
En prison, Jacques Fesch a trouvé la foi. En compagnie de l’aumônier de la Santé, le père Jean Devoyod, d’un autre religieux, Frère Thomas, et de son avocat, fervent catholique, Me Paul Baudet, il a accompli un cheminement spirituel hors du commun. Avant de monter à l’échafaud, il laisse derrière lui de nombreux écrits, dont le plus célèbre, Dans cinq heures, je verrai Jésus – implicitement dédié à son fils –, attire l’attention de l’Église. Alors qu’il est cardinal archevêque de Paris, Mgr Jean-Marie Lustiger fait ouvrir, en 1987, une procédure de béatification, toujours en cours, de Jacques Fesch.
Alliance des droites au Parlement européen
Depuis la rentrée du nouveau Parlement européen, deux textes sont passés grâce aux voix du Parti populaire européen (centre-droit) et des droites dites radicales, ce qui fait hurler les socialistes. Le PPE a fait passer deux textes en se passant de ses partenaires traditionnels de coalition proeuropéenne – les Socialistes ainsi que les centristes de Renew – en utilisant les voix des partis à sa droite : les conservateurs et réformistes européens (ECR, le groupe de Giorgia Meloni, dans lequel siègent Marion Maréchal et ses 3 colistiers), les Patriotes pour l’Europe (PFE, le groupe de Viktor Orban où siègent les élus RN), et l’Europe des nations souveraines (ENS, un groupe réunissant les exclus des Patriotes comme l’AfD, où siège Sarah Knafo de Reconquête).
La première fois, c’était pour une résolution du Parlement européen sur le Venezuela le 19 septembre. Le PPE a déposé et cosigné cette proposition avec ECR et les Patriotes pour l’Europe. Les socialistes et Renew, d’accord avec le fond du texte, ont refusé de le soutenir au titre du cordon sanitaire. Il est quand même passé.
Jeudi dernier, le PPE a fait passer avec les droites un texte régissant l’ordre de passage des auditions des futurs commissaires européens. La version adoptée fait passer en dernier, et donc en position plus vulnérable, la socialiste espagnole Teresa Ribera. A contrario, le vice-président italien ECR, Rafaele Fitto, passe parmi les premiers vice-présidents exécutifs. La présidente des
socialistes, Iratxe Garcia Perez, était furieuse :
« On ne peut comprendre que le PPE joue le jeu d’avoir des doubles majorités, avec nous dans certains cas, avec l’extrême droite dans d’autres. Ils ont démontré aujourd’hui que la droite et l’extrême droite avaient une position commune. Le cordon sanitaire est brisé. »
La coprésidente des Verts Terry Reintke a également protesté :
« Utiliser le soutien de l’extrême droite pour pousser un agenda de droite aux auditions des commissaires est l’opposé d’un cordon sanitaire. »
David Cormand, président de la délégation française des écolos au Parlement européen, estime que
« c’était prévisible, puisque dans la plupart des pays européens, les partis de droite font des coalitions avec des fachos. Qu’est-ce qui les empêche de le faire au Parlement européen ? Le PPE utilise la coalition côté face avec S&D et Renew pour dire qu’il est fréquentable, et côté pile avec ECR et les extrêmes droites pour assurer son leadership. Ils négocient deux fois, et obtiennent fromage et dessert ».
Jean-Lin Lacapelle futur coordinateur entre le groupe RN à Paris et celui du Parlement européen ?
Jean-Lin Lacapelle, connu pour avoir fait le ménage au sein du RN, s’apprête à faire son retour auprès du groupe du RN au Parlement européen. Jordan Bardella lui a proposé de devenir coordinateur entre le groupe RN à l’Assemblée nationale et la délégation au sein de l’instance strasbourgeoise, affiliée au groupe des Patriotes pour l’Europe. Le poste a été laissé vacant par Christophe Bay, devenu eurodéputé fin septembre.
L’ex-eurodéputé travaillerait en collaboration avec Marine Le Pen, qui dirige le groupe à Paris, Jordan Bardella, président des Patriotes pour l’Europe, ainsi qu’avec le président de la délégation RN à Bruxelles, Jean-Paul Garraud.
Jean-Lin Lacapelle a échoué de peu (49,3 %) à rafler un siège de député du Loiret aux législatives de juin.