Bouteflika : l’avis du médecin
…. Bernard Debré.
Il a déclaré avoir "plus que des doutes" sur la version officielle ("une visite de suivi médical") des problèmes de santé de Bouteflika :
"Ce qu’on nous annonce ne cadre pas avec ce qui se passe aujourd’hui. On ne doit pas nous prendre pour des naïfs. (…) Si à l’origine, c’était un simple ulcère, les médecins algériens pouvaient parfaitement le traiter en 8-10 jours".
Selon lui, une visite de suivi pour un ulcère guéri suppose "un simple contrôle fibroscopique, qui peut être fait dans n’importe quel hôpital algérien". Il faut croire que le génocide perpétré par les méchants colonialistes que nous sommes a fait disparaître tout médecin en Algérie…
"On peut se demander pourquoi Bouteflika vient à Paris pour un examen aussi simple". Pour tester notre patience, voir jusqu’où nous sommes prêts à aller dans la soumission et dans l’humiliation ?
“Bande à la délinquance polymorphe”
Un rapport des RG du 21 mars fait état d’une "bande à la délinquance polymorphe". Composée de jeunes d’origine africaine du quartier de Grigny 2 (Essonne), la "Black Guérilla armée", connue sous son acronyme BGA, est dirigée par une fratrie de 5 garçons avec autour d’eux une vingtaine d’adolescents et quelques jeunes adultes. Les gangs noirs américains lui servent de modèle. Des classiques activités de délinquance urbaine, les BGA ont peu à peu versé dans le vol de voitures avec violences (car-jackings). L’un d’eux aurait avoué avoir agi pour le compte de gens du voyage qui commandent les modèles de voitures à voler. Selon les policiers :
"Délaissés par leur père qui reconnaît ouvertement être polygame et dont les épouses seraient logées dans différentes villes d’Ile-de-France, ils ont très tôt été livrés à eux-mêmes, s’enfonçant inéluctablement dans la délinquance".
Le 12 août 2004, ils traînent sur plus de 30 mètres avec une voiture volée un agent qui voulait les contrôler. Le 22 juin 2005, ils déclenchent une bataille rangée entre jeunes et forces de l’ordre à Grigny. Lors de la perquisition réalisée dans la foulée au domicile de l’un des frères, la police découvre un fusil d’assaut avec chargeur et munitions et une carabine à lunette. Mineurs pour la plupart, les séjours qu’ils effectuent en prison, lorsqu’ils y sont condamnés, ne sont jamais longs. Leur ascension criminelle puiserait sa source "dans le fort sentiment d’impunité" qu’ils ressentent.
L’adoption par les couples homosexuels légalisée
… en Belgique.
L’approbation du Sénat a été obtenue à 34 voix pour, 33 contre et 2 abstentions ! Des abstentions qui coûtent cher.
Michel Janva (merci à Charles)
Immigration et violence
Valeurs Actuelles de demain consacre un dossier sur l’immigration clandestine :
Il y aurait 400000 clandestins en France. En Outre-mer, Valeurs Actuelles parle de "submersion" : à Mayotte 70% des naissances sont le fait d’étrangères.
Analysant le rapport du Sénat, VA souligne que l’immigration clandestine est un véritable "péril social". "On dit qu’il ne faut pas toujours associer l’insécurité à l’immigration, mais, pour ma part, je le fais parce que, lorsque les gens traversent le fleuve et n’arrivent pas à trouver les moyens pour vivre, ils commencent par faire des petits larcins et du chapardage, parce qu’il faut bien manger, et c’est ainsi qu’ils deviennent délinquants", a déclaré Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme et maire de Saint-Laurent-du-Maroni, devant la commission du Sénat.
Aussi, VA consacre un autre article aux violents des cités, ces jeunes issus de l’immigration. De la violence gratuite.
“L’extrême droite” fascine les Français
… selon les sondages.
34% des Français considèrent que l’extrême droite est proche de leurs préoccupations, selon un sondage Ifop pour le mensuel Acteurs publics publié vendredi par Metro. 35% des personnes interrogées estime que l’extrême droite enrichit le débat politique. 48% jugent que Jean-Marie Le Pen est la personnalité qui représente le mieux l’extrême droite en France, devant Philippe de Villiers 24%.
A part ça, il n’y en a que pour Marie-Ségolène et Nicolas…
Addendum Un lecteur relève l’énorme partialité dont fait preuve le quotidien gratuit Métro à ce sujet : le titre "toujours le risque de l’extrème droite" ; dans le texte : "l’extrème droite se tait mais ne faibli pas" (peut-être faudrait-il leur transmettre les parts d’audiences accordées à ces partis) ; puis "toujours les mêmes thèmes" (les Français sont incorrigibles : ils ont toujours les mêmes préoccupations !), concluant donc qu’ "elle peine donc à investir le terrain social sur des thèmes comme le chômage ou la protection sociale" (mais ‘peut-être’ que les médias ne veulent pas l’interroger sur ces sujets…).
Monsieur Vélo
Le ministre des transports et de l’équipement, Dominique Perben, a annoncé, mardi 18 avril, la nomination d’un "M. Vélo", Hubert Peigné, ingénieur général des Ponts et Chaussées. Ce n’est pas une blague. Et des coordinateurs interministériels de ce genre, il en existe des dizaines en France ! (des ‘Monsieur Moto’, il en existe déjà plein).
Michel Janva (via Radio Courtoisie)
Avortement : le témoignage d’une infirmière
Le Bafweb nous rapporte ce témoignage bouleversant d’une infirmière qui, après avoir aidé un médecin à aspirer un embryon décédé à 13 semaines (fausse couche), a décidé qu’elle ne pratiquerait jamais d’avortement.
La ‘chirurgie’ abortive n’est pas une vocation… c’est un acte contre-nature.
Les dégâts à la Sorbonne
Les travaux de réparation liés aux dégradations commises lors de l’occupation de la Sorbonne se chiffrent à 550000 €. Le président de l’université Paris-IV Sorbonne, Jean-Robert Pitte, selon qui les occupations de bâtiments étaient "illégales et scandaleuses", n’a pas caché pas sa -sainte- colère sur LCI :
"C’est une atteinte aux droits de l’homme, aux libertés fondamentales. Il y a des universités, des institutions, un gouvernement, un Parlement. Je ne supporte pas l’idée que le pouvoir soit dans la rue et qu’une minorité d’étudiants excités (…) empêche la transmission du savoir. Je suis choqué, scandalisé et je regrette d’être le seul à le dire."
A lire ou à écouter, cela fait plaisir. Et ça fait tellement plaisir que le reste de ses propos, dans la même veine, à l’encontre cette fois de ses collègues, mérite d’être rapporté :
"[Ils] ont mis de l’huile sur le feu en encourageant les étudiants à tenir des assemblées générales et en les laissant occuper les établissements la nuit. On sait très bien que ça dérive toujours très rapidement. (…) Le devoir d’un président est de faire régner l’ordre." (source : Minute)
Devoir d’un président d’université comme de la République…
Le satanisme en hausse
Publiée à la fin de janvier dans l’Hexagone, La Bible satanique s’est vendue à 2000 exemplaires. Dans un sondage Ifop de 2003, 27% des Français affirmaient croire au diable. Les 3/4 des futurs satanistes commencent par s’immerger dans le mouvement gothique qui cultive l’esthétique diabolique. "On peut penser que 5% des suicides recensés annuellement chez les jeunes de moins de 25 ans, soit une centaine, sont liés au satanisme", estime Jean-Michel Roulet, président de la Miviludes. Selon le père Benoît Domergue :
"Aucun jeune ne devient sataniste du jour au lendemain. Il faut un conditionnement : les concerts assourdissants qui saturent les sens, l’ecstasy à 10 € la pastille et la culture de mort dans laquelle baignent les jeunes."
"A force d’évacuer la transcendance, de tout montrer et de prétendre tout expliquer, la société moderne a ravivé la soif de mystère et de ténèbres."
Bouteflika est bien en France
"Je vous confirme que le président Bouteflika est en France pour une visite de suivi médical prévue de longue date", a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay Jean-Baptiste Mattéi. Bouteflika est en France pour un "contrôle" médical "post-opératoire", a indiqué son ministre d’Etat Abdelaziz Belkhadem : "C’est un contrôle périodique qui est tout à fait normal après une intervention chirurgicale. Il n’y a rien de grave".
Le Pen avait donc raison. Et le ministère des Affaires étrangères était au courant depuis "de longue date". Il n’a plus qu’à lui demander des excuses pour ses propos ignominieux.
Le CSA et le pluralisme politique
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a appelé les chaînes de télévision TF1, France 2, France 3 et Canal+ à respecter les temps de parole des personnalités politiques. Le CSA a mis "sévèrement en garde" France 3 en raison de "la surreprésentation de l’opposition parlementaire" constatée sur son antenne au cours du second semestre 2005, tant dans les émissions de programme et les magazines d’information.
Les chaînes France 2 et Canal+ sont aussi épinglées en raison d’une "surreprésentation de l’opposition parlementaire". L’affaire France 2 / Steevy n’en apparaît que plus pitoyable. Le Conseil a adressé "une observation" à F2 et "une observation ferme" à Canal+, pour leurs manquements au principe de pluralisme.
TF1 est rappelée à l’ordre pour "une surreprésentation du gouvernement" relevée dans les journaux télévisés au cours de novembre-décembre 2005 et janvier 2006, ce qui lui vaut "une observation".
Et qu’a dit le CSA à propos de la représentation sur ces chaînes du FN, du MNR et du MPF ?
Combien de subventions touche Présent ?
Réponse : rien. Aucune. Nada.
En revanche, France-Soir continuera à toucher des aides publiques seulement "s’il s’agit toujours d’un quotidien politique", a prévenu le très démocrate ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres :
"S’il s’agit toujours d’un quotidien d’information politique, il aura droit au soutien de l’Etat". Mais "si c’est un journal qui prend une autre destination, une autre philosophie, il n’aura plus droit aux aides liées au pluralisme politique".
J’ai failli m’étouffer en lisant cette phrase. Mais il fallait que je lise cette dépêche jusqu’à la lie :
La suppression prévue des services politique et culture du journal "ne me laisse pas indifférent parce que c’est un peu moins de pluralisme dans notre pays". "Depuis 2002, chaque année, l’Etat a accordé 2 millions d’euros à ‘France-Soir’ pour lui permettre de faire vivre le pluralisme".
Vivement que ce journal disparaisse. Et pour nos idées, et pour notre argent.
Comment Paris a perdu les J.O.
Le Monde cite un rapport confidentiel, datant de l’été dernier, dans lequel un responsable du Comité de candidature explique sa défaite surprise. Comme on pouvait s’y attendre, on retrouve l’accusation implicite de corruption à l’égard du comité londonien; mais aussi une mise en cause de la "méthode" Chirac.
"Jacques Chirac, note un Européen (non français) du CIO, a passé huit heures à Singapour, dont trois inutiles pour la soirée inaugurale. Le reste du temps, il a serré des mains, bu des cocktails en public avec des votants. Tony Blair, lui, s’est enfermé deux jours pleins dans sa suite. Il y a vu 40 membres et personne ne saura jamais ce qui s’est dit là ."
L’UE rémunère certains journalistes
Hans-Peter Martin, député (‘populiste’ pour la pressse) autrichien au Parlement européen, s’est rendu célèbre en pourfendant la corruption dans les instances européennes. Mal lui en a pris. Et pour cause : certains journalistes touchent des enveloppent du Parlement européen. Et c’est officiel !
Un porte-parole du Parlement a confirmé qu’une soixantaine de journalistes européens reçoivent de l’argent, non de leur journal, mais du Parlement, à savoir le prix de leur billet d’avion entre leur lieu de résidence et Strasbourg ainsi qu’une somme forfaitaire de 100€ par jour de présence pour couvrir "leurs frais de séjour". Il paraitrait que la distance Bruxelles-Strasbourg grève les budgets déjà peu reluisants de nos journaux nationaux (dixit Le Monde).
Malgré cet aveu, le Parlement européen jure ne s’être "jamais autorisé la moindre interférence dans la couverture de l’actualité" par ces journalistes subventionnés… dont on aimerait avoir la liste précise afin de voir si leurs articles n’auraient pas ‘par hasard’ été trop louangeux à l’égard de la politique bruxelloise ni à sens unique dans le débat sur la Constitution européenne… Déjà , en janvier 2005, le député souverainiste Paul-Marie Coûteaux s’était indigné de ce que le Parlement fasse venir 170 journalistes pour couvrir son vote sur le projet de Constitution : "le budget de fonctionnement du Parlement européen n’a pas à nourrir une propagande intensive".
ONU : nouvelle étape dans la stratégie des pro-avortement
Les militants de la culture de mort cherchent à établir un "droit à avorter" reconnu dans les instances internationales, notamment l’ONU. Nous avons évoqué à plusieurs reprises leur lobbying incessant en ce sens, et la complaisance de la bureaucratie onusienne à leur égard, Kofi Annan en tête. Le but est d’intimider les pays encore pro-vie pour qu’ils changent leur législation, et a contrario d’empêcher des pays ayant légalisé l’avortement de protéger à nouveau l’enfant-à -naître.
Une étape de cette stratégie se précise : Genethique.org nous apprend que ces militants, appuyés par des fonctionnaires de l’ONU, demandent une organisation spécifiquement dédiée aux questions féministes, sur le modèle de l’UNICEF ou du HCR.
La semaine dernière, plusieurs groupes de femmes "pro-avortement" auraient envoyé une lettre ouverte au Secrétaire Général des Nations Unies, Kofi Annan pour lui demander la création d’un organisme spécialement dédié aux questions féministes. Ces femmes se disent déçues et outragées car leurs préoccupations ne sont pas au centre des débats des Nations Unies. […]
Stephen Lewis, envoyé spécial pour les questions du Sida en Afrique et l’un des anciens responsables de l’UNICEF a appelé lui aussi à la création [d’un tel organisme]. Il estime qu'[il] serait nécessaire pour agir en faveur des femmes tout comme l’UNICEF le fait pour les enfants. Il est intéressant de rappeler que c’est pendant que Stephen Lewis était à l’UNICEF, que le Vatican avait décidé de suspendre sa donation annuelle car l’association s’était clairement déclarée en faveur de l’avortement.
Steevy trop à “droite” pour France 2
Présent (reprenant une info du Canard enchaîné d’il y a une semaine) rapporte que le service juridique de France 2 a mis en garde l’émission de Laurent Ruquier, "On a tout essayé", indiquant que le prosélytisme politique qui s’y déroulait pourrait lui être reproché par le CSA à l’approche des élections de 2007.
On imagine alors que ce service juridique demande à l’émission de cesser sa continuelle propagande pour les positions subversives sur des questions de société… mais on se trompe lourdement. Celui qui est visé, c’est Steevy, l’ancien lofteur qui se revendique homosexuel : encarté à l’UMP, il ose à l’occasion se dire sarkozyste !
Alain Sanders met dans Présent le doigt sur la déformation que révèle la note de France 2 : le plateau de l’émission en question pullule de gens ouvertement de gauche – de Ruquier qui dit qu’il votera Royal en 2007 à Gérard Miller le marxiste, en passant par un ancien porte-parole des Verts; et c’est au pauvre Steevy qu’on reproche de parler politique :
Monstre d’inculture, Steevy est à bien des égards une caricature. Mais il a cela pour lui qu’il dit ce qu’il pense et qu’il ne se croit pas obligé – courage ou inconscience – de se plier au diktat de la pensée unique.
Notons que l’adhésion de Steevy à l’UMP en dit peut-être davantage sur ce qu’est devenue l’UMP que sur l’intéressé. Et que la note de France 2 en dit sûrement plus sur les a-priori politiques de la chaîne que sur les convictions de Steevy.
Qu’a gagné le député Lassalle ?
Le groupe japonais Toyal a finalement accepté de ne pas déplacer son usine… de quelques dizaines de kilomètres ! C’est pourtant ce qui était prévu et qui a déclenché la grève de la faim du député Lassalle… Selon Minute, le groupe japonais cherche désormais un site hors de France.
En outre, le président de Toyal a déclaré que son groupe n’avait jamais l’eu l’intention de déménager son site pyrénéen d’Accous. Masao Imasu a réaffirmé que le projet de nouveau développement à Lacq, auquel Toyal a finalement renoncé, tenait au caractère "dangereux" des technologies employées et à l’absence de structures d’urgence à Accous. Pour information, l’usine en question est une usine chimique et Toyal a cherché à la déplacer dans un lieu plus sécurisé… :
"Là bas, il faut presque une heure pour que des pompiers ou des médecins se rendent sur les lieux en cas d’explosion. A Lacq, tout était prévu. (…) Lacq est très proche d’Accous. Nous ne sommes pas allés en Allemagne, mais à 70 kilomètres de là !"
Charles-Philippe d’Orléans “chouchou” des spectateurs
Nous nous demandions avant-hier s’il avait raison de participer à une émission de télé-réalité "aux participants hétéroclites (dont la lofteuse Loana), même pour une très bonne cause – il y parraine l’Ordre de Saint-Lazare ?"
Au fil des jours, un autre argument semble se dessiner en faveur de sa participation : à en croire ce forum de téléspectateurs, son comportement "chevaleresque", "très classe", "très modeste" impressionne et séduit le public.
Faute de faire avancer la cause monarchique, il fera peut-être avancer celle de la courtoisie et de la bonne éducation… ce qui ne serait déjà pas si mal.
Marine Le Pen éclaircit sa position sur l’avortement
Minute nous offre en avant première de larges extraits du prochain livre écrit par Marine Le Pen, A contre flots. Parmi ces extraits, il en est un qui nous intéresse plus particulièrement, puisqu’il apporte des précisions sur une prise de position qui lui a été reprochée.
Son jugement sur l’avortement :
"L’avortement est un drame, la très grande majorité des femmes le sait. C’est un drame personnel, loin d’être l’acte anodin que l’Etat a prétendu en faire depuis 30 ans. Et même si, incontestablement, il existe des femmes qui se servent de l’avortement comme d’un mode de contraception, une facilitée remboursée par la Sécurité sociale et qui n’ont pas une once de conscience de leur geste, c’est une part infime de celles qui y ont recours.
Pas une femme n’en connaît une autre qui, passée par là , n’en soit sortie le coeur et parfois même le corps brisé. Celles-ci, vous remarquerez, n’en parlent jamais, la simple évocation en étant douloureuse et l’oubli préférable. Et lorsqu’elles en parlent, c’est pour dire : "Mon enfant aurait 5, 15, 35 ans…""
Sur la façon de résoudre le problème :
"J’ai dit qu’il fallait tout mettre en oeuvre pour réduire au maximum le nombre des avortements et qu’il m’apparaissait inefficace et cruel de le faire par des mesures coercitives, ce à quoi tendrait la suppression autoritaire de la loi Veil. Je pense que c’est par des mesures incitatives, évidemment doublées d’une vraie politique d’information et de prévention auprès des adolescentes, qu’il faut lutter contre l’avortement."
Dénonciation de la fausse propagande ‘pro-choix’ :
"J’affirme que beaucoup de femmes n’ont simplement pas le choix, qu’elles n’ont pas la possibilité de garder leur bébé. Or, elles voudraient avoir ce choix. (…) Les dirigeants politiques, par leur aveuglement et leur compétence, ont rendu ce choix impossible. (…) Le respect de la vie est une donnée fondamentale des sociétés humaines mais ce constat fait, on laisse le soin aux femmes de se débrouiller avec le quotidien. Les hommes aussi d’ailleurs devraient se sentir un peu plus concernés, car les exemples où ils tournent les talons à l’annonce de la grossesse sont encore fréquents, trop fréquents.
Quid, dans ces conditions, de la liberté de choix ? Ne doit-on pas s’interroger en priorité sur celle des femmes qui sont obligées d’avorter, ou qui pensent l’être ? N’est-ce pas à leurs côtés et pour leur redonner la chance de garder leur enfant, qu’il faut aujourd’hui mener le combat ?"
Donnedieu de Vabres contre le Salon Beige
Henri avait relevé en mars les manigances de Donnedieu de Vabres afin de sauver la prééminence de la presse établie et avec elle, de la pensée unique. Renaud Donnedieu de Vabres était resté assez flou sur la manière d’assurer à Internet la "qualité des signatures". Or il y a 2 manières de censurer Internet. La manière franche, à la chinoise, est de cacher le contenu que l’on désire mettre à l’écart. Puis il y a la manière sournoise, "démocratique", qui vise à valoriser au maximum le contenu que l’on préfère mettre en avant, pour mieux décrédibiliser le contenu que l’on ne contrôle pas.
Invité le lundi 10 avril dans l’émission iMédias de la chaîne i>Télé, le ministre de la culture a précisé son projet de contrôle du net :
"Vous savez très bien que aujourd’hui sur Internet circulent beaucoup de choses, parfois le pire comme le meilleur, ce qui veut dire que paradoxalement redevient essentielle la certification, c’est-à -dire la signature par un journaliste parce que ça garantie l’authenticité. Donc je crois si vous voulez qu’internet est une grande chance mais ça suppose aussi qu’il y ait des règles du jeu et des principes de déontologie".
Ainsi il souhaite mettre en place une sorte de label de qualité qui ne sera décerné qu’à des journalistes qualifiés. L’ensemble des bloggeurs, qui forme "le journalisme citoyen" avec plus de 3 millions de blogs en France, seront laissés à l’écart car non certifiés.
Benoît XVI demande notre aide
A l’occasion du premier anniversaire de son pontificat, Benoît XVI a appelé les fidèles à le soutenir dans sa mission, jugeant qu’il ne pouvait la mener à bien seul :
"A chacun d’entre vous, je demande de continuer à me soutenir en priant Dieu de me laisser être le pasteur ferme et généreux de son Eglise".
Devant 50000 personnes, le pape a assuré que son élection à la tête de l’Eglise catholique avait, pour lui, été une surprise totale :
"j’ai toujours su que je ne pourrais mener ce travail, cette mission, tout seul. (…) Merci de tout mon coeur à tous ceux qui, de diverses manières, sont à mes côtés ou me suivent spirituellement avec affection et leurs prières à distance".
Le pape a fêté dimanche son 79e anniversaire, quittant pour cette audience anniversaire de mercredi la résidence de Castel Gandolfo. Il doit revenir à Rome vendredi pour un grand concert en l’honneur de sa première année de pontificat.
Romano Prodi a remporté les élections
La Cour de cassation italienne a confirmé la victoire de Prodi qui a remporté le scrutin de justesse aussi bien à la chambre haute qu’à la chambre basse du Parlement.
Maître Vergès juge le TPI illégal
Suite à la mort de Milosevic, qu’il qualifie de "mort naturelle provoquée" par un "tribunal d’assassins", Maître Jacques Vergès remet en cause la légitimité du Tribunal Pénal International :
"Le Tribunal Pénal International est une institution illégale qui a été décidée par le Conseil de Sécurité qui n’a aucun pouvoir judiciaire. On ne peut pas déléguer un pouvoir que l’on n’a pas. Seule l’Assemblée pouvait décider cela.
Deuxièmement, ce tribunal n’a pas de loi. En France ou en Suisse, quand vous allez devant un tribunal, il y a un code de procédure que l’on applique. Pour le TPI, il n’y a pas de code de procédure. Le TPI change la procédure selon les besoins qu’il éprouve. La procédure, en ce qui concerne M. Milosevic, a été changée 22 fois.
Troisièmement, ce tribunal s’occupe de faits antérieurs à sa création, ce qui est illégal. Cela s’appelle "la rétroactivité de la loi pénale", procédé qui est parfaitement contraire à toutes les règles démocratiques.
Ce tribunal admet que des témoins puissent témoigner masqués. (…) Ce tribunal dit que, dans certains cas, la rumeur publique suffira comme preuve. (…) Enfin, pour couronner le tout, le tribunal accepte des dons : 14 % du budget du TPI provient de dons. Par exemple, M. Soros, qui est un adversaire de la Serbie, contribue aux payements du salaire des juges."
Michel Janva (via Bafweb)
Des jeunes filles coptes
… sont enlevées et converties de force à l’islam. Et la police égyptienne laisse faire.
Michel Janva (via Bafweb)
Douste-Blazy répond à Bouteflika
Suite aux scandaleux propos de Bouteflika, Douste-Blazy, notre ministre des affaires étrangères français (surnommé Mickey d’Orsay par les uns et, plus franchement, le c… d’Orsay par d’autres) a fait une réponse sur RMC qui paraît, sinon naïve, au moins ridicule :
"Vous savez comme moi que, dans toutes les affaires de colonisation, il y a eu 2 moments. Le moment de la conquête (…) est toujours un moment d’horreur et puis il y a, une fois que vous êtes sur la terre, des femmes et des hommes qui travaillent. [En Algérie] il y a des instituteurs français qui évidemment ont fait leur travail, il y a des architectes qui ont fait leur travail, il y a des médecins qui ont soigné, il y a des gens qui ont été au contact".
Invité à commenter les déclarations de Bouteflika, Douste-Blazy a estimé que "polémiquer" ou "employer des mots comme ceux-là " n’est "jamais une bonne chose" :
"Je pense qu’il est important, pour l’Algérie comme pour la France, de regarder devant, de construire ensemble parce que, par l’histoire et par la géographie, nous sommes liés à l’Algérie."
Tout ce verbiage n’est destiné qu’à mendier la conclusion d’"un partenariat d’exception avec l’Algérie", qui est "une des plus grandes puissances économiques du monde". Une puissance économique qui n’a pas les moyens de soigner son propre chef d’Etat…
A quand l’implosion de l’UMP ?
Suite à la crise du CPE, les ‘villepinistes’ en voulaient déjà aux ‘sarkozystes’. Aujourd’hui, ce sont les souverainistes qui ne se reconnaissent plus dans l’UMP. Ils réclament que les dirigeants du parti majoritaire "tirent les leçons du référendum du 29 mai". "Il est sûr que le gouvernement est en train de créer un vrai problème politique en menant une politique européenne de résignation", affirme Nicolas Dupont-Aignan.
Le président de Debout la République ajoute que :
"les gaullistes, et tous ceux qui sont attachés à la souveraineté nationale se sentent de plus en plus mal à l’aise à l’UMP (…) ils aspirent à une recomposition politique."
Jacques Myard réclame que l’UMP :
"élabore un programme national fort, conforme aux intérêts français. (…) L’UMP a glissé dans une dérive centriste qui est à l’antithèse du gaullisme. On l’a vu avec le traité constitutionnel européen, on le constate aussi avec cette conception trop naïve du libéralisme qui est portée par une partie de l’UMP, et avec l’absence de véritable politique industrielle."
Jacques Myard aussi aspire à "la création d’une grande droite nationale". Certains souverainistes rêvent même de créer leur propre groupe parlementaire à l’Assemblée. Mais, peur du lynchage médiatique ou absence d’une réelle volonté de rupture, ces souverainistes n’omettent pas de préciser qu’ils ne rallieront pas Le Pen, "bien sûr".
Benoît XVI : un an de pontificat
La Croix essaye de décrypter le secret de la ‘réussite’ de Benoît XVI :
"Combien sont-ils ? 35000, 40000 ? On s’y est habitué. C’est devenu un ‘non-événement’ : chaque mercredi, les audiences publiques de Benoît XVI font ‘place comble’, devant Saint-Pierre. Tout comme les Angélus du dimanche. Et pendant ce temps (…) un petit volume caracole en tête des ventes de toutes librairies : Deus caritas est (…).
Le pape allemand charme les foules. Et parvient à retenir l’attention. Son argument ? Ce que Joaquin Navarro-Valls, porte-parole, appelle la "pastorale de l’intelligence", tant il est vrai que la parole de l’ancien professeur, d’une rare clarté, semble toujours tirer son auditoire vers le haut. Lors des Journées mondiales de la jeunesse, à Cologne, un journal allemand avait surnommé avec humour le pape "l’académicien que l’on comprend". (…)
Comme si celui qui supervisa la rédaction du Catéchisme de l’Église catholique sentait le besoin des fidèles d’aujourd’hui de mieux comprendre leur propre foi. Il est d’ailleurs un exercice qu’il semble priser par-dessus tout, au point de devenir un nouveau mode de communication pontificale : les improvisations devant un public restreint, sous forme de questions-réponses, à la manière des causeries philosophiques d’autrefois.
(…) Dans ce monde surmédiatisé de l’image toute puissante, Benoît XVI a pris le risque de faire confiance au poids des mots."
Il y a du vrai dans cet article. Mais La Croix ‘oublie’ de se demander si, au fond, ce qui ‘attire’ les fidèles, ce ne serait pas, tout simplement, la Vérité…
Ségolène Royal cite-t-elle Benoît XVI ?
Libération remarque que tous deux utilisent l’expression "ordre juste."
Mais les actes de l’élue socialiste sont bien moins conformes à l’ "ordre juste" qu’évoque le Pape : rappelons qu’en tant que ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, elle a entre autres eu le temps de mettre gratuitement à disposition la "pilule du lendemain" dans les infirmeries de lycées et de diffuser la malette pédagogique "le Bonheur d’Aimer", qui inaugurait la propagande sur l’ "homophobie" dans les écoles.
Lille : violences d’extrême-gauche
… visant une tentative de rassemblement contre le "racisme anti-blanc".
Etats-Unis : où en est vraiment le débat sur des frappes contre l’Iran ?
La discussion y est vive. Voici quelques voix représentatives des principales options :
Mark Steyn prône, brillamment comme toujours, des frappes. Il situe la question dans celle, plus générale, du manque de force morale de l’Occident face à l’islamisme – suggérant que ne pas agir non seulement laisserait l’Iran disposer de la bombe, mais serait un signe de faiblesse qui décuplerait le pouvoir d’intimidation dont pourraient alors user les ayatollahs.
[U]ne des principales raisons pour lesquelles ils faut arrêter l’Iran est de prouver que nous avons encore assez de volonté pour le faire. […]
Le prix à payer pour dénucléariser l’Iran sera élevé maintenant, mais bien plus à chaque année qui passera si on le reporte. La lesson des dessins danois nous rappelle que ce qui est en jeu, c’est la crédibilité de notre civilisation. Notre choix de mettre ou non un terme à la nucléarisation de la République Islamique définira notre époque.
D’autres conservateurs veulent encore éviter une intervention directe : la National Review appelait la semaine dernière à chercher surtout à renforcer l’opposition iranienne afin de faire tomber le régime.
Le problème avec l’Iran n’est précisément pas son programme nucléaire. Le problème, c’est le régime.
Le mensuel The Atlantic plaide contre des frappes : leur efficacité serait aléatoire, et le prix à payer en représailles (Irak, terrorisme, pétrole) serait trop élevé.
Le magazine avait conduit un symposium prescient, sous forme de kriegsspiel, en 2004, avec divers spécialistes de haut niveau. Jouant le rôle de responsables du gouvernement américain, ils étaient invités à simuler la réaction américaine au franchissement probable d’une "ligne rouge" par l’Iran, par exemple la production de suffisamment d’uranium enrichi pour armer une bombe. Pour le panel, le Président des Etats-Unis
… doit comprendre qu’il ne peut raisonnablement attaquer l’Iran. Mais ses chances de résoudre le problème par la négociation seront plus élevées si les Iraniens l’ignorent.
Ce qui amène à se demander ce que valent les prétendues "indiscrétions" faisant état d’un projet américain sérieux de dénucléariser l’Iran par la force : sont-elles vraies, ou participent-elles d’une simple action psychologique ?
Les principales sources faisant état de préparatifs sont le Telegraph de Londres, traditionnellement bien informé des questions militaires et stratégiques; et cet article de Seymour Hersh dans le prestigieux New Yorker (cité par Libération et Le Figaro).
Hersh, qui affirme que les forces spéciales américaines ont intensifié leur activité en Iran, prétend que le Pentagone est persuadé qu’une "campagne de bombardements prolongée […] humiliera les dirigeants religieux et conduira la population à se soulever et à renverser le gouvernement."
Mais Seymour Hersh n’est pas le plus fiable des journalistes – célèbre pour avoir révélé le massacre de My Laï pendant la guerre du Viet-Nam, il a depuis compromis sa réputation par des "révélations" téméraires.