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L’Union Européenne : vers un nouveau totalitarisme ?

Selon le Quotidien de Babylone, un projet viserait à limiter les questions pouvant être posées par le Parlement européen à la Commission et au Conseil :

Pieuvre_ue" Un projet de rapport proposant des modifications au règlement du Parlement européen veut contrôler la possibilité pour les députés européens de poser des questions à la Commission et au Conseil : "la Commission ayant vivement critiqué le nombre des questions que lui posent les élus, il convient d’imposer un filtrage de ces questions par le président du Parlement". Plus inquiétant encore, les questions seront aussi filtrées qualitativement, selon l’amendement 6 sur l’article 110, paragraphe 2.2. : "Les questions sont remises par écrit au Président qui les communique à l’institution intéressée. Le Président lève les doutes concernant la recevabilité d’une question. Sa décision est communiquée à l’auteur de la question." On y explique notamment que doivent être refusées les questions qui outrageraient les "valeurs fondamentales de l’Union européenne"…

Il deviendra ainsi très facile d’interdire aux députés souverainistes de poser des questions gênantes à la Commission, véritable pieuvre qui étouffe les nations (cf. Barroso et internet). Quand au "respect" des "valeurs fondamentales de l’UE", il n’est pas très difficile de comprendre que l’on s’oriente vers un délit d’opinion : le souverainisme et le nationalisme !

Philippe Carhon 

De la polygamie à l’esclavage

Nous avions évoqué l’ouvrage d’Ibrahim Yacoub sur la polygamie. Le Choc du mois d’octobre a interrogé l’auteur. Extraits :

C "J’ai constaté que le phénomène polygame, qui recule en Afrique, se développe en France ! Personne ne veut en parler, mais tout le monde le voit. […] On parle de 25 000 familles polygames en France. Moi, je pense qu’il y en a au moins le triple ! Dans le journal gratuit 20 Minutes, on pouvait récemment lire qu’il y en avait 36 000. […]

Est-ce que Goma, le personnage central de votre livre, existe vraiment ?

Oui. J’ai changé le nom évidemment, mais ce n’est pas une construction imaginaire ou un mélange de situations différentes. […] Je peux même vous dire que la réalité dépasse la fiction, car la troisième épouse du personnage authentique était… sa propre fille ! J’ai pensé que cela dépasserait l’entendement des lecteurs si je racontais la vérité, et que l’on dirait que j’ai écrit un livre racoleur…

[…] Ici, les hommes font travailler leurs femmes et vivent comme des princes. Imaginez celui qui a 4 femmes et 14 enfants : avec les allocations familiales pour 3 femmes seules avec chacune 3 ou 4 enfants, il récolte 3 fois 1 000 ou 1 500 euros. Sans compter leur salaire de femme de ménage ou de caissière. Toutes les femmes ramènent l’argent à la fin du mois et c’est lui qui gère : c’est lui le patron. Il décide combien il laisse à chaque femme, combien il consacre à l’équipement du foyer, combien il envoie au bled et combien il consacre à son confort personnel… […]

Les enfants des trois ou quatre lits subissent ce mauvais climat. Mais que peuvent-ils faire, quand c’est le père qui décide et que la mère n’a pas son mot à dire ? Surtout quand elle est en situation irrégulière… Elle est tenue. Elle ne met jamais le nez hors de son logement. Elle ne parle pas français… Elle va demander de l’aide à qui ? Elle restera enfermée jusqu’à la fin de sa vie ! C’est comme ça que ça se passe. […] La France doit être ferme pour être respectée. Les lois Pasqua, en 1993, interdisaient le renouvellement des cartes de séjour pour les polygames. Malheureusement, cela n’a pas été appliqué. La situation s’est donc aggravée."

Michel Janva

Décès de Jorg Haider : réaction de Bruno Gollnisch

Dans un communiqué, Bruno Gollnisch réagit à la mort de Jorg Haider en remettant quelques pendules à l’heure :

Nxdfcaxehdg7can1s7hscags0584cakskps"Certains des commentaires qui accompagnent la disparition tragique de M. Jörg Haïder sont totalement contraires à la vérité. Ils prétendent justifier l’inacceptable boycott de l’Autriche par l’Union Européenne qui avait suivi l’entrée de membres du FPÖ au gouvernement de ce pays.

La vérité, c’est que cette entrée au gouvernement avait été la conséquence d’élections parfaitement libres, pluralistes et démocratiques.
Aucune attitude ou déclaration de ce gouvernement ne pouvait servir de prétexte à un refus aussi brutal et aussi cynique de la volonté populaire exprimée par les Autrichiens. Ceux qui prétendent le contraire seraient bien en peine de citer un seul fait précis.

C’est l’Union Européenne et les Eurocrates de Bruxelles qui ont en l’occurrence révélé leur mépris des peuples, comme ils l’ont fait à l’égard du peuple danois après son refus du traité de Maastricht, à l’égard des peuples français et néerlandais après leur refus de la "constitution européenne", et comme ils s’apprêtent à le faire contre le peuple irlandais après son refus du traité de Lisbonne (…)"

Philippe Carhon

Journée en hommage au Bienheureux Charles de Habsbourg

Charles1_habsburgCharles de Habsbourg, dernier empereur d’Autriche, a été béatifié à Rome, le 3 octobre 2004, par le pape Jean-Paul II. Les raisons de cette béatification tiennent à la fois aux tentatives que Charles fit pour trouver les voies de la paix en 1917 et à ses vertus chrétiennes. Il avait en effet placé sa vie sous le signe de l’Eucharistie et s’était engagé à suivre les enseignements du Christ dans sa vie privée et publique. Il sut également suivre l’enseignement social de l’Église. Il créa notamment, sous l’influence de l’Impératrice Zita, le premier ministère des affaires sociales au monde.

L’association Art et Culture organise dimanche 12 octobre une journée à Paris pour lui rendre hommage. Une messe sera célébrée à 9h15 à Saint-Louis des Invalides et l’après-midi sera consacrée à des conférences : "Ma Paix entre les nations, en Europe et dans les familles" par l’Archiduc Rodolphe d’Autriche, "Vie et passion de Charles de Habsbourg" par Jean Sévillia, "Le Bienheureux Charles 1er, témoin de la paix dans les familles" par Elizabeth Montfort, ancien député français au Parlement européen et "Charles 1er, jeune prophète de la paix, jeune chevalier de la vérité", par le Père Daniel-Ange.

Renseignements auprès de madame Pascal Renardet (01 30 21 33 98 ou 06 62 19 41 26)

Philippe Carhon

Béatification de Pie XII

Dans la Nef du mois d’octobre, Pierre Gelin revient sur ce sujet dans un article intitulé :"une béatification discutée" :

20080930153928_couverture197_150_20 (…) Face à ces témoignages et à ce foisonnement de documents, la thèse d’un « silence » de Pie XII est un mythe qui ne puise sa force que dans la répétition assourdissante menée par des moyens de communication modernes étouffant réflexion et esprit critique. Mais le mal est fait. Benoît XVI, en retardant l’échéance, ne choisit plus seulement une voie de prudence, mais une voie de sagesse. Certes nous aurions aimé une béatification retentissante pour le 50e anniversaire de la mort de Pie XII ; mais le pape sait que les médias se nourrissent de polémiques pour faire éclore le mensonge et la calomnie. La vérité sur Pie XII ne naîtra pas d’une provocation : elle sera le fruit de l’attitude sapientale de l’Eglise."

Philippe Carhon

Promouvoir la culture de Vie : de la réflexion à l’action

Une journée de réflexion est organisée le 18 octobre à la Providence à Cholet (49). Les objectifs sont " de découvrir et/ou approfondir la richesse et l’actualité de la Culture de Vie respectueuse de la dignité de la personne humaine et de son environnement culturel, de favoriser rencontres et échanges et de stimuler le passage de la réflexion à l’action".

Cette journée est annoncée sur le site du diocèse d’Angers ainsi que sur celui d’Ichtus. Organisée à l’initiative de l’association Cité et culture, cette journée sera ponctuée de conférences : Histoire, Morale, Culture : se libérer du politiquement correct (Joël Hautebert, Professeur d’histoire du droit), Nouvelles menaces sur la famille : que faire ? (Béatrice Bourges, présidente de l’Association pour la Protection de l’Enfance), Le citoyen et le chrétien face aux nouveaux enjeux de la bioéthique (Pierre-Olivier Arduin, Directeur de la commission de bioéthique de Fréjus-Toulon, Directeur des études du Master de bioéthique à la Fondation Jérôme Lejeune).

Une grande soirée-débat spéciale 15-25 ans, intitulée "Culture chrétienne, culture ringarde ?", clôturera la journée . Elle sera animée par Pierre Collignon, directeur de l’Institut des Relations publiques et de la COMunication (IRCOM), et abordera les thèmes suivants : sexualité et amour, foi et politique, famille et mariage, respect de la vie et liberté de conscience.

Des stands de l’Alliance pour les Droits de la Vie (ADV) et de la Fondation Jérôme Lejeune seront présents.

Philippe Carhon

Jorg Haider est mort

Aleqm5hz9v3skfldijg_n86uk0eicukri_2 Le leader du BZÖ (Alliance pour l’avenir de l’Autriche) et Gouverneur de Carinthie a succombé à ses blessures après que sa voiture a quitté la route et effectué plusieurs tonneaux alors qu’il rentrait chez lui près de Klagenfurt, dans le sud de l’Autriche.

Jorg Haider était revenu récemment sur le devant de la scène en hissant le BZÖ à la quatrième place de l’échiquier politique du pays lors des élections du 28 septembre, juste derrière son ancien parti, le FPÖ qu’il avait quitté en 2005.

Sa disparition pourait provoquer le rapprochement de ces deux formations politiques, rapprochement que Jorg Haider avait évoqué avec Heinz-Christian Strache, le leader du FPÖ. le mouvement issu de ce rassemblement représenterait la deuxième force politique du pays.

Heinz Fischer,président de la République a salué "un homme politique de grand talent capable de soulever l’enthousiasme même s’il a suscité beaucoup de critiques".

Jorg Haider était marié et avait deux enfants.

RIP

Carole d’HOmbelois

Le catholicisme social

Directeur de l’hebdomadaire Les 4 vérités depuis mars 2008, Guillaume de Thieulloy est interrogé par Monde & Vie sur la doctrine sociale de l’Eglise. Extraits :

G "La doctrine sociale est le discours que tient l’Eglise sur la société et sur la place de l’homme dans la société. A côté de la morale familiale, de la morale personnelle, il existe donc une « morale sociale », qu’on appelle la doctrine sociale de l’Eglise. Cette doctrine repose sur une vision de l’homme comme créature pécheresse et rachetée, comme « animal social » Nous pourrions résumer cette vision sociale en deux principes: premièrement, le bien commun de la société est supérieur au bien de chacun de ses membres. En conséquence, la société peut nous demander l’impôt de l’or ou du sang. Deuxièmement, l’homme, ayant une destinée surnaturelle, n’est pas soumis à l’Etat en tout et, en matière spirituelle, c’est donc la société temporelle qui est faite pour l’homme, et non l’homme pour la société. […]

Confronté à la crise actuelle, Nicolas Sarkozy a récemment insisté sur la légitimité de l’intervention de l’Etat. Il semble que nous évoluions en permanence entre les logiques libérale et socialiste. Le catholicisme social peut-il représenter une troisième voie? Que peut-il apporter aujourd’hui ? Et s’y intéresse-t-on encore?

Je suis assez mal à l’aise avec l’idée du catholicisme social comme troisième voie entre le libéralisme et le socialisme, comme s’il faisait nombre avec eux. Cependant, il est certain qu’une pensée politique ni libérale, ni socialiste a un grand avenir devant elle : l’échec du communisme, les crises du libéralisme me semblent le montrer. Le problème est que les catholiques ne semblent pas très soucieux d’approfondir les trésors de doctrine de leur Eglise – sans compter qu’il n’est pas évident que les « élites » politico-médiatiques françaises attendent avec une impatience fébrile le retour des catholiques sociaux sur le devant de la scène !"

Michel Janva

L’évangélisation s’applique également à la politique

L’Homme Nouveau a organisé une table ronde sur le thème de la notion chrétienne du pouvoir face à la laïcité. L’un des intervenants, Thibaud Collin, déclare :

"Dans une société postchrétienne, la nature, telle que la philosophie classique l’entend, ne veut plus rien dire. La nature est animée par la grâce. Il faut revenir à la racine. Il faut revenir à l’évangélisation, mais une évangélisation qui intègre l’ordre de la nature et donc la question politique. Il faut parvenir à sortir de l’alternative dans laquelle on s’est enfermé depuis longtemps et qui oppose la tradition maurassienne du politique d’abord à la version spiritualiste qui ne s’intéresse ni au politique ni à la société. Il y a quelque chose à creuser du côté des États-Unis, où l’on constate une certaine résurgence de la conscience politique par le biais des communautés."

Stéphen de Petiville ajoute :

"On voit dans les milieux catholiques des modes d’agir très différents. Dans l’ensemble, ce qui manque, c’est la conscience du but ultime à atteindre. Les gens sont choqués par l’un ou l’autre aspect de ce qui fait l’horreur postmoderne (l’avortement, l’euthanasie, le rejet du handicap, le développement des violences, la corruption par l’école, etc.) et s’engagent à fond dans une action particulière, persuadés que c’est la seule chose importante à faire. Il manque parfois la largeur de vue et la conscience que cette action doit s’insérer dans un plan plus large qui vise à changer de système. Ce passage du réformisme au projet politique plus global doit faire l’objet d’une pédagogie très éclairée, car il est loin d’être évident."

Michel Janva

Le choix d’investir est un acte moral non anodin

Dans L’Homme Nouveau, Philippe Maxence rappelle quelques réalités qu’avait énoncé Jean-Paul II sur la finance :

H "La crise financière qui touche la planète révèle une nouvelle fois que la mondialisation n’est pas ce paradis sur terre que l’on nous chante habituellement. Elle montre aussi que le fameux « marché » n’est pas en lui-même suffisant pour régler le cours du monde. Jean-Paul II soulignait déjà dans Centesimus annus

«que même le choix d’investir en un lieu plutôt que dans un autre, dans un secteur de production plutôt qu’en un autre, est toujours un choix moral et culturel» (C.A. n. 36).

On l’a souvent oublié comme on oublie aujourd’hui de s’examiner sur ce point. Hasard ? Autre oubli : le rôle de l’État. Citons encore une fois Jean- Paul II :

«L’activité économique, en particulier celle de l’économie de marché, ne peut se dérouler dans un vide institutionnel, juridique et politique.» (C.A., n. 48).

Laissé à lui-même, le « marché » n’offre pas la garantie d’une vie bonne pour l’homme. Il lui faut être orienté au bien commun, une notion devenue vide de sens et que l’on confond généralement avec celle « d’intérêt général », un beau révélateur de nos modes de pensée matérialistes. La primauté de la finance sur l’activité économique et sur la fonction politique, conduit toujours à des désastres humains. Le choc de la crise conduit à chercher les coupables et à leur demander des comptes. C’est certainement nécessaire ! Mais il faut aller plus loin. C’est à une réorientation générale de nos modes de vie qu’il faut penser. Pour dépasser la simple mise en cause d’un système dont nous nous contentons fort bien quand tout va bien."

MJ

Economie : distinguer les banques de prêts des banques de dépôts

Dans Monde & Vie, Christian Gomez, banquier et docteur en sciences économiques, propose quelques solutions à la crise économique :

"Toutes les propositions qui sont faites actuellement restent dans le moule des réglementations antérieures issues des traités de Bâle de 1986: augmenter le capital, accroître la réglementation, etc. Toutes mesures qui se sont révélées inefficaces car incapables de juguler le risque systémique. En fait, dans la ligne d’Allais, deux axes de réformes doivent être développés.

Sur le plan interne, il faut restructurer radicalement le système bancaire en dissociant la monnaie du crédit. Aujourd’hui, en prêtant ou en ne prêtant pas, les banques maîtrisent la quantité de monnaie en circulation et donc l’économie. Il faut réinstituer le pouvoir régalien de l’Etat. Pour ce faire, Allais propose de distinguer principalement deux types de banques: les banques de dépôts, dont le rôle serait de gérer les dépôts à vue des agents économiques sans pouvoir faire des prêts et en les couvrant à 100 % par de la monnaie de base (émise par la Banque centrale); les banques de prêts qui re-prêteraient les dépôts à terme des clients sans pouvoir faire de la transformation. Un tel système, qui financerait plus efficacement l’économie, éliminerait totalement les effets systémiques que nous connaissons et assurerait une croissance régulière de l’économie.

Au plan international, la première des choses à faire est de fondre l’OMC et le FMI et d’appeler à un nouveau Bretton-Woods afin de définir un nouvel étalon-monétaire à la place du dollar et établir un nouveau régime de changes fixes mais ajustables. Le système de régulation interne a-t-il déjà existé ? Non, en dépit des économistes prestigieux qui ont soutenu des approches similaires dans le passé (Irving Fisher et Milton Friedman entre autres). Contre elle, il y a le poids des idées reçues et le choc des intérêts. Rendre la rente de la création monétaire aux citoyens, sous forme d’une ressource budgétaire, cela ne plait forcément pas à tout le monde, et particulièrement aux banquiers…"

MJ

Crise : la seule réponse pertinente est nationale

Philippe de Villiers était interrogé dans Le Figaro :

"Ce que je veux, ce n’est pas l’unité nationale, c’est la vérité nationale, et donc une nouvelle Europe qui soit au service du politique et non pas au service d’elle-même, donc il faut tout revoir [même la monnaie] qui n’est pas au service de la croissance mais de la lutte contre l’inflation […]

On est dans une crise très très grave, je ne souhaite pas parler déjà des européennes, mais les souverainistes seront amenés à s’entendre […] ce qu’une nation ne fait pas pour elle-même, personne ne le fait à sa place".

MJ

Le traité de Lisbonne EST le traité constitutionnel européen

Non, le traité de Lisbonne n’est pas la Constitution européenne, même s’il en recycle 98% des articles. Car les 2% hautement symboliques du super-Etat – drapeau, hymne, devise, fête – n’y sont plus mentionnés.  Mais voici que les symboles du super-Etat européen sont de retour, par la petite porte du Parlement européen. L’utilisation de l’hymne, du drapeau et de la devise de l’Union européenne sera désormais obligatoire au Parlement européen, ont décidé jeudi les eurodéputés à Bruxelles qui regrettaient que ces symboles aient été abandonnés dans le traité de Lisbonne.

Le Parlement européen a également établi officiellement le 9 mai comme Journée de l’Europe. Dans une déclaration annexe, les eurodéputés suggèrent même aux dirigeants européens de reconnaître cette journée comme "véritable jour férié européen" pour l’enraciner "dans la mémoire affective des Européens".

Vous aviez voté non ? On s’en fout. C’est cynique ? Et alors ? C’est l’UE.

Michel Janva (via BE)

Pie XII et la France

9 octobre 1958 – mort de Pie XII – Prière de Pie XII pour la France :

P O Mère céleste, Notre-Dame, vous qui avez donné à cette nation tant de gages insignes de votre prédilection, implorez pour elle votre divin Fils ; ramenez-la au berceau spirituel de son antique grandeur, aidez-la à recouvrer, sous la lumineuse et douce étoile de la foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée, aidez-la à s’abreuver aux sources où elle puisait jadis cette vigueur surnaturelle, faute de laquelle les plus généreux efforts demeurent stériles, ou tout au moins bien peu féconds, qu’elle s’unisse à tous les gens de bien des autres peuples, parvienne à s’établir ici-bas dans la justice et dans la paix, en sorte que, de l’harmonie entre la patrie de la terre et la patrie du ciel, naisse la véritable prospérité des individus et de la société tout entière. Amen.

MJ (source)

Quelques nouvelles du Synode

Mgr Tomash Peta, Evêque de Sainte-Marie à Astana (Kazakhstan), a déclaré :

"[L]e chapelet est une forme simple et universelle d’écoute et de prière de la Parole. Je suis convaincu qu’à notre époque, il est important de rappeler et de promouvoir cette forme de prière parce qu’elle est le chemin vers Marie, elle qui a compris et s’est unie à la Parole de Dieu mieux que quiconque. Dans notre pays le Kazakhstan et en Asie centrale, une quantité innombrable de catholiques déportés dans cette région n’ont pas eu, durant des décennies, la possibilité d’accéder aux prêtres, aux églises, aux bibles ou aux sacrements (à l’exception du baptême des enfants qu’ils administraient eux-même), mais ils avaient le chapelet. Grâce à la prière du chapelet, ils ont réussi à conserver la foi, la compréhension des vérités fondamentales de la religion catholique, la dignité et l’espérance en des jours meilleurs".

MJ

Rachida Dati contre l’euthanasie

Le ministre de la Justice, Rachida Dati, a été auditionné hier par la mission Leonetti. Elle s’est déclarée hostile à un changement de la loi du 22 avril 2005 sur la fin de vie mais a estimé qu’il fallait la faire mieux connaître.

"L’interdit de tuer est un interdit fondateur et absolu de notre société. La reconnaissance d’un droit à la mort serait la négation de valeurs essentielles de nos sociétés modernes […] la loi de 2005 se caractérise par une grande humanité puisqu’elle permet une mort apaisée dans la dignité. (…) Elle permet le respect de la personne et de sa volonté, la personne n’est plus dépossédée de sa mort, il n’y a plus d’acharnement thérapeutique (…). C’est la reconnaissance des soins palliatifs et elle permet au corps médical de s’assurer des attentes du patient".

La dépénalisation de l’euthanasie en France ferait, selon la garde des sceaux, courir le risque de graves "dérives".

MJ

Le Monde défend le terrorisme d’extrême-gauche

par la plume d’Aline Louangvannasy, professeur de philosophie au lycée Rive Gauche à Toulouse et Secrétaire régionale CGT Educ’action Midi Pyrénées. Elle défend Jean-Marc Rouillan ainsi :

"Son crime, c’est d’être cohérent avec lui-même (et non plus d’avoir assassiné G. Besse et R. Audran, NDMJ). […] Il vaudrait donc mieux qu’il se taise définitivement, d’autant plus que, après trente ans de prison (en fait 20 ans seulement, NDMJ), dans des conditions parfaitement inhumaines (voir les heures les plus sombres etc. NDMJ), sa vitalité semble mettre en échec la logique disciplinaire du régime carcéral (qui voulait donc le tuer, NDMJ).

Elle poursuit en montrant qui est violent, car ce n’est plus l’assassin :

"Nous vivons à une époque où le capitalisme a atteint son maximum de violence. La crise financière exige des têtes, des coupables à désigner à la vindicte populaire."

Et elle conclut :

"[N]ous devons exiger la remise en semi-liberté de Jean-Marc Rouillan, qui a payé sa dette à la société (alors qu’il a été condamné à perpétuité, NDMJ)".

Michel Janva (merci à Feravec)

Offensive pro-avortement à l’ONU

Nous avions évoqué cette pétition lancée pour inscrire le droit à la vie dans la déclaration universelle des droits de l’homme à l’ONU. Il faut savoir en effet que plusieurs associations de défense des droits des femmes souhaitent amender la Déclaration universelle des droits de la femme de 1967 en incluant le droit à l’avortement parmi les droits fondamentaux. Pour la philosophe Elisabeth Sledziewski, un tel projet appelle une réponse critique.

De son côté, le Dr Philippe de Cathelineau souligne les conséquences de l’avortement non seulement pour la mère, mais aussi pour le médecin et la société toute entière (les trois pointes du triangle tragique). Il considère que la violence de l’avortement engage la femme et le médecin sur le terrain de la violence, et avec eux toute la société.

Michel Janva

Nadine Morano et la politique familiale version 2009

Le discours de Mme Morano est accessible ici. Il faut admettre que la politique familiale ne se réduit pas au développement de modes de garde d’enfants (crèches et assistantes maternelles). Et même, ne pas aider les parents à garder eux-même leurs enfants, c’est tout le contraire d’une politique familiale, respectueuse du droit prioritaire des parents dans l’éducation de leurs enfants.

Le FRS critique ce projet et demande que les 400M€ excédentaires de la la branche famille de la Sécurité sociale soient réaffectés pour renforcer la vitalité démographique du pays et financent les prestations familiales.

Michel Janva

Prions pour la béatification de Pie XII

Tel est le message donné par Benoît XVI dans son homélie ce matin, lors de la messe célébrée en mémoire de ce pape décédé il y a exactement 50 ans.

Dans son homélie le Pape a souligné le rôle et la mission et l’enseignement de Pie XII, dans une période particulièrement difficile de l’Histoire. Le Pape Benoit XVI a retracé dans son homélie ce qui a été le contexte du XXème siècle, sans hésiter à rappeler combien le Pape avait sauvé de juifs.

"Alors que nous prions afin que se poursuive heureusement la cause de béatification du Serviteur de Dieu Pie XII, il est beau de se souvenir que la sainteté fut son idéal, un idéal qu’il ne manqua pas de proposer à tous… Pie XII nous invite à élever le regard vers Marie".

Au terme de la Messe, le Saint-Père est descendu dans les Grottes Vaticanes, pour prier auprès de la tombe du Pape Pie XII. La date de la Béatification n’est pas encore fixée, mais le 8 mai 2007, la Congrégation pour la Cause des Saints s’était prononcée officiellement sur l’héroicité des vertus de Pie XII.

Michel Janva

11 Octobre : journée mondiale des soins palliatifs

Le 11 Octobre aura lieu la journée mondiale des soins palliatifs (voir le calendrier des manifestations organisées) : les soins palliatifs comprennent l’ensemble des actions mises en œuvre pour permettre au malade en fin de vie d’aller jusqu’à la mort dans le maximum de confort, aussi bien physique que psychique. Cette pratique médicale d’accompagnement, fondée sur le respect de la dignité des personnes, est encore mal connue et insuffisamment développée dans notre pays malgré la loi Leonetti.

Michel Janva

Avoir un enfant, ce n’est pas quand on veut

Quand les femmes retardent trop le moment d’être enceintes, elles risquent de ne pas y parvenir. Le titre de l’ouvrage écrit par le professeur François ­Olivennes (expert en procréation médicalement assistée -PMA- à Paris), N’attendez pas trop longtemps pour avoir un enfant est explicite.

O "L’âge moyen de la première grossesse recule d’année en année, il est aujourd’hui en France de presque 30 ans. À cet âge-là, la femme est en pleine période de fertilité. Mais ­cette “fenêtre” ne dure qu’un temps. La majorité des femmes pense que leur fertilité débute par l’appa­rition des premières règles et se termine par la ménopause. En réalité, il s’agit de la période durant la­quelle la femme a des cycles menstruels. Le temps de la fertilité réelle durant lequel elle peut avoir des enfants est plus court. La fertilité féminine n’est pas égale au cours de cette période. Elle est optimale jusqu’à 36 ans, puis elle décroît progressivement jusqu’à la quaran­taine pour chuter dangereusement à partir de 40 ans… Après 43 ans, très peu de femmes peuvent avoir une grossesse spontanée, même si tout le monde connaît des per­sonnes ayant eu une grossesse tardive."

Quand ça ne "marche" pas, certains se lancent dans une PMA. Mais le taux de réussite est aux alentours de 20% (soit un échec dans 80 % des cas) et seulement de 8% pour les femmes de plus de 40 ans. Cette méthode, en plus des risques qu’elle comporte pour la santé de la femme ou de l’enfant et la stabilité du couple, pose des problèmes éthiques : la PMA consiste en la "fabrication" in vitro d’embryons. A chaque tentative, de nombreux embryons sont créés, triés puis certains seront détruits, certains réimplantés, et d’autres peut-être congelés.

Michel Janva (merci à PE)

USA : pour qui voteront les évangéliques ?

Lu dans VA :

"Les évangélistes, pour qui les questions morales (l’avortement en tête) guident le vote, représentent un électeur sur quatre. […] Leur vote sera donc très important et même déterminant dans quelques États clés comme la Floride, la Virginie, l’Ohio et le Colorado, où ils sont très nombreux. Cette “droite chrétienne” pouvait faire la force de John McCain, en recul dans les sondages […].

En 2004, 78 % d’entre eux avaient voté pour George Bush, ils représentaient près de la moitié de son électorat. Bush avait dû ce succès au lien personnel construit par le candidat avec ces électeurs, à l’accent mis sur les questions morales et à une stratégie conduite sans faille. Les républicains n’avaient pas connu une telle mobilisation depuis l’élection de Ronald Reagan. […] John McCain peut-il répéter le succès de son prédécesseur ? Un très récent sondage le crédite de 71 % des voix évangélistes, contre 21 % pour Obama. Mais la moitié seulement de cet électorat soutient le candidat républicain avec enthousiasme, soit deux fois moins que pour Bush en 2004. Il s’agirait d’un vote anti- Obama plutôt que pro- McCain, selon certains analystes. Le meilleur argument de McCain en direction de cet électorat est bien sûr le choix de sa colistière, Sarah Palin."

MJ

Les Français sont attachés à la famille

Un sondage montre un fort attachement des Français aux principaux rendez-vous de la vie familiale.

  • 53 % des parents disent favoriser les rencontres familiales, quand 12 % à peine avouent les fuir. La famille, au sens large, plébiscite en particulier la fête de Noël, considérée par près de 7 sondés sur 10 comme un moment de retrouvailles ou de rassemblement incontournable.
  • Plus de 80 % des parents dînent avec leur(s) enfant.
  • Le petit déjeuner, avant le départ pour l’école, est l’occasion d’un échange pour 53 %.
  • Le week-end, les repas, parfois préparés ensemble, continuent de rythmer la vie de famille, y compris le goûter.
  • Mais près de 70 % des familles se réunissent plusieurs fois par semaine devant la télévision.

MJ

Des nouvelles de la prochaine encyclique sociale

Le cardinal Martino, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement annonce 2 documents : la prochaine encyclique sociale de Benoît XVI sans doute avant la fin de l’année et un document du Conseil pontifical Justice et Paix sur la pauvreté.

MJ

Un trader devenu moine

France Info dresse le portrait d’un courtier sur le marché du Nasdaq devenu moine orthodoxe en Bulgarie. En 2003, Hristo Michkov a renoncé au culte du Dollar pour devenir Frère Nikanor dans un monastère du XIIème siècle, à une soixantaine de kilomètres de Sofia. Aujourd’hui, âgé de 32 ans, le moine se consacre entièrement à la prière, à la restauration de ce monastère et à la traite de ses vaches. Et il recommande à ses anciens collègues de placer sur leur bureau un pot de terre afin de leur rappeler les valeurs essentielles de la vie.

MJ

“Liberté pour l’Histoire”

C’est le titre d’un ouvrage écrit par Pierre Nora et Françoise Chandernagor, qui paraît demain. Les auteurs lancent une mise en garde à l’égard des lois mémorielles :

L "Avec l’extension de la loi Gayssot et la généralisation de la notion de crime contre l’humanité, on est dans une double dérive : la rétroactivité sans limites et la victimisation généralisée du passé. […] Il n’y a aucune raison pour que les descendants des victimes de toute l’histoire de la France ne réclament et n’obtiennent pas ce que les fils et filles des descendants d’esclaves ont obtenu. Le «génocide» vendéen attend sa reconnaissance officielle, les Russes blancs ne manquent pas d’arguments contre les massacres communistes en Ukraine, pas plus que les Polonais réfugiés contre les massacres de Katyn. […] Tous les pays ont été amenés, par les bouleversements du siècle dernier, à avoir avec leur passé des comptes à régler. Aucun n’est aussi mal à l’aise que le nôtre avec son histoire, ce qui est à la fois un des symptômes les plus évidents et une des causes les plus profondes de l’actuel mal-être français. […].

Faut-il vraiment juger le passé par la loi, lui appliquer des notions morales et juridiques d’aujourd’hui ? […] Devant cette offensive législative tous azimuts, les juges les plus avisés sont embarrassés. Embarrassés d’abord par la médiocrité juridique des textes qu’ils devront appliquer, mais aussi, lorsqu’il leur faudra juger des universitaires reconnus, par leur propre ignorance de l’histoire. […] Un historien peut donc se trouver automatiquement traduit en justice, même si la plainte ne repose sur rien de sérieux. Et si, pour finir, le tribunal, dans son jugement, déboute le plaignant, l’«accusé» aura été dans l’intervalle discrédité dans les médias – «complicité de crime contre l’humanité», ce n’est pas rien ! – et barré dans sa carrière universitaire. […]

[O]n ne laisse pas la médecine aux médecins en ce sens que les pouvoirs publics définissent, et c’est heureux, les conditions d’exercice de la médecine. Mais nous n’avons encore jamais vu le Parlement substituer son diagnostic et ses prescriptions à ceux des médecins […] Or, sur le passé, que font actuellement les parlementaires ? Ils substituent leur diagnostic à celui des historiens. Ce faisant, ils placent les chercheurs sous la tutelle des juges. Car qui peut dire avec certitude – surtout quand il s’agit d’époques ou de pays de plus en plus éloignés – où commencent et où finissent la contestation, la banalisation qu’interdisent nos nouvelles lois ?

MJ

Le Conseil de l’Europe pointe la justice française

La France est l’un des pays européens qui rechignent le plus à sanctionner ses magistrats : c’est l’un des enseignements du rapport effectué par le Conseil de l’Europe. En 2006, 14 magistrats ont été sanctionnés en France, contre 29 en Allemagne, 26 en Autriche, 66 en Italie, 41 au Portugal. Si l’on rapporte ce chiffre au nombre de magistrats dont s’est doté chaque pays, le «taux de sanction» en France se situe en toute fin de peloton européen, avec 1,5 sanction pour 1000 magistrats. Une véritable déresponsabilisation des juges.

En France, le fait même de déclencher une poursuite disciplinaire est exceptionnel. Seul le garde des Sceaux et les chefs de cour depuis 2001 en ont le pouvoir. Les chefs de cour ne le font quasiment jamais. Pas étonnant que cela fonctionne mal.

Michel Janva

Villejuif : des nouvelles du projet de mosquée adjacente à l’église copte

En 2006 – 2007 : le maire PCF de Villejuif, Claudine Cordillot, a demandé à VINCI IMMOBILIER, qui était en train de négocier l’achat de 3 parcelles sur la N7 (à côté de l’église orthodoxe copte, M° Aragon),
d’accepter de rétrocéder l’une de ces parcelles à l’association musulmane de Villejuif AMV.

Fin 2007, le cabinet d’architecte LANCTUIT (VINCI) dépose au service de l’architecte des bâtiments de France, un projet paysager où l’on peut voir très clairement la grandeur de la mosquée en question.

Fin mars 2008, le maire de Villejuif sort un communiqué pour dire qu’elle "se réjouit" du dépôt permis de construire de la mosquée sur la N7. Elle n’avait prévenu auparavant personne dans le quartier et surtout pas l’église orthodoxe directement concernée… et dont la plupart des fidèles sont terrorisés à l’idée de voir une mosquée à côté de l’église. Début avril 2008, les fidèles de l’église orthodoxe et les habitants du quartier apprennent par la presse cette nouvelle. Des actions sont engagées (pétitions, lettres au ministère de l’intérieur, etc.).

Le préfet du Val de Marne a lancé une médiation et a nommé pour la mener 2 personnalités : l’évêque de Créteil, Mgr Michel Santier et l’ancien ambassadeur, Jean Noël de Bouillane de Lacoste,qui ne s’opposent pas à la construction de la mosquée. Mais le permis pour la mosquée n’a pas encore été délivré.

VINCI a donc signé 3 promesses de vente, dont le terrain où devrait être construit cette mosquée, et a autorisé AMV à déposer fin mars 08 sa demande de permis de construire sur l’une de ses parcelles. Mais AMV n’a aucune promesse de vente, ni aucun lien avec le propriétaire qui aurait refusé cette vente si il avait su…

Michel Janva (merci à AB)

Chronique judiciaire

2 mois de prison avec sursis et 4000 euros de dommages et intérêts, telle est la peine qui est tombée pour Fanny Truchelut, qui avait osé demander à une femme d’enlever son voile dans les parties communes du gîte qu’elle lui louait.

A comparer avec le traitement réservé aux criminels multirécidivistes.

MJ

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