L’avortement est ignoble
C’est ce qu’ont découvert, contre leur gré, les Canadiens de Fredericton. Un groupe opposé à l’avortement et dénommé Show the Truth (Montrer la vérité) a en effet exposé en pleine rue de grandes photos en couleur de foetus démembrés à différents stades de leur croissance. Dégoûtés (comme on les comprend : voir ici – attention photos explicites), les passants ont envoyé des centaines de plaintes à la police.
Rosemary Connell, membre du groupe, a déclaré :
"Nous sommes en mission dans les Maritimes pour montrer aux gens que la réalité de l’avortement, ce sont des bébés qu’on tue. Fredericton était notre première étape".
Le maire et la police de Fredericton ont demandé aux protestataires de retirer le matériel offensant de la vue du public. Mais tant que le groupe manifestait pacifiquement et ne perturbait pas la circulation, il a été autorisé à continuer à protester.
Michel Janva (via le Bafweb)
Discrimination à l’embauche : selon que vous serez…
Deux affaires de discrimination à l’embauche ont été traitées simultanément mais de façon bien différente. La première présentation du journal de 20 heures sur TF1 par Harry Roselmarck – premier journaliste noir choisi dans la fonction, insiste-t-on – coïncidait justement avec la discrimination à l’embauche envers une coiffeuse noire. Comme l’écrit Présent de demain :
"Si discrimination à l’embauche il y a eu, elle a joué tout autant à TF1 contre Thomas Hugues d’abord pressenti puis éclipsé au profit de la préférence colorée (…). Cela n’a pas été ressenti et présenté ainsi, en tout cas, par les médias qui s’extasient devant cette discrimination positive."
Le directeur de l’information de TF1, Robert Namias, soulignant que sur un total de 200 journalistes, "la rédaction de TF1 compte une dizaine de journalistes" issus des minorités, précise :
"Je pense qu’il en faut et qu’il y en aura plus à l’avenir… La demande des différentes communautés d’être mieux représentées dans les médias est légitime. Mais nous avons toujours dit qu’il fallait aussi que les compétences soient là (…). C’est une volonté ancienne de mettre à l’antenne des journalistes qui reflètent la société française dans sa diversité".
Comme dirait Sanders :
"Nous n’aurions rien à dire là contre si dans le même temps on ne cessait de nous expliquer que ces minorités sont discriminées. Car c’est exactement le contraire qui se passe. Avec de surcroît, la culpabilisation des “de souche”, qui, non contents d’être stigmatisés, sont incités à laisser la place aux “autres”. (…) La promotion des “minorités visibles” consiste à rendre de plus en plus invisible la majorité."
La bonne humeur du RJC
Ci-contre : les consignes vestimentaires, avec le sourire en prime, du Rassemblement des Jeunes Catholiques qui se tiendra du 31 juillet au 6 août en Vendée (cliquer pour agrandir). Dans quelle vignette vous reconnaissez-vous ?
Baisse des impôts : les mensonges de Chirac
Les Contribuables associés font remarquer qu’en matière d’impôt, le président de la République a doublement menti lors de son allocution du 14 juillet. Répondant à une question sur les baisses de l’impôt sur le revenu réalisées pendant son quinquennat, il a déclaré :
"J’avais dit : on fera 30% ; on en a fait 17%."
Les deux chiffres sont faux : le 27 février 2002, à Saint-Cyr-sur-Loire, le président avait promis de baisser les impôts d’un tiers en 5 ans, ce qui fait évidemment 33,3% et non 30% ; et la réalisation sera de 11,6% et non de 17%.
16 juillet : jour de la libération
… fiscale ! Cette année, le jour à partir duquel les Français cessent de travailler uniquement pour financer les dépenses de la sphère publique et commencent enfin à profiter du fruit de leurs efforts, tombe le 16 juillet. Comme l’année dernière, en dépit des baisses d’impôts promises. La dépense publique absorbe, en 2006, 53,6% du Produit Intérieur Brut (PIB), c’est-à-dire 53,6% de la richesse créée par les Français.
Cette année, les Italiens sont libérés le 27 juin, les Allemands et les Britanniques le 17 juin, les Polonais le 7 juin, les Espagnols le 22 mai et les Irlandais dès le 10 mai ! Le Français, lui, se fait tondre jusqu’au 16 juillet.
La cathophobie des institutions européennes
Elles ont condamné le Vatican à 29 reprises pour des "violations des Droits de l’Homme" (sic) entre 1994 et 2004, mais seulement 25 fois Cuba et 15 fois la Chine. C’est l’AED-Italie qui a fait ce décompte surréaliste.
Le retrait des Conservateurs britanniques du PPE
… est repoussé à 2009. On avait évoqué ici le scénario d’un retrait dès juin dernier, et les conséquences qu’aurait eu ce geste sur la composition de groupes eurosceptiques et souverainistes.
Avortement légal : Présent sur les déclarations de Le Pen
Présent du 14 juillet analysait dans le détail la nouvelle position du candidat à l’élection présidentielle mardi dernier sur Radio Courtoisie (post de Michel; AFP). Jean Madiran :
Il n’est pas aisé de bien comprendre ce que Jean-Marie Le Pen a voulu signifier par ses déclarations à l’antenne de Radio-Courtoisie, mardi dernier, selon lesquelles une remise en cause des lois sur l’avortement « n’est pas un des thèmes du combat politique d’aujourd’hui ».
[…] Il ne sera ni rapide ni facile de « remettre en cause les lois sur l’avortement ». Mais si l’on n’y travaille pas dès maintenant, on n’y arrivera jamais. Et en cessant de les remettre en cause, on supporte sans protester, on cautionne, on respecte en fait le prétendu « droit » dont elles organisent et protègent l’exercice.
[…] Le « devoir d’état des hommes politiques » qui, selon Le Pen, se limite à « gérer la cité », peut-il méconnaître ce désastre [200.000 avortements par an] ?
Jeanne Smits remarque quant à elle qu’on attend des candidats, s’ils constatent à juste titre que l’avortement ne peut actuellement être aboli du jour au lendemain, qu’ils se prononcent au moins sur des mesures législatives intermédiaires : s’engageront-ils, par exemple, à rétablir un vrai droit à l’objection de de conscience pour le corps médical ? On ajoutera : s’engageront-ils à faire cesser le soutien systématique de la France à la culture de mort dans les instances internationales ?
Ces questions s’adressent à Le Pen, mais aussi aux autres qui, comme Christine Boutin, professaient encore de fermes positions pro-vie il y a quelques années mais renoncent maintenant à remettre en cause l’avortement légal.
Le devoir des politiques est une chose – le nôtre, si nous voulons des réponses à ces questions, est de nous mobiliser dès maintenant pour la Marche pour la Vie du 21 janvier 2007.
Liberté d’expression… pédophile !
Invoquant la liberté d’expression et d’association, la justice néerlandaise a refusé d’interdire un nouveau parti politique de pédophiles qui milite pour l’abaissement de l’âge de la majorité sexuelle de 16 à 12 ans, la légalisation de la pornographie enfantine et de la zoophilie. Les adversaires du parti Amour du prochain, liberté et diversité (PNVD) avaient demandé à un tribunal de La Haye d’interdire à la formation de se présenter aux législatives de novembre. Selon le magistrat :
"La liberté d’expression, la liberté (…) d’association, dont celle de créer un parti politique, peuvent être considérées comme le fondement d’une société démocratique. Ces libertés donnent aux citoyens l’occasion, par exemple, d’utiliser un parti politique pour demander un changement de la Constitution, de la loi ou de politique".
Le trésorier du parti, Ad van den Berg, 62 ans, a été reconnu coupable d’agression sur un garçon de 11 ans en 1987, écopant d’une amende et d’une peine de prison avec sursis.
Une clinique d’avortements
…transformée en chapelle catholique aux USA : oui le miracle existe !
Un Témoignage de contradictions
Le dernier livre de Sarkozy, Témoignage, paru aujourd’hui, semble être un festival de contradictions. Sur le plan des idées, il reprend celles qu’il a déjà égrenées sans suite malgré ses éminentes fonctions : l’immigration, les banlieues ou l’Islam, le "modèle social français", les institutions de la Ve République…
Mais c’est sa philosophie qui mériterait explication : "je crois en la volonté et en la détermination (…) Je crois que tout se mérite et qu’au final, l’effort est toujours payant" fait partie des mots vides de sens que le ministre s’amuse à lancer aux médias. Par exemple, sur la crise du CPE, malgré les fameuses "volonté" et "détermination", il affirme sans honte que "l’échec de cette réforme était inéluctable". Comprenne qui pourra : de la fermeté, le ministre semble être devenu adepte du mythe marxiste selon lequel on ne peut rien contre le sens de l’Histoire…
Cette contradiction qui a rythmé son long passage au gouvernement semble toutefois avoir une explication. Sarkozy évoque en effet ses relations avec Jacques Chirac, pour lequel il confesse éprouver "de l’admiration pour (s)es qualités", mais aussi pour "sa carrière", "exceptionnelle". On aura compris qu’en matière de contradictions, Sarkozy a trouvé son maître. Mais comme l’écrivait Minute, "Sarkozy c’est Chirac en pire".
La France a-t-elle un avenir ?
C’est le thème de l’université d’été d’Ichtus. L’université (bulletin d’inscription, pdf) se déroulera du jeudi 24 août 14h au dimanche 27 août 14h à La Chartreuse Paradis (Puy en Velay), avec la participation de Mgr Henri Brincard, évêque du Puy en Velay, mais aussi de :
- Père Yannick Bonnet, prêtre et écrivain
- Xavier Lemoine, maire de Montfermeil
- Isabelle Brancourt, historienne
- Pierre Jeanson, chef d’entreprise
- Philippe Darantière, écrivain
- Fabrice Madouas, journaliste
- Jacques de Guillebon, rédacteur associé de La Nef et écrivain
- Maurice Caillet, écrivain, ancien vénérable du Grand Orient de France
- Annie Laurent, journaliste, écrivain
- Anne Coffinier-Barry, fondatrice de "Créer son école"
Alerte à la grippe aviaire ?
C’est le très informé Libre Journal qui nous l’apprend. Début juin, Delanoë a reçu les représentants des principales religions mais aussi des "groupes philosophiques" et des associations familiales pour une réunion exceptionnelle du comité d’éthique funéraire. Il leur a annoncé que les organismes de veille sanitaires redoutent pour la rentrée une pandémie de grippe à virus H5N1 muté (à l’ordre du jour du G8) dont les conséquences dépasseraient celles de la grippe espagnole de 1918.
Dans le même temps, plusieurs patients privilégiés ont reçu de leurs médecins avis d’avoir à se munir, sans attendre que les stocks soient pris d’assaut, de Tamiflu en gélules, de Relenza en spray ainsi que de masques de protection individuelle pour les professionnels en contact avec les malades, et d’autres masques anti-projection imposés aux malades pour protéger l’entourage.
Le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a annoncé qu’ :
"en cas de pandémie, l’institut de Veille Sanitaire estime qu’en l’absence d’intervention et de préparation, le nombre de malades pourrait, au fil de plusieurs mois, s’élever en France de 9 à 21 millions et le nombre de décès de 91000 à 212000."
Selon Le Libre Journal, les spécialistes confient hors médias qu’en raison de l’accélération et de la multiplication des migrations touristiques ou économiques, ils craignent plus d’un million de décès en France. Les organismes spécialisés prévoient en effet une pandémie plus grave que celle de 1918 qui fit officiellement 400000 morts en France.
Le 4 mai une femme contaminée par le H5N1 est morte dans l’île de Sumatra. Alertés, les experts de l’OMS ont établi que ce décès avait entraîné la mort, en 3 semaines, de 7 des 8 parents ayant dormi dans la même pièce que la défunte et ce en l’absence de tout contact avec de la volaille. Le 19 mai, l’OMS admettait la possibilité d’une contamination directe d’humain à humain qui avait été niée jusque-là.
Aux Etats-Unis, les experts ont reçu ordre de se préparer à vivre pendant 15 jours au moins en claustration complète (portes et fenêtres fermées, aucune sortie, aucun contact avec l’extérieur, réserve de nourriture et d’eau pour deux semaines et plus si possible).
Le Liban en otage
Walid Joumblatt, le responsable druze du Liban, a dénoncé le rôle joué par la Syrie dans la crise israélo-palestinienne, dont le Liban est la victime :
"En kidnappant ces deux soldats, le Hezbollah joue un jeu très dangereux. […] Ces enlèvements dépassent les frontières de notre pays. Le Hezbollah pratique une surenchère, soutenue par l’Iran et par la Syrie, qui est devenue depuis un an un État satellite de Téhéran. Étant donné l’absence d’initiative arabe et occidentale sur le dossier israélo-palestinien, c’est l’Iran et la Syrie qui ont pris la relève, et dans ce cadre-là, le Liban est un champ de bataille naturel. […]
La Syrie cherche à déstabiliser le Liban, à faire sauter son gouvernement. Damas n’a qu’un objectif : tout faire pour empêcher la constitution du Tribunal pénal international, réclamé par le Liban pour désigner les assassins de Rafic Hariri. L’enjeu stratégique de Damas, ce n’est pas la Palestine, il s’agit de remettre la main, d’une manière ou d’une autre, sur le Liban. Nous tentions ces derniers mois de faire sortir notre pays de l’engrenage syro-iranien. Aujourd’hui, nous sommes ramenés de force dans ce piège."
En clair, cela signifie que le mouvement chiite Hezbollah a provoqué (sur ordre de la Syrie ?) Israël, qui est tombé dans le piège de l’escalade. Le Liban, qui n’a aucun pouvoir sur le Hezbollah, se retrouve victime des bombardements israéliens, certainement souhaités par le mouvement chiite pour justifier une prochaine intervention syrienne. Malgré le départ de ses troupes, la Syrie, qui vient de menacer Israël, n’a en effet pas renoncé à sa domination sur le Liban.
Le ministre libanais des Télécommunications Marouane Hamadé a souligné que le Liban est "le dindon de la farce". Dans un discours du 15 juillet, les Forces Libanaises, dirigées par Samir Geagea, refusent "d’être pris en otages entre le marteau israélien et l’enclume syro-iranienne." Quant à la France, Chirac vient d’envoyer Dominique de Villepin à Beyrouth.
La connivence politico-médiatique française dénoncée par The Economist
Certaines causes de la crise française sont communes à d’autres pays comparables; mais d’autres sont spécifiques : au rang de ces dernières, le "verrouillage" du débat public dans notre pays par une connivence politico-médiatique qui serait inimaginable dans d’autres grandes démocraties.
The Economist du 8 juillet (sur abonnement) consacrait un article aux récents soubresauts à Libération ("la bible des révolutionnaires en fauteuil", pour le magazine) et Paris-Match. Ces épisodes permettent à l’hebdomadaire de faire un constat plus général sur les dysfonctionnements de la presse française.
L’économie et la politique sont liés de très près dans les médias français. La plupart des journaux et des chaînes de radio et de télévision appartiennent à de grands conglomérats qui dépendent en partie de contrats de l’Etat ou d’une influence politique. Lagardère [patron de Paris-Match] est également le propriétaire d’Europe 1, une des principales chaînes de radio, tout en ayant une part dans le géant de l’aérospatiale EADS […]. Une autre entreprise de défense, Dassault, possède Le Figaro, un quotidien qui penche à droite. D’après certains calculs, 70% de la presse française est entre les mains d’entreprises de défense, ce qui ouvre évidemment la possibilité d’interférences politiques.
Il ne s’agit pas d’idéaliser le comportement des médias dans d’autres pays d’Europe ou aux Etats-Unis – mais la situation française est une farce.
FSSPX : l’accord serait prêt
Mais pas le supérieur de la Fraternité Saint Pie X (et pour cause : il vient seulement d’être réélu). C’est ce que déclare un quotidien italien (traduction française).
Simultanément à l’accord, le Saint-siège annoncerait une forme de libéralisation du missel de 1962.
La personne est le coeur de la paix
Un communiqué annonce le thème de la prochaine Journée mondiale de la paix (1er janvier 2007) : "La personne est le coeur de la paix". Le thème retenu par le Pape
"exprime la conviction selon laquelle le respect de la dignité de la personne est la condition essentielle de la paix générale… La famille humaine va vers la paix et la communion avec Dieu si elle reconnaît la dignité transcendantale de tout homme et toute femme".
"La dignité humaine est menacée par des idéologies aberrantes, agressée par un usage abusif des sciences et techniques, étouffée par des comportements sociaux incongrus. Le nihilisme ou le fanatisme, qu’il soit matérialiste ou religieux, entendent nier ou imposer leurs vérités sur le monde, l’homme et Dieu".
Comment ne pas penser aux crimes de l’avortement, de la recherche sur les embryons, à l’euthanasie, au lobby gay ? Ces abominations menacent la paix. Voilà ce que veut nous dire le Saint-Père.
"Quant à la bio-médecine, elle est trop souvent utilisée au service d’une vision égoïste du progrès et du bien-être, au lieu de servir le bien commun de l’humanité. La propagande et l’avancée de modes de vie incohérents et contraires à la dignité de l’homme affaiblissent les coeurs et les esprits au point de renoncer à une existence calme et pacifique. Tout ceci est une menace pour l’humanité, la paix étant menacée lorsque la dignité de la personne n’est pas respectée et la vie sociale désorientée".
"L’Eglise a le devoir d’annoncer l’Evangile de la vie, le caractère central de l’homme dans l’univers et l’amour de Dieu à son égard. Elle se doit de répondre aux enjeux du moment en proposant une anthropologie chrétienne fondée sur la dignité, la socialisation et l’action de l’homme dans le monde, qui doivent répondre à l’ordre que Dieu a imprimé à l’univers. Il faut tendre à un humanisme global et solidaire, qui tende au développement de tout homme et de tout l’homme".
"Toute offense à la personne est une menace faite à la paix, que toute offense à la paix est une insulte à la vérité et à Dieu. La personne est véritablement le coeur de la paix".
On ne peut pas excuser Zidane
On trouve dans le Figaro cette analyse du père Petitclerc, prêtre et éducateur :
"L’éducateur que je suis, travaillant depuis plus de 25 ans auprès des jeunes des quartiers qualifiés de sensibles, a mal au coeur. (…) Je sens ses jeunes supporters tellement prêts à le comprendre, lui qui, par ce geste non contrôlé, leur ressemble tant. Mais comprendre ne peut signifier excuser. Et je me réjouis que la sanction soit survenue sur le champ, grave et immédiate : on ne peut répondre aux mots par les coups, on ne peut régler soi-même ses comptes sur le terrain. (…)
Quelle belle leçon donnée par cet arbitre, capable de sanctionner un des plus glorieux capitaines de son temps, comme j’aimerais que continuent d’être sanctionnés tous les gamins tentés de régler leurs comptes par les coups lors d’un match banal du dimanche matin. Alors, face à ces jeunes que j’ai entendus injurier l’arbitre suite à cet incident, je ne cesse de prendre sa défense. Il a fait son travail. C’est la loi du sport. Elle s’applique à tous de la même manière. Et comme il serait bon que la loi de la République s’applique ainsi de la même façon sur le terrain de toutes les cités ! (…)
S’il est un défi important à relever dans notre société d’aujourd’hui, c’est bien celui de la régulation de la violence à l’école, sur les stades, dans la cité. Car la violence, c’est la manière naturelle d’exprimer sa colère, de régler les conflits. Ce qui n’est pas naturel, ce qui est le fruit de l’éducation, c’est la convivialité et la paix. Aussi est-il important d’apprendre aux enfants et adolescents d’aujourd’hui à maîtriser leur agressivité pour qu’elle ne se transforme pas en violence. Seule l’application de la loi permet cette régulation."
Le Pen à Valmy ?
On dit que Le Pen compte lancer sa campagne présidentielle à Valmy. Le choix du site est fortement discutable (mais quand Le Pen fête Jeanne d’Arc, il est accusé de récupération : que ceux qui critiqueront -à juste titre- le choix de Valmy acceptent au moins Jeanne d’Arc. Le FN prévoit même un futur déplacement à Domrémy), pour des raisons tant historiques que politiques.
En outre, le président de la communauté de communes de Sainte-Ménehould, Bertrand Courot (UMP), gestionnaire du site, refuse de mettre les lieux à disposition du Front national.
Entièrement détruit par une tempête le 26 décembre 1999, le moulin de Valmy a été reconstruit l’an dernier en partie grâce à une souscription lancée par le député-maire (UMP) de Châlons-en-Champagne Bruno Bourg-Broc. De nombreuses personnalités de tous bords y ont souscrit, dont Jacques Chirac et l’ancien ministre socialiste de la Défense Jean-Pierre Chevènement. Premier vice-président du conseil régional de Champagne-Ardenne, le socialiste Gérard Berthiot condamne pour sa part une "nouvelle provocation de Jean-Marie Le Pen" et appelle à venir manifester le 20 septembre à Valmy.
Rien ne va plus chez Attac
L’association d’extrême gauche Attac est en crise. Alors que les soupçons de fraude lors de l’élection de la direction à l’assemblée générale des 17 et 18 juin se précisent et que la demande d’un nouveau scrutin enfle dans l’association, la fronde des organisations fondatrices s’élargit.
2 publications, Politis et Alternatives économiques, elles aussi à l’origine d’Attac, se rebellent contre les pratiques de la direction. A Politis, on indique que M. Beauvais (directeur général de la revue) représente à Attac non pas la rédaction mais les "seuls actionnaires" de l’hebdomadaire. Parmi lesquels Le Monde diplomatique, dont le directeur général est Bernard Cassen, fondateur d’Attac. Le magazine Alternatives économiques est intervenu face à la mise en danger "des principes démocratiques" [sic !] que feraient peser, selon lui, les "dérives de pouvoir" de la nouvelle direction.
Après Libé, France Soir, L’Huma, les difficultés de la presse marxiste -osons le dire- nous réjouissent.
Les richesses du Vatican…
Ce matin, le Cardinal Sergio Sebastiani, Président de la Préfecture pour les affaires économiques, a présenté le budget global du Saint-Siège pour l’exercice 2005. Il présente un excédant de 9,7M€, ce qui est le meilleur résultat depuis 8 ans (en 2004, le solde positif avait atteint seulement 3,08 millions). L’Etat de la Cité du Vatican est lui-aussi en excédant de 29,6 M€. Quant à l’Obole de St.Pierre, fonds destiné à la charité papale, il a atteint 59,441 M$ en 2005, soit un accroissement de 14,95% par rapport à l’année précédente.
Opus Mariae
Mgr Wladimir de Saint Jean, Père abbé des Chanoines Réguliers de la Mère de Dieu, a démissionné de sa charge abbatiale pour raison de santé.
Le regretté service militaire
La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a constaté qu’il y a chez les Français "une certaine nostalgie d’un service national", alors qu’un récent sondage Ifop publié dans Valeurs actuelles estime à 59% le nombre de Français qui regrettent la suppression du service militaire obligatoire. Pour la ministre, avant la suppression du service national la
"quasi-totalité des militaires servaient à l’encadrement des jeunes du service" et "lorsque nous étions amenés à intervenir sur une opération telle que la première guerre du Golfe (…), nous étions complètement incapables d’assurer la relève au bout de 3 ou 4 mois".
Mais au vu de la multiplication des théâtres d’opérations extérieures, l’Armée française est-elle aujourd’hui capable d’assurer cette relève ?
Maintenance (suite… et fin ?)
Suite à la maintenance du serveur, certains posts avaient disparu. Ils ont pu être quasiment tous retrouvés. Malheureusement, les commentaires ont été perdus. Que les lecteurs ne nous en tiennent pas rigueur.
MJ
Escroquerie de la sécu pour financer une mosquée
Un médecin d’Evry a été mis en examen et écroué, son épouse placée sous contrôle judiciaire, pour "escroquerie en bande organisée" au préjudice de la Caisse nationale d’assurance maladie. Il faisait de fausses consultations la nuit ou les jours fériés, grâce aux cartes vitales de ses patients : 147 consultations par jour !
Depuis 2002, Samir Saïd, médecin d’Evry, a réussi à soutirer une somme colossale (pas chiffré à ce jour) à la caisse nationale d’assurance maladie. "En moyenne, un généraliste fait au maximum 40 consultations en dix heures, lui en faisait 147 par jour, 6 jours par semaine", précisent les enquêteurs.
Le docteur Saïd, un Tunisien âgé de 51 ans, était connu "de la communauté musulmane pour prescrire arrêts et traitements de complaisance à des assurés de la France entière, bénéficiaires de la Couverture médicale universelle (CMU)". Ces consultations virtuelles étaient facturées 40€ au lieu de 22 à la Sécu. Selon une source judiciaire :
"On se demande comment une escroquerie de cette ampleur a pu perdurer depuis au moins 2002, alors que la sécurité Sociale savait et n’a pas bougé. En 2005, il a déclaré un chiffre d’affaires de 1,2M€ ce qui a laissé sans voix le médecin du conseil de l’ordre qui nous assistait dans nos perquisitions".
Lors du prêche à la mosquée d’Evry, l’imam a évoqué les policiers et gendarmes s’en prenant à "l’humaniste" docteur Saïd alors que les premières investigations démontreraient qu’une partie des fonds avaient servi à financer une mosquée au Sénégal.
Michel Janva (via Fdesouche)
Education : la Miviludes contre les sectes
Une commission de députés se penche sur l’investissement des sectes dans le soutien scolaire et l’enseignement à distance. Le phénomène semble préoccupant pour qu’une commission d’enquête parlementaire «relative à l’influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs» soit créée le 29 juin, présidée par le député UMP du Rhône, Georges Fenech. Elle prévoit de rendre son rapport en décembre. Le député explique :
"Nous sommes en dehors d’une actualité brûlante du type du drame du Temple solaire en 1995. Notre inquiétude porte sur le développement croissant des cours par correspondance sur ces mineurs sortis du système scolaire classique pour être éduqués dans des structures hors contrat."
Depuis 1998, une loi prévoit des inspections académiques dans les établissements hors contrat ainsi que des injonctions de scolarisation en cas de carences. Sans douter que les contrôles existent, il «souhaiterait mieux connaître leur ampleur» et appelle à de nouvelles mesures législatives. A l’Éducation nationale, Pierre Polivka, inspecteur général et délégué à la Miviludes, précise que :
"les dérives sectaires dans le réseau sous contrat ont largement diminué depuis 1998, [mais] de fortes présomptions sectaires pèsent désormais sur une floraison d’instituts privés d’enseignement à distance ou de soutien scolaire".
Jean-Michel Roulet a consacré un tiers de son dernier rapport annuel à cette question des mineurs sous influence. Il dénonce notamment les pratiques de la secte Raël, La Nouvelle Acropole ou encore la petite famille des Frères de Plymouth. Mais c’est l’Eglise de scientologie qui est la plus active auprès des mineurs.
A priori, cela ne concernerait donc pas les écoles catholiques hors-contrat. Mais le fait que cette commission soit créée au moment même où un projet de loi particulièrement inquiétant sur la protection de l’enfance est adopté par le Sénat doit nous inciter à être vigilant.
Le 14 juillet et la Vendée
Tandis que Jean-Pax Méfret sort une nouvel album consacré au génocide vendéen (certains ont sans doute pu écouter en avant-première ces chansons dans le journal d’Olivier Pichon sur Radio Courtoisie jeudi dernier), le France va fêter après-demain la Fête Nationale.
A cette occasion, un tract bilingue français-anglais sera distribué, sur lequel les parisiens et autres touristes pourront lire notamment :
"Savez-vous que l’Arc de Triomphe de Paris porte les noms de deux des pires criminels que l’Humanité ait pu engendrer, ceux des généraux Turreau et Amey, qui ont été parmi les principaux instigateurs du Génocide Vendéen de l’hiver 1794 qui a fait entre 150 000 et 200 000 morts.
Savez-vous qu’avec le Génocide Vendéen, nous avons eu le seul cas dans l’Histoire où un Etat (la jeune République Française, en pleine démence révolutionnaire) a signé par décret l’extermination d’une partie de son peuple (décret du 1er octobre 1793). (…)
-Turreau était le général en chef des "colonnes infernales" qui avaient mission de tout exterminer. Hommes, femmes, enfants, et vieillards, âmes du peuple de France, furent impitoyablement massacrés en Haine de leur Foi et des Traditions Terriennes de notre pays.
-Amey était l’un des généraux de ces 12 colonnes qui ont répandu le feu et le sang sur leur passage en Vendée. Ce fut un psychopathe sanguinaire qui s’amusait à jeter les femmes et les enfants vivants dans les fours à pains. (…)
Cette vérité historique doit enfin être connue."
Jean-Marie Le Pen face à l’avortement
Interrogé hier dans le journal de Claude Reichmann sur Radio Courtoisie (l’entretien dure 1h30), Jean-Marie Le Pen a du répondre à la question épineuse : "si vous êtes élu en 2007, que comptez-vous faire à propos de la loi Veil ?". Le président du FN a tenu à distinguer la politique et la morale :
"Le devoir d’Etat des hommes politiques, c’est de gérer la cité. Nous n’avons pas un devoir de réforme morale ou éthique, cela appartient aux forces religieuses ou à chaque citoyen qui considère que c’est une donnée fondamentale".
– L’homme politique est là pour gérer la Cité et, à ce titre, il doit favoriser la vie, permettre aux familles qui veulent des enfants d’en avoir par des mesures incitatives ;
– L’homme politique, contrairement à ce qui se fait aujourd’hui (lois antiracistes, loi sur l’Histoire, etc.), n’a pas pour mission de changer les mentalités des gens en matière de morale. Le Pen a précisé que d’autres sont là pour ça.
Il a rappellé que, sur le strict plan législatif, la loi Veil avait été dépassée par des loi ultérieures (remboursement de l’avortement, etc.). Si le président du FN s’est déclaré pour la vie ("Nous avons le souci de défendre la vie dans toutes ses formes"), il pense que des mesures coercitives (faire de l’avortement un délit) ne sont pas d’actualité puisqu’il fallait d’abord changer les mentalités.
Visiblement, pour Le Pen, la balle est dans le camp, disons-le tout net, des évêques français, qui ne l’ont pas soutenu quand lui souhaitait l’abrogation de la loi Veil. Néanmoins, sur le plan moral, rappelons que dans Evangelium vitae, Jean-Paul II ne demandait pas aux hommes politiques de se contenter de déplorer verbalement l’avortement, mais de s’engager courageusement pour des dispositions législatives protégeant la vie (§90):
"[L]es responsables de la vie publique […] ont le devoir de faire des choix courageux en faveur de la vie, surtout dans le domaine des dispositions législatives. […] Si les lois ne sont pas le seul moyen de défendre la vie humaine, elles jouent cependant un rôle de grande importance et parfois déterminant dans la formation des mentalités et des habitudes. Je répète encore une fois qu’une norme qui viole le droit naturel d’un innocent à la vie est injuste et que, comme telle, elle ne peut avoir force de loi."
Il apparaît aujourd’hui clairement que le programme du candidat à la présidentielle Jean-Marie Le Pen ne remettra pas à cause la loi Veil (la remise en cause des lois sur l’avortement "n’est pas un des thèmes du combat politique d’aujourd’hui"). Toutefois, il n’est pas dit qu’il ne comportera pas de mesures pro-vie (non-remboursement de l’avortement, aides financières pour les familles, les mères au foyer, hausse des allocations familiales, etc.). Celles-ci sont néanmoins insuffisantes et ne constituent qu’une première étape. A nous, catholiques, de nous mobiliser (en sollicitant notamment nos évêques ! comme aux Etats-Unis ou en Angleterre ; en participant activement à la Marche pour la Vie le 21 janvier 2007) pour dénoncer le crime abominable qu’est l’avortement.
Si Villepin était candidat à la présidentielle
Il serait battu dès le premier tour, ouvrant la voie à un second tour Jean-Marie Le Pen-Ségolène Royal, selon un sondage Ipsos paraissant jeudi dans Le Point..
Le PS, SOS Racisme et Ni p. ni soumises
Eh bien le conseil régional d’Ile-de-France a décidé de payer les permanents de ces associations, à hauteur de 30000€ au titre du programme des emplois tremplins, sorte d’emplois jeunes destinés à la base à trouver un premier job à ceux qui sont dans la difficulté. Et ce n’est pas la première fois.
Le tout avec l’argent du contribuable.