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Eveil, douceur et prière du chapelet : Caladia dévoile ses nouveaux langes “Chapelet”

Après plusieurs mois de réflexion et de création, Caladia est fière de présenter son tout nouveau lange : le Lange Chapelet, un accessoire d’éveil spirituel doux et inspirant, destiné aux tout-petits.

L’éveil à la foi avec une touche ludique

Le Lange Chapelet est bien plus qu’un simple accessoire pour bébé. Il a été conçu pour offrir une première rencontre avec les mystères du chapelet de manière douce et amusante. Les dessins, imaginés par Hélène Souron, talentueuse illustratrice, transforment chaque mystère en une illustration joyeuse et accessible pour les enfants. À travers des motifs pleins de tendresse, le lange devient un support idéal pour éveiller la curiosité des plus petits tout en les connectant à une dimension spirituelle.

“Notre objectif était de créer un produit à la fois ludique et porteur de sens. Le Lange Chapelet est une invitation à la prière tout en étant un compagnon de jeu et de réconfort pour les enfants”, explique Alix Pichelin, co-fondatrice de Caladia.

Un cadeau inspirant et original

Le Lange Chapelet n’est pas seulement un produit pratique et esthétique, c’est un cadeau chargé de valeurs. Parfait pour les parrains et marraines ou pour toute personne cherchant à offrir un présent à la fois original et spirituel, il transmet un message d’amour et de foi tout en apportant douceur et confort aux tout-petits.
Un produit éthique et de qualité

Confectionné en coton bio, le Lange Chapelet est fabriqué dans un atelier familial au Portugal, respectueux des valeurs éthiques de Caladia. Ce lange est disponible en deux tailles, parfaites pour être utilisées comme tapis d’éveil, doudou ou même comme décoration dans un coin prière.

Le Lange Chapelet est dès aujourd’hui disponible sur le site de Caladia : www.caladia-collections.fr.

À propos de Caladia :

Fondée en 2022, Caladia est une marque de textile et d’accessoires inspirée par la foi chrétienne. Chaque collection s’articule autour d’une thématique spirituelle, souvent liée au calendrier liturgique, et cherche à transmettre un message d’amour, de foi et de poésie à travers des créations de qualité. Caladia propose des produits pensés pour embellir le quotidien avec sens et simplicité.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Racisme anti-blanc : le “crime parfait” des antiracistes pour soumettre les Français

Yann Baly, Délégué général de l’AGRIF, était l’invité de Ligne Droite sur Radio courtoisie.

Depuis 40 ans, l’AGRIF se bat contre les racismes qui n’intéressent ni les pouvoirs publics, ni les “grandes” associations ultra-subventionnées, dites “anti-racistes” : les racismes anti-français et anti-chrétien.

L’AGRIF a fait figure de précurseur pour de nombreux combats. Citons, par exemple, les actions judiciaires et politiques que nous avons menées, dès le début des années 2000, contre Houria Bouteldja et ses “Indigènes de la République”. D’aucun nous disaient que nous perdions notre temps en nous attaquant à un groupuscule d’illuminés sectaires. Au contraire, nous agissions en visionnaires, dénonçant les prémices de ce qui allait devenir la déferlante wokiste. C’est ce combat que nous poursuivons sans relâche.

Espagne : transformation de Los Caidos en musée ?

Après avoir fait exhumer le corps du général Franco en 2019, le gouvernement socialiste espagnol veut en finir avec la dimension sacrée et réconciliatrice de la Vallée des Morts (Los Caidos) haut lieu de mémoire dédié aux victimes de la guerre civile espagnole.

Édifiée entre 1940 et 1959 à l’initiative de Franco, avec l’aide de prisonniers républicains, la Vallée de Cuelgamuros abrite les dépouilles de plus de 33 000 morts des deux camps du conflit civil. Son impressionnante croix de 150 mètres, la plus haute du monde, domine un sanctuaire où se recueillent depuis plus de 60 ans les bénédictins qui y assurent l’entretien liturgique et spirituel. L’objectif de ce monument monumental ? La réconciliation nationale, dans un pays marqué à vif par les affrontements fratricides des années 1930.

La « Loi de Mémoire Démocratique« , votée par le PSOE, prévoit ainsi une série de mesures visant à réécrire l’histoire du XXe siècle espagnol : déboulonnage de statues, changement de noms de rues, suppression des symboles dits « franquistes »… et transformation de la Vallée des Morts en musée d’État laïc.

Concrètement, l’objectif du gouvernement est d’expulser la communauté bénédictine, mettre fin à toute célébration religieuse dans la basilique, et désacraliser ce lieu chrétien. Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, a annoncé vouloir faire un espace muséal consacré à la « mémoire historique ».

Le cardinal Antonio Cañizares et l’évêque Juan Antonio Reig Pla ont publiquement dénoncé cette atteinte au patrimoine religieux et spirituel du pays.

Les moines bénédictins, en poste depuis 1958 et protégés par un accord signé entre l’État espagnol et le Saint-Siège en 1979, ont saisi la justice.

Procession en réparation des blasphèmes à Caen

Comme annoncé, une prière de réparation a été organisée devant le théâtre de Caen. Ouest France rapporte qu’une centaine de catholiques de la Fraternité Saint-Pie X ont processionné en 14 étapes en signe de protestation contre une pièce, jouée ce même soir au théâtre de Caen.

La procession a débuté à 19 h 30 à la chapelle Saint-Pie X et s’est terminée vers 21 h à l’église de La Gloriette.

L’enseignement catholique sous contrat, contraint et forcé de fermer des classes

À la rentrée de septembre 2025, dix classes de l’enseignement catholique à Paris vont fermer, alors que le privé attire toujours plus d’élèves.

Cette décision est qualifiée d’« injuste » par l’enseignement catholique, qui gagne des élèves malgré la baisse démographique, tandis que les effectifs du public plongent.

Mais l’Education nationale, plutôt que de se remettre en question en étudiant pourquoi les parents préfèrent placer leurs enfants dans des établissements sous contrat, plutôt que dans l’enseignement public (mais pourquoi donc ?), applique drastiquement les accords implicites, qui veulent que l’enseignement sous contrat se limite à 20% maximum de l’enseignement.

La solution, pour ces écoles, serait d’ouvrir des classes hors-contrat, au sein de leurs établissements, pour compenser les fermetures.

À la rentrée 2024, le public parisien a perdu 4200 élèves. Et à la rentrée 2025, une nouvelle baisse de 4300 élèves est prévue… Pour l’année scolaire 2025-2026, le public perdra donc 202 postes (110 dans le primaire et 92 dans le secondaire), ce qui devrait occasionner la fermeture de 178 classes.

Plainte contre Romain Taillandier pour le délit pénal d’entremise en vue de la GPA

Communiqué :

Olivia Maurel, porte-parole de la Déclaration de Casablanca, annonce avoir déposé ce jour auprès du Procureur de la République de Bordeaux une plainte contre Romain Taillandier, représentant de la société commerciale américaine Fertility Center de Las Vegas (FCLV), spécialisée dans la gestation pour autrui (GPA).

Cette plainte repose sur la proposition commerciale faite par Romain Taillandier, sur le sol français et notamment à Bordeaux, de prestations de GPA , ce qui constitue une violation de l’article 227-12 du Code pénal qui sanctionne le délit d’entremise en vue de la GPA. La législation française interdit strictement toute forme de marchandisation du corps humain et protège ainsi les femmes de l’exploitation reproductive.

En effet, Romain Taillandier a récemment annoncé sur ses réseaux sociaux qu’il allait venir en France pour rencontrer « les personnes qui souhaiteraient avoir des informations concernant la PMA ou la GPA » avec le Dr. Bruce Shapiro, fondateur du FCLV.

Ils seront notamment à Paris, Bordeaux et Lyon le 4, 5 et 6 avril 2025, ainsi que l’annoncent ses posts sur les réseaux sociaux.

La Déclaration de Casablanca, rassemble des experts et des personnalités engagées dans la lutte contre la GPA et la défense des droits des femmes et des enfants. À travers cette action en justice, elle réaffirme la nécessité de faire respecter la loi et d’empêcher l’implantation de pratiques contraires à la loi et aux principes fondamentaux du droit français.

Olivia Maurel et les signataires de la Déclaration de Casablanca appellent les autorités à une vigilance accrue face au contournement de la loi par des acteurs étrangers et réitèrent leur engagement contre toute forme de GPA, qu’elle soit commerciale ou prétendument « altruiste ».

Xertigny (88) : un prêtre à la retraite et une septuagénaire sauvagement tués à coups de pierres

Deux personnes, un homme et une femme venus de Dijon, ont été tuées lundi après-midi à Xertigny.

Un homme, âgé d’une trentaine d’années et notamment connu pour des affaires de stupéfiants, a été interpellé et placé en garde à vue. Celle-ci a toutefois été levée à l’issue de l’expertise psychiatrique du suspect. Il a été placé en hôpital psychiatrique.

L’homme était prêtre dans le secteur de Nancy, plus précisément au sein de la paroisse Saint-Pie X à Essey-lès-Nancy, à la retraite depuis à peine deux ans.

Le diocèse a communiqué :

Nous avons appris avec sidération et une profonde tristesse l’assassinat, hier à Xertigny (Vosges), du Père Pierre Panon, un prêtre incardiné dans le diocèse de Nancy et Toul, qui était à la retraite.

Nous nous associons à la peine immense de tous ses proches, en particulier de sa famille et des paroissiens de Saint-Pie-X (Essey-lès-Nancy), en les assurant de notre prière.

Nous portons également dans la prière la personne qui a été assassinée à ses côtés et adressons nos sincères condoléances à sa famille.

Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance pour tout le dévouement du Père Pierre Panon au service de notre diocèse et de l’Église.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce drame. Nous avons confiance en la justice et en son travail.

Que le Seigneur accompagne tous ceux qui sont touchés par cette tragédie.

La mosquée était installée dans un bâtiment de la mairie. Mais que fait la Libre Pensée ?

En février 2024, l’imam Mahjoub Mahjoubi était expulsé de France en raison de ses prêches radicaux.

En ce mois d’avril 2025, l’association des musulmans du Gard rhodanien qui gérait sa mosquée a été sommée de quitter sa mosquée, dans une décision du tribunal judiciaire de Nîmes, rendue publique le lundi 31 mars.

La mairie de Bagnols-sur-Cèze (Gard), propriétaire du bâtiment dans lequel la mosquée avait été installée, avait saisi la justice suite à l’expulsion de l’imam.

La Libre Pensée, si prompte à mener des procès pour interdire les crèches dans les mairies, semble aphone.

Le RN constate amèrement les limites de sa stratégie de dédiabolisation

De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

Le verdict du procès dit « des assistants parlementaires du RN », le 31 mars, a fait l’effet d’une bombe. J’avoue que je n’étais pas vraiment convaincu par les discours lénifiants selon lesquels « les juges n’oseraient pas » aller aussi loin et priver la présidente du principal parti de France de la possibilité de se présenter aux prochaines présidentielles. Il me semblait, au contraire, qu’il n’y avait aucune raison pour qu’ils ne manifestent pas avec éclat leur domination. Le « gouvernement des juges » avait déjà empêché François Fillon d’accéder au deuxième tour en 2017. Il avait condamné Nicolas Sarkozy – et menaçait même de le condamner à nouveau à sept ans de prison ferme dans l’affaire du financement libyen. Rappelons au passage que ces financements libyens demeurent toujours une simple hypothèse. Hypothèse crédible, certes, entraînant sans doute l’intime conviction des magistrats mais cette intime conviction est bien fragile pour entraîner une telle condamnation, spécialement pour un tel inculpé. On voit donc mal pourquoi les juges auraient hésité à appliquer la loi dans toute sa rigueur dans le cas de Marine Le Pen.

Naturellement, dans ce jugement, ce qui est scandaleux n’est pas tant l’amende, ni même la peine de prison avec sursis que plusieurs élus et cadres (anciens et actuels) du RN ont reçue (ils sont 23 condamnés), mais bel et bien la peine d’inéligibilité immédiatement applicable – c’est-à-dire pour laquelle l’appel n’est pas suspensif (prétendument pour éviter la récidive!). Une nouvelle fois, nous constatons que les parlementaires votent des lois sans songer aux conséquences. Car, enfin, cette peine d’inéligibilité systématique en cas de condamnation à une peine de prison dans une affaire de détournement de fonds publics et la possibilité de la rendre applicable même en cas d’appel ont bien été votées.

L’essentiel de la classe politique dénonce aujourd’hui le coup de force des juges, mais qui leur a donné cette arme? Le gouvernement des juges, c’est d’abord l’absence de gouvernement des hommes politiques.

Ceci étant, que peut-il désormais se passer au sein du RN, de la droite et, plus généralement, pour la politique française? Selon toute vraisemblance, les condamnés vont faire appel, ce qui n’empêchera pas la disqualification de Marine Le Pen pour 2027. Jordan Bardella prendra sans doute la relève. Du point de vue des faiblesses, le jeune président du RN a clairement moins d’expérience que Marine Le Pen, ce qui pourrait lui coûter cher (nous l’avons vu lors des dernières législatives). Côté atouts, il « hérite » d’un appareil partisan puissant et a plusieurs fois laissé entendre qu’il était bien plus favorable à l’union des droites que sa « patronne ». Sera-t-il capable d’en faire une réalité? L’avenir le dira.

En attendant, il y a fort à parier que le RN constate aujourd’hui amèrement les limites de sa stratégie de dédiabolisation et même de connivence – rappelons que le RN a permis à Richard Ferrand, très proche d’Emmanuel Macron, de devenir président du Conseil constitutionnel (et beaucoup de commentateurs supposaient que ce curieux soutien était la contrepartie d’une négociation dont le sort judiciaire de Marine Le Pen aurait été l’élément principal). On voit mal pourquoi, dans ces conditions, le parti à la flamme continuerait à soutenir le fragile équilibre parlementaire actuel. La censure, puis une nouvelle dissolution (si tous les gouvernements tombent en quelques semaines, comment Emmanuel Macron pourrait-il éviter de réitérer cette dissolution, dont il a pourtant convenu qu’elle avait été une erreur?!!) ont de fortes chances d’être les conséquences de cette condamnation.

Un chrétien pakistanais poignardé sur son lieu de travail après avoir refusé de se convertir à l’islam

Waqas Masih, un chrétien pakistanais de 22 ans, a été hospitalisé avec de graves blessures après avoir été poignardé dans le cou par son supérieur parce qu’il avait résisté aux pressions exercées sur lui pour qu’il renonce à sa foi.

Le 21 mars, le superviseur de Masih, Zohaib Iftikhar, l’a convoqué à une réunion privée dans l’usine de papier où il travaillait à Sharaqpur et lui a tailladé le cou avec un cutter parce qu’il refusait de renoncer au christianisme.

Iftikhar a depuis été arrêté et l’enquête sur l’incident porte sur une tentative de meurtre. Iftikhar a accusé Masih de « profaner » des pages du Coran, une tactique couramment utilisée par les musulmans pakistanais pour persécuter les chrétiens. Masih a nié ces allégations, tout comme le propriétaire de l’usine.

Un prêtre capucin pakistanais, le père Lazar Aslam, a rendu visite à Masih à l’hôpital et a déclaré à l’AED :

« J’ai prié pour son prompt rétablissement et pour le bien-être de toute sa famille. L’attaque contre Waqas Masih nous rappelle cruellement les défis auxquels sont confrontées les minorités religieuses au Pakistan et le besoin urgent d’un changement social pour promouvoir la tolérance et protéger les droits de tous les citoyens.

« Nous appelons humblement la communauté internationale à prier pour les victimes et leurs familles, ainsi qu’à sensibiliser à la situation difficile des communautés marginalisées au Pakistan, en veillant à ce que leurs voix soient entendues et leurs droits protégés »

« Malheureusement, les fausses accusations de blasphème et le harcèlement des communautés minoritaires vulnérables sont devenus une tendance inquiétante au Pakistan ». « Nous exhortons les institutions publiques et les personnes responsables à prendre des mesures concrètes pour prévenir de tels incidents et assurer la protection des droits des minorités.

Plus de 2 000 personnes au Pakistan « ont été accusées de blasphème » depuis 1987, et 40 d’entre elles risquent actuellement la peine de mort, selon un rapport de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale de décembre 2023.

1000 fromages de l’abbaye de Cîteaux à vendre en une semaine

Résumé de l’opération en cours

Les moines de l’abbaye de Cîteaux (à Nuits-Saint-Georges, en Côte-d’Or) viennent de lancer de grands travaux pour restaurer le « Définitoire », un bâtiment emblématique du 17e siècle de leur monastère. Cet immense projet, chiffré à plusieurs millions d’euros, sera en partie assuré par des dons et des subventions publiques.

Mais en parallèle, les moines lancent aussi une grande vente solidaire sur internet ! Au programme : leurs bons fromages (≈ 620g, type reblochon), issus de leur propre troupeau de vaches montbéliardes. Le défi est de vendre au moins 1000 fromages, avant le dimanche 6 avril à minuit !

Pourquoi ?

  • pour permettre aux particuliers qui voudraient apporter leur pierre à l’édifice de s’associer au projet
  • pour contribuer autant qu’ils le peuvent, par le fruit de leur travail monastique, à ces grands travaux

Les précommandes se font jusqu’au dimanche 6 avril à 23h59 (commandez vite !), et la livraison se fera entre le 15 et le 18 avril à domicile, pile à temps pour Pâques !

Vous pouvez :

Le définitoire de l’abbaye de Cîteaux © Archipat

Un peu plus sur l’abbaye de Cîteaux

Fondée en 1098 en Bourgogne, l’abbaye Notre-Dame de Cîteaux marque le début de la réforme cistercienne (Cîteaux se dit Cistercius en latin !). Les débuts sont difficiles, mais tout change en 1112 avec l’arrivée de saint Bernard (de Clairvaux), dont le charisme contribue à l’expansion de la réforme à travers l’Europe. L’abbaye est confisquée puis vendue en tant que bien national à la Révolution, mais elle renaît en 1898.

Aujourd’hui, elle a retrouvé son statut d’abbaye. Les 19 moines cisterciens-trappistes qui y vivent suivent la règle de saint Benoît, « ora et labora » (« prie et travaille ») : ils prient huit fois par jour (dès 3h30 !), et travaillent de leurs mains pour subvenir à leurs besoins. Leur principale activité économique est la fromagerie, où ils transforment le lait de leur troupeau. Vous pouvez déguster leur fromage, un délicieux « type reblochon » bien crémeux, et affiné au moins deux mois ! Vous avez jusqu’au dimanche 6 avril à 23h59 pour commander votre fromage de Cîteaux en ligne, sur la boutique monastique de Divine Box. Attention, les stocks partent vite !

L’abbaye de Cîteaux vue du ciel, avec le définitoire en premier plan ! © Abbaye de Cîteaux

Enquête sur la discrimination chez Disney

La Commission fédérale des communications (FCC) enquête sur la Walt Disney Company et l’un de ses réseaux de télévision pour déterminer s’ils ont continué à promouvoir des « formes injustes de discrimination à l’égard des personnes handicapées ».

Dans une lettre adressée au PDG de Disney, Bob Iger, le commissaire de la FCC, Brendan Carr, a déclaré que « des préoccupations importantes subsistent » concernant des « initiatives discriminatoires » potentielles chez Disney et ABC, même après que Disney ait semblé prendre ses distances avec la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) plus tôt cette année.

« Bien que votre entreprise ait récemment modifié la manière dont elle présente certains efforts, il n’est pas évident que les politiques sous-jacentes aient changé de manière fondamentale, ni que les pratiques antérieures aient été conformes aux réglementations pertinentes de la FCC ».

Le commissaire a conclu sa lettre à M. Iger en déclarant que le Bureau de la FCC chargé de l’application de la loi « s’engagera auprès de votre entreprise pour obtenir un compte rendu des programmes, politiques et pratiques de Disney et d’ABC en matière d’IED ».

Le deuxième jour de son nouveau mandat, M. Trump a signé un décret ordonnant aux agences fédérales telles que la FCC de « lutter contre les préférences, les mandats, les politiques, les programmes et les activités illégales du secteur privé en matière de DEI ». De nombreuses entreprises de renom ont commencé à abandonner leurs initiatives ouvertement pro-DEI avant l’entrée en fonction de M. Trump, tandis que d’autres ont cédé à la signature du décret.

L’enquête de la FCC sur Disney et ABC soulève la question de savoir combien d’entreprises ont tenté de reformuler les DEI dans un langage différent plutôt que de les supprimer complètement.

Lettre ouverte aux Catholiques qui veulent changer le cours des choses

En mars 2026, se tiendront les prochaines élections municipales pour les 35 000 communes de France ; 2400 maires ont déjà démissionné de leur fonction ; on estime que 20 % des maires ont déjà fait le choix de ne pas se représenter en 2026. En campagne, il est de plus en plus difficile de trouver des cœurs vaillants prêts à offrir de leur temps pour les autres. Dans mon propre conseil, la moitié des conseillers raccrochera l’écharpe, par désintérêt pour l’engagement public ou atteints par la limite d’âge.

Dans nos villages de province, il suffit parfois de se présenter en mairie en proposant ses services pour être intégré à la liste majoritaire. Ce fut mon cas en 2020.

Or, après le président de la république, le maire est l’édile qui a le plus de pouvoir dans le champ d’actions qui est le sien.

Alors, à tous ceux qui ont été élevés dans le scoutisme à donner sans compter, à tous ceux qui craignent pour l’avenir de notre pays, à tous ceux qui se plaignent que rien n’avance, que les élites qui nous dirigent sont déconnectées des vrais réalités, que notre société court à sa perte dans tous les domaines : nous avons l’opportunité très concrète de changer le cours de ce qui est à notre portée, de travailler au bien de notre prochain (le vrai, le plus proche), de travailler très concrètement au bien commun d’une petite cellule de société.

A un an des prochaines élections municipales, le trimestre qui vient est le moment crucial pour intégrer la liste de votre maire. Ensuite, proposer nos idées, les défendre et leur donner vie, c’est toute la mission du Chrétien dans la Cité, elle est à la portée de chacun d’entre nous, pourvu qu’on veuille y passer du temps.

Quelle que soit la taille du village, quelle que soit la santé financière de la commune, des idées simples et du courage suffisent à changer le quotidien de nos petites communautés. Une assistante maternelle se présente avec un projet de crèche ? Proposez lui un bâtiment inutilisé. Votre voisin propose de surveiller votre maison pendant vos vacances ? Organisez une vigilance citoyenne. Votre église n’est plus visitée ? Faites-la ouvrir tous les jours et organisez-y des concerts religieux. Organisez une opération argent de poche pour désherber le cimetière en occupant les ados du village pendant les vacances  Renouvelez les anciens jeux de l’aire de loisirs, aménagez un chemin de randonnée le long de la rivière, nettoyez un calvaire, organisez une séance de cinéma en plein air et un pique-nique dans le parc du village. Ces actions n’ont pas de couleur politique, mais elles ont la saveur de la vraie politique, celle qui donne vie au tissu social, celle qui œuvre pour le bien des âmes, le bien commun et le règne du Christ.

C’est le moment, engagez-vous.

Louis Guéry
Maire adjoint à Morannes sur Sarthe-Daumeray

Nouvelle persécution de l’établissement catholique L’Immaculée conception à Pau

Après avoir échoué à suspendre le directeur de l’établissement par le rectorat, qui a du le réintégrer, le ministère de l’Education nationale envisage des mesures pour le sanctionner, en cas de non-correction des manquements signalés dans le fameux rapport d’inspection qui avait entraîné la sanction contre le directeur.

Cette inspection générale avait été déclenchée et un rapport rédigé en juin 2024. Qu’est-il reproché à l’établissement catholique ? Des messes pendant les heures de cours, des «cours orientés, comme sur le génocide vendéen», des «manuels scolaires d’avant 2007» (sic), et puis bien entendu des discours «homophobes» ou «anti-avortement».

«Tout est mensonge», a déclaré au journal Sud-Ouest dimanche soir le directeur de l’établissement, Christian Espeso, ajoutant avoir «produit des dizaines de documents pour dénoncer les biais» du rapport.

«L’intérêt de mes élèves passera toujours avant les idéologues dans l’air du temps. Mes professeurs respectent les programmes, comme l’attestent nos résultats et toutes les inspections. Il nous arrive simplement d’être plus exigeants, mais cela n’est pas encore interdit».

Visiblement il est surtout interdit d’être catholique.

La mortalité infantile demeure élevée en France

Dans la série, “la France devient un pays du tiers-monde”, la France affiche désormais l’une des pires performances d’Europe en matière de mortalité infantile.

Alors que la France affichait les meilleurs résultats d’Europe en matière de mortalité infantile il y a vingt-cinq ans, elle occupe désormais la 23e position sur 27, entre la Pologne et la Slovaquie. Chaque année, environ 4 enfants sur 1000 décèdent avant leur premier anniversaire (la majorité dans le mois qui suit leur naissance), selon un récent rapport de l’Institut national d’études démographiques (Ined). Sans compter que les autres pays européens continuent d’améliorer cet indicateur tandis qu’en France, il stagne, voire continue de se dégrader.

Difficile de prôner en même temps une culture de mort autour de l’avortement et de diffuser une culture de vie en faveur de l’accueil de la vie à naître.

La drogue est prioritaire sur l’éducation

Leur histoire d’Etat de droit” est une vaste rigolade : à Saint-Ouen, des classes de maternelles pourraient déménager en raison du trafic de drogue.

Cette situation inquiète légitimement les parents d’élèves, invités à voter le jeudi 3 avril, pour un éventuel déplacement proposé par la mairie, vers des sites plus éloignés du point de deal !

De la drogue a été retrouvée dans la cour de l’école. Les contrôles de police n’ont pas empêché les dealers de rester.

Echec à l’euthanasie en Colombie

Le 26 mars, la Chambre des représentants de Colombie a rejeté une proposition de loi visant à réglementer l’euthanasie.

Malgré cette opposition législative, la pratique se poursuit « sous la protection de la Cour constitutionnelle », qui a récemment rendu des arrêts visant à étendre son champ d’application aux mineurs atteints de déficiences intellectuelles.

L’euthanasie a été dépénalisée en 1997 par la Cour constitutionnelle mais toutes les tentatives de légalisation ont échoué : 17 propositions de loi ont été rejetées par le Congrès ces dernières années.

Pour Luis Miguel López Aristizábal, membre du Congrès, la Cour se rend coupable d’un « activisme judiciaire dangereux » car « des décisions individuelles sont manipulées pour introduire des changements substantiels qui devraient faire l’objet d’un débat démocratique ».

« Il est inacceptable que la Cour constitutionnelle prétende légiférer », alors qu’« elle n’a pas le pouvoir de créer des lois ou des droits », s’insurge l’élu. « Le Congrès a été clair : ni l’euthanasie ni l’avortement n’ont été reconnus comme des droits fondamentaux, ni dans la Constitution et encore moins dans la loi ».

La Cour constitutionnelle a également dépénalisé l’avortement en 2006 et a étendu la pratique par la suite via divers arrêts.

« Nous assistons à une usurpation de fonctions qui érode la légitimité institutionnelle et remet en question la volonté d’un grand nombre de Colombiens »,  « la vie humaine sous toutes ses formes est un droit constitutionnel, reconnu par le droit international. La mort, en revanche, ne l’est pas ».

Arkansas : une loi pour combattre la désinformation sur l’avortement

Le 20 mars 2025, le gouverneur de l’Arkansas, Sarah Huckabee Sanders, a promulgué la loi HB 1610, qui modifie la loi de l’Arkansas sur la protection de la vie humaine et celle sur la protection de l’enfant à naître et clarifie la façon dont ces lois définissent une « urgence médicale » lorsqu’il s’agit de l’avortement.

La loi sur la protection de la vie humaine de l’Arkansas était une loi signée en 2019 mais qui n’est entrée en vigueur qu’après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade en 2022. Cette loi interdit tous les avortements, sauf dans les rares cas où un avortement est nécessaire pour sauver la vie de la mère.

La loi sur la protection des enfants à naître (Arkansas Unborn Child Protection Act), adoptée en 2021, propose les mêmes règles et ajoute une disposition relative au droit d’action privé, qui permet aux particuliers de poursuivre au civil toute personne qui contribue à un avortement, ce qui élargit considérablement le champ d’application de la loi au-delà de l’action gouvernementale.

La nouvelle loi HB 1610, désormais connue sous le nom de loi 387, vise à garantir l’absence d’ambiguïté dans les situations d’urgence, en permettant aux professionnels de la santé d’agir sans crainte de répercussions juridiques, tout en donnant la priorité à la santé et à la sécurité de la mère et en luttant contre la désinformation concernant les réglementations de l’Arkansas en matière d’avortement. Le projet de loi a reçu le soutien unanime du Sénat et de la Chambre de l’Arkansas, avec des votes de 34-0 au Sénat et de 96-0 à la Chambre, et aucun vote contre le projet de loi de la part de quelque parti que ce soit.

Cette loi 387 clarifie les exceptions à l’interdiction de l’avortement qui permettent de sauver des vies, réfutant ainsi les affirmations selon lesquelles les lois pro-vie nuisent aux femmes.
Depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême dans l’affaire Dobbs, les lois pro-vie sont attaquées par des opposants qui prétendent à tort qu’elles sont trop vagues et confuses, notamment en ce qui concerne les situations où la vie de la mère est en danger. Bien que toutes les lois américaines sur l’avortement prévoient des exceptions pour la vie de la mère, certains États modifient leurs lois afin d’établir des lignes directrices plus claires.

On entend par « urgence médicale » une situation qui, selon un jugement médical, complique l’état de santé d’une femme enceinte à un point tel qu’une interruption de grossesse ou un avortement est nécessaire pour préserver la vie d’une femme enceinte dont la vie est mise en danger par un trouble physique, une maladie physique ou une blessure physique, y compris une condition physique mettant la vie en danger causée par la grossesse elle-même ou découlant de celle-ci.

La loi définit la portée de ce qui constitue une urgence médicale. Elle exclut notamment les affections qui peuvent être traitées sans interrompre la grossesse et les affections psychologiques, telles qu’une menace pour la santé mentale de la mère ou l’automutilation, afin de protéger autant que possible la vie des enfants à naître. Par exemple, le texte stipule que le terme « urgence médicale » n’inclut pas ce qui suit :

  • « Les conditions pour lesquelles il existe un traitement qui, selon un jugement médical raisonnable, peut permettre de préserver ou de maintenir la vie de la femme enceinte sans mettre fin à la grossesse.
  • « Un état psychologique ou émotionnel. »
  • « Un diagnostic médical fondé sur une allégation de la femme enceinte ou sur la présomption que la femme enceinte adoptera un comportement susceptible d’entraîner sa mort ou de provoquer une altération physique substantielle et irréversible d’une fonction corporelle majeure de la femme enceinte. »

La loi précise que les actes qui ne sont pas destinés à entraîner un avortement ne seront pas traités comme tels s’ils ont pour but de sauver la vie de la mère. Cela permettra aux médecins de s’occuper des grossesses extra-utérines, de traiter les cancers ou de gérer d’autres conditions médicales pour lesquelles le médecin doit donner la priorité à la santé de la mère en dépit des risques éventuels pour le bébé. La loi précise qu’il n’y a pas d’infraction « si un médecin agréé fournit un traitement médical à une femme enceinte qui entraîne une blessure accidentelle ou involontaire ou la mort de l’enfant à naître ».

Le panier à bébé : une alternative à l’avortement

Un hôpital de Tokyo est devenu le deuxième établissement médical du Japon à proposer un “panier à bébé” permettant aux parents en détresse d’abandonner anonymement et en toute sécurité leur enfant.

Les nourrissons de moins d’un mois peuvent être déposés, 24h/24 et 7j/7, dans un panier en forme de berceau installé dans une discrète pièce d’un hôpital de Tokyo géré par la fondation chrétienne Sanikukai.

Avant Sanikukai, l’hôpital catholique Jikei, situé dans la région de Kumamoto (sud-ouest du Japon) avait mis en place ce système en 2007. En mai 2024, 179 bébés et enfants en très bas âge auraient été abandonnés dans le “panier à bébés” de l’hôpital Jikei depuis ses débuts.

Après avoir vérifié que le bébé est en sécurité, l’hôpital travaillera avec les autorités compétentes pour décider de la “meilleure étape possible”, y compris le placement en famille d’accueil ou dans un foyer pour enfants.

J.D. Vance annonce sa participation au pèlerinage de Chartres [Poisson d’avril]

Le vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, né le 2 août 1984 à Middletown, dans l’Ohio, a grandi dans une famille modeste, de confession évangélique. Après le divorce de ses parents, il vécu une enfance instable au cours de laquelle il est adopté à l’âge de 6 ans par le troisième mari de sa mère. En 2014, il épouse Usha Chilukuri, avocate américaine d’origine indienne, qu’il a rencontrée pendant sa formation à Yale. Le mariage est célébré selon un rite mixte, la jeune femme étant de religion hindouiste. Le couple a trois enfants. Bien qu’il ait grandi dans une tradition évangélique, J. D. Vance déclare en 2016 ne pratiquer ni ne se reconnaître dans aucune branche particulière de la religion chrétienne.

Dans son livre autobiographique Hillbilly Élégie, il raconte son éducation, en évoquant les problèmes sociaux de sa ville natale et l’importance de la pauvreté dans les Appalaches.

En 2019, il se convertit au catholicisme. Ayant choisi Augustin d’Hippone comme saint patron de sa confirmation, Vance déclare :

« Je suis devenu persuadé au fil du temps que le catholicisme était vrai […] et Augustin m’a donné un moyen de comprendre la foi chrétienne d’une manière fortement intellectuelle. »

Ami de Rod Dreher, également converti en venant visiter la cathédrale Notre-Dame de Chartres et qui déclarait à son propos :

J.D. a grandi pauvre, dans une famille profondément brisée, piégé dans une culture de chaos et d’impuissance. Un homme qui était autrefois un pauvre garçon dont la mère était toxicomane et qui connaissait à peine son père se tient aux portes du pouvoir mondial. Il incarne l’American dream. […] Rappelez-vous, il est diplômé de la faculté de droit de Yale et a travaillé dans la Silicon Valley. Il connaît à la fois les sommets et les bas-fonds de l’expérience américaine. Une chose importante à retenir à propos de J.D. est que, tout en critiquant les barrières économiques et sociales structurelles pour les pauvres et la classe ouvrière, il critique également les pauvres et la classe ouvrière pour leurs propres habitudes lorsqu’elles sabotent leurs intérêts. Vous pouvez lire cela dans Hillbilly Elegy, quand il parle de la paresse, de l’apitoiement sur soi-même et de l’usage de drogues comme les grands problèmes de la classe ouvrière. […] J.D. est complètement anti-woke – et pas seulement anti-woke en théorie, mais en pratique. Il n’a pas cette peur que les politiciens républicains normaux ont d’affronter le wokisme, parce qu’ils ne veulent pas être appelés « racistes » ou « homophobes ». […] J.D. et moi sommes devenus amis après notre fameuse interview de 2016. Lorsqu’il a exprimé un intérêt pour le christianisme, j’ai essayé de l’ouvrir à l’orthodoxie, qui est ma confession, mais il se sentait vraiment attiré par le catholicisme . Alors je l’ai présenté à quelques bons dominicains, qui l’ont catéchisé. Comme beaucoup de jeunes hommes intellectuels qui fondent des familles, J.D. voulait être plus sérieux à propos de Dieu. Son parcours en tant qu’enfant comprenait un court passage dans une église protestante fondamentaliste, avec son père. En tant qu’adulte, il n’a pas trouvé cela satisfaisant. Plus il explorait le catholicisme, plus il était attiré par sa profondeur intellectuelle et spirituelle. […]

En 2019, il se convertit au catholicisme. Ayant choisi Augustin d’Hippone comme saint patron de sa confirmation, Vance déclare :

« Je suis devenu persuadé au fil du temps que le catholicisme était vrai […] et Augustin m’a donné un moyen de comprendre la foi chrétienne d’une manière fortement intellectuelle. »

Il a annoncé sa participation au pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté à Chartres dans un entretien à lire ici.

Le « bracelet d’honneur » de la si triste République des juges

Bernard Antony, ancien député français au Parlement européen, président de l’AGRIF, communique :

Au mépris des suffrages de 12 millions de citoyens, le néo-gouvernement des juges, qui dicte désormais la loi et fait la politique dans notre pays, vient donc ce jour de priver iniquement Marine Le Pen du droit de se présenter à la prochaine élection présidentielle, comme le souhaitait d’ores et déjà près de la moitié du corps électoral.

Ainsi, au mépris du principe démocratique fondamental de la séparation des pouvoirs, voici que le judiciaire s’arroge désormais le droit d’éliminer la candidate la plus à même de l’emporter, sans qu’il y ait eu bien sûr de son fait le moindre enrichissement personnel ; voici également que sept autres députés et douze de leurs collaborateurs viennent de faire l’objet de condamnations, tout autant démesurées que disproportionnées.

Cela permet au principal porte-parole du système russo-poutinien, Dimitri Peskov, de profiter sans vergogne de cette infamie pour infliger à la France des leçons de libertés publiques. J’ai l’intime conviction que ce coup de Jarnac du pouvoir judiciaire en France n’entraînera pas l’éviction définitive de Marine Le Pen de notre vie politique. J’ai quelquefois eu avec elle des différents ou des désaccords sur les valeurs fondamentales de la vie. Mais je suis désormais persuadé que les Français vont vouloir la venger de ce dernier traquenard judiciaire qu’on vient de lui concocter, et je les approuverai.

Un jour qui n’est peut-être pas si loin, sera apportée la preuve de ce que la perversité de l’idéologie judiciaire, qui distribue les années de prison ou les bracelets qu’on leur substitue pendant une partie de leur condamnation, ne rendent pas service à la justice. Viendra bientôt le temps où deviendront comme des décorations justement acquises les bracelets des iniquités judiciaires contemporaines.

Spectacle blasphématoire à Caen : chemin de croix de réparation le 1er avril

Un spectacle blasphématoire, qui singe la sainte Vierge et les cardinaux notamment, détourne la musique sacrée pour créer des scènes “burlesques” tendancieuses et scandaleuses, aura lieu demain à Caen.

En réaction, un chemin de croix est organisé :

Réactions au coup d’Etat des juges

Marine Le Pen fera part de sa réaction à sa condamnation au journal de TF1 ce soir. En attendant, voici quelques réactions à droite (et au-delà) :

 

Les juges empêchent Marine Le Pen d’être candidate : un coup de grâce pour la Ve République

Communiqué de Yann BALY, Président de Chrétienté-Solidarité :

Dans un pays dont le Président est minoritaire et isolé, où le gouvernement ne dispose d’aucune majorité parlementaire, la condamnation qui vient de frapper Marine Le Pen, en l’empêchant de se présenter à la prochaine élection présidentielle, ouvre une crise institutionnelle sans précédent.

L’élection présidentielle de 2027 paraissait être l’occasion de mettre fin à la crise politique qui immobilise nos institutions, à l’heure où la situation internationale et l’état de la France exigeraient un pourvoir ferme et stable.

Ce sabotage du processus démocratique, perpétré par 3 juges, sonne le glas de la Ve République.

Plus grave, elle plonge définitivement la France dans l’instabilité et la paralysie.

Chaque jour qui passe rapproche le pays du gouffre.

Devant cette urgence, la seule arme qui puisse arrêter la marche à la mort est une dissolution anticipée de l’Assemblée nationale et l’organisation de nouvelles élections législatives.

Les députés du RN doivent donc censurer le gouvernement minoritaire de François Bayrou à la première occasion qui se présentera et en faire de même pour les éventuels gouvernements à venir.

Avec ou sans élection présidentielle anticipée, il est vital de provoquer de nouvelles législatives pour tenter de redonner un gouvernement majoritaire au pays.

Nul doute que la situation de la France et le scandale démocratique en cours inciteront les Français à élire une majorité de salut national.

Marine Le Pen : condamnation et conséquences politiques

SOURCE : https://leconservateur-media.fr/2025/03/31/marine-le-pen-condamnation-et-consequences-politiques/

MARINE LE PEN : UNE CONDAMNATION POLITIQUE QUI VISE À L’ÉLIMINER DU JEU DÉMOCRATIQUE ?

Lundi 31 mars 2025 restera une date marquante dans la vie politique française. Marine Le Pen, figure centrale du Rassemblement National, a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris à une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate, ainsi qu’à une peine de prison aménageable avec un bracelet électronique et une amende de 100 000 euros. Cette décision, qui l’écarte de toute candidature à l’élection présidentielle de 2027, est perçue par ses partisans comme une attaque directe contre l’opposition nationale.

UN PROCÈS ENTACHÉ PAR DES MOTIVATIONS POLITIQUES ?

Dès l’ouverture du procès sur l’affaire des assistants parlementaires européens, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer une instrumentalisation de la justice à des fins politiques. La présidente du tribunal, Bénédicte de Perthuis, a justifié l’exécution immédiate de la peine par une volonté d’égalité entre élus et citoyens ordinaires, mais cette décision semble surtout viser à empêcher toute possibilité pour Marine Le Pen de briguer l’Élysée.

Dans les rangs du gouvernement, la condamnation était redoutée, mais également attendue. Certains observateurs politiques n’hésitent pas à qualifier cette affaire de « coup monté » pour évincer une adversaire qui représentait une alternative crédible aux partis traditionnels. Le Kremlin, par la voix de son porte-parole, a même dénoncé « une violation des normes démocratiques » en réaction à cette condamnation.

LE RN DANS LA TOURMENTE MAIS PRÊT À RIPOSTER

Malgré ce revers judiciaire, le Rassemblement National ne compte pas abandonner la bataille politique. Marine Le Pen et son entourage envisagent plusieurs stratégies, dont un recours en appel, bien que celui-ci semble avoir peu de chances d’aboutir avant la présidentielle de 2027. Elle pourrait également choisir de passer le relais à Jordan Bardella, président du RN et favori pour la prochaine élection.

Cependant, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle reste influente au sein de l’Assemblée nationale et pourrait jouer un rôle clé en cas de victoire du RN. Un scénario où Jordan Bardella serait élu président et nommerait Marine Le Pen Première ministre reste une possibilité qui maintiendrait son emprise sur la politique française.

UNE MOBILISATION EN VUE ?

Face à ce qu’ils perçoivent comme une injustice, les militants du RN pourraient se mobiliser en masse pour protester contre cette décision. Une telle condamnation risque de renforcer la perception d’un « système » cherchant à museler toute alternative au pouvoir en place, un sentiment qui pourrait paradoxalement jouer en faveur du RN en galvanisant ses électeurs .

Cette affaire, loin de mettre un terme à la carrière politique de Marine Le Pen, pourrait bien être un tournant décisif, non seulement pour elle, mais pour l’ensemble de la droite nationale.

Le 31 mars 2025, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict dans l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement National (RN). Marine Le Pen et huit autres eurodéputés du parti ont été déclarés coupables de détournement de fonds publics. Cette condamnation pourrait entraîner une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire, menaçant directement la carrière politique de la leader du RN à l’approche des élections présidentielles de 2027 .

Toutefois, la décision de la justice soulève des interrogations. Pour Maître Rodolphe Bosselut, avocat de Marine Le Pen, il s’agit avant tout d’une « élimination politique » sous couvert d’un procès judiciaire. Il dénonce un acharnement sans précédent contre sa cliente, qui a toujours coopéré avec la justice et répondu aux accusations avec « sincérité et sérieux ». Selon lui, la sanction demandée par le parquet est « disproportionnée » et « non justifiée », mettant en péril le droit fondamental à une élection libre et démocratique.

Marine Le Pen a également réagi en dénonçant un procès « à charge », où l’issue semblait écrite d’avance. Selon elle, la procédure vise uniquement à l’empêcher de se présenter en 2027, privant ainsi des millions de Français de leur candidate naturelle. « C’est ma mort politique qu’on réclame« , a-t-elle affirmé, soulignant la gravité de l’inéligibilité immédiate demandée par le parquet. Cette condamnation apparaît comme une tentative manifeste d’écarter un adversaire politique redouté par le pouvoir en place.

Loin d’être un simple dossier judiciaire, ce procès met en lumière une instrumentalisation de la justice pour des raisons politiques. Alors que des affaires similaires impliquant d’autres partis ont été traitées avec plus de clémence, la sévérité du jugement contre Marine Le Pen interroge sur l’équité du système judiciaire. Il en va non seulement de l’avenir du RN, mais aussi de la confiance des citoyens dans l’impartialité des institutions

Si Marine Le Pen venait à être déclarée inéligible, cela ne ferait que renforcer l’idée d’une justice politisée et alimenterait le ressentiment de nombreux Français envers un système perçu comme verrouillé par les élites en place. Le combat juridique et politique ne fait que commencer.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Messe traditionnelle sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Tandis que l’archevêque de Paris a refusé à Notre-Dame de Chrétienté que la messe de départ du 42e pèlerinage de Chrétienté soit célébrée dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris restaurée (elle aura donc lieu à Saint-Sulpice, comme chaque année depuis l’incendie), le pèlerinage de Tradition, organisateur du pèlerinage Chartres-Paris (FSSPX) annonce que les autorités publiques ont autorisé que la clôture se déroule sur le parvis de Notre-Dame (et non plus place Vauban comme chaque année) :

Nous avons le plaisir immense de vous faire part d’une nouvelle extraordinaire, concernant notre prochain pèlerinage de Pentecôte 2025. En effet, nous avons reçu l’autorisation d’arriver pour la messe de clôture du lundi sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Oui, vous avez bien lu, sur le parvis de Notre-Dame !

Notre-Dame, qui a été marquée par l’épreuve du feu et qui se dresse fièrement à nouveau, nous accueillera à ses pieds.

Après le Sacré-Cœur de Montmartre et Saint-Louis des Invalides, c’est au tour de Notre-Dame de nous recevoir. Quel honneur pour nous et quel hommage rendu à Notre-Dame par les fidèles de la Tradition !

En cette année où nous marchons « Pour notre mère, la Sainte Église », nous portons une attention particulière à l’importance cruciale des vocations sacerdotales. La Vierge Marie, première disciple et modèle de toute vocation, nous enseigne la foi, l’obéissance et le dévouement sans faille.

Mobilisons jeunes et moins jeunes, et formons ensemble une longue colonne de pèlerins enthousiastes et fervents, sous le regard bienveillant de Notre-Dame de Chartres, au départ, et de Notre-Dame de Paris, à l’arrivée !

L’ouverture des inscriptions en ligne est prévue pour le dimanche des Rameaux, le 13 avril. En attendant, que Notre-Dame nous inspire et nous guide dans nos efforts de Carême, pour que les grâces de la Résurrection et de la Pentecôte nous soient très profitables.

Marine Le Pen et huit eurodéputés RN condamnés à une peine d’inéligibilité avec exécution immédiate

Le gouvernement des juges a encore frappé : quoi qu’on pense de Marine Le Pen, il est manifeste que les magistrats sont désormais les arbitres des élections, en piétinant le principe de la séparation des pouvoirs. Après avoir torpillé la candidature de François Fillon, les voilà qu’ils tentent d’empêcher Marine Le Pen de se présenter en 2027. L’exécution immédiate n’est pas suspensif en cas d’appel. La justice le justifie en invoquant le risque de récidive.

Marine Le Pen est déclarée coupable de détournements de fonds publics à hauteur de 474 000 euros. Selon le tribunal

“Les faits dans leur ensemble ont constitué un système permettant au parti de faire des économies et d’être financé par les fonds du parlement européen. 12 personnes ont travaillé en réalité pour leur parti. Ces détournements de fonds publics s’élèvent à plus de 4.4 millions”

Après la Roumanie, qui a interdit que le candidat en tête des sondages puisse se présenter, c’est au tour de la France de choisir les “bons” candidats.

Pas de liberté pour les ennemis de la liberté, ou pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie… Ou comme le disait Charles Maurras : “la République gouverne mal, mais elle se défend bien”. C’était bien la peine de prendre le soin de dédiaboliser le parti…

La dette, ou l’argent magique

De François Schwerer dans Politique Magazine de février :

[…]

[…]

Les partis-pris idéologiques de Wikipedia

Victor Lefebvre et Michel Sandrin ont enquêté sur Wikipedia, pseudo-encyclopédie en ligne. Victor Lefebvre est interrogé dans le JDD :

Wikipédia est une révolution dans la mesure où elle renverse totalement notre approche du savoir. Une encyclopédie dite « classique » repose sur un comité scientifique et des rédacteurs professionnels. L’ensemble forme une structure d’individus organisés, hiérarchisés et le plus souvent rémunérés.

Sur Wikipédia, c’est tout l’inverse. N’importe qui peut s’improviser encyclopédiste, à condition d’accepter le principe du bénévolat. Cela va même plus loin : un utilisateur de Wikipédia n’a même pas besoin de créer un compte pour ajouter ou supprimer une information qui figure sur tel ou tel article de l’encyclopédie en ligne. Le contrôle se fait donc a posteriori, c’est-à-dire après la publication – une hérésie totale pour les encyclopédistes du XVIIIe siècle. Et pourtant, cela fonctionne. Wikipédia, au fond, c’est l’inverse du marxisme : cela marche en pratique, mais pas en théorie.

Dans quelle mesure est-elle fiable ? Son fonctionnement collaboratif permet-il de parvenir à un consensus scientifique ?

En 2007, Wikipédia conclut la première phase de son développement, qui s’est accéléré de manière brutale à partir de 2004. À titre personnel, cette période correspond à mes années de collège. À cette époque, mes professeurs expliquaient – je ne pense pas être seul dans ce cas – que Wikipédia n’était pas un outil fiable car n’importe qui pouvait modifier une page en deux clics. La même année, en 2007 donc, l’écrivain Pierre Assouline signe un texte très sévère sur Wikipédia, qu’il accuse d’amateurisme et de manque de rigueur intellectuelle. Il y a donc une défiance très forte vis-à-vis de Wikipédia dans ses premières années d’existence, notamment de la part du monde intellectuel et universitaire. Aujourd’hui, je dirais que cette critique est datée, pour ne pas dire totalement caduque.

En moyenne, une fausse information ou un acte de vandalisme commis sur Wikipédia reste en ligne moins d’une minute et trente secondes. Le fonctionnement collaboratif et l’utilisation massive de bots, ces robots automatisés qui détectent très rapidement les fausses informations et les tentatives de vandalisme, permettent donc d’atteindre une fiabilité relativement solide sur Wikipédia. Enfin, s’il n’y a jamais de consensus scientifique définitif sur Wikipédia, il peut y avoir un point d’équilibre, y compris sur des sujets très polémiques.

Vous expliquez néanmoins que les sources citées connaissent des biais idéologiques, comment se révèlent-ils ?

Si Wikipédia est très fiable sur les sujets purement scientifiques, c’est nettement moins vrai sur les pages liées à l’actualité récente. L’édifice de Wikipédia repose intégralement sur le principe des sources, plus précisément sur les sources dites « fiables ». Or, en matière de sources de presse, tout ne se vaut pas sur Wikipédia. Pour résumer, tout ce qui est à droite du Figaro est considéré comme une « source d’extrême droite », à laquelle il est déconseillé d’avoir recours. C’est écrit tel quel sur « L’Observatoire des sources », un index des sources censé servir de référence à n’importe quel contributeur de Wikipédia.

À l’autre bout du spectre, des sites militants et engagés à gauche (pour ne pas dire plus), tels que StreetPress, Acrimed ou encore Arrêt sur images sont quant à eux considérés comme des « sources secondaires fiables », sans que la communauté juge utile de souligner leur parti pris idéologique. Ma conclusion n’est pas de dire qu’il faudrait proscrire ces médias sur Wikipédia, mais il s’agit là d’un deux poids, deux mesures évident, qui remet en cause l’un des principes fondateurs de l’encyclopédie en ligne, à savoir la neutralité de point de vue.

Comment les groupes de pression agissent-ils au sein de l’encyclopédie ?

La création d’un groupe de pression revendiqué comme tel est théoriquement interdite sur Wikipédia. Mais dans les faits, les tentatives d’entrisme idéologique ou mercantile sont nombreuses.

Ces dernières années, il est arrivé que la légitimité de certains votes communautaires soit faussée par des pratiques dites de « rameutage » et de « faux nez ». Dans le premier cas, il s’agit pour un utilisateur de faire appel à son réseau (privé ou public) pour voter massivement dans un certain sens. Dans le second, il s’agit de multiplier les comptes pour créer autant d’avatars et gonfler artificiellement un vote.

Quel que soit le procédé, ces groupuscules tentent de transformer un projet fondamentalement universaliste en un outil de propagande au service de leur propre cause. J’ajoute que certains projets collaboratifs, qui sont à mon sens des groupes de pression en effet, sont généreusement subventionnés par Wikimédia France, le chapitre national de la Fondation Wikimédia, « maison-mère » de Wikipédia toutes versions confondues. Il y a un mélange des genres qui interroge. […]

La face cachée de Wikipédia: Enquête sur les dérives de l’encyclopédie libre

 

Affaiblissement du Hezbollah

La Petite Feuille d’Annie Laurent verte consacre son dernier numéro au Hezbollah :

Dès le lendemain du début de l’opération Déluge d’El-Aqsa, déclenchée le 7 octobre 2023 par le mouvement palestinien Hamas contre un kibboutz israélien jouxtant la bande de Gaza (cf. PFV n° 100, février 2025), un second acteur s’est joint à cette offensive. Il s’agit du Hezbollah, milice libanaise d’obédience chiite engagée depuis 1982 dans l’opposition à l’État d’Israël.

LE HEZBOLLAH EN GESTATION

À partir de 1979, les islamistes libanais chiites furent rattrapés par les retombées directes de la « République islamique d’Iran » proclamée à Téhéran par l’ayatollah Rouhollah Khomeyni dès son retour de son exil français et sa victoire sur Reza Shah Pahlavi. Cet événement a été accueilli dans la liesse au pays du Cèdre par des foules de chiites.

Opposé au multiconfessionnalisme régissant le Liban, système qu’il considérait comme « illégitime et criminel », le nouveau dirigeant iranien lança alors ce mot d’ordre : « Non au régime de la minorité maronite, oui à la République islamique ». (Cf. Aurélie Daher, Le Hezbollah, PUF, 2014,p. 60).

Tel fut le point de départ de la radicalisation islamiste chiite qui s’exprima par la création d’une structure paramilitaire, la Résistance islamique au Liban, fondéepar des pasdarans (Gardiens de la Révolution) iraniens et financée par Téhéran. Ceux-ci y ouvrirent de nombreuses écoles de formation politico-religieuse où les jeunes étaient fanatisés ; l’esprit de sacrifice et le culte du martyre, propres à la spiritualité chiite, leur furent inculqués. Pour arriver au Liban, les cadres iraniens et leurs équipements transitaient par la Syrie, alors dominée par Hafez El-Assad, membre de la communauté alaouite, qui est une dissidence du chiisme. L’armée syrienne occupait le Liban depuis 1976.

Ce programme s’affirmera en 1985, après plusieurs années de clandestinité, sous le nom de Hezbollah (Parti de Dieu), emprunté à un verset du Coran : « Ceux qui prennent pour maîtres Dieu, son Prophète et les croyants : voilà ceux qui forment le parti de Dieu et qui seront les vainqueurs » (5, 56).

Dans une claire synthèse, l’enseignant franco-libanais Antoine Fleyfel en présente les trois critères définis en 1982 :

« I – L’islam est le style de vie global sur lequel se fondent la pensée, la doctrine, la foi et la structure.
II – Le devoir de résistance à Israël, considéré comme danger ultime sur le présent et l’avenir. Il doit s’effectuer à travers une structure djihadiste qui possède tous les moyens nécessaires.
III – L’allégeance politique et religieuse au wali-e fiqh, le Gouverneur docte (Khomeyni), considéré comme le successeur du prophète Mahomet et des Imams chiites, et possédant le pouvoir absolu ».

Le dirigeant suprême de la République islamique d’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei (à gauche), le Secrétaire général et Guide spirituel du Hezbollah, Hassan Nasrallah (au centre) et le général iranien Soleimani, commandant des forces al Qods (à droite) à Téhéran, en 2019.
Photo Creative Commons Attribution.

Ces idées furent soumises à Khomeyni qui les agréa (Bulletin de l’Oeuvre d’Orient, n° 817 – 2024).

En 1992, le Hezbollah franchit deux étapes décisives. L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien et successeur de Khomeyni, publia une fatoua (décret) habilitant le Parti de Dieu à présenter des candidats sous son étiquette à toutes les élections législatives (libanaises). Cette année-là, le Hezbollah obtint 8 députés sur les 27 sièges réservés à la communauté chiite en vertu du système confessionnel (le Parlement compte en tout 128 sièges). La reconnaissance officielle du parti lui donnera également accès à des postes gouvernementaux à partir de 2005. Par ailleurs, Ali Khamenei imposa Hassan Nasrallah comme chef politique et guide spirituel du Hezbollah. Nasrallah occupa cette fonction de 1992 jusqu’à son assassinat par l’armée israélienne (Tsahal) en 2024 (cf. infra).

L’ANTISIONISME DU HEZBOLLAH

« Le Hezbollah s’inscrit résolument dans la double perspective khomeyniste d’une lutte révolutionnaire et d’une lutte contre Israël », notent Dominique Avon et Anaïs-Trissa Khatchadourian dans leur livre Le Hezbollah. De la doctrine à l’action : une histoire du parti de Dieu (Seuil, 2010, p. 38). Ces orientations ont été confirmées dans une charte officielle adoptée le 30 novembre 2009, qui comporte des passages substantiels. Elle est reproduite intégralement par les deux auteurs précités (p. 161 à 201).

Outre son opposition au confessionnalisme politique libanais, système qu’il juge antidémocratique et dont il réclame la suppression, le texte développe une critique radicale contre « l’entité sioniste », « menace constante pour le Liban » depuis « qu’elle a violé la Palestine » en 1948, événement qui a provoqué l’expulsion de nombreux Palestiniens et leur installation au pays du Cèdre. La déstabilisation qui s’en est suivie justifie, selon le Hezbollah, l’émergence de la Résistance (cf. infra) et nécessite l’appui sur la République islamique d’Iran. La charte s’oppose aussi à tous les compromis tels que les « accords d’Oslo » négociés en 1983 entre Israéliens et Palestiniens (cf. PFV n° 100) et à la reconnaissance officielle de l’État hébreu par des États arabes.

En réalité, l’option antisioniste du Hezbollah s’enracine dans les initiatives prises deux décen-nies avant sa reconnaissance officielle par une personnalité qui a marqué l’histoire du chiisme local : Moussa Sadr, fondateur du Conseil supérieur chiite (adopté par le Parlement libanais en 1967), dont il assura la présidence de 1969 à 1978, date de sa disparition en Libye.

Fort de l’autorité qui lui était reconnue, Moussa  Sadr prépara méthodiquement et discrètement les étapes qui allaient aboutir à la réalisation du plan stratégique conçu par Khomeyni dans la perspective de son projet révolutionnaire. Retenons quelques-unes de ces étapes.

Dès 1972, Sadr a fait entrer illégalement au Liban des enseignants iraniens qui, sous des dehors rassurants, organisaient l’entraînement militaire de jeunes chiites dans les camps du Fatah palestinien.

En 1973, soucieux de mobiliser politiquement ses compatriotes chiites, Sadr suscita la fondation du Mouvement des déshérités qu’il dota deux ans après d’une branche armée, Amal (acronyme arabe des « Bataillons de la résistance libanaise »), chargée de protéger les populations du Sud confrontées aux affrontements israélo-palestiniens.

Le 24 juin 1975, une alliance chiito-palestinienne fut scellée à Saïda par la signature d’un pacte secret dans lequel Khomeyni, alors encore en exil en Irak, était reconnu comme « guide de tous les chiites du monde et de tous les mouvements islamistes de libération ». Cinq ans après, le 2 janvier 1980, un dignitaire iranien, Mohamed Montazéri, chargé d’organiser l’exportation de la révolution khomeyniste, effectua une visite clandestine dans la capitale libanaise où il exposa son programme, annonçant l’arrivée, même sans visas, de centaines de pasdarans envoyés « pour combattre le sionisme et l’impérialisme ». Cette initiative faisait suite à l’accueil que, dès sa prise de pouvoir à Téhéran, en 1979, Khomeyni avait réservé à Yasser Arafat, le chef du Fatah palestinien qui résidait à Beyrouth depuis 1970. Il lui avait alors remis les clés de l’ambassade d’Israël, confirmant ainsi la rupture des relations diplomatiques entre l’Iran et l’État hébreu.

L’AXE DE LA RÉSISTANCE

C’est à partir de l’opération « Paix en Galilée », déclenchée par Tsahal le 6 juin 1982 pour anéantir l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et ses bases militaires qui, à partir du Liban-Sud, menaçaient la sécurité d’Israël, que le Hezbollah se révéla au grand jour. Richement doté et équipé militairement par le régime iranien, servi par une armée dont le total s’élèvera à 100 000 hommes à plein temps en 2024, le Parti de Dieu rivalisait alors avec l’armée libanaise qu’il entendait supplanter dans la défense du territoire, notamment face à Israël. En 1989, le Parti de Dieu fut la seule milice à refuser de rendre ses armes comme l’exigeait l’accord conclu à Taëf (Arabie Séoudite) destiné à mettre un terme à la guerre interlibanaise. À partir de ses bases installées au Liban-Sud, entre 2000 et 2006, il poursuivit ses attaques contre Israël. Par ailleurs, l’impuissance de l’État libanais à faire respecter les résolutions 1559 (2004) et 1701 (2006) de l’ONU qui interdisent toute présence milicienne sur l’ensemble de son territoire a permis au Hezbollah de s’y maintenir jusqu’à présent.

Vint ensuite l’heure de l’alliance entre le Hezbollah et le Hamas. Celle-ci fut conclue en avril 2023 autour du concept de « l’unité des fronts », annoncée par Hassan Nasrallah, qui dirigeait le Parti de Dieu depuis 1992, succédant alors à Abbas Moussaoui, tué par un missile israélien. Grâce à cette collaboration, le Hamas a bénéficié du soutien de l’Iran dans son opposition à Israël.

Quelques mois après, le Parti de Dieu franchit une nouvelle étape dans sa quête de légitimité régionale. Il organisa alors à Beyrouth une « réunion de coordination » avec des cadres du Hamas et des houthis, rebelles chiites épaulés par l’Iran, qui, depuis 2015, contrôlent Sanaa, la capitale du Yémen. Cette rencontre portait sur « un élargissement des affrontements et sur l’encerclement de l’entité israélienne ». Beyrouth devenait ainsi la capitale de « l’axe de la résistance » (L’Orient-Le Jour, 18 mars 2024).

Par toutes ces initiatives, prises sans aucune concertation avec l’État libanais, les dirigeants du Hezbollah ont placé la communauté chiite en situation d’otage, ce qui n’empêchait pas l’admiration de nombreux militants, comme cela est ressorti des propos entendus après l’assassinat du Sayyed (Maître ou Seigneur) Nasrallah par Tsahal, le 27 septembre 2024. « Il était le Liban à nos yeux, le vrai », confiait la sœur d’un combattant hezbollahi lors des funérailles solennelles célébrées le 23 février 2025 à la Cité sportive près de Beyrouth (L’Orient-Le Jour, 23 février 2025).

Refuser les options du Hezbollah pouvait entraîner de redoutables conséquences, comme l’a montré l’assassinat en 2021 d’un opposant notoire, l’intellectuel chiite Mohsen Slim, qui avait été menacé d’un tel châtiment.

Si les populations du nord d’Israël ont payé très cher les nombreuses attaques du Hezbollah contre leur territoire, le Liban en a, lui aussi, subi des conséquences dont il n’est pas près de se relever. Les attaques israéliennes, qui se sont étendues à partir du 8 octobre 2023 jusqu’à des régions très éloignées de la frontière (Tyr, Saïda, Baalbeck), ont également provoqué la destruction de plus de cinquante villages chiites et chrétiens dans le sud du pays. Leur reconstruction est évaluée à 14 milliards de dollars par la Banque mondiale. Quant au bilan humain, il s’élève, selon le ministère libanais de la Santé, à 4 000 morts et 17 000 blessés, civils pour la plupart. En outre, malgré le cessez-le-feu conclu le 27 novembre 2024, Tsahal maintient son occupation et ses bombardements sur une partie de la zone méridionale.

QUEL AVENIR POUR LE HEZBOLLAH ?

Très affaibli par son engagement militaire et politique dans la guerre de Gaza, le Hezbollah l’est aussi par la déstabilisation engendrée en Syrie à la suite de la chute du régime de son allié, Bachar El-Assad, vaincu par une coalition islamiste sunnite le 8 décembre 2024. Cet événement empêche désormais son approvisionnement en armes venues d’Iran, pays qui ne semble plus être également en capacité de financer le Parti de Dieu. Tant de malheurs ont en outre conduit une partie de la communauté chiite à s’interroger sur le bien-fondé d’un tel engagement qui, de surcroît, ne semble pas avoir servi le Hamas.

Réfléchissant à cette question, Anthony Samrani, chroniqueur au quotidien libanais L’Orient-Le Jour, livre quelques réflexions dont voici un extrait.

« Nasrallah était la voix et le visage du Hezbollah et de l’axe. Ce dernier s’est effondré, tout comme la dimension régionale du parti. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Que lui réserve l’après-Nasrallah ? […]. Si le Hezbollah retourne ses armes contre l’État, il se suicide. S’il accepte de les déposer, il se renie. […]. Voici le principal héritage de Hassan Nasrallah : avoir provoqué l’isolement des chiites au Liban et dans la région ; avoir lancé deux guerres mortifères pour le pays et encore plus pour sa communauté. […] N’est-ce pas suffisant pour tourner la page ? » (23 février 2025).

Rendant compte du discours prononcé lors des funérailles de Nasrallah par son successeur, Naïm Kassem, L’Orient Le Jour en a relevé les contradictions : tout en promettant de contribuer à l’édification de l’État sur la base de l’accord de Taëf (qui prévoit l’élimination des armes hors du contrôle gouvernemental, cf. supra) […], il a annoncé ne pas tolérer une mise à l’écart politique, affirmant que « la résistance se poursuivra de génération en génération » (23 février 2025).

L’affaiblissement du Hezbollah a cependant permis l’arrivée au pouvoir d’un nouveau président de la République, Joseph Aoun, ancien commandant en chef de l’armée, élu le 9 janvier 2025 après une vacance qui durait depuis octobre 2022. Il partage avec son Premier ministre, Nawaf Salam, ancien président de la Cour internationale de Justice, le souci de réserver à l’armée le monopole en matière de protection du territoire, ce qui revient à retirer au Parti de Dieu le titre de « résistance » que ce dernier s’octroyait. Signe de ce changement : sans être exclus du gouvernement, les chiites hezbollahis n’y occupent plus des portefeuilles décisifs.

Les deux nouveaux dirigeants ne cachent pas leur volonté de redresser le pays du Cèdre, comme l’a souligné avec force le président Joseph Aoun dans son discours de prestation de serment adressé aux députés. « Aucune confession ne doit être favorisée par rapport à une autre » (L’Orient-Le Jour, 9 janvier 2025).

Puis, lors d’une rencontre avec la délégation iranienne venue participer aux funérailles de Nasrallah, il leur a dit : « Le Liban est épuisé par les guerres des autres sur son territoire. Aucun pays ne devrait s’ingérer dans les affaires internes d’un autre ». Pour appuyer ses propos, il a cité l’article 9 de la Constitution iranienne stipulant que « la liberté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale d’un pays sont indivisibles » (L’Orient-Le Jour, 23 février 2025).

Autrement dit, le Hezbollah est invité à se « libaniser ».

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