Terres de Mission : Un débat passionnant sur la messe traditionnelle
Terres de Mission organise un débat exceptionnel entre Jean-Pierre Maugendre, directeur de Renaissance catholique, et Christophe Geffroy, directeur du mensuel “La Nef”.
Tous deux sont ce que l’on appelle souvent des “traditionalistes”, c’est-à-dire des catholiques attachés à la liturgie traditionnelle. Mais Christophe Geffroy défend l’idée que défendre la messe traditionnelle ne doit pas s’accompagner d’une critique de la nouvelle messe, tandis que Jean-Pierre Maugendre considère, au contraire, que l’un des arguments en faveur de la messe traditionnelle réside dans le caractère équivoque de la nouvelle.
Un débat passionnant (et courtois) qui touche à la question de l’obéissance dans l’Eglise et de la fidélité à la Tradition et au Magistère.
Le martyr des 14 prêtres réfractaires guillotinés le 21 janvier 1794 à Laval
Dans un numéro consacré aux persécutions, France catholique évoque les 14 prêtres réfractaires guillotinés le 21 janvier 1794 à Laval. Extraits :
Ce 21 janvier 1794 marque le premier anniversaire de « la mort du tyran », l’exécution de Louis XVI. Désireux de se faire apprécier de la Convention, le comité révolutionnaire de Laval cherche l’initiative qui lui permettrait, à cette occasion, de se distinguer. Il n’en est qu’une: faire couler le sang, prouvant ainsi sa participation active à la régénération de la nation… […] « Patience », c’est le couvent des clarisses que les révolutionnaires ont transformé en prison pour les prêtres réfractaires. Leur crime? Être restés fidèles à la foi et à Rome en refusant le serment à la constitution civile du clergé, jugée schismatique par le pape Pie VI. […] Soit, à Laval, 120 prêtres, qui seront transférés à Rambouillet en octobre 1793 pour empêcher les Vendéens de les libérer. Une quinzaine d’entre eux, intransportable, est restée en Mayenne. Ce sont eux, « les scélérats qui mangent du pain pour rien », que l’on enverra « cracher dans le panier » pour célébrer le 21 janvier… […]
La parodie de procès du 21 janvier 1794 fera croire à une procédure légale mais le verdict est dicté d’avance. Fameux pour des condamnations de femmes enceintes et d’enfants, les juges sont des élus locaux d’extrême gauche et deux prêtres apostats, ignorants du droit et s’en targuant, qui enverront plus de 500 personnes à l’échafaud. Le « procès » se borne à un interrogatoire d’identité et une question: « Avez-vous prêté serment à la constitution civile du clergé? » – serment qui n’existe plus à cette date et que certains accusés n’étaient pas tenus de prêter ! En fait, on leur demande d’apostasier, précisant au Père Triquerie: « Le serment que nous exigeons de toi est de ne plus professer aucune religion, ni surtout la catholique qui est sans doute la tienne. » C’est clair et apporte canoniquement la preuve du martyre. « Je serai fidèle à Jésus-Christ jusqu’à mon dernier soupir », rétorque Triquerie. Le Père Gallot renchérit: « Je serai toujours catholique, jamais je ne rougirai de Jésus-Christ! » « Je ne salirai pas ma vieillesse! » crie l’abbé Philippot, totalement sourd, quand il comprend ce qu’on lui demande. Le Père Pellé se fâche: « Mais vous m’embêtez, avec votre satané serment! C’est non, non et non! Je ne le ferai pas ! » On essaie de fléchir l’abbé Ambroise: « Tout le monde sait que tu es janséniste. Jure donc ! » Dignement, il répond être « heureux de laver ses fautes dans son sang ». L’abbé Turpin du Cormier résume l’opinion générale: ils ne prêteront pas un serment « contraire à la loi de Dieu ». C’est la mort pour tous. « Deo gratias », s’écrient-ils.
Les quatorze martyrs se confessent mutuellement et, à la sortie du tribunal, entonnent le Salve Regina et les litanies de la Vierge. Une foule compacte et consternée assiste à la scène, sous un ciel noir zébré de lueurs rouges d’où le soleil jaillit soudain éclairant l’échafaud et faisant dire que « le ciel s’ouvre pour accueillir les martyrs ». En en gravissant le premier les marches, l’abbé Pellé se tourne vers l’assistance: « Nous vous avons appris à vivre. Maintenant apprenez de nous à mourir. » Quand sa tête tombe, Turpin s’écrie: « Il est au Ciel! » et entonne le Te Deum, rappelant qui est le Vainqueur éternel. Les fossoyeurs, pris de scrupules, au lieu de jeter les cadavres dans les fosses communes les inhument dans une tombe particulière facile à repérer ; rendant la sépulture identifiable en 1816 lors de leur translation à la basilique Notre-Dame d’Avesnières.
Pie XII a béatifié les quatorze prêtres martyrs de Laval; ils attendent d’être canonisés puisque leur manque, individuellement, le miracle réclamé par Rome. Encore faudrait-il, pour l’obtenir, penser à les prier !
Troisième dimanche après l’Épiphanie : “Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit”
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
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Nous sommes maintenant dans le temps après l’Épiphanie qui est le prolongement dans le cycle temporal du temps de Noël. Ce dernier se poursuit d’ailleurs dans le cycle sanctoral jusqu’au 2 février. Ainsi, tout en continuant à contempler et adorer dans la crèche le Sauveur qui vient de naître, nous méditons déjà sur les enseignements de sa vie publique. Ce temps après l’Épiphanie peut comporter entre trois et six dimanches, suivant la date de Pâques, mais les chants du propre de la messe restent les mêmes à partir du troisième dimanche. Certaines années, on les reprend ainsi plusieurs dimanches de suite. Cette année 2025, nous n’aurons que le cinquième dimanche après l’Épiphanie car le quatrième verra la solennité de la Présentation au Temple et que nous arriverons ensuite au Temps de la Septuagésime.
► Introït : Adorate Deum
L‘Introït est tiré du psaume 96 Dominus regnavit : Le Seigneur est Roi, dont nous retrouverons le début à l’Alléluia. Il chante la souveraineté du seul vrai Dieu sur toute la création et sur toutes les divinités et idoles païennes. Comme dans la messe de dimanche dernier, ce sont toutes les créatures de la terre qui sont invitées L’adorer.
Adorate Deum omnes Angeli ejus : audivit et lætata est Sion : et exsultaverunt filiæ Judæ.
Adorez Dieu tous ses anges ; Sion a entendu et s’est réjouie et les filles de Judas ont exulté.
Sion, c’est-à-dire Jérusalem, les filles de Juda, c’est-à-dire toutes les cités d’Israël, c’est le peuple élu, et c’est comme toujours la figure de l’Église. Qu’a-t-elle donc entendu qui la mette ainsi dans la joie ? C’est la proclamation de cette souveraineté universelle de Dieu : ici, dans la liturgie du temps après l’Épiphanie, c’est la manifestation de la divinité et de la royauté du Messie que nous acclamons.
La mélodie commence par un grand élan d’adoration et monte dans les hauteurs pour invoquer les Anges. Puis elle s’apaise et exprime une joie contenue mais bien affirmée. Cet Introït est accompagné bien entendu du premier verset du psaume 96, celui que nous retrouverons dans l’Alléluia.
Dominus regnavit, exsultet terra : lætentur insulæ multæ.
Le Seigneur est Roi, la terre exulte, les îles innombrables se réjouissent.
► Graduel : Timebunt gentes
De chant du Graduel du troisième dimanche après l’Épiphanie est tiré du psaume 101, qui est, dans son ensemble, une grande supplication douloureuse du peuple d’Israël en butte aux persécutions des ses ennemis, emmené en captivité loin de la ville sainte de Jérusalem et du temple détruit ; mais il contient aussi une partie pleine d’espérance, prophétisant la victoire du Seigneur sur ses ennemis et la reconstruction du temple.
Timebunt gentes nomen tuum, Domine, et omnes reges terræ gloriam tuam. Quoniam ædificavit Dominus Sion, et videbitur in majestate sua.
Les nations craindront votre Nom, Seigneur, et tous les rois de la terre craindront votre gloire, car le Seigneur a rebâti Sion, et Il y paraîtra dans Sa majesté.
On retrouve ici Sion déjà mentionnée à l’Introït, la cité sainte de Jérusalem, une fois encore figure de l’Église dont Isaïe déjà, le jour de l’Épiphanie, avait annoncé le triomphe et la gloire quand tous les peuples et les rois de la terre, qu’ils le veuillent ou non, devront se soumettre au règne du Christ Roi. La mélodie reprend encore des formules connues que nous avons déjà entendues les deux précédents dimanches mais qui s’adaptent parfaitement bien au texte du jour dans une tonalité de joie très affirmée.
► Alléluia : Dominus regnavit, exsultet
Nous retrouvons à l’Alléluia du troisième dimanche après l’Épiphanie le début du psaume 96 qui figurait déjà comme verset de l’Introït.
Dominus regnavit, exsultet terra : lætentur insulæ multæ.
Le Seigneur est Roi, la terre exulte, les îles innombrables se réjouissent.
C’est donc encore la divinité et la royauté de notre Seigneur qui provoquent la joie de tous les hommes, ceux qui habitent le continent et ceux qui habitent dans les îles, c’est à dire tout l’univers connu.
La mélodie légère, fluide, aux grandes vocalises, exprime à merveille cette joie. C’est encore, comme les deux derniers dimanches, une mélodie type que nous avons déjà entendue, notamment celle-ci à la messe de minuit de Noël.
► Offertoire : Dextera Domini
L‘Offertoire du troisième dimanche après l’Épiphanie est un magnifique chant d’action de grâce.
Dextera Domini fecit virtutem, dextera Domini exaltavit me : non moriar, sed vivam, et narrabo opera Domini.
La droite du Seigneur a exercé sa puissance, la droite du Seigneur m’a relevé, je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur.
On retrouvera ce chant pendant la Semaine sainte où il sera placé alors dans la bouche du Christ. D’ailleurs le psaume 117 d’où il est tiré est par excellence un psaume pascal qui est largement utilisé dans la liturgie de Pâques. C’est un des grands psaumes qui commencent par : » Louez le Seigneur car Il est bon, car sa miséricorde est éternelle « , comme celui que nous avons trouvé au Graduel de dimanche dernier. Et ici encore c’est l’œuvre de la Rédemption pour laquelle l’âme fidèle remercie et glorifie le Seigneur. Cette action de grâce se termine comme celle de l’Offertoire de dimanche dernier avec le même mot narrabo, je raconterai tout ce que le Seigneur a fait pour moi : mais la mélodie est très différente de celle de ce dernier qui était tout à fait exceptionnelle par son ampleur et son enthousiasme. Celle-ci est assez solennelle mais dans une ambiance contemplative. Elle exprime admirablement les sentiments du texte. Les mots dextera Domini, qui désignent la main droite du Seigneur symbole de sa puissance, reviennent deux fois, la première fois d’une façon très solennelle, la deuxième fois avec une insistance joyeuse et pleine d’assurance. L’affirmation non moriar : je ne mourrai pas, est lancée avec une inébranlable certitude, tandis que la finale narrabo opera Domini : je raconterai les œuvres du Seigneur, s’épanouit en un épanchement mystique et assez doux.
► Communion : Mirabantur
Le texte de la Communion du troisième dimanche après l’Épiphanie est un passage de l’Évangile, mais il ne s’agit pas de l’Évangile du jour. Il est pris ici en saint Luc au chapitre IV.
Mirabantur omnes de his quæ procedebant de ore Dei.
Tous étaient stupéfaits des paroles qui sortaient de la bouche de Dieu.
Bien entendu saint Luc n’a pas écrit » de la bouche de Dieu » mais simplement » de sa bouche « , celle du fils de Joseph qui venait de prendre la parole pour la première fois dans la synagogue de Nazareth, laissant entendre nettement, après avoir lu un passage d’Isaïe, que le Messie annoncé par le prophète c’était lui. On comprend la stupéfaction des auditeurs. La liturgie a modifié le texte pour affirmer, en ce temps après l’Épiphanie, que nous croyons à la divinité de Jésus. Nous qui savons qu’Il est Dieu, nos sentiments ne sont plus de stupéfaction comme ceux des habitants de Nazareth, mais d’admiration, d’adoration et de louange. C’est ce qu’exprime la mélodie ce cette petite antienne, qui bien que courte, est très ornée et chargée de neumes.
Saint Paul : Conversion et Renaissance (25 janvier)
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
« Puisque le martyre de l’Apôtre des Gentils est commémoré en juin, la célébration d’aujourd’hui offre l’occasion de considérer de près la figure multiforme de l’Apôtre par excellence, qui a écrit de lui-même : “J’ai travaillé plus que tous les autres apôtres”, mais aussi : “Je suis le moindre des apôtres, un avorton, indigne d’être appelé apôtre.” Paul lui-même fournit les preuves qui garantissent son droit d’être considéré comme apôtre : il a vu le Seigneur, le Christ ressuscité, et il est donc témoin de la résurrection ; il a également été envoyé directement par le Christ, comme les Douze. Vision, vocation, mission : trois qualifications qu’il possède, toutes issues de ce miracle de grâce sur la route de Damas, où le Christ l’a contraint à une capitulation inconditionnelle, le poussant à s’écrier : “Seigneur, que veux-tu que je fasse ?” Dans les paroles du Christ se révèle le secret de l’âme de Paul : “Il est dur pour toi de regimber contre l’aiguillon.” Il est vrai que Saul cherchait “dans toutes les synagogues à contraindre les chrétiens, sous la menace, à blasphémer”, mais il le faisait de bonne foi, et lorsque l’on agit par amour de Dieu, tout malentendu ne peut durer longtemps. Surgit alors l’inquiétude, c’est-à-dire “l’aiguillon” de la grâce, l’étincelle de la lumière de la vérité : “Qui es-tu, Seigneur ?” ; “Je suis Jésus, que tu persécutes.” Cette irruption mystique du Christ dans la vie de Paul est le sceau de son apostolat et l’étincelle qui lui révélera la vérité admirable de l’unité indissociable du Christ avec les croyants. »
« Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin qu’il puisse, s’il trouvait des hommes ou des femmes appartenant à la Voie, les amener liés à Jérusalem. Comme il était en chemin et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Tombant à terre, il entendit une voix qui lui disait : “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?” Il répondit : “Qui es-tu, Seigneur ?” Et il lui dit : “Je suis Jésus, que tu persécutes. Mais lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire.” Les hommes qui voyageaient avec lui s’arrêtèrent, muets de stupeur, entendant la voix mais ne voyant personne. Saul se releva de terre, et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le prirent par la main et le conduisirent à Damas. Il resta trois jours sans voir, sans manger ni boire. »
« Je suis crucifié avec le Christ, et ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi. Et cette vie que je vis maintenant dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. »
« Ce qu’est l’homme, combien notre nature est noble et combien cet être pensant est capable de force, cela apparaît de manière tout à fait particulière en Paul. Chaque jour, il montait plus haut, chaque jour il s’élevait avec plus d’ardeur et luttait avec un courage toujours croissant contre les difficultés qu’il rencontrait. En faisant allusion à cela, il disait : “Oubliant ce qui est derrière, je tends vers ce qui est devant” (cf. Ph 3, 13). Voyant que la mort était imminente, il invitait tous à partager sa joie en disant : “Réjouissez-vous et partagez ma joie” (Ph 2, 18). Il se réjouissait également face aux dangers imminents, aux insultes et à toute forme d’injure, et en écrivant aux Corinthiens, il disait : “Je prends plaisir dans les faiblesses, dans les outrages, dans les persécutions” (cf. 2 Co 12, 10). Il ajoutait que celles-ci étaient les armes de la justice et montrait que c’est précisément de là qu’il tirait les plus grands fruits et qu’il triomphait de ses ennemis. Battu de verges partout, frappé d’insultes et d’injures, il se comportait comme s’il célébrait des triomphes glorieux ou élevait des trophées en haut. Il se vantait et rendait grâce à Dieu en disant : “Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher” (cf. 2 Co 2, 14). Pour cette raison, animé par son zèle d’apôtre, il préférait la froideur des autres et les injures à l’honneur, que nous cherchons pourtant avidement. Il préférait la mort à la vie, la pauvreté à la richesse, et désirait bien davantage l’effort que le repos. Une chose seulement, il la détestait et la rejetait : offenser Dieu, à qui il voulait plaire en tout. »
« Dans la prière, se produit la conversion du cœur vers Celui qui est toujours prêt à donner, pourvu que nous soyons capables de recevoir. Dans la conversion, a lieu la purification de l’œil intérieur, quand on exclut les choses qu’on désirait de manière temporelle, afin que la pupille du cœur puisse supporter la lumière simple qui brille sans déclin ni changement ; non seulement la supporter, mais y demeurer ; et y demeurer non seulement sans gêne, mais aussi avec une joie ineffable, qui constitue la vie véritablement et authentiquement bienheureuse. »
« On ne passe pas de l’athéisme à la foi ; on passe de la connaissance naturelle de Dieu à la foi, seulement à travers les praeambula fidei, si l’on cherche le salut et si l’on a la possibilité de comprendre la justesse du message du Christ. »
« Tout comme les yeux d’une chouette sont éblouis par la lumière du soleil, incapables de la voir mais aptes à percevoir les choses faiblement éclairées, ainsi l’intellect humain se comporte-t-il face aux premiers principes, qui sont par nature les plus manifestes de toutes choses. »
Les Belles figures de l’Histoire : saint Vincent de Paul
Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent le Père Jean-Yves Ducourneau, prêtre de la Congrégation de la Mission :
L’éternel retour du Roi
De L’Inco Hebdo, la lettre hebdomadaire de la revue L’Incorrect :
Ainsi, les gouvernements se succèdent, flamboient un court instant au contact d’un parlementarisme devenu tripartite (certains louent le retour d’une vraie démocratie, et le spectacle visible à l’Assemblée est effectivement très proche de ce qu’on sait être une démocratie : navrant) puis se flétrissent inexorablement, faute de sang neuf, faute de liquidités et à cause de pressions de Bruxelles – cette entité transnationale qui voudrait arbitrer les nations européennes au nom d’une épouvantable coercition bancaire… Le dénommé Emmanuel Macron, grand ordonnateur de ce pays en friche et maître des horloges cassées, semble isolé dans sa tour de verre, comme un Saroumane de pacotille contemplant depuis les hauteurs d’Isengard l’étendue du chaos qu’il a contribué à installer depuis des mois. La presse feuilletonne comme elle peut cette dégringolade par paliers, fait mine à chaque fois de s’emballer pour de nouveaux hommes de paille, comme si les « poids lourds » qui circulent au gouvernement pouvaient changer quoi que ce soir à cet embouteillage massif, alors qu’aux Etats-Unis le trumpisme tout puissant semble bien pouvoir circuler à toute berzingue sur l’autoroute de « l’âge d’or », une voie peuplée de Tesla rutilantes et un brin bornées, comme il se doit. La veille Europe se tasse déjà de frayeur face au monstre américain, cet espère de golem fascinant… pendant que Trump prévoit de bâtir des cathédrales de serveurs pour 500 milliards de dollars : le projet Stargate fait déjà exulter les complotistes, qui y voient l’avènement du « grand projet » de la CIA dont on peine à deviner au juste s’il s’agit de l’ouverture de la porte des enfers où « simplement » d’une sujétion mondiale à coups de vaccins ARN concoctés en série par des IA…
Plus rationnellement, ce qu’on observe finalement avec le trumpisme, c’est bien le retour d’un impensé qui serait celui d’une monarchie, constituée par une sorte de techno-aristocratie, capable de survoler avec un mépris lointain les petits ajustements de la Constitution. Le retour d’un impensé monarchiste dans la plus « grande démocratie du monde » ? Et pourquoi pas. On pourra peut-être écrire sur les murs de nos maisons, criblés par les balles russes, dans quelques années : « Charles Maurras avait raison ». Ce qu’il nous faut, c’est peut-être le retour du Roi. Pas ces roitelets républicains que la Vème autorise et que les banques d’affaires cooptent à coups de pétrodollars. Non, le Roi en personne. Comme le martèlent depuis des années les militants de l’Action Française, ceux qui défilaient encore le week-end dernier pour commémorer l’assassinat de Louis XVI, et qui prônent le retour du Bien Commun contre cet individualisme devenu fou qui est l’apanage de notre modernité tik-tokée, contre les « citoyens », ces créatures prométhéennes créés par le démiurgisme jacobin, condamnées à se détraquer lorsqu’elles n’ont plus eu autre chose à combattre que des fantasmes et des moulins à vent – le fameux retour de la peste brune, toujours attendu, jamais réalisé…
On peut estimer que les monarchistes sont de doux rêveurs, des passéistes un peu originaux, des romantiques. En réalité, ce sont eux les vrais futuristes, car le monarchisme est bien encodé dans l’ADN de toutes les civilisations, et il est sera amené tôt ou tard à revenir lorsqu’il sera guéri de son mal. Le mal du « citoyen », comme l’expliquait Jean de Viguerie, c’est bien cette série de « dissociations » mentales qui se sont mises en branle après l’abandon de l’intelligence thomiste au profit de la pensée cartésienne, et de ce matérialisme ingrat qui a peu à peu transformé l’homme de cœur et d’âme en bête pensante. Oubliant que le foyer de toute civilisation, c’est la monarchie, et qu’un Roi sommeille en nous. C’est l’aspiration à une patrie réelle, fondée sur la Providence, et non cette patrie abstraite fondée sur le retour du sacrifice humain, qui a été forgée par le Droit-de-l’hommisme. Il nous appartiendra de nous en souvenir si l’humanité veut passer le troisième millénaire.
La Religion et les religions
Le père Edouard-Marie Gallez, docteur en théologie et histoire des religions à l’université de Strasbourg, s’est fait connaître par ses découvertes scientifiques autour de la naissance de l’Islam. Il est un des piliers de l’association EEChO, Enjeux de l’Étude du Christianisme des Origines, qui réunit des chercheurs et universitaires d’Orient et d’Occident. Il vient de publier chez Artège Le Christianisme face aux autres religions, Jésus-Christ est le “centre de l’histoire”, dans lequel il souligne qu’il y a un avant et un après la Rédemption, les religions naissant après la venue du Christ se positionnant en fonction du christianisme et non en dehors. Le Père Gallez montre que c’est d’abord à l’intérieur même de l’héritage chrétien qu’apparaissent les post-christianismes, des contrefaçons, des hérésies, qui dénaturent la Révélation. Parmi ces contrefaçons, il y a l’islam qui veut faire croire être une nouvelle religion révélée directement de l’ange Gabriel à Mahomet, alors qu’il s’agit plus vraisemblablement à la base d’une secte hérétique judéo-chrétienne. Ces détournements conduisent les hommes, soit par une démarche messianique et totalitaire, soit par des religiosités qui réduisent Jésus à un simple éveilleur spirituel, à des replis sur soi reniant le Père.
Fort de cette analyse, l’auteur critique les contours du dialogue interreligieux, qui ne s’effectue pas en vérité, mais sur la base de réalités faussées. Dans une note du livre, il écrit aussi que
le Décret sur la liberté religieuse (Dignitatis Humanae, 1965) visait les Etats communistes, en oubliant la réalité des conditionnements humains dans le monde occidental – globalement la socio-ingénierie. Le problème en effet n’est pas d’affirmer un droit objectif à croire ce qu’on veut, mais d’affirmer le droit humain objectif à n’être pas trompé et manipulé, peu importe dans quel système politique – ce qui conduit à réfléchir sur les moyens qui pourraient favoriser un tel droit universel, opposé aux manipulations. Cet oubli de Vatican II paraît bien étrange.
Et parmi les religions post-chrétiennes, on trouve aussi les idéologies séculières :
Indéniablement, le jeu des concepts a fini par englober le christianisme lui-même, devenu l’une des “religions”, de sorte qu’il doit se justifier maintenant d’être une “religion” autre que les autres, et non contraire à la raison. Nous ne parlerons pas de ce vieux (faux) débat entre “Science et Religion”, pour reprendre le titre de la grande revue de propagande soviétique Nauka i religia, où la “science” était instrumentalisée et posée en antireligion : le scientisme est aussi une sorte de religion présumée sauver l’humanité. Et ses adeptes se trouvaient au moins autant parmi les Occidentaux, procommunistes ou non, que dans l’empire soviétique, puis en Chine.
En fin de compte, on peut se demander si le concept de “religions” n’a jamais été autre chose qu’un piège destiné à dissimuler le messianisme de phénomènes qui se prétendent rationnels et en opposition à tout ce qui est religieux, mais qui sont fondamentalement religieux. L’athéisme sous la forme communiste demandait une adhésion de foi à ses adeptes en vue d’un avenir assurant le salut de l’humanité ; les défilés à la gloire du dirigeant semblaient calqués sur les processions religieuses. L’athéisme d’aujourd’hui, davantage subtil et médiatique, y compris dans sa forme transhumaniste, exige tout autant l’édhésion de foi totalitaire : celui qui ose penser est exclu de la vie sociale, il est diabolisé, débancarisé, etc. […]
Le concept des “religions” est donc un piège. Vatican II n’y a pas échappé, et d’autant moins qu’il a cru y trouver un intérêt.
Le gouvernement Trump adhère au Consensus de Genève
La Déclaration de consensus de Genève (GCD) est un « accord international qui stipule que les pays ont le droit et le devoir de défendre la famille et de protéger la vie in utero ». Les Etats-Unis y avaient adhéré avant que Biden les en retire. Donald Trump vient de rallier cet accord international, qui réunit environ 40 Etats.
Valérie Huber, fondatrice et présidente de l’Institute for Women’s Health, Institut pour la santé des femmes, seule organisation de politique de santé des femmes aux États-Unis ayant pour mission de promouvoir la meilleure santé et le meilleur bien-être possibles pour les femmes à chaque étape de leur vie, se réjouit de cette décision :
« Je félicite le président Donald J. Trump d’avoir tenu sa promesse de rejoindre la Déclaration du consensus de Genève (DCG), une coalition mondiale de nations, la première du genre, qui se consacre à l’amélioration de la santé des femmes, au renforcement des familles, à l’affirmation que l’avortement n’est pas un droit de l’homme international et à la défense du droit souverain des nations à gouverner à l’abri du colonialisme idéologique.
Plus tôt dans la journée, la mission des États-Unis auprès des Nations unies a confirmé que les États-Unis avaient officiellement rejoint la Déclaration du consensus de Genève en tant que 40e pays membre. Leur déclaration affirme l’engagement de l’administration Trump « à promouvoir la santé des femmes et la préservation des valeurs familiales que la coalition internationale dans son ensemble, et ses États membres individuels, soutiennent par le biais de politiques et de législations nationales ».
Cette action décisive rétablira le leadership de l’Amérique dans la diplomatie mondiale en matière de santé, en donnant aux nations la possibilité de donner la priorité à la santé des femmes plutôt qu’à des agendas politiques qui les divisent.
Notre institut continue d’être l’un des principaux défenseurs de la DCG, reconnaissant que cet engagement des nations est une base essentielle pour accélérer la santé et le bien-être des femmes et des filles. Nous nous réjouissons de travailler en partenariat avec un nombre encore plus grand de pays pour les aider à mettre en œuvre les principes de la DCG, transformant ainsi les engagements en actions.
Le retrait de l’administration Biden de la DCG a dénaturé et sapé l’engagement de la coalition à faire progresser la santé et l’épanouissement des femmes à tous les stades de la vie. Malgré les efforts incessants des détracteurs pour la démanteler et la discréditer, l’IWH se réjouit que la DCG ait non seulement survécu, mais qu’elle ait prospéré au cours des quatre dernières années, en augmentant le nombre de ses membres et son influence.
En rejoignant le DCG, le président Trump envoie un message audacieux selon lequel les États-Unis se tiennent aux côtés des nations souveraines pour défendre les besoins réels des femmes en matière de santé contre les tactiques coercitives des acteurs du pouvoir mondial. Cela marque le début d’un nouvel effort pour faire progresser les soins de santé authentiques pour les femmes, accélérer l’élan de la DCG et ouvrir la voie à un avenir plus brillant et plus sain pour les femmes du monde entier.
Nous sommes reconnaissants que, dès le début de son administration présidentielle, le président Trump joue à nouveau un rôle de premier plan dans la promotion de la santé et de l’épanouissement des femmes et des filles, tant aux États-Unis que dans le monde entier. »
Favoriser les exploitations à taille humaine
Pierre-Guillaume Mercadal, paysan, a été interrogé dans le Bien commun, à propos de la crise paysanne. Extrait :
Vous pouvez commander ou vous abonner au Bien commun ici ou le retrouver chaque mois sur Le Club de la Presse.
La Fondation pour l’école vous invite au Salon de la liberté scolaire
Le samedi 1er février 2025 se tient la 5ème édition du Salon de la liberté scolaire, de 9h à 18h à l’Espace Charenton à Paris.
D’une évaluation à l’autre, le niveau scolaire des élèves français ne cesse de baisser. Le 23 novembre 2024, l’IFOP publiait une étude indiquant que 90% des élèves français faisaient 15 fautes ou plus dans une dictée de 67 mots. En cause : un niveau de lecture fragile et une surexposition catastrophique aux écrans. En décembre, les résultats du classement TIMSS n’étaient pas meilleurs : les élèves français de CM1 et de 4e y arrivaient en dernière position de l’UE en mathématiques et en avant-dernière position en sciences.
Face à ce constat, des solutions existent, portées par la société civile. Malgré l’absence de moyens financiers, de nombreuses associations osent développer des écoles libres hors contrat. Aujourd’hui, les 2 571 établissements recensés scolarisent plus de 130 000 élèves, soit 4.7 % de l’offre scolaire. Pour la seule rentrée de septembre 2024, plus d’une centaine d’établissements ont ouvert leurs portes, en zone rurale, dans les villes ou dans les banlieues. Ils y proposent une palette variée de pédagogies à destination de tous les publics : élèves en difficulté, porteurs de handicap, internats d’excellence, établissements bilingues…
C’est à ces acteurs du renouveau éducatif qu’est dédié le Salon de la liberté scolaire du 1er février 2025. En plus d’intervenants éducatifs de premier plan (Bérénice Levet, Myriam Meyer, Julien Peron…), le salon offre aux participants un lieu de rassemblement (entre parents, professeurs, directeurs, créateurs et institutionnels) mais aussi d’innovation pédagogique (conférences, librairie, ateliers, village des écoles) et de mise en lien avec les prestataires (créateurs de contenu pédagogique, organismes de formation, maisons d’édition…). Moment phare de l’évènement : une conférence du neuroscientifique Michel Desmurget sur son dernier ouvrage : « Faites-les lire ! Pour en finir avec la fabrique du crétin digital ». Avec à la clé un objectif : rendre les enfants instruits et heureux.
Informations pratiques :
Salon de la liberté scolaire, Espace Charenton- 323 bis, rue de Charenton, 75012 Paris
Il n’y a plus de véritable politique familiale en France
Dans L’Homme Nouveau, Eric Picard retrace l’histoire de la politique familiale en France, depuis 1945. Extrait :
[…] De 1950 à 1974, la branche famille de la Sécurité sociale est largement abondée par les cotisations patronales, même si celles-ci baissent au profit des cotisations maladie et vieillesse. Les prestations décrochent par rapport aux salaires et aux revenus. Les dépenses familles qui représentent 4 % du PIB en 1954 n’en représentent plus que 1,7 en 1977.
De 1974 à 2013, les prestations familiales sont une variable d’ajustement face aux crises. Elles deviennent de plus en plus sociales (mises sous conditions de ressources). Les cotisations employeurs baissent de moitié, remplacées par la CSG (sur les salaires et les retraites) depuis 1991. Les larges excédents de la branche famille auraient pu servir à financer une ambitieuse politique familiale, car le taux de fécondité passe en dessous de 2,1 en 1974 : le renouvellement de générations n’est plus assuré. Mais les excédents sont transférés sous forme d’avances aux branches maladie et vieillesse, puis ces avances sont annulées en 1994. Car d’autres choix politiques ont été faits sous les septennats de Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand : la remise en question de la famille traditionnelle et la solution migratoire (droit au regroupement familial pour les immigrés).
Depuis 2013, il est question de rupture historique. Les ressources de la branche famille diminuent de 23 %. Le quotient familial baisse de 33 % en 2013. Les allocations familiales sont liées aux ressources en 2015 et deviennent dérisoires pour beaucoup de familles. L’accent mis sur l’accueil de la petite enfance avant 3 ans (36 % des dépenses de la Caf en 2022) n’empêche pas qu’il manque en 2024 200 000 places d’accueil, individuelles ou collectives. Mais la scolarisation obligatoire à partir de 3 ans (2019) pallie cela.
Ainsi, malgré des ressources disponibles importantes, depuis 1974 il n’y a plus de véritable politique familiale, d’encouragement moral et matériel en faveur des familles. Celle-ci est désormais remplacée par une politique sociale, à l’efficacité douteuse. La baisse du taux de fécondité continue.
Washington : à la March for Life intervention de Donald Trump et du vice-président Vance
Sur la chaîne Youtube de la March for Life :
Donald Trump s’est exprimé en vidéo, après avoir signé la grâce de 23 détenus emprisonnés pour avoir manifesté pacifiquement pour la vie dans des avortoirs :
« Je sais que vos cœurs sont chaleureux et vos esprits forts parce que votre mission est juste, très, très pure : forger une société qui accueille et protège chaque enfant comme un beau cadeau de la main de notre Créateur. »
Et le vice-président à la tribune :
” Nous marchons pour protéger les enfants à naître. Nous marchons pour proclamer et vivre la vérité sacrée que chaque enfant est un miracle et un don de Dieu. Notre société n’a pas su reconnaître que l’obligation d’une génération envers une autre est un élément essentiel de la vie en société. Permettez-moi donc de dire très simplement que je veux plus de bébés aux États-Unis. Je veux plus d’enfants heureux dans notre pays. Et je veux de beaux jeunes hommes et de belles jeunes femmes désireux de les accueillir dans le monde et de les élever. Nous avons besoin d’une culture qui célèbre la vie à tous les stades. Une culture qui reconnaît et croit vraiment que le critère de réussite nationale n’est pas notre PIB ou notre marché boursier, mais le fait que les gens sentent qu’ils peuvent élever des familles prospères et en bonne santé dans notre pays. “
Le président de la Chambre Mike Johnson a témoigné :
« Je suis le produit d’une grossesse adolescente non planifiée. Je suis éternellement reconnaissant à mes parents d’avoir ignoré tous ceux qui leur ont dit de s’occuper de ce problème. »
“I was the product of an unplanned teen pregnancy. I am so eternally grateful that my mom and dad ignored all the people who told them to just take care of that problem.” – Speaker Mike Johnson shares his powerful pro-life testimony at the 2025 #MarchforLife #WhyWeMarch pic.twitter.com/EtXwG1IisO
— EWTN News (@EWTNews) January 24, 2025
La manifestation en accéléré :
March for Life 2025 pic.twitter.com/Kh6QwZsjaM
— March for Life (@March_for_Life) January 24, 2025
Les promoteurs du programme sanguinaire et meurtrier de l’avortement
Dans son discours au forum de Davos, Javier Milei a déclaré aussi :
Cependant, lorsque l’on affirme que la Terre a déjà connu cinq cycles de changements brusques de température et que, dans quatre d’entre eux, l’homme n’existait même pas, on nous traite de « terraplanistes » afin de discréditer nos idées, sans tenir compte du fait que la science et les données sont de notre côté. Ce n’est pas une coïncidence si ces mêmes personnes sont les principaux promoteurs du programme sanguinaire et meurtrier de l’avortement, un programme conçu sur la base du postulat malthusien selon lequel la surpopulation détruira la terre et que nous devons donc mettre en œuvre un mécanisme de contrôle de la population. En fait, ce principe a déjà été adopté, à tel point que le taux de croissance de la population sur la planète commence aujourd’hui à poser problème.
Le vice-président des Etats-Unis sera présent à la March for Life
Communiqué de la March for Life, qui se déroule aujourd’hui à Washington :
La March for Life Education and Defense Fund a l’honneur d’annoncer que le vice-président JD Vance fera sa première apparition publique après les festivités de l’investiture en prenant la parole lors du rassemblement de la Marche pour la vie le 24 janvier 2025.
En 2024, le président Donald J. Trump a demandé à JD Vance d’être le candidat à la vice-présidence du parti républicain et cette semaine, il a officiellement prêté serment en tant que vice-président des États-Unis pour le second mandat du président Trump.
En tant que sénateur américain pour le grand État de l’Ohio, Vance a pris la parole lors de la marche pour la vie de l’Ohio en 2023. Nous sommes ravis de l’accueillir à la Marche nationale pour la vie dans son nouveau rôle, alors qu’il défend une fois de plus les enfants à naître vulnérables, les femmes et les familles à travers le pays.
« Nous sommes ravis que le vice-président Vance ait choisi la Marche nationale pour la vie pour sa première apparition publique dans son nouveau rôle – un signe de son engagement à défendre la vie. Le président Trump a gouverné en tant que président pro-vie au cours de son premier mandat, ce qui a donné lieu à une longue liste de réalisations. Nous sommes impatients de travailler avec lui et le vice-président Vance pour démanteler le programme agressif et impopulaire de l’administration Biden en matière d’avortement et, une fois de plus, faire gagner les enfants vulnérables à naître et leurs mères ». – Jeanne Mancini, présidente de March for Life et Jennie Bradley Lichter, présidente élue de March for Life.
Parmi les autres orateurs figurent
- Président de la Chambre des représentants Mike Johnson
- John Thune, chef de la majorité au Sénat des États-Unis
- Ron DeSantis, gouverneur de Floride
- Chris Smith, membre du Congrès américain (R-NJ)
- Bethany Hamilton, surfeuse professionnelle, mère et militante pro-vie
- Catherine Wheeler, obstétricienne
- Josiah Presley, survivant de l’avortement
- Lila Rose, présidente de Live Action
- Beverly Jacobson, PDG de Mama Bear Care
- Jeanne Mancini, présidente de la Marche pour la vie
- Jennie Bradley Lichter, présidente élue de la Marche pour la vie
- Mgr Joseph F. Naumann, archevêque de Kansas City (Kansas)
- Matthew Harrison, président de l’Église luthérienne du Synode du Missouri
- Hannah Lape, étudiante et présidente de l’association « Voice for Life » du Wheaton College.
Le rassemblement de la Marche pour la vie aura lieu le vendredi 24 janvier et commencera à midi (heure de l’Est) sur le site du Washington Monument à Washington, DC.
La 52e édition de la Marche pour la vie, la plus grande manifestation annuelle en faveur des droits de l’homme au monde, se tiendra le 24 janvier 2025 à Washington, DC.
Les Démocrates hostiles aux soins des bébés « nés vivants » suie à un avortement
Les républicains à la Chambre américaine des représentants ont adopté jeudi 23 janvier une proposition de loi imposant des soins aux bébés « nés vivants » lors d’un avortement, un texte que les démocrates rejettent en affirmant que de telles dispositions existent déjà en droit (ben voyons).
Le texte, qui doit désormais être étudié par le Sénat, imposerait au personnel soignant de fournir aux bébés « nés vivants » malgré nu avortement le « même degré de compétence professionnelle, de soins, et d’assiduité » qu’à tout autre nouveau-né. Les médecins contrevenants encourraient des amendes et jusqu’à cinq ans de prison.
Les démocrates rejettent régulièrement des projets de loi similaires de la droite américaine.
Malgré l’échec d’un texte similaire au Sénat mercredi, les républicains souhaitent voir les démocrates voter publiquement contre une mesure qui se targue de combattre les « infanticides ». Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a souligné :
« De manière tragique, les démocrates à la Chambre se sont opposés au texte, ont voté en faveur des infanticides, et ont choisi de refuser des soins médicaux à des nouveaux-nés en pleurs sur les tables d’opération, se battant pour vivre »
Nicaragua : le gouvernement saisit le grand séminaire de Matagalpa et expulse les séminaristes
Une trentaine de séminaristes ont été expulsés du grand séminaire de philosophie San Luis Gonzaga, au sud-est de la ville de Matagalpa, au Nicaragua, sur ordre de la police et des fonctionnaires du bureau du procureur général (PGR) qui, dans l’après-midi du lundi 20 janvier, ont saisi la propriété du diocèse de Matagalpa.
La saisie du Séminaire s’ajoute à celle du Centre pastoral diocésain La Cartuja, situé à cinq kilomètres au nord de la ville de Matagalpa, saisi par la police et le PGR dans l’après-midi du jeudi 16 janvier. En outre, depuis le 19 août 2022, la police occupe la résidence de l’évêque dans le centre de la ville.
Les séminaristes ont été renvoyés chez eux.
La CEDH déboute CNews suite à sa condamnation par l’ARCOM
La chaîne avait été condamnée par l’Arcom en 2021 à 200 000 euros d’amende, pour des propos tenus par Eric Zemmour sur les mineurs isolés.
Transition énergétique et religion
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
L’hiver a une certaine tendance à refroidir l’atmosphère, ce phénomène historiquement vérifié ne semble pas être compris par nos politiques et nos écologistes ! Probablement une fake news de plus…
Non seulement la « transition écologique » nous coûte un « pognon de dingue », plus de 25 Md€ par an pour la France, mais en plus elle réussit le tour de force de ne pas fournir suffisamment de jus pour assurer les besoins courants des pays…
Ainsi, le mois de janvier en plus d’être froid, oui c’est étonnant je sais, s’est avéré avoir peu de vent et encore moins de soleil sous nos latitudes. Car oui nuages et vent calme sont fréquents en cette saison quelque peu monotone. D’un côté le monde mercantile en a tiré un moyen de gagner de l’argent en inventant le concept du « Blue Monday », qui est je cite selon un psychologue américain : « le jour le plus déprimant de l’année », fixé au troisième lundi de janvier. C’est donc le bon moment, en miroir avec le Black Friday, de proposer des offres commerciales alléchantes, l’achat compulsif étant une des réponses à la déprime.
De l’autre, dans le monde merveilleux des énergies vertes faites d’éoliennes et de photovoltaïques, c’est en revanche le néant ! Les engins, dont soit dit au passage la construction (extraction de minerais) est bien plus polluante que la filière pétrolière, n’ont jamais autant mérité leur qualificatif d’intermittent. Comme leurs homologues du monde du spectacle, les éoliennes et les panneaux ne travaillent qu’une faible partie de l’année (25% pour les premières et 15% pour les seconds). Et alors me direz-vous ?
Alors, il se trouve que pour que vous puissiez continuer à faire chauffer votre café du matin ou à recharger votre Tesla à cent mille euros, il faut jongler entre les différents types de production, dont bien entendu le nucléaire. Cela pose de nombreux problèmes, car sur le réseau selon des lois stupides la production intermittente est prioritaire, les centrales passent donc leur temps à modifier leur cycle, ce qui en plus d’avoir un coût financier a aussi des impacts sur la longévité des systèmes… Mais voilà qu’il existe des pays qui ont eu l’excellente idée de se passer de nucléaire pariant sur le fait que les énergies vertes permettront de pallier sans difficulté les besoins, pourtant croissants, des populations ! On allez voir ce qu’on allez voir…
On a vu !
La Belgique, qui a initié une sortie du nucléaire, passant de 8 à 5 centrales pour arriver à 0 d’ici 2030, utilise des réacteurs de Boeing pour faire de l’électricité quand la production des énergies vertes n’est pas suffisante. Ce fut le cas à plusieurs reprises sur ce mois de janvier 2025. Oui vous avez bien lu, des réacteurs de Boeing 707 gavés au kérosène sont utilisés comme des turbines pour fabriquer de l’électricité (https://www.levif.be/economie/energie/des-vieux-reacteurs-de-boeing-707-utilises-pour-alimenter-le-reseau-electrique-belge-la-situation-doit-etre-tres-grave/).
Mais parlons aussi un peu de l’Allemagne, nos chers voisins. Mêmes causes, il fait froid en hiver, mêmes conséquences, on a plus de jus ! Eux aussi ont misé sur du 100% d’énergies vertes, les rois, que dis-je les empereurs de la transition écologique… Durant ce mois de janvier 2025 les centrales à charbon et à gaz ont tourné à fond ! Amenant le célèbre et faux « bilan carbone » à sept fois celui de la France sur la période…
Il semblerait que dans ces cas la production massive de CO2 (qui est pourtant un gaz saturé dans son absorption et qui donc n’a qu’un rôle marginal comme le rappelle le Pr Clauser prix Nobel de physique 2022) ne pose plus question.
La Taxe carbone est à l’Etat ce qu’est le Blue Monday au commerce !
Voilà donc un des nombreux effets de bord de la transition dite verte. L’humanité a fait d’incroyables bonds technologiques en un siècle, et la maîtrise du nucléaire, de l’infiniment petit, du quantique, est le chemin que nous devons emprunter pour continuer notre chemin. C’est non seulement le moyen que nous devons donner à nos descendants pour bénéficier de sources d’énergie fiables et puissantes, mais c’est aussi la clé de la conquête de l’univers, le moyen d’un jour de pouvoir explorer au-delà de notre système solaire. Et ça, les petits « hommes verts » n’en veulent pas, ils sont idéologiquement contre le progrès technique. Le problème c’est qu’en 50 ans avec l’appui de l’internationale communiste orpheline depuis les années 1990, ils ont réussi à imposer leur religion, celle qui rend un culte à la Terre mère Gaïa, aux politiques et partiellement aux populations. Cette étrange idéologie n’a pu s’imposer que par ce que la véritable religion révélée a été inlassablement combattue, finissant par laisser le champ libre.
Mais, pour finir sur une note positive, la donne pourrait bien changer dans les années à venir, peut être sommes nous à un virage de l’Histoire. Les grandes puissances (USA, Chine, Russie, Inde, Mexique, Bresil,…) remettent de plus en plus en cause les principes qui sous-tendent la transition écologique, et dans le même temps nous notons un regain de sens et d’intérêt pour la religion chrétienne, celle de nos pères, celle qui a façonné nos nations. La France semble encore loin de ce virage, empêtrée dans des dogmes ecolo-woke, mais faisons le pari que cette parenthèse ne durera pas !
I-Média – Trump, le retour : la peur change de camp
Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur le salut d’Elon Musk à la foule lors de l’investiture de Donald Trump. Un geste trouble, assimilé par beaucoup à un salut nazi, qui aura fait couler beaucoup d’encre avec parfois des justifications plus farfelues les unes que les autres.
Le dossier de la semaine est consacré à l’investiture de Donald Trump, elle aussi très commentée puisque dès le début de son mandat, le nouveau président des Etats-Unis aura mis le paquet en signant plus de 40 décrets officiels, mettant notamment définitivement fin au wokisme gouvernemental instauré par son prédécesseur Joe Biden.
On n’oubliera pas les pastilles de l’information et, pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM, consacré à Hervé Gattegno, journaliste d’investigation.
Donald Trump a sorti la sulfateuse contre le gauchisme
Polémia dresse la liste des 78 textes signés par Donald Trump, soit 42 décrets officiels et de nombreuses circulaires, dont les textes officiels sont sur le site officiel de la Maison blanche :
Abrogation de 78 décrets de l’administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie.
Déclaration d’une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière.
Retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux.
Retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d’arrêt à la collaboration avec l’OMS.
Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l’émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l’assaut du Capitole.
Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel.
Déclaration d’une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l’Accord de Paris.
Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin.
Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues.
Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l’interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines.
Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales.
Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d’une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane.
Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d’Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine.
Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l’appellation traditionnelle de la montagne en Alaska.
Gel des embauches fédérales : Suspension des nouvelles embauches au sein du gouvernement fédéral, à l’exception des postes liés à la sécurité nationale.
Révocation du mandat de véhicules électriques : Annulation de l’obligation de transition vers les véhicules électriques.
Fin de la citoyenneté par droit du sol : Suppression de l’acquisition automatique de la citoyenneté pour les enfants nés sur le sol américain de parents étrangers.
Réintégration des militaires renvoyés pour non-conformité vaccinale : Rétablissement des membres des forces armées licenciés pour avoir refusé la vaccination, avec paiement rétroactif.
Interdiction de la censure gouvernementale : Mise en place de mesures pour protéger la liberté d’expression et empêcher la suppression de discours politiques.
Création du Département de l’Efficacité Gouvernementale : Nomination d’Elon Musk à la tête d’un nouveau département chargé de réduire le gaspillage et d’améliorer l’efficacité des agences fédérales.
Retrait des sanctions contre les colons israéliens en Cisjordanie : Annulation des mesures punitives à l’encontre des implantations israéliennes.
Réintégration de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme : Rétablissement de Cuba en tant qu’État sponsor du terrorisme, entraînant des sanctions économiques.
Transfert du siège du Commandement spatial des États-Unis en Alabama : Déplacement du quartier général du Commandement spatial à Huntsville, Alabama.
Mise en œuvre de l’annexe F : Réduction des protections d’emploi pour des milliers d’employés fédéraux, facilitant leur licenciement.
Réévaluation de l’aide étrangère : Réduction ou suppression des financements aux pays jugés hostiles aux intérêts américains ou ne soutenant pas les initiatives des États-Unis dans les organisations internationales, avec une priorité pour les alliés stratégiques.
Interdiction des programmes d’éducation critique sur la race : Suppression des financements pour les écoles promouvant la théorie critique de la race.
Expansion des forages pétroliers et gaziers : Autorisation de nouveaux permis pour l’extraction dans les zones protégées.
Annulation des subventions pour les énergies renouvelables : Suppression des incitations fiscales pour les énergies éoliennes et solaires.
Création d’une commission sur la fraude électorale : Lancement d’une enquête nationale sur les irrégularités électorales de 2020.
Suspension des visas pour les citoyens de plusieurs pays du Moyen-Orient : Rétablissement d’un « Muslim Ban » modifié.
Rétablissement de la politique « rester au Mexique » : Les demandeurs d’asile doivent attendre au Mexique pendant le traitement de leur dossier.
Fin du financement fédéral pour les villes sanctuaires : Suppression des subventions pour les juridictions qui protègent les immigrants illégaux.
Augmentation des taxes à l’importation sur les produits chinois : Renforcement des droits de douane pour protéger les industries américaines.
Protection des monuments historiques : Interdiction de la destruction ou du déboulonnement de statues fédérales.
Encouragement au Made in USA : Renforcement des exigences d’approvisionnement local pour les agences gouvernementales.
Réduction des droits syndicaux pour les employés fédéraux : Limitation des négociations collectives dans la fonction publique.
Suppression des limites sur les donations politiques : Assouplissement des restrictions sur les financements électoraux.
Proclamation du jour de la liberté énergétique : Célébration nationale des industries pétrolières et gazières américaines.
Création d’un fonds pour les victimes du crime : Augmentation des ressources pour les victimes d’actes criminels, particulièrement ceux perpétrés par des immigrants illégaux.
Suppression des normes fédérales sur les toilettes transgenres : Rétablissement des lois définissant les toilettes par le sexe biologique.
Renforcement des contrôles à la frontière nord : Expansion des mesures de sécurité avec le Canada.
Évaluation des pratiques des médias sociaux : Lancement d’une commission pour examiner la censure des opinions conservatrices.
Suppression de la réforme Obamacare : Nouvelle tentative de démantèlement complet de la loi sur les soins de santé abordables.
Révocation des règles sur les logements sociaux : Suppression des exigences pour les zones résidentielles d’accepter des logements subventionnés.
Interdiction des partenariats public-privé avec la Chine : Blocage des investissements chinois dans les infrastructures critiques américaines.
Rétablissement des exécutions fédérales : Réactivation des exécutions pour les criminels fédéraux condamnés.
Annulation des restrictions sur les armes à feu : Révocation des lois fédérales limitant la possession d’armes semi-automatiques.
Fin des subventions aux entreprises soutenant des causes progressistes : Réduction des crédits fiscaux pour les initiatives liées au climat et à l’inclusion.
Promotion de la célébration de Noël dans les écoles : Obligation pour les établissements publics de reconnaître et promouvoir les traditions chrétiennes.
Assouplissement des règles de pollution pour les grandes industries : Réduction des normes sur les émissions pour relancer la compétitivité industrielle.
Reconnaissance des institutions chrétiennes dans les financements fédéraux : Priorité aux écoles confessionnelles pour les subventions éducatives.
Augmentation du budget pour les forces de l’ordre : Renforcement des dotations pour la police et les départements fédéraux de sécurité.
Réouverture de Guantanamo : Réactivation du centre de détention pour les terroristes étrangers présumés.
Renforcement des sanctions contre l’Iran : Retour aux sanctions économiques les plus strictes contre Téhéran.
Financement prioritaire des infrastructures rurales : Orientation des fonds publics vers les communautés rurales plutôt que les grandes villes.
Création d’un mur technologique avec des drones et des caméras : Déploiement de la technologie avancée pour surveiller la frontière sud.
Révision des quotas de réfugiés : Réduction significative du nombre annuel de réfugiés acceptés.
Fin des financements à l’ONU pour les projets climatiques : Suspension des contributions des États-Unis aux initiatives climatiques internationales.
Promotion des écoles à charte : Augmentation des fonds pour les établissements indépendants.
Mise en œuvre d’un programme national d’alphabétisation civique : Création d’un programme pour enseigner les valeurs et l’histoire américaine dans les écoles publiques.
Rétablissement des droits religieux dans les entreprises : Autorisation pour les entreprises de refuser certains services pour des raisons de croyances religieuses.
Encadrement des réglementations bancaires : Réduction des restrictions imposées aux banques par la loi Dodd-Frank.
Augmentation du budget militaire : Renforcement du financement pour la modernisation des équipements et la cybersécurité militaire.
Suppression des visas de travail pour les étrangers dans certaines industries : Réduction de l’immigration légale pour privilégier l’emploi national.
Rétablissement des sanctions économiques contre la Corée du Nord : Mesures plus strictes pour limiter les ressources financières du régime nord-coréen.
Financement des infrastructures pour l’armée : Priorisation des fonds pour améliorer les bases militaires et les logements des militaires.
Suspension des financements pour le planning familial : Suppression des subventions pour les services liés à l’avortement.
Promotion des partenariats public-privé dans les infrastructures : Encouragement des investissements privés pour moderniser les routes, ponts et aéroports.
Création d’une base de données nationale sur les migrants : Centralisation des informations sur les migrants pour faciliter le suivi et la sécurité nationale.
Déclaration du « Jour national du patriotisme » : Instauration d’un jour férié pour célébrer les valeurs américaines.
Restriction des activités des ONG internationales : Réduction des financements pour les organisations promouvant des idéaux progressistes à l’étranger.
Fin de la coopération scientifique avec la Chine : Suspension des échanges académiques et technologiques avec des institutions chinoises.
Expansion des programmes de formation professionnelle : Augmentation des fonds pour les apprentissages et les écoles techniques.
Encadrement des pratiques de Big Tech : Renforcement des régulations sur la collecte de données et la transparence algorithmique.
Réintégration des monuments confédérés dans les sites historiques nationaux : Restauration et préservation des monuments controversés.
Abrogation des restrictions sur les entreprises pétrolières dans l’Arctique : Réouverture des forages dans les zones polaires.
Promotion de la liberté académique : Interdiction pour les universités de sanctionner les opinions politiques de leurs enseignants et étudiants.
La charge de Javier Milei à Davos : « Ce Forum a produit un sinistre wokisme ! »
« Je ne me sens plus seul, a expliqué le président. L’Argentine est devenue un vrai modèle. Et j’ai trouvé des alliés : Elon Musk, la féroce Giorgia Meloni, Viktor Orban, Benyamin Netanyahou, Donald Trump. Une alliance se forme entre toutes les nations qui veulent être libres. »
Il a dénoncé une gauche woke infiltrée partout, « dans les médias, les organisations internationales, les grandes entreprises, et même ici à Davos. Ce Forum a promu un sinistre wokisme ! »
Javier Milei décortique les mécanismes du « virus mortel de l’idéologie woke, la grande épidémie de notre époque ». Il souligne que c’est la liberté individuelle et la propriété privée, placées au-dessus de tout, qui ont permis la révolution industrielle du XIXe siècle et la formidable croissance qui a suivi. Il défend « l’esprit pionnier qui repousse les limites du possible », soutenant au passage la défense de Musk critiqué pour son bras levé qui faisait penser au salut nazi, « un geste innocent qui reflétait sa joie ».
Le leader argentin dénonce ensuite « l’idée ignoble de la justice sociale », selon laquelle « l’égalité devant la loi ne suffit pas. C’est une mine d’or pour la bureaucratie ! » Derrière se pointerait « une distribution arbitraire des richesses à la pointe du fusil ».
Il s’en prend violemment au féminisme, qualifié de « demande de privilèges ». Il serait désormais plus grave de tuer une femme qu’un homme. S’ensuit l’avortement, qui provoque le déclin des naissances dans de nombreux pays. L’idéologie du genre est évidemment une catastrophe. La montée du mouvement LGBT déboucherait sur « la pédophilie ».
« Le wokisme se manifeste aussi dans cette histoire de changement climatique. Nous sommes passés de la préservation de l’environnement à un environnementalisme fanatique. Quand nous disons que la planète a connu cinq cycles de réchauffement, on nous traite de platistes. »
« Maintenant, on laisse rentrer les immigrés non par nécessité mais par culpabilité. »
Sa mission de gouvernant, « c’est de réduire la taille de l’Etat. Le scénario des quarante dernières années s’est épuisé. Il faut s’en libérer, oser penser, écrire notre propre histoire ».
« Ecoutons le cri de la liberté. Vive la liberté, bordel ! »
Dans son discours au forum de Davos, le président Javier Milei a fait le procès du wokisme pendant 30 minutes : “Cette idéologie a colonisé les institutions les plus importantes du monde” pic.twitter.com/lWtpZOzVKY
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 23, 2025
Education sexuelle : la nouvelle version du projet de programme toujours inacceptable
Communiqué du Syndicat de la famille :
L’éducation sexuelle à l’ordre du jour de la réunion du CSE prévue le 29 janvier : la nouvelle version du texte étant très loin du compte pour être bénéfique, constructif et répondre à ses objectifs, Le Syndicat de la Famille appelle la Ministre de l’Education nationale à réviser en profondeur le texte
Le projet de programme d’éducation affective, relationnelle et sexuelle, élaboré par le ministère de l’Education nationale, avait fait scandale en raison de son imprégnation idéologique, de contenus inadaptés et de ses lacunes majeures – y compris pour remplir ses objectifs affichés -.
Malgré le caractère très sensible du sujet – qui touche à l’intimité et à la construction personnelle des élèves -, le projet sera soumis dès ce 29 janvier au Conseil supérieur de l’éducation.
Le Syndicat de la Famille déplore cette précipitation, contraire à la nécessité de travailler autant que nécessaire pour s’assurer d’un contenu vraiment bénéfique pour tous les élèves et neutre philosophiquement et politiquement, suivant l’obligation légale de l’Eduction nationale.
L’ancienne ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, n’a en effet apporté que des modifications très ponctuelles, dérisoires au regard des enjeux. Si le projet de programme n’est pas révisé en profondeur, son examen par le CSE dès ce 29 janvier, est inacceptable :
– A l’exception du sentiment amoureux, évoqué ici ou là, sont complètement absents du projet de programme des contenus positifs et constructifs sur l’homme et la femme, le sens de la puberté, le couple, l’enfant, la maternité, la paternité… : des sujets qui sont évidemment liés à la sexualité, qui concerneront tous les jeunes plus tard et qui sont fondamentaux pour se préparer à la vie d’adulte.
– L’absence complète, également, de prévention vis-à-vis du recours aux bloqueurs de puberté, aux hormones de transition et à la chirurgie consistant en l’ablation d’organes génitaux. Influenceurs, réseaux sociaux et activistes exercent pourtant une forte pression auprès des adolescents, qui nécessiteraient urgemment de les alerter sur les risques majeurs pour leur santé physique et mentale.
– L’insuffisance très nette de la prévention vis-à-vis de la pornographie, abordée beaucoup trop tard, maladroitement et sans arguments bien fondées.
– La conscience, les valeurs, l’éthique, ne sont jamais abordées, y compris lorsque le programme aborde la question du consentement. Ces sujets concernent pourtant aussi la sexualité.
Par ailleurs :
– Certains des contenus prévus pour les tout-petits de maternelle sont inadaptés à ces âges, comme la volonté de leur faire apprendre les mots scientifiques pour nommer les parties intimes : si les familles recourent toujours et partout à un vocabulaire adapté à leur âge, c’est bien parce qu’elles sentent spontanément qu’à 3 ou 4 ans, c’est à l’adulte de s’adapter à l’enfant.
– La diffusion, à partir de la 5e, de l’idée suivant laquelle ce n’est pas parce qu’on est de sexe masculin ou féminin que l’on est homme ou femme, avec tout ce qu’implique cette thèse idéologique bien connue. De telles affirmations sont déstabilisatrices pour des adolescents, contraire à la mission éducative et peuvent, pour ceux qui sont en souffrance, les inciter à croire qu’il faudrait transitionner, un processus à hauts risques et aux effets rapidement irréversibles. Certes le terme « identité de genre » a été supprimé au collège, mais l’idée reste présente, et c’est là le problème.
– Une approche idéologique aussi de l’égalité des sexes, qui consiste à dénoncer toutes les représentations différenciant le masculin du féminin et ce, dès la maternelle. Cette approche s’appuie sur l’idée que le sexisme serait, dès la naissance, systémique en France. Cette « lutte des sexes » est contraire au besoin des filles comme des garçons d’être valorisés. Le contenu du projet de programme va jusqu’à reprendre les absurdités d’activistes, par exemple avec la comparaison de l’espace occupée par les petits garçons et les petites filles dans les cours de récréation. Culpabiliser les petits garçons, victimiser les petites filles ne fera en rien avancer l’égalité. En revanche, elle instaure de la défiance entre les uns et les autres. Une erreur fondamentale dont on voit les effets chez les jeunes adultes (ce discours étant déjà très présent dans l’éducation sexuelle déjà faite à l’école) : de moins en moins de couples et de moins en moins d’envie de fonder une famille. Des considérations, autrement dit, qui compte aussi dans la crise de la natalité française.
– Un contenu qui ne répond pas aux objectifs affichés, dont la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, pourtant présentée comme la cause de « l’urgence » de ce programme. L’approche de la sexualité, notamment, ne tient pas compte des différences physiologiques et émotionnelles entre garçon et fille, ce qui est contraire à l’acquisition du respect de l’autre par les adolescents et donc contre-productive.
– Le non-respect du principe légal de neutralité, ce contenu étant largement idéologique. La loi oblige pourtant l’école à rester neutre philosophiquement et politiquement. Le projet de programme est loin, très loin du compte.
Alors que ces questions sont particulièrement importantes et sensibles pour les enfants, les adolescents et le jeunes, le projet de programme d’éducation affective, relationnelle et sexuelle a été inscrit à l’ordre du jour de la réunion du CSP prévue le 29 janvier.
La priorité évidente est pourtant de prendre tout le temps nécessaire à la mise au point d’un programme assurant le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, dont le contenu soit incontestablement bénéfique, mais aussi neutre sur le plan philosophique et politique.
Dans ce contexte, Le Syndicat de la Famille appelle la Ministre de l’Education nationale à reporter la réunion prévue le CSE et à prendre le temps d’écouter elle-même les associations qui interviennent dans les classes – en restant ouverte à toutes les approches – pour se rendre compte des différences, des réactions des élèves et de leur sérénité – ou pas – après ces séances.
D’une intervention à l’autre, le résultat est très différent et il est temps que la Ministre le découvre.
Mensonge sur l’IVG et l’embryon
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Simple médecin, Je ne suis pas là pour dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire sur ce sujet tellement clivant intime et difficile à aborder dans toutes ces facettes (viol/ enfant non désiré/malformation…). Sujet qui reste inabordable dans la société ou les médias car verrouillé par le militantisme pro avortement.
Il me semble toutefois nécessaire de rappeler quelques faits scientifiques et biologiques sur l’embryon et que chacun puisse en conscience faire ensuite ce qui lui semble juste.
Première désinformation voir mensonge véhiculé par les pro IVG : L’embryon ne seraient qu’un amas de cellules.
Non : L’embryon n’est pas un amas cellulaire (ou un tissu ou tumeur comme on l’entends si souvent), amas cellulaire qui ne possède lui que le patrimoine génétique de son hôte et qui n’a qu’une seule possibilité se diviser en d’autre cellules rien de plus.
L’embryon, lui, a son propre patrimoine génétique distinct du père et de la mère. C’est un être vivant (par définition biologique) humain (patrimoine génétique humain unique) et capable de se développer complétement en un être humain vivant et autonome (ce qui lui donne sa spécificité). un amas de cellules est incapable même mis en culture de se développer en un être humain puis un enfant.
Une étude récente du génome sur plus de 25 ans vient d’être publiée fin 2024 dans Nature par les chercheurs de CODE genetics/Amgen [1] qui ont construit une carte complète de l’ADN humain et de la façon dont il est mélangé lors de la reproduction. Cette étude vient de montrer formellement comment, avant même la fécondation, les gènes des parents se recombinent pour former un être humain unique. Un embryon est humain et unique dès le début et c’est démontré.
Deuxième désinformation : L’embryon c’est le corps de la femme (le fameux « mon corps, mon choix »)
Non, l’embryon est parfaitement distinct (physiquement/génétique) de ce corps et autant issus du père que de la mère mais vit par contre bien sûr à l’intérieur de ce corps féminin qui subit cette grossesse et dont il dépend. C’est un fait. Mais il n’est pas le corps de la femme.
La question essentielle est de savoir si l’embryon est ou non une personne ou quand devient-il une personne :
Pour les partisans de l’IVG, il n’est pas une personne à son commencement (on peut donc légitimement l’éliminer) et il deviendrait « par miracle » une personne à partir d’un certain moment… (lequel ?)
Pour nous il est une personne et ce dès le début.
La science ne permet pas de déterminer quand un embryon a sa propre autonomie de conscience. Son développement est un continuum de la fécondation à la naissance : comment pourrions-nous affirmer (alors qu’il est montré son caractère humain et unique dès le début) qu’à un moment il n’est rien et qu’à un autre (totalement arbitraire) il deviendrait un bébé digne d’être aimé et gardé ?
Ce que l’on sait : à 33 jours on constate un développement différencié du cerveau avec un développement thalamique complet à 20-24sem. Il est montré qu’ à cette date le fœtus ressent la souffrance signe d’une conscience minimale [2].
Personne ne peut se prononcer de manière certaine sur la nature de l’embryon : en vertu du principe de précaution chère à la médecine cela devrait suffire à le considérer comme une personne.
Quelle hypocrisie dans la société : Quand l’embryon puis fœtus est désiré, c’est bien un bébé et, s’il devait par exemple naître grand prématuré vers 22-24 semaines, on attendrait naturellement que la médecine fasse tout pour le sauver. Mais, s’il n’est pas désiré, alors il devient par enchantement un vulgaire amas de cellules dont on peut se débarrasser.
Que certains professionnels de santé veuillent ou acceptent de pratiquer des avortements c’est triste, c’est leur choix, c’est ainsi. Mais comment ces professionnels, instruits, intelligents peuvent justifier d’une telle “schizophrénie” face à un embryon en niant ce qu’il est malgré l’évidence et les preuves et quand on a les connaissances médicales et scientifiques qu’ils ont.
La réaction du monde médiatique ou médical dans sa majorité est consternante. Et elle est sidérante quoi que totalement prévisible vu le formatage des esprits depuis la loi Veil, Formatage tel qu’on a même fait oublier que la loi Veil dépénalisait l’avortement dans des cas extrêmes de détresse avérée, bien loin de la banalisation actuelle.
La question de l’avortement est prise en otage en France par des militants, par le gouvernement et certains soignants qui ne cessent de revendiquer toujours plus de « droit ».
Ils voudraient même contraindre s’ils le pouvaient tous les soignants à y participer et en faire un soi-disant « acte médical » or ce n’est pas un acte médical de soin.
Appelons un chat un chat : c’est l’élimination pure et simple d’un être humain biologique dans sa phase de développement précoce. Comment peut-on appeler ou nommer? Comment peut-on imaginer contraindre des soignants à y participer sans consentement libre et éclairé ?
Si la femme est libre d’avorter en France, elle devrait aussi être libre de ne pas avorter et pour cela devrait avoir un vrai choix, une vraie alternative : pour l’avoir faut-il encore qu’elle en ait les moyens en étant instruite de manière loyale et honnête sur la nature de l’ embryon et de ce que l’IVG implique et que on lui apporte si besoin les aides (financières / entourage) pour lui proposer une vraie alternative crédible.
Dr Pontier
références:
[1] https://www.nature.com/articles/s41586-024-08450-5
[2]https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/201429
La messe des obsèques d’Emile sera célébrée le samedi 8 février à la Basilique Sainte Marie-Madeleine à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Communiqué des parents d’Emile, Marie et Colomban Soleil :
Marie et Colomban Soleil étaient attachés depuis 25 ans au village du Haut-Vernet et à ce coin de montagne qu’ils avaient arpenté avec Emile depuis qu’il était né. Ils y avaient bâti de doux et joyeux souvenirs avec leur petit garçon. Avec eux, depuis le 8 juillet 2023, de nombreux habitants avaient cherché, pleuré, souffert, prié et espéré au Haut-Vernet. Le maire lui-même avait rappelé qu’Emile était un enfant du village. C’est une habitante – qu’ils ne remercieront jamais assez pour sa réaction et sa délicatesse – qui avait trouvé Emile le 30 mars 2024 et qui leur a permis de faire leur deuil et de mettre fin à l’incertitude qui leur broyait le cœur. Leur destin et celui d’Emile était intimement lié pour le meilleur et pour le pire à ce village des Alpes-de-Haute-Provence. C’est pourquoi ils avaient espéré pouvoir enterrer leur fils Emile dans le petit cimetière aux trois quarts vide du Haut-Vernet.
Dès le 30 novembre 2024, Marie et Colomban Soleil avaient demandé au maire du village de pouvoir inhumer Emile dans un caveau familial. Au bout de 49 jours, après quelques atermoiements, ils apprendront le samedi 18 janvier 2025, sous le choc et dans l’incompréhension, qu’une concession individuelle pour Emile seul leur était octroyée. Mais une concession familiale dans laquelle ils pourraient venir le rejoindre le moment venu leur était refusée. Comme si on pouvait humainement et moralement séparer dans la mort des parents de leur enfant disparu.
Bien qu’ils en soient meurtris, Marie et Colomban Soleil n’entendent pas se battre contre cette décision et des déclarations faites dans la presse manifestant qu’ils ne sont pas les bienvenus.
Ils souhaitent qu’Emile puisse être inhumé et reposer en paix et dans la sérénité.
Ils ont donc demandé et immédiatement obtenu ce 22 janvier 2025 une concession familiale perpétuelle à la Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône où ils vivent et où Emile a grandi. C’est donc à la Bouilladisse qu’Emile reposera dans un caveau familial que le cœur et l’humanité commandaient et que la loi permettait.
Marie et Colomban Soleil remercient chaleureusement le maire de la Bouilladisse ainsi que ceux des conseillers municipaux et des habitants du Vernet qui réprouvent cette situation et qui les ont au contraire toujours entourés de leur affection et de leur amitié. Pour les autres, ils ne leur en gardent aucune rigueur.
La messe des obsèques d’Emile sera célébrée le samedi 8 février 2025 à 10h à la Basilique Sainte Marie-Madeleine 6 Place Jean Salusse – 83470 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.
Marie et Colomban Soleil remercient tout particulièrement de leur accueil dans ce haut lieu de la chrétienté Monseigneur Dominique Rey, alors évêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur François Touvet, actuel évêque de Fréjus-Toulon, le Père Florian Racine, curé et recteur de la Basilique, et Monsieur l’abbé Louis Le Morvan de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre qui les a accompagnés pendant tous ces mois et qui célèbrera la messe d’obsèques. Ils remercient également la mairie de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, sa police municipale et les autorités de gendarmerie pour l’organisation qu’ils ont mise en place pour le bon déroulement de ces obsèques.
Pour préserver l’intimité de la famille, Marie et Colomban Soleil demandent aux médias de ne pas filmer ni photographier à l’intérieur de la basilique. Les autorités réserveront une partie du parvis pour que les médias, notamment télévisés et radiophoniques, puissent exercer leur métier.
La basilique sera ouverte à 9h pour la famille, les proches et les invités. Elle sera ensuite ouverte à 9h30 au public. Des registres de condoléances seront mis à disposition par le Service catholique des funérailles qui sera également à disposition pour recevoir et placer dans le chœur les fleurs que beaucoup ont annoncé vouloir déposer, ce dont ils sont infiniment remerciés.
Marie et Colomban remercient le Service catholique des funérailles et son directeur, Monsieur Etienne de Varax, pour sa disponibilité et son professionnalisme.
Chacun est bienvenu à cette messe d’obsèques. La disparition et la mort d’Emile ont ému la France entière et Marie et Colomban ont souhaité que ces obsèques soient publiques et puissent réunir tous ceux qui souhaiteront être auprès d’eux pour accompagner Emile dans l’Éternité. En ouvrant cette célébration le plus largement possible, Marie et Colomban souhaitent remercier tous ceux qui, anonymes ou pas, les ont entourés et aidés, d’abord en participant aux recherches d’Emile, mais ensuite en leur manifestant leur compassion et leur amitié par un dessin, un mot, un geste ou un signe, ou tout simplement en priant ou souffrant avec eux dans le secret de leur cœur. Si la douleur de la séparation est vive, l’Eglise enterre les enfants morts baptisés en blanc car, n’ayant jamais commis le mal, ils jouissent immédiatement du bonheur éternel du Ciel dans la lumière et la tendresse de Dieu. Chacun est donc invité à se présenter dans les couleurs de son choix.
Marie et Colomban tiennent enfin à remercier à nouveau les enquêteurs, notamment ceux de la section de recherche de Marseille et les juges d’instruction d’Aix-en-Provence qui continuent dans l’ombre et le nécessaire secret de l’instruction leur long travail d’enquête pour la manifestation de la vérité et pour que justice soit ainsi rendue à Emile. Au-delà de leur engagement personnel et professionnel, ils ont manifesté de profondes qualités humaines qui ont été autant de marques de réconfort pour Marie et Colomban tout au long de ces 18 mois passés.
Emile sera inhumé dans l’après-midi à la Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône dans l’intimité des membres de la famille, de leurs proches et de leurs invités.
Jérôme Triomphe
Avocat des parents d’Emile, Marie et Colomban Soleil
Education nationale bornée : l’éducation à la sexualité est “indispensable”, mais le français est optionnel
Pour l’Education nationale, l’éducation à la sexualité et à la théorie du genre est “indispensable”. Elisabeth Borne défend ce programme, alors que les Etats-Unis sortent de l’idéologie du genre et respectent la science en affirmant qu’il n’y a que 2 sexes : homme et femme. Ainsi, la notion d’identité de genre, “qui figure dans le Code pénal, qui réprime les discriminations en fonction de son sexe, de son identité de genre ou de son orientation sexuelle“, figure dans les programmes “à partir du lycée“, a confirmé Elisabeth Borne.
En revanche, le français est optionnel et des élèves en classe de première n’ont pas de prof à 5 mois du bac de français, au lycée Benoît de l’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. Sans réponse de l’administration et avec le bac qui approche, les parents naviguent entre colère et désespoir. Les élèves n’ont pas cours de français depuis la rentrée, ou par-ci, par-là. Leur professeur de français, qui est aussi leur professeur principal, est absent depuis le 1ᵉʳ jour de classe, en septembre.
Voilà où en est l’Education nationale, qui se focalise sur des priorités délirantes, aux ordres d’un ministre borné.
Outre les lacunes inévitables accumulées par les élèves, les parents déplorent le “silence” de l’administration :
“Nous avons envoyé des mails à la direction du lycée, au rectorat ainsi qu’à l’inspecteur des lettres, sans aucune réponse de leur part à tous”.
“Nous savons bien que cela ne dépend pas de l’établissement, mais faire la politique de l’autruche ne nous aide pas. C’est la double peine. On subit une absence longue d’un professeur pas remplacé et en plus, il n’y a aucune communication. On a l’impression que c’est un manque de respect. Comme si on n’avait aucune valeur”.
“On se sent complètement méprisés. Comme s’ils n’en avaient rien à faire des élèves. Ce manque de réponse est angoissant. On se dit qu’ils ne trouvent pas de solution, et ils préfèrent faire l’autruche”.
Selon les résultats d’une enquête réalisée en septembre par le syndicat des enseignants du second degré auprès de 893 établissements, il manquait au moins un professeur dans 56% des collèges et lycées français à la rentrée. En clair, il n’y a plus suffisamment de profs.
L’Etat impotent doit libérer l’enseignement en donnant plus de libertés aux écoles libres et à l’enseignement à domicile…
La légende noire antiespagnole, une opération de propagande montée et alimentée par le protestantisme
Marcelo Gullo Omodeo, professeur d’Histoire à l’Université de Buenos Aires et à l’Université Fluminense de Rio de Janeiro, publie un ouvrage décryptant l’intox de la légende noire espagnole.
Son livre, traduit en français aux éditions L’Artilleur, met en lumière l’importance de l’héritage espagnol face aux atrocités commises par les ennemis de l’Espagne. Marcelo Gullo démontre que, devant le “Tribunal de l’histoire”, l’Espagne a été jugée par des juges partiaux et de faux témoins. Et il affirme, preuves à l’appui, que l’Amérique, avant 1492, ressemblait plus à l’enfer qu’au paradis, car les sacrifices humains, le cannibalisme, l’esclavage et la prostitution de masse régnaient partout. Il rappelle par ailleurs que, pendant des siècles, des pays comme la Grande-Bretagne, la Hollande ou les États-Unis ont exigé de l’Espagne qu’elle s’excuse pour les prétendus péchés commis lors de la conquête de l’Amérique, alors qu’en réalité, ce sont ces mêmes nations qui devraient le faire car leurs mains sont tachées de sang.
Parmi les inventeurs de cette légende noire, l’auteur souligne l’importance de la désinformation véhiculée par les protestants, pris d’une haine terrible envers l’Eglise catholique et ses soutiens, dont fait partie l’Espagne au XVIe siècle.
[L]a rébellion protestante a créé (ou contribué à créer) la légende noire avec pour seul objectif d’en finir avec l’unique nation qui avait assumé de manière désintéressée la défense du catholicisme et des catholiques, dont les droits étaient foulés aux pieds par les rois et les nobles qui se convertissaient au protestantisme afin de spolier les biens de l’Eglise et d’asseoir leur pouvoir politique. A ce sujet, Mario Vargas Llosa, que nul ne pourrait décemment accuser d’être un partisan du national-catholicisme, affirme la chose suivante :
“La légende noire antiespagnole a été une opération de propagande montée et alimentée tout au long des siècles par le protestantisme (surtout ses branches anglicane et calviniste) contre l’Empire espagnol et la religion catholique afin d’affirmer son propre nationalisme, les diabolisant jusqu’à des extrémités terrifiantes et les privant même d’humanité…”
L’auteur dénonce également le livre de Bartolomé de las Casas, qui présentait une fausse histoire de la conquête espagnole de l’Amérique, ouvrage diffusé par les protestants, “première fake news de l’histoire”.
En ce sens, il convient de nous arrêter quelques instants sur ces réflexions de l’historien français Jean Dumont (1923-2001) : “Si, par malheur, l’Espagne était passée dans le camp de la Réforme, elle serait devenue puritaine et aurait appliqué les mêmes principes que ceux en place en Amérique du Nord (c’est la Bible qui le dit : l’Indien est un être inférieur, un enfant de Satan). Un immense génocide aurait éliminé d’Amérique du Sud tous les peuples indigènes. Aujourd’hui, lors de leur visite des rares “réserves” s’étendant du Mexique à la Terre de Feu, les touristes prendraient en photo les survivants, témoins d’une épuration raciale menée de surcroît sur la base de motivations bibliques.”
C’est assurément ce qui serait survenu si les puissances protestantes (Hollande, Grande-Bretagne ou Allemagne) avaient conquis l’immense territoire s’étendant du Rio Grande à la Terre de Feu. Pour s’en faire une idée, il suffit de constater ce qui s’est passé en Amérique du Nord, en Australie, en Indonésie ou en Namibie.
Qui croit encore en la justice ?
Un homme de 30 ans, condamné il y a un peu plus d’un an à Versailles pour viol sur mineur a été remis en liberté début janvier, sans contrôle judiciaire.
Il avait fait appel de sa condamnation et la justice avait un an maximum pour fixer une nouvelle date d’audience, ce qu’elle n’a jamais fait. Une situation ubuesque qui étonne même l’avocat de la défense.
Il y a un risque de récidive, l’homme d’origine malienne ayant été condamné pour viol sur sa nièce, mais il peut également décider de fuir pour échapper à un futur procès.
Cardinal Sarah : Toute tentative d’« abolition » de la messe traditionnelle serait un « projet diabolique »
Le lundi 20 janvier, le théâtre Guanella de Milan a accueilli la présentation du dernier livre du cardinal Robert Sarah, Dieu existe-t-il ?, dans lequel le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements répond à une série de questions sur l’existence et la présence de Dieu dans notre vie.
L’événement a été organisé par La Nuova Bussola Quotidiana et La Bussola Mensile. La Nuova Bussola Quotidiana publie des extraits de la lectio donnée à cette occasion par le cardinal (intégralité en italien):
La prière est un regard silencieux, contemplatif et aimant porté vers Dieu. La prière, c’est regarder Dieu et se laisser regarder par Dieu. C’est ainsi que nous l’enseigne le Curé d’Ars. Le Curé d’Ars, étonné de le voir régulièrement et chaque jour à genoux et en silence devant le Saint Sacrement, lui demanda : « Mon ami, que faites-vous ici ? ». Il lui répondit : « Je l’avise et il m’avise ! ».
Dans son homélie lors de la Missa pro eligendo Romano Pontifice, le cardinal Ratzinger a déclaré :
« Avoir une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent qualifié de fondamentalisme. Alors que le relativisme, c’est-à-dire le fait de se laisser porter « ici et là à tout vent de doctrine », apparaît comme la seule attitude conforme à l’époque actuelle. Une dictature du relativisme se met en place, qui ne reconnaît rien comme définitif et qui ne laisse comme ultime mesure que le moi et ses envies. Nous, en revanche, nous avons une autre mesure : le Fils de Dieu, l’homme véritable. Il est la mesure du véritable humanisme. Adulte’ n’est pas une foi qui suit les vagues de la mode et de la dernière nouveauté ; adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l’amitié avec le Christ ».
Comme ce texte du cardinal Joseph Ratzinger est dramatiquement actuel !
La tâche la plus urgente est de retrouver le sens de l’adoration et de la prosternation avec foi et crainte devant le mystère de Dieu ! Comme les Mages qui « se prosternèrent en l’adorant ». La perte de la valeur religieuse de l’agenouillement et du sens de l’adoration de Dieu est la source de tous les incendies et de toutes les crises qui secouent le monde et l’Église, de l’agitation et de l’insatisfaction que nous observons dans notre société. Nous avons besoin d’adorateurs ! Le monde se meurt parce qu’il manque d’adorateurs ! L’Église s’étiole parce qu’elle manque d’adorateurs. C’est le lieu premier et privilégié du dialogue avec Dieu : le Tabernacle, sa présence au milieu de nous.
Pour la même raison, la Sainte Messe est comme un rendez-vous nécessaire et vital avec le Christ. L’Eucharistie est la source de la mission de l’Église ; les célébrations sacrées et magnifiques pour la gloire de Dieu et la sanctification du peuple sont fondamentales pour favoriser la confiance avec Lui, cette intimité divine à laquelle notre existence aspire. C’est pourquoi la Sainte Messe, célébrée dans les langues nationales, ne doit jamais perdre le sens du sacré et ne jamais trahir la parole du Seigneur Jésus. La Sainte Messe n’est pas une réunion sociale pour nous célébrer nous-mêmes et nos actes, elle n’est pas une manifestation culturelle, mais la mémoire de la mort et de la résurrection du Seigneur que, depuis des siècles, l’Église a toujours célébrée. (…)
Nous sommes immensément plus bénis que le prophète Isaïe : lui qui priait pour que Dieu fende les cieux et descende (cf. Is 63, 19), nous le contemplons au milieu de nous. Le roi David se demandait d’où pouvait venir le secours (cf. Ps 121), nous savons que notre secours est dans le Seigneur Jésus. Toute la tradition de l’Église enseigne que Jésus de Nazareth, Seigneur et Christ, est l’unique sauveur de l’humanité et qu’il n’y a de salut en personne d’autre. Quiconque, en dehors des frontières visibles de la chrétienté, accède au salut, y accède toujours et uniquement par les mérites du Christ sur la Croix et non sans une quelconque médiation de l’Église.
Ces vérités centrales de la foi chrétienne ont été récemment réaffirmées (parce qu’il était clairement nécessaire de le faire) par deux documents fondamentaux : l’encyclique Redemptor Hominis de saint Jean-Paul II de mars 1978 et la déclaration Dominus Iesus du jubilé de l’an 2000.
Il s’agit de deux documents fondamentaux du Magistère de l’Église : le premier est celui par lequel saint Jean-Paul II a ouvert son propre pontificat, y engageant toute sa crédibilité et celle de l’Église – presque le programme du pontificat – et résumant ce que l’Église elle-même a mûri au cours des siècles, en tant que conscience d’elle-même et de sa propre tâche ; l’autre, publié par l’ancienne Congrégation pour la doctrine de la foi, présidée par le Card. Ratzinger, avec l’approbation spéciale de saint Jean-Paul II, représente le fondement du dialogue œcuménique, en vérité, car sans vérité il ne peut y avoir de dialogue. (…)
L’Église catholique est « le lieu où toutes les vérités se rencontrent », écrivait le grand Chesterton, il y a presque cent ans, découvrant que la religion la plus ancienne s’avère étonnamment la plus récente, plus récente même que les soi-disant nouvelles religions – comme le protestantisme, le socialisme ou le spiritualisme – parce que, contrairement à elles, la tradition et la vérité catholiques ont gardé leur validité intacte pendant deux mille ans. La réponse à toutes les questions que tout homme se pose se trouve dans le christianisme, la seule réponse possible à cette aspiration au Vrai, au Bien, au Beau, au Juste, qui habite le cœur de chacun de nous, c’est le Christ. (…)
Après avoir abandonné Dieu, la conviction que le libéralisme moral conduit au progrès de la civilisation s’est installée. L’observation de la réalité montre au contraire que ce prétendu progrès est en réalité une décadence morale et anthropologique, un nouveau paganisme qui a désacralisé l’homme et ses relations : il prétend même établir qui a le droit de vivre, et ce sont les plus fragiles qui en font les frais : l’homme dans le sein de sa mère, les personnes âgées, les handicapés, et dernièrement tous les abandonnés, convaincus d’être une charge pour la société, pour leurs amis, et même pour leur propre famille.
L’Église, viscéralement soucieuse de sauver l’homme intégral dans son corps et dans son âme, a toujours eu pour priorités l’évangélisation, l’éducation par l’école et la santé humaine par l’ouverture de dispensaires et d’hôpitaux. Dans cette défense de l’homme, du caractère sacré de sa vie, nous ne pouvons pas laisser les puissances de ce monde, qui s’expriment sous la forme de gouvernements nationaux ou supranationaux (pensons à l’ONU et à ses ramifications, aux pactes militaires de défense qui deviennent ensuite offensifs), nous dicter des agendas utilitaires et inhumains. Méfions-nous de la nouvelle éthique mondialiste promue par l’ONU ; méfions-nous de l’idéologie du genre ! (…)
Pourquoi vouloir changer sa nature ? Pourquoi la violer en la manipulant ? Pourquoi vouloir changer de sexe en mutilant inutilement un corps créé, voulu, par Dieu ? Nous ne devons pas nous mutiler pour nous réaliser selon nos sentiments ou nos tendances, d’une manière différente de ce que Dieu a fait de nous. Il nous a créés à son image et à sa ressemblance, il nous a créés homme et femme (cf. Gn 1, 27). Nous nous détruisons nous-mêmes si nous voulons nier ou refuser de naître homme et femme, en décidant de mutiler notre nature d’homme ou de femme. Au contraire, nous devons entrer dans une logique d’accueil de la nature, de notre propre nature, comme un don, comme un don gratuit du Créateur qui nous révèle un fragment de son infinie sagesse. (…)
L’Eucharistie est le sacrement le plus vital. Elle est la vie de notre vie. Le don le plus précieux que nous ayons reçu en héritage. Et un héritage se conserve, il ne peut être dissipé !
« Dans l’histoire de la liturgie, il y a croissance et progrès, mais pas de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste sacré et grand pour nous aussi, et ne peut être soudainement interdit ou même jugé nuisible. Il est bon pour nous tous de préserver les richesses qui ont grandi dans la foi et la prière de l’Église, et de leur donner la place qui leur revient » (Benoît XVI).
D’où le projet de supprimer définitivement la messe tridentine traditionnelle, c’est-à-dire un rite qui remonte à saint Grégoire le Grand, une liturgie vieille de 1600 ans, une messe qui a été célébrée par tant de saints : saint Padre Pio, saint Philippe Néri, saint Jean-Marie Vianney (le curé d’Ars), saint François de Sales, saint Josémaria Escriva de Balaguer, etc. Et ce, jusqu’au pape Grégoire le Grand (590-604) et même jusqu’au pape saint Damase (366-384). Ce projet, s’il est réel, me semble une insulte à l’histoire de l’Église et à la Sainte Tradition, un projet diabolique qui voudrait rompre avec l’Église du Christ, des Apôtres et des Saints.
Le pape Benoît XVI nous rappelle que
« le Concile Vatican I n’a nullement défini le pape comme un monarque absolu, mais au contraire comme le garant de l’obéissance à la Parole transmise : son autorité est liée à la tradition de la foi : cela est vrai aussi dans le domaine de la liturgie. Celle-ci n’est pas « fabriquée » par un appareil bureaucratique. Même le Pape ne peut être qu’un humble serviteur de son bon développement, de son intégrité et de son identité permanentes… L’autorité du Pape n’est pas illimitée, elle est au service de la Sainte Tradition ».