Retour au franc à Abbeville
Les commerçants d’Abbeville ont décidé que leurs clients pourraient payer leurs achats en francs toute l’année, à la suite du succès d’une première opération qui a duré deux semaines.
Selon la Banque de France, au 29 février 2008, il restait encore 5,7 milliards de francs (870 millions d’euros) en circulation. 12,48 millions de billets de 100 francs Delacroix resteraient encore en circulation qui doivent impérativement être échangés avant le 31 janvier 2009. Cinq autres billets sont encore échangeables à des dates s’échelonnant jusqu’en février 2012: les 500 francs Curie, 200 francs Gustave Eiffel, 100 francs Cézanne, 50 francs Saint Exupéry et 20 francs Debussy.
500 € la gifle
Le professeur de Berlaimont (Nord) qui avait giflé un élève de 11 ans l’ayant insulté a été condamné mercredi 13 août à une amende de 500 euros par le tribunal correctionnel d’Avesnes-sur-Helpe (Nord). Le matin du 28 janvier, José Laboureur avait jeté à terre les affaires de l’élève de 6e qui avait oublié de les enlever d’une table avant des travaux pratiques, puis l’avait plaqué contre un mur. Le garçon avait alors traité de "connard" le professeur, qui l’avait giflé en retour, puis à nouveau poussé contre le mur.
Le père de l’adolescent, un gendarme, avait porté plainte. Interpellé à son domicile, l’enseignant avait été placé en garde à vue pendant 24 heures. Son avocat a souligné que l’autorité judiciaire venait de
"manquer une occasion importante de rappeler solennellement son devoir de protection à l’égard des enseignants victimes des risques de leur métier, exercé dans des conditions de plus en plus difficiles".
14 août : saint Maximilien Kolbe
Extrait de l’Angélus du Saint-Père hier :
"Celui qui prie ne perd jamais l’espérance, même lorsqu’il lui arrive de se trouver en situations difficiles et même humainement désespérées. C’est ce que nous enseignent les Saintes Écritures et ce dont l’histoire de l’Église témoigne. Combien d’exemples, en effet, nous pourrions évoquer de situations dans lesquelles la prière a vraiment été un soutien sur le chemin des saints et du peuple chrétien ! Parmi les témoignages de notre époque, je voudrais citer celui de deux saints dont nous célébrons la mémoire ces jours-ci : Thérèse Bénédicte de la Croix, Edith Stein, dont nous avons célébré la fête le 9 août, et de Maximilien Marie Kolbe que nous célèbrerons demain, 14 août, veille de la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie. Tous les deux ont terminé par le martyre leur expérience terrestre dans le camp d’Auschwitz. Apparemment, leurs existences pourraient être retenues comme une défaite, mais c’est précisément dans leur martyre que reflète l’éclat de l’amour qui vainc les ténèbres de l’égoïsme et de la haine. On a attribué à Saint Maximilien Kolbe les paroles suivantes qu’il aurait prononcées dans la pleine fureur de la persécution nazie : « La haine n’est pas une force créatrice : c’est seulement l’amour ». Et la preuve héroïque de l’amour fut le don généreux qu’il fit de sa personne en échange de son compagnon de captivité, don qui a culminé quand il est mort de faim dans le bunker, le 14 août 1941.
Edith Stein, le 6 août de l’année suivante, à trois jours de sa fin dramatique, en approchant quelques sœurs du monastère d’Echt, en Hollande, leur a dit : « Je suis prête à tout. Jésus est même ici parmi nous. Jusqu’à présent, j’ai pu très bien prier et j’ai dit avec tout mon cœur : ‘Ave, Crux, spes unica’ ». Des témoins qui réussirent à fuir l’horrible massacre, racontèrent que Thérèse Bénédicte de la Croix, alors qu’elle était vêtue du vêtement carmélitain et avançait consciente vers la mort, se distinguait par son comportement empli de paix et par son attitude sereine, par son comportement calme et attentive aux nécessités de tous. La prière fut le secret de cette Sainte co-patronne de l’Europe, qui « après être parvenue à la vérité dans la paix de la vie contemplative, elle dût vivre jusqu’au bout le mystère de la Croix. » (Lettre Apostolique Spes Aedificandi : Enseignements de Jean Paul II, XX, 2, 1999 pag.511).
« Ave Maria ! » : ce fut la dernière invocation sur les lèvres saint Maximilien Marie Kolbe alors qu’il tendait le bras à celui qui le tuait par une injection d’acide phénique. Il est émouvant de constater que le recours humble et confiant à la Vierge Marie est toujours source de courage et de sérénité. Alors que nous nous préparons à célébrer la solennité de l’Assomption, qui est une des célébrations mariales les plus chères à la tradition chrétienne, renouvelons notre confiance à Celle qui, du Ciel, veille avec un amour maternel sur nous à tout moment. C’est en effet ce que nous disons dans la prière familière de l’Ave Maria Lui demandant de prier pour nous « maintenant et à l’heure de notre mort »."
MJ
César et Dieu : vivre sa foi, en politique, sans compromis
On parle beaucoup, aux États-Unis, d’un récent livre, surtout avec l’approche des les élections présidentielles. Son auteur est Charles J. Chaput, archevêque de Denver et candidat à deux archidiocèses de premier rang dont le siège est vacant : New York et Chicago. Le titre du livre en laisse deviner le contenu: "Render Unto Caesar. Serving the Nation by Living Our Catholic Beliefs in Political Life". Il est juste de rendre à César ce qui lui appartient. Mais on sert la nation en vivant sa propre foi catholique dans la vie politique. Mgr Chaput s’oppose fermement au courant culturel qui prévaut dans les médias, les universités et parmi les activistes politiques : un courant qui voudrait exclure la foi de la vie publique. Il lance aussi un défi à la communauté catholique américaine. Aux États-Unis, on compte 69 millions de catholiques, soit un quart de la population. Au Congrès, plus de 150 parlementaires se déclarent catholiques. Un sénateur sur quatre est catholique. A la Cour Suprême, ils forment la majorité. Mais l’auteur du livre s’interroge : en quoi sont-ils différents ?
Mgr Chaput est l’un des évêques américains ayant les positions les plus nettes sur l’avortement. Dans la controverse sur la communion aux hommes politiques catholiques “pro choice“, il affirme que celui qui ne suit pas l’enseignement de l’Église sur l’avortement n’est plus en communion avec la foi et se sépare de la communauté des fidèles. Par conséquent, il fait preuve d’hypocrisie s’il reçoit la communion eucharistique. Le livre de Mgr Chaput incite les catholiques à vivre pleinement leur foi, sans compromis. Le livre de Mgr Chaput a également suscité beaucoup d’intérêt à Rome. Le jour même de sa parution, le 12 août, L’Osservatore Romano lui a consacré une longue critique. Extrait de l’ouvrage :
"Premièrement, lorsque les catholiques prennent leur Église au sérieux et agissent selon ce qu’elle enseigne au monde, quelqu’un – et souvent quelqu’un qui a du pouvoir – ne va pas être content. Deuxièmement, dans la politique américaine récente, la séparation entre le "témoignage prophétique" et la "violation de la séparation de l’Église et de l’État" dépend généralement de la personne qui définit la ligne de partage, de celui qui est offensé, et du sujet de désaccord. La séparation change constamment. Mais les catholiques, quand ils essaient de vivre leur foi, ne peuvent pas choisir le confort."
Le point central de la position de l’auteur est que la foi, bien qu’étant intensément et naturellement personnelle, n’est jamais privée. Le rapport avec Dieu à travers Jésus-Christ est inséparablement un rapport avec les autres en Jésus-Christ. Mais, au delà même de cette considération, la foi biblique a toujours des implications sociales et même politiques. Et l’accomplissement de la révélation en Jésus-Christ ne fait qu’intensifier la vocation du croyant à favoriser la venue du Royaume dans toutes les dimensions de la vie humaine.
La doctrine sociale de l’Église catholique, depuis l’encyclique "Rerum Novarum" de Léon XIII jusqu’au récent discours de Benoît XVI aux Nations Unies en passant par la constitution "Gaudium et Spes" de Vatican II, est l’application constante de cette tradition prophétique aux contextes changeants de l’histoire du monde. La conviction de Mgr Chaput s’exprime ainsi :
"L’Église ne revendique aucunement le droit de dominer le royaume séculier. Mais elle a tout à fait le droit – c’est même une obligation – de retenir l’attention de l’autorité séculière et de mettre ceux qui l’exercent au défi de satisfaire les exigences de la justice. En ce sens, l’Église catholique ne peut pas rester, n’est jamais restée et ne restera jamais ‘hors de la politique’. La politique implique l’exercice du pouvoir. L’usage du pouvoir a un contenu moral et des conséquences humaines. Le bien-être et la destinée de la personne humaine font clairement partie des préoccupations, et des compétences particulières, de la communauté chrétienne" (pp. 217-218).
"Que doivent faire aujourd’hui les catholiques pour leur pays ? La réponse est : Ne mentez pas. Si nous nous disons catholiques, nous devons le prouver. La vie publique aux États-Unis a besoin de gens qui acceptent de prendre position, seuls, sans excuses, en faveur de la vérité de la foi catholique et des valeurs humaines communes qu’elle défend" (p. 197).
Vague de conversions au Kosovo
D’Alain Sanders dans Présent d’aujourd’hui :
"Quand on évoque les Kosovars – et les Albanais d’ailleurs –, on appuie lourdement, pour mieux les fustiger, sur le fait qu’ils sont majoritairement « musulmans ». En oubliant de rappeler qu’un nombre important d’entre eux sont catholiques […]. Mais il faut aussi rappeler que les Albanais (et les Bosniaques) étaient, à l‘époque de la conquête ottomane au XVe siècle, tous chrétiens. Nombre se convertirent à l’islam pour sauver leur vie ou pour des raisons bassement affairistes. […]
Ce qu’il y a de nouveau, aujourd’hui, c’est que l’on assiste au Kosovo à une véritable vague de conversions au catholicisme. Il y a quelques semaines, 32 personnes d’une même famille, les Sopri à Llapushnik, sont ainsi revenus à la foi originelle de leurs ancêtres. Llapushnik est un petit village du nord-est du Kosovo. L’un des membres de cette famille, Ismet Sopri, estime que quelque 3 000 personnes sont prêtes à se convertir au catholicisme dans la région. La semaine dernière, six autres personnes d’une même famille se sont converties à Prishtina après une année de préparation au baptême. Et l’on évoque de plus en plus le projet de bâtir une cathédrale au cœur même de Prishtina.
Le père Lush Gjergj, biographe de mère Teresa (qui était une catholique albanaise) et figure charismatique du catholicisme en Albanie, explique ce « retour » au catholicisme par un souci profond des Kosovars et des Albanais de retrouver leurs racines européennes et catholiques :
— Tous ces gens qui se convertissent étaient bien souvent des crypto-chrétiens, mais ils ne pouvaient pas le révéler parce qu’ils n‘étaient pas libres. Ils ont tous chez eux des traces de leur christianisme d’antan, un cierge, une prière, un crucifix hérités de leurs ancêtres. Ils se souviennent des pèlerinages à l‘église de Letnica pour l’Assomption, le 15 août. Ils sont désormais en phase avec leur histoire."
MJ
Bonne nouvelle au Liban
"lors de la rencontre à Damas entre les présidents Bachar al-Assad et Michel Sleimane (qui a été reçu avec tapis rouge et garde d’honneur), la Syrie et le Liban ont décidé de nouer des relations diplomatiques et d’échanger des ambassadeurs. […] Le régime syrien est tellement retors qu’on ne peut accueillir la nouvelle qu’avec circonspection, mais il s’agira d’un acte fort sur le plan du droit international. Aujourd’hui, les deux présidents doivent poursuivre leurs discussions sur la question des frontières, qui n’est toujours pas réglée (et pas seulement dans le secteur des fermes de Chebaa), et la question des disparus."
Au bout de soixante ans d’existence le Liban est enfin formellement reconnu par son puissant voisin.
Pour le dalaï-lama, le laïcisme français se tait
De Jeanne Smits dans Présent :
"la « couverture » de la visite du dalaï-lama en France ferait presque croire que la religiosité a aujourd’hui pignon sur rue. On s’extasie devant ce « chef spirituel » qui est en même temps un « leader temporel » […] Où est passée l’habituelle goguenardise devant les autorités religieuses, quand elles sont catholiques bien sûr et quand elles rappellent les vérités de la Foi ou les exigences de la loi naturelle ?
Voici un homme que tout laïciste bon teint pourrait brocarder pour ses draperies surannées, son sourire perpétuel, son discours lisse… […] Qu’a-t-il dit ? Au fil des rencontres, des centaines de personnes ont écouté sa bonne parole, mais il semble qu’il n’y ait pas de propos très substantiels à en tirer. Le dalaï-lama – sans surprise – a parlé de « tolérance », d’« harmonie entre les religions », d’« altruisme », de la souffrance des hommes. Un enseignement religieux à l’image de cette religion sans Dieu ni dogmes…
Elle est sans doute là, l’explication de l’engouement pour cet homme qui laisse chacun à sa conscience : quoi de mieux pour un monde oublieux de Dieu qu’une spiritualité du vide ? "
MJ
Affaire Siné (suite)
L’épisode se poursuit : le dessinateur Siné va devoir s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Lyon, où la Licra a décidé de le poursuivre pour "incitation à la haine raciale". Siné devra comparaître le mardi 9 septembre 2008 à 14HOO devant la 6e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Lyon. Cette 6e chambre, présidée par le juge Fernand Schir, s’occupe des affaires de presse. C’est notamment elle qui a condamné le député européen Bruno Gollnisch. Partie civile dans cette affaire, Alain Jakubowikz, l’avocat de la Licra qui poursuit aujourd’hui Siné, s’était désisté en cours d’audience, durant le procès de Bruno Gollnisch.
Siné au pays des nantis : tout est possible en ce bas monde !
Le retour de la Russie sur la scène internationale
Hélène Carrère d’Encausse conclut ainsi une analyse :
"Si, moralement, la Russie a quelque peu perdu à déployer sa force, politiquement elle a gagné sur deux tableaux.
À terme, elle a montré que son appui pouvait aider des peuples à disposer de leur destin, alors qu’il y a quelques mois, à peine, la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo contre sa volonté semblait démontrer le contraire. Elle a aussi affaibli la Géorgie, non seulement militairement mais sur le plan international, diminué ses chances d’entrer rapidement dans l’Otan, et par là, mis un frein à l’éviction russe programmée du Caucase du Sud. Ce qui n’était pas la moindre de ses préoccupations.
Cette guerre confirme, en définitive, le retour de la Russie sur la scène internationale, une Russie sûre d’elle-même, affichant ses intérêts nationaux sans complexe et, c’est nouveau, l’acceptation par la communauté des nations de traiter avec cette Russie-là et non avec un État diminué.
Saakachvili, dans son projet fou de défier la Russie, lui aura rendu probablement le plus grand des services qu’elle ait connus au cours de ces dernières années."
MJ
La dictature du lobby gay à l’égard des homosexuels
A lire sur e-deo ce témoignage d’un homophile persécuté par le lobby gay. Son crime ? Refuser d’avoir des relations homosexuelles. Extrait :
"Je ne voudrais que faire part de ma tristesse. On ne me comprend pas, on ne me respecte pas ; je croyais que ce qui importait était le choix de l’individu ? Hypocrisie totale. Elles me font bien rire, les associations homosexuelles et leurs défilés, qui se croient représentatives de tous les homosexuels. Le jeune bobo sexy du Marais, voilà l’idéal-type de l’homosexuel pour ces gens là. Quid de l’homosexuel âgé, pauvre et solitaire ? Quid de ceux qui refusent d’adopter des comportements sociaux et sexuels similaires ?
L’intolérance, je l’ai vécue lorsque j’ai voulu aller dans une association homosexuelle car j’avais besoin de parler. Et pas de la part de méchants chrétiens fachos-réac’ mais d’homosexuels qui ne faisaient pas l’effort de me comprendre et qui voulaient à tout pris me “décoincer”… Le jour où un des membres de cette association a voulu me “contraindre gentiment” à coucher avec lui “pour voir ce que c’est et faire tomber mes préjugés”, je suis parti. J’ai déprimé. Et j’ai parlé à un prêtre. Personne d’autre que lui n’a été à même de me comprendre. Point de haine, de condamnation de sa part, toujours de la bienveillance et de l’écoute.
Aujourd’hui, j’ai repris confiance en moi et je suis très heureux. Mais je dois vivre à l’écart d’une société qui croit imposer aux gens ce qu’elle croit être le meilleur pour eux. Le réel, le sociétal n’est qu’une farce : il faut s’en détourner et essayer de se tenir dans un rapport à la vérité."
MJ
La pilule nuit à l’amour
C’est en gros la conclusion que l’on peut tirer d’une étude britannique. Instinctivement, les femmes seraient attirées vers des hommes génétiquement différents afin d’assurer la diversité biologique, expliquent les chercheurs de l’Université de Liverpool dont les travaux sont publiés mercredi dans les comptes rendus de la Société Royale britannique. Or, selon les résultats de cette nouvelle étude,
"les préférences de celles qui commencent à utiliser la pilule contraceptive vont vers les hommes dont les odeurs sont génétiquement similaires".
Le fait que les femmes utilisant la pilule aillent plutôt vers des hommes génétiquement similaires pose deux problèmes :
"Non seulement la similitude génétique (sur le plan du CMH/MCH) des couples pourrait conduire à des problèmes de fertilité",
Mais cela pourrait aboutir également à la rupture de la relation chez les femmes qui cessent d’utiliser la pilule.
Un député européen se voit interdire l’accès à Hautmont dévasté par la tornade
Il s’agit de Marine Le Pen qui était accompagnée de Steeve Briois, conseiller régional du Nord Pas-de-Calais et de Wallerand de Saint-Just, un des vice-présidents du FN.
La réaction de Marine Le Pen ne s’est pas fait attendre.
Nicolas Sarkozy se prononce contre l’euthanasie dans une lettre personnelle
Sans doute mal inspiré par l’affaire Chantal Sébire, un jeune homme de 23 ans, lourdement handicapé, s’est suicidé dimanche à Valmondois (Val d’Oise). En 1999, la mère de ce jeune homme avait tenté de "mettre fin aux souffrances de son fils". Elle avait échoué et été mise en examen pour tentative de meurtre. Un non-lieu avait été prononcé.
Ce jeune homme avait écrit à Nicolas Sarkozy pour lui demander d’autoriser l’euthanasie en France. Le président de la république lui a répondu dans ces termes :
"Pour des raisons philosophiques personnelles, je crois qu’il ne nous appartient pas, que nous n’avons pas le droit, d’interrompre volontairement la vie (…). Mais je ne veux pas fuir mes responsabilités (…) Je voudrais que soit privilégié le dialogue au chevet du malade, entre lui-même, le médecin et la famille, en toute humanité afin que soit trouvée la solution la plus adaptée à chaque situation"
Espérons que les raisons philosophiques personnelles du président de la république soient entendues et prises en compte dans le cadre de la révision des lois bioéthiques. Les efforts mis en oeuvre récemment par le gouvernement pour développer les soins palliatifs permettent de rester optimiste.
Définition du développement durable
Lue sur le blog d’Yves Daoudal :
"Le développement durable intronise la mondialisation d’une conception du monde directement inspirée de ce que Tocqueville qualifiait dès 1835 de l’”esprit de religion” américain, mélange de puritanisme et de messianisme qui marque toujours la société anglo-saxonne : omniprésence du religieux, croyance en de grands mythes sur la culpabilité de l’homme face à une nature déifiée et idéalisée, valeur de la rédemption et de la pensée magique (« si je commets cet acte salutaire, je sauve la planète, et moi avec »)."
Eure-et-Loir : une église sauvée
L’église Saint-Léger de Houx fut érigée au XIIème siècle. L’édifice fut remanié aux XIII, XIVème et XVème siècles. Le 23 janvier 2003, faisant suite à la visite de l’église et aux graves désordres constatés par le Service départemental des Bâtiments de France, l’église Saint-Léger de Houx a du être fermée au public par arrêté du Maire.
Après la réunion publique du 20 octobre 2006 et la consultation publique du 4 décembre 2006, la municipalité s’est engagée dans le processus de sa restauration. La procédure d’appel d’offres des marchés publics vient de s’achever. La restauration partielle qui vient de s’engager permettra de rouvrir l’édifice au public. La campagne de souscription auprès des administrés de la commune a permis de réunir la somme nécessaire pour obtenir une subvention de la Fondation du Patrimoine.
Ce qui est possible à Houx ne serait-il pas possible ailleurs ?
MJ
Cathédrale de Metz : un vitrail percé
Un ou plusieurs cambrioleurs ont percé un trou dans un des vitraux de Chagall de la cathédrale de Metz, pour s’introduire dans l’édifice où ils n’ont finalement dérobé que des médailles et bagues sans valeur.
MJ (via le FC)
Equateur : l’Eglise paie sa ferme défense de la loi naturelle
De Jeanne Smits dans Présent :
"Ces dernières semaines, six églises ont été profanées dans diverses villes en Equateur en signe de protestation contre la prise de position ferme et claire de la hiérarchie catholique contre le projet de Constitution qui veut ouvrir la porte à l’avortement et aux unions homosexuelles. Dans la ville portuaire de Guayaquil, capitale économique du pays et diocèse de Mgr Antonio Arregui, président de la Conférence épiscopale équatorienne, un groupe d’« opposants » a fait irruption dans une chapelle où le Saint-Sacrement était exposé. Ils l’ont saisi, profanant l’Hostie qui a été déchirée et piétinée avant de subir les crachats des soi-disant pro-choix. Dans d’autres endroits la haine des « opposants » s’est également exercée sur les Saintes Espèces, jusqu’à déposer une hostie consacrée dans la gueule d’un chien…
Pourquoi ce déchaînement ? Cette véritable entreprise de persécution religieuse, qui passe aussi par les menaces de mort adressées à Mgr Arregui et diverses figures de proue du mouvement pro-vie équatorien, est l’illustration la plus parfaite de ce que le véritable laïcisme est capable de produire lorsqu’il veut empêcher des valeurs strictement cantonnées à la sphère du privé dans le monde public. […]
Voilà quelques jours qu’a donc démarré, à la demande des évêques, la « Grande Catéchèse » dans toutes les paroisses du pays, où à l’occasion des homélies dominicales les prêtres attirent l’attention des fidèles sur tout ce que la conscience chrétienne doit rejeter dans le projet de Constitution, ces valeurs étant « non négociables »."
Cette nouvelle Constitution sera soumise à un référendum populaire le 28 septembre.
Parlement européen : attention danger !
Une partie du faux plafond de l’hémicycle du Parlement européen de Strasbourg s’est effondrée jeudi dernier sans faire de blessé. Le plafond est tombé en deux parties, la première vers 18h et la seconde à 22h36, couvrant d’une masse importante de gravats plusieurs rangées de fauteuils.
L’effondrement physique, signe avant-coureur de la chute politique ?
MJ
Liban : la composition du gouvernement approuvée
Le Parlement libanais a approuvé à une très large majorité aujourd’hui la composition du gouvernement d’unité nationale, à l’issue d’un débat de cinq jours sur le droit du Hezbollah à garder ses armes.
En vertu de cet accord, l’opposition pro-syrienne emmenée par le Hezbollah obtient onze portefeuilles ministériels sur 30, la majorité pro-occidentale en détient 16, et le président Michel Sleimane en désigne trois. Le Hezbollah et ses alliés possèdent un droit de veto sur les décisions majeures du nouveau gouvernement, dont le Parlement a approuvé la composition par 100 voix contre 5, sur un total de 128 élus.
Géorgie : réaction de Philippe de Villiers
Lue dans Présent :
"Philippe de Villiers a appelé Nicolas Sarkozy, avant son départ, à « observer une attitude de strict équilibre », en évitant de « s’aligner systématiquement sur des positions américaines partisanes et souvent irresponsables ». « C’est la condition indispensable, a jouté le président du MPF, pour que la France, et à travers elle l’Union européenne, puisse jouer un rôle utile pour favoriser le retour le plus rapide possible à la paix dans cette région stratégique du monde. (…) La France doit notamment prendre en compte le fait que les autorités géorgiennes ont pris la lourde responsabilité de déclencher un conflit sanglant, en lançant une offensive particulièrement meurtrière contre la capitale des Ossètes du Sud qui aspirent à rejoindre la Fédération de Russie au côté des Ossètes du Nord.»"
MJ
Le droit de vote aux étrangers diluerait l’Etat
Robert Redeker s’oppose au droit de vote aux étrangers :
"L’étrange projet de vouloir accorder le droit de vote aux étrangers lors des élections locales exige d’être passé au crible de la critique. Rien ne semble plus en accord avec l’air du temps, l’éloge obligatoire du métissage dans tous les domaines. Mais cette inféodation à une idéologie dominante, aussi bariolée qu’euphorisante, qui suppose que la vie politique est une perpétuelle fête de la musique, masque mal la nature véritable de ce projet.
Posons la question : est-il cohérent d’accorder […] le droit de vote aux élections locales et de le refuser aux élections nationales ? Une telle mesure introduirait une véritable schizophrénie dans le concept de citoyenneté. […] Elle instituerait deux séries de citoyens ; par suite, elle fabriquerait des citoyens de seconde zone qui ne manqueraient pas de réclamer rapidement de devenir des citoyens à part entière. […]
Ignorant l’essence de la souveraineté populaire, désireux de créer deux formes de citoyenneté, les supporteurs du droit de vote aux étrangers argumentent ainsi : ces étrangers résident dans une commune, y paient des impôts, y envoient leurs enfants à l’école, y font vivre les commerces, donc ils sont des citoyens dotés du droit de vote. Il s’agit d’un sophisme définissant la citoyenneté par la matérialité des conditions d’existence. […]
La différence entre le citoyen, membre du corps politique, et le simple habitant, payant ses impôts, passe par un élément qui n’est pas simplement matériel, qui s’inscrit dans un ordre du symbolique, la nationalité. Étant de type symbolique, la nationalité tresse un lien beaucoup plus fort que celui résultant des simples conditions matérielles d’existence. Ces dernières ne produisent que du lien social, alors que la nationalité produit du lien politique. C’est seulement quand un homme possède la nationalité, autrement dit qu’il est attaché au corps politique par un lien symbolique qui engage à vie tout son être, qu’il est en mesure d’obtenir le droit et le devoir de vote. […] Son adoption […] rendrait la nationalité inutile, détruirait le lien politique au profit du lien social, menacerait le corps politique en le diluant dans le corps social.
La Russie, la Géorgie et la sécurité d’Israël
De Maroun Charbel dans Présent (article en accès libre) :
"La coopération militaire entre Israël et la Géorgie date de nombreuses années et trouve son origine, entre autres, dans les relations tissées par de nombreux responsables et ministres géorgiens qui ont vécu en Israël. Les Etats-Unis ont très étroitement surveillé ces ventes d’armes, interdisant par exemple, la vente de chars Merkava – la Rolls Royce des chars d’assaut. Washington estimait alors qu’une telle vente serait une véritable provocation anti-russe.
Cela n’a pas empêché d’une part la vente de milliers de fusils mitrailleurs ou la livraison de missiles sol-air et air-sol à l’armée géorgienne. Il y a quelques semaines un drone – avion sans pilote – de fabrication israélienne était abattu. Et de l’autre l’envoi de dizaine de conseillers militaires dont de très haut-gradés – colonels ou généraux. Aujourd’hui, le gouvernement Olmert leur demande de se faire très discrets et même un peu oublier. Il y va de la sécurité de l’Etat hébreu. […]
Par un effet domino, Israël se trouverait aujourd’hui en « guerre » contre la Russie sur le front ossète ce qui pourrait donner envie à Moscou de lui faire la guerre par l’intermédiaire du Hezbollah en multipliant ses livraisons d’armes à Damas."
Géorgie, OTAN, Kosovo : la revanche russe
C’est le titre d’une analyse publiée dans le Monde daté d’hier. Extraits :
"(…) pour la première fois depuis la guerre soviétique en Afghanistan, Moscou a officiellement lancé une campagne de bombardements aériens contre un Etat souverain (…) C’est l’heure de la revanche russe : le moment choisi par Moscou pour passer à la méthode radicale, la guerre préventive. Avec comme objectif, semble-t-il, de porter un coup d’arrêt définitif à l’expansion de l’OTAN à l’est (…)"
"La guerre, à partir des foyers des régions séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, intervient six mois après la déclaration d’indépendance de la province du Kosovo, que Moscou n’a cessé de dénoncer, sans pouvoir s’y opposer. Mais en prévenant qu’elle ne resterait pas sans conséquences, notamment dans le Caucase (…)"
De nombreux observateurs et hommes politiques (ici, ici ou ici) avaient pourtant prévenus que la proclamation d’indépendance du Kosovo et sa reconnaissance par de nombreux pays (mais pas tous) allaient créer un précédent qui ne serait pas sans conséquences.
La première d’entre elles se joue actuellement dans le Caucase. Cet article de l’ESISC (European Strategic Intelligence and Security Center)sur les conflits gelés du Caucase du Sud le montre :
"La déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, le 17 février dernier, immédiatement reconnue par les États-Unis puis par la France et une trentaine d’autres pays, dont plusieurs États membres de l’Union européenne, a eu pour conséquence « collatérale », le déclenchement d’un inquiétant processus de réchauffement des « conflits gelés » sud-caucasiens (Haut-Karabakh, Abkhazie et Ossétie du sud)."
Addendum : analyse similaire de Renaud Girard dans le Figaro :
"(…) Au début de cette année, le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov avait prévenu solennellement (…) : la reconnaissance du Kosovo constituerait un précédent pour l’Abkhazie et l’Ossétie du sud. Les Américains et leurs grands alliés européens ont eu tort de ne pas le prendre au sérieux, ainsi que d’ignorer l’avertissement très clair que leur lança l’Espagne, inquiète d’une telle violation du droit international."
"Habilement, les Russes utilisent aujourd’hui la même rhétorique que celle utilisée par les Occidentaux au Kosovo en 1999, parlant d’une minorité ossète victime de «génocide» et d’«épuration ethnique». Le droit international existant est sans doute imparfait (…). Mais tant qu’il existe, quiconque le viole s’expose fatalement, un jour ou l’autre, à un sévère retour de flamme."
Violences urbaines : les chiffres 2007
Lu dans Minute du 6 août :
"Le nombre de « violences urbaines » commises en 2007 en France a été discrètement publié par le ministère de l’Intérieur. Il s’élève à 93 016, dont 37 359 incendies de véhicules, soit 102 par jour ! Le reste se répartit entre 26 217 incendies de poubelles, 7 955 dégradations de mobilier urbain (recensées dans la même catégorie, que celui-ci soit juste endommagé ou totalement détruit), 6 856 jets de projectile (les destinataires étant principalement les policiers et les pompiers), 5 658 rodéos automobiles et 4 101 « violences collectives à l’encontre des forces de sécurité, de secours et de santé », à distinguer des « jets de projectile » qui sont des actes individuels…"
MJ
De quoi se mêle le maire de Toulouse ?
L’abbé Franck Touzet, membre de l’Opus Dei, a été nommé curé de la Dalbade, l’une des églises les plus importantes de Toulouse, par Mgr Robert Le Gall, l’archevêque du diocèse.
Pierre Cohen, maire PS de Toulouse, confond saine laïcité et soumission de l’Eglise à l’Etat :
"Nous nous serions bien passés de cette première. Je suis indigné par la nomination dans l’une des principales paroisses de la ville d’un membre de l’Opus Dei, une des organisations les plus dures de l’Eglise, connu pour ces rapprochements scandaleux dans le passé avec l’extrême droite espagnole."
Mgr Le Gall répond aux critiques :
"Vous connaissez la réputation de l’Opus Dei ?
Je connais surtout la réalité de l’Opus Dei : ils sont sur le diocèse depuis plus de 30 ans, et des charges pastorales leur ont été confiées depuis plus de 20 ans. Nous savons combien les membres de l’Opus Dei sont capables de s’insérer dans le travail diocésain et les fruits de leurs missions, notamment auprès de jeunes séminaristes. […] Je crois que si l’on regarde l’Église avec une vision politique ou sociologique, on ne peut pas la comprendre.
Il y a des réactions opposées, voire inquiètes, dans le diocèse…
Tout ce qui est nouveau inquiète. Attendons de voir. Mais cela se passe chaque fois que l’on confie une paroisse à une famille spirituelle. Quant à l’Opus Dei, ils ont déjà cette expérience dans plusieurs autres pays : ce n’est pas une nouveauté.
Après le Bon Pasteur à Bordeaux, l’Opus Dei à Toulouse… Est-ce une droitisation de l’Église ?
Le Bon Pasteur a une paroisse qui a un statut particulier au sein du diocèse de Bordeaux. La Dalbade est une paroisse ordinaire du diocèse de Toulouse, qui est confiée à un prêtre de l’Opus Dei pour y faire un travail diocésain sous mes orientations pastorales. Cela n’a rien à voir. […] La réalité est qu’ils suivent l’enseignement de l’Église, ni plus ni moins. Allez les voir, connaissez-les, c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Leurs portes sont grandes ouvertes, ici à Toulouse et en France."
Anglicans : la crise demeure
La conférence de Lambeth s’est achevée sur un échec, comme cela était prévisible :
"Rome l’a bien compris. Le temps du dialogue œcuménique, ancienne manière, est révolu. La Communion anglicane est en train de mourir sous nos yeux, ayant éclaté en quatre, cinq ou six gros morceaux. Avec quel morceau dialoguer ? Avec quel interlocuteur prendre langue ? Nous ne sommes plus à l’époque de Ramsey, de Coggan, de Runcie ou de Carey mais à celle de Williams dont plus de la moitié des anglicans ne reconnaissent plus la primauté. Sans doute, comme le déclarait le cardinal Kasper à Lambeth, un dialogue minimum, « plus modeste » – n’ayant plus pour but le « rétablissement d’une communion complète de foi et de vie sacramentelle » – pourra se poursuivre à l’avenir et peut-être « produire de bons résultats, mais il ne sera pas soutenu par le dynamisme que donne la possibilité réaliste de l’unité que le Christ attend ». C’est bien le constat de la fin d’une époque et la fin, peut-être, d’un mirage. Reste à régler le cas des anglicans qui ont rompu – ou qui s’apprêtent à le faire – avec une Communion qui n’était qu’une illusion et un “catholicisme” tout d’apparence, et qui frappent à la porte de l’Église. Il faudra certes du discernement, mais tout faire pour « favoriser leur réconciliation avec l’Église, dans laquelle, soit isolément, soit en masse – ce que Nous souhaitons très vivement – ils peuvent choisir beaucoup d’exemples à imiter » (Léon XIII, Apostolicæ Curæ)."
MJ
Daoudal Hebdo
Yves Daoudal, ancien salarié de feu ‘National Hebdo’, va créer son propre hebdomadaire :
"Ce journal sera donc à l’image de mon blog, mais avec des analyses plus approfondies à l’image de mon éditorial de National Hebdo. La mauvaise nouvelle, pour vous, est que, sur le blog, mes commentaires de l’actualité vont rétrécir, puisque je réserverai l’essentiel aux lecteurs de mon journal."
Aide toi, le Ciel t’aidera
Zenit publie le commentaire de l’Evangile du dimanche 10 août (saint Matthieu 14, 22-33), proposé par le père Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison Pontificale :
"Les faits de l’Evangile ne sont pas écrits pour être seulement racontés, mais pour être revécus. A chaque fois, celui qui les écoute est invité à entrer dans la page de l’Evangile, à passer de spectateur à acteur, à devenir partie prenante. L’Eglise primitive nous en donne l’exemple. La manière dont nous est raconté l’épisode de la tempête apaisée montre que la communauté chrétienne l’a appliqué à sa situation […]
A présent aussi [Jésus] ordonne aux siens d’aller vers lui « en marchant sur les eaux », c’est-à-dire en avançant parmi les vagues de ce monde, en s’appuyant uniquement sur la foi […]
La critique sous-entendue (qui est la critique classique du marxisme) touche l’attitude de celui qui prétendrait demeurer les mains dans les poches, en attendant que Dieu fasse tout lui-même, mais cela n’est pas la vraie foi ni la vraie prière qui sont tout autre que résignation passive. Jésus laissa les apôtres lutter contre le vent toute la nuit et faire appel à toutes leurs ressources avant d’intervenir personnellement."
La magie de la justice à la française….
Condamné à 15 ans de réclusion pour l’attaque, en septembre 1997, de la gendarmerie de Pietrosella, au cours de laquelle avait été dérobée l’arme ayant servi à tuer Claude Erignac, et pour complicité dans l’assassinat du préfet le 6 février 1998, Joseph Versini a été libéré lundi à l’aube de la maison d’arrêt de Borgo (Haute-Corse).
Remis en liberté conditionnelle avec port d’un bracelet électronique,il va reprendre son activité agricole d’éleveur de porcs à Cristinacce mais il lui est interdit de se rendre à Ajaccio, de rencontrer les auteurs, coauteurs ou complices des faits ainsi que leurs familles ou leurs proches, de quitter son domicile de Cristinacce entre 19H00 et 7H00 ou de de participer à des réunions ayant un lien avec la politique.
Il a purgé 9 ans de prison sur les 15 soit 60% de sa peine.
Le préfet Erignac est mort assassiné il y a un peu plus de 10 ans. Sa famille appréciera.
Contre la pensée unique : répondez “Présent”
Une fois de plus, la "Direction du développement des médias" a refusé à Présent la subvention légale qu’elle distribue aux quotidiens à faibles ressources publicitaires. Sur le site du quotidien, Jeanne Smits nous confirme que l’équipe restera mobilisée malgré ces injustices à répétition.
"Mais nous ne baissons pas les bras pour autant. Avec la grâce de Dieu, nous resterons fidèles au poste. Et avec un millier, deux milliers d’abonnés supplémentaires, nous aurions mieux que l’équilibre : la possibilité de prendre un nouveau départ."
Quel pourcentage de ces 2000 abonnés représenteront les lecteurs du Salon Beige ? Pour en être, il suffit de cliquer ici.