Nicolas Sarkozy à Dublin
Nicolas Sarkozy est en visite aujourd’hui à Dublin pour tenter de comprendre le rejet du mini-traité par les Irlandais. Le premier ministre irlandais Brian Cowen se livre à un exercice périlleux qui consiste à ne pas mécontenter celui qui préside actuellement l’Union Européenne sans pour autant se mettre à dos les 53.4% d’Irlandais qui ont rejeté le traité constitutionnel. Face aux protestations que provoque cette visite, il n’est pas question de trouver pour l’instant une solution pratique. Ce qui fait dire à un journaliste du Point:
La visite de Nicolas Sarkozy à Dublin, qui se terminera par une conférence de presse avec Brian Cowen, ne devrait déboucher sur aucune percée notable.
Si: sans doute un trou supplémentaire dans les finances européennes…
Benoît XVI rencontre des victimes d’abus sexuels
Après son homélie de samedi dernier au cours de laquelle Benoît XVI a exprimé sa compassion à l’égard des victimes d’abus sexuels, le pape a fait un nouveau geste ce matin avant de quitter l’Australie. C’est ce que rapporte le VIS:
"Pour exprimer sa sollicitude pastorale envers ceux qui ont souffert d’abus de la part du clergé, le Pape a célébré aujourd’hui une messe en présence de représentants de ces victimes. Il les a écoutées et réconfortées, les assurant de sa solidarité spirituelle. Il leur a également promis de continuer à prier pour eux, pour leurs familles et pour toutes les victimes. Par ce geste paternel, le Saint-Père a voulu montrer, une fois de plus, sa préoccupation pour tous ceux qui ont souffert à cause des abus sexuels".
[…]
"la rencontre a eu lieu à l’occasion de la célébration de la messe de
7 h dans la chapelle de l’archevêché de Sydney où le Pape a logé ces
derniers jours. Quatre personnes, deux hommes et deux femmes, étaient
présentes avec leurs accompagnateurs et un prêtre chargé de la pastorale
de l’accompagnement… Le Cardinal George Pell, Archevêque de Sydney,
Mgr.Fernando Filoni, Substitut de la Secrétairerie d’Etat, et ses deux
secrétaires particuliers ont concélébré avec le Pape. A la fin de la
messe, les invités ont pu s’entretenir personnellement avec le Pape qui
leur a adressé des paroles affectueuses de participation et de réconfort.
La rencontre s’est terminée un peu avant 8 h et s’est déroulée dans un
climat de respect, de spiritualité et d’intense émotion. Comme aux
Etats-Unis, le Pape a désiré rencontrer quelques victimes comme geste
concret pour exprimer les sentiments qu’il a déjà manifesté plusieurs fois
sur le drame des abus sexuels. En Australie, il a voulu cette rencontre
après la conclusion des évènements de la Journée mondiale de la Jeunesse
qui étaient le motif principal de son voyage".
Comme cela a été déjà mentionné, on peut remarquer que le pape ne s’est pas excusé de ces actes au nom de l’Eglise mais les a condamnés vigoureusement et a réconforté les victimes.
Le journal La Croix parle pourtant d’ "excuses historiques". A peine quelques heures après la fin des JMJ, les propos du pape sont déjà déformés?
L’entreprise de destruction de l’homme
Thierry Bouzard, dans Monde & Vie, évoque l’ouvrage d’Alain Toulza, Le meilleur des mondes sexuels :
"Depuis la chute du rideau de fer, les révolutionnaires ont délaissé le terrain politique et économique pour investir le terrain éthique, ils y font des ravages. Ce n’est pas une nouveauté, puisque les remises en cause ont toujours existé, mais elles ont connu une montée en puissance avec les progrès de la biologie. La commercialisation de la pilule et le “droit” à l’avortement ont permis la remise en cause du modèle social naturel fondé sur la famille (un père, une mère et des enfants puisqu’il faut le rappeler). Dans un récent ouvrage, Le meilleur des mondes sexuels, Alain Toulza décrit précisément les ressorts de cette entreprise mondiale de destruction de l’homme. Car il ne s’agit pas simplement de comportement individuel, de choix personnel ou de morale. L’auteur remonte aux sources, c’est-à-dire aux féministes françaises et anglaises, en rappelant les liens entre ces mouvements et l’eugénisme des nationaux-socialistes. […]
Après la défaite de ce régime, le courant féministe est relancé avec la parution du Deuxième sexe de Simone de Beauvoir: « En soi l’homosexualité est aussi limitante que l’hétérosexualité : l’idéal devrait être de pouvoir aussi bien aimer une femme qu’un homme, n’importe, un être humain, sans éprouver ni peur ni contrainte ni obligation ». Mais ces prétentions libertaires étaient réservées à une minorité. Elles ne trouveront leur réalisation qu’avec la généralisation de la contraception, permettant à la femme de dissocier amour et fécondation. Les récents progrès de la médecine donnent les moyens de dissocier la femme de la maternité. C’est l’enjeu du débat sur les mères porteuses. On connaît déjà les problèmes d’identité des enfants “accouchés sous X” recherchant désespérément leurs géniteurs. Ils deviendront insolubles pour les enfants issus de mères porteuses, conçus par fécondation in vitro pour le compte d’un couple tiers (et qui payera la pension en cas de divorce ?).
Une société doit d’abord se préoccuper de l’intérêt des plus faibles, en l’occurrence les enfants, avant la satisfaction d’un prétendu « droit à l’enfant » (voir L’Homoparentalité en question de Béatrice Bourges, éditions du Rocher). Mais depuis la légalisation de l’avortement, le sort du plus faible (le petit dans le ventre de sa mère) n’intéresse plus grand monde. D’un côté on encourage le massacre des tout-petits (environ 200 000 avortements par an en France), de l’autre on va déployer à grands frais les dernières ressources de la médecine pour permettre à des individus stériles d’assurer leur besoin d’enfant. Il serait quand même plus simple – et aussi plus économique – d’arrêter le massacre. L’Eglise, par la voix de Jean-Paul II a toujours enseigné que « Tout être humain a le droit de naître d’un acte d’amour normal entre un homme et une femme ». On connaît les tentatives de clonage hommelapin chinoises, les 100 000 ou 200 000 embryons congelés français, la collection de foetus de l’hôpital Saint-Vincent de Paul."
Bruno Gollnisch attend le champagne de Philippe de Villiers
Le candidat à la tête du FN indique dans Minute :
"En 2007, il m’a juré que jamais il ne rallierait Sarkozy et qu’il irait au bout d’une politique parfaitement indépendante. J’ai répondu qu’il se rallierait dès le second tour. Nous avons parié une caisse de champagne. J’ai gagné, mais j’attends toujours mon champagne !"
MJ
Suspense sur l’adoption de la révision de la Constitution
9 députés et 2 sénateurs UMP semblent toujours résolus à voter contre la réforme, malgré les pressions de l’Élysée, qui est allé jusqu’à évoquer des menaces de redécoupages de leurs circonscriptions. Depuis 3 jours, ces fortes têtes sont devenues le cauchemar de l’Élysée où l’on compte et recompte les voix. Le risque d’un échec est franchement envisagé.
Pour l’adoption de cette réforme lundi, le Parlement réuni à Versailles (Assemblée et Sénat) doit voter oui aux 3/5. C’est-à-dire que l’UMP doit compter, outre son propre camp, sur le vote d’élus de l’opposition. Parmi les opposants UMP, on compte : Guy Geoffroy, André Flajolet, Christian Vanneste, Jacques Myard, Henri Cuq, Jacques Le Guen, Jean-Pierre Grand, François Goulard et Gilles Bourdouleix. Certains hésitent encore : Hervé Mariton, qui s’est abstenu en première lecture, et Georges Tron.
La réforme pourrait se jouer à 3 ou 5 voix selon certains calculs.
Le Parlement européen veut faire régner le bipartisme
Les députés européens ont voté le 9 juillet, par 481 voix contre 203, une modification du règlement intérieur qui durcit les conditions de formation d’un groupe politique, sésame pour avoir accès aux financements, à la conférence des Présidents qui fixe l’ordre du jour, au temps de parole, aux rapports législatifs, etc.
Alors qu’aujourd’hui il suffit de réunir 20 députés originaires de 6 pays pour former un groupe, il faudra dans le Parlement qui sera élu en juin 2009, 25 députés provenant de 7 pays, en sachant que le nombre de membres sera alors réduit à 751 (si Lisbonne s’applique, sinon 736). Actuellement, l’Assemblée compte 7 groupes plus les non-inscrits.
Seule consolation : alors que le projet prévoyait de relever le seuil à 30 eurodéputés, le PPE-DE et le PSE ont finalement accepté de limiter leurs exigences à 25 députés. Voir ici la répartition actuelle des députés : si les groupes de gauche peuvent encore espérer créer un groupe dans le prochain Parlement, il n’en va pas de même pour les eurosceptiques.
Le diocèse d’Arras aime l’islam mais pas la liturgie extraordinaire
Voici ce qu’on peut lire dans l’éditorial de l’été sur le site du diocèse :
"Dans le domaine religieux encore, on pourra souligner l’ouverture du dialogue avec l’Islam entrepris par Benoit XVI, ou les rapprochements avec la Chine. On pourra regretter les faveurs accordées à une liturgie héritée du Moyen-âge".
MJ
Drame de Carcassonne : erreur individuelle
L’enquête de commandement de l’armée de terre sur le drame de Carcassonne concluerait à une erreur individuelle du sergent qui a blessé par balles dix-sept spectateurs. L’EMAT indique :
"C’est le seul responsable direct. Il est d’ailleurs le seul mis en examen".
L’examen des documents de préparation et du périmètre des présentations de la Journée porte-ouvertes montrerait que les mesures de sécurité ont bien été respectées. La justice n’a pas mis en examen d’autres militaires, par exemple pour "mise en danger de la vie d’autrui". En revanche, la question de la gestion des munitions est au coeur du rapport du rapport interne.
"Des sanctions disciplinaires sont en cours de notification. Elles touchent l’ensemble de la chaîne hiérarchique responsable de ce dysfonctionnelent lié à la gestion des muntions".
Un enfant quand je veux
Johnny Hallyday, qui a fêté ses 65 ans, veut adopter un second enfant. Dans un entretien à Paris Match, il explique :
"Nous avons fait notre demande il y a un an et demi et nous sommes encore dans les démarches administratives. Tout est en règle côté français, nous avons toutes les autorisations, mais pas encore côté vietnamien. Si tout se passe bien, nous espérons pouvoir aller la chercher vers la fin de l’année, au pire début 2009."
Est-ce bien sérieux d’adopter un enfant à cet âge là ?
Pas de paix sans vérité
Lors d’une rencontre œcuménique dans la Crypte de la Cathédrale Sainte Marie de Sydney, Benoît XVI a déclaré :
"L’Australie est une nation qui tient en grand considération la liberté de religion. Votre pays reconnaît que le respect de ce droit fondamental permet aux hommes et aux femmes d’adorer Dieu selon leur conscience, d’éduquer leur esprit et d’agir selon les convictions éthiques qui dérivent de leur croyance.
La relation harmonieuse entre les religions et la vie publique est d’autant plus importante à une époque où certains en sont venus à considérer la religion comme une cause de division plutôt que comme une force d’unité. Dans un monde menacé par des formes inquiétantes et indiscriminées de violence, l’unité de pensée de tous ceux qui ont une croyance religieuse stimule les nations et les communautés à résoudre les conflits au moyen d’instruments pacifiques, en respectant pleinement la dignité humaine. Une des multiples manières dont la religion se met au service de l’humanité est celle d’offrir une vision de la personne humaine qui souligne notre aspiration innée à vivre avec magnanimité, en tissant des liens d’amitié avec nos prochains. […]
Le sens religieux, enraciné dans le cœur de l’homme, ouvre les hommes et les femmes à Dieu et les porte à découvrir que la réalisation personnelle ne consiste pas dans la satisfaction égoïste de désirs éphémères. Il nous amène plutôt à aller au-devant des nécessités des autres et à chercher des voies concrètes pour contribuer au bien commun. Les religions ont un rôle particulier en ce sens, car elles enseignent aux personnes qu’un service authentique demande sacrifice et autodiscipline, qui, eux-mêmes, doivent être cultivés à travers l’abnégation, la tempérance et l’usage modéré des biens de ce monde. […]
Chers amis, ces valeurs – je suis certain que vous êtes de mon avis – sont particulièrement importantes pour une formation adéquate des jeunes, qui sont très souvent tentés de considérer la vie elle-même comme un produit de consommation. […] Dans cette perspective, les écoles confessionnelles comme les écoles nationales peuvent faire davantage pour élever la dimension spirituelle de chaque jeune. […]
Néanmoins, la religion, tout en nous rappelant les limites et la faiblesse de l’homme, nous encourage également à ne pas placer nos dernières espérances en ce monde qui passe. […]Nous pourrions affirmer que toutes les religions cherchent à pénétrer le sens profond de l’existence humaine en le ramenant à une origine ou principe extérieur à elle. Les religions offrent une tentative de compréhension du cosmos comme provenant de cette origine ou principe et y retournant. Les chrétiens croient que Dieu a révélé cette origine et principe en Jésus, que la Bible définit comme l’« Alpha et Omega ». […]
Notre recherche de la paix avance de pair avec notre recherche du sens, car c’est en découvrant la vérité que nous trouvons le chemin assuré de la paix. Notre effort pour arriver à la réconciliation entre les peuples découle de cette vérité et il est orienté vers cette vérité qui donne un but à la vie. La religion offre la paix, mais, plus important encore, elle suscite dans l’esprit humain la soif de la vérité et la faim de la vertu."
Overblog, dépendant de la publicité
Frédéric Montagnon, le président fondateur d’OverBlog, plate-forme de blogs créée en 2004, craint que les blogueurs ne quittent les plates-formes hébergées en Europe si une législation venait à se mettre en place. Le site a ainsi mis en place une technique de filtrage automatique des contenus. La technique consiste à mesurer l’influence d’un blog (nombre de lecteurs, temps passé, quantité de commentaires engendrée), mais aussi les « sentiments » associés au sujet. La technique aide donc OverBlog à identifier les contenus à risque pour éventuellement les supprimer, mais surtout pour rassurer les annonceurs, qui ne veulent pas voir leurs publicités s’afficher à côté de propos choquants. Le blog, comme les médias papiers et télévisés, est prisonnier de la publicité !
Belgique : le roi refuse la démission du Premier ministre
Le roi Albert II de Belgique a refusé hier soir la démission du Premier ministre Yves Leterme et de son gouvernement, confiant une mission à trois personnalités politiques pour qu’elles trouvent les bases de la relance du dialogue sur l’autonomie des régions malgré les profondes divisions entre Flamands et Wallons.
Le roi a confié une mission au député François-Xavier de Donnea, au président de la communauté germanophone Karl-Heinz Lambertz et au député européen Raymond Langendries, qui devront "examiner de quelle manière des garanties peuvent être offertes pour entamer d’une manière crédible un dialogue institutionnel".
La Commission Leonetti écarte “l’exception d’euthanasie”
Le député UMP Jean Leonetti dresse un premier bilan des auditions de la mission de fin de vie dont il a été chargé :
"La loi est non seulement mal connue, mais mal appliquée. Les intervenants ont été unanimes à nous le dire. […] Il y a des personnes qui ont encore plusieurs années de vie devant elles et qui réclament une assistance au suicide, parce qu’elles ne veulent plus vivre dans l’état qui est le leur. Clairement, la loi n’a pas vocation à répondre à ce type de demande. Et puis il y a des personnes condamnées à mourir sous peu et qui souffrent. C’est à partir de ces situations que nous avons réfléchi. […]
La plupart des problèmes non résolus tournent autour d’une même problématique : celle de malades maintenus artificiellement en vie. […] Je ne parle pas du handicap, mais de ces patients qui n’ont plus aucune vie relationnelle, qui sont en état végétatif chronique, par exemple, pour lesquels se pose la question d’arrêter des traitements devenus inutiles ou disproportionnés. […] Il faut impérativement un accompagnement garantissant que la personne ne souffrira pas ou ne manifestera pas de signes apparents de souffrance […] Dans des cas comme celui-là, pendant l’agonie, la sédation profonde (plonger le malade dans un sommeil artificiel) devrait être systématique. Il ne doit plus être possible de débrancher et d’abandonner le malade à lui-même.
La mission devait aussi examiner la possibilité de créer, pour certains cas extrêmes, une « exception d’euthanasie »….
Cette idée a été très fragilisée par les auditions. S’il s’agit de dire, a posteriori, que l’euthanasie ne doit pas être considérée par la justice comme un homicide, cela signifie que donner la mort par compassion doit être considéré comme un mobile ouvrant droit à un traitement judiciaire particulier. Or, les juristes sont réticents à ce que l’on crée une catégorie d’exception pour un mobile ou une profession spécifique. S’il s’agit d’autoriser a priori dans certains cas l’euthanasie, cela pose encore plus de problèmes. Il faudrait créer une commission qui, au cas par cas, dirait « oui, on peut le faire » ou « non, on ne peut pas », ce qui pose un problème de démocratie. Puis il pourrait y avoir des recours. Bref, ce serait un montage compliqué ! J’ai tendance à penser aujourd’hui que « l’exception d’euthanasie » est une fausse bonne idée. […] Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il faut créer un observatoire de la fin de vie qui permettrait d’avoir des données objectives sur les pratiques médicales."
Ni euthanasie, ni acharnement thérapeutique. Pour rappel, cette instruction de l’Académie pontificale pour la Vie :
"La ligne de conduite à adopter à l’égard du grand malade et du mourant devra donc s’inspirer du respect de la vie et de la dignité de la personne; elle devra avoir pour objectif de rendre disponibles les thérapies adaptées, sans toutefois s’abandonner à certaines formes d’"acharnement thérapeutique"; elle devra s’informer de la volonté du patient à l’égard des thérapies extraordinaires ou à risque – auxquelles, sur le plan moral, il n’est pas obligatoire d’accéder -; elle devra toujours assurer les soins ordinaires (y compris l’alimentation et l’hydratation, même artificielles) et s’attacher à fournir les soins palliatifs, en particulier le traitement adéquat contre la douleur, en favorisant toujours le dialogue avec le patient et son information."
Suite des “cas par cas”
Hier, on avançait le chiffre de 741 immigrés illégaux régularisés, sur 1500. Aujourd’hui, on apprend que 42 travailleurs clandestins de l’entreprise de nettoyage Effi Services à Argenteuil, en grève depuis le 30 juin, ont été régularisés. Sur les 43 salariés clandestins, un seul s’est vu refuser la délivrance d’un récépissé par la préfecture, qui a invoqué une "interdiction de territoire français prononcée à son encontre après qu’il a été arrêté et a refusé d’embarquer".
S’il n’ y en a qu’un seul au final qui n’est pas régularisé, on ne peut donc pas parler de "régularisation massive". CQFD.
Bruxelles tape sur les doigts de 15 pays membres de l’UE
La Commission européenne a menacé 15 pays membres d’actions en justice pour n’avoir toujours pas transposé dans leur droit national des dispositions européennes.
Le commissaire européen au Marché intérieur, Charlie McCreevy, a écrit à l’Allemagne, la France, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas, l’Autriche, la Grèce, la Pologne, la République tchèque, la Lettonie, la Slovaquie, la Suède, l’Espagne, l’Irlande et Malte. Dans sa lettre, il déplore que ces pays n’aient pas respecté l’échéance du 15 décembre 2007, date à laquelle ils étaient censés avoir transposé dans leur législation la troisième directive européenne sur le blanchiment adopté en 2005.
Mais alors, à quoi sert l’Assemblée nationale si elle n’est même pas capable d’enregistrer les lois de l’UE dans les temps impartis ?
Bruno Gollnisch, candidat
Le vice-président exécutif du Front National se place pour la présidence du parti, avant les élections qui devraient se tenir en 2010 :
"Je serai en principe candidat, si Dieu me prête vie car il y a un an, ce n’était pas tellement évident".
Il y a un an, il venait de subir un quadruple pontage coronarien.
MJ
On a le droit de ne pas aimer l’art contemporain
"Le 11 septembre prochain, Shuhei Hirayama visitera, en famille, le château de Versailles. La date est fixée depuis de longs mois. Ce séjour en France, ce cadre moyen de Kyoto en chérit l’idée depuis longtemps. Sur les six jours que Shuhei passera en France, il a décidé d’en consacrer un entier à Versailles. Fasciné de longue date par le Roi- Soleil, il piaffe d’impatience de déambuler parmi les salles du palais de Louis XIV. Et là, stupéfaction : au salon de Mars, il ne verra qu’une seule chose […] : un homard gonflable géant, en aluminium, pendu au plafond au centre de la salle. Plus loin, dans la galerie des Glaces, c’est un immense pouf en Inox qui monopolisera l’attention. Dans le salon de l’Abondance, un lapin, toujours gonflable et toujours en Inox, parasitera le décor de l’appartement de la reine. Consterné, Shuhei n’échappera à aucune des dixsept oeuvres de l’exposition “Jeff Koons-Versailles” […]. De ce château qu’il ne reverra peut-être jamais, Shuhei repartira avec l’image d’un bestiaire gonflable et bariolé, ineffaçablement accolé dans sa mémoire à ces lieux où il imaginait retrouver intacte l’image d’une splendeur royale disparue. […]
[S]i on laisse Koons envahir Versailles avec la bénédiction des plus hautes autorités culturelles et la sanctification des médias, qui se sentira le courage de lui dénier la qualité d’artiste, quand bien même dans son for intérieur il ne verrait dans ses oeuvres qu’un enfantillage de mauvais goût ? Cette canonisation par capillarité explique que l’art contemporain ne veuille plus se cantonner aux lieux d’exposition qui lui sont propres,mais vienne traquer le spectateur n’importe où, jusque dans les refuges où celui qui ne le goûte pas pensait en être préservé. Mais a-t-on encore le droit de ne pas l’aimer ? […]
Dominateur par nature, « totalitaire » ose même Christine Sourgins dans les Mirages de l’art contemporain (La Table ronde) – puisque, par le label “contemporain”, il prétend être tout l’art de son époque, écartant de facto les artistes qui ne partagent pas ses lubies –, l’art contemporain ne veut plus se contenter des innombrables musées qui lui sont consacrés, de trôner dans les bâtiments publics, les places ou les jardins de nos villes et de nos villages : dernier stade de la métamorphose de cet art qui se voulait révolutionnaire en art officiel, il faut qu’il s’impose encore là où l’on aurait cru pouvoir lui échapper, à Versailles, au Louvre, à Chambord – demain à Notre-Dame ? […] Puisque Versailles ne peut pas se défendre contre ces vampires, à nous de le faire avec les armes indémodables de l’indignation et du bon sens."
On a le droit de vouloir que Versailles demeure Versailles.
Le fossé entre le virtuel et le réel
"L’inflation, aux dires de l’Insee, a atteint son plus haut niveau depuis dix-sept ans. Cependant, le nouvel iPhone, le téléphone portable de Apple, a vu son prix chuter de moitié par rapport au modèle précédent, bien que plus performant. Certes, on ne se nourrit pas avec des téléphones portables pas plus qu’on alimente avec eux les moteurs des automobiles. […] L’accès au virtuel est de moins en moins coûteux tandis que le réel devient exorbitant."
MJ
La place des parents dans l’éducation de leurs enfants
Xavier Darcos évoque la place de la famille au sein du système éducatif français :
"Les familles, enfin, ont toute leur place au sein de la communauté éducative. Je veux rétablir le consensus qui les unit à l’école républicaine loin des arrière-pensées partisanes auxquelles voudraient les associer certains de ceux qui prétendent parler en leur nom. Elles ont désormais le droit de choisir leur établissement scolaire, dont elles pourront connaître les performances, et elles suivront les progrès réalisés en classe par leur enfant, grâce au livret qui leur sera remis à la rentrée, en primaire."
L’intention est là et elle semble bonne. Pourtant, on ne la retrouve pas concrétisée dans la circulaire de préparation de la rentrée scolaire. Rappelons que la liberté des parents dans l’éducation de leurs enfants est un point non négociable :
"Premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, les parents ont le droit de choisir pour eux une école qui correspond à leur propres convictions. Ce droit est fondamental. Les parents ont, autant que possible, le devoir de choisir les écoles qui les assisteront au mieux dans leur tâche d’éducateurs chrétiens. Les pouvoirs publics ont le devoir de garantir ce droit et d’assurer les conditions réelles de son exercice." (Catéchisme de l’Église catholique, 2229)
Affaire Sébire (suite)
La commission Leonetti, mise en place en avril dernier pour évaluer la loi sur la fin de vie, a auditionné le docteur Daniel Brasnu, chef de service ORL à l’hôpital Georges Pompidou, qui avait été consulté par le chef de l’Etat au moment de l’affaire Sébire. Ce dernier a rappelé que Chantal Sébire avait refusé un traitement qui offrait de 60 à 70% de chances de réussite. Il s’est prononcé contre toute forme législative qui dépénaliserait l’assistance au suicide ou introduirait une exception d’euthanasie. Il estime que la loi actuelle permet de traiter l’immense majorité des situations. "Il ne faut pas légiférer pour des cas exceptionnels".
Même conclusion de la part de Delphine Mitanchez, néonatalogiste à l’hôpital Armand Trousseau qui s’occupe des grands prématurés. "La loi de 2005 définit de grands principes. Mais il ne semble pas possible d’aller plus loin. Au delà, il faut traiter au cas par cas". Les deux médecins ont souligné les progrès parcourus dans la prise en compte des patients et des familles. En revanche, ils déplorent que la loi sur la fin de vie soit encore peu connue dans le monde hospitalier. Les auditions de la loi Leonetti reprendront en septembre et s’achèveront mi-octobre.
Rien de plus important que la religion et la politique
Lu dans Présent (article en accès libre) :
"une homélie très remarquée de l’archevêque de Denver, Mgr Charles Chaput, a remué les foules à Sydney et fait le tour du monde par Internet. Il appelait les jeunes à résister à la laïcité, à ne pas mener comme chrétiens une « double vie » en limitant l’expression de leur foi :
«Jésus n’est pas mort sur la Croix et ressuscité des morts pour que nous priions davantage à la maison et que nous soyons un peu plus gentils avec le voisin d’à côté.»
Rappelant que seule l’Eglise se tient debout face à la déshumanisation de la culture de mort, il a exhorté les jeunes ainsi :
«La religion, la politique, la justice sociale : voilà précisément les choses dont nous devrions parler. Rien d’autre n’importe vraiment. Que peut-il y avoir de plus important que la foi religieuse, qui s’occupe du sens ultime de la vie, et la politique, qui s’occupe de la manière dont nous devons organiser nos vies ensemble en vue du bien commun ?»"
Les Scouts d’Europe se tournent vers l’avenir
Yann Cotten de St Yvi, porte-parole des Guides et Scouts d’Europe, a laissé un commentaire sur le post concernant le procès au sein de l’AGSE :
"Le 11 juillet, le tribunal de grande instance de Paris a rendu son verdict dans l’affaire qui opposait l’association des Guides et Scouts d’Europe aux anciens commissaires généraux M-H Morel et J-M. Permingeat. Estimant qu’il n’y avait pas lieu a référé, le juge a débouté ces derniers de la totalité de leurs demandes en les condamnant aux dépens (frais de justice) et à verser une indemnisation à l’association et aux administrateurs attaqués.
Les nouveaux commissaires généraux Marie-Camille Borde et Edouard Colin ont affirmé leur volonté de travailler dans un esprit de continuité et de rassemblement. Dans le respect des valeurs spécifiques du scoutisme européen et dans la fidélité au magistère de l’Eglise, ils souhaitent poursuivre ce qui a été initié par leurs prédécesseurs pour mettre en oeuvre le projet pédagogique 2007-2010, en s’appuyant sur les équipes pédagogiques et territoriales existantes. Ils prennent ainsi le contrepied de fausses rumeurs concernant des risques de scission du mouvement ou de repli identitaire autour de questions religieuses.
C’est donc dans la sérénité que le mouvement va pouvoir poursuivre les camps d’été et se préparer a une rentrée riche d’évènements : la venue en France du Saint Père, dont l’organisation va mobiliser de nombreux cadres scouts en liaison avec les autres associations de scoutisme catholique (SGDF,SUF…) et la célébration du cinquantenaire de l’association francaises des guides et scouts d’Europe. Cette célébration sera l’occasion d’approfondir et de revivifier le caractere européen du mouvement en lien avec les autres associations membres de l’Union."
Guillaume Peltier n’ira pas à l’UMP
L’ancien secrétaire général du MPF dément l’information avancée par Bakchich.
MJ
Rome-Anglicans : un rapprochement en décembre ?
Daniel Hamiche apporte quelques informations intéressantes sur la division qui agite la communuaté anglicane, laquelle tient actuellement sa conférence, en l’absence de 200 ‘évêques’ récalcitrants à l’ordination épiscopale des femmes. Deux entretiens secrets ont eu lieu à Rome en vue d’un possible rapprochement avec la branche traditionaliste des Anglicans :
"Rome serait disposée à accorder une “administration apostolique”, placée sous l’autorité d’un évêque catholique, pour satisfaire aux besoins pastoraux des pasteurs et des paroissiens anglo-catholiques. […] Les anciens anglicans se rassembleraient sous une égide commune qui pourrait prendre le nom de Fellowship of St. Gregory the Great. Cette association, placée sous la direction de l’évêque à nommer, regrouperait les anciens pasteurs anglicans ordonnés prêtres catholiques. Les paroisses de ces derniers, ouvertes à tous, seraient toutefois principalement composées d’anciens anglicans. […] Les anciennes communautés anglicanes devenues catholiques pourraient, si elles le souhaitaient, utiliser en partie le Book of Common Prayer mais révisé pour un usage catholique comme c’est déjà le cas dans les sept paroisses, autrefois épiscopaliennes – anglicanes – et désormais catholiques, des États-Unis. […] Les anciens pasteurs anglicans devraient se soumettre à un programme accéléré d’études leur permettant d’être promptement ordonnés prêtres catholiques. […]
La question n’est évidemment plus aujourd’hui de savoir si Rome va recevoir dans le bercail de l’Église une, sainte, catholique et apostolique, les anglicans qui frappent à sa porte, mais quand… Des observateurs évoquent la possibilité de l’annonce d’un tel retour et de la création d’une structure idoine en décembre prochain. Pourquoi en décembre ? Parce que c’est probablement à cette date que Benoît XVI pourrait proclamer bienheureux le vénérable John Henry cardinal Newman, le plus célèbre des anglicans revenus à Rome !"
Echange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah
5 prisonniers libanais ont été libérés mercredi dans le cadre d’un accord entre le Hezbollah et Israël sur un échange de prisonniers et de dépouilles. Dans la matinée, le mouvement chiite avait remis les corps de deux soldats israéliens. Ce qui inspire au Conservateur cette réflexion :
"Pour moi, cela démontre une fois de plus qui est civilisé, et qui est barbare. Echanger des prisonniers vivants contre la dépouille mortelle de soldats, cela pourrait sembler un marché de dupes, mais c’est pourtant un signe de civilisation et d’honneur. Des guerriers grecs étaient prêts à mourir pour reprendre possession du corps d’un héros.
Pendant ce temps, la France crache à la gueule des soldats morts dans l’attentat de Beyrouth, et abandonne les cimetières français d’Algérie, y compris ceux des militaires, au pillage et aux dégradations. L’homme, le pire des animaux …"
Pas de respect de l’environnement sans respect de la dignité de la personne humaine
Aujourd’hui, lors de la cérémonie d’accueil avec les jeunes à Barangaroo, sur le rivage de la baie de Sydney, le Pape a déclaré :
"Au cœur de la merveille de la création, nous nous trouvons, vous et moi, la famille humaine « couronnée de gloire et d’honneur ». Quelle merveille ! […] Introduits dans le silence, pleins de reconnaissance et par la puissance de la sainteté, nous réfléchissons. Que découvrons-nous ? Peut-être à contrecœur arrivons-nous à admettre que des plaies marquent aussi la surface de la terre : l’érosion, la déforestation, le gaspillage des ressources minérales et marines et ce, pour alimenter un besoin de consommation insatiable. […] La merveilleuse création de Dieu est parfois vécue comme une réalité quasi hostile pour ses gardiens, et même comme quelque chose de dangereux. Comment ce qui est « bon » peut-il apparaître aussi menaçant ?
Il y a plus. Que dire de l’homme, sommet de la création de Dieu ? […] Nous découvrons que non seulement le milieu naturel, mais aussi le milieu social – l’habitat que nous nous créons nous-mêmes – a ses cicatrices ; ce sont des blessures qui montrent que quelque chose ne va pas. […] Les exemples ne manquent pas, vous le savez bien. Parmi les plus évidents, se trouvent l’abus d’alcool et de drogue, l’exaltation de la violence et la dégradation de la sexualité, qui sont souvent présentés par la télévision et par internet comme un divertissement. […]
Il y a aussi quelque chose de sinistre qui découle du fait que la liberté et la tolérance sont très souvent séparées de la vérité. Cela est alimenté par l’idée, largement diffusée aujourd’hui, qu’aucune vérité absolue ne peut guider nos vies. Le relativisme, en donnant une valeur quasi indistincte à toute chose, a rendu l’« expérience » plus importante que tout. En réalité, les expériences, sans tenir compte de ce qui est bon et vrai, peuvent conduire non pas à une liberté authentique, mais au contraire, à une confusion morale ou intellectuelle, à un affaiblissement des principes, à la perte de la propre estime, et même au désespoir.
[…] La vie n’est pas une simple succession de faits et d’expériences, même si de tels événements peuvent être utiles. Elle est une recherche de ce qui est vrai, bien et beau. C’est précisément en vue de tels objectifs que nous accomplissons nos choix, que nous exerçons notre liberté et en cela, c’est-à-dire en ce qui est vrai, bien et beau, nous trouvons le bonheur et la joie. Ne vous laissez pas tromper par ceux qui voient en vous de simples consommateurs sur un marché offrants de multiples possibilités, où le choix en lui-même devient le bien, la nouveauté se fait passer pour beauté, l’expérience subjective remplace la vérité. […]
Beaucoup prétendent aujourd’hui que Dieu doit être laissé de côté et que la religion et la foi, acceptables sur le plan individuel, doivent être, ou exclues de la vie publique, ou utilisées uniquement pour poursuivre des objectifs pragmatiques limités. Cette vision sécularisée tente d’expliquer la vie humaine et de modeler la société en se référant peu ou sans se référer du tout au Créateur. Il est présenté comme une force neutre, impartiale et respectueuse de chacun. En réalité, comme toute idéologie, le sécularisme impose une vision globale. Si la présence de Dieu est insignifiante dans la vie publique, alors la société pourra être modelée d’après une image dépourvue de Dieu, et le débat et la politique concernant le bien commun seront menés davantage à la lumière des conséquences que des principes enracinés dans la vérité.
Toutefois l’expérience montre que l’éloignement du dessein de Dieu créateur provoque un désordre qui a d’inévitables répercussions sur le reste de la création. Quand Dieu est éclipsé, notre capacité de reconnaître l’ordre naturel, le but et le « bien » commence à s’évanouir. Ce qui avec ostentation a été promus comme conquête de l’intelligence humaine, s’est bien vite manifesté comme folie, avidité et exploitation égoïste. C’est ainsi que nous nous sommes rendu toujours plus compte qu’il est nécessaire d’être humbles face à la complexité délicate du monde de Dieu.
Et que dire de notre milieu social ? […] Savons-nous reconnaître que la dignité innée de tout individu s’appuie sur son identité la plus profonde, étant image du Créateur, et que, par conséquent, les droits humains sont universels et se basent sur la loi naturelle, et qu’ils ne dépendent ni des négociations ni de la condescendance, et bien moins encore des compromis ? […] Comment se fait-il que l’espace humain, le plus beau et le plus sacré qu’est le sein maternel, soit devenu un lieu de violence indicible ?
Chers amis, la création de Dieu est unique et elle est bonne. Les préoccupations au sujet de la non-violence, du développement durable, de la justice et de la paix, de la protection de notre environnement sont d’une importance vitale pour l’humanité. Tout cela, cependant, ne peut être compris sans une profonde réflexion sur la dignité innée de toute vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle, dignité qui est conférée par Dieu lui-même et qui est, par conséquent, inviolable."
Les Irlandais irrités par Nicolas Sarkozy
C’est une véritable tempête politique que Nicolas Sarkozy a déclenché mardi en Irlande, en affirmant que «les Irlandais devront revoter» sur le traité de Lisbonne. Dans le camp du «oui» comme dans celui du «non», on cache mal sa fureur. L’entourage du premier ministre bouillonne.
Le programme des 5 heures que le chef de l’État passera à Dublin le 21 juillet n’est pas encore définitivement fixé, mais la possibilité d’un grand débat avec les partisans et les opposants au traité de Lisbonne est étudiée. En tout cas, les membres du gouvernement irlandais ont déclaré que le président français sera en «mode écoute» : il vient ici pour écouter, il ne vient pas avec une formule toute prête. Le ministre des Affaires étrangères, Micheal Martin, a déclaré :
"Nous n’avons pas l’intention de nous laisser intimider par qui que ce soit. Nous allons étudier cela d’un point de vue irlandais, en fonction de ce qui sert au mieux les intérêts de l’Irlande."
Le Sinn Féin, seul parti à avoir soutenu le «non», a jugé la position du président français «profondément insultante». Declan Ganley a surenchérit :
"C’est typique de la nature antidémocratique de ce qui se passe à Bruxelles ! Ce traité est mort, et aucune espèce de marchandage ne pourra lui redonner vie."
Même le Parti travailliste, qui a milité pour le «oui», estime que Nicolas Sarkozy a «commis un sérieux faux-pas».
"On nous a expliqué qu’une des raisons principales de la visite du président en Irlande la semaine prochaine était de lui permettre d’entendre les points de vue des Irlandais sur ce qui doit désormais être fait. Cependant, s’il s’est déjà décidé sur ce sujet, ce sera une écoute plutôt creuse…".
Où en est-on des régularisations “au cas par cas” ?
Trois mois après le début du mouvement des clandestins, la CGT et l’association Droits Devant font état de 741 régularisations de travailleurs immigrés illégaux. Soit près de la moitié des 1.500 dossiers parrainés.
MJ
Le CFCM réagit sur l’affaire de la burqa
Le Conseil français du culte musulman a critiqué la décision du Conseil d’Etat, refusant la nationalité française à une Marocaine portant la burqa.
"Le Conseil d’Etat ne précise pas ce qu’est une pratique radicale de sa religion. Ca laisse planer toutes les interprétations. Il aurait dit par exemple avoir constaté dans le comportement social (de cette femme) une incompatibilité avec le principe d’égalité des sexes, sans qu’il y ait le terme pratique religieuse, là ça aurait évacué l’ambiguïté".
Ce n’est pas faux : si le Conseil d’Etat commence à juger par lui-même ce qu’est une pratique radicale de la religion, c’est une porte ouverte à tous les abus… L’islam doit être combattu par les attitudes socio-politiques qu’il engendre : soumission de la femme, polygamie, port de la burqa…
SMS : une erreur peut coûter très cher!
Il n’est pas dans nos habitudes de traiter de ces problèmes, mais 5700 euros de facture de téléphone pour une manipulation hasardeuse, c’est cher payé! Le récit de cette mésaventure et… prudence!