Des évêques s’élèvent contre la contraception
Aux Philippines, Mgr Honesto Ongtioco (photo), évêque de Cubao et Mgr Antonio Tobias, évêque de Novaliches, ont demandé au maire de Quezon City d’opposer son veto à un arrêté municipal sur la "santé reproductive" et à la population de manifester son opposition. Cet arrêté prévoit de financer, à hauteur de 200 000€, des programmes encourageant les familles à limiter le nombre de naissances. Les services de santé de la ville proposeront ainsi des solutions concrètes, de la distribution de contraceptifs à la ligature des trompes ou à la vasectomie. Pour Mgr Ongtioco, cette mesure
"viole la loi divine et le droit constitutionnel à la vie, la liberté et la religion [et a été] conçue par des organisations internationales afin de mettre en place leur politique de contrôle des naissances aux Philippines".
Informations sur l’éducation
Un nouveau blog a vu le jour, consacré à la veille sur les informations ayant trait à l’éducation : où va l’éducation catholique ?, l’instruction morale, éditeur scolaire de méthodes traditionnelles, l’enseignante agressée à Etampes, …
MJ
Les élections européennes de 2009 : la grande peur des eurocrates
"C’est un signe de la partialité des médias que de ne pas faire le lien entre la chute simultanée de Brown et de Sarkozy et Lisbonne."
Pour autant, il ne croit pas à un retour de bâtons anti-européiste lors des élections européennes de 2009, mais plutôt à une abstention massive, signe d’une résignation des peuples, fatigués mais conscients d’être bernés. Ceci étant, les eurocrates sont préoccupés par une éventuelle défaite en 2009. Ce qui met la puce à l’oreille :
"Enfin, en France, on évoque étrangement l’entrée de Philippe de Villiers au gouvernement après les municipales. Quelle meilleure manière pour l’UMP de neutraliser la campagne européenne du MPF ?"
L’avortement au centre de la campagne italienne
Témoignage de Laurent Dandrieu :
"Au cœur de cette campagne, un thème s’est imposé contre toute attente, qui faisait encore la une de toute la presse ce lundi : […] l’avortement. Ce débat inattendu, on le doit à Giuliano Ferrara, fondateur du quotidien intellectuel “Il Foglio”, ancien communiste passé au soutien à Berlusconi, athée qui ne manque aucune occasion de proclamer son soutien à Benoît XVI au nom de la défense de l’humanisme européen. En décembre dernier, il a lancé l’idée d’un moratoire des avortements, sur le modèle de celui sur la peine de mort proposé par l’ONU, initiative qui a rencontré un grand écho en vertu du respect unanime dont jouit Ferrara en Italie, à gauche comme à droite, et de la haute tenue intellectuelle où il a su placer le débat. […] Ferrara a monté une liste intitulée “Avortement ? Non merci !”, qui courra sous ses seules couleurs faute d’être parvenu à un accord avec Berlusconi. Malgré sa grande sympathie envers l’“elefantino” (ainsi que l’on surnomme Ferrara en vertu d’un physique généreux), l’Eglise s’est montrée réservée vis-à-vis d’une initiative dont elle craint une dispersion des voix catholiques, ainsi que le contrecoup d’un résultat électoral marginal. Tout en confessant ses doutes ce matin sur le blog d’“Il Foglio”, Ferrara écrit : « Si cela tournait mal ce serait sans importance, parce que cela a déjà tourné bien », puisque son action est déjà parvenue à « rompre un silence qui durait depuis trente ans ». Si, comme l’écrivait Hannah Arendt, la natalité est bien « le miracle qui sauve le monde », c’en est un autre, non négligeable, d’être parvenu à briser le mur de conformisme moraliste qui entoure cette douloureuse question et d’avoir obligé la classe politique entière, comme les intellectuels, à prendre parti sur un sujet sur lequel ils n’avaient que trop tendance à fermer les yeux."
MJ
La rétention de sûreté, preuve de décadence morale
"Je peux comprendre, sentimentalement parlant, que 80% des Français soient favorables à la rétention de sûreté, qui consiste à maintenir en prison un criminel sexuel après avoir effectué sa peine prévue par sa condamnation. […] Il n’empêche que cette mesure est un signe parmi d’autres de notre décadence morale collective, car elle va à l’encontre de l’esprit du Droit. Il est aberrant de maintenir en prison un homme sans qu’aucune condamnation judiciaire ne l’ait prévu.
Le vrai problème vient d’abord et avant tout du laxisme des juges, qui ne rendent pas une justice équitable. L’assassin d’Anne-Lorraine, récidiviste, n’avait été condamné que pour deux ans de prison après un viol sous menace d’une arme.
Il vient ensuite de ce que, même si les juges faisaient leur travail en condamnant plus lourdement, l’on croie qu’une condamnation à la prison puisse dissuader un criminel sexuel de récidiver. Or ce genre de criminel est pulsionnel, il n’a rien à voir avec un criminel ordinaire.
Je repose donc l’alternative, qui a déjà choqué beaucoup de mes visiteurs. Soit on le condamne à mort, en vertu du fait que, depuis les hauteurs d’une cité, il est des règles générales qui doivent souffrir des exceptions. Soit on le condamne à la prison perpétuelle, une peine d’ailleurs peut-être plus cruelle, s’il faut en croire les condamnés concernés, et si l’on en juge par l’état dans lequel ils en sortent. Car ils en sortent, de toutes façons, puisque cette peine est intenable des deux côtés.Mais en tout état de cause, c’est notre carence judiciaire qui désormais nous conduit à porter atteinte aux principes fondateurs du Droit. C’est pourquoi je ne peux me satisfaire de cette idée décadente de “peine de sûreté”, qui n’est qu’un pansement sur une jambe de bois, et de surcroît une mesure “illégale” au sens idéal de la loi."
L’AFP, indépendante ?
Pour 2007, le bénéfice net de l’AFP est de 4,6M€ et la marge d’exploitation de 18,9M€, en hausse de 40% par rapport à 2006. La convention avec l’Etat s’est élevée à 107,69M€ et représente environ 40% du budget de l’agence. “C’est une très bonne année pour l’AFP”, s’est sincèrement réjoui M. Pierre Louette, le PDG. Les recettes multimédia et vidéo devraient devenir l’an prochain la 3e source de revenus commerciaux avec 17M€, contre 56 M€ pour le service général. Le PDG espère obtenir une augmentation de la convention de 2,5% par an en moyenne ainsi qu’une aide à l’investissement de 20M€. Le PDG s’est déclaré "très attaché à l’indépendance de l’agence".
Dis moi qui te finance, je te dirai de qui tu dépends.
Traité de Lisbonne : L’objectif est clair
Le mois dernier, lors d’une intervention à Sciences-Po, l’eurodéputé, Alain Lamassoure a laissé penser que les dirigeants signataires du traité de Lisbonne, était inconscients des conséquences.
"Je m’amuse à l’avance de la tête que vont faire nos chefs d’État et de gouvernement qui vont découvrir que parmi eux siège quelqu’un qui a été élu par 500 millions de citoyens et qui peut s’exprimer d’égal à égal avec eux".
A propos du traité, il confirme que :
"le texte se présente comme un traité ordinaire, qui reprend toutes les innovations juridiques contenues dans la Constitution avec seulement une demi-douzaine de petits changements afin de rendre son contenu plus acceptable pour les pays qui posaient problème".
Sur Bruges Europe, Henri Védas rappelle que la légitimité du président de la Commission de 2009 n’aura en rien la légitimité populaire que prétend M. Lamassoure.
"Il paraît peu probable que les élections européennes deviennent dés 2009 des législatives à l’anglaise, où le Conseil serait moralement tenue de désigner à la tête de l’exécutif le chef de file de l’europarti vainqueur".
Mais il rappelle également que le projet fédéraliste est bien celui-là : arriver, par le suffrage direct ou indirect, à l’élection d’un "Président de l’UE" pouvant s’imposer davantage encore aux exécutifs nationaux.
Des nouvelles de nos voisins
La police belge a ouvert une enquête pour vérifier si certains de ses membres ont bien soufflé eux-mêmes dans le ballon afin de pouvoir atteindre les objectifs de contrôle d’alcoolémie au volant. le commissaire général de la police fédérale belge, Fernand Koekelbergt, a déclaré au quotidien Le Soir qu’il s’agissait de savoir si les policiers accusés ont agi seuls ou sur instructions de leurs supérieurs.
"S’il faut frapper sur des doigts, on le fera".
Il reste à savoir si les pandores du plat pays poussaient la conscience professionnelle jusqu’à ingurgiter suffisamment d’alcool pour réaliser des tests positifs.
Carole d’Hombelois pour le Salon Belge… Beige.
La salle polyvalente est une mosquée
A Montpellier, la construction d’une mosquée par la mairie PS en 2005 a été jugée illégale par le tribunal administratif, une décision confirmée en appel. L’ancien maire, Georges Frêche, se gaussait pourtant de contourner la loi :
"A Montpellier, j’ai fait la démonstration qu’on pouvait faire des mosquées en contournant facilement la loi. J’ai construit des bâtiments à usages divers et je les ai confiés à des associations qui les utilisent comme des mosquées"
Sa méthode repose sur une astuce sémantique, le conseil municipal ayant voté en 2002 une délibération autorisant le maire à demander un permis de construire pour une «salle polyvalente»… C’est cette délibération qui a été annulée. La gestion de cette «salle» a été confiée à une association subventionnée par la mairie, l’Association franco-marocaine. Le procédé est complètement assumé par Hélène Mandroux, qui a succédé à Georges Frêche en 2004. A l’intérieur, la salle "polyvalente", avec ses faïences bleues et blanches, ses colonnes, son minbar pour l’imam et sa mezzanine réservée aux femmes, a tous les attributs d’une mosquée.
La décision du tribunal va-t-elle remettre en cause son existence ? Les 4 conseillers municipaux affiliés à l’UMP à l’origine de la procédure ne demandent pas la destruction de ce lieu, mais le remboursement du million d’euros investi par la mairie. Laquelle s’est pourvue en cassation devant le Conseil d’Etat.
Nicolas Sarkozy ne séduit plus les catholiques
Lu dans Libération, suite aux :
"envolées lyriques de Nicolas Sarkozy sur «les racines chrétiennes de la France» ou «l’héritage civilisateur des religions».
A qui s’adresse-t-il ? Aux catholiques ? Dans ce cas, c’est raté. La
hiérarchie s’accomode très bien de la loi de 1905 qui confie à l’Etat
l’entretien des cathédrales, et aux communes celui des églises, et n’a
aucune envie de se faire instrumentaliser par un Président omnipotent.
La base catholique droitière, qui a massivement voté pour Sarkozy en
2007, le lâche. «La baisse est particulièrement appuyée entre décembre
et janvier, alors même qu’il faisait des annonces très fortes en
direction des catholiques», analyse Jérôme Fourquet, directeur d’études
à l’Ifop. Coïncidence qui n’en est pas une, le décrochage se produit au
moment précis où le chef de l’Etat surmédiatise sa vie privée, étale
ses conquêtes amoureuses, annonce que deux mois après son divorce, il
va se remarier, déroule le tapis rouge à Kadhafi… Ses positions plutôt
libérales sur l’avortement, l’euthanasie, la bioéthique heurtent
également cet électorat. L’authenticité des opinions religieuses du
président de la République suscite généralement un certain scepticisme."
L’université fait de la politique
Des étudiants de l’université de Poitiers, soutenus
par la présidence, par des enseignants et des élus locaux, se
mobilisent pour refuser l’affectation d’un professeur, Benoît Fleury,
en raison de son passé au sein du mouvement étudiant de droite GUD
(Groupe union droit). Reçu major à
l’agrégation d’histoire du droit, M. Fleury a la droit de choisir l’université
où il veut enseigner et son choix s’est porté sur Poitiers. Dans un communiqué publié lundi 25 février, le conseil d’administration de l’université
"prend
acte avec la plus vive inquiétude de l’éventuelle nomination de Benoît
Fleury et regrette que la procédure d’affectation des agrégés du
supérieur ne laisse aucun droit aux instances de l’université, ni à son
président, de s’opposer au recrutement d’un ancien dirigeant d’un
groupuscule violent d’extrême droite".
Le conseil demande au
président de la République de ne pas procéder à la nomination à
Poitiers de M. Fleury. Des étudiants ont
annoncé leur intention de perturber ses cours.
Cette polémique est à mettre en comparaison avec le cas Boudarel, qui avait provoqué moins d’inquiétude de la part des même. Ce communiste avait rejoint durant la guerre d’Indochine le Viet Minh, avait été nommé commissaire politique dans
un camp de prisonniers, où il s’était rendu coupable de tortures contre des soldats de
l’Armée française. Il avait même été condamné à mort par contumace en juin 1953. Cela ne l’a pas empêché d’être nommé professeur à Paris VII Jussieu en 1970, comme spécialiste du Vietnam.
Nouvelle campagne pour l’euthanasie
Les médias se font de nouveau complice d’une demande d’euthanasie.
MJ
Ralliement d’un évêché assyrien
Un évêque de l’Eglise assyrienne, Mar Bawai Soro (aux Etats-Unis) a demandé d’entrer en pleine communion avec le Saint-Siège, ainsi que tout son clergé et ses fidèles. C’est la première “union” à Rome d’un diocèse d’une église orientale séparée depuis 1930 !
L’Eglise assyrienne est l’héritière – avec l’Eglise chaldéenne catholique – de l’Eglise fondée dans l’ancienne Mésopotamie, par les saints apôtres Thomas et Thaddée. A la suite de la condamnation de Nestorius au Concile d’Ephèse en 431, elle adopte l’hérésie nestorienne. Au XVIème, une partie importante de cette Eglise a demandé de rentrer dans l’Eglise catholique, et forme désormais l’Eglise catholique chaldéenne (avec le cardinal Delly, patriarche à Bagdad).
L’Eglise assyrienne est actuellement divisée. Le ralliement du diocèse de Mar Bawai Soro est peut-être annonciateur d’autres unions. L’Eglise assyrienne possède la même liturgie que sa cousine l’Eglise chaldéenne catholique. Les offices sont célébrés en araméen, la langue du Christ. La situation de ces chrétiens, présents surtout en Irak, où ils représentaient 10% de la population avant la guerre, est actuellement tragique : beaucoup doivent fuir les persécutions des musulmans, les meurtres, les attentats, les destructions d’églises.
Reculades
Catholiques en campagne en a dressé un catalogue. Symptomatique :
"Quand Sarkozy annonce le dégrèvement d’impôts pour ceux ayant contracté un prêt immobilier antérieur ou non à mai, il se plante. Quand il annonce aux marins-pêcheurs des mesures exceptionnelles pour contrebalancer la montée des prix du carburant, l’Europe lui tire l’oreille. Quand il prévoit l’enfermement des délinquants sexuels libérés dans des hôpitaux spécialisés, le Conseil Constitutionnel lui rappelle l’inconstitutionnalité d’une loi rétroactive. Quand il désigne son poulain comme candidat à la mairie de Neuilly, celui-ci jette l’éponge […]. Quand il parle à Rome des racines chrétiennes de la France, il se reprend devant le CRIF et prône la laïcité républicaine (encore ce qualificatif qui n’ajoute rien au substantif, car si on en met un autre au même mot, cela ne veut plus rien dire). Son discours sur les trent-cinq heures est encore plus symptomatique : les trente cinq heures passent verbalement de vie à trépas et ressuscitent réellement le lendemain… Il y a aussi les décisions qui rejettent partiellement les OGM puis qui les acceptent sans le déclarer nettement […]. Que dire aussi de ces déclarations sur la colonisation : hier, le candidat lui rendait hommage et aujourd’hui le Président la condamne. […] La liste est longue et pourrait lasser."
Elle nous a déjà lassés.
Le Kosovo, un Etat mafieux au coeur de l’Europe
Les dirigeants kosovars, à commencer par le Premier ministre Hashim Thaçi, sont étroitement liés aux réseaux mafieux de la région. Vladimir Ovtchinski, expert en criminologie et ancien directeur du bureau russe d’Interpol, l’écrit :
"nous sommes en réalité face à un Etat mafieux en plein cœur de l’Europe. En octobre 1997, […] le secrétariat général international adressait à l’ensemble des pays membres un rapport spécial qui […] soulignait [que les clans mafieux du Kosovo] avaient pris le contrôle de 60 % à 80 % du trafic d’héroïne en Suisse, en Autriche, en Allemagne, en Hongrie, en République tchèque, en Suède et en Norvège. […]
[E]ntre 1991 et 1999, la mafia kosovare et ses antennes de la diaspora avaient offert au mouvement séparatiste du Kosovo quelque 1,5 milliard de marks [près de 750 millions d’euros], de l’argent essentiellement en provenance du trafic de drogue. Après 1997, […] la mafia albanaise instaura un impôt de 3% sur les revenus des foyers albanais de l’étranger et du Kosovo. Les sommes ainsi extorquées servirent à armer et à faire fonctionner l’UCK […]. Selon Interpol et Europol, en 1999 et 2000, les bandes mafieuses des Albanais du Kosovo auraient engrangé quelque 15 milliards de marks [environ 7,5 milliards d’euros].
Durant la même période, cette mafia s’est diversifiée, se lançant dans la traite des êtres humains et la prostitution. […] Le Kosovo et les territoires serbes attenants furent alors frappés par une vague d’enlèvements de jeunes femmes, qui furent contraintes de se prostituer […]. En Allemagne, […] des “réfugiés” albanais du Kosovo ont fait entrer des kalachnikovs en quantités industrielles et se sont attelés à la fabrication de faux billets. Leur mafia a également conquis les Etats-Unis. Un réseau nommé “la Corporation” a pris le contrôle des jeux clandestins dans près de la moitié de la ville de New York. […]
Hashim Thaçi […] s’est entiché de marxisme radical et de socialisme nationaliste alors qu’il était étudiant dans l’Albanie voisine. Lorsque la Yougoslavie a éclaté, il s’est engagé dans les premières formations armées clandestines d’Albanais du Kosovo, où il a aussitôt réalisé l’union des nationalistes et des mafieux."
Turquie : une liberté religieuse bien limitée
Le président turc Abdullah Gül a promulgué une loi votée la semaine dernière par le parlement et visant à étendre les droits de propriété des petites communautés chrétienne et juive. Cette loi ouvre la voie à la récupération par les Fondations communautaires (principalement grecques, arméniennes et juives) de certains biens saisis par l’Etat depuis 1974.
Cependant, les représentants des communautés concernées ont critiqué le fait que la loi a omis de prévoir la restitution ou des compensations pour les biens que l’Etat a depuis vendus à des tiers. Ils ont également dénoncé une disposition qui limite à 18 mois la période pour les demandes de restitution de propriétés. Dans un rapport sur les progrès de la démocratie en Turquie, l’UE soulignait en 2005 que les communautés non musulmanes
"souffrent de restrictions à leurs droits de propriété et que leurs fondations sont en butte à des ingérences dans leur gestion". "Les propriétés existantes sont constamment menacées de confiscation et les tentatives de les récupérer par la voie juridique se heurtent à de nombreux obstacles".
La loi Aubry a échoué
Claude Huriet, sénateur honoraire, critique la campagne "Sexualité, contraception, avortement : un droit, mon choix, notre liberté", lancée par le Planning familial. L’objectif de cette campagne était de "promouvoir l’accès des femmes à l’avortement afin d’éviter que 3000 à 5000 femmes doivent se rendre à l’étranger pour se faire avorter". Force est de constater que les mesures prises en 2001 par Martine Aubry ont échoué puisque, déjà à l’époque, leur but était de "rendre l’accès à l’avortement plus facile" afin d’éviter que "3000 à 5000 femmes doivent se rendre à l’étranger pour se faire avorter". Claude Huriet dénonce ainsi "l’échec du dispositif introduit en 2001" et les revendications "fallacieuses" des promoteurs de la campagne actuelle. Il souhaite
"revenir (…) aux propositions élaborées par le Sénat qui restent d’actualité, parmi lesquelles le renforcement de l’information sur la contraception et le rétablissement de l’entretien social préalable". "Enfin, il est impératif de rétablir le délai légal de dix semaines".
Hier sur TF1, un médecin russe expliquait à une femme qu’à la 10ème semaine, le bébé se cache les yeux avec les mains s’il sent quelque chose de l’extérieur et que, s’il n’est pas plus grand qu’un doigt, il a déjà toutes les caractéristiques d’un être humain.
Le moindre mal en politique
Rémi Fontaine définit dans Présent l’option du moindre mal :
"L’option du moindre mal en politique ne s’entend pas diversement selon les « histoires propres ». Autant il peut être légitime d’accompagner un redressement moral au prix de certaines concessions au principe de réalité, autant il ne peut être question d’accompagner positivement le déclin sous prétexte de l’adoucir. Nous l’avons déjà dit à l’occasion de l‘élection présidentielle : la loi de graduation du moindre mal vaut seulement en politique pour inverser le flux d’une décadence, non pour le ralentir en devenant de quelque manière son allié objectif. L’enfer d’une collaboration est trop souvent ainsi pavé de bonnes intentions et de votes (d’idiots) utiles. En clair, on ne peut soutenir une loi, un programme, un candidat nocifs au motif qu’ils le seraient moins que d’autre… Le moindre pire n’est pas le moindre mal : il n’est pas chrétiennement négociable !"
Italie : alliance douteuse à gauche
L’hebdomadaire italien Famiglia Cristiana a dénoncé l’union entre le parti démocrate de Veltroni, dont sont membres des catholiques (en particulier la sénatrice Paola Binetti, membre de l’Opus Dei), et le parti radical de Pannella, qui soutient l’avortement, le ‘mariage’ homosexuel, etc., comme
"un pastis veltronien à la sauce Pannella. Les catholiques qui ont décidé de faire de la politique jugent sévèrement le choix de Veltroni d’accepter sur sa liste les radicaux de Marco Pannella".
Des catholiques peuvent-ils s’allier avec des politiques qui sont clairement opposés aux points non négociables ? Si c’est non négociable…
Homosexualité : quelques chiffres réels
L’Académie d’Education et d’Etudes Sociales vient de publier les Actes d’un colloque intitulé "Homme et Femme Il les créa", avec la collaboration notamment de Mgr Brincard, du Père Anatrella et de Christian Vanneste. Extraits de l’intervention du député, qui traite de politique de la famille, à propos de ce que l’on nomme "homoparentalité" :
"Il y a une querelle des chiffres. C’est un indice intéressant, cette querelle des chiffres. Pourquoi ? Parce que le groupe de pression favorable à l’homosexualité ne cesse de bombarder, grâce à ses nombreux et puissants relais dans les médias, le pauvre public français d’informations complètement fausses ! Mais qui finissent par s’imposer à force d’être répétées. C’est la raison pour laquelle, systématiquement, on vous dira qu’il y a 300 000 “familles homoparentales” en France. C’est complètement faux ! C’est un chiffre arbitraire qui a été calculé en faisant la moyenne du nombre d’homosexuels. […] Ce qui fait qu’on ne peut le faire que par extrapolation par rapport aux pays qui, eux, sont honnêtes ! Comme les Pays-Bas où on dit : voilà, chez nous il y a tant de couples homosexuels qui ont des enfants. Et donc, quand on fait cette extrapolation, que l’on repporte les chiffres hollandais de façon proportionnelle à la France, on tombe à 20 000, ce qui est quand même très éloigné. Il y aurait 20 000 “familles homoparentales”. […]
[I]l y a une revendication très forte du groupe de pression homosexuel en faveur d’une reconnaissance familiale de l’homosexualité sous la forme du mariage homosexuel et sous la forme également de l’adoption homosexuelle. Ces revendications sont largement poussées. [et] totalement infondées. Totalement infondées pour trois raisons. La première, c’est que l’existence même de la famille est […] fondée sur la reconnaissance de l’altérité. […] C’est donc un renoncement à l’humanité que l’acceptation de l’homosexualité. […] Il y a ensuite, de façon beaucoup plus concrète, le fait que très peu d’homosexuels demandent ce genre de choses. Très, très peu ! […]
Et enfin, si maintenant vous regardez la manière de vivre des homosexuels, vous vous rendez bien compte que, statistiquement, ils sont très éloignés de l’image paradisiaque que l’on donne de deux hommes ou de deux femmes qui s’aiment comme un homme et une femme peuvent s’aimer. Ce n’est pas du tout ça ! Les chiffres sont même tout à fait épouvantables ! Pour 96% des homosexuels, par exemple, le comportement sexuel le plus évident, c’est la drague. C’est-à-dire : je vais me promener le soir dans le Marais et je cherche le “partenaire” d’un soir. La durée moyenne des couples, lorsqu’il y a couple ! Il n’y a pas forcément couple. Lorsqu’il y a couple, la durée moyenne est de trois ans. […] 61% des homosexuels ont trois unions en même temps."
Les AFC et les municipales
Les Associations familiales catholiques proposent d’envoyer aux candidats un questionnaire (format word) sur la famille, le mariage, l’enfance, l’ouverture des magasins le dimanche…
Il vous reste moins de 2 semaines pour vous en servir.
A l’école l’instruction, à la famille l’éducation
Le philosophe athée André Comte-Sponville est interrogé dans La Croix, à propos du retour de la morale à l’école :
"[L’école] a longtemps sous-estimé l’importance [de l’éducation morale]. […] C’est ainsi que nos enfants en savaient plus sur la différence entre le conseil général et le conseil régional, par exemple, qu’entre le bien et le mal. […] Rappelons toutefois que le meilleur enseignement, en matière de morale, est encore de donner l’exemple. Quant à l’école, sa fonction principale n’est pas l’éducation (la transmission des valeurs) mais l’instruction (la transmission des savoirs).
Pour la famille, c’est l’inverse : sa fonction principale est d’éduquer, non d’instruire. C’est sans doute parce que les parents ont plus de mal à assumer leurs responsabilités qu’on en demande plus à l’école. Mais si les parents ne font pas leur travail, qu’ils ne comptent pas sur les enseignants pour le faire à leur place !
[…]
Pour tout vous dire, je crois que la discipline, à l’école, est un problème plus important – encore plus important ! – que la morale. Relisez Freud. Pas de morale sans interdits ; pas d’interdits sans sanctions."
Nicolas Sarkozy, la laïcité, la vie et la mort
Extrait de l’entretien donnée par le chef de l’Etat au Parisien :
Le roi Abdallah d’Arabie saoudite, quelques semaines avant mon voyage [en Arabie], est allé voir le pape, ce qui est un geste extraordinaire pour le gardien des lieux saints de l’Islam [c’est effectivement une première, NDMJ]. Il lui a dit: «Ce que nous avons en commun, les religions, est beaucoup plus important que ce qui nous divise». C’est un geste considérable ! J’ai donc fait un discours sur les religions en disant qu’il était scandaleux de tuer, d’exclure au nom des religions. J’ai dit qu’il n’y a pas un mot de la Torah, pas un mot de la Bible, pas un mot du Coran qui prône la violence, la haine et l’extrémisme [sic ! on n’a pas lu le même Coran, NDMJ]. Et que tout devait être fait pour éviter la guerre des religions entre l’Islam et l’Occident. Voilà pourquoi j’ai parlé des religions. […] Je ne dis pas que la religion est la réponse à tous nos problèmes. Mais je constate que quand on a abandonné la morale religieuse, on a abandonné également la morale laïque, et on n’a plus du tout fait de morale. […] Je crois profondément à la laïcité, mais je ne pense pas que la laïcité doive être une laïcité de combat. La laïcité, c’est reconnaître un droit, le droit de croire ou de ne pas croire. La politique, ça sert à organiser la vie entre la naissance et la mort. Mais ce n’est pas la politique qui répond à la question « Pourquoi la naissance et quoi après la mort ? » C’est ce qu’on appelle la quête de sens. […] Chaque fois qu’on va à l’enterrement d’un membre de sa famille ou d’un ami, on se dit : la seule chose dont on est sûr, c’est que ça nous arrivera. Je ne suis pas le seul à y réfléchir."
Le chiffre du jour fait “bling-bling”
19000 euros par mois, c’est le salaire du chef de l’Etat.
Rien à faire sur un blog d’actualité tenu par des catholiques ? Pas si sûr :
"Le juste salaire est le fruit légitime du travail. Le refuser ou le retenir, peut constituer une grave injustice (cf. Lv 19, 13; Dt 24, 14-15; Jc 5, 4). Pour apprécier la rémunération équitable, il faut tenir compte à la fois des besoins et des contributions de chacun. "Compte tenu des fonctions et de la productivité, de la situation de l’entreprise et du bien commun, la rémunération du travail doit assurer à l’homme et aux siens les ressources nécessaires à une vie digne sur le plan matériel, social, culturel et spirituel" (GS, n. 67). L’accord des parties n’est pas suffisant pour justifier moralement le montant du salaire." (CEC, n. 2434)
Aux lecteurs d’apprécier l’équité du salaire du chef de l’Etat en regard de sa contribution au bien commun et à ses besoins, sachant notamment qu’il est au moins logé et nourri.
Les évêques de France pour un statut de l’embryon
France Catholique explique la position des évêques, qui, sans se focaliser sur la lutte contre l’avortement, se déclarent favorables à un statut de l’embryon :
"Pour les évêques, plaider en faveur d’un statut anténatal est une façon pragmatique de promouvoir un renforcement du respect de la vie, comme première étape. L’ultime objectif reste la disparition de l’avortement de notre droit, mais surtout la chute de sa pratique. Ce but nécessite un tel retournement culturel que l’attendre ou le demander pour « tout de suite » relèverait assurément du vœu pieux, et risquerait par ailleurs d’empêcher une reconquête progressive du respect de la vie. Une telle progressivité est d’ailleurs conforme à l’enseignement de l’Évangile de la vie qui consacre à cette hypothèse son article 73.
Le drame de l’avortement mérite d’être pris à bras-le-corps par l’Église, comme un enjeu humanitaire et spirituel crucial. C’est ce qu’a fait l’archevêque de Rennes, osant évoquer l’adoption comme alternative à l’avortement."
La Halde aligne le Pacs sur le mariage
Selon la convention collective du Crédit agricole, il est accordé aux salariés mariés une prime pour le mariage, des congés rémunérés pour décès du conjoint ou des ascendants et descendants au premier degré du conjoint. Un salarié du Crédit agricole de Charente-Maritime a dénoncé à la Halde une discrimination entre salariés mariés et unis par un pacs. La Halde a jugé discriminatoire le refus d’accorder des congés pour événements familiaux aux salariés pacsés. La Halde recommande au ministre du Travail de faire modifier, «dans les six mois», l’article L.226-1 du Code du Travail. La Fédération nationale du Crédit agricole
«a justifié la différence de traitement en raison du droit positif qui n’assimile pas le contrat civil de mariage et le Pacs».
Pour la Halde,
"dès lors que le partenariat civil organise une famille très comparable en droit à celle issue du mariage, sous réserve de la seule filiation, se pose la question de savoir si l’employeur est bien fondé à réserver certains avantages aux seules familles issues du mariage […] Rien ne semble justifier la différence de traitement (…) qui peut être considérée comme discriminatoire»
La Halde recommande à la Fédération nationale du Crédit agricole d’étendre le bénéfice de ces avantages aux salariés pacsés, «dans les trois mois».
De Chirac à Sarkozy, la rupture
De Patrice de Plunkett, qui revient sur la polémique du salon de l’agriculture :
"Chirac confondait pouvoir et inertie. Sarkozy confond pouvoir et force de vente."
MJ
Samedi prochain : 4 canonisations
Benoît XVI tiendra, samedi 1er mars à 11 h, un consistoire public pour la canonisation de 4 bienheureux : Gaetano Errico, prêtre italien et fondateur des Missionnaires des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie ; Marie-Bernarde Bütler (Verena), vierge, de Suisse, fondatrice de la congrégation des Franciscaines misisonanires de Marie auxiliatrice; Alphonse de l’Immaculée (Anna Muttathupadathu), religieuse indienne du Kerala, de la congrégation des Clarisses du Tiers ordre de saint François ; et Narcisse de Jésus Martillo Moràn, laïque de l’Equateur.
MJ
Les peuples européens, violés et volés
Voici ce que pense Sylvie Pierre-Brossolette, journaliste au Point, à propos des Européens et du Traité imposé de Lisbonne :
"Est-ce qu’il ne faut pas violer des fois les peuples un tout petit peu pour leur bien, on le fait pour d’autres questions".
Violés et volés : on apprend que les traductions de l’UE coûtent la bagatelle de 1,1 milliards d’euros.