Cynique hypocrisie
Lors de son intervention sur France 3, Nicolas Sarkozy a jugé que l’Europe devait "changer". Il a estimé qu’il y avait eu "des erreurs dans la façon de contruire l’Europe".
Comme, par exemple, d’ignorer le non des peuples à la Constitution européenne ?
MJ
Sarkozy a-t-il mentionné son concours Lépine lors de son intervention télévisée ?
Jean-Marie Le Pen a dénoncé le "concours Lépine des inventions" de Nicolas Sarkozy pour sensibiliser les Européens :
- La France veut réunir à Paris après les J.O. de Pékin tous les médaillés olympiques des 27 Etats membres
- elle veut faire gravir le Mont Blanc à 27 femmes des 27 Etats européens, deux cents ans après l’exploit de Marie Paradis (au nom prédestiné) pour défendre la cause des femmes et du changement climatique
- Sarkozy veut renvoyer les dirigeants européens dans le collège de leur enfance pour expliquer l’Europe aux jeunes
- Il veut organiser un Davos de la culture à Avignon, etc… […]
- La France ruinée annonce fièrement l’organisation de plus de 300 manifestations dans tout le pays, à l’occasion des 6 mois de la Présidence française, soit plus de deux évènements par jour, payés par le contribuable ou par la dette abyssale que nous lèguerons à nos enfants.
La bonne nouvelle du soir
Les profanateurs satanistes de Saint Tugdual en Bretagne ont été condamnés. Bravo à l’Agrif.
MJ
Combien coûte l’UE ?
Ce que nous coûte l’Europe est une étude publiée par Contribuables Associés (pdf, 48 pages) et réalisée par Christophe Beaudouin, avocat, secrétaire général de la Fondation politique européenne pour la Démocratie, conseiller du groupe Indépendance et Démocratie au Parlement européen.
Alors que Nicolas Sarkozy vient de faire son show télévisé pour ‘vendre’ la présidence française de l’UE, cette étude vient à point pour nous dire combien nous coûte cette UE au regard de ce qu’elle nous rapporte.
Au solde budgétaire officiel net – déficitaire de près de 7 milliards d’euros – s’ajoutent d’autres dépenses européennes directes, les charges d’administration déconcentrée assumées par l’État et les collectivités locales au nom de l’Union, ainsi que le coût administratif de la législation européenne pour les entreprises, soit, par an, au moins 60 milliards d’euros de coûts directs quantifiables, pour la France.
Sachez notamment (p.47) que la Turquie a reçu 3,7 milliards d’euros du budget européen destinés à financer les réformes nécessaires à son adhésion…
Mères porteuses : réaction de Mgr Descubes
L’Archévêque de Rouen, président du conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France, a publié un communiqué sur la gestation pour autrui, qu’il considère comme une remise en cause du modèle familial, de fililiation et de la parenté.
MJ
Traité de Lisbonne : grain de sable
Le président allemand Horst Köhler a annoncé qu’il attendrait, pour signer le traité européen de Lisbonne, que la plus haute juridiction du pays confirme la constitutionnalité de la loi entérinant le document. Les deux chambres du parlement allemand ont déjà adopté une loi approuvant le traité de Lisbonne, mais le président doit le signer pour que la décision parlementaire soit officiellement ratifiée.
En Allemagne, le conservateur non-conformiste Peter Gauweiler et le parti d’extrême gauche Die Linke ont déposé des recours auprès de la Cour constitutionnelle en vue de bloquer le document. Ils font valoir que le traité est incompatible avec les principes démocratiques de l’Allemagne et empiéterait sur les droits des députés du pays. La Cour constitutionnelle devrait prendre sa décision l’automne prochain.
On peut lui dire que point n’est besoin d’attendre la décision de la Cour : le Traité est caduc depuis le non irlandais.
Emeutes : les Français prêts à tout
Depuis les incidents du 14 juin à Vitry-le-François (Marne), où des groupes de jeunes avaient détruit une soixantaine de voitures et s’en étaient pris aux forces de l’ordre après le meurtre d’un de leurs camarades tué au cours d’une rixe, les habitants se sont précipités vers l’armurier de la ville dans l’idée de s’équiper en moyens de défense. Lequel témoigne :
"En quinze jours, depuis les émeutes, j’ai eu près d’une centaine de visiteurs supplémentaires. Des particuliers qui viennent pour s’informer et pour acheter, parce qu’ils veulent pouvoir se défendre dans les quartiers les plus chauds".
"Ils m’ont dit qu’ils venaient à cause des émeutes. Je leur ai expliqué qu’il n’était pas possible d’acheter des armes sans permis. Du coup, une partie s’est repliée vers des armes non létales".
Bombes lacrymogènes, pistolets tirant des balles en caoutchouc, poings électriques…
Le maire confirme :
"La situation est apaisée mais la ville reste en état de choc, comme en apesanteur. J’ai ressenti la psychose dès le lendemain matin : quand je rencontrais les victimes, certaines me disaient qu’elles allaient sortir les fusils."
USA : le vote des chrétiens n’est pas acquis pour McCain
John McCain divise les chrétiens, qui jugent le candidat républicain trop laxiste sur des questions de société comme le mariage homosexuel, l’avortement, et menacent de s’abstenir en novembre. Ils avaient joué un rôle clef dans le maintien de George W. Bush à la Maison Blanche en 2004, car celui-ci avait répondu à leurs attentes en matière de politique intérieure pro-vie. Les chrétiens ne s’embarassent pas de savoir si leur défection va favoriser l’élection d’Obama : si un candidat ne répond pas à leurs attentes, tant pis pour lui, il saura d’où vient sa défaite et y songera la prochaine fois.
Pour que John McCain apparaisse crédible aux yeux des électeurs pro-vie, il lui faudrait s’engager a nommer à la vice-présidence une personnalité pro-vie.
Division chez les Anglicans
La scission couvait depuis plusieurs mois, en raison de la part croissante de l’homosexualité (ordination d”évêques homosexuels). Le sommet dissident qui s’est tenu à Jérusalem du 22 au 29 juin a entériné cette division. Quelque 300 évêques ont annoncé la création d’une nouvelle communion qui aura son propre clergé et ses séminaires, contestant l’autorité du chef de l’Eglise anglicane, l’archevêque de Canterbury Rowan Williams. Les dissidents disent représenter 35 millions de fidèles soit presque la moitié des anglicans dans le monde.
L’UE de Waterloo
Ailleurs dans Présent :
"Pour marquer la présidence française à l’Union européenne, une Valse européenne a été composée et vingt-sept « musiques à danser » ont été sélectionnées pour les bals du 14 Juillet. Dont Waterloo du groupe suédois Abba. On aurait pu sélectionner aussi la bande originale du film Titanic…"
MJ
Rome-FSSPX : bruits contradictoires
Lu dans Présent daté de demain :
"Le bruit circule intensément dans les médias : la Fraternité Saint-Pie X a rejeté l’ultimatum imposé par le Vatican. Comme il est habituel, la réalité est largement différente. Afin de faire avancer le dossier, le cardinal Castrillon Hoyos avait fait parvenir à Mgr Fellay un courrier contenant cinq points sur lesquels la Fraternité devait s’engager. Et demandé que réponse y soit donnée avant le 30 juin. Il ne s’agissait nullement, comme on a pu le lire ou l’entendre ici ou là , de donner quitus au concile Vatican II ; ni même d’encourir une excommunication en cas de refus. Nous y reviendrons… […]
Ce que l’on peut dire précisément à l’heure actuelle, c’est que Mgr Fellay a bien répondu, dans le temps imparti, au courrier cardinalice. Et que certains soulignent qu’il en aurait été donné un accusé de réception positif…"
Les chrétiens d’Irak souhaitent le départ des Américains
Monseigneur Georges Casmoussa, archevêque catholique syriaque de Mossoul, en Irak, était de passage à Paris, ambassadeur involontaire et malheureux des frères chrétiens, aujourd’hui persécutés dans leur propre pays :
"Les chrétiens irakiens subissent-ils une purification religieuse?
On peut dire cela, dans certains quartiers de Bagdad et de Bassorah, par exemple. L’assassinat terrible de Mgr Rahho n’a toutefois pas suscité la panique que l’on craignait. Il a même conforté la foi des chrétiens, qui ont vu en lui un vrai martyr de la foi. Pour nous, c’est un non-sens de tuer au nom de Dieu, le père des hommes. […]Vous êtes-vous tournés, vous et les autres chrétiens d’Irak, vers les Américains afin de leur demander d’améliorer votre sécurité?
Nous ne voulons pas de leur protection, parce qu’elle représente un danger pour nous et parce que je n’y crois pas. L’armée américaine ne nous apporté que du gâchis et du terrorisme. Où est la démocratie que George Bush prétendait importer ici? Je préfère la protection des Irakiens musulmans qui vivent à nos côtés. Un occupant, quel qu’il soit, doit finir par rentrer chez lui."
La priorité de l’UE : accroître l’immigration
Le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, a affirmé :
"Le non irlandais traduit la crise qui existe entre les opinions publiques et la manière dont l’Europe se construit, la coupure entre les élites et la vie ordinaire de nos concitoyens européens. Rien ne serait plus grave que de sous-estimer la portée de ce non".
Voici, pour sa part, comment, lui, estime les Irlandais :
"Juridiquement, un nouveau vote semble nécessaire mais il appartient aux Irlandais de nous le confirmer. Ce n’est pas à nous Français, qui avons voté non en 2005, de leur donner des leçons."
Comment transformer un non en oui ? Bien sûr que le gouvernement français peut donner des leçons ! Juste une leçon : se passer du peuple. C’est tout, ensuite on s’enfonce dans l’UE. Jean-Pierre Jouyet a rappelé les chantiers
"préoccupant les citoyens : la lutte contre le réchauffement climatique, l’énergie, l’immigration, le bilan de santé de la politique agricole ou la sécurité et la défense […] Le premier défi est que nous avons besoin d’immigration sur le plan économique et social entre 2010 et 2030, on comptera 25 millions d’actifs en moins."
Le film Fitna ne constitue pas une infraction
Le député néerlandais Geert Wilders ne fera pas l’objet de poursuites judiciaires pour son film anti-islam "Fitna", a annoncé le parquet néerlandais. Le film et les déclarations de Geert Wilders dans la presse néerlandaise étaient blessants et injurieux mais ne constituent pas une infraction pénale et une incitation à la haine raciale.
MJ
Pétition contre la légalisation des mères porteuses
A la suite des propositions contenues dans le rapport de la sénatrice Michèle André (PS) rendu public cette semaine, Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille, a déclaré à la presse qu’elle est favorable à la légalisation de la Gestation Pour Autrui ajoutant que « par amour » elle porterait elle-même l’enfant de sa fille s’il le fallait. Jean-Frédéric Poisson, Christine Boutin, Jean-Marc Nesme et Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale, se sont déclarés opposés à cette légalisation.
Le FRS lance donc une pétition nationale (sur internet ou à imprimer) à faire signer par ceux qui sont attachés au respect des droits DE l’enfant contre le droit A l’enfant dont s’inspire la Gestation pour autrui. La pétition demande également l’intensification de la recherche scientifique et médicale sur l’infertilité.
La citation du jour
De Fausto Carioti dans les colonnes du quotidien italien Libero le 14 juin :
"Les électeurs européens se divisent en deux catégories : ceux qui ont rejeté les traités européens et ceux à qui il a été interdit de le faire".
MJ (merci à FP)
Que signifie “prendre la présidence de l’UE” ?
La France prend la présidence tournante du Conseil demain, mardi 1er juillet. A cette occasion, Valéry Giscard d’Estaing rappelle à Nicolas Sarkozy comme aux Français, quelques réalités :
"Les Français, qui ne sont pas modestes comme vous le savez, croient que la présidence de l’Union consiste à diriger l’Europe. Or l’Europe est dirigée par ses institutions et pendant six mois la France va exercer la présidence de l’une d’entre elles, le Conseil. Le parlement européen ou la Commission gardent leurs structures. Alors c’est important, bien sûr, mais cela ne veut pas dire qu’on a le pouvoir de décider à la place des autres."
Et entre le Parlement, le Conseil et la Commission, c’est cette dernière qui a le plus de prérogatives au sein des institutions de l’UE.
Les prestations augmentent sauf les allocations familiales
Demain, 1er juillet, est le jour traditionnel des changements de tarif. Aperçu :
"Le Smic augmente de 0,9 %. […] Dans la Fonction publique, le traitement minimum mensuel est porté à 1 321,51 € mensuels bruts. Les 1,7 million de demandeurs d’emploi indemnisés verront leurs allocations chômage revalorisées de 2,5 %.
Côté SNCF, certains tarifs seconde classe de trains Corail, Téoz et TER augmente de 10 centimes à 2,20 €. Les cartes Senior passent à 56 €, et celles Enfant plus à 70 € (un euro de plus chacune). En Ile-de-France, les tarifs de la RATP augmentent de 3 %. Le prix de 10 tickets passe de 11,10 € à 11,40 €. À l’unité, le ticket de métro coûtera 1,60 €, contre 1,50 € aujourd’hui. […]
Du changement aussi du côté de la Sécurité routière. […] À partir de mardi, tous les automobilistes devront posséder un gilet rétro-réfléchissant et un triangle de présignalisation. Comptez environ 10 €, voire moins, l’équipement. Nombreuses ruptures de stocks. Du coup, ce n’est qu’à partir du 1er octobre que le non-respect de cette mesure sera passible d’une amende forfaitaire de 135 €."
En revanche, l’Allocation adulte handicapé ne sera pas revalorisée en juillet mais elle le sera en septembre : 3,9 %. Les allocations familiales ne le seront pas du tout : 120,32 € pour deux enfants, 274,47 € pour trois enfants.
Les bandes des banlieues à l’assaut de la capitale
Le phénomène commence à inquiéter les autorités : les bandes de voyous ne se cantonnent plus à la banlieue mais viennent poursuivre leurs méfaits dans la capitale. Jusqu’alors épargnée par ces violences qui enfièvrent les départements voisins, la capitale est désormais en proie à des situations identiques. Des commerces saccagés par des voyous au visage dissimulé derrière des foulards, des projectiles lancés contre les forces de l’ordre ripostant à coup de grenades lacrymogènes, des poubelles et des arbres brûlés… Cette scène s’est produite sur les pelouses du Champ-de-Mars près de la tour Eiffel le 20 juin. Il y a eu 22 gardes à vue, 13 déferrements et seulement deux personnes incarcérées ! Dès le lendemain, à l’occasion de la Fête de la musique et durant tout le week-end, les bandes avaient de nouveau débarqué dans le même secteur écumé la veille et sillonné l’ouest de Paris, à la recherche de nouvelles victimes. Ces événements sont en tout point comparables à ceux qui avaient émaillé les manifestations étudiantes en mars 2006.
En parallèle de ces manifestations qui attirent les bandes, les forces de l’ordre doivent aussi faire face à la violence gratuite ou aux obscurs règlements de comptes. On se souvient ainsi du triste spectacle gare du Nord. Le 27 mars 2007, les bandes avaient transformé le lieu en nuit d’émeute. Des centaines de jeunes avaient bataillé avec les forces de l’ordre durant des heures. 2007 aura marqué la première année où les bandes de banlieue sont descendues en masse à Paris pour s’y livrer à des règlements de comptes et des pillages.
Au cours des huit premiers mois de 2007, 147 rixes impliquant des groupes de voyous ont été constatées en Ile-de-France (contre 130 en 2006), 10 % d’entre elles ayant lieu dans la capitale. Rachida Dati propose de ficher les bandes.
Tuez les embryons mais respectez les singes !
La commission environnementale multipartite de la Chambre des députés espagnols a décidé mercredi d’adhérer au Projet grand singe (GAP), une organisation internationale fondée en 1993 par deux chercheurs et philosophes. Elle appelle à ce que l’on protège les chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans car ils font partie d’une "communauté d’égaux" incluant les êtres humains. Dans sa déclaration de principes, GAP demande qu’on leur reconnaisse le droit à la vie, que leur liberté individuelle soit protégée et que l’on interdise qu’ils soient victimes de torture.
Selon les résolutions adoptées cette semaine par la commission, le gouvernement Zapatero a désormais quatre mois pour déclarer officiellement son soutien au projet ainsi que pour commencer à le promouvoir auprès des autres pays de l’Union européenne.
Un député du parti populaire a affirmé se sentir honteux devant le travail de ses collègues qui s’occupent de "mettre sur un pieds d’égalité légale les singes et les hommes".
A l’approche des européennes, Villiers fait son retour
Philippe de Villiers sort de son silence dans Le Figaro :
"Au second tour de l’élection présidentielle, j’ai voté pour Nicolas Sarkozy, avec qui j’ai toujours eu de bonnes relations sur le plan humain. Il était donc naturel pour moi de laisser agir le nouveau président de la République, et de ne pas critiquer systématiquement ses premières réformes. Un homme public qui parle tout le temps court le risque de ne plus être entendu. Après quinze ans de combats politiques sur le plan national, j’éprouvais également le besoin de faire une cure de silence, de me réenraciner, d’observer et de réfléchir. En mars, j’ai été réélu président du conseil général de Vendée. Au lendemain du non irlandais au traité de Lisbonne, la situation m’impose de prendre la parole, car la France et l’Europe vont mal. […]
Il est à craindre que la machine bruxelloise cherche à passer en force. Or, le droit international est clair : quand un seul État ne ratifie pas un traité, ce traité est caduc. Je demande que l’on respecte le non du peuple irlandais, au lieu de le piétiner, comme on l’a fait pour le non français et néerlandais en 2005. La France ne doit pas être le «petit télégraphiste» des fédéralistes de Bruxelles, Francfort et Berlin. Je lance un appel à Nicolas Sarkozy pour qu’il saisisse l’occasion de la présidence française pour remettre l’EuÂrope d’aplomb. Il faut un traité refondateur, reposant sur le rétablissement du compromis de Luxembourg, c’est-à -dire le droit de veto des États pour tout ce qui touche à leurs intérêts vitaux ; la fin du monopole d’initiative législative de la Commission de Bruxelles ; et la libre initiative donnée aux États de dessiner des cercles de coopération à géométrie variable."
Philippe Schmitt président du Comité d’Orientation de l’Institut pour la Justice
Philippe Schmitt est le père d’Anne-Lorraine, tuée dans le RER le 25 novembre 2007. Suite au décès tragique de sa fille, il avait annoncé publiquement sa décision de consacrer sa vie à oeuvrer pour une réforme de fond du système judiciaire, afin d’épargner le plus grand nombre possible de vies innocentes. Hier, il a été nommé Président du Comité d’Orientation de l’Institut pour la Justice. Son rôle sera notamment :
-
de réunir des personnalités ayant une expertise dans le domaine de la lutte contre les criminels récidivistes,
-
d’assurer la liaison avec les autres associations de défense du droit des victimes, les parents, conjoints et enfants de victimes
-
de présider à l’organisation d’un Référendum national sur la Justice, en s’appuyant sur l’important réseau de soutien qui s’est constitué au lendemain de la mort d’Anne-Lorraine.
Le Colonel Schmitt a déclaré le 28 juin :
"J’estime que le meurtre d’Anne-Lorraine aurait pu être évité si toute la chaîne concernée avait pris et assumé ses responsabilités. Je pense qu’il est urgent de réformer notre système judiciaire et ainsi de sauver des innocents. C’est pourquoi j’ai rejoint l’Institut pour la Justice, association libre de toute obédience politique et qui a pour but d’informer et de sensibiliser l’opinion publique aux conséquences mortelles des dysfonctionnements de l’institution judiciaire et à l’inadaptation de notre système pénal. »
Une série de décisions ont été prises, dont la constitution d’un groupe de magistrats, philosophes et parents de victimes de criminels récidivistes, l’organisation d’actions d’information et de sensibilisation de l’opinion publique, la publication d’un Livre Blanc de la réforme des procédures pénales et enfin l’organisation à l’échelle nationale d’un Référendum sur la Justice, dont l’objectif est de réunir 2 millions de participants pour obliger les pouvoirs publics à agir. L’Institut pour la Justice, créé en avril 2007, compte 6000 membres actifs.
Le pesticide anti-enfant
L’Alliance pour les Droits de la Vie envisage de publier à la rentrée prochaine un livre noir sur la pilule abortive, à partir de témoignages de femmes :
- On ne m’avait pas dit que je me sentirais mal…
- Je me suis retrouvée toute seule, découvrant avec frayeur ces saignements et la perte de mon bébé. Il était trop tard pour revenir en arrière…
- J’ai demandé à mon copain d’être là car c’est lui qui voulait que j’avorte, pas moi. Il a passé sa soirée devant la télévision après s’être acheté des pizzas. Pendant que moi je pleurais dans mon coin puis seule dans les toilettes… C’était l’horreur absolue ! Je n’arrive pas à m’en remettre…
- J’ai cru que ce serait plus simple… : ni vu ni connu, pas besoin d’aller à l’hôpital. C’est allé très vite. Après le rendez-vous chez le médecin, je me suis retrouvée seule chez moi à attendre : c’est là que j’ai réalisé ce que j’étais en train de faire, moi qui avais toujours rêvé d’être maman. Trop tard… Et puis ce fut le cauchemar, l’hémorragie qui ne s’arrêtait pas, je souffrais. Il a fallu que j’aille en catastrophe à l’hôpital où j’ai subi un curetage…
Plus rentable et plus discret que l’élimination directe en clinique, l’IVG médicamenteuse est un empoisonnement mortel de l’enfant à naître par la mifégine : le «pesticide anti-enfant» ! Crime presque parfait : acte d’infanticide subreptice pour le médecin qui délivre la pilule et la mère qui l’avale. Un crime que l’on voudrait faire commettre à la mère presque à son insu (selon le propre du poison). Il suffit de lui faire prendre trois comprimés pour un médicament anodin. Crime presque parfait cependant, car, malgré les efforts diaboliquement persévérants du Planning Familial, la nature revient toujours au galop : celle de mères enfin conscientes, qui se réveillent trop tard, confiant leur souffrance et qu’il faut aider à ne pas se laisser écraser par ce tragique syndrome post-avortement.
Michel Janva (via l’HN)
Averroès, la fin d’un mythe
Dans le dernier numéro de l’Homme Nouveau, Pierre-Alexandre Bouclay démythifie Averroès, dans un dossier consacré à la polémique créée par l’ouvrage de Sylvain Gouguenheim :
"Averroès est systématiquement présenté comme un sage rationaliste préfigurant les Lumières. Son histoire est plus complexe. Il est un grand juriste, un juge – cadi, en arabe – de profession et un médecin. Sa philosophie est profondément empreinte de sa formation en droit islamique. C’est en juriste, par exemple, qu’il prêche la guerre sainte contre les chrétiens, à la grande mosquée de Cordoue. Et c’est en faisant appel à toutes les ressources du droit qu’il appelle les musulmans à quitter leurs occupations pour partir tuer les chrétiens.
C’est avec le même oeil de spécialiste du droit coranique et de juge qu’il aborde la philosophie grecque. Pour lui, les livres de philosophie doivent être « interdits au commun des hommes par les chefs de la communauté », car les fidèles risqueraient de mal les interpréter. Chaque lecture est interprétée à l’aune du « licite » et de l’« illicite ». Il écrit : « Nous, musulmans, nous savons de science certaine que l’examen par la démonstration n’entraînera nulle contradiction avec les enseignements apportés par le Texte révélé, car la vérité ne peut être contraire à la vérité,mais elle s’accorde avec elle et témoigne en sa faveur. » Incontestablement, Averroès a tenté d’allier le Coran avec la raison, mais il lui importait surtout de démontrer la supériorité du premier sur la seconde, celle-ci ne pouvant en entamer ni la nature de livre incréé et éternel, ni le contenu, celui de la Vérité suprême. Si l’on se trouvait en présence d’une contradiction philosophique avec le Coran, il estimait qu’il fallait recourir au sens caché du livre sacré : « interpréter le sens obvie » du Coran. C’était déjà trop pour le pouvoir almohade, régnant sur la « tolérante » Espagne arabo-musulmane : s’il y a contradiction, on brûle et on interdit. Averroès fut condamné en 1195. Ses doctrines furent interdites et ses livres brûlés. Le calife Al-Mansur le bannit à Lucène, le lieu d’exil des Juifs, ce que le juge prit, assez peu philosophiquement, pour une terrible humiliation. Car Averroès était un homme de son temps. Voir en lui un athée ou agnostique, voire – presque pire – un esprit tolérant, serait un anachronisme total et une grave offense faite à sa mémoire."
Le président russe salue le rôle de l’Eglise
Le président russe Dmitri Medvedev a salué le rôle de l’Eglise orthodoxe russe à l’occasion du début des festivités consacrées au 1020e anniversaire du baptême de la Russie. Dans un discours prononcé devant le clergé dans la grande cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, il a déclaré :
"L’Eglise contribue à la paix interreligieuse (…) ce qui permet de régler des problèmes sociaux et culturels, de surmonter l’extrémisme et d’autres problèmes dans la société".
M. Medvedev a ensuite transmis au patriarche de Moscou Alexis II des reliques de Saint Vladimir, grand-prince de Kiev qui a décidé en 988 le baptême de la Russie, ainsi qu’un fragment d’une chasuble de la Sainte Vierge, qui étaient gardés depuis l’époque soviétique au musée du Kremlin.
"Ces 20 dernières années ont été l’époque d’un épanouissement de l’orthodoxie. Non seulement des églises, mais aussi l’intégrité de l’Eglise orthodoxe ont été restaurées".
Le Patriarcat de Moscou s’est rallié à l’Eglise orthodoxe russe à l’étranger le 17 mai 2007, après 80 ans de schisme datant de la révolution bolchevique de 1917.
Il a fait mieux que Chirac
Robert Mugabe a remporté l’élection présidentielle au Zimbabwe, avec 85,51% des suffrages. Le dirigeant zimbabwéen était le seul candidat en lice au second tour de l’élection.
MJ
La politique politicienne du week-end
- La Gauche moderne (GM), parti allié de l’UMP et dirigé par l’ancien socialiste Jean-Marie Bockel, a tenu samedi sa première "journée nationale", avec pour but de se positionner en "force de proposition" sur "l’aile gauche de la majorité". La rencontre, à laquelle participaient environ 200 personnes, devait notamment préparer le premier congrès de la GM en novembre. M. Bockel, secrétaire d’Etat "d’ouverture" dans les gouvernements de Nicolas Sarkozy, estime que son parti est social-démocrate ou travailliste comme il y en a dans le reste de l’Europe. Il revendique son libéralisme politique.
- La Ligue communiste révolutionnaire a entamé sa transformation en un "nouveau parti anticapitaliste", dont la première réunion nationale de préparation s’est tenue samedi. Objectif: capter les mouvements de la gauche de la gauche. Nicolas Sarkozy se serait réjoui récemment devant François Hollande de la montée en puissance du "jeune postier", comparant la situation à celle de la droite avec le Front national dans les années 1980 et 90. Signe d’une certaine inquiétude, les socialistes ont créé un groupe spécial, composé notamment d’anciens trotskistes passés au PS, chargé de suivre la création du "NPA.
- Ségolène Royal a présenté samedi à Paris sa contribution en vue du prochain congrès du parti, en novembre prochain. Avec une contribution intitulée «Combattre et proposer», elle s’en est prise à Nicolas Sarkozy tout en se voulant consensuelle à l’intérieur du PS. Parmi ses propositions, on trouve : la «révolution démocratique» (VIe République avec introduction d’une dose de proportionnelle pour les législatives), «l’ordre juste» pour lutter contre la violence, l’ouverture à une collaboration avec le centre, une «révolution fiscale», avec prélèvement à la source et fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, suppression des niches fiscales, redéploiement du paquet fiscal, mandat unique pour les parlementaires…
- Les strauss-kahniens et les amis d’Arnaud Montebourg ont présenté dimanche leur contribution menée par Pierre Moscovici, qui espérait, avant le retour en force de Martine Aubry, faire figure de troisième homme dans la course à la rue de Solférino. Sur la question des alliances, la contribution écarte l’idée d’une union avec le MoDem de François Bayrou.
Ouverture de l’année paulinienne sous le signe de l’unité
Le pape Benoît XVI, avec à ses côtés le patriarche oecuménique orthodoxe Bartholomée Ier, a célébré la messe pour la fête solennelle de Saint Pierre et Saint Paul et a remis le pallium à 40 archevêques nommés en 2008. Bartholomée Ier, chef spirituel des orthodoxes qui a été reçu samedi en audience par Benoît XVI, a également prononcé une homélie dans laquelle il a souhaité que "le dialogue théologique" entre les Eglises catholique et orthodoxe aille "de l’avant" malgré les "difficultés qui subsistent".
Lors de l’angelus, Benoît XVI a rendu hommage aux deux apôtres Pierre et Paul, et de nouveau appelé à l’unité des chrétiens dans le monde.
"[L]’horizon de l’Année Paulinienne ne peut qu’être universel, parce que Saint Paul a été par excellence l’apôtre de ceux qui par rapport aux juifs étaient « les éloignés » et que «grâce au sang du Christ » sont devenus « les proches ». Pour cela même aujourd’hui, dans un monde devenu plus « petit », mais où beaucoup n’ont pas encore rencontré le Seigneur Jésus, le Jubilé Saint Paul invite tous les chrétiens à être des missionnaires de l’Évangile. Cette dimension missionnaire a besoin d’être accompagnée toujours de la mission de l’unité, représentée par Saint Pierre, le « roc » sur lequel Jésus Christ a édifié son Église. Comme le souligne la liturgie, les charismes des deux grands Apôtres sont complémentaires pour l’édification du Peuple unique de Dieu et les chrétiens ne peuvent pas donner de témoignage valable au Christ s’ils ne sont pas unis entre eux. Le thème de l’unité aujourd’hui est mis en évidence par le rite traditionnel du Pallium, que pendant la Sainte Messe j’ai imposé aux Archevêques Métropolites nommés pendant cette dernière année. Ils sont 41, et deux autres le recevront dans leurs sièges. […]
En plus, en la Solennité d’aujourd’hui, accueillir le Patriarche Å’cuménique de Constantinople, en la chère personne de Sa Sainteté Bartholomée Ier, auquel je renouvelle mes salutations fraternelles en l’étendant à toute la délégation de l’Église Orthodoxe menée par lui, est une raison d’une joie particulière pour l’Évêque de Rome.
L’Année Paulinienne, Evangélisation, communion dans l’Église et pleine unité de tous les chrétiens : prions maintenant pour ces grandes intentions en les confiant à l’intercession céleste de Marie Très sainte, Mère de l’Église et Reine des Apôtres".
Emeute en Chine
De violentes émeutes se sont produites dans un village de la province de Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, où des villageois ont incendié un poste de police et un bâtiment gouvernemental du Parti communiste. Les violences ont éclaté hier après-midi ; des milliers de personnes, parmi lesquels de nombreux collégiens, se sont rassemblées autour de ces bâtiments avant de les attaquer. Ils se sont heurtés aux forces de sécurité, déployée pour rétablir le calme.
Une collégienne de 16 ans avait disparu après avoir été entraînée par trois jeunes hommes, dont deux sont apparentés à des responsables des services de sécurité locaux. Violée et tuée, les suspects ont été interrogés pendant 24 heures avant d’être relâchés. 500 collégiens ont manifesté leur colère à l’extérieur du bureau de la sécurité publique, mais ils ont été dispersés et frappés. Cela a déclenché la révolte des habitants. 10.000 personnes ont mis le feu au poste de police et à un bâtiment du gouvernement du comté, et retourné des voitures, avant l’intervention des forces de l’ordre. Il y a eu 1 mort, 150 blessés et 200 personnes arrêtées.
Le sondage du soir
30% seulement des Français considèrent que la construction européenne constitue une "source d’espoir", alors que 33% y voit une "source de crainte", selon un sondage réalisé pour Ouest France Dimanche. D’après cette enquête, 37% des personnes interrogées ne trouvent ni espoir, ni crainte dans la construction européenne.
Concernant le "non" irlandais au Traité de Lisbonne il y a deux semaines, 41% des Français estiment qu’il faut désormais "abandonner ce texte", contre 25% qui voudraient continuer l’intégration européenne avec les pays qui l’ont ratifié. Seuls 14% appellent à faire revoter les Irlandais.