Le retour de la grammaire au primaire
Les «connecteurs temporels et spatiaux» ou les «déterminants» vont céder leur place aux bons vieux «sujet, verbe, complément».
MJ
Politiquement interdit
Entendu ce matin sur Radio Courtoisie : sur les serveurs internet de l’Assemblée Nationale, il est impossible de se connecter au site du MNR. Lorsque l’on souhaite y accéder, un message indique que ce site est interdit.
Le négationnisme du Parti communiste
Le Parti communiste français est outré par les propos de Nicolas Sarkozy, selon lesquels l’origine commune du nazisme et du communisme serait l’absence de l’idée de Dieu.
"Ces parallèles entre communisme et nazisme font, depuis quelques années déjà , partie des nouvelles lunes de la droite la plus dure […] Prendre ainsi en otage l’histoire et la foi des croyants pour faire avancer des convictions politiques particulièrement réactionnaires est aussi scandaleux que ridicule".
Et 100 millions de morts, est-ce ridicule ?
BHL veut interpréter le Coran
Faisant l’éloge de Voltaire (dont on sait qu’il fut un fanatique notoire), Bernard-Henri Lévy s’en prend à l’islam(isme) :
"Selon vous, où l’oeuvre de Voltaire trouve-t-elle aujourd’hui son actualité la plus intense ?
Dans la lutte contre l’islamisme radical. Pas l’islam, l’islamisme. […] Voltaire a puissamment contribué à ce que soit écrasé l’infâme de son époque. Le même Voltaire nous aidera à terrasser l’infâme d’aujourd’hui – c’est-à -dire le parti, à la fois très vaste et indécis, de ceux qui voient dans le Coran un livre impeccable, intouchable, et dont les prescriptions seraient sans recours ni merci."
Bernard-Henri Lévy appelant à l’interprétation du Coran : serait-il si courageux pour risquer une fatwa ?
L’antisémitisme en France
Le Service de protection de la communauté juive a enregistré en 2007 261 actes antisémites, contre 371 en 2006, soit une baisse de près de 30% : 73 agressions physiques (contre 112 en 2008, soit -34,8%), 55 dégradations et vandalismes (contre 76, -27,6%). Lire le rapport (pdf, 31 pages).
Toutefois, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) "demeure inquiet" du fait du nombre "encore élevé" [sic] de ces actes, qui témoignent de ce que "l’antisémitisme s’est ancré de façon structurelle dans notre pays".
Toute violence est intolérable, mais il ne faut pas abuser : 261 en 1 an, ce n’est pas élevé en comparaison des 76898 faits de violences urbaines constatés en 9 mois !
Les discours du Président n’émeuvent pas les catholiques
Dans Le Monde, Henri Tincq décrit les rapports de Nicolas Sarkozy à la religion : Sarkozy et Dieu… Si les interventions du Président font hurler les laïcistes, les catholiques restent prudents :
""Il a donné tellement de gages à Israël que les juifs de France ne craignent pas d’être lâchés", observe un sondeur. Les musulmans savent aussi qu’ils ont sa sympathie. Mais les catholiques restent presque de marbre. L’épiscopat, le Vatican, n’ont pas bronché après le discours, apprécié mais sans plus, du Latran."
Il faut admettre qu’à côté des discours, bling-bling et paillettes ne constituent pas un témoignage.
L’enfant, entre foetus “projet” et foetus “tumoral”
Dans La Vie, Jean-Pierre Denis salue la décision de la Cour de Cassation :
"L’arrêt rendu par la Cour de cassation sur l’inscription à l’état civil de tout enfant mort né, soulève plusieurs contradictions. La première est la façon dont est perçu le fÅ“tus : d’un côté le fÅ“tus "projet" dont parle le médecin à la première échographie. De l’autre, le fÅ“tus "tumoral" dont les parents ou la société ne veulent pas et qu’il faut évacuer comme un simple résidu. Et pourtant, il s’agit toujours du même fÅ“tus. Ce qui change est simplement le désir parental. Cette contradiction s’est creusée avec, d’un côté, les progrès de la médecine néonatale et l’échographie et, de l’autre l’extension du "droit à l’avortement"."
De son côté, le Forum des Républicains sociaux
"se félicite des débats suscités par les trois arrêts rendus […] la Cour de Cassation reconnaît pour la première fois le deuil des familles confrontées à la perte de leur enfant avant 22 semaines de gestation. Pour le Forum des Républicains Sociaux cette décision brise le tabou des répercussions psychologiques du deuil anté et périnatal. Elle fait également sortir l’enfant mort-né de l’état de non-existence, donc de non-droit, dans lequel il était confiné par la loi, en reconnaissant l’humanité de l’enfant conçu. […] il appartient au politique de reprendre toute sa place dans le combat pour l’intérêt commun, non plus à partir de partis pris idéologiques, mais sur la base du respect de la personne humaine dans toutes ses dimensions."
Législatives italiennes : l’avortement dans la campagne
Giuliano Ferrara, directeur du quotidien Il Foglio et ancien porte-parole du premier gouvernement Berlusconi en 1994, menace de lancer sa propre liste, intitulée "Avortement ? Non, merci". Giuliano Ferrara a lancé l’idée d’un moratoire pour l’application de la loi 194 définissant l’IVG, identique à celui qui a été adopté fin 2007 par l’ONU sur la peine de mort. Silvio Berlusconi s’y est montré favorable.
L’éventuelle modification de la loi 194 embarrasse le Parti démocrate de Walter Veltroni, où existe un fort courant catholique. Mais la question ne fait pas non plus l’unanimité au centre droit. "Le futur gouvernement Berlusconi ne touchera pas à la loi sur l’avortement", a déclaré l’ancienne ministre à la parité, Stefania Prestigiacomo. Le même jour, la sénatrice Maria Burani Procaccini, responsable de la famille au sein de Forza Italia, a déclaré
"un projet sera présenté pour modifier la loi, de manière à prévoir l’IVG seulement à de précises et très restreintes conditions".
Le Liban, coincé entre Hezbollah et Israël
Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a déclaré lors des obsèques d’Imad Moughnieh, homme clé des opérations armées du Hezbollah, l’un des fondateurs de la branche armée du Hezbollah en 1983, qui était l’un des hommes les plus recherchés par Interpol et les Etats-Unis pour des attentats et enlèvements (il était l’instigateur de l’attentat contre le Drakkar, le 23 octobre 1983, dans lequel 58 parachutistes français furent tués), et assassiné mardi à Damas dans un attentat à la voiture piégée attribué par le parti à Israël :
"Si les sionistes veulent une guerre ouverte, ils l’auront. Vous avez assassiné en dehors du territoire naturel, vous avez dépassé les frontières".
Il s’exprimait devant des dizaines de milliers de partisans et plusieurs dignitaires dont le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki, rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth. Israël a nié toute implication dans l’attentat qui a coûté la vie à Moughnieh. Le Bureau israélien de la lutte antiterroriste a donné de strictes consignes de prudence à ses ressortissants à l’étranger.
Au même moment, sur la Place des Martyrs, dans le centre de Beyrouth, prenait fin une manifestation de la majorité parlementaire antisyrienne rassemblant des centaines de milliers de personnes. Une statue de Rafic Hariri a été inaugurée devant l’hôtel Saint-Georges, sur le bord de mer, où s’était produite le 14 février 2005 l’explosion de la voiture piégée qui l’avait tué ainsi que 22 autres personnes. Saad Hariri, un des piliers de la majorité, a lancé :
"Nous voulons un président de la République et nous vous assurons que nous aurons un président".
Le leader druze Walid Joumblatt s’en est pris à la Syrie et à l’Iran, affirmant que la majorité "ne livrerait pas le Liban" au régime syrien. Une séance parlementaire pour élire le président est prévue le 26 février, après 14 reports.
Qu’y a-t-il de choquant à reconnaître un enfant mort-né ?
Le député Jean-Frédéric Poisson a signé une tribune dans Le Figaro. Extrait :
"la Cour de cassation affirme deux choses de la première importance. La première, qu’il est tout de même bon de rappeler, est que l’OMS n’est pas un organe compétent en matière juridique, et que le simple fait de suivre ses recommandations ne peut suffire à établir le droit. La médecine et la science sont une chose, le droit en est une autre. […] La seconde est que, par sa décision, la Cour de cassation intervient d’une manière forte dans le champ symbolique. Elle reconnaît implicitement que la qualité d’enfant n’est pas liée à la capacité de naître, ni à la viabilité, mais d’abord à l’existence dans le ventre maternel puis à la relation qui unit cet enfant à ceux qui l’attendent. […]
Ces deux aspects semblent relever d’une évidence telle que l’on se demande bien pourquoi les décisions de la Cour suscitent des oppositions aussi violentes. […] Cette réaffirmation semble gêner les «jusqu’au-boutistes de la loi Veil, qui lui donnent habituellement une portée qu’elle n’a pas, et que son auteur n’a jamais revendiquée. Donner aux fÅ“tus morts toutes les marques de respect dues à l’humanité revient-il à remettre en cause la loi de 1975 ? On peut s’en plaindre ou s’en féliciter, mais non : les arrêts de la Cour de cassation rappellent le droit civil, pas plus, et pas moins.
En revanche, il est clair que ces trois arrêts affaiblissent la portée conceptuelle des défenseurs prosélytes de cette loi. C’est pourquoi ces arrêts, loin de constituer une rupture, sont une bonne nouvelle. Ils portent un coin dans la dimension la plus inacceptable du relativisme : celle qui, comme le soupçon et ses maîtres, fait peser sur l’homme, en particulier à naître, le doute sur son humanité elle-même. Ils obligent un peu plus ceux qui postulent que l’être humain n’est pas humain dès sa conception à rendre compte de leur opinion, par des moyens plus sérieux et plus établis que ceux qui sont habituellement utilisés. La faiblesse insigne des objections prononcées laisse cependant songeur sur ce point…"
Un Parlement de demeurés
Paul-Marie Coûteaux raconte une anecdote du Parlement européen :
"on examinait un texte à l’initiative de la commission d’ailleurs, réformant le droit d’asile. Sur un point précis, faisant bénéficier le droit d’asile aux concubins. C’est à dire un type vient d’un pays africain, ou asiatique bénéficie du droit d’asile et veut en faire bénéficier un copine avec qui il a vécu dans tel ou tel autre pays. Ce qui est d’ailleurs invérifiable. Et un amendement de verts était simplet : y compris concubin du même sexe, évidemment on avait oublié ce cas de figure. J’ai trouvé ça tellement cornichon, évidemment j’ai voté contre : comment vérifier que monsieur untel a vécu en bonne et due forme avec monsieur untel… C’était tellement évident que je me suis dit que là , ils ne vont pas laisser passer ça. Eh bien pas du tout, il y a eu 27 contre et 624 pour. Pour cet amendement cornichon ! J’étais stupéfait ! J ‘ai regardé mon tableau de vote, je me suis dit, je suis vraiment au milieu de demeurés !"
Bienvenue en UE.
Indépendance du Kosovo
"Dépêche AFP : Le gouvernement serbe a décidé d’annuler à l’avance l’imminente proclamation de l’indépendance du Kosovo, selon un communiqué officiel."
Les dernières élections ont pourtant été vendues comme la volonté du peuple serbe de se rallier à l’UE, et de laisser son indépendance au Kosovo. Le 3 février dernier, Benoît XVI recvevait le Président du Kosovo Fatmir Sejdiu :
"En cas d’une déclaration d’indépendance, le Saint-Siège suivra avec attention l’évolution de la situation et tiendra compte des positions de la communauté internationale. Il n’épargnera aucun effort pour encourager toutes les parties à la réconciliation, à la justice et à la paix, et rappelle ce qu’a dit le Saint-Père au Corps Diplomatique le 7 janvier dernier. Dans ce discours, s’adressant à qui garantit la sécurité du Kosovo, Benoît XVI en appelait au respect des droits de tous ses habitants, à l’élimination définitive du spectre de la violence et au renforcement de la stabilité européenne"
Echauffourées au Palais de justice de Paris
Des échauffourées ont éclaté au palais de justice de Paris entre les forces de l’ordre et les proches de certains des 105 étrangers en situation irrégulière arrêtés mardi dans un foyer du XIIIe arrondissement de Paris. Ces 105 étrangers sont détenus dans des centres de rétention administrative, notamment à Vincennes, et certains d’entre eux demandent leur élargissement à un juge des libertés parisien, qui devait trancher dans la journée.
Plusieurs dizaines de gendarmes sont intervenus pour contenir une foule de sympathisants qui scandaient "libérez nos camarades" près de la salle d’audience. Les sans-papiers, qui seraient essentiellement des Maliens et des Sénégalais, ne seront pas poursuivis en justice mais risquent une expulsion.
Dans le volet judiciaire de l’affaire, les trois dernières personnes en garde à vue, soupçonnées d’avoir favorisé le séjour irrégulier de ces personnes et leur hébergement "dans des conditions incompatibles avec la dignité humaine", ont été remises en liberté sans mise en examen !
Emeute à Copenhague
17 jeunes ont été arrêtés à Copenhague au cours d’une nuit d’émeutes où des dizaines de voitures ont été incendiées avec des cocktails Molotov. Flemming Steen Munch, porte-parole de la police de Copenhague, a déclaré :
"Entre 100 et 200 jeunes (ont agi) dans plusieurs quartiers de Copenhague, mettant le feu à un grand nombre de poubelles et à quelque 50 véhicules".
Des incidents ont également été signalés en banlieue et dans d’autres villes du pays, notamment à Aarhus. Des échauffourées avaient déjà été rapportés depuis le week-end dernier, mais cette nuit aurait connu les plus violents troubles. Les causes de cette éruption de violence restent floues. Ils pourraient avoir été déclenchés suite à la reproduction d’une caricature controversée du prophète
Mahomet hier dans la presse danoise et à l’expulsion prévue de 2 immigrés tunisiens sans qu’ils ne soient jugés.
Autre ville, même moeurs.
Les franc-maçons contre l’enfant
La Grande loge féminine de France a estimé dans un communiqué qu’il fallait éviter de donner un statut de personne au foetus "afin d’éviter les dérives potentielles remettant en cause le droit à l’interruption volontaire de grossesse". Elle
"comprend la nécessité pour les femmes de pouvoir faire leur deuil. Cette situation est sans aucun lien avec notre droit qui définit les droits de la personne. Le législateur a évité de donner un statut de personne à l’embryon, au foetus. Cette position doit être maintenue".
La GLFF se déclare "vigilante à toutes les exploitations particulières risquant de remettre en cause les droits des femmes".
De l’enfant, il n’est pas question : ce n’est qu’un déchet pour ces féministes en tablier ! Voilà bien une certitude toute faite complètement irrationnelle (voir ici).
Encore un devoir de mémoire sélectif
Après la décision très controversée de faire lire dans les lycées la lettre de Guy Môquet, Nicolas Sarkozy a annoncé au cours du dîner annuel du CRIF une autre décision surprenante. Il a affirmé avoir :
"demandé au gouvernement, et plus particulièrement au ministre de l’Éducation nationale, Xavier Darcos, de faire en sorte que, chaque année, à partir de la rentrée scolaire 2008, tous les enfants de CM2 se voient confier la mémoire d’un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah. Les enfants de CM2 devront connaître le nom et l’existence d’un enfant mort dans la Shoah. Rien n’est plus intime que le nom et le prénom d’une personne."
Nicolas Sarkozy ne semblant visiblement connaître qu’une période de l’histoire de France lorsqu’il s’agit de devoir de mémoire, nous espérons qu’il lira cet excellent communiqué de Bernard Antony que nous reproduisons dans sa quasi intégralité :
" (…) Mais c’est pourtant une grave erreur, car une injustice discriminatoire, que vient de commettre encore Nicolas Sarkozy en imposant à chaque petit enfant de France le souvenir exclusif de l’un d’eux (…)
Il y a encore en effet en France un peuple vendéen qui se souvient qu’à l’appel de l’ignoble tarbais Bertrand Barrère pour l’extermination de la Vendée, des dizaines de milliers d’enfants furent selon les massacres brûlés vifs ou égorgés par les « colonnes infernales » de Turreau ou écrasés sous les pieds des chevaux de Westermann. (…)
Il y a en France des milliers de réfugiés cambodgiens qui n’oublient pas que dans le génocide communiste des Khmers rouges périrent des centaines de milliers d’enfants.
Pourquoi ne pas se souvenir d’un enfant de Phnom-Penh ?
Il y a en France des immigrés venus des pays de l’Europe de l’Est où le communisme perpétra encore d’immenses exterminations.
Pourquoi ne pas se souvenir d’un de ces petits enfants d’Ukraine mourant par centaines de milliers dans la famine organisée par les héros d’Aragon ?
Il y a en France des Arméniens, des Chaldéens rescapés des génocides perpétrés par les Turcs où une cruauté sans limite amenait des monstres à dépecer des enfants sur les genoux de leurs mères avant de les tourmenter indiciblement !
Pourquoi ne pas se souvenir d’un petit enfant de Smyrne ou de Trébizonde ?
Il y a en France des Pieds-noirs, des Harkis qui se souviennent des enfants violés, torturés, égorgés dans l’horreur des massacres perpétrés par les tortionnaires d’un Bouteflika !
Pourquoi ne pas se souvenir d’un petit enfant massacré, musulman, chrétien ou juif, de la Mitidja, de l’Oranie ou du Constantinois ?
En n’inculquant d’une manière continue, comme monsieur Sarkozy continue à le faire, qu’une mémoire discriminatoire on ira à l’encontre du but recherché. Les victimes de toutes origines, de toutes entreprises exterminatrices et génocidaires ne sont-elles pas également dignes de mémoire ?
Pourquoi susciter si évidemment le sentiment qu’il n’y aurait de compassion que pour la souffrance du peuple juif ? Comment ne pas comprendre que cette sélectivité dans l’indignation mémorielle entraînera la conclusion que l’on fait du racisme dans la mémoire ?
Chrétienté-Solidarité et le Cercle d’Amitié Française Juive et Chrétienne invitent donc monsieur le président de la République à ordonner à son ministre de l’Education Nationale à préparer un document où il sera fait mémoire de tous les grands génocides perpétrés par les idéologies, sans oublier celle de notre temps où l’on aura déchiqueté par dizaines de millions les enfants dans le sein de leur mère."
La cathédrale de Rennes retrouve son retable
Une partie d’un retable flamand datant de la Renaissance dérobé en juin dans la cathédrale de Rennes a été restitué mercredi à Rennes après avoir été retrouvé sur le marché de l’art d’Anvers.
Des photos ont permis à l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), en coopération avec la justice et la police belges, d’identifier sur le marché de l’art à Anvers (Belgique) l’un de ces éléments, représentant le mariage de la Vierge.
La sculpture polychrome a été remise mercredi à l’Etat propriétaire représenté par le préfet de la Région Bretagne, en présence de Mgr l’archevêque de Rennes.
MJ
Des satanistes interpellés à Toulouse
Cinq jeunes âgés de 25 à 27 ans, adeptes de cultes sataniques et soupçonnés de dégradations dans 2 cimetières pendant l’été dernier à Toulouse, ont été interpellés et placés sous contrôle judiciaire. Quelques croix et objets mortuaires ont été découverts lors de perquisitions effectuées à leurs domiciles. Inconnus jusqu’à présent des services de police, les cinq jeunes gens ont reconnu leur responsabilité dans les saccages de deux cimetières à l’été dernier.
En août, des inscriptions sataniques en anglais et des croix gammées avaient été découvertes sur une dizaine de tombes dans le cimetière de Terre-Cabade, situé dans le centre-ville de Toulouse. Fin juin, 46 tombes avaient été saccagées dans un autre cimetière de la ville, celui de Croix-Daurade."
L’utopique “morale laïque” de Nicolas Sarkozy
Le Président a déclaré hier :
"Jamais je n’ai dit que la morale laïque était inférieure à la morale religieuse… Ma conviction est qu’elles sont complémentaires et que, quand il est difficile de discerner le bien et le mal, ce qui somme toute n’est pas si fréquent, il est bon de s’inspirer de l’une comme de l’autre…La première préserve des certitudes toutes faites et apporte sa rationalité. La seconde oblige chaque société, chaque époque à ne pas se penser uniquement comme leur propre fin."
Pour Patrice de Plunkett, cette analyse est "boiteuse" :
"En quoi la morale « laïque » de 2008 préserve-t-elle des « certitudes toutes faites » et apporte-t-elle « sa rationalité » ? Il y a longtemps que le vieil esprit libre-penseur a disparu de l’Hexagone, remplacé par une philosophie d’hypermarché : laquelle est précisément composée d’irrationnel et de certitudes toutes faites."
Exemple : le droit à l’avortement est une certitude toute faite et irrationnelle.
UE : le vide démocratique voué à l’échec
La France a officiellement ratifié le traité européen de Lisbonne, avec la publication, aujourd’hui au Journal officiel, de la ratification portant la signature du chef de l’Etat.
"[C]e traité va conduire l’Europe dans le mur de ses contradictions. Il n’y a pas de volonté politique sans légitimité populaire. Pour moi, ce traité sera légal mais profondément illégitime, car on ne peut pas construire l’Europe sur un coup de force contre les peuples. Il est tout à fait symbolique que les dirigeants européens, au lieu d’entendre le message des référendums français et néerlandais – qui n’étaient pas contre l’Europe, mais pour une autre Europe -, aient voulu passer outre en refusant le référendum à la plupart des pays. Je ne crois pas que l’on puisse bâtir une organisation solide à long terme dans le dos des peuples. Toutes les constructions supranationales artificielles ont échoué lorsqu’elles ont été imposées."
Marseille : Bruno Mégret renonce
Le président du Mouvement national républicain n’est pas candidat aux élections municipales à Marseille « pour des raisons financières », alors qu’il avait déclaré en octobre que son mouvement constituerait des listes pour les municipales à Marseille, qu’il en serait le chef de file et qu’il se présenterait dans le 7e secteur, comme en 2001. Il y avait alors été élu avec 20,26 % des voix. Le MNR présentera en mars une seule liste à Marseille, dans le 3e secteur, confiée à Hubert Savon, le secrétaire départemental du parti.
Qui a dit ?
"C’est un grand malheur pour un peuple d’avoir un président qui les mène dans l’impasse."
22h30 : Bravo à RC ! Il s’agit effectivement de… Nicolas Sarkozy, parlant non de lui-même, mais du président iranien, lors de son intervention au dîner du Crif.
La Roumanie défend la famille
Les sénateurs roumains ont adopté un amendement au code de la famille. Selon le nouveau texte, «la famille est fondée sur le mariage librement consenti entre un homme et une femme», et non plus «entre époux», comme cela figurait dans le code en vigueur depuis 1953. Les initiateurs de l’amendement, membres de quatre partis de la coalition au pouvoir comme de l’opposition, ont justifié cette modification par la nécessité de «défendre l’institution de la famille» :
"Pour le peuple roumain, pour la langue roumaine, le mariage a toujours été l’union entre un homme et une femme".
L’amendement doit encore être débattu par la Chambre des députés. Selon le sénateur de l’Union démocratique des Magyars (UDMR) Gyorgy Frunda, l’amendement risque de valoir à la Roumanie des procès devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) de Strasbourg.
Fatima : la béatification de Soeur Lucie avance
Benoît XVI a décidé d’accélérer le procès en béatification de soeur Lucie, l’une des trois enfants ayant vu la Sainte Vierge en mai 1917 à Fatima. L’annonce de cette accélération du procès, dont la durée sera ramenée de 5 ans à 3 ans, a été faite lundi soir par le cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation de la cause des saints, à l’issue d’une messe dans la cathédrale de Coimbra marquant le troisième anniversaire du décès de la religieuse, le 13 février 2005 à l’âge de 97 ans.
Qui n’était pas au dîner du CRIF ?
Un millier de convives ont participé au dîner organisé au pavillon d’Armenonville, dans le bois de Boulogne, à Paris, par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Etaient notamment présents, Nicolas Sarkozy, François Fillon et une vingtaine de membres du gouvernement.
C’est la première fois qu’un chef de l’Etat participe à ce dîner dont le Premier ministre est habituellement l’invité d’honneur. M. Sarkozy devait prononcer un discours dans la soirée.
On comptait aussi le cardinal André Vingt-Trois, le président de la Fédération protestante de France, le pasteur Claude Baty, et le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, aux côtés du grand rabbin de France, Joseph Sitruk.
La dernière de Erdogan
Lors d’un discours prononcé le 10 février à Cologne, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié l’assimilation des immigrés turcs en Allemagne de "crime contre l’humanité".
MJ
Durant le temps du carême
Le cauchemar de la gauche
"une "droitisation" de M. Sarkozy, dans la foulée du remaniement attendu au lendemain des municipales. Une inflexion qui se traduirait par la résurgence des thématiques de la sécurité et de l’immigration. Pour M. Moscovici, la voie est toute tracée :
"Mon intuition est que ce quinquennat s’achèvera par une alliance avec l’extrême droite. La "berlusconisation" est en route, ce que je pensais bien avant l’effondrement de Sarkozy dans les sondages."
Une tripotée de ministres d’ouverture, cela ne leur suffit pas. Alors on ressort le fantasme de la bête immonde.
Le martyr des coptes au Parlement de l’UE
Hier se déroulait l’inauguration au Parlement Européen de Bruxelles d’une exposition consacrée à l’art copte. Des parlementaires européens d’Italie, de Pologne, d’Irlande, d’Autriche, de Belgique, de Lituanie et de France étaient présent. Outre la volonté de faire mieux connaître la communauté des chrétiens d’Egypte, cette exposition était l’occasion de sensibiliser les parlementaires européens à propos du sort des chrétiens d’Orient.
Mario Borghezio, député européen (Italie) et initiateur de cette exposition, a salué la richesse historique et culturelle de la communauté copte. M. Alcader, islamologue, a ensuite rappelé les persécutions que subissent encore aujourd’hui les Coptes en Egypte de par le seul fait d’être des chrétiens. Il a énuméré différentes formes régulières de discriminations, notamment en matière d’emploi, de logement ou devant la justice. Enfin, Alain Escada, président de "Belgique et Chrétienté", a appelé les parlementaires européens à mesurer le parallèle entre le sort passé et présent des chrétiens d’Orient et le sort futur des chrétiens d’Europe au regard de la lente mais certaine islamisation du continent européen.
Auprès du malade incurable et du mourant : que faire ?
Les 25 et 26 février; à l’occasion de la XIVe assemblée générale de l’Académie Pontificale pour la Vie, un congrès est organisé sur le thème : "Auprès du malade incurable et du mourant : orientations éthiques et opératoires". Entre acharnement thérapeutique, euthanasie ou soins palliatifs, le thème est plus que jamais d’actualité.
Différents intervenants seront amenés à parler des problématiques d’"excès thérapeutique et abandon du patient ", ainsi que de "la sécularisation face à la douleur, à la souffrance et à la mort "
L’Académie Pontificale pour la Vie est une institution indépendante siégeant au Vatican, fondée par le pape Jean-Paul II en 1994, dans le cadre du motu proprio « Vitae Mysterium ». Elle a pour tâche de
"chercher, enseigner et instruire sur les principaux problèmes de la biomédecine et des droits, qui concernent la promotion et la protection de la vie, et surtout ceux qui ont un lien avec la morale chrétienne et les enseignements du Magistère de l’Eglise"