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SOS Calvaires réalisera le mobilier liturgique pour la messe du pape en Corse

Lu sur France catholique :

Dans la perspective du prochain voyage du pape en Corse, qui devrait être confirmé officiellement par le Vatican d’ici peu, le diocèse d’Ajaccio a sollicité l’aide de l’association SOS Calvaires pour confectionner le mobilier liturgique, qui servirait donc à la célébration de la messe présidée par le successeur de saint Pierre. « C’est une consécration, confie Alexandre Caillé, directeur général de l’association. Nos “bâtisseurs”, comme nous aimons à les appeler, travaillent aux quatre coins de la France pour mener à bien ce projet titanesque ».

En un mois, l’association va devoir fournir un mobilier liturgique entier avec son autel, sa crédence, son ambon, les sièges pour le pape et les évêques, les chandeliers et les tabourets pour les servants de messe. « C’est beaucoup de travail mais nous sommes à notre place, estime le président de SOS Calvaires. En restaurant les calvaires et en cherchant à soutenir la piété populaire, c’était toujours toute l’Église que nous cherchions à servir ! »

Les conséquences de l’élection de Trump chez nous

Nous avons interrogé Jean-Frédéric Poisson, ancien député, Président de VIA – Parti Chrétien démocrate et administrateur du Mouvement européen des partis chrétiens, à propos de l’élection de Trump et de ses conséquences pour nous:

Si on en croit vos déclarations de la semaine dernière, l’élection de Donald Trump aux États-Unis vous a réjoui ?

Oui. je dois avouer que voir les têtes déconfites, pour ne pas dire endeuillées, d’un nombre considérable de commentateurs politiques sur les chaînes françaises, m’a réjoui pour la journée ! La vie est faite de joies simples : j’ai assez largement profité de celle-là.

L’ampleur du succès de Trump a surpris tout le monde, même ses partisans…

J’ai suivi l’élection toute la nuit sur la chaîne américaine CNN, et repris le cours de cette diffusion en fin d’après-midi à. On connaît maintenant la totalité des résultats : si c’était le tournoi des Six Nations, ça s’appellerait un grand chelem. La Maison Blanche, le Sénat et la Chambre des représentants, une majorité de gouverneurs dans les états de l’union, et plus de 4 millions de voix d’avance dans les urnes. Une telle ampleur n’a pas de précédent récent. C’est ce qui provoque, comme disait Bernanos, la « grande peur des bien pensants » : le président Trump a tous les pouvoirs en main, de sorte que rien ne peut l’empêcher, au moins dans les deux ans qui viennent, de conduire la politique qu’il a annoncée. 

Beaucoup de commentateurs français considéraient que Kamala Harris était une excellente candidate, dont la qualité et la modération étaient favorites face aux outrances de Trump. Visiblement les Américains ont décidé autrement.

C’est le moins qu’on puisse dire ! Ce qui frappe le plus, c’est la carte détaillée des votes, comté par comté, dans tout le territoire des États-Unis. On a vu cette carte sur les réseaux sociaux : elle est presque intégralement rouge.  Mais ce qu’on ne voit pas, c’est le nombre de comtés dans lequel Kamala Harris a recueilli plus de voix que Joe Biden, voici quatre ans : zéro. Y compris donc les quartiers les plus populaires, les plus ouvriers, les plus défavorisés, les plus densément peuplés de latinos ou d’afro-américains, territoires historiquement favoris pour les démocrates. 

Comment expliquer qu’un tel élan populaire ait soutenu Donald Trump ?

Ce que les Français ont du mal à comprendre, c’est que les Américains, lorsqu’ils élisent leurs Président, n’élisent pas un prix de vertu, ni le premier de la classe, ni un prix de beauté. Ils élisent un commandant-en-chef. Je laisse chacun de nos lecteurs imaginer lequel des deux candidats en lice avait davantage l’air d’un commandant-en-chef… 

Par ailleurs, les médias français ont eu des réactions de petite fille face à ce qu’ils considèrent chez Donald Trump comme une insupportable brutalité, une insupportable vulgarité, une insupportable indécence. Tout cela a bien peu pesé pour des dizaines de millions d’Américains au regard de la situation de fragilité économique et morale dans laquelle ils se trouvent. Trump n’a pas simplement remporté le « vote populaire », il a gagné dans l’électorat populaire, c’est-à-dire celui pour lequel la mondialisation heureuse n’existe pas, et qui subissent de plein fouet la financiarisation de l’économie et le dumping massif pratiqué par les économies dites « émergentes » – comme une très grande majorité des salariés européens.

Enfin, en refusant de traiter les thèmes communautaristes chers aux démocrates américains, pour ne pas dire on les méprisant ou en les détruisant, Donald Trump a popularisé une différence essentielle entre ce qui concerne le peuple dans son ensemble d’un côté, et ce qui concerne le destin et la situation individuels des personnes, de l’autre. Trump a présenté aux Américains un projet collectif, un projet national, un projet patriote. Kamala Harris a présenté aux Américains un projet fracturé, un projet obsessionnel, un projet idéologique: une volonté de faire reconnaître comme des enjeux collectifs des destins individuels. Est-il important, au regard des enjeux auxquels sont confrontés les Etats Unis, qu’on soit homosexuel ou non, noir ou non, croyant ou non, wokiste ou non ? Les démocrates pensent que oui. Les partisans de Donald Trump pensent que non. La victoire de Trump est la victoire du réalisme sur l’idéalisme, celle de la volonté sur l’obsession, celle du collectif de la nation sur les désirs et les destinées individuelles. Dans ce contexte, on peut comprendre que, quels que soient les défauts du vainqueur, ils aient très peu pesé dans la balance électorale.

L’élection de Donald Donald Trump peut-elle être une bonne nouvelle pour la France ?

Je suis surpris de la réaction d’un certain nombre de responsables politiques français qui se réjouissent de cette victoire en imaginant qu’ils pourraient en profiter. Ils se fourrent le doigt dans l’œil ! Soit parce qu’ils n’ont pas le dixième du « parler vrai » du nouveau Président américain, soit parce qu’ils sont incapables de prendre à bras-le-corps la question des fragilités et les questions morales – du moins d’en prendre toute la mesure. 

Par exemple, les débats très actuels sur la future signature du traité du Mercosur, qui s’apprête à clouer le cercueil des agriculteurs français, fait l’objet d’une paresse quasi-générale du monde politique français. On imagine, face à cela, ce que pourrait être la réaction du président élu américain, dont la capacité à renverser purement et simplement la table, y compris physiquement, est démontrée. Tant que les responsables politiques français ne seront pas prêt à ce genre de rupture, nette, parfois brutale, et sans ambiguïté,  tant qu’ils n’auront pas cette faculté de déplaire, sans ambage, il n’y aura aucun bénéfice à tirer pour les partis politiques français de quelque élection de quelque Trump que ce soit, n’importe où dans le monde.

Et, au-delà de cette attitude, qu’en est-il des intentions politiques du futur président américain ?

Je suis très inquiet. Tout le monde l’est, au moins sur le point économique, parce que nous avons bien compris que l’obsession du futur président américain est de défendre avant tout les intérêts de son pays et de son peuple. Et que l’Europe n’est pas prête à se défendre. D’ailleurs, on aimerait que les dirigeants français soient animés de la même obsession… D’autre part, la défense de la liberté d’expression, la lutte contre le « big pharma », ainsi que ce qui est annoncé pour lutter contre l’Etat profond et protéger les libertés locales contre la centralisation et la corruption : tout cela est excellent. On devrait s’en inspirer en France… Mais il faudrait pour cela que les « leaders » de la droite s’intéressent réellement à ces questions et les considèrent comme des sujets sérieux…

Au-delà de ça, alors que tous les libéraux, beaucoup de conservateurs libéraux, beaucoup de jacobins libéraux, beaucoup d’électeurs et de responsables politiques de droite se félicitent de la nomination d’Elon Musk, en tant que dégraisseur de mammouth en chef, je dois dire que je ne peux pas partager cet enthousiasme. Ça n’est pas seulement la personnalité d’Elon Musk qui est en cause. On verra bien ce qu’il fait de sa nouvelle fonction. Mais il n’est pas seulement un industriel brillant, un inventeur hors-pair, un visionnaire, à sa façon. Il est aussi l’homme de l’homme augmenté, du transhumanisme, de l’implantation de puces dans nos cerveaux. Il est la jambe ultra-libérale du Trump conservateur que la droite française applaudit, en général, ces jours-ci. Et il y a un vrai risque que, faute d’une spiritualité et d’une philosophie solides, la jambe libertarienne l’emporte sur la jambe conservatrice. Pour le malheur du monde. On peut se féliciter du fait que Donald Trump règle rapidement, et il le fera sans doute, le conflit ukrainien, et parvienne à apaiser les tensions actuelles qui minent le Proche-Orient. Au-delà de ça, son intérêt particulier pour les monnaies alternatives, et pour des projets ultra-libéraux en général, à part les délires wokistes qu’il a battus dans les urnes, esquinteront les sociétés occidentales gravement.

Sommes-nous condamnés à subir ces dangers ?

Non, à la condition de les considérer tels qu’ils sont – c’est-à-dire ne se féliciter de l’élection de Donald Ttrump que pour les raisons pour lesquelles elle peut être favorable aux intentions des patriotes. Mais cette élection devrait nous conduire à reconsidérer l’ampleur de notre responsabilité, nous autres Français, avec les Européens, en face du futur du monde. Nous n’y sommes malheureusement ni politiquement, ni moralement préparés. L’enjeu de l’élection de Donald Trump est facile à décrire : c’est celui de la disparition progressive de l’Europe comme seule porteuse, dans le monde, d’un projet respectueux – en tous cas dans ses origines – de la dignité humaine. Les dirigeants occidentaux actuels ne veulent pas le retrouver. Beaucoup de dirigeants de « droite » en France n’y sont pas davantage disposés. Tout ceci nous invite à une seule chose : l’investissement massif et dense des chrétiens dans le monde politique. Ils sont en effet des seuls porteurs du projet de civilisation, dont le le monde de demain a urgemment besoin. 

Un nouveau président pour l’École Supérieure de Journalisme de Paris

L’École Supérieure de Journalisme de Paris vient d’être rachetée par plusieurs investisseurs. Vianney d’Alançon, fondateur du parc thématique Rocher Mistral en Provence, en a été nommé à la présidence. Le consortium à l’origine de ce rachat regroupe des noms influents du paysage économique et médiatique français : Financère Agache de Bernard Arnault (Le ParisienLes Echos), le groupe Bayard Presse (La Croix, Phosphore), Koodenvoi (Le Figaro), Pierre Gattaz, ancien président du Medef, la Compagnie de l’Odet de Vincent Bolloré (Canal+, Prisma Médias). Parmi eux figure également Rodolphe Saadé, propriétaire de La Provence, BFM et RMC.

Parmi les projets envisagés figure le déménagement de l’ESJ Paris, actuellement située rue de Tolbiac dans le XIIIe arrondissement, vers des locaux au cœur de Paris. L’école souhaite miser sur des spécialisations d’avenir, notamment en économie, et sur l’intégration des nouvelles technologies pour former les journalistes aux enjeux contemporains.

Quelle stratégie pour évangéliser le monde ?

Un sujet fondamental, déterminant pour la transmission de la foi et l’avenir de l’Église, et que traitent pour nous aujourd’hui avec leur talent et leur expérience : le Père Jean-François Thomas (jésuite), l’abbé Marc Guelfucci (prêtre diocésain), l’abbé Grégoire Célier (FSSPX) et la journaliste Jeanne Smits.

Accès intégral : Disponible dès vendredi 18h30 sur notre chaîne YouTube, sans publicité, pour 4,99 € via l’option « Rejoindre ».

Version complète gratuite : Disponible lundi à 14h sur le site de L’Homme Nouveau. Inscrivez-vous gratuitement au Club des Hommes en noir pour y accéder.

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Mgr Étienne Guillet nommé évêque de Saint-Denis-en-France

Le pape François a nommé vendredi 15 novembre évêque de Saint-Denis-en-France, Mgr Étienne Guillet, qui était jusqu’à présent curé du groupement paroissial de Mantes-la-Jolie (diocèse de Versailles). Il succède à Mgr Pascal Delannoy, nommé archevêque de Strasbourg en février 2024.

La messe d’ordination et d’installation aura lieu le 16 février 2025 à 15h en la basilique cathédrale de Saint-Denis (93).

Né le 28 octobre 1976 à Abbeville (Somme), il a été ordonné prêtre le 25 juin 2006 pour le diocèse de Versailles.

Il est diplômé de l’École de Hautes Études Commerciales du Nord (EDHEC) et a obtenu une licence canonique de théologie.

Ministères

  • 2006-2007 l Mission d’études à l’Institut Catholique de Paris ;
  • 2007-2012 l Vicaire pour les paroisses du groupement de Mantes-Sud,
  • 2012-2015 l Vicaire du groupement paroissial de Houilles et Carrières-sur-Seine ;
  • 2015-2024 l Curé de la paroisse Saint-Georges de Trappes en Yvelines ;
  • Depuis 2008 l Aumônier de l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) à Porcheville ;
  • Depuis 2015 l Membre du Conseil épiscopal ;
  • Depuis 2015 l Aumônier des artisans de la fête, forains et gens du cirque ;
  • Depuis 2019 l Vicaire épiscopal pour la charité et la mission ;
  • Depuis 2024 l Curé du groupement paroissial de Mantes-la-Jolie

En décembre 2023, il avait répondu à Boulevard Voltaire, en marge d’un reportage sur la question de l’islamisation ou non de la ville. Fier de sa communauté bien vivante et engagée, oeuvrant aux solidarités et traditions, le curé de Trappes donnait alors une note d’espérance chrétienne :

Infographie sur l’avortement : CNews condamné à 100 000€ par l’Arcom

On se souvient de l’infographie présentée dans l’émission En Quête d’esprit, indiquant que l’avortement est la première cause de mortalité dans le monde. L’Arcom a jugé, dans une décision rendue le 13 novembre, qu’il était interdit de dévoiler cette vérité :

 

En attendant, l’émission présentée par Aymeric Pourbaix connaît une belle croissance :

 

La démocratie en danger selon Attali ou le pompier pyromane

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Dans un article paru il y a environ un an sur son blog, Jacques Attali, l’homme qui murmurait à l’oreille des ânes, s’inquiétait, sous un air faussement naïf, du déclin démocratique dans le monde avec pour possible conséquence un basculement vers les ténèbres de la dictature. il en voulait pour preuve le chaos à peu près généralisé en différentes parties du monde, Afrique, Asie, Europe, Etat-Unis mélangeant pèle-mêle guerres civiles, coups d’Etat, montées de l’extrême-droite et dérives religieuses.

Cet article intitulé “la démocratie en danger” mérite à tout le moins une petite explication de texte.

“Dans aucun pays du monde, la démocratie n’a réussi à réduire les inégalités éducatives, à mettre en place un système de santé efficace pour tous, et plus généralement à tenir compte de l’avis des gens pour l’essentiel de ce qui les concerne et à gérer d’une façon libre et lucide les biens collectifs qui sont supposés être sous sa responsabilité. ”

Tout d’abord, notre génial parangon de la pensée mondialiste exprime ce que d’aucun savait : la démocratie n’est pas le système politique le plus efficient. Mais est ce bien la faute du système en question ? Nous ne sommes que des hommes… certainement perfectibles… mais depuis que l’humanité existe, aucun système quel qu’il soit n’a pu résoudre ce qui ressemble à une quadrature du cercle : concilier une gestion efficace des biens collectifs avec les intérêts personnels de chacun. Certes la Loi gomme quelque peu les inégalités naturelles en accordant des droits civils visant à rétablir une pseudo-égalité (quand il faudrait davantage d’équité) mais nous ne pouvons que constater avec regret combien la Société actuelle est inégalitaire, socialement, économiquement, sociologiquement.

“Et plus encore : les grands enjeux étant devenus mondiaux, les menaces étant clairement globales, les vraies puissances étant devenues planétaires ; les instruments de la démocratie dans chaque pays n’ont pratiquement plus aucune influence sur les éléments essentiels de la vie des humains d’aujourd’hui ; et encore moins sur celle des générations futures.”

Ce passage est étonnant venant de la part d’un homme ayant oeuvré toute sa vie pour le mondialisme et la destruction des Nations. Etablir un lien entre cette globalisation planétaire et la perte d’influence des instruments démocratiques dans chaque pays est cocasse sous sa plume. Cela fait plus de quarante ans que des cercles décisionnels fermés, élitistes, oligarchiques tels Bilderberg et consorts privent de leur substance démocratique les institutions élues par les peuples. Si crise démocratique il y a, c’est avant tout parce que le pouvoir politique normalement dévolu au peuple lui est confisqué au profit d’intérêts privés toujours plus riches et égoïstes. Que je sache, la Constitution de la Vème République fonctionnait plutôt bien avant qu’elle ne soit “trahie” par Sarkosy le Petit au moment du traité de Lisbonne.

“Tels sont les faits : la démocratie est en très grand danger, partout. Et on ne la sauvera, peut-être, que si on admet que le danger est très grand et qu’on la rend efficace et juste. Cela suppose des actions considérables, qui se résument à des principes simples.

Concrètement : défendre et renforcer les institutions démocratiques là où elles existent, les compléter d’autres, locales, associatives, humbles, et d’autres encore, plus vastes, capables de prendre en compte l’intérêt des générations futures, comme au Danemark ; et d’autres encore, aux niveaux continentaux et planétaires, pour gérer les enjeux globaux (climat, santé, éducation) comme existent de telles institutions mondiales pour le football, le rugby, ou les jeux olympiques, institutions efficaces, même si  la démocratie y est encore très approximative.

Idéologiquement : montrer que la démocratie n’est pas une dimension du colonialisme, qu’elle est une forme très ancienne de gouvernement fondée sur la palabre, le débat, et la recherche du consensus, sans peur ni contrainte, qui trouve sa source dans les traditions indiennes et africaines autant que dans les pratiques grecques. Plus même : la démocratie fut pratiquée en Grèce beaucoup moins longtemps qu’en Inde et en Afrique.

Pratiquement : rappeler qu’un régime fondé réellement sur la liberté est beaucoup plus efficace, même pour protéger les gens des dangers immédiats, ou d’un envahissement imaginaire par des migrants, qu’un régime fondé sur la crainte. Il suffit pour s’en convaincre de comparer la gestion du Covid en Chine et en Europe, celle de l’innovation aux États-Unis et en Russie, ou le niveau d’éducation au Zimbabwe comparé à ce qu’il est au Kenya.”

N’étant jamais à court d’idée, le conseiller très spécial Attali se fend de trois propositions qui pourraient faire sourire si le sujet n’était pas aussi grave. “Défendre et renforcer les institutions démocratiques” alors que ce sinistre sire a activement participé à leur destruction en règle en vendant le vote du peuple aux puissances privées (et étrangères) est confondant… “Montrer que la démocratie n’est pas une dimension du colonialisme” alors que depuis une bonne quarantaine d’années, nos âmes bien pensantes de gôche (donc lui) éprouve ce besoin inextinguible d’exporter notre super modèle démocratique dans le monde entier, y compris bien sûr à ceux qui n’en veulent pas, relève de l’humour noir.

Enfin, et c’est certainement le point le plus ironique, “rappeler qu’un régime fondé sur la liberté est beaucoup plus efficace … qu’un régime fondé sur la crainte” me laisse pantois. Quatre ans après la période COVID au cours de laquelle nos autorités ont copieusement bafoué nos libertés individuelles en manipulant le spectre de la peur, en confinant les corps et en martyrisant les esprits opposés à cette dérive en les traitant de complotistes est tout simplement édifiant.

Ce renversement des rôles est coutumier des gens de mauvaise foi et intellectuellement malhonnêtes.

Alors pour reprendre sa conclusion : ne tombons pas dans le piège.

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

Président IDNF

La République des juges : après François Fillon, Marine Le Pen

On nous parle de l’Etat de droit et de séparation des pouvoirs, mais nous sommes entrés dans l’Etat des juges, lesquelles s’arrogent désormais non seulement le pouvoir législatif, mais encore le pouvoir électoral.

En effet, les réquisitions du parquet dans le procès des assistants parlementaires du FN, cinq ans de prison (pire qu’un terroriste comme Jawad Bendaoud, condamné à quatre ans de prison pour « recel de malfaiteurs terroristes ») dont deux ans de prison ferme aménageables, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen.

Si le tribunal suit le parquet, la peine d’inéligibilité, assortie d’une exécution provisoire, serait applicable dès la condamnation, y compris en cas d’appel. Autrement dit, les juges préparent déjà l’élection de 2027 comme ils ont fait celle de 2017 en s’acharnant contre François Fillon.

Marine Le Pen a déclaré :

« La seule chose qui intéressait le parquet, c’était Marine Le Pen, pour pouvoir demander son exclusion de la vie politique (…) et puis le Rassemblement national, pour pouvoir ruiner le parti ».

Jordan Bardella, qui deviendrait la solution alternative en 2027, a ajouté :

« Le parquet n’est pas dans la justice : il est dans l’acharnement et la vengeance à l’égard de Marine Le Pen ». « Ses réquisitions scandaleuses visent à priver des millions de Français de leur vote en 2027. C’est une atteinte à la démocratie ».

La justice protège les immigrés clandestins et s’acharne contre un mouvement politique :

Eric Zemmour a réagi sur X :

Si Marine Le Pen était déclarée inéligible, on atteindrait alors un niveau sans précédent dans le gouvernement des juges. Quels que soient nos désaccords, ce n’est sûrement pas à la justice de décider de qui peut être candidat à l’élection présidentielle.

Eric Ciotti, évoquant le précédent de François Fillon, a souligné :

« Le cours de la démocratie française ne doit pas être à nouveau confisqué aux électeurs ». « Le destin démocratique de notre nation doit se jouer dans les urnes et non dans les prétoires politisés ».

Gérald Darmanin a estimé que « combattre Mme Le Pen se fait dans les urnes, pas ailleurs ».

« Si le tribunal juge qu’elle doit être condamnée, elle ne peut l’être électoralement, sans l’expression du peuple ».

Le ministre de la justice, Didier Migaud, a déclaré que

« la justice est indépendante et les magistrats sont eux-mêmes indépendants, c’est un principe constitutionnel », avant d’insister : « Le juge ne se substitue pas au pouvoir politique. Il y a une indépendance entre les pouvoirs. »

L’indépendance de la justice, cette vaste blague. L’indépendance des magistrats est un conte pour enfant. Ils dépendent du pouvoir – corporatiste, médiatique, politique- pour leurs affectations, leurs promotions et leurs décorations. Il fut jugé nécessaire d’épurer 40% – 40%- des juges en 1944. On ose espérer que les magistrats d’esprit si puritain qui veulent sévir n’ont jamais utilisé leur téléphone ou leur ordinateur professionnel pour une recherche personnelle encore moins tenu une réunion syndicale ou des travaux afférents sur leur temps de travail…

Ce matin sur Europe 1, Vincent Trémolet de Villers dénonçait l’hubris de la justice

Si les justices russe ou hongroises condamnaient les principaux opposants à Poutine ou Orban, que n’entendrions nous pas dans nos médias… Viktor Orban a apporté son soutien à Marine Le Pen, évoquant un précédent, celui de Donald Trump :

 

Je n’arrivais pas à croire les nouvelles d’hier concernant Marine Le Pen. Marine, n’oubliez pas que nous sommes avec vous dans cette bataille ! Et n’oubliez pas : le harcèlement de la justice a été une étape cruciale vers la victoire du président Donald Trump.

Logements pour personnes âgées sur terrains catholiques : Un projet novateur à Phoenix

Un projet novateur de logements pour personnes âgées voit le jour dans la région de Phoenix, dans l’Arizona: Acanthus Development. Il s’agit une organisation formée par des catholiques désireux d’offrir une meilleure option en matière de soins aux aînés, a récemment conclu plusieurs baux pour la construction de logements pour personnes âgées sur des terrains de l’église catholique.

Les communautés de logements pour personnes âgées construites par Acanthus seront ouvertes à tous, tout en respectant les principes de l’Église catholique. Le groupe a également prévu de faire des dons supplémentaires aux paroisses locales grâce aux revenus générés par les communautés. L’emplacement des logements sur les terrains des églises permettra aux aînés de rester impliqués dans leur paroisse et leur communauté catholique. Mgr John Dolan, évêque de Phoenix, a exprimé son appui en soulignant l’importance de préserver la dignité de nos aînés.

Une bonne réponse à la mentalité euthanasique!
Source

À la recherche d’un cardiologue, un centre médical de Blois fait appel à un détective

Ce n’est pas un article du Gorafi mais du Quotidien du Médecin :

Le centre médical de prévention et de réadaptation cardiologique et pneumologique de Blois (Loir-et-Cher) fait appel à un détective privé pour trouver un médecin cardiologue. La fiche de poste est avantageuse.

Il n’en est pas à son coup d’essai. Le détective privé breton Jean-Claude Le Badézet, de l’Agence ABC investigations, cherche à nouveau un médecin. Il s’agit, cette fois, d’un cardiologue, pour le centre médical de prévention et de réadaptation cardiologique…

Les khmers verts s’opposent au don d’un Arbre de Noël, destiné à orner la place Saint-Pierre

Noël est encore loin, mais à Rome, le Vatican a déjà commencé à préparer l’illumination de son arbre sur la place Saint-Pierre, le 7 décembre. Le pape François pourrait cependant se retrouver sans plantes à décorer à cause d’une pétition en ligne qui a déjà recueilli 40 000 signatures et qui dit « non à cette pratique purement consumériste ». Comme l’écrit le Corriere della Sera, l’association Bearsandothers a lancé l’initiative pour s’opposer au choix de la municipalité de Ledro, qui a décidé d’envoyer au Saint-Siège un sapin de 29 mètres de haut et 39 autres plantes pour décorer les bâtiments du Vatican. Le maire précise toutefois :

« Le sapin qui sera prélevé fait partie d’un des lots qui doivent encore être coupés pour une culture correcte de la forêt ».

Outre le sapin qui ornera la place Saint-Pierre, la mairie prévoit d’envoyer 39 autres arbres de 1,5 à 6 mètres de haut. Une décision, pour les signataires de la pétition « Sauvons les arbres anciens de l’abattage pour Noël par le Saint-Siège ! », en contraste avec ce que le pontife a déclaré dans ses encycliques : « Le Saint-Père le pape François, dans ses encycliques Laudato si (2015), Laudate deum (2023) et Terra Madre (2024) a souligné que l’activité humaine doit être respectueuse de la protection de la Création, de la Nature », écrit l’association Bearsandothers en guise de présentation de la collecte de la pétition. C’est pourquoi « à un moment de l’histoire où le changement climatique est très évolutif, il est nécessaire de donner des signaux clairs et sans ambiguïté pour changer notre approche du respect de la Nature ». Une ligne qui doit être maintenue même « dans ces choix apparemment seulement symboliques » parce qu’elle est « cohérente pour essayer de gérer le changement climatique en cours ». Les citoyens sont donc invités à s’inscrire pour mettre fin à une « pratique uniquement consumériste d’utilisation d’arbres vivants pour un usage éphémère, à des fins purement publicitaires et pour quelques selfies ridicules ». L’association rappelle ensuite qu’« à Noël, plus de trois millions de sapins sont consommés rien qu’en Italie ».

La collecte de signatures s’est également accompagnée d’un avertissement à l’administration municipale. L’avocate Gloria Canestrini a également envoyé la pétition au maire et au service forestier de la province de Trente :

« Si l’abattage des arbres devait être effectué en dehors des exigences réglementaires, il causerait un préjudice à l’ensemble de la communauté de Ledro, tant pour la destruction injustifiée et arbitraire d’un patrimoine commun que pour son image ».

Le maire de la commune de Ledro, Renato Girardi, a passé sous silence la pétition et l’avertissement, les qualifiant de « malveillance sans fondement ». Il a ensuite donné des précisions sur le projet de l’administration : seul le sapin de 29 mètres sera abattu, tandis que les 39 plantes restantes seront achetées dans des pépinières spécialisées. Le Vatican avait soumis une demande précise à la municipalité : l’objet de la négociation a toujours été le sapin, parce qu’il ne perd pas ses aiguilles et qu’il est donc plus adapté à l’intérieur.

« La repousse annuelle est certifiée à 8 260 mètres cubes et le sapin qui sera prélevé fait partie d’une des parcelles qui doit de toute façon être coupée pour que la forêt se développe correctement. S’il n’était pas allé à Rome, on en aurait fait des palettes ».

Par ailleurs, l’administration ajoute que les forêts sont gérées selon les exigences environnementales les plus strictes. Jusqu’à présent, la municipalité n’a pas reculé.

Un opposant au régime d’Azerbaïdjan assassiné sur le sol français

Le député européen François-Xavier Bellamy a été interrogé dans Le Point à propos de l’organisation de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan :

C’est un scandale absolu. La France a fait le bon choix en n’envoyant qu’une délégation purement technique à Bakou. Mais le seul fait que cette conférence pour le climat soit organisée là-bas est déjà en soi une faute grave. Comment le commissaire européen socialiste Nicolas Schmit peut-il dire que cette COP à Bakou est « une opportunité pour parler de démocratie », quand elle revient à cautionner un régime qui assassine ses opposants jusque dans nos pays ?

En effet, l’Azerbaïdjan vient de nouveau de faire parler de lui, ici, après l’ assassinat d’ un opposant à Mulhouse…

J’ai accueilli son frère au Parlement européen au lendemain de l’enterrement. Vidadi Isgandarli était un ancien procureur de 62 ans, réfugié politique en France. Il a été assassiné le 1er octobre chez lui, à Mulhouse. Ilham Aliev règle ses comptes sur notre sol, sans même s’en cacher. Cet assassinat en est l’illustration : le commando qui est venu tuer cet opposant n’a rien volé. C’est clairement signé. C’est un message envoyé à tous les opposants : même en exil, où que vous soyez, on vous retrouvera. Mahammad Mirzali, qui est devenu un ami, a été victime de plusieurs tentatives d’assassinat sur le sol français.

Vous évoquez aussi d’autres types de menaces sur le territoire français…

Il s’agit aussi de notre propre sécurité, et de la souveraineté de la France. Il est parfaitement établi que l’Azerbaïdjan a été directement impliqué dans les violences meurtrières qui ont touché la Nouvelle-Calédonie. Des moyens ont été déployés pour organiser la désinformation sur les réseaux sociaux, stimuler les destructions, et des contacts ont même eu lieu pour livrer des armes sur place. Les émeutiers affichaient le drapeau azerbaïdjanais avec leurs propres banderoles… Par volonté d’affaiblir la France, le régime d’Aliev a signé des accords avec les dirigeants indépendantistes kanaks. C’est une opération de déstabilisation à grande échelle contre la France. Elle est d’autant plus révoltante que l’Azerbaïdjan a revendiqué son « intégrité territoriale » pour organiser une véritable épuration ethnique contre les Arméniens du Haut-Karabakh.

L’Europe prend-elle suffisamment la mesure de ces agissements ?

Non. Nous avons voté un projet de résolution très radicale au Parlement européen le 24 octobre, mais pour l’instant la Commission et les États membres n’agissent pas. Nous exigeons la suspension de l’accord gazier avec l’Azerbaïdjan et des sanctions contre le régime d’Aliev. L’Europe peut le faire reculer, à condition d’être déterminée. Il faut agir maintenant, en particulier pour soutenir l’Arménie, qui est désormais directement menacée. Ce n’est pas seulement une exigence de solidarité, c’est aussi un enjeu de sécurité pour l’Europe qui doit la conduire à tout mettre en oeuvre pour empêcher Aliev de lancer une nouvelle guerre, et pour obtenir le retour des réfugiés du Haut-Karabakh ; nous n’avons pas le droit de les oublier.

Le gaz azerbaïdjanais ne rend-il pas l’Europe trop conciliante ?

Sans doute. Pourtant Bakou dépend bien plus de son commerce avec l’Europe que nos pays ne dépendent de lui. Le gaz qu’il nous vend est largement russe : nous payons donc le prix fort pour contourner nos propres sanctions… Et c’est ce pays qui deviendrait, le temps d’une COP, capitale de la transition écologique ? C’est pour protéger nos démocraties de ces dépendances dangereuses, en même temps que préserver le climat et faire baisser nos factures d’énergie, que j’ai tant combattu au Parlement européen en faveur de notre filière nucléaire, qui garantit notre souveraineté. Importer notre énergie nous rend vulnérables.

Tous les pays ne sont pas intéressés par le gaz de Bakou, alors comment expliquez-vous cette passivité européenne ?

Nos adversaires jouent sur nos divisions. Pourquoi M. Mariani, député du Rassemblement national au Parlement européen, a-t-il été l’un des seuls à Strasbourg à refuser de voter la résolution d’octobre contre le régime d’Aliev, avant de se rendre à Bakou pour la COP29 ? C’est bien la souveraineté de la France qu’il s’agit de défendre aujourd’hui dans ce combat.

Soutenir une famille dans le besoin

Un lecteur me signale cette cagnotte, ouverte afin d’aider une famille de 8 enfants dont la maison a brûlé.

La presse locale évoque ce drame :

Un violent incendie s’est déclaré dans un manoir situé sur la commune de Plouisy (Côtes-d’Armor), près de Guingamp, ce mercredi soir 13 novembre aux environs de 23 h. Quatre personnes occupaient la maison : la mère et sa fille son indemnes, le père et son fils ont été hospitalisés après avoir inhalé des fumées. Neuf centres de secours du territoire se sont immédiatement rendus sur place pour porter assistance aux habitants et éteindre au plus vite l’incendie. Une trentaine d’hommes et une douzaine d’engins étaient mobilisés, venus des casernes de Guingamp, Goudelin, Bégard, Lannion, Belle-Isle-en-Terre, Pommerit-le-Vicomte, Lanvollon et Pontrieux et Saint-Brieuc. Les pompiers étaient confrontés à « un très fort incendie », dans une vaste demeure d’environ 150 mètres carrés, sur deux étages.

[…] la mairie a lancé un appel à la générosité des habitants pour aider cette famille de Plouisy « qui a tout perdu dans l’incendie ».

La mère de famille ainsi que sa fille ont été accueillies chez le maire de Plouisy cette nuit, tandis que le père et son fils étaient hospitalisés après avoir inhalé des fumées. Le maire et les élus de Plouisy cherchent des possibilités de relogement pour la famille en urgence.

Retraite à 62 ans et politique sociale : le RN a peut-être raison

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Le RN nous surprend.
Il s’attache à cette mesure de revenir à la retraite à 62 ans, alors que les finances publiques sont dans le rouge écarlate ?

Suicide ? Démagogie ?

Peut-être un peu, mais allons plus loin.

GAUCHE = SOCIAL + IMMIGRATION, CE MELANGE IMPOSSIBLE DANS LA DUREE

La Gauche veut défendre à la fois le modèle social, et l’immigration de masse.
Pourtant, dans la durée, c’est impossible.
C’est d’ailleurs le raisonnement du Danemark, y compris désormais ses Partis de Gauche. Ils ont compris qu’il fallait choisir. Soit l’Etat est généreux, soit l’Etat est accueillant. Mais il ne peut pas être les deux, dans la durée.

Aujourd’hui, l’état des finances publiques impose de choisir.

En voulant préserver le social, le RN met la Gauche devant ses contradictions. Soit on baisse le social, soit on baisse l’immigration.

Certes, la Gauche aurait une autre solution : taxer fortement les riches et les entreprises. Mais la « Droite Lâche » est contre, et le RN aussi, donc impossible.

Quant à baisser le niveau de vie des classes moyennes, personne n’y est favorable, cela énerve des millions d’électeurs…

L’ELECTEUR VEUT CONSERVER “SES” AVANTAGES SOCIAUX

La politique du RN est donc peut-être une excellente stratégie. En effet, l’électeur moyen se fiche un peu que le monde entier bénéficie des largesses de l’Etat français, tant qu’il en bénéficie lui-même.

Mais maintenant, l’Etat lui dit : « électeur, il va falloir te serrer la ceinture, car nous voulons continuer l’immigration de masse. »
L’électeur doit donc choisir : sa retraite à 62 ans, ou l’accueil des immigrés.
Sans même évoquer l’aspect « sécuritaire » de l’immigration.

En d’autres termes, c’est notre égoïsme qui peut nous sauver de l’immigration de masse…
Cynique ?
Peut-être.
Efficace, sans doute.

LE RN ARBITRE, ET ORIENTE DONC LES SOLUTIONS

Avec ses 140 députés, le RN peut bloquer les 2 « mauvaises solutions » :
– Avec la « Droite Lâche », bloquer la taxation forte des riches et des entreprises
– Avec la Gauche, bloquer la baisse du modèle social.

Il ne reste alors qu’une seule solution : baisser l’immigration.

D’ailleurs, en réalité, ce n’est que justice.
Notre modèle social généreux serait sans doute viable, s’il ne traînait pas le boulet des dépenses au profit d’une immigration moins productive, moins créatrice de richesses.

En parallèle, cela oblige la « Droite Lâche » à compter sur les voix des députés RN pour bloquer les folies fiscales de la Gauche.

Et cela oblige la Gauche à compter sur ces mêmes voix RN pour bloquer les folies sociales de la « Droite Lâche ».

ET MEME, PARADOXALEMENT : LE RN SE CREDIBILISE

Excellent pour la « respectabilité » du RN.

Donc excellent pour que les électeurs réticents n’aient plus peur de voter RN.

Charles Rosiers, ancien chroniqueur au quotidien Présent, [email protected]

Europe 1 en progression

Les audiences radio de la rentrée 2024-2025 viennent de tomber. Longtemps en perte de vitesse, Europe 1 signe un retour fracassant avec une progression de 300 000 auditeurs en un an, attirant désormais 2,5 millions de fidèles chaque jour. Pascal Praud et Cyril Hanouna font souffler un vent nouveau sur Europe 1. La diffusion des émissions de Philippe de Villiers (vendredi sur CNews) et d’Aymeric Pourbaix (le dimanche) est également en progression.

France Inter, financée par l’argent public, conserve la tête du classement avec 7,2 millions d’auditeurs quotidiens, suivi par l’autre média public Franceinfo.

RTL et RMC sont en baisse.

Enfant acheté à l’étranger : la Cour de cassation estime que la filiation peut être reconnue par la France

C’est un communiqué du 14 novembre de la première chambre civile de la Cour de cassation :

Lorsqu’un enfant né d’une GPA à l’étranger n’a aucun lien biologique avec le parent d’intention, la filiation établie légalement dans cet autre pays peut être reconnue par la France, car l’absence de lien biologique ne heurte aucun principe essentiel du droit français.

Cependant, pour que la décision soit reconnue en France le juge français doit vérifier, notamment, l’absence de fraude et le consentement des parties à la convention de GPA.

Donc le juge va valider le contrat de vente et d’achat d’un enfant à l’étranger… Et la Cour explique :

En France, la GPA est interdite.

Pour autant, des personnes y ont recours en se rendant dans des pays qui l’autorisent.

L’acte de naissance délivré par ces pays établit la filiation à l’égard des parents d’intention, conformément à la loi locale.

À leur retour en France, les parents d’intention qui souhaitent que leur enfant bénéficie d’un acte de l’état civil français peuvent avoir recours à différentes procédures : transcription directe de l’acte d’état civil étranger sur les registres de l’état civil français, exéquatur du jugement étranger établissant la filiation, adoption.

L’exequatur est une procédure judiciaire qui peut conduire la France à reconnaître et exécuter une décision de justice étrangère, après que le juge français a procédé à un certain nombre de vérifications. Pour autoriser l’exequatur, le juge français vérifie que la décision étrangère :

  • ne révèle pas l’existence d’une fraude ;
  • n’est pas contraire à l’ordre public international français apprécié au regard des principes essentiels du droit français (ex. : principe d’égalité, droits de la défense, impartialité du juge, motivation du jugement…).

Cependant, ce contrôle doit rester limité : le juge français ne doit pas rejuger l’affaire.

Les faits et la procédure

Une femme s’est rendue au Canada pour recourir, seule, à une GPA.

Cette femme ne partage aucun lien biologique avec l’enfant : celui-ci a été conçu à partir des gamètes mâle et femelle de deux donneurs et mis au monde par une mère porteuse.

Une décision de justice canadienne l’a déclarée mère légale de l’enfant.

Par la suite, une cour d’appel française a reconnu la décision de justice canadienne et fait produire à la filiation établie par le droit canadien les effets d’une adoption plénière en France.

Le procureur général a formé un pourvoi en cassation. Il a estimé que cette décision de cour d’appel était contraire à l’ordre public international français, en ce qu’elle établissait un lien de filiation entre une femme et un enfant n’ayant aucun lien biologique. Il a également considéré que, dans cette affaire, les règles de l’adoption internationale avaient été détournées.

La question posée à la Cour de cassation

Lorsqu’une personne s’engage seule dans un projet de GPA à l’étranger et qu’elle ne partage aucun lien biologique avec l’enfant, la décision de justice étrangère qui établit la filiation est-elle contraire à l’ordre public international français ?

L’enjeu de la question posée

Si cette décision de justice étrangère est contraire à l’un des principes sur lesquels repose l’ordre public international français, elle ne peut être reconnue par la France. 

Dès lors, l’enfant ne peut obtenir de documents d’état civil français.

La réponse de la Cour de cassation

L’ordre public international français ne fait pas obstacle à la reconnaissance d’une décision de justice étrangère qui établit un lien de filiation entre un enfant né d’une GPA à l’étranger et un parent avec lequel il ne partage aucun lien biologique.

D’abord, conformément à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme, l’existence d’une convention de GPA n’est pas en soi de nature à faire obstacle à la reconnaissance par la France du lien de filiation établi à l’étranger, que ce soit à l’égard du parent biologique ou du parent d’intention.

Ensuite, aucun principe essentiel de droit français ne se trouve heurté par le fait qu’en application d’une loi étrangère une filiation soit établie entre un parent et un enfant qui n’ont entre eux aucun lien biologique. En effet, le droit français admet, lui aussi, l’existence de filiations qui ne sont pas conformes à la réalité biologique (recours à une assistance médicale à la procréation avec tiers donneur ; possibilité de reconnaître un enfant sans avoir avec lui de lien biologique).

Dans tous les cas, le fait que ce type de situation ne soit pas contraire à l’ordre public international français ne signifie pas que le juge français n’exerce aucun contrôle de la décision de justice étrangère. Le juge français doit vérifier, notamment, l’absence de fraude et le consentement des parties à la convention de GPA (lire les décisions rendues le 2 octobre 2024).

En l’espèce, au vu des éléments de l’affaire examinée par la cour d’appel, le lien de filiation est reconnu par la France.

En revanche, contrairement à ce qu’avait admis la cour d’appel, la filiation établie par le droit canadien n’a pas à être assimilée, en France, à une adoption.

En effet, ainsi que la Cour de cassation l’a jugé le 2 octobre 2024 (à lire ici), la filiation doit être reconnue en France conformément à la spécificité de la filiation construite par le droit étranger. Elle doit ainsi être reconnue en tant que filiation d’intention, laquelle repose sur une logique différente de celle d’une adoption.

Ainsi, la Cour de cassation censure la décision de cour d’appel uniquement sur l’adoption, sans que cette censure ne remette en cause la reconnaissance par la France du lien de filiation. 

I-Média – Trump : l’heure de la revanche a sonné

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur la victoire de Donald Trump et ses conséquences sur les médias outre-Atlantique. Le début de la bascule ? Du côté de la France, nos journalistes et nos experts multiplient les analyses expliquant pourquoi Donald Trump a été mal élu, sans penser un seul instant à faire leur mea culpa : ce ne sont pas les journalistes qui ont mal compris, c’est le peuple des Etats-Unis qui pense mal.

Si Donald Trump assume la diabolisation et ouvre la voie aux médias alternatifs du côté du Rassemblement National, on joue toujours à fond la carte de la dédiabolisation. Jordan Bardella a lancé la promotion de son livre en grande pompe dans “Quelle époque” auprès de Léa Salamé, glissant parfois sur quelques peaux de bananes.

On n’oubliera pas les pastilles de l’information et pour conclure, le portrait piquant du jour de Claude Chollet en partenariat avec l’OJIM consacré à Olivier Legrain un mécène pro-clandestins…

Oui, les Etats peuvent défendre leurs frontières!

Lu dans Le Catho:

Pour [le cardinal] Müller [interrogé par Il Tempo], la solution durable consiste à apporter une aide aux pays en développement, afin de les aider à traiter leurs propres défis économiques et sociaux. Cependant, il rappelle qu’il est irréaliste de penser que toute la population d’Afrique puisse s’installer en Europe pour résoudre ses difficultés. « Un État a le droit de défendre ses frontières et de rétablir la légalité », affirme-t-il, tout en insistant sur l’importance de sauver les personnes en situation de danger immédiat, notamment en mer. Cependant, Müller précise que la régulation de l’immigration légale reste un sujet distinct qui doit être traité avec justice et rigueur.

Les sandinistes contre l’extrême onction

Nouvelle étape dans la persécution: le président marxiste du Nicaragua Daniel Ortega a décidé d’interdire aux prêtres d’entrer dans les hôpitaux pour administrer l’extrême-onction aux mourants.

Les patients euthanasiés sources d’organes?

Lu sur Généthique:

Lundi 28 octobre s’est tenu au ministère de la Santé un colloque organisé par l’association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales qui promeut le don d’organes. L’évènement intitulé « Faire reculer l’opposition au don d’organes : Une urgence éthique » a réuni « plus de 200 participants et l’ensemble des acteurs du don d’organes en France ». Les propositions ont été rassemblées « sous la forme d’un manifeste » intitulé « la déclaration de Paris ». […]

Le Dr Anne Vivien, vice-présidente de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), représentait l’association lors de ce colloque, indique l’ADMD dans un communiqué daté du 6 novembre.

L’organisation remercie ses « amis de Renaloo d’avoir organisé ce colloque » et souligne l’« exemple » de l’Espagne, « leader pour le don d’organes » depuis 20 ans, qui avait envoyé un représentant. « Ses communications ont été très intéressantes, et certaines actions pourraient sans doute s’appliquer en France, dans le cadre du don d’organes évidemment, mais aussi en matière du droit de mourir dans la dignité », souligne l’ADMD dans son communiqué.

L’« aide à mourir », une source d’organes ?

Mais de quelles actions est-il question ? Alors que le pays légalisait l’euthanasie, l’Organisation nationale des transplantations (ONT) donnait « quelques recommandations générales aux coordinateurs de transplantation », s’attelant à l’élaboration d’un « document national visant à harmoniser les pratiques et à normaliser le don d’organes de patients euthanasiés ». Ce qui a conduit à pratiquer des prélèvements après euthanasie alors que le protocole n’était pas encore officialisé en Espagne (cf. Espagne : 7 euthanasies, 23 transplantations). Par ailleurs, au Québec, « près de 15% » des donneurs d’organes « ont préalablement eu recours à l’aide médicale à mourir » en 2022 (cf. Québec : 15% des donneurs d’organes ont été euthanasiés).

La pénurie d’organes pourrait-elle devenir un argument pour légaliser l’euthanasie ?

Un évêque américain propose de redécouvrir l’abstinence du vendredi

Mgr Borys Gudziak, archevêque métropolitain de l’archéparchie catholique ukrainienne de Philadelphie,  a appelé hier ses confrères à à raviver la tradition de l’abstinence de viande le vendredi, lors de la réunion annuelle de la conférence épiscopale américaine à Baltimore. Il présentait cette invitation comme une façon de répondre à l’appel de l’encyclique Laudato Si’ du Pape François (dont nous fêterons l’année prochaine le 10e anniversaire). C’est certes une raison un peu anecdotique de revenir à la pratique traditionnelle, mais ne boudons pas notre plaisir!

L’abstinence du vendredi a été rendue facultative aux Etats-Unis en 1966. “Un retour à l’abstinence du vendredi serait bon pour l’âme et pour la planète, peut-être pour quelque chose d’autre, unissant notre dévotion au Seigneur et notre respect pour la création du Seigneur, a-t-il déclaré” La réintroduction du jeûne les vendredis rapprocherait également l’Église catholique romaine de ses frères orientaux, a-t-il ajouté. “De plus, le jeûne pourrait être une occasion d’engager un synode, explorant les pratiques anciennes du rite latin, telles que les Jeûnes des Quatre-Temps ou de l’Avent, et d’autres pratiques riches des chrétiens orientaux parmi les catholiques et d’autres”, a déclaré Gudziak.
Source

Obtenir une grâce avec Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

Le 27 novembre prochain, nous fêterons Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse. Mais saviez-vous pourquoi on parle de médaille “miraculeuse” ?

1) Elle a été demandée à Catherine Labouré, jeune novice de la congrégation des Filles de la Charité, par la Vierge Marie elle-même, rue du Bac à Paris, en 1830.

2) Cette dernière a fait la promesse que quiconque la portera avec confiance recevra de grandes grâces

3) L’efficacité de la médaille n’a laissé aucun doute pendant l’épidémie de choléra qui a frappé Paris en 1832 où elle a été largement distribuée. Immédiatement, guérisons et miracles se sont réalisés à tel point que le peuple l’a qualifiée de “miraculeuse”.

Ces “grandes grâces” qui ont été promises, sont non seulement des grâces de protection contre les dangers du corps mais aussi et surtout contre ce qui menace l’âme.

Alors du 19 au 27 novembre, Hozana vous invite vous aussi à demander une grâce spéciale, en priant tout particulièrement cette neuvaine à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse !

Inscrivez-vous ici

Elle porte un tatouage « ne m’euthanasiez pas »

Craignant les médecins, Christine s’est fait tatouer sur le bras ce message : « Ne m’euthanasiez pas ». Elle a en effet peur des médecins depuis la légalisation de l’euthanasie au Canada. L’euthanasie détruit la confiance dans les médecins.

Le Québec est devenu la première province canadienne à autoriser le suicide assisté ou l’euthanasie pour les personnes incapables de donner leur consentement au moment de leur mort, par le biais d’une « demande anticipée ».

Depuis le 30 octobre dernier, l’euthanasie et le suicide assisté sont désormais possibles au Québec pour les personnes « atteintes d’une maladie grave et incurable entraînant l’inaptitude (par exemple, la maladie d’Alzheimer) ». Cela signifie qu’une personne peut consentir à l’euthanasie ou au suicide assisté à un moment ultérieur où cette même personne « ne sera plus en mesure de consentir » à mettre fin à sa vie.

Ces « demandes anticipées » diffèrent des « demandes contemporaines », dans lesquelles la personne souhaitant mettre fin à ses jours consent à le faire « à court terme ».

Le Dr Catherine Ferrier, professeur adjoint de médecine familiale à l’université McGill, estime que la politique des demandes anticipées présente un risque car les personnes qui font une « demande anticipée » peuvent avoir changé d’avis plus tard si elles étaient encore en mesure de le faire.

« Au fur et à mesure que l’on accepte sa maladie, on s’habitue à l’idée de ne plus pouvoir faire toutes les choses que l’on pouvait faire avant, mais on est quand même heureux ».

« L’idée même de prédire ce que nous pourrions vouloir dans quelques années est problématique ».

Aux Pays-Bas, une dame atteinte de démence avait fait une demande anticipée d’euthanasie. Au moment de sa mort, elle aurait été « confuse » et aurait voulu vivre. Sa famille a dû la maintenir au sol et elle a été euthanasiée de force. Dans le procès qui a suivi, les procureurs ont soutenu que le médecin n’avait pas consulté correctement la patiente de 74 ans. Toutefois, le médecin a été acquitté par un tribunal néerlandais qui a estimé que « toutes les exigences de la législation sur l’euthanasie » avaient été respectées. En avril 2020, il a été décidé que les médecins néerlandais ne pouvaient plus être poursuivis pour avoir pratiqué l’euthanasie sur des patients atteints de démence qui avaient préalablement donné leur consentement écrit.

Canada : un projet de loi vise le statut fiscal des organismes pro-vie

La directrice d’un groupe pro-vie canadien dit craindre un projet de loi qui pourrait priver les centres de grossesse pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance et n’affecte leur capacité à aider les nouvelles mamans qui ont choisi la vie plutôt que l’avortement.

Cette nouvelle législation promise par le gouvernement libéral du Premier ministre Justin Trudeau pourrait priver les centres de grossesse pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance. Le projet de loi a été récemment présenté par le ministre canadien des femmes, de l’égalité des genres et de la jeunesse, Marci Ien.

La Campaign Life Coalition (CLC) a fait part de ses inquiétudes à ses partisans. Son président, Jeff Gunnarson, a déclaré que le projet de loi rendrait vulnérable « l’existence même de ces organisations (caritatives pro-vie) cruciales ».

Le gouvernement affirme qu’« en vertu de cette législation, un organisme de bienfaisance enregistré qui fournit des services de santé génésique devrait divulguer si, au minimum, il ne fournit pas les coordonnées d’un fournisseur de services d’avortement et d’un fournisseur de services de contrôle des naissances ».

Dans l’état actuel des choses, la plupart des organismes de bienfaisance pro-vie qui aident les femmes déclarent déjà qu’ils n’offrent pas d’avortements ou n’en recommandent pas.

Avec cette proposition de loi, le parti libéral réaffirme une fois de plus qu’il n’est pas le parti du “choix” mais le parti de l’avortement comme seul choix.

Ces dernières semaines, M. Trudeau a intensifié sa rhétorique sur l’avortement sur les réseaux sociaux dans le but apparent de rallier sa base, se vantant constamment de la volonté de son gouvernement de rendre le meurtre d’un enfant dans l’utérus plus facile que jamais. Il s’est également vanté à plusieurs reprises de son bilan pro-avortement à la Chambre des communes.

Pendant des années, Trudeau a professé son soutien à l’avortement bien qu’il ait été baptisé catholique.

La DRAC: un combat pour la France et pour l’Eglise

A l’occasion du centenaire de la DRAC (à l’origine Droits du Religieux Ancien Combattant), nous avons interrogé son président Marc Levatois/

Pouvez-vous nous présenter la DRAC ?

Célébrant cette année son centenaire, la DRAC est née de la résistance à la décision du gouvernement Herriot de remettre en vigueur, à l’arrivée au pouvoir du Cartel des gauches en 1924, les lois de proscription des religieux catholiques prises et mises en œuvre dans les premières années du XXe siècle par les gouvernements radicaux antichrétiens. Ces lois avaient été suspendues à la mobilisation générale de l’été de 1914 et des milliers de religieux étaient alors revenus d’exil pour se mettre au service de la défense de la patrie, soit en tant qu’infirmiers ou aumôniers, soit comme combattants, au prix de pertes énormes. Une Union sacrée des cœurs et des consciences avait ainsi été gagnée, en même temps que la victoire, dans les tranchées. Cette Union sacrée inspira la politique de la France avec l’évolution qui suivit la victoire, jusqu’à la rupture voulue par le gouvernement issu des élections de 1924. La DRAC (fondée comme Droits du Religieux Ancien Combattant) est née du combat – gagné – contre la reprise de la proscription des religieux au mépris de leur investissement héroïque dans la défense de la patrie.

Comment une association liée aux religieux ayant participé à la Grande Guerre peut-elle perdurer aujourd’hui ?
Il faut tout d’abord dire que le combat pour les droits des religieux anciens combattants de la Grande Guerre – et notamment leur droit à demeurer définitivement sur le territoire français qu’ils étaient venus défendre – a duré jusqu’à la Libération, où des négociations qui avaient commencé à la veille de la Seconde Guerre mondiale ont abouti à une abolition définitive des mesures d’expulsion du début du siècle, qui n’avaient auparavant été que suspendues (en 1914 puis, devant la résistance, en 1924). Ce combat dans la durée a marqué profondément la DRAC, comme l’attestent ses archives, exploitées par de jeunes historiens dont certains interviendront au colloque. Si les derniers combattants de la Grande Guerre ont depuis longtemps quitté cette terre, la défense de leur mémoire et de leur rôle dans la Victoire, qui apparaît comme une évidente et cinglante réponse aux accusations de manque d’investissement des catholiques dans la défense des intérêts de la patrie, quel qu’en soit le régime, continue à s’imposer. Il y a aussi, devant la perte des références à l’engagement (pour la patrie, dans le mariage mais aussi dans les vœux religieux qui en sont un archétype) un message positif à faire passer dans le monde d’aujourd’hui. C’est pourquoi la DRAC, toujours impliquée dans le monde combattant (comme le marquent son adhésion à la Fédération Maginot, FNAM, ou sa participation au cérémonies du ravivage de la flamme à l’Arc de Triomphe) a évolué dans le sens d’une promotion de la formation civique et morale, notamment vers la jeunesse. C’est le sens de la nouvelle explicitation de son sigle, qu’elle a modifié il y a une quarantaine d’années, au moment du décès des derniers religieux “poilus” : “Défense et Renouveau de l’Action Civique”.
La DRAC est née notamment de l’opposition frontale entre des religieux attachés à la Royauté sociale du Christ et des politiciens laïcistes. Aujourd’hui, on ne parle plus guère ni de laïcisme, ni de Royauté sociale du Christ. Ces notions ont-elles encore une pertinence?
La DRAC est née, en effet dans un climat de résistance aux mesures laïcistes antichrétiennes que voulait relancer le gouvernement Herriot en 1924, qui a vu naître aussi la Fédération Nationale Catholique, du général de Castelnau, et le journal France catholique, qui existe toujours et fête son centenaire aussi cette année. Historiquement, dans la relation au laïcisme, la naissance de la DRAC est aussi, en effet, contemporaine, à quelques mois de distance, en 1925, de la déclaration des cardinaux et évêques de France condamnant le principe de la loi de Séparation, ainsi que de l’encyclique Quas primas de Pie XI . Il faut toutefois noter que les lois d’expulsion des religieux, surtout en 1901 et 1903, ont été mises en œuvre dans une situation légale qui était encore – pour quelques mois certes – celle d’une reconnaissance officielle de la place de l’Eglise dans le cadre du concordat de 1801, aboli unilatéralement par la loi de Séparation de 1905. De plus, ce qui peut être paradoxal mais compréhensible dans la mesure où les lois d’expulsion des religieux visaient, légalement et administrativement, de façon exclusive les religieux catholiques, la DRAC est, dans sa structure initiale, une association de nature non confessionnelle. Elle est donc libre de mettre en avant, avec la défense de ce que représentent les religieux au service de la patrie en danger, un idéal chrétien au nom et au profit de la France. C’est le sens de la lettre ouverte du Père Doncœur, dont la publication, en octobre 1924, a marqué la naissance de la DRAC : “pour l’honneur de la France, nous ne partirons pas !”
Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce que la DRAC fait pour transmettre l’amour de la France et de l’Eglise à la jeunesse?
Très tôt, la DRAC a compris que le combat qu’elle menait – et qui n’a donc été définitivement gagné en droit qu’à la Libération – devait engager aussi la jeunesse et permettre en son sein une diffusion argumentée des principes qu’elle défendait. C’est en ce sens qu’a été créée, en 1926, la Coupe d’éloquence qui se déroule encore tous les ans et qui va donc bientôt fêter son centenaire. Destinée aux élèves des lycées, elle a vu ensuite la création d’une coupe féminine (puisque les premières compétitions étaient masculines) puis d’un concours écrit, pour les collégiens, qui prend ces derniers temps de l’ampleur. cette Coupe, destinée aux élèves d’écoles, privées, sous contrat et hors-contrat, et publiques, est aussi ouverte à des candidats libres. Elle permet, tous les ans, de voir émerger une élite d’éloquence et de convictions dans la jeunesse, qui donne un grand espoir dans l’avenir C’est actuellement l’activité-phare de la DRAC, à partir de laquelle nous voudrions redéployer son action. Dans la ligne du centenaire et du manifeste du P. Doncœur, le sujet de la Coupe 2024 portait sur l’honneur ; celui de la Coupe 2025 portera sur le silence, autre thème à contre-courant d’une certaine déréliction ambiante. La prochaine finale de la Coupe aura lieu le dimanche 23 mars à Paris. Ce sera le grand événement suivant le colloque du 16 novembre. On peut suivre les activités de la DRAC et visionner des enregistrements des finalistes de la Coupe d’éloquence sur son site : /www.drac-ligue.org
Renseignements sur le colloque du 16 novembre ici.

La COP 29 chez l’islamo-communiste Ilham Aliyev

D’Alain Sanders :

En soi, la tenue anecdotique de la COP 29 (conférence sur le climat) n’a strictement aucune importance. Sauf que cette année, ce machin (qui prétend lutter contre le réchauffement climatique en rameutant plusieurs milliers de délégués et responsables écolo-maniaques transportés sur les lieux en avions chargés de kérosène jusqu’à la gueule) se tient à Bakou. La capitale de l’Azerbaïdjan. L’État dirigé par Ilham Aliyev, dictateur islamo-communiste, bourreau des Arméniens et ennemi de la France.

Arrivé au pouvoir en 2003, dans les bottes de son père, un général du KGB (un ex-collègue de Poutine donc) d’une férocité implacable (l’Azerbaïdjan est une ancienne république soviétique qui n’a jamais coupé le cordon avec ses maîtres du Kremlin), Aliyev a les pognes couvertes du sang. Ce qui n’aura pas empêché la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runachier, qui refuse de serrer la main des députés du Rassemblement national, d’aller serrer celle du tueur d’Arméniens.

Au printemps dernier on se souvient que, lors des émeutes insurrectionnelles en Nouvelle-Calédonie, on aura vu flotter aux côtés du drapeau de la « Kanaky » celui de l’Azerbaïdjan. Le tout accompagné de discours anti-français de Bakou qui, alignée sur la rhétorique anti-occidentale de Moscou, fustige le « néo-colonialisme français ». En Nouvelle-Calédonie, mais aussi à Pointe-à-Pitre, à Fort-de-France, etc.

Viginum, l’organisme chargé de lutter contre les ingérences numériques étrangères, a relevé des dizaines de manœuvres informationnelles hostiles de l’Azerbaïdjan en moins de deux ans. Aliyev a mis sur pied un lobby, le Groupe d’initiative de Bakou, chargé de diffuser des propagandes et de fomenter des troubles contre la France.

Cette montée haineuse contre notre pays a coïncidé avec l’escalade militaire dans le Haut-Karabagh, cette région historiquement arménienne conquise après dix mois de blocus et des massacres terroristes en septembre 2023. En quelques heures, les 120 000 Arméniens de la région ont dû quitter leurs maisons, abandonnant tout aux moslems, à commencer par des lieux de culte chrétiens séculaires et déjà transformés pour certains en mosquées.

L’Occident ayant laissé faire sans réagir, c’est aujourd’hui le Syunik, région du sud de l’Arménie, voisine de l’Iran et de l’Azerbaïdjan, qui est dans le viseur annexionniste d’Aliyev. Cette petite province, coincée entre l’Azerbaïdjan et l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan (très anciennement arménien), est le dernier rempart chrétien entre les mâchoires azerbaïdjanaises et la Turquie d’Erdogan, puissante alliée de Bakou.

A plusieurs reprises, Aliyev a envoyé ses sicaires assassiner en France les quelques opposants azerbaïdjanais qui avaient cru pouvoir y trouver refuge (En octobre dernier, un opposant azerbaïdjanais a été poignardé à mort à Mulhouse). Tout cela n’a pas empêché plusieurs milliers d’écolos de venir discuter avec ce tyran, chez lui où les humains étouffent sous le joug, de la façon de rendre l’air plus respirable. Va comprendre, Charles…

« Être ou ne pas être » : des acteurs porteurs de la trisomie 21 interprètent Hamlet

Lu sur le site de l’Institut européen de bioéthique :

Cette tragédie shakespearienne a été revisitée par la dramaturge péruvienne Chela De Ferrari, et sa compagnie « Teatro La Plaza » composée de huit acteurs tous porteurs du syndrome de Down. Ils nous livrent leurs rêves, leurs espoirs, leurs combats pour être considérés comme des personnes, autonomes, capable d’aimer, ainsi que leur revendication à être différents. Ils nous livrent leur souffrance et leur souhait de se faire comprendre. Ils estiment que « le théâtre est peut-être le dernier recours » car il « réveille les consciences, fait avouer les crimes ».

A la fois pleins d’humour, d’énergie et de vérité, les mots frappent – d’autant plus, peut-être qu’ils sonnent en espagnol et apparaissent surtitrés en français – le spectateur qui ne peut sortir indifférent de cette rencontre touchante. Un refrain résonne ainsi sous forme de rap :

« Pourquoi accepter les insultes, pourquoi nous sommes devant vous et que vous ne nous voyez pas. Où sont nos droits ? Toi qui te moquais de moi. Ça y est, tu te souviens. Tu m’envoyais balader. Mais tu n’es pas comme moi. Sinon tu comprendrais. Je te pardonne. Malgré les apparences je suis forte comme un rocher. Je n’aime pas les regards en coin qu’on croit que je ne comprends pas, qu’on touche mon corps sans me demander. »

On comprend mieux alors le commentaire de La Libre :

« Ne pas aller voir Hamlet parce qu’on est un peu gênés de regarder des personnes handicapées jouer serait se créer soi-même un handicap ».

La troupe s’est produite dans plus de 25 villes d’Europe et d’Amérique latine et dans de nombreux festivals. Cette année, elle mène sa tournée en Asie et en Europe. Chela De Ferrari explique que ce projet est né de sa rencontre avec Jaime Cruz, qui occupait la fonction d’ouvreur dans son théâtre et qui disait voulait être acteur. La dramaturge a manifestement été frappée par la construction de cette pièce ; en 2025, elle présentera son premier film : Being Hamlet, qui raconte le processus créatif des huit acteurs et actrices trisomiques répétant Hamlet.

La pièce se jouait en Belgique à l’heure-même où les souverains du pays donnaient une place particulière aux personnes porteuses de handicap (voir le reportage RTBF). En effet, à l’occasion de la visite du Pape François, le Palais royal organisait une réception en collaboration avec Cap Event, un service événementiel inclusif dont l’équipe de personnes en situation de handicap, encadrées et formées, assure un service de grande qualité.

Lettre des évêques de France à l’occasion du Jubilé et de l’anniversaire du Concile de Nicée

Les évêques de France qui étaient réunis à Lourdes ont désiré adresser une lettre aux catholiques de France. Cette lettre attire notre attention sur le concile de Nicée à l’occasion de son 1700è anniversaire :

Vers un jubilé de l’Espérance

1. Le Jobel – la trompette du jubilé – va bientôt retentir. Le Pape François, fidèle à la tradition de l’Église enracinée dans les prescriptions bibliques, a déclaré 2025 « année sainte ». Il nous encourage à être « Pèlerins de l’Espérance ». Il nous invite à venir à Rome prier dans les basiliques construites sur le tombeau des Apôtres Pierre et Paul, pour y renouveler notre foi et notre joie de suivre le Seigneur Jésus. À Rome ou ailleurs, le Saint Père appelle à profiter de ce jubilé pour marcher d’un pas plus décidé.

2. C’est pourquoi, au seuil de cette année, à vous qui exercez une responsabilité pour l’annonce de l’Évangile en France, nous, vos évêques, avons souhaité adresser ce message. Nous voudrions vous encourager à vivre votre mission avec ferveur durant l’année jubilaire comme un nouveau départ, en pèlerins et témoins de l’Espérance, dans notre monde qui l’attend, parfois de façon inquiète ou angoissée. Nous le faisons dans un contexte où les chrétiens sont soumis à de nombreuses pressions et tentations, afin qu’ensemble, nous leur proposions la foi au Christ telle que la professe l’Église comme le critère de l’attitude juste dans la relation à Dieu et au monde.

Dans un contexte d’ombre et de lumière

3. Beaucoup d’hommes et de femmes de bonne volonté, dont de nombreux chrétiens, se mobilisent au service du bien commun, de la paix, de la fraternité. Nous en sommes tous témoins. La trompette du jubilé de l’Espérance retentit donc dans un contexte riche de multiples et belles initiatives, de la fidélité sans faille de nombreux ouvriers de l’Évangile et de vrais renouveaux, dont la croissance du nombre de catéchumènes. Tout cela fait notre joie.

4. Mais l’Église, qui n’est pas en dehors de ce monde, porte aussi en ses fils et filles, la marque de la finitude et du péché. Elle affronte des fragilités et de graves scandales, dans un temps d’affaiblissement numérique et de transformation de nos structures pastorales.

5. Ce jubilé sera célébré au sein d’une société civile blessée par la confusion des repères – ce qui n’est pas sans lien avec un regain de violence et de radicalisation, y compris dans le débat démocratique –, par une fuite en avant inquiétante sur les questions « sociétales », par un fossé grandissant entre riches et pauvres, et par les graves inquiétudes engendrées par un contexte international tendu, les souffrances dues aux migrations et les changements climatiques. Tout cela pèse et peut parfois fragiliser la capacité d’espérer. Or, c’est quand les temps sont plus difficiles que nous avons la belle mission d’être, selon l’expression du Pape, des « pèlerins de l’espérance ». C’est dans la nuit que brille la lumière de l’Espérance.

Une Espérance fondée

6. Cette Espérance, « contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente du bien» n’est ni un optimisme de commande, ni une illusion réconfortante ou le vague espoir de « lendemains qui chantent ». Elle n’est pas non plus la promesse de solutions toutes faites. Elle se situe à un autre niveau. Espérer revient toujours à « espérer contre toute espérance » (Rm 4, 18). L’Espérance repose en définitive sur la certitude du salut en Jésus Christ : « Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. (…) Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru » (1 Jn 4, 14-16). Elle repose sur la promesse de Jésus d’envoyer l’Esprit-Saint, qui répand l’amour dans les cœurs (Cf. Jn 15, 26 ; Rm 5, 5).

7. Nous croyons au Christ Sauveur et à l’Esprit consolateur. Cette foi, adhésion de l’âme et du cœur, se professe : elle transmet un contenu, qui garantit notre communion et se révèle porteur d’un sens et d’une Espérance inépuisables, spécialement précieux par temps de crise. Ce contenu est résumé dans les grands symboles de foi de l’Église.

Un anniversaire au cœur du Jubilé

8. Il se trouve qu’en cette année jubilaire, 2025 ans après la naissance du Sauveur selon notre calendrier, nous célébrerons aussi le 1700° anniversaire du premier grand Concile œcuménique, le Concile de Nicée, réunion de tous les évêques convoqués par l’empereur Constantin qui avaient pu rejoindre Nicée, aujourd’hui ville de Turquie.

9. Ce n’est pas une coïncidence anecdotique : il y a un lien entre l’Espérance à laquelle invite le jubilé et le concile de Nicée. En effet, la question qui agitait l’Église en l’an 325, au moment du concile, garde une profonde actualité. Quelle était-elle ? Il s’agissait de préciser l’identité de Jésus. Au IVème siècle, par décision de l’empereur Constantin, le christianisme était devenu une religion autorisée. Il apparaît alors que les manières de comprendre qui est vraiment Jésus étaient différentes. Certains chrétiens, notamment sous l’influence d’Arius, prêtre d’Alexandrie en Égypte, niaient sa divinité. Que Dieu « prenne chair », se fasse homme, ne leur semblait pas digne de l’image qu’ils se faisaient de Dieu. Ils voulaient préserver l’absolue transcendance de Dieu, au prix d’une méconnaissance de Jésus lui-même.

10. Les évêques réunis à Nicée ont alors affirmé la « consubstantialité » de Jésus-Christ avec le Père. Ce qui se traduit, dans la profession de foi dite de Nicée-Constantinople, par cette formule que nous récitons sans peut-être en mesurer suffisamment la portée : « Il est Dieu né, né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Engendré non pas créé, consubstantiel au Père (…) ». La formule « consubstantiel au Père » a été choisie pour dire la relation de Jésus au Père. Quoique distincts, le Père et le Fils partagent une même « substance » divine. Cette précision du Credo n’enferme évidemment pas le mystère de Dieu, infiniment plus grand que nos pauvres mots, dans une définition. Mais elle écarte l’idée que Dieu le Père aurait envoyé un être intermédiaire, un ange supérieur ou un sur-homme, pour nous sauver. Non : Dieu lui-même, Dieu au sens le plus haut de ce terme, vient à nous en Jésus, pour nous sauver. En nous gardant fidèles à ce que Jésus a révélé de lui-même, de son Père et de l’Esprit, la profession de foi protège ce mystère contre notre tentation de le réduire en l’adaptant aux capacités limitées de notre raison et à nos schémas sur Dieu. Il ne s’agit donc pas d’une pure querelle de mots : il en va de la vérité de notre foi et donc de la vérité de notre salut.

Enjeu et actualité de Nicée

11. L’affirmation de Nicée apporte quelque chose de proprement révolutionnaire quant à l’image de Dieu, à notre compréhension de l’homme, de l’Église et de son rapport au monde. C’est précisément pourquoi cette affirmation a été combattue : le courant arien a été très puissant au IV° siècle et la « tentation arienne » persiste, peut-être inconsciemment, dans bien des images assez répandues d’un Dieu dont la transcendance interdit une réelle proximité avec l’humanité.

12. Selon une telle perspective, Jésus reste un admirable modèle à imiter, porteur de valeurs, mais puisqu’il n’est plus reconnu comme Dieu, le mystère pascal n’est plus œuvre divine et, par sa mort et sa résurrection, Jésus ne nous communique pas la vie divine. Le mystère de la sainte Trinité s’estompe alors : l’éternelle communion d’amour des trois personnes est remplacée par le monothéisme habituel d’un Dieu solitaire. Or, dans le paysage des grandes religions dites révélées, l’exception chrétienne tient à ce point central de notre foi, affirmé à Nicée : l’homme Jésus est Dieu. Cette affirmation, unique dans l’histoire religieuse de l’humanité, nous permet de croire que le Fils, Personne de la Trinité, a réellement offert sa vie sur la Croix pour le salut de tous. Quelqu’un qui est Dieu, envoyé par Dieu, le Fils éternel, s’est humilié pour venir à nous et pour nous sauver de la mort et du péché.

13. Dieu fait homme en Jésus ne nous considère ni de haut, ni de loin, ni de manière impersonnelle. Sans cesser d’être Dieu, il ne craint pas de s’abaisser jusqu’à assumer notre humanité et à prendre sur lui notre faiblesse et nos péchés, pour nous en délivrer et nous restaurer dans l’harmonie où il nous avait établis, avec lui, entre nous et avec toute la création. En Jésus aboutit un grand mouvement qui traverse toute l’histoire biblique : Dieu ne vient pas tant à nous comme sacré, séparé, immuable, intouchable, mais comme le « trois fois Saint », l’Au-delà de tout, l’Éternel, qui, en Jésus-Christ, vient vers les pécheurs pour les réconcilier, les guérir, les associer au mouvement de son amour. La récente encyclique du Pape François, Dilexit nos, Il nous a aimés, sur « l’amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ » montre comment la tradition spirituelle du « cœur » a été et demeure une manière très appropriée de traduire la révélation de cette immense charité : « Allons vers le Cœur du Christ, le centre de son être qui est une fournaise ardente d’amour divin et humain et qui est la plus grande plénitude que l’homme puisse atteindre ».

14. En Jésus, nous contemplons en effet l’abîme d’amour et de miséricorde du Père pour nous, pleinement révélé par la vie, l’enseignement et le mystère pascal de son Fils. Chacun peut alors faire sienne l’extraordinaire découverte de saint Paul : « Il m’a aimé et s’est livré pour moi » (Ga 2, 20) ; et comprendre l’affirmation de l’Apôtre Pierre, rempli de l’Esprit-Saint, à propos de Jésus : « En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. » (Ac 4, 12).

15. Professer la foi de Nicée, reçue dans l’Église, entraîne nécessairement une nouvelle façon de prier et de vivre : « En réalité, pour connaître le Seigneur, il ne suffit pas de savoir quelque chose sur Lui, mais il est nécessaire de le suivre, de se laisser toucher et changer par son Évangile ». Le Saint Pape Jean-Paul II invitait à « garder le regard fixé sur Jésus, visage humain de Dieu et visage divin de l’homme ». Reconnaissons-nous vraiment que Dieu se révèle sur le visage de Jésus : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 9) ? En tirons-nous les conséquences ? Laissons-nous ce visage s’imprimer en nous, de sorte que notre regard sur les autres, sur tous les autres, et notre attitude vis à vis d’eux soit ceux du Christ lui-même ? L’Alliance nouvelle et éternelle, que le prophète Jérémie a annoncée (Jr 31, 31) et que Jésus, vrai Dieu et vrai homme, inaugure, introduit une nouveauté inouïe dans notre relation à Dieu et aux autres.

16. L’univers, par conséquent, n’est plus organisé selon les catégories du pur et de l’impur. Tout peut être pur pour ceux et celles qui se convertissent toujours à la suite du Christ. La quête de Dieu ne se résume pas à éviter ce qui est interdit et à faire tout ce qui est permis ; elle consiste à chercher le visage de Jésus, à se laisser transformer par sa grâce, afin de participer de plus en plus à l’amour de Dieu manifesté dans le Christ.

17. Sur ce chemin, la prière de l’Église est un exact reflet et la continuité de ce grand mystère de l’incarnation. Dieu entré dans l’histoire y demeure présent d’une manière éminente dans des gestes et des paroles qui actualisent la promesse de Jésus : « Je suis avec vous tous les ours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). La foi de Nicée donne de redécouvrir en notre liturgie la source et le sommet de la présence vivante de Celui qui a voulu naître parmi nous, pauvre et humble. Il n’est pas un Dieu lointain agissant par des paroles et des gestes magiques, il est le Dieu qui marche avec nous dans l’humilité de notre humanité, à laquelle il continue de s’unir par amour. « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » (Mt 18, 20). Cette promesse se réalise également dans les humbles églises de nos villages et dans nos magnifiques cathédrales.

18. Parce que nous croyons, avec sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, que « le Royaume de Dieu est au-dedans de nous», nous sommes stimulés à transformer le monde par la puissance de l’Évangile, non pas à la manière des hommes ou de quelque système politique que ce soit, mais à la manière du Fils de Dieu venu pour sauver toute l’humanité : offrir sa vie par amour.

Le chrétien témoin de la joie du Salut pour tous

19. Aussi, en ce jubilé de l’Espérance, voulons-nous vous inviter à redécouvrir profondément que « la joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » et que « ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement». Le Jubilé ravivera notre foi au Christ Sauveur, « venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 9, 10).

20. Même si « le monde a de la haine » contre nous (cf. Jn 15, 18), nous résisterons à la tentation de nous protéger de lui, de nous en séparer, voire de prendre nous-mêmes en haine ce monde « prisonnier du péché » (Ga 3, 22). Plutôt que de choisir la confrontation, nous nous rappellerons que « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a envoyé son Fils pour le sauver » (Jn 3, 16). Si nous devons dénoncer ce qui, dans ce monde et dans la culture contemporaine est déshumanisant, contraire à l’Évangile et à la dignité humaine, nous le ferons courageusement, avec douceur et respect (cf 1 P 3, 16), sans omettre de commencer par le repérer dans notre propre cœur. Mais nous ne rêverons pas d’un monde idéal où tous reconnaîtraient Jésus et suivraient ses voies sans hésiter et sans errer. Entraînés par Jésus, au contraire, nous assumerons le fait de vivre dans un monde marqué par le refus et le rejet, dans la confiance et l’espérance que ce monde-là, parce que Dieu vient à lui pour de vrai, pourra être transformé de l’intérieur.

21. À ce monde ci, nous voulons donc avant tout annoncer l’Évangile, pour lequel nous sommes envoyés dans la puissance de l’Esprit-Saint. Nous sommes « un peuple destiné au salut, pour annoncer les merveilles de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 P 2, 9). Nul ne peut être exclu de cette annonce évangélique, dont la foi de Nicée est l’expression toujours authentique. A tous, nous annonçons ces merveilles, car « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Tm 2, 4). Tous sont appelés à entrer dans l’Alliance avec le Seigneur, à devenir ses disciples, à laisser sa miséricorde les relever à chaque chute et à vivre dans la communion avec lui à tout jamais. Au festin du Royaume, tous sont appelés et cette joyeuse Espérance ne déçoit jamais (cf. Rm 5, 5). Ne nous laissons pas voler notre Espérance !

22. La foi de Nicée dévoile donc l’incomparable figure du Christ dans la profondeur de son mystère et par là, la grandeur et la beauté de la vocation humaine. Des générations de chrétiens ont partagé cette foi. Par Jésus-Christ en effet, avec Lui et en Lui, dans l’Esprit qu’Il a promis, depuis deux millénaires, une multitude de saints, depuis la Vierge Marie sa Mère, jusqu’aux innombrables saints « de la porte d’à côté 10», en passant par les saints canonisés ou béatifiés, ont laissé ici-bas leur sillage lumineux et brillent au Ciel d’un éclat définitif. Les saints réalisent l’humanité la plus accomplie. Les mots de feu de Bernanos nous sont adressés : « Qui ne rougirait (…) de les laisser poursuivre seuls leur route immense ? Qui voudrait perdre sa vie à ruminer le problème du mal, plutôt que de se jeter en avant ? Qui refusera de libérer la terre ? ».

23. A chaque siècle de la vie de l’Église, par la grâce du baptême et le don de l’Esprit-Saint reçu à la confirmation, les saints ont suivi Jésus, en authentiques disciples-missionnaires, car un disciple du Christ est nécessairement missionnaire. Il se sait envoyé par Dieu, pour porter en ce monde quelque chose de sa bonté et de sa lumière. Telle est encore aujourd’hui notre vocation de baptisés. Jésus ne nous demande pas de défendre des valeurs, il ne nous demande pas de le défendre lui-même, qui ne s’est pas défendu à l’Heure ultime. Il nous a appelés à le suivre, non pas pour mourir cependant, mais pour vivre, maintenant et à jamais. Cet appel passe par une charité qui dépasse nos réflexes humains. Son sommet, manifesté sur la Croix, est l’amour des ennemis : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34).

24. Le Jubilé de l’Espérance et l’anniversaire de Nicée nous replacent devant la fascinante beauté de Dieu qui s’incarne, qui s’abaisse et sollicite notre liberté. Sa toute-puissance est celle d’un Amour « plus grand que notre cœur » (cf 1 Jn 3, 20). Selon sa promesse : « J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair » (Ez 36, 26), dans sa Miséricorde, il nous délivre du mal, nous apprend à aimer généreusement, universellement, maintenant et jusqu’à la joie définitive du Royaume, parfait accomplissement de tous nos désirs et éternelle jubilation !

Artisans de l’unité du genre humain, avec nos frères chrétiens

25. Pour cette année jubilaire, un beau signe de la Providence est donné : en 2025, la date de Pâques, dont le concile de Nicée, déjà, s’était préoccupé, sera la même (dimanche 20 avril) pour les catholiques, les protestants et les orthodoxes. La plupart des chrétiens du monde rendront ensemble témoignage au Christ ressuscité, « premier né d’entre les morts » (Col 1, 18), « ainé d’une multitude de frères » (Rm 8, 29) ! Que ce signe du calendrier soit un prélude à l’unité des disciples du Christ et par elle à celle du genre humain, pour un monde réconcilié dans la fraternité, qui attend la participation de chacun de nous ! Quelle joie de nous y engager humblement et avec espérance.

Saint Jubilé !

26. Les trompettes du jubilé de l’Espérance vont retentir. Nous, vos évêques, certains que « les bontés de Dieu ne sont pas épuisées, mais se renouvellent chaque matin » (Lm. 3, 22-23), au nom de notre mission de successeurs des Apôtres, vous invitons tous, jeunes et vieux, malades et bien portants, familles, consacrés, célibataires, croyants de toutes sensibilités, forts de nos richesses si variées, à vivre de cette Espérance fondée en Jésus-Christ. Répondons ensemble au magnifique et enthousiasmant appel à la sainteté, que nous adresse notre beau Dieu, trois fois saint, Père, Fils et Saint-Esprit !

Alors que le nombre d’élèves a baissé de 4 %, le budget de l’Éducation nationale a augmenté de 30 %

Le directeur de la Fondation pour l’école, Michel Valadier, évoque, dans une tribune publiée par Valeurs Actuelles, le sacro-saint budget de l’Education nationale :

En cette période d’élaboration du budget et de diminution des dépenses, il est surprenant de constater que nos politiques ne s’aventurent guère dans un domaine où il y a pourtant des questions à se poser et surtout des économies à trouver : je veux parler de l’Éducation nationale.

​En effet, du fait de la baisse du nombre de naissances, la France a “perdu” 400 000 élèves depuis l’année 2017. De son côté, le site de l’Éducation nationale nous renseigne sur l’évolution paradoxale des dépenses au cours de la même période :

« Après une augmentation continue de ses moyens depuis 2017, le budget du ministère continuera de progresser en 2025. Entre 2017 et 2025, ce budget aura ainsi augmenté de 14,2 milliards d’euros, soit une hausse de près de 30 %, avec une forte accélération depuis 2022 […] Le budget du ministère de l’Éducation nationale demeure le premier budget de l’État et s’élève en 2025 à 63 milliards d’euros, hors compte d’affectation spéciale pensions. »

En résumé, alors que le nombre d’élèves a baissé de 4 %, le budget de l’Éducation nationale, lui, a augmenté de 30 % ! Et tout cela pour obtenir des résultats scolaires de plus en plus catastrophiques ! Est-il permis de s’interroger et de s’étonner ?

​D’autant que Mme Genetet, nouvelle ministre de l’Éducation nationale, vient d’annoncer l’abandon des aspects les plus coûteux du « choc des savoirs » initié par son mentor M. Attal. La mise en place des groupes de niveaux, par exemple, aurait nécessité la création de 4 000 postes d’enseignants.

​Par ailleurs, nous savons que 3 000 classes ont été fermées à la rentrée de septembre 2024 et que le ministère prépare un plan de fermeture d’établissements scolaires dans les années à venir… Le Monde du 18 octobre annonçait que le ministère prévoit « la perte de 97 000 élèves à la rentrée 2025 ».

​Dans ces conditions, est-il incongru de suggérer une adaptation du budget de ce ministère – à la baisse cette fois – au regard de la chute constante du nombre d’enfants scolarisés dans le public depuis sept ans ?

​Si, hypothèse théorique bien sûr, l’on calculait le coût par élève en fonction du nombre d’élèves en moins depuis sept ans, l’on aurait pu économiser plus de 4 milliards d’euros si l’on se base sur une étude récente de Contribuables associés (rentrée 2024). Celle-ci affirme que, tous niveaux confondus, un élève scolarisé dans le public coûte en moyenne 12 300 euros par an. Un élève scolarisé dans le privé sous contrat coûte 5 925 euros à l’État auxquels il faut ajouter 1 500 euros de contribution des familles. Soulignons enfin qu’un élève scolarisé dans une école libre hors contrat ne coûte rien à l’État, la contribution des familles et des bienfaiteurs étant de 4 500 euros par an en moyenne. Soit dit en passant, le gouvernement serait bien inspiré de laisser travailler en paix les écoles privées hors contrat et sous contrat car, si celles-ci n’existaient pas, le coût supplémentaire pour la collectivité serait de 1 milliard d’euros par an. Quel ministre aura le courage de commanditer un audit de fonctionnement du ministère de l’Éducation nationale en vue d’identifier où se trouvent les économies à réaliser, tout en cherchant à améliorer la qualité du service rendu ?

​Faudra-t-il attendre que la faillite du système scolaire soit plus manifeste encore ? La fuite des familles vers le privé, sous contrat et hors contrat, finira immanquablement par être entravée par l’État dès lors que plus de 20 % des élèves auront quitté l’école publique. Nous en sommes tout près au niveau national.

​Regardez ce qu’il se passe à Paris ! En septembre dernier, 100 fermetures de classe dans le public, 3 dans le privé. À ce rythme, d’après les Échos du 21 octobre : « Selon une étude de l’École d’économie de Paris publiée l’a n dernier, l’enseignement privé à l’entrée au collège pourrait être majoritaire à Paris à l’horizon 2034. “Les fermetures d’établissements ne se feront pas exclusivement dans le secteur public, il n’en est pas question un instant, ce serait une iniquité”, insiste le recteur de Paris, Bernard Beignier. »

​Que doit-on comprendre exactement ? Le recteur de Paris veut-il punir les écoles qui réussissent ? Un gouvernement peut-il se payer le luxe d’ouvrir un nouveau front de contestation ? C’est pourtant ce qui arrivera si l’on continue à alimenter un système qui a failli, qui refuse de se remettre en cause et passe son temps à critiquer, attaquer l’école libre sous et hors contrat pour chercher à en limiter la croissance.

​Et comme toute vie politique tourne autour du budget, il est bon de rappeler ici que la loi Debré sur l’école, votée en 1959, avait également pour but de faire cesser une grève larvée de l’impôt, soutenue à l’époque par certains évêques. Des contribuables ne voulaient plus payer deux fois l’école : une fois pour l’école libre de leurs enfants et une autre fois, avec leurs impôts, pour l’école publique des autres.

​Décidément, les faits sont têtus !

Face aux laïcards, la justice donne raison à la Mairie d’Asnières

De Manuel Aeschlimann, maire d’Asnières sur Seine :

Dans l’éditorial du journal Asnières Infos de décembre 2023, je rappelais l’origine chrétienne de la fête de Noël. Je faisais aussi figurer la photo d’une crèche en illustration de mes propos.

Par la suite, deux élus (un responsable local de la Nupes puis du Nouveau Front Populaire ainsi qu’un sénateur communiste) déposaient un recours devant le Tribunal Administratif, m’accusant de prosélytisme religieux.

Dans sa décision du 5 novembre 2024, le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise vient de rejeter le recours de ces deux individus.

En plus du rejet de leur demande, ceux-ci sont condamnés à verser chacun 1500 euros de frais irrépétibles à la Mairie d’Asnières.

Le principe de laïcité n’interdit pas à un Maire de rappeler l’origine religieuse d’une fête ou d’une cérémonie.

Le Tribunal Administratif met ainsi un terme à une tentative d’instrumentalisation de ce principe par ces deux politiciens d’extrême gauche.

Ci-dessous la publication de 2023.

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