Journée de la Femme : trois mythes statistiques
Nous avons parlé des omissions dans l’offensive médiatique autour de cette journée : les historiques du Planning familial qui jettent un voile pudique sur son histoire agitée; ou les historiques de la journée elle-même qui oublient que la date du 8 mars est d’origine soviétique. Et il y a les statistiques péremptoires, assénées aujourd’hui à longueur d’article ou d’émission. Traitons-en trois :
– "Une femme sur trois sera victime d’un viol ou d’une tentative de viol au cours de sa vie" en France pour ce communiqué des féministes homosexuelles "les Panthères roses". Le chiffre pour les Etats-Unis est d’une femme sur huit (National Crime Survey 2002). Or les Etats-Unis connaissent chaque année 1 viol déclaré pour 3000 habitant, pour 1 pour 6000 environ en France. On peut donc estimer qu’en France une femme sur 15 environ sera victime d’un viol ou d’une tentative de viol au cours de sa vie. Chiffre qui paraît déjà choquant – mais pas assez apparemment pour les féministes.
– Le même communiqué affirme qu’il y a "28 % d’écart salarial entre un homme et une femme pour un même poste". Non – mais au moins, ici, le chiffre est tiré d’une étude sérieuse : celle-ci. Seulement nos militantes homos l’ont mal lu : 28% est la différence horaire brut – pour un même poste, le chiffre est de 12%.
– Christine Ockrent se répand dans la presse, diffusant cette calomnie anti-mariage : "C’est tout de même incroyable que de penser que dans nos pays comme ailleurs, le premier facteur de risque pour une femme, c’est d’être mariée". C’est tellement incroyable que c’est faux : cette étude (aux Etats-Unis, mais certainement applicable à la France) montre qu’une mère mariée a deux fois moins de chances d’être victime de violences qu’une mère non mariée.
Le Gri-Gri International en péché mortel de ‘lepénisme’
Minute nous informe que le quinzomadaire satirique sur l’Afrique francophone Le Gri-Gri international -nettement à gauche- connaît une grave crise. Le fondateur et directeur de la publication, Michel Ongoundou-Loundah, Gagonais réfugié en France, souhaitait publier une interview de Jean-Marie Le Pen, laquelle a été jugée trop complaisante par la rédaction, qui s’y est totalement opposée. L’interview avait pourtant été acceptée en conférence de rédaction…
Le rédacteur en chef, Laurent Léger (Le Point, Le Parisien…), et son équipe, Anna Borrel (France 2), Xavier Monnier (sorti du Centre de Formation des Journalistes en 2005), Richard Labevière (RFI), Christophe Ayad et Florence Aubenas (tous 2 de Libération), Daniel Mermet (France Inter) et William Bourdon (avocat, ancien secrétaire général de la FIDH), ont démissionné. L’Association des amis du Gri-Gri, présidée par Nicolas Beau (Canard Enchaîné) s’est auto-dissoute. Le site du magazine a été fermé. Devant cette fronde, le propriétaire du journal n’a pu que fermer la boutique… pour l’instant.
Le Gri-Gri International, fondé en 2001 au Gabon puis interdit de diffusion en 2002, avait été relancé en septembre 2005. Ce journal (2.000 exemplaires payants) se voulait le ‘canard enchaîné’ africain (liberté de ton et diffusion d’informations inédites). Récemment, sa distribution a été interdite à l’Assemblée nationale après la publication d’un dessin jugé trop insolent à l’égard de Chirac !
Interrogé par Minute, Ongoundou-Loundah déclare que cette hystérie est "typiquement franco-française". A la question "Pourquoi votre publication spécialisée sur l’Afrique s’intéresse-t-elle au président du Front National ?", il a répondu :
"parce que tout simplement beaucoup d’Africains l’aiment bien ! Ils le pensent sincère, pas hypocrite. (…) D’ailleurs, les dessinateurs et journalistes togolais, congolais ou maghrébins n’ont absolument pas été gênés. Ils n’ont pas de problème avec Le Pen, eux. Il n’y a que des journalistes français à avoir démissionné !"
"Ce ne sont pas les questions" qui ont déplu aux ‘journalistes’, "mais les réponses de Le Pen."
Sarkozy et l’IVG
Même si on les connaît, il convient de rappeler les positions de Sarkozy en matière d’avortement. Hier, il a prononcé un discours à l’occasion d’une convention de l’UMP sur la femme. Extraits :
"Le droit à l’avortement est reconnu par la loi. L’avortement est un drame lui-aussi. Mais c’est justement parce que c’est un drame que la loi doit être appliquée. Il n’y a pas assez d’infrastructures et de personnels et les temps d’attente sont trop longs."
"Il faut que l’information sur la contraception soit meilleure. (…) La loi de 1967 sur la contraception a autorisé à la fois l’usage des contraceptifs et la diffusion de l’information sur la contraception. Cette loi a beaucoup contribué à l’émancipation des femmes car c’est à l’occasion de cette information que de nombreuses femmes ont pris conscience qu’elles avaient le droit de connaître et de maîtriser leur corps. Aujourd’hui, certaines jeunes filles qui vivent dans nos banlieues n’ont pas accès à ce droit. Ce n’est pas acceptable."
Il est utile de souligner que Sarkozy est un adepte de la culture de mort.
Les Pays-Bas contre l’immigration musulmane
La ministre de l’immigration, Rita Verdonk, a édicté de nouvelles mesures sur l’immigration, entrant en vigueur la semaine prochaine. Dès la semaine prochaine, des tests de langue et de culture néerlandaise seront obligatoires pour tous les candidats à l’immigration. Les examens seront payants (350 €), tout comme les livres, cassettes et CD-Roms de préparation.
Les immigrés de moins de 65 ans installés de longue date aux Pays-Bas, mais qui y ont fait moins de 8 ans d’études, seront obligés de suivre des «cours d’intégration». Il y aurait aux Pays-Bas quelque 700 000 immigrés qui ne maîtriseraient pas la langue. Les allocations-chômage seront supprimées aux femmes qui s’obstinent à porter leur burqa lors d’entretiens d’embauche.
Vanneste et la trisomie 21
Lu dans Minute :
Le courageux député Christian Vanneste s’inquiète du peu de cas qui est fait des personnes atteintes de trisomie 21. Le parlementaire rappelle que "cette maladie est la 1ère cause de déficit mental d’origine génétique" et souligne que "près de 300 enfants naissent chaque année avec cette maladie". Vanneste demande au ministre de la Santé et des Solidarités si le gouvernement "compte aider les associations et fondations qui luttent pour une meilleure intégration de ces patients".
Fêtons la journée de la femme avec Simone Veil
Cela ne s’invente pas. Parmi les festivités d’aujourd’hui,
A Nantes Le centre de planification familiale et d’IVG du CHU de Nantes sera inauguré en présence de Simone Veil.
L’affaire Harry Roselmack
Le journaliste de Canal +, d’origine antillaise, sera le "joker" de Patrick Poivre d’Arvor pour la présentation du journal de 20 heures de TF1. La chaîne avoue que cette décision "s’inscrit dans une politique de représentation de la diversité culturelle". Cette candeur met sans doute M. Rosenmack dans une situation délicate : un des effets pervers de la "discrimination positive" est de jeter le doute sur la valeur des personnes promues, leur appartenance à une minorité éclipsant leurs mérites personnels.
Le blog de Jean-Marc Morandini rapporte les détails de l’affaire, y compris un communiqué du Front national. Et bien sûr, un Collectif d’Antillais veut que France 2 s’aligne sur TF1. La machine communautariste est lancée…
La journée de la femme : une imposture
Les médias rivalisent d’enthousiasme pour fêter la "Journée de la Femme", demain 8 mars. Ils se garderont peut-être de rappeler que cette journée est l’idée d’une communiste allemande du début du XXe siècle, et que le premier pays à l’avoir instituée est l’Union soviétique de Lénine dès 1921 – la date du 8 mars commémorait une manifestation-clef de la "Révolution de février" en Russie. Les pays de l’Est l’ont "fêtée" une fois sous la coupe soviétique après la Seconde guerre mondiale, et le gouvernement socialo-communiste l’a officialisée en France en 1982.
Dès lors, on se doute qu’il ne s’agit pas, comme lors de la fête des mères, de rassembler les familles, mais de les diviser. Dans Présent de demain, Jeanne Smits montre comment les thèmes de ces journées, d’apparence inoffensifs ("il faut plus de femmes élues", "il faut que les hommes prennent leur part des tâches domestiques") véhiculent en réalité la subversion destructrice :
Il s’agit de gommer les différences, faire accéder la femme à une (fausse) autonomie qui a pour effet de fragiliser la famille et de la réduire, elle, en esclavage.
La journaliste rapporte l’esprit dans lequel des organismes de l’ONU promeuvent cette fête : en particulier dans ce rapport de la Commission de la condition de la femme du 3 mars dernier (extrait, sur les bienfaits des migrations : "Les femmes migrantes, devenant le soutien familial, font changer les sociétés d’origine et les sociétés de destination, même si, dans certains cas, on peut constater que le rôle du mari reste prédominant.")
PS : Vox Galliae marque, à sa manière, cette journée.
Skyrock.com vote… Le Pen
Anomalie, ou révélateur d’une tendance de fond ? Le site de la radio Skyrock sonde ses visiteurs sur leur préférence pour la présidentielle de 2007 : au moment où j’écris, Jean-Marie Le Pen est en tête avec 31% des 9400 votants, suivi de Dieudonné avec 21%, Nicolas Sarkozy avec 10%, Ségolène Royal 9%, Philippe de Villiers 6%…
Est-ce que ça durera ? Rendez-vous dans quelques heures : on entend d’ici les animateurs de la chaîne appelant à la mobilisation de leurs auditeurs pour que cesse ce scandale !
Henri Védas (via… FDA quotidien)
Add. 21H15 : une explication ? (merci à Szymański, dans les commentaires de ce post)
Add. mercredi 6H11 : à première vue, Skyrock a "euthanasié" son sondage. Le lien ci-dessus ne fonctionne plus, ni ceux qu’avait répertoriés Google. Une trace en est conservée sur la fonction "en cache" du moteur de recherche.
Asnières-sur-Seine finance l’Iran ?
Le député-maire d’Asnières (92), Manuel Aeschlimann, prof à Sciences-po de stratégie électorale (ça ne s’invente pas), est un (très) proche de Nicolas Sarkozy auprès duquel il est le penseur… de sa stratégie électorale… Ce qui suit risque donc de retomber, de près ou de loin, sur Sarkozy.
En janvier 2005 est inaugurée en grande pompe, à Asnières, une exposition sur l’Iran. Celle-ci est organisée en collaboration avec le centre culturel iranien, antenne de l’ambassade de la république islamique d’Iran à Paris. C’est l’ambassadeur Kharazi lui-même qui est reçu par Aeschlimann, qui lui remet la médaille d’or de la Ville. Le principe même de cette exposition, la collaboration affichée avec le régime de Téhéran, autant que ses conditions de financement, soulèvent des interrogations parmi l’opposition municipale.
L’affaire «Irasnières » éclate au mois de novembre 2005 : lorsqu’une émission est diffusée sur la télévision iranienne consacrée à Francis Ramine Pourbagher, d’origine iranienne, qui est le directeur de cabinet et assistant parlementaire de Manuel Aeschlimann ; ancien président de la Chambre de Commerce France-Iran. L’émission diffusée le 4 août 2005, à la télévision de la république islamique d’Iran, présente Pourbagher comme un patriote iranien, donné en exemple à la jeunesse iranienne. Elle met en évidence la connivence étroite qui lie Pourbagher à la république islamique d’Iran.
Le 15 décembre 2005, à l’occasion du conseil municipal, l’opposition demande la création d’une «mission d’information et d’évaluation», composée d’élus de la majorité et de l’opposition municipale asniéroise, qui doivent examiner les liens réels de la mairie d’Asnières et du gouvernement de la république islamique d’Iran. Or, cette mission est présidée par Manuel Aeschlimann lui-même, les réunions sont à huis clos et sans compte-rendu… ce qui lui vaut moult critiques.
Une campagne médiatique soutenant Aeschlimann a lieu au même moment dans les médias iraniens officiels. On a pu lire ainsi en décembre 2005 sur le site de l’agence de presse IRNA, aux ordres des mollahs :
«Le Maire de la commune d’Asnières-sur-Seine, dans la banlieue parisienne, subit des pressions politiques, pour avoir accueilli des manifestations culturelles et établi des relations culturelles étroites avec l’Iran… Ces mêmes sources sont d’avis que ces pressions politiques exercées par les conseillers municipaux de la Ville d’Asnières, répondent aux pressions exercées par le lobby juif, à la suite des déclarations récentes du Président iranien à propos de la réalité de l’Holocauste.»
A quoi joue cet élu UMP ? Ce qui est certain, c’est qu’il a invité Nicolas Sarkozy à inaugurer la construction d’une mosquée à Asnières, financée par la mairie…
Delanoë et les haltes-garderies…
Sophie Coignard a écrit un ouvrage sur le maire de Paris, Le Marchand de sable, dans lequel elle révèle notamment que Delanoë a failli couper les subventions à la fédération des associations familiales catholiques, qui gèrent des haltes-garderies dans Paris… Extraits :
"Fin décembre 2004, (…) la Fédération des associations familiales catholiques diffuse un bulletin où figure un article titré «Halte à la banalisation de l’homosexualité» qui semble déplaire à Bertrand Delanoë. C’est son droit. Mais le secrétaire général de la ville est saisi de ce dossier qui va descendre puis remonter les étages de l’administration parisienne. Il demande, par note du 18 février 2005, un avis au directeur des affaires juridiques. L’avis qui revient jusqu’à lui quelques semaines plus tard montre jusqu’où on était prêt à aller dans l’échelle des ripostes.
Tout d’abord, le document écarte l’idée de porter plainte pour diffamation ou injures. (…) «En conclusion, il m’apparaît, écrit le directeur juridique, Pierre-Éric Spitz, que ce tract relève des principes de la liberté d’opinion et d’expression, principes à valeur constitutionnelle, et que le caractère contestable de son contenu n’est pas suffisant pour faire perdre leur force à ces principes.» (…) Mais c’est en lisant la fin de cette note que l’on mesure jusqu’où était prêt à aller le maire pour punir les émetteurs de ce tract qu’il semble juger scélérat.
«S’agissant des subventions versées à trois AFC gestionnaires de haltes-garderies en 2004, peut-on lire, je tiens à souligner les points suivants :
– le tract est émis par la fédération de ces AFC et non par les trois AFC elles-mêmes ;
– le non-renouvellement total ou partiel des subventions versées à ces trois AFC ne pourrait s’apprécier qu’au regard des conventions passées avec ces associations et de la qualité des services rendus dans les haltes-garderies ;
– en tout état de cause, le non-renouvellement des subventions ne devrait pas être lié à la rédaction de ce tract sauf à prouver que partie de la subvention versée a été détournée de son objet (impression de tract…).»"
Les conséquences de l’avortement
La psychothérapeute américaine Teresa Burke revient, dans une interview, sur la nature et le développement de la relation psychologique qui se crée entre la mère et l’enfant qu’elle porte tout au long de la grossesse. Elle montre que la femme a souvent peu de latitude dans la décision d’avorter : dans 95% des cas, le partenaire tient une place centrale dans la décision alors que 80% des femmes garderaient leurs enfants si elles étaient aidées (Rapport de l’Eliot Institute’s Post Abortion Review, juillet 2005).
Teresa Burke s’est spécialisée sur les syndromes post-abortifs. Parce que l’avortement est légal, il est considéré comme "sans risque", or les conséquences d’un avortement chez une femme sont multiples tant sur le plan psychologique que physique : 55% des femmes qui ont avorté souffrent de cauchemars ayant pour thème leur avortement, 58% ont des pensées suicidaires qu’elles relient à leur avortement, 79% se sentent coupables, 63% sont inquiètes pour leurs futures grossesses. Teresa Burke vient de publier un ouvrage Forbidden Grief: The Unspoken Pain of Abortion (L’angoisse interdite : la douleur muette de l’avortement). Elle a fondé le centre Rachel’s Vineyard qui accueille des femmes et des couples qui ont besoin d’être suivis et aidés après un avortement.
La Chine va-t-elle libérer l’Eglise ?
Lors d’une conférence de presse à l’occasion de la session annuelle du Parlement chinois, le ministre chinois des Affaires étrangères Li Zhaoxing, interrogé sur la récente nomination comme cardinal de l’archevêque de Hong Kong Joseph Zen Ze-kiun, connu pour ses critiques sur la situation religieuse en Chine, a osé déclarer :
"Nous espérons que le Vatican ne s’ingérera pas dans les affaires intérieures chinoises de quelque manière que ce soit".
Or, c’est bien de l’inverse qu’il sagit ! Car l’Eglise officielle chinoise est contrôlée par le Parti communiste chinois, qui lui interdit de reconnaître l’autorité pontificale. M. Li a également souhaité que le Vatican rompe ses liens diplomatiques avec Taïwan, une des raisons pour laquelle la Chine et le Saint-Siège n’entretiennent plus de relations depuis 1951. Il faudrait surtout que la Chine cesse ses persécutions.
Autriche, reste libre !
En Autriche, le FPÖ a lancé une pétition pour "Arrêter la folie de l’Union européenne" afin de réclamer un référendum en Autriche, pays qui préside actuellement l’Union européenne : référendum contre l’adhésion de la Turquie et contre l’immigration musulmane et pour le maintien de la neutralité autrichienne. Si 100 000 signatures sont recueillies, le Parlement autrichien sera obligé de débattre de cette pétition, ce qui ne l’oblige pas à organiser un référendum pour autant.
Des slogans appuient cette pétition (mon titre est l’un d’eux), ainsi que des affiches montrant des femmes voilées : "Est-ce notre avenir ?".
Philippe Muray : conspiration du silence
A part les articles, d’ailleurs très convenables, que lui ont consacrés Libération et le Monde, rien ou presque sur la mort du philosophe.
Mais le silence n’est pas total : sa notice sur Wikipedia, embryonnaire encore dimanche, a été étoffée. Novopress a également rédigé un hommage à Muray :
Même si nous nous sommes abondamment abreuvés à la source de son rire-ouragan, c’est néanmoins avec un profond regret et une sincère tristesse que nous savons que ce sera désormais sans lui qu’il nous faudra briser les barreaux de cette « cage aux phobes » dont il aura soigneusement souligné les contours de son rire lumineux et incisif. Son œuvre interrompue alors qu’elle semblait n’avoir pas encore révélé toutes ses richesses, nous laisse sur notre soif de liberté. Un peu comme des jeunes loups, orphelins avant d’avoir été totalement sevrés. Philippe Muray va cruellement nous manquer et aussi à toute une génération de jeunes européens libres qui venaient à peine de le découvrir.
L’Islam augmente plus vite que le christianisme
… dans le monde, avec un taux annuel de croissance de 1,9% contre 1,3%, d’après une étude américaine.
Henri Védas (Via Bafweb)
“L’épopée” du planning familial mercredi sur France 5
France 5 consacre demain une émission spéciale aux 50 ans du Planning familial. Une émission honnête et factuelle, qui évoquera au moins les sombres origines de ce mouvement ? Il suffit de lire la présentation qu’en fait la chaîne pour être fixé:
"Ce documentaire retrace l’épopée, tant au niveau national qu’international, du planning familial, des premiers combats menés au XIXe siècle jusqu’à nos jours. Des bénévoles évoquent, à travers leurs parcours, les enjeux auxquels elles doivent faire face comme […] le retour à un certain ordre moral qui menace les avancées obtenues de haute lutte… "
La presse, du Point à l’Humanité, ne manque pas de congratuler la chaîne "éducative". Avec dans le quotidien communiste cette perle désarmante : "Enfin, le 26 novembre 1974, Simone Weill défend son projet de loi à l’Assemblée nationale…"
Malheureusement, Simone Weil n’aura sans doute pas convaincu, car c’est le projet de Simone Veil qui a été adopté le même jour.
La doctrine sociale de l’Eglise : un instrument nécessaire
Benoît XVI a reçu aujourd’hui 8.000 membres de l’"Unione Cristiana Imprenditori Dirigenti" (Union chrétienne des cadres d’entreprise), dont les statuts sont approuvés par la Conférence épiscopale italienne :
"Le chemin entrepris par les laïcs chrétiens, depuis la seconde moitié du XIX siècle à aujourd’hui, leur a fait prendre conscience que les oeuvres de charité ne doivent pas remplacer l’engagement en faveur de la justice sociale".
Le Saint-Père a rappelé la publication, il y a deux ans, du Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise, expliquant que c’est "un instrument de formation nécessaire pour tous ceux qui souhaitent se laisser guider par l’Evangile dans leur vie et activités professionnelles". Benoît XVI souhaite vivement que ce Compendium devienne une source constante de référence dans l’évaluation des problèmes, l’élaboration des projets, la recherche de solutions pour les problèmes complexes du monde du travail et de l’économie.
Fronde contre la pilule du lendemain
A Vigy, petit village de Moselle, le pharmacien, et maire de la commune, a refusé de délivrer le Norlevo, une contraception d’urgence (cancérogène), à une de ses clientes mineures. La scène remonte au tout début de l’année et s’est terminée à la gendarmerie. La mère de la jeune fille a porté plainte pour «refus de délivrer la pilule du lendemain, abus de pouvoir et défaut de confidentialité en contravention avec son éthique professionnelle». L’affaire est désormais suivie par le procureur de Metz.
Le conseil national de l’ordre des pharmaciens veut de sévères sanctions contre ce pharmacien. Au Mouvement français pour le planning familial (MFPF), Fatima Lalem, du bureau national, constate que «C’est un phénomène récurrent. La semaine dernière encore, une éducatrice nous a rapporté le cas d’une adolescente à qui deux pharmaciens parisiens ont refusé de délivrer la pilule du lendemain.» Depuis 2002 un décret a obligé les pharmaciens à délivrer gratuitement et de façon anonyme le Norlevo aux mineures qui en faisaient la demande. Le mauvais élève risque une interdiction temporaire d’exercer, de 2 semaines. La loi interdit l’objection de conscience, tandis que le Catéchisme de l’église catholique au n°2242 stipule "le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l’ordre moral, aux droits fondamentaux des personnes ou aux enseignements de l’Évangile".
Chronique de la violence : ‘selon que vous serez…’
Des voyous se sont rendus vers 17H30 samedi au centre commercial Val d’Europe, à Marne-la-Vallée, pour un concert de "zouk". Face à un public trop nombreux (300 personnes) et le début de bousculades, la Fnac, organisatrice de l’événement, a préféré annuler le concert, provoquant la colère d’une partie des spectateurs, qui ont alors pris le RER. Plusieurs dizaines de mineurs (déçus de l’annulation du concert), âgés de 13 à 17 ans, ont ensuite provoqué des incidents dans les rames du RER A et en gare de Torcy, dérobant téléphones portables et effets personnels à 5 voyageurs. Après l’arrivée des forces de l’ordre en gare de Torcy, vers 18H30, les agresseurs se sont dispersés dans plusieurs RER et n’ont pu être interpellés.
Daoudal s’insurge sur le fait que cette information est passée (quasi) inaperçue, contrairement à une autre, qui a bénéficié d’un important battage médiatique. Les agressions du RER de Torcy ont eu lieu entre la 2è et la 3è agression "antisémite" à Sarcelles. Celles-ci mobilisent le monde politico-médiatique, au point d’avoir provoqué une réunion au ministère de l’Intérieur, avec le ministre, un dimanche après-midi. Les 3 victimes de Sarcelles sont juives. Il n’en faut pas davantage pour que le monde politico-médiatique s’inquiète de cette "montée de l’antisémitisme dans notre pays". Fait nouveau, on a appris que les auteurs de la 1ère "agression antisémite" étaient 2 noirs, que les auteurs de la 2è étaient 4 Africains et 1 Maghrébin, que les auteurs de la 3è sont "quatre individus de couleur, d’origine africaine selon des témoins"…
Un conseil : si vous êtes agressés, dites à la police que vous êtes juif !
Bâtir la civilisation de l’amour
Semaine estivale de préparation à la Nouvelle Evangélisation, le Rassemblement des Jeunes Catholiques (RJC) s’appuie sur la prière, la formation, la charité et l’amitié pour répondre à l’appel des papes Jean-Paul II et Benoît XVI et bâtir la civilisation de l’amour. Le Rassemblement des Jeunes Catholiques invite tous les jeunes catholiques à être missionnaires et à porter un message d’Amour et d’Espérance au monde d’aujourd’hui.
Le Rassemblement des Jeunes Catholiques aura lieu cette année à Saint Laurent sur Sèvre où se trouve la tombe de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, en plein cœur de la Vendée, du 31 juillet au 6 août 2006, sur le thème "Chrétien aujourd’hui ? ‘Hors de moi, vous ne pouvez rien faire‘ (Jean XV-5)".
Le Planning familial veut parler de son histoire ? Parlons-en…
Le Planning familial célèbre ses 50 ans, avec un livre retraçant son histoire, une exposition à Grenoble, où il est né, un colloque à la Bibiothèque nationale le 8 mars, un congrès les 16 et 17 mars et une journée anniversaire le 18 mars à la Mutualité – et bien d’autres festivités à travers la France. Autant d’occasion pour les médias de réaliser des reportages hagiographiques sur ce mouvement qui revendique comme une gloire son rôle dans la légalisation de l’avortement.
On gage que cette histoire officielle n’évoquera que du bout des lèvres la mémoire du Docteur Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, fondatrice en 1956 de la Maternité heureuse devenue plus tard le Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF). Le Dr Weill-Hallé a en effet rapidement désavoué l’association quand elle a vu l’idéologie mortifère qu’elle adoptait :
"En 1956, quand nous avons contribué avec un petit nombre d’amis à promouvoir le Planning Familial en France, nous pensions travailler pour le mieux vivre des couples et la libération de la femme. Du moins l’avons nous cru.
Nous assistons désormais à une exploitation démagogique de la même idée, qui ne peut plus offrir aux femmes que l’image d’une fausse libération.
C’est ainsi qu’en France nous nous retrouvons en pleine campagne électorale en faveur de la libéralisation de la loi sur l’avortement […] Le "droit de la femme" à l’avortement est une expression qui ne consacre en réalité que son esclavage." (Discours de 1970; Source : Trève de Dieu).
Un tournant pour le MFPF a été son affiliation en 1958 à l’IPPF (International Planned Parenthood Federation) de Margaret Sanger. Et là encore, l’histoire officielle ne dira pas tout : elle oubliera de citer les discours et ouvrages de Sanger qui, jusque dans les années 1950, appelaient en des termes violents à la ségrégation et à la stérilisation des "incompétents", des "asociaux" et des "races génétiquement inférieures" (Source: EWTN, v.o.).
Add. : un lecteur nous a envoyé cette synthèse sur les origines et l’idéologie de l’IPPF.
Fofana et la banalisation de la barbarie
"On nous dit que le “gang des barbares” était formé de gens influençables. On nous dit qu’ils ont accrédité le cliché de la famille juive qui cache un magot.
Mais on ne nous dit pas qu’ils ont imité les films où un chef de bande dit à ses hommes « OK, je vous le laisse » en désignant un captif ensanglanté. On ne nous dit pas qu’ils ont vu cent fois Scarface, les films de Tarantino, les âneries sanglantes de Luc Besson et les adaptations de Jean-Christophe Grangié. On ne nous dit pas que dans certains jeux vidéo on voit un otage recroquevillé contre un radiateur dans un appartement vide."
On est en effet surpris que notre époque juge si implacablement les méthodes d’interrogatoire utilisées contre des terroristes en Algérie il y a cinquante ans, et laisse Combaz si seul à dénoncer le cynisme de la culture populaire. Et encore n’évoque-t-il pas les séries et films (nombreux, récemment Mr & Mrs Smith) où la torture est joyeusement pratiquée non par des malfrats, mais par des héros "positifs".
Mgr Brincard et les musulmans
Interrogé par le journal L’Eveil de la Haute-Loire, Mgr Brincard revient sur les réactions des musulmans suite à l’affaire des dessins de Mahomet :
"Je dis amicalement mais aussi fermement à nos amis musulmans qu’eux aussi doivent s’interroger. Reconnaître qu’on reçoit de Dieu son existence et sa vie, vouloir exprimer sa gratitude en se remettant, dans la confiance à Celui qui est l’infiniment Miséricordieux, constituent des actes faisant partie de la dignité humaine. Cette conviction, chrétiens et musulmans la partagent. Cependant défendre la sainteté de Dieu par des violences exerçant des contraintes inadmissibles ou semant la destruction et la mort lorsqu’elles parviennent à leur paroxysme, c’est, à coup sûr, défigurer le mystère d’amour de Celui dont la Toute Puissance ne veut pas la mort du pécheur mais sa conversion."
Plus loin, il met en doute la liberté en France :
"A la suite d’une contradiction dont notre société occidentale a le secret, il y a, en ce moment, une multiplication d’interdits légaux dont on peut se demander s’ils ne finissent pas par porter atteinte à une juste recherche de la vérité tandis que simultanément on constate des attaques manifestement injurieuses contre les croyants, attaques menées au nom du droit à une liberté d’expression n’acceptant plus aucune limite.
Il existe une liberté sacrée, reconnue de tous, la liberté de conscience. Alors posons-nous loyalement la question : dans notre pays, cette liberté est-elle vraiment respectée ?
Poser la question, c’est déjà y répondre.
Interview de l’auteur de ‘Chair de ma chair’
Nous avions déjà évoqué cette pièce de théâtre sur l’avortement. Le blog pour la Vie a réalisé un entretien avec l’auteur :
–Quel est donc le message de la pièce ?
–M. T. : En fait, il est triple. On parle souvent du traumatisme post-avortement, mais on ne parle jamais de la souffrance terrible de la femme quand on la contraint à prendre une décision négative, contre-nature, envers son enfant ! La société, la famille, son ‘copain’, lui dressent un tableau si noir de son avenir qu’elle ne peut que baisser les bras. Alors que justement elle devrait être soutenue, on la regarde comme un ovni parce qu’à 20 ans elle veut garder son enfant. En réalité, on défend ici les droits de la femme à recevoir une réelle information sur l’avortement, sur ce qu’il entraînera pour elle – séquelles psychologiques et physiques – et surtout pour son enfant ! Ensuite, il s’agit de montrer que la bataille de l’avortement est une bataille sur les mots, dans la mesure où les pro-vie et les pro-avortement s’opposent sur les mots, auxquels ils donnent une portée et un sens différents, qu’il s’agisse de la notion de droit, de liberté ou d’être humain. Enfin, je ne juge pas les femmes dans cette pièce ! Je cherche juste à montrer ce qui a pu les contraindre à cet acte.(…) Ce n’est pas une pièce pour n’importe quel âge – minimum 15 ans – puisque l’on parle ici d’un acte violent.
Justement, à qui s’adresse-t-elle ? A quel public?
M. T. : A tout le monde, mais principalement aux jeunes, car c’est eux qui sont surtout concernés, et notamment aux indécis.Quelques infos pratiques ?
M. T. : Les réservations se font à ce numéro : 06 66 72 44 11 ou sur le site http://www.chairdemachair.be/ ou à cette adresse : [email protected]. Le prix est de 12 €, 8 en tarif réduit.
Les représentations auront lieu les 17-18-19 mars à Paris. Une tournée est prévue en Province.
Fofana écroué en France
Son avocat a démissionné, citant des intimidations :
L’avocat mandaté par la mère de Youssouf Fofana a affirmé qu’il se retirait de cette affaire. Il s’est déclaré "bouleversé" après "avoir reçu de très nombreux appels téléphoniques, dont certains très agressifs" relatifs aux accusations qui pèsent sur Fofana.
Philippe Muray RIP
Le philosophe, emblème des "nouveaux réactionnaires", est mort jeudi à Paris. Philosophe ? Lui-même se voulait "démonologue" :
"[C]e n’est pas de chercheurs sociologues ou de prétendus philosophes que ce monde a besoin, c’est à proprement parler de démonologues." (In Festivus festivus)
Pour Le Monde, il se voulait
…le chroniqueur et le contempteur du désastre contemporain, cette époque où " le risible a fusionné avec le sérieux", où le "festivisme" fait loi. Cependant, c’est moins le nihilisme qui anime le pamphlétaire que le désir de stigmatiser, par le rire, la dérision et l’outrance de la caricature les travers de notre temps. Il inventa pour cela (dans Après l’Histoire) une figure emblématique de ce temps : l’"Homo festivus", c’est-à-dire le citoyen moyen de notre "post-humanité" […].
Pour Libération
Les cibles de Muray étaient nombreuses : les bobos, la féminisation et la mise en droits de la société, la Gay Pride, la téléthérapie, etc. Bref, le spectacle de la bonne conscience, la fluidité à surface molle, le mélange des genres et l’indifférenciation affichée qui caractérisent nos sociétés. Il inventa des stéréotypes pour mieux les torturer sous une avalanche de phrases : le plus fameux d’entre eux est l’Homo festivus, l’individu urbain et festif des ultimes décennies. Les «mutins de Panurge», qui luttent sans risque contre un adversaire qui n’existe pas (ou plus), tiennent également bonne place dans son mausolée.
Henri Védas (Via Vox Galliae)
PS : une idée pour un lecteur qui souhaiterait rendre un hommage mérité à Muray : enrichir la notice du philosophe sur l’encyclopédie en ligne wikipedia.
Les carnavals européens, révélateurs de la déchristianisation ?
Jeanne Smits remarque dans Présent que les cibles de la traditionnelle irrévérence des carnavals rhénans est de plus en plus sélective :
A Düsseldorf, par exemple, le comité du carnaval a décidé cette année qu’aucun char n’aurait un thème religieux. Ce qui n’empêche pas une mise en scène méchante de Benoît XVI portant le jersey d’un club de football éternel perdant. Le porte-parole du comité finit par avouer qu’il s’agissait en réalité d’éviter les atteintes à la foi musulmane, plutôt par crainte pour la sécurité du spectateur que par volonté de respect.
L’irrévérence du carnaval s’aligne donc sur "l’esprit Canal +" chez nous : au lieu de défier l’ordre établi, la dérision est utilisée pour en renforcer les interdits.
Mais il y a peut-être plus inquiétant que cette dérision à sens unique : c’est la déchristianisation des dates des carnavals. Certes, ceux de Cologne, Düsseldorf ou Nice se terminent le Mardi Gras, comme à Haïti, à Rio ou à la Nouvelle-Orléans. Mais d’autres se poursuivent comme si de rien n’était : celui de Berne vient de prendre fin, celui de Bâle aura lieu la semaine prochaine, tandis les festivités dans la région de Dunkerque se poursuivent en semblant ignorer le calendrier chrétien.
Faute de s’intéresser aux fêtes chrétiennes, ces carnavals pourraient être rattrapés par un autre calendrier : vers 2025, le ramadan des musulmans tombera pendant les dates des carnavals. Pourront-ils encore avoir lieu ?
Un jeune musulman américain fonce sur la foule
Hier, Taheri-azar, 22 ans, d’origine iranienne, a loué le plus gros 4×4 qu’il a pu et a foncé sur un point de rencontre d’étudiants, sur un campus universitaire de Caroline du Nord (source, v.o.). Bien que, d’après la police, il eût l’intention de tuer, il n’y a eu "que" 9 blessés, dont 6 ont été brièvement hospitalisés.
L’agresseur, qui avait été étudiant sur ce campus, a déclaré avoir agi pour protester contre la manière dont les musulmans sont traités dans le monde. Le mois dernier, un journal de l’université avait reproduit des dessins de Mahomet, s’attirant les foudres d’étudiants musulmans. Taheri-azar n’a toutefois pas fait de lien entre son geste et ces faits.
Le jeune homme est poursuivi pour neuf tentatives de meurtre.