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Les jihadistes Hay’at Tahrir al-Sham, ancienne branche syrienne d’Al-qaida sont entrés dans la ville d’Alep

Lu dans Conflits :

Le groupe rebelle Hayat Tahrir al-Sham (HTS) en Syrie a lancé mercredi une « opération » d’envergure sur les forces de Bachar al-Assad. Selon le ministère syrien de la Défense, les forces du HTS et ses alliés mènent « une vaste attaque sur un large front avec un grand nombre de terroristes qui ont recours aux armes lourdes pour cibler villages et localités et positions militaires » Le groupe tient le dernier bastion djihadiste à Idleb, au nord-ouest de la Syrie. Les combats auraient fait plus de 250 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.

Les rebelles ont mené des bombardements sur Alep, visant notamment le centre universitaire. Quatre personnes ont été tuées. Les forces armées syriennes ont tellement reculé que les djihadistes ont pu entrer dans Alep, par les quartiers ouest et sud-ouest, provoquant des mouvements de panique chez les habitants. Vendredi soir, ils contrôlaient au moins cinq quartiers. Les combats se déroulent également près d’une autoroute reliant Alep à la capitale Damas, que les djihadistes tentent d’atteindre pour couper cet axe stratégique.

La Russie intensifie ses bombardements et a appelé le régime syrien à « mettre de l’ordre au plus vite » à Alep. De son côté, l’Iran a renouvelé son soutien à la Syrie, pays stratégique pour relier le Hezbollah à Téhéran et acheminer la drogue et les armes.

La région bénéficiait d’une certaine accalmie depuis un accord de cessez-le-feu conclu entre le gouvernement syrien et les rebelles, en mars 2020. Dans cet épisode, l’action de la Turquie semble être centrale. Ankara soutient plusieurs groupes rebelles de longue date, et l’offensive menée depuis mercredi pourrait bien être un nouveau message du sultan Erdogan adressé pour deux raisons : la première, se réconcilier avec Bachar al-Assad – argumentation orientale –, la deuxième, presser l’Occident de délivrer plus facilement des visas aux Turcs et d’accroître les échanges commerciaux afin de libérer la Turquie du marasme économique dans lequel elle est plongée.

 

Communiqué de SOS Chrétiens d’Orient :

Depuis deux jours, la ville d’Alep est sous le feu des jihadistes de Hay’at Tahrir al-Sham (Organisation de libération du Levant), l’ancienne branche syrienne d’Al-qaida. Les jihadistes sont entrés aujourd’hui même, dans la ville, pour la première fois depuis 2016.

En contact permanent avec les équipes de SOS Chrétiens d’Orient en Syrie, Benjamin Blanchard, directeur général de l’association fait le point : « les habitants fuient en masse, par les routes qui ne sont pas coupées. La ville pourrait tomber dans les prochaines heures ».

SOS Chrétiens d’Orient est présente à Alep depuis 2015. À cette époque, la ville était déjà assiégée par les jihadistes. Pendant des mois, nous avons donc apporté une aide d’urgence aux Alépins. Après la libération de la ville en 2016, nous avons lancé d’importants projets de reconstruction et de développement. « Huit ans plus tard, Alep est à nouveau une cité martyre » continue Benjamin Blanchard.

« Pour faire face à l’urgence de la situation », conclut-il, « avec le soutien de ses donateurs, SOS Chrétiens d’Orient va poursuivre son action en Syrie, et notamment son aide aux habitants d’Alep, par tous les moyens possibles et aussi longtemps qu’il faudra ».

Témoignage de George Sabe, maristes bleus en direct d’Alep :

5 ans après l’incendie

A quelques jours de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris, RCF reçoit François Bert, auteur du roman “Les feux de Notre-Dame “, publié chez Edelweiss, dans lequel un jeune officier de police mène l’enquête sur le départ du feu.

« Il a été aussitôt dépêché pour faire son enquête. Le flic, pourtant rompu à la discipline des coups durs, s’est momentanément laissé gagner par l’angoisse considérable qui a saisi son coeur de Français.»

Au-delà de l’histoire, l’auteur nous emmène faire un pèlerinage au coeur de nous-même, au contact de Marie. Il le dit lui-même :

« On doit être des chercheurs de joie. C’est la vie divine, cette éclaboussure de joie, qui est prête à sortir à partir du moment où on sait l’accueillir.»

François Bert, ancien officier, consultant, conférencier, intervenant dans les médias, est passionné par les thématiques de management d’équipe, de leadership et de discernement dont il a fait un métier (le cabinet “Edelweiss RH”) et une école (l’école du discernement).

La prise de conscience de la perte d’influence du catholicisme remonte à La Manif Pour Tous

Jérôme Fourquet vient de publier Métamorphoses françaises, dans lequel il analyse la dislocation de la matrice chrétienne en France. Il a été interrogé par Véronique Jacquier dans France catholique. Extrait :

Contes de Noël

A l’approche de la fête de la Nativité, les éditions Via Romana publient un recueil de Contes de Noël de grand-maman écrits par Maryse Galvez du Gor, Bretonne, mère et grand-mère, ancien chef d’établissement scolaire dans l’Enseignement catholique, ancien membre de l’équipe d’animation pastorale du diocèse de Rennes, et chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques.

Ces 6 contes rappellent que la fête de Noël est avant tout la célébration joyeuse et emplie de foi en la naissance de Jésus. Naissance qui se produit dans une famille, la Sainte Famille pour toute éternité. Modèle de confiance, de bienveillance, de charité et d’amour, elle est source d’inspiration pour toutes les familles qui cherchent à vivre, non seulement ces valeurs entre leurs membres, mais encore à répandre la Lumière qui vient de Jésus autour d’elles.

 

Abattre les (vrais) bastions

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

En 1952, un texte important du jésuite suisse Hans Urs von Balthasar a été publié. Le titre de ce texte était Abattre les bastions. La thèse que présentait le livre faisait référence à la situation de l’Église de cette époque, l’Église de Pie XII, et affirmait que l’Église ne devait pas s’enfermer dans sa forteresse, mais devait s’ouvrir avec confiance au monde.
Il semble qu’on puisse dire que les idées du jésuite suisse, devenu plus tard cardinal, ont été entendues peu de temps après avec la convocation du Concile Vatican II et l’aggiornamento promu par Jean XXIII et mené à bien par Paul VI. Toute la phase qui a commencé avec Vatican II et qui nous a menés jusqu’à aujourd’hui ne doit pas être abordée de manière aseptisée, comme si elle était une marche triomphale qui, depuis 1962, nous conduisait à nos jours. Au contraire, nous devons reconnaître que de nombreux problèmes sont apparus, des problèmes qui restent aujourd’hui encore irrésolus et qui, peut-être, il faut l’accepter, ne seront jamais résolus.
Plus de 70 ans plus tard, si Balthasar devait réécrire ce livre, il devrait peut-être préciser davantage sa thèse, en se concentrant non seulement sur ce qui empêche l’Église de s’ouvrir vers l’extérieur, mais surtout sur ce qui l’empêche d’être véritablement ce que tout le monde attend d’elle. Le problème, dans ce cas, est d’ordre mental : malheureusement, beaucoup au sein du clergé ne servent pas l’Église-mystère, mais l’Église-système, c’est-à-dire qu’ils sont préoccupés par la survie de ce système de connivences qui garantit leur position et leurs privilèges. Soyons clairs, il y a des prêtres saints qui ne tombent pas dans cette terrible erreur, mais la maladie est malheureusement très répandue, et il semble désespéré de sauver le patient (de notre part, mais heureusement l’Église n’est pas à nous).
Si vous avez l’occasion de discuter avec divers prélats, vous comprendrez que, en paroles, ils sont souvent d’accord avec vous que l’Église ne devrait pas être prisonnière d’un cléricalisme étouffant. Attention, le contraire du cléricalisme n’est pas la laïcisation, mais il faut reconnaître que les laïcs ne doivent pas seulement être considérés comme une ressource, mais comme une nécessité. D’ailleurs, disons-le clairement, certains prélats ne comprennent vraiment pas ce que cela signifie pour nous, laïcs, de mener notre bataille quotidienne, d’être traités presque comme des chrétiens de seconde classe. Si vraiment il existe un peuple de Dieu, il doit être respecté dans son intégralité. Mais, comme je l’ai dit, les bastions mentaux sont impénétrables.
Ceux qui me connaissent savent très bien que je ne fais pas partie de ceux qui apprécient lorsque les laïcs remplissent des fonctions dans la liturgie qui ne leur sont pas destinées, bien au contraire. Cependant, il y a des rôles que les laïcs peuvent jouer dans la liturgie, comme celui de la musique (s’il vous plaît, ne parlez pas d’“animation” liturgique, l’âme est donnée par Dieu, pas par nous). Et ces laïcs doivent être compétents et qualifiés, et non pas simplement les neveux du curé ou les cousins du sacristain. Pourtant, même dans ce domaine, il existe souvent un cléricalisme étouffant, tellement étouffant que même les bons prêtres ne se rendent pas compte qu’avec leurs comportements, ils l’alimentent.
Disons-le clairement : il y a eu et il y a encore des prêtres qui sont aussi d’excellents musiciens. Mais cela ne justifie pas l’autoroute qui leur est souvent offerte lorsqu’il s’agit de questions relatives à la musique liturgique. S’il est vrai, comme je l’ai dit, qu’il y a eu et qu’il y a encore (de moins en moins) d’excellents prêtres musiciens, il faut aussi dire qu’une grande partie de la responsabilité de la dégradation de la musique liturgique dans notre époque incombe aux prêtres ayant des ambitions musicales. Une dégradation contre laquelle il est difficile de lutter parce qu’on se retrouve face à un système qui tend à se perpétuer lui-même. Il est vrai qu’il existe des différences géographiques à ce sujet : dans les pays anglo-saxons, le problème est beaucoup moins ressenti. Dans les offices liturgiques, dans les cathédrales, dans les paroisses, ce sont souvent les laïcs qui ont des responsabilités, et les prêtres font ce qui est au cœur de leur ministère : célébrer, prêcher, confesser. Dans les pays latins, cette chape cléricale est encore très forte, et l’épicentre de tout cela est, bien sûr, Rome. J’en parlais avec un liturgiste sympathique qui est récemment décédé, et je me plaignais en donnant des exemples avec noms et prénoms. Il, qui n’était pas du tout un traditionaliste, me disait que Rome est en effet l’endroit où cette mentalité étouffante prend le plus racine, où les carrières ne finissent jamais, contrairement aux mortels ordinaires qui, à un moment donné, doivent quitter leur poste de travail.
Je connais de nombreux prélats, et certains me sont très chers, mais de plus en plus souvent je me rends compte que le type de formation et de vie auquel ils ont été habitués les amène à ne pas comprendre les difficultés auxquelles les laïcs sont confrontés, les obstacles de la vie familiale, ceux qui, s’ils ne récitent pas le chemin de croix chaque jour, le vivent tout de même dans leur chair. Ce n’est pas qu’ils le font exprès, ils sont protégés par un système qui prend soin d’eux, et ils ne vivent pas la vie que nous vivons.
Alors, je crois vraiment qu’il est important que les laïcs ne soient pas les serviteurs du clergé, mais qu’ils sachent lutter dans l’Église et pour l’Église en revendiquant leur place en elle, et cela vaut aussi pour la liturgie en ce qui concerne les domaines qui leur sont destinés, comme l’a enseigné Vatican II. Ne cléricalisez pas les laïcs, mais valorisez-les pour ce qu’ils peuvent apporter à l’Église, ce qui est vraiment beaucoup. Ne vous enfermez pas, chers prêtres, évêques et cardinaux, dans vos presbytères, vos chambres impénétrables, vos chapitres basilicaux, et considérez que si vous croyez vraiment qu’il existe un peuple de Dieu et que vous n’utilisez pas cette phrase uniquement pour faire bonne impression, les laïcs en constituent au moins 99 %.

L’Angleterre va pouvoir exterminer ses vieux et ses malades

La loi sur l’« aide à mourir » a été adoptée en première lecture par la chambre des communes, par 330 voix contre 275.

Il devra encore franchir plusieurs étapes avant son adoption définitive. Le texte doit désormais être examiné en commission, avant d’être à nouveau soumis à l’approbation des deux Chambres du Parlement britannique.

Ce texte donnera « le choix, l’autonomie et la dignité » aux adultes en phase terminale d’une maladie, n’ayant que six mois ou moins à vivre. Je veux bien faire connaissance avec un médecin qui dira que tel patient n’en a plus que pour 5 mois tandis que l’autre en a encore pour 7 mois…

Ce droit sera encadré par des « critères très stricts ». On sait ce que deviennent ces critères très stricts…

Les malades devront être capables d’exprimer un choix éclairé (tu parles…) et de prendre eux-mêmes la substance provoquant leur décès. Deux médecins et un juge devront donner leur accord.

Plutôt qu’une aide à mourir, de nombreux opposants ont réclamé un meilleur financement des soins palliatifs, alors que le système public de santé traverse une profonde crise.

L’Ecosse, qui dispose de pouvoirs délégués en matière de santé, doit voter sur son propre projet de loi en 2025. L’Ile de Man examine également un texte, tandis que l’île anglo-normande de Jersey a validé la préparation d’une loi d’ici à 2027.

Crépol : le tribunal administratif annule l’interdiction des manifestations

Les rassemblements organisés à Romans-sur-Isère pourront finalement avoir lieu, malgré leurs interdictions initiales par la préfecture qui craignait des «troubles importants à l’ordre public».

Les rassemblements prévus samedi 30 novembre en mémoire de Thomas Perotto, le jeune homme tué il y a un an dans le village de Crépol, pourront bien avoir lieu. Le tribunal administratif de Grenoble a annulé vendredi l’arrêté préfectoral interdisant ces manifestations.

L’arrêté préfectoral affirmait que «le collectif Justice pour les nôtres développe la thèse du francocide et diffuse des propos discriminatoires envers les habitants du quartier de La Monnaie, lequel a été largement désigné comme abritant les auteurs des violences perpétrées à Crépol».

Cependant, selon le tribunal, la manifestation déclarée par le groupuscule «Justice pour les nôtres»

«consiste en un rassemblement statique place Ernest Gailly, qui est éloignée du quartier de la Monnaie, et le préfet n’allègue pas de l’existence d’appels à se rendre dans ce quartier».

Par ailleurs, le préfet n’a pas su prouver qu’il ne dispose pas des renforts de police nécessaire.

Le préfet de la Drôme a dit au Figaro «avoir pris acte de cette décision».

Et si nous prenions nos distances avec le consumérisme…

Les AFC viennent de publier un communiqué fort opportun à l’occasion du “Black Friday”:

Les AFC rappellent que le Black Friday ou la Black Week ne sont pas des « soldes » au sens où la vente à perte n’y est pas autorisée. Elles appellent les consommateurs à réfléchir à l’utilité des achats et à vérifier la réalité des arguments commerciaux.

Le black Friday donne lieu à un matraquage publicitaire tendant à faire croire que des réductions exceptionnelles sont accordées à cette occasion. Pourtant, il ne s’agit que d’une opération de promotion classique présentant les mêmes avantages et les mêmes risques que les autres annonces tout au long de l’année.

Les AFC conseillent de contrôler, par comparaison, que les prix annoncés n’ont pas été précédemment augmentés pour faire apparaître une diminution trompeuse.

Confirmation par le Conseil d’Etat de l’interdiction de la PMA post-mortem

Le Conseil d’Etat a réaffirmé l’interdiction de la PMA post-mortem, en jugeant qu’elle n’est pas incompatible avec la convention européenne des droits de l’homme.

Il était saisi par une veuve qui contestait le refus qui lui avait été opposé de poursuivre le parcours d’assistance médicale à la procréation dans lequel elle s’était engagée avec son conjoint dès lors que celui-ci est décédé. Une limite qu’avait explicitement introduit la loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique, mais que la requérante n’estimait pas cohérente avec l’ouverture de la PMA aux femmes célibataires.

Le Conseil d’Etat lui a répondu :

“Dans ce cadre nouveau, le Parlement a souhaité, après des débats approfondis sur cette question et de nombreuses consultations, maintenir l’interdiction de la PMA post-mortem pour tenir compte de la différence de situation entre une femme en couple, dont la PMA répond au projet parental du couple et dépend donc du maintien du consentement des deux membres du couple et de leurs liens de couple, et une femme célibataire, qui a conçu seule, dès l’origine, un projet parental à l’issue duquel l’enfant n’aura qu’une filiation maternelle. Par cette loi, le Parlement a cherché un juste équilibre compte tenu des questions différentes que soulèvent ces deux situations, sans fixer un cadre incohérent qui aurait dans son principe porté une atteinte disproportionnée au droit au respect de la vie privée des femmes veuves et n’aurait ainsi pas été compatible avec l’article 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales qui protège ce droit”.

“juste équilibre”…

30e anniversaire du Mémorandum de Budapest : l’Ukraine trahie et martyrisée

Communiqué de l’Oeuvre d’Orient :

Le 5 décembre 2024 marque les 30 ans de la signature du mémorandum de Budapest, un accord international majeur signé par le Royaume-Uni, les États-Unis, la Russie et l’Ukraine (texte ci-dessous). Cet accord garantissait la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine en échange de sa renonciation à son arsenal nucléaire, conformément au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.

À la chute de l’Union soviétique, les régions ukrainiennes ont massivement voté pour l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine le 1er décembre 1991. L’Ukraine a alors hérité du troisième plus grand arsenal nucléaire au monde derrière la Russie et les États-Unis.

Fidèle à ses engagements, elle a transféré l’ensemble de ses armes nucléaires à la Russie, en échange de la reconnaissance de ses frontières internationales, incluant notamment le Donbass et la Crimée.

Pourtant, dès 2014, la Russie envahissait la Crimée sans réaction des grandes parties signataires du mémorandum.

Depuis 2022 l’Ukraine fait à nouveau face à une violation flagrante de son intégrité territoriale. La souffrance des populations nous rappelle l’urgence de respecter la parole donnée. Le Pape François, à plusieurs reprises, a évoqué l’Ukraine comme une nation martyrisée.

À travers ses actions auprès des communautés chrétiennes, L’Œuvre d’Orient demeure aux côtés des familles ukrainiennes, apportant aide et réconfort dans ce contexte de guerre et d’immense détresse.

Alors que l’Europe se retrouve de plus en plus impliquée dans ce drame, il est impératif de rappeler l’importance du respect des promesses pour bâtir un avenir de paix.

Mgr Pascal Gollnisch, Directeur général de L’Œuvre d’Orient.

 

Texte du Mémorandum de Budapest :

” 1. La fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment leur engagement envers l’Ukraine, conformément aux principes énoncés dans l’Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, de respecter son indépendance et sa souveraineté ainsi que ses frontières existantes.

2. La fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment leur obligation de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine, et qu’aucune de leurs armes ne soit utilisée contre l’Ukraine, si ce n’est en légitime défense ou d’une autre manière conforme aux dispositions de la Charte des Nations Unies.

3. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment, conformément aux principes énoncés dans l’Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, leur engagement envers l’Ukraine de ne pas recourir à la coercition économique afin de subordonner à leur propre intérêt l’exercice par l’Ukraine des droits inhérents à sa souveraineté et d’en tirer un avantage quelconque.

4. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment leur engagement de demander au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies d’intervenir immédiatement pour venir en aide à l’Ukraine, en tant qu’État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, si celle-ci faisait l’objet d’une agression ou d’une menace d’agression faisant appel à l’arme nucléaire.

5. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment, en ce qui concerne l’Ukraine, leur engagement de ne pas utiliser d’armes nucléaires contre un État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, sauf en cas d’attaque dirigée à leur encontre, leurs territoires ou des territoires dépendants, leurs forces armées ou leurs alliés par un tel État, associé ou allié à un État doté d’armes nucléaires.

6. L’Ukraine, la fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique se consulteront dans le cas où une question se poserait au sujet des engagements énoncés ci-dessus.

Le présent Mémorandum est applicable dès sa signature. »

— Signé en quatre exemplaires faisant également foi en langues ukrainienne, anglaise et russe. Budapest, le 5 décembre 1994

Le magazine Zélie sort son 100e numéro

Le numéro de décembre 2024 de Zélie est le centième ! Neuf ans après le lancement de ce magazine numérique, féminin et chrétien, le numéro 100 célèbre l’espérance – thème du Jubilé 2025 de l’Église – à travers des témoignages de lectrices.

Le numéro 100 en chiffres :

  • 1 thème : l’espérance
  • 11 témoignages émouvants d’abonnées de Zélie (Sophie et son bébé prématuré, Julie et son recommencement dans la foi, Camille qui a traversé l’Atlantique à la voile…). Ils sont regroupés en 3 thèmes : Rencontre, Chemins de foi et Voyages.
  • 3 poèmes de lectrices, 3 livres qui ont influencé votre vie et 3 recettes de cuisine
  • 100 œuvres d’art dont 1 pour laquelle voter
  • 34 pages au lieu de 26 habituellement
  • 1 Calendrier de l’Avent à imprimer
  • 13 000 lectrices
  • 1 adresse pour le lire en ligne ou l’imprimer : magazine-zelie.com/zelie100

Qu’est-ce que Zélie ?

Zélie est un magazine numérique. Il s’adresse aux femmes de foi catholique (magazine-zelie.com). C’est un média indépendant et gratuit (financé par de la publicité). Zélie est envoyé par voie numérique sous la forme d’un document de 26 pages, chaque mois, avec de nombreuses rubriques.

Pourquoi Zélie ?

En 2015, une jeune journaliste diplômée du Celsa, Solange Pinilla, est déçue de la presse féminine actuelle. Il manque notamment à ses yeux la dimension spirituelle (catholique en l’occurrence). Avec quelques collaborateurs, elle lance donc le 1er septembre 2015 un magazine numérique, féminin et chrétien, entièrement unique et indépendant.

Pourquoi ce nom ?

Il fait référence à sainte Zélie Martin, la mère de sainte Thérèse de Lisieux. Elle a été canonisée avec son mari Louis en 2015, au moment du lancement du magazine Zélie. Cette femme, qui habitait à Alençon au XIXe siècle, incarne une sainteté accessible, en tant qu’entrepreneure, mariée et mère.

De quoi parle Zélie ?

En dehors de ce numéro 100, les rubriques, qui suivent le fil d’une journée, sont très variées : foi, mode, actualité, culture, rencontre, couple… Il s’agit de nourrir toutes les dimensions de la personne : physique, intellectuelle, affective et spirituelle. Les derniers dossiers ? « Quand la musique sauve », « Discerner et faire des choix », « Savourer la vie », « L’Esprit Saint, méconnu et si proche », « Le langage du cinéma »…

Zélie c’est aussi…

  • Un podcast qui interviewe depuis 2019 des femmes inspirées et inspirantes (4500 écoutes chaque mois).
  • Des réseaux sociaux : Facebook (10 000 abonnés) et Instagram (6 000 abonnés).
  • Un site avec des articles en format web (les plus appréciés de chaque numéro) et les archives en accès libre.

Quel bilan au 100e numéro ?

Une passion non amoindrie pour transmettre des témoignages inspirants, des éclairages subtils, des moyens de nourrir la foi chrétienne. Continuer tranquillement pour les 100 prochains numéros ! (avec 3 enfants en plus pour la rédactrice en chef par rapport au numéro 1 de Zélie)

Extrait d’un témoignage paru dans ce numéro :

2017. Nous avons 24 ans et 27 ans, et déjà deux garçons dont l’aîné n’a pas trois ans. Mon mari François-Xavier vient de subir un accident de moto dans lequel il a failli laisser la vie. Il a l’épaule en miettes et un bras dont les médecins annoncent qu’il restera paralysé à vie. Déjà épuisés psychologiquement et physiquement par cette épreuve, nous apprenons que je suis enceinte. Notre cadet est encore tout petit et François-Xavier est convalescent suite à son hospitalisation, sous traitement anti-douleur, insomniaque et handicapé. Avec un seul bras fonctionnel, il ne peut plus faire ses lacets, conduire sa voiture, touiller une béchamel en tenant la casserole, porter ses fils sur ses épaules… ou changer une couche.

L’incompréhension, la colère, la révolte se succèdent dans mon cœur. Je ne veux pas que mon mari soit handicapé. Je ne veux pas de cette grossesse. Je rejette tout en bloc. Mais que fait Dieu ? Se rit-t-il de nous, comme les dieux des tragédies grecques  ? Pourquoi laisse-t-il faire tout cela ? Un accident grave, une grossesse non prévue… Pourquoi nous mène-t-il là où nous ne souhaitons pas aller ? Quelques jours après l’accident, j’avais lu dans mon appli de prière quotidienne : « Les moments où Dieu semble absent sont précisément les occasions où Il manifeste Sa victoire ». Cela m’avait semblé risible. Dieu, présent ? Sa victoire ? J’attendais de la voir, Sa victoire !

Pourtant, nous nous accrochons à la prière et recevons, dans la lecture quotidienne de la Bible, de nombreuses paroles d’encouragements. Quelques semaines plus tard, alors que l’épuisement nous gagne, François-Xavier ouvre sa Bible pendant un temps d’adoration. Il y lit un texte qui relate un miracle de Jésus : la guérison de l’homme à la main paralysée. Sur le moment, il est incrédule. Quelques semaines plus tard pourtant, ses doigts peuvent de nouveau bouger. Puis son poignet. Puis son bras au bout de quelques mois. Et il guérit en très grande partie. En dépit des pronostics médicaux. C’est incompréhensible… à vue d’homme.

De mon côté, en relisant les paroles de Dieu notées dans mon carnet de prière depuis plusieurs semaines, je comprends peu à peu que Dieu, contre lequel je nourrissais jusque là une grande colère, est bel et bien présent et qu’il a un plan d’amour pour nous. Une véritable transformation s’opère dans mon cœur de maman. Ce bébé dont je rejetais l’idée de la naissance devient peu à peu un cadeau dont je chéris la vie.

À sa naissance, notre troisième garçon est un bébé très calme, dont les premières semaines de vie sont d’une douceur et d’une fluidité inattendues, comme si Dieu nous faisait un cadeau après ces mois de tempête. Son troisième prénom, Nathanaël  (« cadeau de Dieu  »), nous rappelle dans quelles circonstances il est venu au monde, et combien sa naissance a été entourée d’un beau cheminement de couple et de foi. Nous avons appris à vivre les promesses de notre mariage – nous aimer dans l’épreuve et la maladie, accueillir les enfants que Dieu nous donne – et à faire confiance malgré les tournants inattendus de notre vie. Aujourd’hui, je peux l’affirmer dans la foi : “Les moments où Dieu semble absent sont précisément les occasions où Il manifeste Sa victoire”. »

Boualem Sansal : un retour de la piraterie algéroise ?

De Bernard Lugan :

Avec l’enlèvement de Boualem Sansal, le régime algérien pense pouvoir contraindre la France. Il aurait d’ailleurs tort de ne pas le faire quand, depuis 1962, Paris se plie à toutes les exigences mémorielles d’Alger dont la caste intellectuelle et médiatique parisienne se fait le permanent porte-voix ?

Au-delà des complaisances et de la mise en dhimitude volontaire du « pays légal » français, l’enlèvement de Boualem Sansal fait immédiatement penser à ce que fut la piraterie algéroise qui porta sur des dizaines de milliers d’Européens. Des malheureux qui, pour la plupart, finirent leurs jours sous les chaines avant d’être enterrés dans la banlieue d’Alger dans ce qui, avant la conquête française de 1830, était désigné comme le « cimetière des chrétiens ».

C’est en effet par dizaines de milliers que des hommes, des femmes et des enfants européens furent pris en mer ou enlevés à terre par les pirates d’Alger. De 1689 à 1697, Marseille perdit ainsi 260 navires ou barques de pêche et plusieurs milliers de marins et de passagers, tous ayant été réduits en esclavage. En 1718, la comtesse du Bourk qui avait embarqué à Sète pour rejoindre  son mari ambassadeur en Espagne, fut ainsi capturée en mer avec ses enfants, dont la petite Marie-Anne âgée de 9 ans.

Dans une intéressante mise au point publiée en 2004 et consacrée aux captifs britanniques intitulée Face à la violence des Etats barbaresques, quelques voix d’esclaves britanniques  (en ligne), Joëlle Harel explique comment les pirates algérois avaient imposé une sorte d’octroi-tribut aux nations chrétiennes, ce qui produisait une source de revenus quasiment illimitée à la Régence d’Alger. Le Danemark consacrait ainsi 15% de ses revenus commerciaux en méditerranée au tribut versé à Alger afin de garantir la sécurité de ses navires. L’auteur montre également que les Etats d’Europe payèrent cet octroi-tribut essentiellement sous forme de munitions et d’armements. Ainsi, et pendant plusieurs siècles, l’Europe fournit-elle paradoxalement les meilleures armes et les experts militaires nécessaires à leur utilisation, à ses pires ennemis (Harel, 2004 :4-5).

Dans son célèbre livre paru en 2003 et intitulé L’Islam et la mer, la mosquée et le matelot (VII°-XX° siècle), Xavier de Planhol a quant à lui détaillé ce type de fourniture :

« En 1680, la Hollande fournissait à Alger 8 pièces canons, 50 livres de balles avec les accessoires, 40 mâts,500 barils de poudre, 5000 boulets et un vaisseau de câbles et d’agrès et s’engageait à faire de même tous les ans. En 1711, elle donnait 8 canons de bronze, 16 de fer, 24 affûts et 7000 boulets, 600 barils de poudre ; 800 fusiils,400 lames d’épée, 25 mâts et 8 gros câbles. En 1731 la Suède envoyait 800 barils de poudre,8 gros câbles, 50 mâts, 800 fusils,800 sabres,40 pièces de canons et 6000 boulets (Planhol, 2003 :174).

Cet octroi-tribut ne garantissait cependant pas la sécurité des navires britanniques puisque, en 1616, Alger détenait 450 vaisseaux de commerce anglais, et, au cours de la seule année 1625, mille marins et pêcheurs de Plymouth furent capturés, certains à moins de 30 miles des côtes (Harel, 2004 :8). Selon Fernand Braudel (1993) La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II, entre 1600 et 1640 environ 800 navires de commerce britanniques furent arraisonnés en Méditerranée et 12 000 marins ou passagers capturés. Entre 1660 et 1730, environ 20 000 britanniques furent détenus en esclavage, essentiellement à Alger.

En 1682, afin de tenter de mettre un terme à cette véritable saignée, l’Angleterre conclut un traité de paix bien inégal avec Alger car, en échange de promesses qui ne furent guère tenues, elle lui livra un énorme matériel de guerre tout en lui abandonnant 350 bâtiments de commerce capturés, ainsi que leurs équipages devenus esclaves et qui ne furent semble-t-il pas libérés. Quant à l’affront fait au consul anglais qui avait été attelé à une charrue, il fut diplomatiquement « oublié » (Harel, 2004 :12).

Ces raids se poursuivirent jusqu’au début du XIX° siècle. Ainsi, Ciro, petit port de Calabre fut-il attaqué et razzié à trois reprises en 1803 et deux en 1804.

Grâce aux rapports des pères des Ordres religieux dits de « rédemption des captifs », qu’il s’agisse de l’Ordre des Trinitaires fondé par Jean de Matha et Félix de Valois, ou des Pères de la Merci, les Mercédaires, un ordre religieux fondé par Pierre Nolasque, nous connaissons les noms de milliers d’esclaves rachetés, ainsi que leurs villes ou villages d’origine, cependant que, faute de moyens, des dizaines de milliers d’autres ne le furent pas et moururent dans les chaînes.

En 1643, le Père Lucien Héraut, prêtre de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, rentra en France avec 50 malheureux Français qu’il venait de racheter aux esclavagistes algérois. Faute de moyens, la mort dans l’âme, il avait laissé derrière lui plusieurs milliers d’autres Français, sans compter les milliers d’esclaves appartenant aux autres nations européennes.

Dans une lettre d’une grande puissance de témoignage adressée à Anne d’Autriche, Reine-Régente du royaume de France, le père Héraut se fit l’interprète des captifs, s’adressant à la reine en leur nom, afin de lui demander une aide financière pour les racheter. Une lettre qui devrait clore les prétentions et les exigences d’excuses des descendants des esclavagistes algérois :

« Larmes et clameurs des Chrestiens françois de nation, captifs en la ville d’Alger en Barbarie, adressées à la reine régente, par le R. P. Lucien Heraut, Religieux de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, 1643.
« (…) ainsi qu’il arrive ordinairement aux vassaux de vostre Majesté, qui croupissent miserablement dans l’horrible esclavage (…) cette mesme necessité addresse aux pieds de sa clemence et Royalle bonté, les larmes et soupirs de plus de deux milles François de nation Esclaves en la seule ville d’Alger en Barbarie, à l’endroit desquels s’exerce les plus grandes cruautés que l’esprit humain puisse excogiter, et les seuls esprits infernaux inventer.
Ce n’est pas, Madame, une simple exaggeration (…) de ceux, qui par malheur sont tombés dans les griffes de ces Monstres , et qui ont ressenty, comme nous, leur infernalle cruauté, pendant le long sejour d’une dure captivité, les rigueurs de laquelle nous experimentons de jour en jour par des nouveaux tourments: la faim, le soif, le froid, le fer, et les gibets (…) mais il est certain que les Turcs et Barbares encherissent aujourd’hui par-dessus tout cela, inventans journellement de nouveaux tourments, contre ceux qu’ils veulent miserablement prostituer, notamment à l’endroit de la jeunesse, captive de l’un et l’autre sexe, afin de la corrompre à porter à des pechés si horribles et infames, qu’ils n’ont point de nom, et qui ne se commettent que parmys ces monstres et furies infernales et ceux qui resistent à leurs brutales passions, sont écorchez et dechirez à coup de bastons, les pendants tous nuds à un plancher par les pieds, leur arrachant les ongles des doigts, brullant la plante des pieds avec des flambeaux ardents, en sorte que bien souvent ils meurent en ce tourment.(…)
Les empalements sont ordinaires, et le crucifiment se pratique  parmy ces maudits barbares, en cette sorte ils attachent le pauvre patient sur une manière d’echelle, et lui clouent les deux pieds, et les deux mains à icelle, puis après ils dressent ladite Eschelle contre une muraille en quelque place publique, où aux portes et entrées des villes (…)  et demeurent aussi quelque fois trois ou quatre jours à languir sans qu’il soit permis à aucun de leur donner soulagement.
D’autres sont écorchez tous vifs, et quantitez de bruslez à petit feu à la moindre accusation et sans autre forme de procez, sont trainez à ce rigoureux supplice, et là attachez tout nuds avec une chaine à un poteau, et un feu lent tout autour rangé en rond, de vingt-cinq pieds ou environ de diametre, afin de faire rostir à loisir, et cependant leur servir de passe-temps, d’autres sont accrochez aux tours ou portes des villes, à des pointes de fer, où bien souvent ils languissent fort long temps ».

Témoignage : elle avorte sous pression de son conjoint et du Planning familial

Voici le témoignage de Françoise, le 7e témoignage d’une série suite à leur rencontre avec des députés et sénateurs, organisée par l’ECLJ en mai 2024. Françoise a avorté 3 fois. La première fois sous la pression du conjoint et du Planning familial, alors qu’elle voulait le garder. La droit des femmes ? Le Planning s’en moque. IVGmon corps, mon choixmon droit ?  Pure intox.

L’élection de Donald Trump a une influence majeure car les États-Unis sont la première puissance mondiale

Dans un livre récent, L’Amérique empire, Nikola Mirkovic, qui a grandi aux États-Unis, dénonce l’emprise de l’Empire américain et de son élite sur le monde entier. Pour lui, l’élection de Donald Trump est un gage de changements importants, aux conséquences énormes. Interrogé dans L’Homme Nouveau, il déclare :

Donald Trump vient d’être élu président des États-Unis. Quelles pourraient être les conséquences de cette élection, pour l’Europe et pour le monde ?

Cette élection a une influence majeure car les États-Unis sont la première puissance mondiale. Donald Trump est le candidat qui veut changer radicalement le système pour revenir aux fondements de l’Amérique, dans son courant isolationniste, par opposition au courant impérialiste. Il ne veut pas détricoter complètement l’empire mais, dans la mesure où celui-ci est en surextension, il veut le ramener à des proportions plus raisonnables. Il veut redonner leur puissance aux Américains et remplacer la politique de la force, qui ne fonctionne plus, par la diplomatie. Concrètement, je crois qu’il est la bonne personne pour régler le problème de l’Ukraine car il a dit qu’il le ferait, il connaît Poutine, et il est contre cette guerre qui coûte très cher à l’Amérique. De même pour le Moyen-Orient : si le conflit s’embrase, les États-Unis devront le financer. Je crois qu’il va chercher une solution pour que son discours soit crédible. Il est entouré des bonnes personnes, il connaît aussi Netanyahu. S’il est honnête, il a les moyens de négocier. […]

L’Amérique empire

 

Alexandre Portier, ministre délégué à la réussite scolaire : “les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants”

Excellente intervention du ministre Alexandre Portier mercredi au Sénat, avec une charge contre l’idéologie du genre. Le sénateur LR Max Brisson, ancien inspecteur général de l’Education nationale, s’était emporté sur ce sujet :

« Assurez-vous que le contenu de chaque cycle sera adapté à l’âge des élèves, que les références à l’identité de genre seront retirées ? Assurez-vous le Sénat que toute trace de wokisme en sera expurgée ? »

Devant les sénateurs, Alexandre Portier a indiqué avoir « trois réserves importantes » sur la mouture actuelle du projet. Outre sa dénonciation de l’idéologie du genre, Alexandre Portier a réclamé « un encadrement très strict de tous les intervenants qui auront à porter ces sujets dans nos établissements ». « Le militantisme n’a pas non plus sa place dans nos écoles ». « Troisièmement, je veux aussi une meilleure prise en compte du développement de nos élèves. Parce que toutes les notions qui doivent être évoquées dans ces matières doivent l’être en fonction évidemment du développement de nos élèves. »

« Ce programme en l’état, n’est pas acceptable ». « Je m’engagerai personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles »

Le ministre de l’Education nationale Anne Genetet a tenu à répondre jeudi :

« Il n’y a qu’une seule ligne, la ligne du ministère, c’est la ligne que je défends. C’est moi qui pilote ce programme ». « L’école de la République, c’est une école dans laquelle il n’y a pas d’idéologie, ce programme n’a pas d’idéologie. La théorie du genre n’existe pas, elle n’existe pas non plus dans ce programme. On apprend la différence fille garçon, à se respecter pour ce que l’on est. C’est tout ».

Alexandre Portier a été la cible du Planning familial, lequel ose répéter que cette théorie du genre n’existe pas :

Rappel utile de Marion Maréchal sur le fameux “homme enceint” :

 

Les Républicains de hasard face aux Républicains de nature

Lu dans Le Bien Commun :

Vous pouvez commander ou vous abonner au Bien commun ici ou le retrouver chaque mois sur Le Club de la Presse.

Après les retraités et les classes moyennes, le bloc gouvernemental veut maintenant s’en prendre aux militaires.

Le député RN Laurent Jacobelli dénonce la volonté de taxer les indemnités accordées aux militaires envoyés en mission à l’étranger. Déjà que l’armée connaît des difficultés de recrutement, si en plus les militaires sont spoliés alors qu’ils sont envoyés à l’étranger pour risquer leur vie, …

Marché de Noël école Sainte-Bernadette

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Nous vous attendons nombreux samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre pour notre marché de Noël 15 rue Pierre Loti à Tarbes.
De nombreux créateurs et de belles nouveautés pour cette édition 2024.

ecole-saintebernadette.fr

Pierre-Édouard Stérin, un ‘George Soros de droite’

Pierre-Édouard Stérin, entrepreneur français de 50 ans, milliardaire connu pour ses investissements dans la restauration et la tech, de LaFourchette à Oh My Cream, en passant par Carmat, a été longuement interrogé dans Le Point. Extrait :

Vos aventures entrepreneuriales et philanthropiques visent le « bien » commun, une notion subjective. Quels sont vos véritables objectifs et ambitions ?

Mon objectif, comme tout chrétien, est de devenir saint. Je sais que cela demande des efforts. Je suis encore loin d’y parvenir. Cependant, cela me donne un cadre, me fixe des limites et me sert de moteur. Il y a quelques années, je me suis demandé si, après avoir gagné beaucoup d’argent, je devais arrêter de travailler pour jouer au golf toute la journée. Non. Suis-je appelé à continuer à gagner de l’argent pour gagner de l’argent ? Non plus. Ou suis-je appelé à gagner de l’argent pour faire le « bien » ? C’est le choix que j’ai fait.

Très concrètement, 80 % de mon temps est consacré au business, à travers ma structure d’investissement, Otium Capital. Je continue à investir et à créer des boîtes pour gagner de l’argent, parce que c’est ce que je sais faire de mieux. Les 20 % restants, je les consacre à faire le « bien », notamment avec le Fonds du bien commun, un établissement philanthropique que j’ai lancé en 2021. J’ai aussi fondé, plus récemment, Périclès, une structure politique et métapolitique.

Vous êtes suspecté, à travers Périclès, de vouloir influencer le débat public, en investissant vos moyens financiers et humains dans les médias, au service d’un parti politique, voire d’un candidat à la présidentielle. Est-ce le cas ?

Je suis un homme de droite, libéral au niveau économique, conservateur sur les sujets sociétaux. Je me situe au centre de la droite. Il me semble important de contribuer au développement de ce courant de pensée en France. J’ai donc vocation à financer, par le biais de Périclès, nombre d’initiatives entrepreneuriales permettant de rendre ces idées encore plus populaires, afin qu’un jour nous ayons des représentants politiques en position de dérouler un plan libéral-conservateur à la tête du pays.

Le cadre légal interdit à toute personne morale de financer une personnalité ou un parti politique. Périclès se concentre donc sur la création et le soutien à des initiatives citoyennes et des projets entrepreneuriaux, comme des think tanks ou des instituts de formation. Le reste n’est qu’une caricature de la part d’une presse d’extrême gauche radicale affiliée à LFI.

Et en dehors de cette structure Périclès ?

À côté de cela, je peux être amené à financer ponctuellement, comme tout citoyen français dans le cadre légal, des politiques au niveau national ou local. Ce sont des choix personnels. Je n’ai jamais financé ni Marine Le Pen ni Éric Zemmour. Mis à part sur le sujet de l’immigration, j’ai peu de convictions communes avec le Rassemblement national. Sur les plans économique et sociétal, nous sommes même très éloignés. Il est absurde de me suspecter de manoeuvrer pour que le RN arrive au pouvoir. Après, en toute franchise, à choisir entre le RN et la gauche ou l’extrême gauche, mon choix de vote est vite fait.

Comprenez-vous que le fait de financer la campagne de Marine Le Pen, d’Éric Zemmour ou d’un autre candidat de droite puisse choquer et être contesté ?

Que cela puisse interpeller, je le comprends tout à fait. En revanche, qu’on me conteste ce droit ou que l’on s’insurge, j’ai beaucoup plus de mal. Cet argent, je l’ai gagné. J’en fais ce qui me semble bon tant que cela reste dans un cadre légal, bien entendu. Si j’ai envie de financer différents candidats, différents courants de pensée ou certains combats – pour ou contre la tauromachie, par exemple -, c’est mon droit le plus absolu. Chacun est libre, en tout cas encore en France aujourd’hui, de faire ce qu’il veut de son argent.

On vous a déjà présenté comme un George Soros de droite…

C’est une source d’inspiration – ou plutôt d’anti-inspiration ! En réalité, je suis sûr que nous nous retrouverions sur plusieurs sujets, avec George Soros. Par exemple, sur l’accès à une éducation de qualité pour tous les Français, qui n’est pas une question de droite ou de gauche et sur laquelle nous devons tous être d’accord. Idem sur les sujets de lutte contre la pauvreté. En revanche, il y a, dans ce que finance Soros, des choses très éloignées de mes valeurs, comme sa stratégie woke ou encore esclavagiste, en souhaitant bannir les frontières et exploiter des populations étrangères en leur payant un salaire de misère.

[…]

Vous n’êtes pas sans quelques contradictions. Comment peut-on être chrétien et se rêver multimilliardaire ? Se prétendre patriote et être exilé fiscal ?

J’ai quitté la France, à regret, pour mieux servir mon pays. Ma femme est originaire du sud-ouest de la France. Pour elle, Paris, c’est le Nord. Donc, la Belgique, c’est le pôle Nord. Pourtant, voilà dix ans que nous y vivons. Nous n’y sommes pas malheureux, mais ce n’est pas chez nous. Je suis en train d’élever mes enfants dans un pays qui n’est pas le leur. C’est dur, pour un patriote. Je le fais, parce que, en restant en France, on me « volait », sans rien faire de mon argent. Ce que j’économise en impôt, je le reverse à mon pays par la philanthropie.

Cette année 2024, par exemple, j’ai reversé 60 millions d’euros au Fonds du bien commun et ai gardé 300 000 euros avec lesquels je vis très confortablement. Je verse donc 200 fois plus que ce que j’utilise personnellement. Ce versement n’est possible que parce que je vis en Belgique. Cela me permet de garder la main sur les sujets que j’ai envie de subventionner. Et non pas laisser l’État financer des projets qui, pour la majeure partie d’entre eux, n’ont aucune efficacité.

Je rêverais que l’État français soit le meilleur outil pour servir mon pays. Qu’il finance de lui-même, et avec efficacité, l’éducation, la culture française, la sécurité… La « charité obligatoire » est une contradiction dans les termes, un non-sens. Le don véritable est la plus belle chose qui soit, n’en détruisons pas la possibilité avec un niveau d’imposition écrasant.

Pensez-vous qu’on puisse faire de la politique comme on fait du business ?

Ce serait idéal, mais personne ne le fait. Je pense que, lorsqu’on se présente à une élection et, surtout, dans l’exercice de ses fonctions, cela permettrait d’être beaucoup, beaucoup plus efficace qu’aujourd’hui au niveau national ou local. Le dernier budget à l’équilibre de la France remonte à 1974. Imaginez une entreprise perdant de l’argent chaque année depuis cinquante ans…

Cette situation aurait été impossible si la France avait été dirigée avec des objectifs précis, de meilleures équipes… Il suffit d’observer la situation économique, celle de la sécurité. Je ne parle pas de l’Éducation nationale, où tous les indicateurs montrent que, depuis trente ou quarante ans, la France prend énormément de retard par rapport à ses « concurrents », c’est-à-dire les autres pays européens ou les États-Unis. Une partie du problème, à mon sens, est qu’en grande majorité la politique n’attire plus que des profils médiocres. S’il existe quelques personnes brillantes, elles n’ont pas nécessairement le parcours qui leur permettrait de recruter une équipe imbattable nécessaire pour « faire le job », de manager, de décider, de trancher…

I-Média : Le service public vous ment ! (et ça commence vraiment à se voir…)

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’ARCOM, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, qui a sorti ce mois-ci un rapport sur la diversité ethnique dans les médias. Des statistiques pourtant interdites dans les faits divers.

On s’arrêtera sur France 2 et France 5 qui ont commis chacun en une semaine des chefs d’œuvre de propagande. Avec l’infirmière d’extrême gauche de Complément d’enquête et Benjamin Stora “l’historien” d’Emmanuel Macron pour “la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie” qui a jugé bon d’enfoncer l’écrivain Boualem Sansal actuellement emprisonné à Alger avec les applaudissement du journaliste désinformateur Thomas Snegaroff.

On n’oubliera pas les pastilles de l’information et pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM consacré à Delphine Ernotte, la directrice générale de France Télévisions, LA femme au service de la propagande sur le service public.

Annulation de la suspension du directeur de l’Immaculée conception à Pau

Communiqué d’Anne Coffinier, présidente de Créer son école :

Christian Espeso, directeur de l’Immaculée conception, est réintégré dans ses fonctions. Le juge des référés vient de suspendre la décision de la rectrice de le suspendre de ses fonctions pour 3 ans. Concrètement, il retourne diriger l’Immaculée conception dès demain.

C’est une victoire pour la liberté d’enseignement. C’est une victoire aussi pour les hommes et les femmes de caractère face à la machine technocratique.

Je suis heureuse que notre avocat, Me Hugues de Lacoste Lareymondie, qui a assuré sa défense, ait remporté une telle victoire. Au delà de l’honneur d’un homme, ce qui se joue c’est la liberté d’enseignement, le caractère propre, le sens même de l’existence d’établissements libres dans notre paysage scolaire français.

Vive la liberté d’enseignement !

Le tribunal a motivé sa décision par le fait que les éléments avancés ne justifiaient pas, à ce stade, une mise à l’écart immédiate du directeur. Ce retour est toutefois conditionné à l’évolution de la procédure toujours en cours.

Addendum : voici l’ordonnance de référé sur l’affaire Espeso

[…] Le juge des référés, saisi sur le fondement de l’article L. 521-1 du code de justice administrative, peut suspendre l’exécution d’une décision administrative si deux conditions cumulatives sont réunies : l’existence d’une situation d’urgence, d’une part, et l’existence d’un doute sérieux quant à la légalité de l’acte, d’autre part.

En l’espèce, le juge des référés a considéré que ces deux conditions étaient remplies.

En ce qui concerne la condition d’urgence, il est retenu que le risque de licenciement à brève échéance du directeur de l’établissement en cause et l’impact que la décision a sur sa situation personnelle permettent de considérer que cette condition est satisfaite.

En outre, il est jugé que le moyen tiré du caractère disproportionné de la sanction aux faits reprochés au directeur de cet établissement était, en l’état des éléments du dossier, de nature à créer un doute sérieux sur sa légalité, dès lors notamment que l’intéressé n’a jamais été sanctionné alors qu’il exerce des fonctions de direction d’un établissement depuis de nombreuses années.

Cette suspension de la sanction s’applique donc jusqu’à ce que le juge du fond, statuant en formation collégiale, se prononce sur sa légalité.

Jean-Marie Le Pen : l’islam incompatible avec la laïcité !

De Christian Baeckeroot, ancien député, pour le Salom beige:

Pascal Praud dans son émission de CNEWS le jeudi 10 octobre 2024 à 20 heure a rediffusé un entretien ancien de Jean-Marie Le Pen traitant de la laïcité et de l’islam. Nous ne pouvons que l’en remercier.

Après avoir rappelé que l’islam ne s’est jamais installé pacifiquement dans un pays chrétien, Jean-Marie Le Pen analyse la situation actuelle (il s’exprime en 1989) en insistant sur l’expansion démographique du monde musulman et son impérialisme religieux conquérant.

Il constate que l’islam n’est pas seulement une religion, mais un système global qui s’impose dans les domaines social, politique et religieux. A la différence des pays de civilisation chrétienne, l’islam refuse toute distinction entre ces domaines et par conséquent l’islam ne peut accepter de laïcité distincte du domaine religieux.

Jean-Marie Le Pen poursuit en expliquant (il y a 35 ans…) que toute concession dans l’habillement, les mœurs et a fortiori le droit conduit nos pays et la France en particulier à devenir « terre d’Islam » qui doit être régie par la loi de l’islam, c’est-à-dire la charia !

Nous sommes loin de la position de Marine Le Pen qui déclare que « l’ISLAM EST COMPATIBLE AVEC LA REPUBLIQUE » – position qui est non seulement celle du Rassemblement National, mais aussi celle du micro-parti de Marion, qui n’est toléré que pour tromper les Français en vue de la présidentielle.

Fête de l’Immaculée Conception : choisir l’espérance avec Marie

Espérer n’est pas toujours facile. Pourtant dans les tribulations et les épreuves, notre moteur, c’est bien l’espérance !

L’espérance chrétienne est cette conviction profonde, enracinée dans la foi, que Dieu accomplit ses promesses, même dans les périodes les plus sombres.

Marie aussi a espéré, au pied de la croix. Elle a espéré la Résurrection de son divin Fils, elle a cru en Sa promesse.

Alors à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception, Hozana vous propose de vous réfugier sous la protection maternelle de la Vierge Marie pour lui demander de vous aider à toujours choisir l’ESPÉRANCE, fondée sur la certitude que son fils est là avec nous tous les jours, jusqu’à la fin des temps.

Les méditations de la neuvaine du 1er au 9 décembre sont proposées par le Sanctuaire Notre-Dame de Fourvière à Lyon.

Le pédagogisme démiurgique

Dans le JDNews, Philippe de Villiers dénonce la propagande LGBTQXYZ dans les écoles :

[…] Le pédagogisme démiurgique entend combattre ainsi dès l’enfance la fameuse « masculinité toxique ». Chaque pousse de petit mâle est censée abriter un patriarcat en devenir. Le Conseil Supérieur de l’Éducation examinera, la semaine prochaine, le nouveau « programme d’éducation à la sexualité ». Il est fort dommage que le Premier ministre n’ait pas lu le livre de Sophie Audugé et Maurice Berger.

En pensant à leurs petits-enfants, nos ministres doivent savoir ce qui est prévu pour sexualiser leur maturation. Dès l’âge de trois ans, un enseignement obligatoire va biberonner leur progéniture à la culture queer, à la culture woke. Il n’y a plus d’enfants, il n’y a plus que des adultes en miniature. On force la porte de leurs rêveries. C’est la victoire de l’idéologie sur la science, qui cherche à formater un « éco-sexo-citoyen-inclusif et non genré ». On veut arracher l’enfant à sa famille, c’est-à-dire au processus d’identification à son père, à sa mère. Dès le préambule de ce nouveau programme d’éducation, on parle « d’identité de genre et d’orientation sexuelle

La France plonge dans cette folie mortifère au moment même où l’Amérique est en train d’en sortir. Donald Trump a gagné l’Amérique profonde en annonçant sa ferme intention d’interdire la transition de genre aux mineurs et les bloqueurs de puberté. Bref, le nouveau président tourne la page de l’activisme transgenre au moment où la France vient encombrer nos écoles de cette doxa hautement toxique, porteuse de l’insinuation troublante : « je suis peut-être né dans le mauvais corps ».

C’est un écoterrorisme qui se répand au nom d’une gnose nouvelle sur l’évaporation du corps et la fluidité du genre. Selon le théorème transgenre, la dichotomie femelle-mâle est une invention de l’esprit occidental. Le sexe serait un construit social. Le personnage conceptuel du « trans » est érigé en nouveau héros de notre temps pour avoir osé franchir l’ultime barrière qu’est le corps humain.

Ainsi, depuis la révolution du premier « homme nouveau » des évangiles, la pensée occidentale a imaginé successivement trois « hommes nouveaux » : celui du rousseauisme – c’est l’homme nouveau débarrassé de ses héritages. Puis celui du boboïsme – c’est l’homme nouveau débarrassé du lien social aliénant. Enfin celui du wokisme – c’est l’homme nouveau, débarrassé de la nature et de son propre corps.

L’homme ainsi régénéré va tenter de vivre sans famille, sans nation, sans humus et sans lumière. Voici qu’apparaît l’homme post-moderne, post-moral. Il tente de devenir son propre créateur et de retourner au jardin d’Éden. « Sicut dei eritis », « vous serez comme des dieux », leur promet le Serpent.

Le XXe siècle fut le siècle de Prométhée, porté par la promesse de dérober le feu, le feu nucléaire. Le XXIe siècle sera le siècle de Faust, porté par la promesse de dérober la vie et d’en finir avec l’assignation sexuelle à la naissance. Voilà où nous aura conduit la logique des fameux « droits de l’Homme ». Après l’homme désaffilié de la Révolution, l’homme délié de ses attachements vitaux de Mai 68, voici l’homme désincarné. Sous les pas de l’homme d’Aristote, s’ouvre un abîme.

Faire des économies en coupant l’herbe sous le pied des parasites

La présidente de la Région Pays de la Loire, Christelle Morançais, a annoncé des coupes dans les budgets de la culture (–73 %), du sport (–75 %) et de l’égalité femmes-hommes (–93 %). Alors que l’État demande 40 millions d’économies, elle promet 100 millions.

Les professionnels de la subvention manifestent car ils vont devoir aller travailler…

Vendredi, la présidente s’est fendue d’un tweet :

« J’ai pris la décision, avec beaucoup de regret, mais aussi une profonde colère, d’annuler la rencontre avec les maires de Loire-Atlantique, qui devait se tenir lundi prochain […]. Face aux appels à la mobilisation, provenant de LFI, de syndicats et d’associations de gauche, visant à contester les économies à réaliser sur le budget régional, nous ne sommes pas en mesure de garantir la sécurité aux abords et à l’intérieur de l’hôtel de région. Dans ce contexte particulièrement violent, qui se nourrit de fake news et d’attaques personnelles, je ne veux pas faire courir le moindre risque aux maires. Je regrette profondément que ce temps d’échanges démocratiques soit l’objet d’une telle instrumentalisation. »

Mathilde, photographe, explique :

« Comme pour beaucoup d’autres ici, la grande majorité de mon économie est basée sur des subventions, je vais devoir trouver d’autres manières de travailler. »

Les baisses pourraient entraîner la disparition de plusieurs festivals comme Les Escales, à Saint-Nazaire, ou de lieux de culture comme la Maison de la poésie de Nantes.

Le Planning familial tente de prendre la main de l’opposition car, avec une baisse de 93 % des subventions pour l’égalité femme-homme, l’organisme devra replanifier son activité…

Un tribunal kenyan bloque l’immunité spéciale accordée à la Fondation Gates, favorable à l’avortement

La Law Society of Kenya a contesté le statut spécial accordé à la Fondation Gates, qui bénéficie d’une immunité à l’égard de nombreuses obligations légales, ce qui a amené la Haute Cour du Kenya à suspendre temporairement l’accord.

Le mois dernier, le gouvernement a conclu un accord de coopération avec la fondation pour son travail en faveur de « l’agriculture, les soins de santé, la vaccination, la nutrition, l’assainissement, les services financiers, [ce qu’on appelle] l’égalité des sexes et [ce qu’on appelle] le planning familial », lui accordant la protection de la section 11 de la loi sur les privilèges et l’immunité, qui accorde aux personnes et entités désignées l’immunité contre les poursuites liées à leurs fonctions officielles, les taxes sur le paiement de leur travail lié à ces fonctions, les obligations de service national et les restrictions en matière d’immigration.

La « planification familiale » est un euphémisme courant pour désigner l’avortement et la contraception, que la Fondation Gates finance largement. L’« égalité des sexes » est également souvent invoquée pour justifier ces pratiques.

Le juge a accepté de suspendre temporairement l’application des privilèges à la Fondation, en attendant l’issue d’un procès sur le bien-fondé des décisions. Les deux parties ont jusqu’au 10 décembre pour présenter leurs arguments sur la question.

La Law Society of Kenya soutient que l’immunité spéciale permettrait à la Fondation Gates d’exercer une large influence sur de nombreux domaines politiques sans contrôle véritable.

« Il est incompréhensible qu’une entité privée sans mandat national connu se voie accorder le statut consulaire au Kenya, ce qui lui permettrait d’opérer avec l’immunité prévue par la loi sur les privilèges et immunités ».

La Fondation Gates est connue pour son action en faveur de causes bien moins inoffensives que la distribution de médicaments et de technologies dans le monde entier. Au fil des ans, elle a consacré des sommes considérables à l’alarmisme climatique et à la surveillance de l’identité numérique, ainsi qu’à l’avortement et à la contraception, tout en s’associant au Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). Son fondateur, l’ancien dirigeant de Microsoft Bill Gates, s’est également autoproclamé expert en santé publique lors de la pandémie de COVID-19, malgré son absence de formation médicale formelle, usant de son influence pour promouvoir le confinement et l’obligation de vacciner.

En 2011, Bill et son épouse de l’époque, Melinda Gates, ont expliqué à Forbes que leur travail « humanitaire » visant ostensiblement à prolonger la durée de vie dans les pays du tiers monde était motivé en partie par l’espoir de réduire la taille de la population.

Avec une population actuelle de 56 millions d’habitants et un taux de croissance de 2,28 %, le Kenya est depuis longtemps la cible des militants du contrôle démographique. « Bien que le taux de fécondité soit inférieur à la moitié de ce qu’il était il y a quelques décennies, le Kenya connaît toujours une croissance démographique rapide », selon la Revue mondiale de la population. « Cela s’explique par le fait qu’il y a beaucoup plus de familles au Kenya aujourd’hui en raison des taux de fécondité élevés du passé, de sorte que les femmes ont moins d’enfants, mais qu’il y a plus de familles qui ont des enfants. En outre, l’espérance de vie des Kenyans augmente. »

Chronique des cinglés

La neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française a été remise solennellement au président de la République le 14 novembre. La Ligue des droits de l’homme a

« découvert avec stupéfaction et consternation que nombre de définitions participent d’une vision au mieux archaïque de notre monde ».

« L’entrée qui définit l’hétérosexualité comme une relation « naturelle » (sic) entre les sexes implique que l’homosexualité n’est pas, elle, naturelle ».

« La femme se voit définie par sa capacité à concevoir et mettre au monde des enfants ».

« Le traitement du racisme, lourd d’enjeux dans le monde où nous vivons, est de même sidérant. »

Car la race renvoie à « chacun des grands groupes entre lesquels on répartit superficiellement l’espèce humaine d’après les caractères physiques distinctifs qui se sont maintenus ou sont apparus chez les uns et les autres, du fait de leur isolement géographique pendant des périodes prolongées. Un homme de race noire, de race blanche, de race jaune ».

La sentence est sans appel :

« La langue française mérite mieux. La démocratie également. Sauf à justifier l’injustifiable et apporter ainsi sa pierre à des constructions intellectuelles et politiques particulièrement dangereuses, les éditions Fayard se doivent de prendre leurs responsabilités dans la diffusion imprimée des versions de ce Dictionnaire. La LDH leur demande de prendre rapidement des mesures visant à insérer un erratum dans les exemplaires mis en vente et à modifier les éditions suivantes. Cette demande vaut évidemment pour l’édition numérique. »

La LDH ne s’adresse pas à l’Académie française mais à l’éditeur, qui est censé publier un texte dénonçant les « erreurs » de l’institution chargée de définir la langue française…

Les actes antichrétiens en Europe ont plus que triplé entre 2022 et 2023

Dans son rapport 2024 publié le 15 novembre, l’Observatoire sur l’intolérance et la discrimination envers les chrétiens en Europe (OIDAC Europe) a constaté – avec des lacunes dans les rapports pour de nombreux pays – un total de 2 444 actes de haine antichrétienne commis en 2023, contre 749 incidents enregistrés en 2022. Le rapport en pdf fait 59 pages.

Ces actes consistent principalement en des actes de vandalisme, y compris des actes de profanation d’images sacrées dans les églises. Les incidents documentés comprennent également 232 attaques personnelles contre des chrétiens, impliquant des violences physiques et du harcèlement.

Les statistiques policières n’étaient disponibles que pour l’Autriche, la Finlande, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, laissant à l’OIDAC Europe le soin d’obtenir des statistiques pour les 30 pays restants inclus dans le rapport. Selon Anja Hoffmann, directrice exécutive de l’OIDAC Europe, les chiffres de l’OIDAC ne représentent qu’une fraction des incidents qui peuvent être documentés par des rapports de police, ce qui signifie qu’un « nombre élevé de cas non signalés » est supposé.

Les chiffres de 2023 marquent une explosion des actes antichrétiens dans un contexte d’« augmentation constante » du nombre d’incidents de ce type depuis près de 15 ans que l’OIDAC Europe les répertorie.

Dans les cas où des informations sur les auteurs étaient disponibles, il s’est avéré que la majorité d’entre eux étaient des islamistes radicaux, suivis de loin par des personnes antireligieuses ou appartenant à la gauche radicale.

De violents actes antichrétiens perpétrés par des musulmans radicaux ont frappé une grande partie de l’Europe en 2023. Le rapport de l’OIDAC cite quelques exemples, comme l’incident survenu en janvier 2023 à Algeciras, en Espagne, au cours duquel un djihadiste a tué un servant d’autel et blessé quatre personnes à la machette en criant « Allah est grand » et « Mort aux chrétiens ».

Au Royaume-Uni, un chrétien converti à l’islam a été poignardé à six reprises par son colocataire musulman, qui avait commencé à le menacer après sa conversion.

En Italie, un Tunisien converti au christianisme a été battu et volé par une foule de Tunisiens islamiques pour avoir « fréquenté une église chrétienne ».

La France est le pays européen qui a enregistré le plus grand nombre d’actes antichrétiens (environ 1 000). Environ 90 % des incidents ont visé des églises ou des cimetières, selon le ministère français de l’intérieur, dans le cadre d’une tendance qui a vu des églises historiques françaises endommagées et dévastées par des incendies criminels.

Rien qu’en janvier 2023, quatre églises de Paris ont été la cible d’incendies criminels impliquant des cocktails Molotov, et un total de 14 incendies criminels ont été commis en France de janvier à octobre 2024, selon l’Observatoire français du patrimoine religieux.

Le Royaume-Uni et l’Allemagne suivent la France pour le nombre d’incidents anti-chrétiens en 2023. Le nombre de ces actes a plus que doublé en Allemagne l’année dernière, et la police a enregistré plus de 2 000 incidents de dommages à des lieux de culte chrétiens. Le nombre d’actes antichrétiens a plus que doublé en Allemagne l’année dernière, passant de 135 en 2022 à 277 en 2023. En ce qui concerne le vandalisme dans les églises, la police allemande a enregistré plus de 2 000 cas de dommages matériels à des lieux de culte chrétiens en 2023. À l’échelle européenne, près d’un quart de tous les crimes de vandalisme contre les églises en 2023 impliquaient des actes intentionnels de profanation.

La tendance européenne coïncide avec une augmentation des attaques contre les églises chrétiennes au Canada et aux États-Unis, où les attaques contre les églises, en particulier les églises catholiques, ont connu un pic après la diffusion de la décision de la Cour suprême dans l’affaire Dobbs contre Jackson.

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