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La foi donne-t-elle un sens à la souffrance ?

Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent :

  • Abbé Henri LEFER, Chapelain de Lourdes
  • Charlotte SEINCE, auteur de “Le prix de la jubilation”
  • Sœur Maylis, supérieure de l’abbaye de Faremoutiers

Chiraquisation : Le RN devient un parti de gauchistes

Le député Jean-Philippe Tanguy personnifie toutes les trahisons du RN :

 

Terres de Mission : Qui détient le pouvoir aujourd’hui ?

Eglise universelle : Les acteurs du pouvoir et le pouvoir de l’engagement

Directeur général de l’ACEI (Association Culturelle d’Education Intégrale), Victor Aubert présente le colloque qui aura lieu le samedi 15 mars prochain à Paris sur le thème : Les acteurs du pouvoir et le pouvoir de l’engagement. Ce colloque convivial s’adresse à tous les amoureux du bien commun soucieux de se former et s’informer pour agir au service de la Cité.

Eglise en France : La doctrine sociale de l’Eglise face au réel

Directeur de la rédaction de la revue Permanences, Guillaume de Prémare en présente le N° 599 qui sous le titre : La doctrine sociale de l’Eglise face au réel, rassemble les conférences des mardis d’ICHTUS de l’année 2023-2024. Avec Thomas Schmitz, Bruno de Saint-Chamas, Joseph Thouvenel, Mathieu Detchessahar, etc.

Eglise en Marche : Session familiale Transmissio
Cofondatrice de la nouvelle association

Transmissio, Odile Téqui présente la session familiale qui aura lieu du 20 au 24 août en Sologne sur le thème : Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ! Dans la continuité du pèlerinage de chrétienté à la Pentecôte, il s’agit de proposer un temps fort familial, convivial, intellectuel et festif après ce temps fort spirituel.

De Quas Primas à Dignitatis Humanae

Dans L’Homme Nouveau, l’abbé Barthe revient sur l’enseignement de la royauté sociale du Christ. L’encyclique Quas Primas avait pour but d’

armer les catholiques contre « la peste de notre époque », à savoir « le laïcisme, ainsi qu’on l’appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles » ; rappeler que les princes et gouvernants « légitimement choisis » sont des représentants du Christ-Roi ; et qu’ils lui doivent un culte public. «Quelle que soit la forme de gouvernement, avait dit Léon XIII dans Immortale Dei, rappelant un élément fondamental de la loi naturelle, […] les chefs d’État doivent donc tenir pour saint le nom de Dieu et mettre au nombre de leurs principaux devoirs celui de favoriser la religion, de la protéger de leur bienveillance, de la couvrir de l’autorité tutélaire des lois, et ne rien statuer ou décider qui soit contraire à son intégrité ». Et Pie XI précisait pour les nations ayant reçu l’Évangile :

« Les gouvernants et les magistrats ont l’obligation, aussi bien que les particuliers, de rendre au Christ un culte public et d’obéir à ses lois. »

[…]

Vint Vatican II. Le n. 2 de la déclaration Dignitatis Humanae faisait désormais obligation à l’État de permettre (ne pas empêcher) à égalité la diffusion paisible du vrai et du faux, ce qui revenait à consacrer sa neutralité religieuse intrinsèque, sa laïcité. Selon Dignitatis Humanae, même si l’État se disait catholique, il devrait tout de même accorder des droits identiques à toutes les religions. Ce que confirmait le n. 6 de la déclaration :

« Si, en raison des circonstances particulières dans lesquelles se trouvent certains peuples, une reconnaissance civile spéciale est accordée dans l’ordre juridique de la Cité à une communauté religieuse donnée, il est nécessaire qu’en même temps, pour tous les citoyens et toutes les communautés religieuses, le droit à la liberté en matière religieuse soit reconnu et sauvegardé. »

La doctrine de la royauté du Christ était ainsi congédiée. Quant à la fête du Christ-Roi, «  elle a pris un sens différent », dit le site des évêques de France. Déplacée au dernier dimanche de l’année liturgique et recevant le nom de « Solennité du Christ, Roi de l’Univers  », elle célèbre désormais la royauté eschatologique du Christ.

Dimanche de la Septuagésime : “les derniers seront les premiers”

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

Le Temps de la Septuagésime qui marque un tournant important dans l’année liturgique et dont la première partie, la plus courte, le cycle de l’Incarnation, est maintenant terminée en ce dimanche. Nous abordons maintenant la deuxième partie, de beaucoup la plus longue, le cycle de la Rédemption ; et nous commençons à tourner nos regards vers la fête de Pâques, dont le temps de la Septuagésime, où nous sommes désormais, constitue la préparation du Carême.

Ce Temps comprend trois dimanches appelés Septuagésime, Sexagésime et Quinquagésime, ce qui veut dire soixante-dixième, soixantième et cinquantième jour avant Pâques. Ces désignations sont évidemment très approximatives, puisque les semaines ne sont pas de dix jours et que ces dimanches se situent exactement soixante trois, cinquante six et quarante neuf jours avant Pâques. Mais le chiffre de soixante-dix est beaucoup plus symbolique que mathématiquement exact. Il évoque les soixante-dix années de captivité du peuple d’Israël à Babylone, figure de la captivité où le péché nous retient ici-bas, et dont le temps de la Septuagésime nous invite à reconnaître la gravité avant le grand combat du Carême et la délivrance de Pâques. Ce n’est pas encore un temps de pénitence comme le Carême, mais c’est déjà un temps austère et cette austérité se traduit dans la liturgie par les ornements violets que revêt le célébrant, par la suppression du Gloria in excelsis Deo, le chant des Anges, et surtout par la suppression totale de l’Alléluia que nous ne retrouverons qu’à la Vigile pascale.

► Introït : Circumdederunt

Le chant de l’Introït du dimanche de la Septuagésime résume parfaitement en trois phrases les sentiments que l’Église veut nous inspirer durant ce temps liturgique : il est extrait du psaume 17, chant d’action de grâce du roi David, qui rappelle les épreuves dramatiques par lesquelles il est passé, la confiance qu’il a toujours gardée dans le Seigneur et la délivrance qu’il en a finalement reçu.

Première phrase :

Circumdederunt me gemitus mortis, dolores inferni circumdederunt me.
Les gémissements de la mort m’ont environné, les douleurs de l’enfer m’ont environné.

L’évocation du péché et de la misère dans laquelle il nous a plongés est traduite ici par une mélodie tourmentée, en particulier le deuxième circumdederunt me est entortillé comme les lacets dans lesquels l’esprit infernal nous tient prisonniers.

Deuxième phrase :

Et in tribulatione mea invocavi Dominum.
Mais au milieu de ma détresse, j’ai invoqué le Seigneur.

Ici le calme est revenu, c’est la confiance qui s’exprime avec un bel élan sur le mot invocavi.

Troisième phrase :

Et exaudivit de templo sancto suo vocem meam.
Et de son saint Temple, il a exaucé ma voix.

Le saint Temple de Dieu désigne ici le ciel d’où il exauce notre prière, et c’est la joie et la reconnaissance qui s’expriment dans cette dernière phrase d’une façon calme et bien affirmée. Cet Introït est accompagné du premier verset du psaume 17 exprimant la reconnaissance de David :

Diligam te Domine, fortitudo mea : Dominus firmamentum meum, et refugium meum, et liberator meus.
Je vous aime Seigneur qui êtes ma force, mon soutien, mon refuge et mon libérateur.

L’introït de ce dimanche de la Septuagésime est un des rares introïts des dimanches, parmi le répertoire de la forme extraordinaire, à n’avoir pas été repris dans celui de la forme ordinaire. Il se trouve relégué seulement au samedi de la 4e semaine de Carême. Son texte, tiré du psaume 17, a peut-être été jugé trop sombre, au moins dans sa première partie, avec l’évocation des gémissements de la mort et des douleurs de l’enfer.

► Graduel : Adjutor

Le chant du Graduel du dimanche de la Septuagésime est assez exceptionnel, d’abord par ses dimensions : c’est un des plus longs du répertoire et sa mélodie s’étend du « do grave » au « fa aigu », avec un va-et-vient continuel entre les parties basses et les partie élevées, ensuite par l’originalité de cette mélodie qui n’est pas faite, comme celle de la plupart des autres Graduels, de formules qui reviennent régulièrement. On en trouve quelques unes, mais assez peu. Le texte est tiré du psaume 9, chant de louange au Seigneur, protecteur des malheureux et défenseur des opprimés. On retrouve ici, comme dans l’Introït, la confiance des victimes du péché et de ses conséquences, exprimée avec de grands élans allant presque jusqu’à la véhémence.

Première partie :

Adjutor in opportunitatibus, in tribulatione : sperent in te, qui noverunt te : quoniam non derelinquis quærentes te, Domine.
Vous êtes le secours du malheureux dans les nécessités et dans la détresse : qu’ils espèrent en vous ceux qui vous connaissent, car vous n’abandonnez pas ceux qui vous cherchent, Seigneur.

Deuxième partie :

Quoniam non in finem oblivio erit pauperis : patientia pauperum non peribit in æternum : exsurge, Domine, non prævaleat homo.
Car le malheureux ne sera pas oublié jusqu’à la fin. La patience des malheureux ne sera pas déçue éternellement. Levez-vous Seigneur, que l’homme ne l’emporte pas.

L’homme dont il est question dans le psaume c’est le païen, celui qui ne reconnait pas le vrai Dieu et persécute ses fidèles. Il représente pour nous les ennemis de notre âme qui nous tiennent captifs ici-bas.

► Trait : De profundis

Au temps de la Septuagésime comme pendant le Carême, l’Alléluia est supprimé et remplacé par un Trait, un chant qui se chante d’un trait. C’est une psalmodie directe sans antienne, très ornée certes, avec beaucoup de vocalises, mais où l’on retrouve des éléments de la psalmodie avec ses formules d’intonation et de cadences qui reviennent régulièrement. Ces mêmes formules peuvent donc s’adresser à des textes différents, mais ici l’adaptation est parfaite. Le texte du Trait d’aujourd’hui est bien connu, puisqu’il s’agit des quatre premiers versets du psaume 129, De profundis, que l’on rencontre assez souvent dans la liturgie, notamment dans celle des défunts. Ils expriment très bien les sentiments du temps de la Septuagésime : du fond de notre misère nous nous tournons vers le Seigneur avec une grande espérance.

De profundis clamavi ad te, Domine : Domine, exaudi vocem meam. Fiant aures tuæ intendentes in orationem servi tui. Si iniquitates observaveris, Domine : Domine, quis sustinebit ? Quia apud te propitiatio est, et propter legem tuam sustinui te, Domine.
Du fond de l’abîme, je crie vers vous, Seigneur : Seigneur, écoutez ma voix. Que vos oreilles se fassent attentives à la prière de votre serviteur. Si vous considérez nos péchés, Seigneur, Seigneur qui subsistera ? Mais auprès de vous est le pardon, et à cause de votre promesse, j’ai confiance en vous, Seigneur.

► Offertoire : Bonum est

Comme c’est souvent le cas dans les Offertoires, celui du dimanche de la Septuagésime est assez différent des autres chants de cette messe. Il est plus intérieur, recueilli et contemplatif. Le texte est le début du psaume 91, chant de louange au Seigneur qui protège les bons et punit les méchants :

Bonum est confiteri Domino, et psallere nomini tuo, Altissime.
Il est bon de louer le Seigneur et de chanter un psaume à votre nom, O Très Haut.

On remarquera comment ce texte passe dans la même phrase de la deuxième à la troisième personne, ce qui arrive assez souvent dans les psaumes. Ce bonheur de louer Dieu s’appuie évidemment sur la confiance et la reconnaissance exprimées dans les autres chants de la messe. La mélodie le traduit d’une manière douce et paisible, mais affirmative.

► Communion : Illumina

Nous retrouvons dans la Communion du dimanche de la Septuagésime la prière suppliante mais confiante du pécheur du fond de sa misère. Elle est tirée du psaume 30, qui revient souvent dans la liturgie. C’est un de ceux où le roi David exprime le mieux son abandon total à la divine providence. C’est le psaume de l’In manus tuas.

Illumina faciem tuam super servum tuum, et salvum me fac in tua misericordia : Domine, non confundar, quoniam invocavi te.
Faites briller votre visage sur votre serviteur et sauvez moi dans votre miséricorde. Seigneur, que je ne sois pas confondu parce que je vous ai invoqué.

 » Faites briller votre visage « , cela veut dire soyez favorable à ma demande. Lorsqu’on adresse une demande à quelqu’un, si l’on voit son visage s’éclairer d’un beau sourire c’est qu’il va nous répondre favorablement, mais si l’on voit son visage s’assombrir c’est le contraire. Cette première phrase est une prière très humble qui se tient totalement dans le grave comme prosternée ; la deuxième phrase au contraire s’élève en un grand élan suppliant mais plein de confiance en la divine miséricorde, et la troisième phrase revient dans le grave pour une cadence paisible.

Les complotistes font leur cinéma

Trois semaines après sa sortie, le film Toutes pour une, version des Trois Mousquetaires incarnée par des femmes, affiche une fréquentation calamiteuse: moins de 15 000 entrées, synonyme de débâcle commerciale, pour un film qui a coûté dix millions d’euros.

Selon la Société des réalisatrices et réalisateurs de films (SRF) et l’Union des producteurs de cinéma (UPC), ce « flop » a une cause qui s’appelle la strème-droâte ! Dans un communiqué, ils déclarent :

« une fois de plus, un film français est attaqué par la fachosphère… c’est au tour du film de Houda Benyamina, Toutes pour une, d’être la cible d’une nouvelle offensive. »

Le communiqué évoque des « débats télévisés sans nuance » et « des insultes racistes, grossophobes et sexistes ».

Les coups d’épées «idéologiques» contre le film existent peut-être. Mais ils ne sauraient masquer les approximations d’une mise en scène qui manque cruellement de finesse. « Le scénario pèche par sa faiblesse. Cela part dans tous les sens, multiplie les dialogues gravés dans le marbre. On passe sans raison valable du noir et blanc à la couleur. On comble les vides par des ralentis. Les intermèdes comiques ne sont pas drôles. Les duels sont cafouilleux », écrit Éric Neuhoff dans sa critique publié dans Le Figaro .

Après cinq jours d’exploitation, Toutes pour une totalisait seulement 9 407 entrées pour 155 copies. C’est peut-être le pire bilan pour un film français ces dernières années.

Ne rigolez pas, ils ont tourné ce film avec notre pognon : 850 000 euros du CNC, 2,6 millions d’euros par France Télévisions et 550 000 euros par les régions de France dans lequel le film a été tourné.

Qu’est-ce qu’être Français ?

Editorial de Gérard Leclerc dans France catholique :

Birmanie : la nouvelle cathédrale de Mindat bombardée par la junte

La cathédrale du Sacré-Cœur de Mindat a été bombardée le 6 février par la junte militaire birmane. Mindat est un nouveau diocèse créé le 25 janvier dernier par le pape François dans l’État Chin, dans l’ouest de la Birmanie. Il compte plus de 14 000 catholiques pour environ 360 000 habitants. Selon un prêtre local, les catholiques sont déterminés à reconstruire et à se relever malgré cette épreuve :

« C’est une blessure dans nos cœurs, mais nous ne nous laisserons pas abattre. Nous reconstruirons. »

Le 25 janvier, l’église du Sacré-Cœur était désignée par le pape François comme cathédrale pour le nouveau diocèse de Mindat. Elle a été bombardée seulement quelques jours plus tard, le 6 février.

Le nouveau diocèse compte une population totale de presque 360 000 habitants, dont plus de 14 000 catholiques pour 23 paroisses.

Le Père POPIELUSZKO, l’aumônier de Solidarnosc

La jeunesse est faite pour l’héroïsme !

Quel meilleur modèle proposer à notre temps que celui de St Augustin ? Du libertinage intellectuel et moral il fut conduit par la prière de sa mère, sainte Monique, l’exemple d’un saint évêque, saint Ambroise, et l’étude, « Tolle, lege » lui dit en songe un enfant, à renouer avec la foi catholique de son enfance.

Notre monde n’est pas moins dissolu, intellectuellement et moralement, que celui dans lequel vécut St Augustin. Hier comme aujourd’hui il s’acharne à faire croire à la jeunesse qu’elle est faite pour le plaisir et l’insouciance. La vérité, en réalité est tout autre. La jeunesse est faite pour l’héroïsme, l’engagement et la générosité loin des fariboles des marchands d’illusions et leurs recettes toutes faites de bonheurs frelatés. Elle est le temps où se forgent les convictions, se prennent les habitudes, bonnes ou mauvaises, s’acquièrent les vertus naturelles de franchise loyauté, courage, esprit de décision, puissance de travail, attention aux autres, humilité, etc. Conditions indispensables pour que les rêves de jeunesse continuent de donner un sens à toute une existence. Notre vie sur terre n’est pas une mauvaise nuit dans une mauvaise auberge ! Elle est l’anti-chambre du Ciel. Le temps de la rencontre, dès ici-bas, avec un Dieu qui a fait ses délices d’être parmi les enfants des hommes et leur a confié le soin de gérer sa création. Chacun de nous est ainsi constitué héritier d’un héritage qu’il doit faire fructifier. Héritage matériel dont la cathédrale Notre-Dame de Paris est le plus prestigieux symbole mais aussi héritage immatériel constitué d’une langue, de mœurs, de coutumes, de traditions, de souvenirs, etc. qui ont fait de nous, pour la vie, des débiteurs insolvables. Ainsi à tous ceux qui nous ont transmis ce dépôt nous devons, en justice, une reconnaissance qui porte le beau nom de piété filiale.

Enfin, ayant rejeté les maîtres de la déconstruction, du soupçon et du doute nous pourrons renouer avec les vérités éternelles que nos anciens nous ont transmises. En renouant ainsi avec la grande Tradition de l’Eglise et l’histoire plus que millénaire de notre pays nous ne nous tournerons pas vers le passé mais nous élèverons vers l’Eternel. Cette vérité découverte, vécue et aimée nous aurons à cœur de l’offrir à tous, en tremblant, comme un mystère. Conscients néanmoins que se fiancer à la vérité c’est accepter de se séparer de bien des choses et des êtres. Dans un monde où règnent en maîtres le mensonge établi, l’individualisme hédoniste le plus vil et un matérialisme exacerbé il nous faudra accepter d’être différents. « Être dans le vent est une ambition de feuille morte » nous rappelle Gustave Thibon. Si nous voyons, parfois, les flots de l’injustice et du mensonge submerger notre esquif, « si nous devons être raillés, bafoués, expulsés de la vie publique ; s’il faut dans ce martyre du mépris subir le triomphe des sots, la puissance des pervers et la gloire des faquins , Dieu de son côté (…) donne à porter sa vérité diminuée et réduite comme un flambeau d’autel qu’on peut mettre aux mains d’un enfant (…) la petite lueur placée dans nos mains déchirées n’aura pas péri ; elle rallumera le feu divin » Louis Veuillot.

Merci de m’avoir si délicatement accueilli parmi vous le 27 novembre dernier.

Bonne et sainte année 2025, sous le regard et dans la main de Dieu !

Longue vie au Lycée Saint-Augustin !
Jean-Pierre Maugendre

www.lycee-saintaugustin.fr
[email protected]
06 72 17 41 10

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

La résilience n’est que le fruit de l’Espérance

Le Père Matthieu Dauchez mène une action depuis de nombreux années, à Manille, auprès des enfants des rues avec l’association ANAK-Tnk. Il vient de publier un nouveau livre,
Osez l’espérance ! anti-manuel de résilience“, dans lequel il revient sur ce concept de résilience, recours de la psychologie et du développement personnel. La faiblesse est-elle une force ? Le risque est de se bercer d’illusions, de tout attendre de nos propres forces, et surtout de désespérer celui qui souffre…

Le Père Matthieu Dauchez côtoie la souffrance au quotidien et l’aperçu qu’il en donne dans son ouvrage sont suffisamment abominables pour réduire à néant nos concepts occidentaux… Mais il expérimente aussi combien, mystérieusement, ce sont eux, les plus pauvres, les préférés du Bon Dieu qui nous enseignent à la lumière des exemples édifiants de leur courte existence.Tout en examinant la fécondité propre de la résilience, le Père Matthieu Dauchez nous entraîne ici dans un cheminement spirituel pour (re)découvrir l’unique source de guérison : l’espérance. Elle seule peut permettre, au coeur de nos doutes, nos désespoirs, nos épreuves, que la souffrance n’ait pas le dernier mot.

Nous avons interrogé le père Dauchez :

Vous évoquez les concepts de résilience et d’espérance, mais est-ce que cela parle aux enfants des rues de Manille ?

Les concepts, non… la réalité, oui ! Et c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles la résilience m’agace, comme elle doit certainement vous agacer aussi. Nouvelle notion très à la mode – ce qui n’est pas bon signe – la résilience est brandie inconsidérément pour exorciser le mal et la souffrance. J’ose même penser que le principe est apparu pour occulter l’Espérance, la cacher, voire l’inhumer. On a voulu tuer Dieu, on veut désormais enterrer l’Espérance ! La résilience, comprise comme capacité à rebondir après un traumatisme, apparaît comme un remède miracle. Elle est donc désormais sur toutes les lèvres et Orwell l’aurait probablement mis en bonne place dans le dictionnaire de sa Nov-langue. Toutefois, comment oser parler de résilience aux victimes les plus innocentes, à des enfants laissés-pour-compte, maltraités, abusés?

Je suis pourtant intimement convaincu que si des stratégies de résilience, telles qu’une atmosphère aimante, un cadre protecteur ou une vraie compassion, sont nécessaires pour qu’un enfant à terre se remette debout, il faut cependant rendre à ce concept sa vraie place : la résilience n’est que le fruit de l’Espérance

Le caractère parfois abominable des souffrances endurées par ces enfants n’est-il pas un obstacle à l’espérance ?

Plus encore qu’un obstacle, le scandale du mal est une impasse. Tous les philosophes et les théologiens, aussi brillants soient-ils, sont démunis devant cette question, impuissants quand on voudrait qu’ils nous nous donnent la solution du mystère. Mais justement, c’est bien là, au seuil du désespoir, que resplendit l’Espérance. Au cœur des ténèbres, une petite flamme vient tout enluminer… C’est le fameux « contra spem in spe » de saint Paul, espérer contre toute espérance (Rm 4,18). Si notre monde, si sombre, ne laisse entrevoir aucun espoir ici sur terre, ou tout du moins qu’une lumière bien fragile et incertaine, l’Espérance quant à elle est une victoire certaine : c’est la réponse du Christ sur la Croix, le « j’ai soif » qui terrasse le Mal, inexorablement. Au péché, le Christ répond par l’amour. Entrer dans l’Espérance, pour reprendre l’expression de saint Jean-Paul II, c’est donc se mettre à sa suite, comme nous l’enseignent les plus pauvres, nos maîtres.

Glyzelle, enfant de la rue, a demandé au pape François lors de son voyage aux Philippines en 2015 : « Mais pourquoi Dieu permet-il cela ? », avant de fondre en larmes. Le Saint-Père a répondu : « Tu as posé la seule question qui n’a pas de réponse ». Ne peut-on donc rien répondre à ces enfants ?

Je vais être terriblement présomptueux, pardonnez-moi, mais le Saint-Père n’emploie pas le bon mot, à mon avis. Il faudrait dire, je crois : Glyzelle, tu as posé la seule question qui n’a pas d’explication. En revanche, au scandale du mal, nous pouvons – et nous devons – opposer une réponse ou plutôt des réponses puisqu’elles sont nombreuses et les enfants des rues nous offrent chaque jour ces leçons édifiantes : la joie, la compassion, l’innocence, le pardon sont autant de ripostes foudroyantes au mal qui leur est fait. Le monde ne cesse de leur dire qu’ils ne sont pas dignes d’aimer et d’être aimé, ces petits cœurs assoiffés prouvent chaque jour qu’ils sont, au contraire, les porte-étendards de l’Espérance, victoire incontestable de l’amour.

Finalement la terrible question du mal et la prodigieuse vertu d’Espérance sont intimement liées sur la Croix, elles se résument toutes les deux par les quelques mots prononcés par Jésus : J’ai soif.

Être pro-vie

Du réseau vie :

Être pro-vie, c’est d’abord avoir une conscience aiguë de la dignité et de la beauté de toute personne humaine. Même quand elle n’a pas encore apparence humaine, comme dans les tout premiers jours de la grossesse. Même quand elle a perdu une partie de ses capacités comme dans les derniers temps de la vie et la grande maladie. Même quand elle est différente du fait d’un handicap.

Les actions des mouvements pro-vie en France

Informer et former

Les mouvements pro vie, ou pro life, veulent informer et former sur :

– La beauté et la dignité de la vie à tous ses stades et quelles que soient les fragilités. Par exemple, le Réseau Vie a organisé une conférence de Mgr Aupetit, archevêque émérite de Paris, sur : La réalité de l’embryon, s’émerveiller de la vie en son commencementVoir les conférences du Réseau Vie en vidéo.

– La sexualité, la beauté de l’amour humain et la maîtrise de la fécondité. Par exemple, l’Institut de Théologie du Corps enseigne la vision de saint Jean-Paul II sur l’amour conjugal et la sexualité. Différents mouvements proposent des formations à la contraception naturelle (méthodes naturelles de régulation des naissance), et les NaProTechnologies proposent une aide médicale à la procréation naturelle, pour éviter les travers de la fécondation in vitro (FIV).

– Les risques de l’avortement. Par exemple, le site internet pro-vie genethique.org propose de nombreux articles d’information, dont IVG : les risques médicaux encourus par les femmes. Le Réseau Vie propose aussi des articles informant sur les conséquences de l’avortement.

– Les enjeux liés à la légalisation de l’euthanasie du suicide assisté. Par exemple, la Fondation Lejeune propose un Manuel sur l’euthanasie, qui explique pourquoi ce n’est pas la bonne solution, en collaboration avec le site Gènéthique.

– Et sur bien d’autres sujets, comme la législation dans ces domaines, les enjeux de la GPA (« grossesse pour autrui », c’est-à-dire la pratique des mères porteuses), les dangers de la pornographie, les aides aux femmes enceintes et aux femmes ayant avorté, etc.

Soutenir face aux enjeux de la vie

Écouter

De nombreuses permanences d’écoute et lignes téléphoniques d’écoute existent, pour soutenir et informer les femmes enceintes, les femmes ayant avorté, les personnes se posant la question de l’euthanasie ou du suicide, etc.

Par exemple, l’association pro vie SOS bébé propose une ligne d’écoute et une adresse email pour les femmes enceintes et les hommes se posant la question de l’avortement, pour les femmes et les hommes touchés par le deuil périnatal, l’IVG ou l’IMG (interruption « médicale » de grossesse).

L’association SOS fin de vie propose aussi une ligne d’écoute et une adresse email pour toutes les questions liées à la fin de vie, au deuil et au suicide.

Il existe beaucoup d’autres lignes d’écoute, voir notamment celles que conseille le Réseau Vie.

Accueillir

Il existe en France un certain nombre de maisons d’accueil pour femmes enceintes en difficultés. Ces femmes, qui veulent garder leur bébé, peuvent y vivre en colocation et en bénéficiant d’un soutien matériel et humain, jusqu’à un à trois ans après la naissance du bébé, selon les maisons. Le Réseau Vie propose une carte interactive des maisons d’accueil pour femmes enceintes et nouvelles mamans en France. Malheureusement, le nombre de maisons d’accueil est bien inférieur aux besoins actuels.

Il existe aussi des associations pro life proposant des maisons d’accueil en soins palliatifs pour les personnes en fin de vie. Par exemple Le Domaine de l’Aube en région lyonnaise.

Fédérer les mouvements pro-vie

Le Réseau Vie a pour vocation d’aider les associations pro vie à s’entraider. Nous organisons deux fois par an une rencontre des associations pro life de la région Auvergne Rhône Alpes, et nous relayons les annonces des unes et des autres dans notre lettre d’information.

Soutenir les projets pro-vie

Le Réseau Vie veut soutenir ceux qui se battent pour la vie ! Si vous avez un projet pro-vie, vous pouvez nous le soumettre. Si ce projet entre dans le champ d’action du Réseau Vie, nous vous ferons bénéficier de notre réseau et nous vous aiderons à trouver les aides matérielles dont vous avez besoin.

Défendre les droits de la vie

Des militants pro-vie luttent contre les lois qui portent atteinte à la vie. Par exemple, Alliance Vita, association pro-vie française, a ouvert un bureau à Bruxelles en 2014 pour avoir une influence sur les enjeux bioéthiques européens. Les dirigeants de l’association participent à des colloques internationaux et à des auditions du Parlement européen.

Faire respecter les lois

L’association Juristes pour l’enfance intente des actions en justice pour faire respecter les lois existantes et la Convention des droits de l’enfant, pour la protection de l’enfance et de la famille. Elle œuvre notamment contre certains projets d’éducation à la sexualité non respectueux des enfants, pour la protection des enfants contre la pornographie, et pour le respect des lois française contre la GPA (« grossesse pour autrui »).

Faire de la recherche

La Fondation Jérôme Lejeune développe, coordonne et finance des travaux de recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence, notamment la trisomie 21. Leur principe est qu’il vaut mieux chercher à soigner cette maladie qu’à éliminer dans le ventre de leur mère tous ceux qui en sont porteurs. Des découvertes sont faites régulièrement qui donnent beaucoup d’espoir de pouvoir un jour vaincre cette maladie.

Prier et jeûner

Tous les mouvements pro vie ne sont pas chrétiens. Certains sont aconfessionnels, d’autres sont musulmans, de nombreux juifs luttent aussi contre l’avortement et l’euthanasie.
Les croyants comme les incroyants sont fondés à considérer comme une profonde injustice les atteintes au droit à la vie et les incitations au suicide.

Cependant, les mouvements pro life chrétiens ont une arme que n’ont pas les mouvements aconfessionnels : la prière et le jeûne. À Lyon, le Réseau Vie organise des messes pour la vie, et soutien le Rosaire pour la vie qui a lieu tous les mois. L’association Mère de Miséricorde organise des chaînes de prière et de jeûne au pain et à l’eau, chaque fois que l’on confie à leur prière une mère qui se pose la question de l’IVG.

Proposer une démarche spirituelle suite à un avortement

Des lieux et des événements existent pour les femmes qui ont avorté, et aussi pour les pères d’enfants avortés. Ils peuvent y prier, être écoutés, accompagnés spirituellement et poser des actes de pénitence envers leur enfant mort. À Cotignac par exemple, le Belvédère pour la vie et le pèlerinage annuel pour la vie le 28 décembre en la fête des saints Innocents sont deux propositions qui permettent aux personnes concernées d’apaiser leur cœur et de retrouver une espérance au-delà du drame qu’ils ont vécus.

Conclusion

Il y a donc bien des manières d’être pro vie, ou pro life, en France aujourd’hui. Les besoins sont immenses ! Si vous souhaitez participer à ce combat en faveur de la vie, les différentes associations mentionnées dans cet article ont toutes besoin de bénévoles, parfois de salariés, et d’aide financière. Si vous souhaitez fonder votre propre association, si vous avez un projet en faveur de la vie, le Réseau Vie est prêt à en discuter avec vous pour vous aider, d’une manière très concrète, à le réaliser.

Elias a été massacré à la machette, mais la presse est restée silencieuse parce que la machette révèle la tropicalisation de la France

François Rebsamen, sa loge maçonnique et les terroristes

Le Canard enchaîné révèle que, bien avant d’être ministre de l’Aménagement du territoire de François Bayrou, l’ancien maire de Dijon avait assisté à la venue de quatre représentants du Front de libération nationale corse au sein de sa loge maçonnique. Entre cagoulés, le courant doit passer…

Le 22 janvier 2000 au soir, Rebsamen était au siège du Grand Orient de France, rue Cadet, à Paris, où étaient donc invités des terroristes corses.

A quand la dissolution de la franc-maçonnerie ?

Intelligence artificielle ? Saint Thomas décrypte avec vous les limites et les dangers !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Après le cirque présidentiel qui a fait le tour du monde, il est en effet grand temps de se pencher sérieusement sur ce sujet ! Alors avançons dans les pas de Thomas d’Aquin.
Le grand savant qu’était saint Thomas a trempé ses écrits dans la sagesse divine, celle de l’eucharistie, pour laquelle il a écrit d’admirables prières. Ce besoin de retour au monde réel constituera ainsi le seul véritable antidote aux pièges de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle va-telle remplacer et supplanter définitivement l’intelligence humaine ? Ou bien celle-ci possède-telle une qualité unique qui échapperait à la première ?

L’intelligence humaine est un merveilleux outil pour connaître le monde qui nous entoure et pour inventer d’autres outils. L’un de ces outils est aujourd’hui l’intelligence artificielle, née de l’informatique et du développement de plus en plus performant de cette technologie. Elle donne la possibilité d’élaborer des calculs, qui dépassent les facultés humaines et d’emmagasiner des informations, des données, à l’infini, avec l’aptitude à en élaborer par elle-même selon ses propres besoins d’investigations. La machine informatique n’est pas soumise aux aléas et aux limites de l’intelligence humaine : pas besoin de sommeil, ni de nourriture, ni d’amitié. Seule une source d’énergie lui suffit.

Les questions se posent sur l‘avenir de cette intelligence…. Remplacer définitivement l’intelligence humaine ? Avec les progrès des technosciences qui ouvrent des perspectives illimitées, maîtriser l’univers et réinventer l’homme ne serait-il pas à portée de main ? Qui saurait, de nos jours, rendre compte de la différence entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle ? Qui peut démontrer la qualité spirituelle de l’âme humaine ? Qui peut expliquer le processus de la connaissance propre à l’être humain, doté d’un corps animé par une âme ?

Ce petit ouvrage propose avec saint Thomas, ce puissant penseur, de clarifier ces questionnements. On peut en effet s’interroger sur un usage excessif de l’internet comme déformation et dévalorisation de l’activité de la connaissance. L’accès universel et illimité à toutes les données du savoir humain ne va-t-il pas à l’encontre ou au moins ne décourage-t-il pas l’activité spécifique de l’intelligence humaine qui passe par l’élaboration d’un jugement critique ? Cette tendance n’est pas nouvelle… -Averroès XII° siècle, démonté par saint Thomas.

La science du grand docteur en théologie qui a illuminé la pensée médiévale du XIII° siècle aidera le lecteur attentif à découvrir l’inégalable dignité de l’intelligence humaine dont l’intelligence artificielle ne peut se prévaloir.

A la question posée à l’intelligence artificielle : « Sais-tu que tu n’as ni père, ni mère, ni enfants, ni conjoint, ni ami, et que tu ne peux aimer Dieu ? », celle-ci répondit : « je comprends le ton de ta remarque. En tant qu’I.A. je n’ai pas de conscience, de sentiments ou de relations humaines. Mon rôle est de fournir des informations et d’aider dans la mesure de mes capacités techniques ».

Un petit livre clair, avec un sommaire détaillé qui permet de trouver facilement le sujet qui vous intéresse. Questions, arguments, développement, tout y est.

Plus d’informations, sommaire, recensions, et commandes sur LIVRES EN FAMILLE :

https://www.livresenfamille.fr/philosophie-theologie-sciences-humaines/27774-l-intelligence-artificielle-et-l-intelligence-naturelle-avec-saint-thomas-d-aquin.html?aff=Mjoz

Intelligence artificielle & intelligence naturelle avec Thomas d’Aquin, Père Xavier Géron, 160 pages, Editions Saint-Léger, 14€

Les évangéliques sont-ils l’avenir du christianisme ?

Alors qu’un récent sondage montre que les protestants français sont en bonne forme et qu’en les Évangéliques progressent, doit-on aller vers un « catholicisme évangélique ».

Pour répondre à ces questions et à bien d’autres encore, retrouvez au micro du Club des Hommes en noir, en compagnie de Philippe Maxence :

  • Le Père Danziec ;
  • L’abbé Grégoire Célier ;
  • Jeanne Smits.

« La menace qui m’inquiète le plus vis-à-vis de l’Europe […] c’est la menace intérieure. Le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales»

JD Vance, vice-président des Etats-Unis, était à la conférence de Munich sur la sécurité en Europe. Il a été franc :

« La menace qui m’inquiète le plus vis-à-vis de l’Europe n’est pas la Russie, ni la Chine, ni aucun autre agent extérieur. Ce qui m’inquiète, c’est la menace intérieure. Le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, des valeurs partagées avec les États-Unis d’Amérique. »

« J’ai été frappé par le fait qu’un ancien commissaire européen se soit récemment exprimé à la télévision et ait semblé ravi que le gouvernement roumain vienne d’annuler l’ensemble d’une élection. »

« En Grande-Bretagne et dans toute l’Europe, la liberté d’expression, je le crains, est en recul. Ce qui est peut-être le plus inquiétant, et  je me tourne vers nos très chers amis, le Royaume-Uni, où le recul des droits de conscience a mis en péril les libertés fondamentales des Britanniques, religieuses en particulier. »

Il a cité le cas d’Adam Smith Conner, condamné en octobre pour avoir prié devant un avortoir :

« Il priait silencieusement depuis trois minutes, sans gêner personne, sans entrer en contact avec personne, il priait juste silencieusement. »

« Je pense que vos démocraties sont nettement moins fragiles que ce que beaucoup de gens craignent apparemment. Et je crois vraiment que permettre à nos concitoyens d’exprimer leur opinion les rendra encore plus fortes. Il n’y a pas de sécurité si vous avez peur des voix, des opinions et de la conscience qui guident votre propre peuple… Si vous avez peur de vos propres électeurs, l’Amérique ne peut rien pour vous. »

« De tous les défis urgents auxquels les nations représentées ici sont confrontées, je crois qu’il n’y a rien de plus urgent que la migration de masse. »

“Aucun électeur sur ce continent ne s’est rendu aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d’immigrants non contrôlés.”

Sur l’attentat à la voiture bélier hier à Munich :

« Mais pourquoi cela s’est-il produit, en premier lieu ? C’est une histoire terrible, mais que nous avons entendue bien trop souvent en Europe et malheureusement, bien trop souvent aux États-Unis également. Un demandeur d’asile, souvent un jeune homme d’une vingtaine d’années, déjà connu de la police, fonce dans la foule avec sa voiture et brise une communauté. Combien de fois devrons-nous subir ces revers épouvantables avant de changer de cap et de donner une nouvelle direction à notre civilisation commune ? Aucun électeur de ce continent ne s’est rendu aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d’immigrants non contrôlés. Mais vous savez pour quoi ils ont voté ? En Angleterre, ils ont voté pour le Brexit, et qu’on soit d’accord ou pas, ils ont voté pour. Et de plus en plus, partout en Europe, ils votent pour des dirigeants politiques qui promettent de mettre fin à une immigration incontrôlée. »

La Fraternité Saint-Pierre a renouvelé sa consécration à Lourdes

Communiqué de la Fraternité Saint-Pierre :

Le Conseil Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, accompagné d’autres membres représentant la Fraternité à travers le monde, s’est réuni à Lourdes pour renouveler la consécration solennelle de la communauté au Cœur immaculé de Marie. En préparation de cet acte, les prêtres présents ont participé à la procession aux flambeaux le lundi 10 février au soir et ont passé la nuit en adoration dans la chapelle de l’Hospitalet. Le soir de la fête de Notre-Dame de Lourdes, 11 février, après une journée de pèlerinage et de prière en ces lieux saints, une messe solennelle d’action de grâce a été célébrée par l’abbé John Berg dans la basilique supérieure. Dans son sermon, l’abbé Vincent Ribeton évoqua « la mémoire des grâces reçues le 11 février 2022, à tout jamais inscrite en nos âmes ». Les prêtres et les fidèles des apostolats locaux se sont ensuite rendus en procession, face à la grotte, pour renouveler l’acte de Consécration.

Les prêtres de la Fraternité d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie ont alors récité avec les fidèles présents cet acte par lequel ils se sont confiés et consacrés à la Vierge Marie. Ce faisant, ils ont renouvelé la consécration faite pour la première fois il y a trois ans, qui se termine par la demande de l’intercession continue du Cœur immaculé de Notre-Dame :

« O Vierge très pure, avec saint Pierre et tous les anges et les saints, priez pour nous tous en ces temps d’épreuve. Que votre amour et votre protection soient toujours sur notre Fraternité, afin que nous puissions proclamer fidèlement le Saint Évangile et apporter toujours les sacrements à un plus grand nombre d’âmes. Obtenez-nous par vos prières la persévérance dans la grâce jusqu’à la mort. Ainsi nous pourrons être unis à vous, notre Mère aimante, dans la maison du Père. Ainsi soit-il. »

La France et le conflit russo-ukrainien

J’ai découvert un article dans « Le Télégramme » du 13 février 2025 sous le titre « Washington met la pression sur l’Ukraine et l’Otan »

Devant la détermination de Donald Trump de vouloir mettre fin au conflit russo-ukrainien, l’auteur cite les propos du secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth : « Les pays européens devront, à l’avenir assurer l’ « écrasante » part de l’aide civile et militaire à l’Ukraine. »

Il écrit plus loin que le nouveau chef du Pentagone a également mis la pression sur les Européens pour qu’ils partagent davantage le « fardeau » des dépenses militaires au sein de l’Alliance atlantique.

Personnellement, je me réjouis de la démarche entreprise par Donald Trump pour parvenir enfin à une paix durable entre la Russie et l’Ukraine.

Le 23 novembre 2024, j’avais écrit un post sur ce réseau pour dénoncer les propos d’un certain nombre d’officiers généraux français comme le général de brigade (2S) Dominique Trinquand qui, le 18 novembre sur RTL, se réjouissait du feu vert donné par Joe Biden pour utiliser des missiles longue portée contre la Russie et qui alertait sur la nécessité de se préparer à la guerre pour, parait-il, dissuader la Russie d’étendre le conflit à toute l’Europe.

Ce général se rendait-il compte de l’irresponsabilité de ses propos qui donnaient l’impression de prêcher en faveur du déclenchement de la 3ème guerre mondiale ? Sans parler de la déclaration du Président évoquant l’envoi de troupes françaises en Ukraine (« des mecs à Odessa », sic !).

Dans ce même post, je faisais part de mon regret que la France se soit empressée de crier avec les loups américains de Joe Biden et avec les loups européens d’Ursula von der Leyen au début du conflit.

Dans ce conflit qui n’était pas le sien et n’aurait pas dû le devenir, la France avait un rôle bien plus noble à accomplir en œuvrant à convaincre ses partenaires européens de rechercher la paix plutôt que de suivre, comme un caniche, les Etats-Unis de Biden.

L’article du Télégramme stipule ensuite que Donald Trump s’était engagé à mettre rapidement fin au « carnage » de la guerre. Et le journaliste ajoute que les Européens redoutent qu’un éventuel accord de paix entre l’Ukraine et la Russie ne se fasse sans eux.

Commentaire personnel : compte-tenu de la politique va-t’en guerre de l’Europe depuis le début du conflit, il n’est pas surprenant que les Américains la laissent sur le bord du chemin pour négocier la paix.

L’article continue en citant Donald Trump : « Nous voulons mettre fin aux millions de morts (plus loin l’article parle de centaines de milliers de morts et de blessés en 3 ans) liés à la guerre Russie/Ukraine. Le Président Poutine a même utilisé mon très percutant slogan « BON SENS ». Nous y croyons tous deux très fortement ».

On est bien loin de la position agressive de l’Europe et de son indifférentisme devant les ravages humains d’un tel conflit des 2 côtés.

Le calme courage de Trump, sa détermination appuyée sur la force des Etats-Unis sont à saluer.

Pour en revenir à la France, elle a déjà payé un lourd tribut sur le plan financier, sur la surconsommation d’armements et de munitions et elle devra, comme évoqué plus haut, en payer un autre encore plus lourd.

Je vois souvent des exposés plus ou moins fumeux sur LinkedIn de la part de quelques généraux sur des sujets comme la préparation à des conflits de haute intensité. C’est peut-être très intéressant ; mais ces mêmes généraux feraient peut-être mieux de consacrer plus de temps à l’étude stratégique et géopolitique(1) et à revenir aux principes de base de la guerre, édictés par le Maréchal Foch, que je me permets de rappeler ici :

1. Concentration des efforts : nous nous sommes dispersés en Ukraine ;
2. Economie de moyens : nos actions en Ukraine en sont un beau contrexemple ;
3. Liberté d’action : nous être mis sous la coupe des Américains et des Européens en est aussi un contrexemple remarquable.

Je suis convaincu que la France n’a pas fait le bon choix en février 2022 et jusqu’à maintenant.

Qu’elles le veuillent ou non, les autorités politiques, à commencer par le Président, le 1er ministre de l’époque et le ministre des Armées ont une responsabilité écrasante, certains diraient même du sang sur les mains. En armant le régime de M. Zelinsky, en lui fournissant argent, armement et munitions, ils n’auront pas changé le cours de cette guerre, dont les vrais stratèges savaient dès le début qu’elle verrait la défaite de l’Ukraine, mais ils ont participé à l’hécatombe meurtrière de centaines de milliers de jeunes Ukrainiens tout en portant gravement atteinte au potentiel des armées françaises et de l’économie de notre pays, déjà en difficulté.

Il en est de même des autorités militaires, qui ont manqué gravement de discernement, de sagesse, de bon sens, d’analyse stratégique et géopolitique éclairée et de courage pour s’opposer aux politiques.

Auront-ils celui de démissionner ?

Jean-Pierre Castellan
Retraité de l’aéronautique civile et militaire
Ancien Commando-Marine
Penfen 74

(1) Cf l’excellent ouvrage « LA GUERRE EN UKRAINE – Regard critique sur les causes d’une stratégie » du colonel Jacques Hogard (ER), expert reconnu en intelligence stratégique et géopolitique.Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Corentin Dugast partage son cheminement spirituel, son engagement pour l’évangélisation

Dans cet entretien d’Academia Christiana, Corentin Dugast, auteur du livre Devenir missionnaire sans bouger de chez soi et influenceur catholique derrière le compte @unhommecatholique, partage son parcours de conversion, son engagement pour la mission et sa vision du catholicisme en 2025.

  • Comment annoncer l’Évangile aujourd’hui ?
  • Pourquoi notre époque a plus que jamais besoin de missionnaires ?
  • Les réseaux sociaux peuvent-ils être un outil d’évangélisation ou sont-ils un piège ?
  • Quelle est la place du politique dans l’engagement chrétien ?
  • L’Église est-elle en crise ou à l’aube d’une renaissance ?

Comment la CEDH détruit le mariage et la famille

La dernière décision de la Cour européenne des droits de l’homme qui condamne la France a fait grand bruit: le «devoir conjugal» est contraire à la liberté sexuelle et au droit de disposer de son corps.

Pour cette raison, la Cour a condamné la France qui prononce encore le divorce pour faute à l’encontre de l’époux qui refuserait de manière générale et prolongée d’avoir des relations intimes avec son conjoint.

Cette décision a évidemment été saluée par l’intelligentsia avide «d’autonomisation» et de «liberté sexuelle». Elle acte en réalité la déconstruction presque complète du mariage civil qui n’a aujourd’hui plus aucune finalité claire, n’offre plus aucune garantie de durée, ni de protection…

Dans notre nouvel entretien du mois, Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, revient sur cette affaire et sur cette déconstruction systématique du mariage et de la famille voulue par la Cour européenne:

Les véritables raisons du conflit russo-ukrainien par Marc Fromager

Le 24 février 2025, cela fera 3 ans que le conflit russo-ukrainien a débuté. Un conflit où de nombreuses forces géopolitiques agissent, plus ou moins en sous-main. Mais pour quels motifs ? Quelles sont les véritables raisons de cette guerre en Ukraine ?

Marc Fromager est un expert en relations internationales, il a passé plus de 15 ans au Moyen-Orient et en Europe de l‘Est auprès des chrétiens d’Orient, en étant le directeur de l‘ONG « L’Aide à l’Eglise en détresse ».

A l’occasion de son passage à Angers pour le premier festival du livre chrétien, organisé par les radios RCF et les librairies Siloë des Pays de la Loire, il répond aux questions de Thomas Cauchebrais :

Les flyers de la mairie de Paris contre les couteaux ne sont pas arrivés jusqu’à Lucé (28)

Deux personnes ont été victimes de coups portés par une arme blanche, une femme âgée de 65 ans et son fils, âgé de 42 ans, qui se trouvent en urgence absolue.

Jeudi, vers 17 heures, le suspect aurait activé plusieurs sonnettes sur l’interphone, jusqu’à ce qu’une personne lui ouvre. Une fois dans le hall, il aurait sonné au domicile de la femme de 65 ans, qui a ouvert sa porte. C’est à ce moment-là que le trentenaire l’aurait frappée au ventre, avant de blesser le fils au niveau du thorax. L’homme aurait ensuite pris la fuite avant d’être interpellé.

Cet homme de nationalité marocaine, qui réside en France depuis 2002, a été condamné à plusieurs reprises, ces dernières années. Ces jugements concernent des dossiers de trafic de stupéfiants, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Poursuivi en 2023 pour violences avec arme, il a été jugé irresponsable sur le plan pénal, selon le procureur, et a fait l’objet d’une hospitalisation d’office pour des troubles psychiatriques.

Ces condamnations et sa situation “ont justifié le non-renouvellement de sa carte de résident, au mois d’octobre 2024”, précise la préfecture. Conformément à la réglementation en vigueur, “une dégradation de titre, sous la forme d’une Autorisation provisoire de séjour (APS) de 6 mois, était en cours de délivrance”. Il faisait l’objet, précise la préfecture, “d’un arrêté d’hospitalisation complète sous contrainte, depuis le mois de septembre 2024, et était pris en charge par une antenne de l’hôpital Henri-Ey”.

Les gauchistes ont le sens de la temporalité…

Alors qu’une grenade explosait dans un bar de Grenoble, la maire de cette ville, le gauchiste Eric Piolle déclarait dans Libération le même jour, à propos des critiques concernant son laxisme en matière de sécurité :

« À vrai dire, je m’en fous un peu. Quand il ne reste que des attaques sur la sécurité et la propreté, ça veut dire qu’on a gagné quelques batailles par ailleurs, car on peut toujours se dire qu’une ville n’est pas assez propre et pas assez sûre. »

De même en Allemagne, la gauche a organisé des manifestations contre l’AFD, samedi 8 février. A deux semaines des élections législatives anticipées, qui auront lieu le 23 février, les manifestants ont mis en garde contre toute collaboration avec le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), crédité d’environ 20 % des voix. Les organisateurs de la manifestation « Munich est multicolore » veulent donner « un signal fort en faveur de la diversité, de la dignité humaine, de la cohésion et de la démocratie » avant le scrutin. Ces manifestations ont été déclenchées par le début de rapprochement du candidat conservateur à la chancellerie, Friedrich Merz, avec l’AfD.

5 jours après, un nouvel attentat islamiste a eu lieu au coeur de Munich, perpétré par un Afghan, qui avait été refoulé du droit d’asile. 28 personnes ont été blessées, dont des enfants. Mais cela n’émeut pas les gauchistes, qui se rassemblent contre « la récupération raciste » qu’ils comparent à « une nouvelle attaque ». Sic.

La Saint Valentin : à deux, se (re)tourner vers l’Essentiel

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Quoi de mieux que d’offrir sa prière pour son couple, en cadeau de saint Valentin ?

“Maintenant, nous devons nous aider l’un l’autre à aller au ciel” a dit Charles, empereur d’Autriche, à Zita la veille de leur mariage !

Faites de même pour votre époux ou épouse, prenez ensemble la main de la Vierge Marie, par la prière du chapelet, pour que la mère de Dieu vous montre le chemin du Ciel.

Découvrez le nouveau programme de méditation des mystères du chapelet, spécial couples, sur l’application Rosario !

Pour le sélectionner, c’est très simple :

⏩ Vous avez déjà un groupe sur Rosario ?
1. Ouvrez Rosario et rendez-vous sur votre chapelet vivant
2. Cliquez sur “Changer de Méditation”
3. Sélectionnez le Programme Spécial couples

⏩ Vous n’êtes pas encore dans un groupe sur Rosario ?
1. Dès aujourd’hui, téléchargez Rosario : https://rosario.app/14022025
2. Cliquez sur “Nouveau groupe” puis “Groupe privé”
3. Créez votre groupe et choisissez l’intention de prière que vous voulez porter
4. Cliquez sur “Changer de Méditation”
5. Sélectionnez le Programme Spécial couples

Belle dizaine de chapelet, qu’elle donne du fruit pour votre couple !

Mathilde, de Rosario

USAID : La caisse noire de l’État profond qui achète les médias

Cette semaine dans “I-Média”, Martial Bild et Floriane Jeannin reviennent sur le gel de l’USAID, une institution présentée par les médias comme un fond humanitaire altruiste visant à soutenir les pays en difficulté mais qui aurait un rôle dans le financement des journalistes et des médias dans le monde pour toujours mieux façonner l’opinion.

Et puis l’affaire Louise, 11 ans, poignardée à de multiples reprises par Owen L, 23 ans, a suscité une couverture médiatique intense axée sur la “peur”. Les médias semblent davantage se concentrer sur la gestion de l’émotion publique que sur les faits comme un service non pas après vente cette fois mais après mort, de l’insécurité qui est notre réalité.

Dans les pastilles de l’information, de Disney + à l’IA en France et outre-Atlantique en passant par le film progressiste “Emilia Pérez”, cancelisé suite au propos de son acteur transgenre, découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas, sans oublier le portrait piquant de Xavier Niel sous la loupe de l’Observatoire du journalisme.

Les sénateurs LR ont voté l’article ayant empêché l’exécution de l’OQTF visant l’influenceur algérien “Doualem”

Moment de solitude pour Bruno Retailleau lorsqu’un magistrat au tribunal de Melun lui a rappelé en direct sur France Inter :

« Cette loi a été votée en janvier 2024. L’article L432-12 n’existait pas auparavant, il a été voté en janvier 2024, dans le cadre de la dernière loi immigration, par le groupe LR du Sénat dont monsieur Retailleau était le président ». « Si cette loi ne vous convenait pas, il ne fallait pas la voter. Mais maintenant elle est dans l’ordonnancement juridique, le magistrat ne fait que l’appliquer. »

Le ministre de l’Intérieur avait effectivement soutenu le texte (comme l’ensemble de son camp) et les dispositions en question, dont la modification de l’article L432-12.

C’est même son groupe politique, par l’intermédiaire des sénateurs Muriel Jourda et Philippe Bonnecarrère, qui est à l’origine de la disposition précise qui empêche aujourd’hui la délivrance d’une OQTF à un individu qui n’a plus sa carte de résident. L’amendement numéro 636 a été adopté en séance, avec le soutien du gouvernement (donc du ministre de l’Intérieur de l’époque Gérald Darmanin) et de Bruno Retailleau et de son groupe.

Ramené à ce vote (qui date de moins de quinze mois), le patron de la Place Beauvau a botté en touche mercredi matin, expliquant « ça m’étonne, mais peu importe. »

Non, pas “peu importe”. Peut-on résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés ?

Incorrigibles LR

Les médias commentent la nouvelle guerre de chefs entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, pour prendre la présidence du parti, en fin de vie depuis le bide de Valérie Pécresse à la présidentielle puis le ralliement d’Eric Ciotti au RN.

Bruno Retailleau propose un ticket avec Emmanuelle Brisson, actuellement attachée parlementaire, pour s’occuper des Jeunes LR.

Fille du sénateur Max Brisson, connu pour défendre la liberté scolaire, Emmanuelle Brisson s’est aussi fait connaître en manifestant à Biarritz avec le lobby LGBTQXYZ :

Conférence internationale sur la Syrie, un beau programme : maintenant, il faut des actes !

Communiqué de SOS Chrétiens d’Orient :

Le jeudi 13 février, se tient à Paris, une nouvelle conférence internationale sur la Syrie. Depuis le changement de gouvernement, c’est la troisième réunion de ce genre, après celles d’Aqaba, en Jordanie le 14 décembre 2024 et celle de Riyad, en Arabie Saoudite, le 12 janvier dernier.

Cette conférence internationale accueillera notamment le ministre des Affaires étrangères des autorités de transition syriennes, Assaad Hassan el-Chibani.

Pour Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, association présente en Syrie depuis 2013,

« ces conférences internationales sont très sympathiques, mais pour le moment, elles ne débouchent sur… pas grand-chose. Depuis trois mois, en Syrie, c’est l’immobilisme le plus total ».

SOS Chrétiens d’Orient demande donc :

  • La levée des sanctions internationales qui frappent le peuple syrien depuis 14 ans. « Nous demandions la levée de ces sanctions dès le début de la guerre ; nous les demandions en 2018, à la fin de la guerre « chaude », nous les demandons plus que jamais aujourd’hui. Ces sanctions finissent d’appauvrir le peuple syrien, qui vit à 90% sous le seuil de pauvreté ». Pour le moment, seules des suspensions partielles dans certains domaines précis, sont en cours.
  • La garantie de la protection des chrétiens syriens, qui exigent d’être considérés comme des Syriens à part entière. « Si, pour le moment, la liberté de culte est garantie en Syrie, certaines déclarations des nouvelles autorités syriennes sont plus qu’inquiétantes. Ainsi, par exemple, Ahmed al-Sharaa, le nouvel homme fort de Syrie, n’a-t-il toujours rencontré aucun des trois patriarches en siège à Damas ; la justice désormais rendue au nom de Dieu ; dans la fonction publique, les femmes sont encouragées à porter le voile, etc. » regrette Benjamin Blanchard.

Le Syndicat de la Famille dénonce l’enfumage ministériel autour du programme d’éducation à la sexualité à l’école

Les éléments de langage distillés à longueur d’interviews et de prises de parole par la Ministre de l’Éducation nationale s’en tiennent à des objectifs évidemment consensuels et n’assument jamais le fond ni des termes et aspects qui sont pourtant omniprésents. Le Syndicat de la Famille dénonce une manipulation évidente et cette tromperie des parents et du public. Il appelle tous les parents à lire le programme lui-même : non pas seulement l’introduction et la synthèse, mais bien ce qui sera dit concrètement aux élèves, lisible à partir de la page 11 du document officiel publié le 6 février 2025 par le ministère de l’Education nationale.

Lutte contre la pornographie, connaissance de son corps et de ses émotions, apprentissage du consentement, prévention des violences sexistes et sexuelles, le tout par des « programmes progressifs, adaptés à l’âge des élèves ». Présenté ainsi, le programme d’éducation à la sexualité par Elisabeth Borne et ses services ne peut que faire consensus. « Éduquer à la vie affective et relationnelle » peut être utile pour des enfants, dès lors que la méthode suivie est respectueuse de leur maturité et de leur âge, et surtout sans la moindre idéologie dont les enfants peuvent être victimes.

La réalité est toute autre : idéologie du genre, lutte des sexes et obsession des « stéréotypes de genre » dès la maternelle et tous les ans, déconnection entre sexe et genre et questionnement sur l’orientation sexuelle à l’âge de 11 ans, sans compter la défiance à l’égard des parents… le contenu du programme est loin des promesses affichées.

  • « Proposer et pratiquer des actions qui favorisent l’égalité entre les filles et les garçons, par exemple à propos de la répartition des espaces de cour disponibles et des jeux ».
  • « Décrire et échanger à partir de la lecture d’albums ou d’imagiers en explicitant les assignations de rôle et les stéréotypes perceptibles. »

Ces exemples de rivalité obsessionnelle et déplacée entre les filles et les garçons s’adressent à des enfants de maternelles et d’élémentaires. Les élèves de CE1 sont invités à

« réfléchir à l’organisation et à l’utilisation des espaces de l’école : demander par exemple qui joue à quoi et où pendant une récréation. Proposer des stratégies pour une organisation et une utilisation plus égalitaire des espaces partagés ».

Cette approche clivante est inadaptée et repose sur une vision idéologique des rapports humains.

Le Syndicat de la Famille invite les parents à prendre connaissance du programme et à ne pas tomber dans le piège des éléments de langage servis sur les plateaux. Il faut évidemment se situer dans un esprit d’égalité, lutter contre la pornographie et contre les violences sexistes et sexuelles. Mais cela ne se fait pas à n’importe quel âge ni avec naïveté. Pourquoi attendre la 4e pour parler des ravages de la pornographie ? Avec ce programme, on allume la guerre des sexes dès la cour de récréation des maternelles, on invite les enfants de 11 ans à s’interroger sur leur identité sexuelle et leur sexualité (!), mais on ne parlerait pas de pornographie avant l’âge de 14 ans ?

« Le contenu du programme d’éducation à la sexualité est une mauvaise réponse à une vraie question. C’est regrettable. Et les efforts déployés par le ministère pour caricaturer les critiques formulées n’y changeront rien. Certains objectifs sont louables et font très largement consensus. Cela n’empêche pas de voir la réalité et les erreurs de ce programmes qui, en l’état, ne sera pas bénéfique aux enfants, loin s’en faut » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.

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