Blogs avec images

Pour un nouvel humanisme

Jeudi, le Pape a rencontré les étudiants de Rome : "Continuez à réfléchir ensemble au nouvel humanisme, en tenant compte des grand enjeux contemporains, cherchant à conjuguer harmonieusement foi et culture. Il est hautement utile aujourd’hui de développer une profonde recherche culturelle mais aussi spirituelle".

Benoît XVI a recommandé aux étudiants de suivre une vraie formation chrétienne, de pair avec l’approfondissement de leurs études. Aux étudiants étrangers, il a dit savoir qu’ils font face "à de multiples problèmes, au risque même de la crise d’identité, d’une perte des valeurs morales et spirituelles. La possibilité d’étudier à l’étranger est pour de nombreux jeunes un grande chance de mieux contribuer au développement de leur propre pays, comme de mieux participer à la mission de l’Eglise."

Même dans la formation, il convient de lier la foi et la culture.

Michel Janva

Problème technique

Quelques problèmes techniques subsistent. Pour lire les messages du jour utilisez l’adresse

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

MJ

Quand Mahomet rejoint Marx

Voici l’essentiel de l’analyse pertinente d’un lecteur :
L’alliance entre le marxisme (athée) et l’islamisme (théocrate) n’est pas si contre nature que cela. Lorsqu’on relit très attentivement le document "Instruction sur quelques aspects de la Théologie  de la libération" de la congrégation pour la doctrine de la foi, on ne peut être que frappé par les points communs existant entre certaines formes les plus extrêmes de la théologie de la libération et les courants les plus violents de l’Islam :
on change la source du mal : non plus le péché comme source du mal mais le pouvoir en place (pour les islamistes : l’occident devient le Grand Satan)
on change le but de la religion : non plus la lutte contre le péché mais la lutte contre ce pouvoir
toute violence contre ce pouvoir devient ainsi la volonté de Dieu et un devoir du croyant (pour les islamistes : le djihad)
On a ainsi vu, dans les années 70, se développer dans tout le tiers monde (ainsi qu’en Occident) et pour les mêmes raisons (pauvreté, pouvoirs violents et corrompus), une récupération d’essence marxiste de la religion accouchant, dans les pays chrétiens, à la théologie de la libération, et au salafisme et au wahhabisme dans les pays musulmans.
Au fond, la faucille a la forme d’un croissant…
Michel Janva qui remercie le lecteur qui se reconnaîtra

Sur France 2, on fête “les Nicolas”, pas la Saint-Nicolas

Christian Combaz dans Valeurs actuelles :

Le 5 décembre, l’animateur météo de France 2 nous l’a annoncé avec la jovialité contrainte de celui qui a quelque chose à cacher : « Demain nous fêterons les Nicolas. » Derrière lui, l’écran montrait la phase de la lune et le prénom Nicolas.
Trois ou quatre millions de nos concitoyens auront effectué d’eux-mêmes la correction : le lendemain, on fêtait la saint Nicolas. La disparition du mot saint devant le prénom sautait aux yeux parce que le 6 décembre ils sont indissociables, notamment dans le Nord. […] Pardonnez à votre serviteur, élu d’un village nommé justement Saint-Nicolas (Savoie), de flétrir les sournoiseries militantes des laïques obsessionnels. Mais au train où vont les choses, certains vont protester auprès de la préfecture au nom de l’égalité des cultes, contre les communes affligées d’un nom de saint. La période de Noël étant propice à toutes les dérives cafardes, les crèches dans les vitrines vont disparaître sous la pression des esprits faibles.

Et le 25 décembre, bonne fête à tous les "Noël".

Henri Védas

Clonage humain en Corée du Sud : nouveau scandale

Les conditions dans lesquelles l’équipe sud-coréenne du prof. Hwang, en pointe dans le clonage humain, récupérait ses ovocytes s’étaient déjà  avérées malhonnêtes. Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la perte de crédibilité de cette équipe : au moins 9 des 11 lignées de cellules souches embryonnaires que les chercheurs disaient issues du clonage n’ont jamais existé, et les photos les montrant étaient des montages. Le prof. Hwang aurait demandé au journal Science la rétractation de l’article dans lequel il revendiquait la fabrication de ces lignées.

La révélation est piteuse, mais logique et cohérente avec le climat mensonger qui entoure la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Toute cette recherche repose sur la promesse hâtive d’une application thérapeutique – alors qu’au mieux, cette dernière est lointaine et aléatoire. Rappelons l’avertissement du Britannique Lord Winston, lui-même chercheur sur les cellules souches embryonnaires : "Je considère la vague actuelle d’optimisme propos des cellules souches embryonnaires avec de plus en plus de méfiance." Nous aussi.

Henri Védas

UE : la Constitution en embuscade

Tandis que la presse ne nous parle quasiment que du projet de budget européen déjà voué à l’échec, le Parlement européen a rouvert jeudi 15 décembre le débat sur l’avenir institutionnel de l’Union, gelé par les non à la Constitution européenne. La Commission constitutionnelle s’est penchée sur le rapport qui avait été confié à deux élus, le libéral britannique Andrew Duff et le vert autrichien Johannes Voggenhuber, pour voir comment relancer le processus constitutionnel… contre la volonté des peuples.

Les deux rapporteurs du Parlement estiment que, si le texte constitutionnel a été réduit à néant, ils proposent d’établir un nouveau projet. Pire, cette position se heurte à l’opposition d’un grand nombre d’élus du Parti populaire européen et du groupe socialiste, qui refusent de prononcer l’acte de décès de la Constitution. Ils estiment que, le moment venu, la France et les Pays-Bas pourraient procéder à un nouveau référendum, pour peu que le traité soit assorti de "déclarations interprétatives propres à rassurer leurs opinions publiques".

Les rapporteurs estiment qu’au cours du second semestre 2007 (donc après les élections françaises…), il faudra décider ce qu’il doit advenir du projet de Constitution : abandon, modification partielle ou refonte totale. Aujourd’hui il est clair que de notre vote en 2007, dépendra l’avenir de cette constitution et donc de la France.

Michel Janva

Jean Madiran sur la pétition des 19 historiens

Dans Présent d’aujourd’hui, Jean Madiran remarque que les textes mis en cause par les historiens ne sont pas tous de la même nature : remettre en cause la loi Gayssot, c’est simplement revenir à la liberté d’expression; mais en remettant en cause l’article sur l’enseignement du "rôle positif" de la colonisation, les historiens s’opposent à ce que le politique fixe les programmes scolaires. Madiran pousse leur raisonnement jusqu’au bout :

[L]’Etat républicain a pris la responsabilité d’être patron et maître de l’Education nationale, c’est-à-dire de la totalité de l’école publique et des écoles sous contrat [sur ce point, voir ici]. C’est l’Etat seul, en dernière analyse, qui possède aujourd’hui l’autorité de fixer la "vérité historique" enseignée en classe et dont l’acquisition fidèle est vérifiée par les examens. Si les dix-neuf veulent vraiment que la "vérité historique" échappe au pouvoir politique, qu’ils y réfléchissent donc, et qu’ils réclament une loi fondamentale, une loi nécessaire, une loi de Séparation : la séparation de l’école et de l’Etat.

Henri Védas

Stocks d’armes en banlieue parisienne

La police a découvert un stock d’armes à Clichy-sous-Bois, dans l’enquête sur des braquages et des blanchiments de fonds supposés financer le terrorisme islamiste international qui a abouti à 27 gardes à vue depuis lundi.

Il comprend des armes de guerre, des armes de poing, plusieurs kilos d’explosifs, dont de la dynamite mais aussi de l’explosif militaire, de nombreuses munitions et des détonateurs de plusieurs sortes. Les enquêteurs ont également trouvé des combinaisons noires pouvant être utiles pour des braquages et pouvant passer pour celle du Raid, des cagoules, des gilets pare-balles, et une tenue complète de gendarme.

C’était pour la nuit bleue ? Comme les émeutiers, la police prépare la nuit du 31 décembre activement…

Michel Janva

Katrina : l’intox du “racisme” des autorités

S’il y a une chose que les médias ont répétée après le passage sur la Nouvelle-Orléans de l’ouragan Katrina, c’est que la population noire de la ville, laissée à l’abandon, avait presque exclusivement souffert de la catastrophe. Les accusations de racisme ont fusé, relayées par les médias, tel ce témoignage d’un habitant noir dans Libération :

"J’ai attendu trois jours sur le toit de ma baraque, à agiter en vain les mains sous le tourbillon des hélicos. Ils évacuaient en priorité les Blancs du quartiers d’à côté."

Mais le Département de la Santé de Louisiane vient de publier les statistiques des décès dûs à l’ouragan : à la Nouvelle-Orléans, les victimes ont été à 59% noires et à 36% blanches. Or, d’après le dernier recensement en 2000, les blancs représentent 28% de la population et les noirs 67%. La surmortalité se trouve donc chez les blancs de la ville, ce qui infirme les accusations de racisme anti-noir dans l’organisation des secours.

Henri Védas

Australie : conflit ethnique et religieux

La police de Sydney a réussi à maintenir le calme dans la nuit de mardi à mercredi, arrêtant cinq hommes pour port d’arme, mais menait une enquête sur un feu déclenché mercredi matin dans une église protestante située dans un quartier à forte population d’origine arabo-musulmane.

La Tribune de Genève se demande si ces émeutes ethnico-religieuses (pour ne pas parler de choc de civilisations) ne vont pas se mondialiser.

Michel Janva

La dette est aux mains de l’étranger

Depuis le premier octobre jusqu’au 31 décembre de chaque année, les salaires et dépenses de l’Etat sont couverts par des emprunts sur le marché financier international. Mais jusqu’à quand ? Pour l’instant la dette est croissante et les crédits sont accordés. Le risque est dans la panique du système (comme en Argentine). Si les organismes financiers par le jeu de l’offre et de la demande font décoller les taux d’intérêts et les primes de risques, le risque de voir des emprunts refusés pour insolvabilité de l’emprunteur peut se produire dans les semaines qui viennent. D’où l’extrême prudence de Thierry Breton. Le rapport Pébereau est divulgué en même temps que les cessions massives des autoroutes au secteur privé. Ceci rassure provisoirement les marchés financiers.

Pour le ministre des finances, la capacité d’emprunter à nouveau est terminée, s’il n’y a pas les mesures de solvabilité équivalentes en face et perçues comme telles par le marché financier. L’avertissement de Thierry Breton vaut démission probable en cas de freinage des politiques.
Certaines mesures s’avèrent obligatoires sur cinq ans :
– réduction des dépenses ;
– Cession d’actifs publics (autoroutes) ;
– Croissance des recettes de croissance affectée à la réduction du déficit.

Les retraites de la fonction publique ne sont pas provisionnées pour ne pas noircir le tableau. Les financiers savent que les engagements de l’Etat ne seront pas tenus soit en termes de remboursements d’emprunts soit en termes de versements de retraites, soit les deux. La suite des évènements ne dépend plus de nos politiques, mais du marché international des capitaux. Personne ne renflouera le système à notre place. Mais ce ne sera pas le scénario Argentin, car la France n’a plus sa monnaie (pas de dévaluation compétitive possible).

Après les crises politiques, européennes et d’identité, la crise financière est inévitable.

Michel Janva

Zarqaoui officie aussi en France

Après l’interpellation lundi de 25 personnes (dont 2 ont déjà été relachées) dans le cadre d’une enquête liée à l’islamisme radical, trois autres personnes ont été interpellées par la DST jeudi matin en Ile-de-France. Ces trois personnes auraient des "liens indirects" avec Abou Moussab al-Zarqaoui, le terroriste d’origine jordanienne chef présumé d’Al-Qaïda en Irak. Les interpellés sont pour la plupart d’origine algérienne et marocaine. Nicolas Sarkozy a affirmé que "ce groupe entretient des liens avec de nombreux groupes dangereux, le groupe de Francfort qui avait préparé l’attentat de Strasbourg, les ex du GIA, les filières tchétchènes et par ailleurs le groupe de Safe Bourada". Du joli petit monde sur notre territoire…

Michel Janva

Un linguiste parle des méthodes de lecture

Dans le Figaro d’aujourd’hui, Alain Bentolla fait litière d’un des leitmotive favoris des partisans de la "méthode globale" : l’apprentissage alphabétique ne serait pour eux qu’un déchiffrage, à opposer à "l’accès au sens" (thèse de cet article de l’Express, par exemple). Pour le linguiste :

Contrairement à ce que l’on a seriné aux instituteurs pendant trente ans, ce n’est donc pas le fait de déchiffrer qui est responsable d’une lecture dépourvue d’accès au sens, mais c’est le déficit du vocabulaire oral qui empêche l’enfant d’y accéder. […]

Il est clair que le déchiffrement, que nous avons qualifié de «nécessaire», n’est pas une fin en soi ; il doit, par une progressive automatisation, conduire un enfant à une identification «orthographique» des mots qui le libérera progressivement du passage par le déchiffrage des mots. Plus l’enfant sera habile au déchiffrage, plus vite il s’en libérera pour devenir un lecteur expert pour qui l’oralisation ne constituera qu’un recours exceptionnel lorsqu’il rencontrera un mot rare dont la composition orthographique n’a pas été encore enregistrée.

Henri Védas

Pour les vrais fans de Narnia

… ce blog suisse est consacré au film de Disney.

Henri Védas (via le blog RC)

Pierre Assouline : “L’histoire aux historiens !”

Les historiens qui, émus en particulier par l’affaire Pétré-Grenouilleau, ont demandé que cesse l’ingérence politique dans leur domaine ne sont pas seuls. Pierre Assouline, sur son blog du Monde, les appuie :

Il était temps ! Rarement la réaction d’un milieu aura été autant attendu [sic] que celle des historiens. Des années qu’il s’y murmure et parfois s’y écrit à propos de la loi réprimant la négation des crimes contre l’humanité que ce n’est pas l’affaire du Parlement. Des mois qu’il s’y murmure et parfois s’y écrit que le Parlement n’est pas davantage fondé à indiquer aux auteurs des manuels d’histoire et aux professeurs du secondaire l’art et la manière d’enseigner la grandeur et décadence de la colonisation française. Des semaines qu’il s’y murmure et parfois s’y écrit que l’histoire de l’esclavage ne relève pas d’une pression communautariste devant les tribunaux.

Les lecteurs de son blog l’appuient majoritairement, à en juger par les commentaires. Tout comme les lecteurs du Monde sollicités par ce sondage en ligne.

Cette pétition, et l’accueil qui lui est faite, est très encourageante. Il y a encore quelques jours, on se sentait par exemple un peu seuls à dire l’évidence : qu’on pouvait penser tout le mal qu’on voulait de David Irving, mais qu’il était effarant qu’il risquât 20 ans de prison pour négationnisme.

Toutefois la pétition est également un peu attristante : il aura fallu qu’à des excès "de gauche" (la loi Gayssot, la loi Taubira de 2001) répondent des réactions "de droite" (la condamnation de Bernard Lewis, le "rôle positif" de la colonisation) pour qu’il devienne possible de parler de cette dérive. Faudrait-il donc se résoudre à ce que la droite fasse les mêmes erreurs que la gauche, mais en symétrique, avant que le bon sens ne revienne ?

Henri Védas

Les musulmans pakistanais pour l’extermination des chrétiens

Des militants musulmans du Pakistan ont appellé à l’élimination des chrétiens. Selon une information diffusée par l’organisation Christian Solidarity Worldwide (CSW), environ 3000 musulmans se sont réunis vendredi 2 décembre pour la prière à la mosquée Jamia à Sangla Hill. Dans cette même localité, 3 semaines plus tôt, 3 lieux de cultes chrétien avaient été détruit. CSW a rapporté que les responsables musulmans, à l’aide de haut-parleurs, exhortaient leurs fidèles à éliminer les chrétiens. La semaine suivante, plus de 2500 musulmans ont renouvelé leurs appels à des pogroms antichrétiens et exigé la libération de 88 d’entre eux, qui avaient attaqué des chrétiens.

La Commission Nationale pour la Justice et la paix, réunie le 4 décembre à Lahore à l’initiative des principales minorités du pays, avait accusé dans une résolution les autorités pakistanaises de "ne rien faire pour apaiser les tensions" et pour "remédier à la situation". La Commission affirmait que les autorités "protégeaient carrément les instigateurs des émeutes."

Michel Janva

Sniper relaxé – Chantez ce que vous voulez

La cour d’appel de Rouen a relaxé mercredi les membres du groupe de rap Sniper accusés d’avoir "incité le public à la violence envers la police ou les représentants de l’Etat" en interprétant l’une de leurs chansons intitulée "La France". La cour a jugé "qu’il n’avait pas eu l’intention d’inciter le public à commettre des actes portant atteinte à l’intégrité physique des représentants de l’Etat". Les quatre rappers comparaissaient après une plainte déposée par Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur.

Parmi les propos incriminés figure: "On n’est pas dupes, en plus on est tous chauds, pour mission exterminer les ministres et les fachos. Frères, je lance un appel, on est là pour tout niquer, leur laisser des traces et des séquelles, avant de crever". Le groupe a affirmé pour sa défense que "ce texte était simplement une image forte et rien d’autre pour exprimer un sentiment de haine et de révolte".

Ce jugement est scandaleux et hypocrite. Qui pourrait chanter aujourd’hui, publiquement, en France, sans être condamné, une chanson affirmant notamment :"en plus on est tous chauds, pour mission exterminer les racailles et les bougnoules" ou encore "Israël est une garce", ou bien "On nique l’Algérie… Bientôt à Alger des blancs au pouvoir" ? Qui pourrait chanter ce plagiat ?

Michel Janva

Violences contre les femmes

Les députés examinent une proposition de loi renforçant les sanctions contre les violences conjugales et porte de 15 à 18 ans l’âge légal de mariage des femmes. Le ministre de la Justice, Pascal Clément, a rappelé qu’une femme sur dix était victime de violences conjugales et que l’une d’elles mourait tous les quatre jours de ces violences. "La France, pays des droits de l’homme, ne peut accepter l’idée même de violences au sein du couple. Avec ce texte nous réaffirmons notre détermination à les éradiquer", a déclaré Catherine Vautrin, ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité. Voilà pour les bonnes paroles.

Mais qui, parmi nos députés, osera accuser l’Islam ? Car il ne s’agit pas ici d’éradiquer les pratiques de quelques déséquilibrés, même s’il y en a. Mais de s’opposer à la règle édictée par le Coran : sourate 4, verset 34 :"quant à celles dont vous craignez la désobéissance, (…), frappez les". Ou encore : "prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe-la." (sourate 38, verset 44) et "les hommes sont supérieurs aux femmes" (s. 4, verset 38).

Michel Janva

Act-Up s’en prend à la mairie de Paris

L’association hyper-violente Act Up a perturbé la "conférence internationale sur le VIH et la santé gaie" organisée les 28 et 29 novembre à l’Hôtel de Ville de Paris. Les militants, pourtant invités, ont déversé un sac de boîtes vides de médicaments sur la tribune pour protester contre l’invitation à cette conférence de l’écrivain américain Tony Valenzuela, ancien acteur porno et séropositif, mais adepte du "bareback" (terme qui désigne les rapports sans préservatif entre personnes séropositives). Valenzuela est donc très critiqué pour ses écrits en faveur de l’abandon du préservatif et son analyse faisant du crystal -une drogue dure à la mode dans le milieu homo– un élément du "principe de plaisir" chez les gays. Est-ce à dire que les homosexuels de la mairie cautionnent ces pratiques ?

C’est en effet étrange car la mairie de Paris, victime d’Act Up, avait recasé plusieurs de ses militants (comme l’adjoint à la culture, Christophe Girard, et le conseiller de Delanoë, Philippe Lasnier). Mais sans doute, la mairie coupera-t-elle ses subventions (32000€). A noter également que la presse, d’habitude prolixe sur les faits des commandos d’Act Up, s’est montrée curieusement silencieuse sur cette affaire.

Michel Janva

L’IMG et l’eugénisme

Toutes les interruptions médicales de grossesses (IMG-elles peuvent être pratiquées sans date limite avant la naissance de l’enfant) sont suspendues au centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal de l’hôpital Necker de Paris. L’hôpital Saint-Antoine et les 43 autres centres de diagnostic prénatal français pourraient le faire également.

Cette suspension fait suite à une affaire, au terme de laquelle deux spécialistes français ont fait l’objet d’un simple «rappel» à la loi par un magistrat du tribunal de grande instance de Paris qui leur aurait fait savoir qu’une interruption de grossesse réalisée pour une malformation foetale avait été effectuée indûment.

En 2001, une jeune femme enceinte apprend, après échographie, que le foetus est atteint d’une malformation grave. La patiente suivie alors au Centre de diagnostic prénatal de l’hôpital Necker décide avec son mari de recourir à l’interruption médicale de grossesse à laquelle l’équipe consent. En 2003, la jeune femme est à nouveau enceinte et décide d’être suivie encore à l’hôpital Necker. Lors d’une visite, son mari a une altercation avec une aide soignante. Il décide de porter plainte pour infanticide. Les magistrats du pôle de santé publique convoquent les trois médecins ayant pris en charge la patiente, ils leur infligent un «rappel à la loi». Le magistrat aurait fait valoir qu’il s’agirait d’une situation «d’avortement illégal», la malformation n’étant pas incurable. "Dans cette affaire, nous n’étions pas dans un cas qui relève de l’IMG" affirment les magistrats.

La loi Veil de 1975 autorise une IMG lorsqu’il y a «une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic». Elle laisse donc une part d’appréciation au corps médical et à la famille. En France, 4000 interruptions médicales de grossesses sont pratiquées chaque année.

Michel Janva

Enquête sur la christianophobie

Pour ceux qui ne seraient pas convaincus qu’un climat anti-catholique s’est instauré en France, nous conseillons d’écouter, vendredi prochain, l’émission "esprit de famille" à 14h30 sur radio Notre-Dame, à laquelle est invité Michel de Jaeghere, auteur d’une Enquête sur la christianophobie.

Michel Janva

Le courage de Christian Vanneste

Le député UMP a tenu bon, à son procès hier, rapporte Libération :

Détendu malgré le charivari, souriant jusqu’aux oreilles à ceux qu’il connaît, Christian Vanneste s’est expliqué, devant les caméras, avant le début du procès. […] A la barre, le député persiste. «Il n’y a qu’une différence sexuelle, c’est entre l’homme et la femme, c’est ainsi que s’est constituée l’humanité. Dans toutes les sociétés, on a écarté l’inceste et l’homosexualité. Je n’ai aucune prévention contre les personnes homosexuelles, je conteste le comportement.» Puis : «Le comportement homosexuel n’a rien à voir avec l’identité, on ne peut pas dire qu’une personne trouve son essence dans l’homosexualité. Je ne me sens pas essentiellement hétérosexuel.» Enfin, bis repetita : «Vous ne pouvez mettre à égalité le comportement homo et hétéro, le comportement homosexuel est inférieur sur le plan moral»…

Une scène décrite par Libé montre de quel côté est l’hystérie, et de quel côté la dignité :

Ils étaient face à face, séparés par la rue, à l’entrée du tribunal de Lille. D’un côté, les amis de Christian Vanneste, député UMP du Nord […]. Ce sont des hommes, pour la plupart, qui semblent plus âgés que le député de 58 ans. De l’autre, des militants associatifs (Act Up, les Flamands roses, SUD rail et la CGT, mais aussi les sans-papiers) portant tee-shirts ­ «Tapiole militante» ­ et criant des slogans comme «[obscénité]-nous gaiement», ou «les vieux en gériatrie», en référence à ceux du camp d’en face. Soudain, un vieil homme traverse la rue après s’être fait maltraiter par un jeunot : «T’étais collabo en 40 !» Le retraité lui répond : «Tu fais le gros dur mais j’étais dans la division Leclerc.»

Henri Védas

PS : pour soutenir Christian Vanneste, voici son courriel.

Syndrome post-avortement : une nouvelle étude norvégienne

…, mené sur un nombre de femmes assez réduit (120), compare les effets psychologiques de l’avortement et ceux d’une fausse couche : alors plus de femmes souffrent de troubles mentaux 10 jours après une fausse couche que 10 jours après un avortement, la proportion s’inverse ensuite. Entre 2 et 5 ans après, seules 2,6% des femmes ayant subi une fausse couche en souffrent encore, contre 18 à 20% des femmes ayant subi un avortement.

Henri Védas

Sondage sur les “idées de l’extrême-droite” dans l’opinion

Un sondage SOFRES sur le FN à paraître demain offre des enseignements intéressants, et qui dépassent le champ strict du Front national. Il étudie en effet l’adhésion de l’opinion à ce que le sondage appelle témérairement "les idées de l’extrême-droite".

Parmi ces idées, la plus populaire est la défense des valeurs traditionnelles : 73% des sondés (dont 72% des 18-24 ans) considèrent qu’on ne les défend pas assez. Ce chiffre est d’une remarquable stabilité par rapport aux enquêtes précédentes depuis 2000.

63% pensent qu’il y a trop d’immigrés en France. Le chiffre tendrait à augmenter : 59% seulement le pensaient en novembre 2003.

Une forte minorité, 45% contre 51%, considère que la construction de l’Europe est une menace pour l’identité de la France. Le chiffre est en hausse : en mai 2002, il était descendu à 28% contre 67%.

En revanche, deux idées associées au FN seraient en forte chute : 34% souhaitent rétablir la peine de mort (45% en 2000); 19% sont pour la "préférence nationale" (45% en 1991).

Henri Védas

Le cardinal Ratzinger sur le multiculturalisme

Sur son blog, le Père Neuhaus, de la revue First Things, annonce dans son prochain numéro un article sur l’Europe que le futur Benoît XVI lui avait confié en 2004, avant son élévation au pontificat. Après avoir précisé que le multiculturalisme pouvait être une sensibilité recommandable, le cardinal Ratzinger précisait sa pensée :

Si nous ne faisons pas nôtre le sacré dans notre propre héritage, nous ne nierons pas seulement l’identité de l’Europe. Nous manquerons au devoir de fournir aux autres un service auquel ils ont droit. Pour les autres cultures du monde, il y a quelque chose de profondément étrange dans le laïcisme absolu qui se développe en Occident. Elles sont persuadées qu’un monde sans Dieu n’a pas d’avenir. Le multiculturalisme lui-même exige que nous revenions à nouveau à nous-mêmes.

Nous ne savons pas quel sera l’avenir de l’Europe. Nous devons ici rejoindre Toynbee [historien, spécialiste des civilisations, NDR] quand il dit que le sort d’une société dépend toujours de ses minorités créatives. Les croyants chrétiens doivent se considérer comme une telle minorité créative, aidant l’Europe à retrouver ce qu’il y a de meilleur dans son héritage, et se plaçant ainsi au service de toute l’humanité.

Henri Védas

Méthode globale : la prudence du Dr Wettstein-Badour

Médecin et défenseur éminent des méthodes de lecture alphabétique, Ghislaine Wettstein-Badour ne veut pas crier victoire trop tôt : certes, le ministre de l’Education tient un discours encourageant sur les méthodes de lecture. Mais la virulence de la réaction de la gauche éducative montre les obstacles qu’il faudra surmonter avant que le bon sens ne revienne :

[C]e n’est pas une circulaire ministérielle abolissant la méthode globale ou assimilée, c’est-à-dire pratiquement toutes les méthodes utilisées actuellement, qui va modifier des dizaines d’années de pratique au niveau des enseignants et de leur hiérarchie.

Comment peut-on imaginer dans une institution de la taille de l’Éducation nationale, que l’on puisse changer les manières de faire sans aucune information, formation et adhésion préalable suffisante à tous les niveaux ? Et en supposant même que la question précédente soit résolue, comment peut on doter d’un coup de baguette magique et du jour au lendemain toutes les écoles de France de nouveaux manuels… qui n’existent pas ? (Liberté politique)

On peut aider ce travail de renouvellement des manuels en apportant son soutien à la campagne de SOS Education pour le retrait des 5 livres de classe les plus nuisibles.

Henri Védas

Reparlons de l’esclavage

A l’heure où l’histoire de la colonisation provoque une polémique politique et alors que Chirac veut instaurer un autre devoir de mémoire, il est utile de se pencher sur une actualité omise par les médias à savoir que l’esclavage continue d’être pratiqué dans des pays comme la Mauritanie ou le Soudan, souvent au nom de l’islam.

Le 18 avril dernier, alors que la Commission des droits de l’Homme de l’ONU s’apprêtait une fois de plus à rejeter une résolution condamnant les actions au Soudan sur pressions des pays islamiques, trois ONG (International Humanist and Ethical Union, Association for World Education et Association of World Citizens) organisaient un colloque en marge de la commission sur les "victimes du djihad". Simon Deng y a raconté comment il avait été réduit en esclavage — parce que noir et chrétien — par le régime arabe islamiste de Khartoum. Son témoignage est poignant.

Soudanais, shiluk de par la tribu, chrétien de par la religion, son peuple a été soumis au meurtre de masse, à l’esclavage, au viol systématique, à la persécution religieuse, à la famine imposée, à la dislocation, à l’exil. Une réalité qui ne fait ni partie de l’Histoire, ni de l’actualité.

Chronique de christianophobie turque

A Kulp en Turquie, dans la province de Diyarbakir, une des dernières vieilles églises arméniennes vient d’être rasée et l’on construit à sa place une mosquée. En dehors d’Istamboul où, vitrine oblige, elle doit diplomatiquement tolérer un minimum de survivance chrétienne, elle éradique encore férocement les moindres restes de ce qui fut jadis la première chrétienté au monde.

Michel Janva

Hétérophobie en Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, une écrivain et une station de radio ont été condamnés à subir une enquête de police pour des propos jugés homophobes tenus par l’écrivain lors d’une émission. Lynette Burrows avait pris part à un débat sur Radio Five portant sur le nouvel acte de partenariat civil. Elle a affirmé sa conviction que les homosexuels ne devraient pas pouvoir adopter. Elle a ajouté que placer un petit garçon avec 2 hommes homosexuels serait aussi risqué que confier une fillette à 2 hommes hétérosexuels.
Mme Burrows a été contactée par une inspectrice de police le jour suivant qui lui a notifiée qu’une plainte pour "homophobie" avait été déposée contre elle. "J’ai été étonnée. Je lui ai dit que nous étions un pays libre et que chacun y était libre d’exprimer ses opinions sur les sujets d’intérêt public. Elle m’a dit qu’il n’y avait pas délit, mais qu’elle était obligée de faire un rapport sur l’incident."

Visiblement cette atteinte à la liberté d’expression est ciblée, Mme Burrows étant l’auteur de "Fight For The Family" (Combat pour la famille). Elle est mère de 6 enfants et soeur de Victoria Gillick, qui avait sans succès tenté d’obtenir qu’on demande l’autorisation des parents avant de prescrire des pillules contraceptives aux jeunes filles mineures.

Benoît XVI et la paix

A l’occasion de la Journée mondiale de la paix 2006 (1er janvier 2006), le Pape a publié aujourd’hui son message "Dans la vérité, la paix". Le titre dit l’essentiel : sans vérité, pas de paix. Le message se présente en quatre parties :

1- Le caractère théologique et spirituel met en évidence l’importance du rapport entre paix, vérité et mensonge. Le Pape souligne que la paix est le fruit de l’ordre imprimé dans la société humaine par son divin Fondateur, rappelant que pour la croissance du front de la paix, l’humanité doit appliquer la loi morale universelle. Et il introduit sa réflexion sur le mensonge comme péché aux conséquences dévastatrices pour la vie des personnes comme des peuples.

2- La vérité de la paix est envisagée dans le contexte de la réalité de la guerre. Dans ce cas, c’est le plein respect et l’observation stricte du droit international humanitaire qui doivent prévaloir en restant la référence pour la communauté internationale.

3- La vérité et la paix sont traitées comme étroitement liées au terrorisme. Benoît XVI offre un paradigme nouveau et jusqu’ici inexploré pour interpréter le phénomène terroriste. Sa source d’inspiration réside dans le nihilisme et dans le fondamentalisme fanatique, qui s’opposent à la vérité, et par conséquent à la paix.

4- La quatrième partie propose l’urgence qu’il y a à relancer le processus politique du désarmement. Le Pape précise que s’il y a moins de guerres il y a de nombreux conflits larvés. Il en appelle aux autorités politiques qui se servent de leur pouvoir pour diffuser dans les peuples le mépris à l’encontre des autres. Et il s’en prend aux programmes de certains pays tendant à potentialiser le nucléaire sous le faux prétexte de garantir la sécurité nationale.

Michel Janva

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