Blogs

Saint Charbel, le saint libanais aux dizaines de milliers de miracles

De Véronique Jacquier dans France catholique :

Au monastère Saint-Maron à Annaya, perché dans les montagnes à 50 km au nord-est de Beyrouth, les moines ne cessent d’enregistrer les grâces accordées par l’intercession de saint Charbel. En mai  2023, 29 349 miracles étaient recensés, dont 10 % concernaient des non-chrétiens. D’autres sources en dénombrent même 126 000 ! Chaque 22 du mois, le monastère attire des milliers de personnes pour un pèlerinage en mémoire de la plus célèbre guérison opérée par l’humble ermite : celle d’une mère de famille, Noha Al-Chami, devenue hémiplégique en 1993 après un rétrécissement des artères au niveau des carotides. Saint Charbel lui apparut en rêve et procéda à une intervention chirurgicale dont les cicatrices visibles au réveil ont révélé la signature céleste.

« Histoire de Dieu »

Qui est donc saint Charbel, qui soigne les corps et les âmes  depuis sa montée au Ciel ? Né Youssef Maklouf, il voit le jour le 8 mai 1828 à Bekaakafra, un village maronite perdu à 1 800 mètres d’altitude. Fils d’une modeste famille de paysans, orphelin de père à 3 ans, sa mère lui transmet une foi profonde. Jeune berger, il profite de la garde du troupeau pour prier longuement la Vierge Marie dans une grotte.

Attiré dès l’enfance par la vie monastique, il quitte le foyer familial en pleine nuit pour entrer à 20 ans au monastère Notre-Dame de Mayfouk, où il choisit le prénom de Charbel – qui signifie « histoire de Dieu », en araméen – un illustre martyr de l’Église d’Antioche. Ordonné prêtre à 31 ans, il passera seize ans au monastère Saint-Maron d’Annaya avant de souhaiter une vie solitaire. Ses supérieurs, ayant du mal à accepter sa volonté, demanderont un signe et seront vite exaucés : la nuit même, ils remarquent qu’une lumière brûle toute la nuit dans la cellule du Père Charbel. Sa lampe éclaire toute la pièce… alors qu’elle est remplie d’eau et non d’huile ! C’est ainsi qu’au matin du 15 février 1875, Charbel obtiendra de se retirer dans l’ermitage Saint-Pierre-et-Saint-Paul, proche du monastère. Durant vingt-trois ans, il passera des heures à genoux en adoration devant le Saint-Sacrement. Il célébrera la messe avec ferveur, fera pénitence par une vie de pauvreté et lira dans les âmes de ses rares visiteurs. À 70 ans, frappé d’hémiplégie, il agonise pendant huit jours en répétant « Abou Tkoshto » qui veut dire « Ô Saint Père » en syriaque, avant de rendre son dernier souffle le 24  décembre 1898. […]

Le corps de saint Charbel a connu quatre exhumations. Chaque fois, des experts ont constaté l’intégrité du corps et le prodige de l’huile. […]

Sculpture Notre Dame de Consolation, grotte de la Sainte Baume

Ce relief conçu et réalisé par Jean-Joseph Chevalier a pu voir le jour grâce à une campagne de credofounding soutenu par l’association Mère de Miséricorde et les dominicains de la Sainte Baume. Un grand MERCI aux 120 donateurs!

La Vierge soutient les premiers pas de son enfant qui marche vers nous. Ses bras en croix nous rappellent son offrande, et de sa main Il nous montre la source de la Vie, son Père. Le souffle de l’Esprit-Saint semble faire virevolter ses langes comme un nouveau suaire, symbole de la résurrection qui nous est promise.
Notre Dame de Consolation est une œuvre qui vient soutenir la prière de ceux qui ont perdu un enfant “in utero” et qui après une démarche de réconciliation avec soi-même, avec Dieu et avec l’enfant déposent une plaque (plus de mille à ce jour).

La bénédiction de ce relief et l’ouverture d’un nouveau mur pour recevoir de nouvelle plaques dans la grotte de la Sainte Baume aura lieu le 26 Octobre prochain.

Pour aller plus loin, site de l’artiste : http://www.jeanjosephchevalier.fr

Site de Mère de Miséricorde : http://www.meredemisericorde.org

Vingt-et-unième dimanche après la Pentecôte : parabole de la dette

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

Introït : In voluntate tua

Comme celui du vingtième dimanche, l’Introït du vingt et unième dimanche après la Pentecôte est une grande prière de l’ancien testament, tirée cette fois du livre d’Esther. Il s’agit de la prière de Mardochée, qui, comme les trios jeunes Hébreux au livre de Daniel, supplie le Seigneur pour le peuple d’Israël à nouveau en captivité et menacé d’extermination, et il commence en exprimant de manière admirable sa soumission à la volonté divine et sa confiance en sa protection :

In voluntate tua, Domine, universa sunt posita, et non est qui possit resistere voluntati tuæ : tu enim fecisti omnia, cælum et terram, et universa quæ cæli ambitu continentur : Dominus universorum tu es.
A votre volonté, Seigneur, toutes choses sont soumises ; il n’y a rien qui puisse résister à votre volonté. C’est Vous qui avez tout créé, le ciel et la terre et toutes les choses qui sont contenues sous la voûte des cieux ; Vous êtes le maître de toutes choses.

Le texte biblique précisait : rien ne peut résister à votre volonté, si Vous avez résolu de sauver Israël. Ici, cette proposition a été supprimée, enlevant au texte son caractère de supplication pour ne conserver que l’affirmation de la toute puissance divine. Elle se traduit par une mélodie entièrement horizontale, presque immobile, tournant toujours autour des mêmes notes sans jamais s’élever. Elle exprime d’abord la profonde humilité de cette prière : on est prosterné devant la majesté divine sans oser lever les yeux. Elle exprime ensuite le calme et la parfaite tranquillité de la création dans la main du Seigneur : tout est en place, rien ne bouge, on est dans la paix. Elle exprime enfin la confiance totale dans la providence, aucun mouvement de trouble ou d’inquiétude même au milieu des épreuves ; tout ce qui arrive est permis par Dieu, donc c’est pour notre bien. Cet Introït est accompagné comme dimanche dernier par le premier verset du psaume 118 qui revient souvent à cette période de l’année liturgique, et que nous retrouverons à la Communion pour la troisième fois consécutive :

Beati immaculati in via : qui ambulant in lege Domini.
Heureux ceux dont la conduite est sans tache et qui marchent selon la loi du Seigneur.

► Graduel Domine refugium

Le texte du Graduel du vingt et unième dimanche après la Pentecôte est le début du psaume 89, que nous avons déjà rencontré quelques fois, en particulier au Graduel du sixième dimanche après la Pentecôte, où le texte d’aujourd’hui se trouvait dans la deuxième partie. Ce psaume est une grande méditation, attribuée par certains à Moïse, sur le mystère du temps et de l’éternité. Elle oppose la fragilité et la brièveté de notre vie sur cette terre, qui se fane comme l’herbe et la fleur des champs, à la stabilité immuable de Dieu, pour qui mille ans sont comme un jour. Cette réflexion convient particulièrement à cette époque de l’année liturgique où notre pensée se tourne vers la fin des temps. Les deux premiers versets du psaume que nous trouvons ici opposent les deux aspects du mystère :

Domine, refugium factus es nobis, a generatione et progenie. Priusquam montes fierent, aut formaretur terra et orbis : a sæculo, et in sæculum tu es Deus.
Seigneur, Vous Vous êtes fait notre refuge de génération en génération. Avant que les montagnes n’existent et que soient formés la terre et l’univers, de siècle en siècle, Vous êtes Dieu.

La première phrase c’est le temps, les générations qui se succèdent sur la terre et trouvent auprès du Seigneur aide et protection. La deuxième phrase c’est l’éternité où Dieu existe avant toute création. Nous lui retournons la définition qu’Il a donnée de Lui-même : Je suis, a-t-il dit à Moïse ; Tu es Deus, Vous êtes, lui disons-nous.
La mélodie est une mélodie type que l’on retrouve assez souvent sur des textes différents, et nous avons déjà remarqué comment ses grandes vocalises s’adaptent avec souplesse à l’expression de sentiments divers ; ici la confiance en la divine providence qui, du haut de son éternité immuable, nous guide au cours de notre pèlerinage sur la terre. On notera toutefois que les deux mots importants de la fin Tu es n’ont pas de vocalise, mais seulement une note chacun, ce qui est aussi un moyen de les mettre en évidence.

► Alléluia : In exitu Israel

Le texte de l’Alléluia du vingt et unième dimanche après la Pentecôte est encore le début d’un psaume ; il s’agit du psaume 113, bien connu de tous ceux qui chantent les Vêpres du dimanche dont c’est le cinquième psaume.

In exitu Israel ex Aegypto, domus Jacob de populo barbaro.

Quand Israël sortit d’Égypte, la maison de Jacob de chez un peuple barbare...

La phrase ici n’est pas finie. On sait que le deuxième verset continue : ” La Judée devint son sanctuaire et Israël en fit son domaine. ” Il s’agit donc de la sortie d’Égypte et de l’entrée dans la terre promise, thème qui revient très souvent dans la liturgie. L’Égypte est la figure de ce monde de péché dans lequel nous sommes prisonniers. La terre promise bien entendu c’est le ciel pour lequel nous sommes faits et vers lequel nos regards se tournent plus que jamais en cette période de l’année.
La mélodie est assez originale. Elle semble d’origine gallicane (on peut voir le sens de ce mot à l’Introït du septième dimanche après la Pentecôte) car elle présente une certaine parenté avec celle du Répons Christus resurgens, antique chant de l’Église des Gaules, que l’on chante à Pâques en certains diocèses de France et notamment à Paris, et qui ne figure pas dans les livres romains. Solennelle et enthousiaste, elle s’élève en vagues successives, culminant dans le verset sur le mot ex (hors de) qui est le mot de la sortie donc de la délivrance.

► Offertoire : Vir erat

Nous trouvons à nouveau à l’Offertoire du vingt et unième dimanche après la Pentecôte un grand texte tiré non pas d’un psaume, mais d’un autre livre de l’ancien testament peu utilisé dans la liturgie, le livre de Job.
Ce livre est un long poème dans lequel le personnage de Job, frappé de dures épreuves, mais restant soumis à la volonté divine, dialogue indéfiniment, comme aiment à le faire les orientaux, avec d’autres personnages qui le poussent à désespérer et à se révolter.
Dans les derniers chapitres Job dialogue avec Dieu lui-même, lui exprimant sa confiance. Le texte que nous allons entendre est un résumé du prologue exposant les faits qui serviront de base à toute la discussion :

Vir erat in terra nomine Job, simplex et rectus, ac timens Deum : quem Satan petiit ut tentaret : et data est ei potestas a Domino in facultate et in carne ejus : perdiditque omnem substantiam ipsius, et filios : carnem quoque ejus gravi ulcere vulneravit.
Il y avait sur la terre un homme du nom de Job, intègre et droit et craignant Dieu ; Satan demanda la permission de le tenter, et pouvoir lui fut donné par le Seigneur sur les biens de cet homme ainsi que sur sa chair. Il lui fit perdre tout ce qu’il possédait, et même ses fils, et enfin il frappa sa chair d’une grave plaie.

Ce texte n’est qu’un récit de ce qui est arrivé à Job, sans laisser entendre quelles ont été les réactions du saint homme, et la mélodie n’est qu’un souple récitatif assez orné, calme et régulier d’un bout à l’autre. Mais les chrétiens des siècles où fut élaboré ce chant connaissaient très bien la sainte Écriture, et en entendant ce récit ils éprouvaient tout naturellement les sentiments de soumission à la volonté divine et de confiance jusque dans les plus graves épreuves qui furent ceux de Job, et que l’Église veut nous inspirer en cette fin de l’année liturgique.

► Communion : In salutari tuo

pour la troisième fois consécutive, nous retrouvons dans l’antienne de Communion du vingt et unième dimanche après la Pentecôte le psaume 118, la longue méditation sur la loi de Dieu et sa volonté.
Comme dans la Communion du vingtième dimanche, cette loi divine est désignée ici par la parole de Dieu qui nous donne l’espérance.

In salutari tuo anima mea, et in verbum tuum speravi : quando facies de persequentibus me judicium ? iniqui persecuti sunt me, adjuva me, Domine Deus meus.
Mon âme languit après votre salut, je mets mon espoir dans votre parole. Quand ferez-vous justice de ceux qui me persécutent ? Les méchants me persécutent ; au secours, Seigneur mon Dieu !

Le contexte dit nettement que les méchants ce sont ceux qui refusent d’écouter la parole de Dieu et d’obéir à ses commandements. Ils s’opposent au psalmiste qui veut rester fidèle jusqu’au bout. La particularité de cette antienne est de commencer par un chant de confiance et d’espoir puis de se poursuivre et s’achever par un appel de plus en plus angoissé. La mélodie suit cette progression du texte. La première phrase qui exprime la confiance est calme et douce, la deuxième nettement plus mouvementée ; quant à la troisième elle commence par un récitatif d’allure psalmodique d’une intensité presque dramatique dans sa sobriété pour s’achever par une grande montée suppliante sur l’invocation Deus meus.

« Je rends le vélo si le propriétaire me donne 120 euros »

Encore des chances pour la France, avec OQTF…

Un voleur a été jugé avec deux comparses par le tribunal judiciaire de Versailles le jeudi 10 octobre. L’homme a eu le culot d’exiger que le véritable propriétaire du deux-roues lui verse 120 euros pour récupérer son bien. Non sans oublier de déverser un déluge d’insultes et de propositions indécentes.

Connus sous différentes identités, les trois expliquent avoir débarqué en France en passant par l’Espagne. Tous sont sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français). Ils soutiennent être en grande précarité et devoir 500 euros à leurs passeurs.

Un autre se montre plus agressif, souriant largement devant le tribunal. En garde à vue, il a voulu se battre avec la police, tout en lançant : « Je nique les Françaises. »

L’homme assure qu’il ne se sentait pas bien car en manque de cocaïne.

« Pour l’OQTF, je me dis que si je suis arrêté je vais faire 24 heures de garde à vue au pire. Et ressortir. Pour le vélo, c’est le mien. Et oui, j’ai bien dit que si le monsieur le voulait, il fallait qu’il me donne 120 euros. »

Le troisième larron se montre plus retenu.

« Oui, j’ai volé. Oui je suis en situation illégale. Je suis venu en France pour des gros soins dentaires. »

Ils ont été condamnés à des peines d’incarcération immédiate de 4, 6 et 8 mois ainsi qu’une interdiction définitive du territoire français. Le plus véhément ne peut s’empêcher de commenter.

« Je comprends pas. J’ai reconnu et j’ai quand même été condamné. »

Attaque imminente et mondiale de L’ONU sur l’enfant à naître

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Appel urgent de Citizen Go à signer cette pétition :

Les Nations unies répandent un nouveau mensonge dangereux et, cette fois, elles n’ont qu’un seul objectif : détruire les valeurs chrétiennes traditionnelles dans les sociétés plus pauvres qui les défendent encore.

À l’heure actuelle, tout pays qui défend la vie traditionnelle et les valeurs familiales est directement attaqué.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies rédige en ce moment même un nouveau traité qui imposera l’avortement, l’idéologie LGBT et l’endoctrinement sexuel radical des enfants dans les sociétés traditionnelles du monde entier.
Le Pacte des Nations unies pour le droit au développement prétend promouvoir la croissance sociale et économique des pays en développement et dicter les conditions de l’aide internationale.
Ne vous y trompez pas : sous cet objectif noble se cache un programme dangereux – ce serait le premier traité qui imposerait l’avortement obligatoire sur demande !
Oui, ils ciblent les nations traditionnelles – celles qui défendent fermement leurs valeurs – et une fois que ces pays auront été contraints de s’aligner, rien n’arrêtera leur programme radical à l’échelle mondiale.

S’ils réussissent, les bastions de la vie, de la famille et de la foi s’effondreront. Les pays traditionnels sur lesquels nous comptons verront leur voix affaiblie, et chaque combat que CitizenGO mènera pour bloquer ces campagnes radicales de l’ONU deviendra de plus en plus difficile à gagner.

Au lieu de favoriser un véritable développement, les mondialistes de l’ONU ne cherchent qu’à imposer leurs programmes radicaux et pervers à des nations qui défendent depuis longtemps les valeurs familiales traditionnelles.
Si les Nations unies parviennent à exercer leur chantage idéologique et économique, elles ne laisseront aucune marge de manœuvre aux pays qui chérissent la vie, la famille et la foi pour résister à cet agenda mondial.
Et ce n’est pas tout : ce combat est urgent. Le groupe de travail des Nations unies est en train de finaliser ses travaux sur ce traité, et nous devons envoyer un message clair : les valeurs chrétiennes qui défendent la vie et la famille ne sont pas à négocier.
Si nous n’agissons pas, ce traité pourrait devenir leur outil le plus pernicieux pour imposer l’avortement à des pays qui ont toujours défendu la vie.
Signez cette pétition qui demande à Zamir Akram, chef du groupe de travail sur le droit au développement, ainsi qu’aux ambassadeurs des 47 États membres du Conseil des droits de l’homme de rejeter toute formulation promouvant l’avortement et l’idéologie LGBT dans le traité.

https://cgo.ac/sczwxXrp

Sainte Maria GORETTI, l’héroïsme de la pureté

Dans l’émission Les Belles figures de l’Histoire, Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent le père Jean-François Thomas, pour évoquer la sainte Maria Goretti, qui, avant de mourir, a pardonné à son assassin, lequel a fini par se convertir :

 

 

Un chapelet les fait trembler

Et ils ont sans doute raison…

Il y a quelques jours, j‘ai évoqué ce chapelet en réparation des blasphèmes de la « cérémonie » d’ouverture des jeux olympiques, récité sur la passerelle Debilly à Paris.

Le Parisien évoque la réaction du député PCF Ian Brossat, aphone concernant les provocations musulmanes, ayant retrouvé son stylo pour interpeller Bruno Retailleau :

Chez Libé, le chapelet est une manifestation de la fachosphère d’extrême-droite :

Et les “spécialistes” de la strème-drôate Maxime Macé et Pierre Plottu écrivent :

La pratique est en tout cas régulière au sein de la mouvance catholique intégriste. Le 27 juillet, Le Salon Beige avait déjà réclamé «des réparations» pour de prétendus «blasphèmes» lors de la cérémonie orchestrée par Thomas Jolly. Suite à quoi, fin juillet, plusieurs dizaines de personnes s’étaient réunies pour le même motif sur la même passerelle parisienne. Ces dernières années, à Lyon, Paris, ou ailleurs ces prières de rue sont une autre forme de mobilisation de l’extrême droite.

Budget 2025 « Nous sommes, peut-être, à la veille d’une affaire d’État ! Des déficits ont été cachés»

Budget : « Nous sommes, peut-être, à la veille d’une affaire d’État ! Des déficits ont été cachés. Bruno Lemaire, dans un SMS, dit que “la vérité éclatera au grand jour”, c’est sibyllin ! »

Tourcoing : « L’école de la dhimmitude prospère en France et beaucoup de parents ne s’en aperçoivent même pas. » « Le voile est le signe prosélyte d’une guerre de basse intensité et l’école est une cible stratégique pour imposer une société “charia-compatible” »

La Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot résiste au préfet

Nous avions évoqué en septembre l’interdiction émise par le préfet de l’Ain de l’ouverture d’une école de filles. Nous avons interrogé la direction de cette école :

Qu’est ce que la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot ?

La maison d’éducation Pauline Marie Jaricot est un établissement scolaire libre catholique au service de l’éducation intégrale des jeunes filles.

Notre maison a deux objectifs :

  • Conduire chaque jeune fille à donner le meilleur d’elle-même, grâce à nos cadres éducatifs formés et engagés dans l’éducation intégrale.
  • Permettre l’accueil d’enfants porteurs de handicap au sein d’une classe spécialisée : La classe Bethléem.

Notre maison d’éducation souhaite, à la suite des grandes éducatrices comme Madame de Maintenon, Madame Campan, première surintendante de la prestigieuse maison d’éducation de la Légion d’honneur ou encore Madeleine Daniélou, permettre aux jeunes filles de se réaliser pleinement dans leur féminité et de recevoir un enseignement qui leur ouvre les portes vers un avenir conforme à leur mission féminine sociale et individuelle.

Dans sa pédagogie de l’éducation intégrale, la maison d’éducation souhaite apporter à chaque élève une formation artistique complète.

Fidèles à la tradition éducative équilibrée des arts libéraux, nous dispensons des activités artistiques qui allient la créativité de l’imagination, l’éducation de la sensibilité, le souci de l’esthétique, l’intelligence structurée et la fortification du caractère.

Conséquemment, l’enseignement des arts plastiques, de la musique, de la couture et du théâtre occupent une place de choix.

Le 13 septembre le préfet de l’Ain a interdit l’ouverture de cette nouvelle école. Pour quelles raisons ?

Les raisons étaient très succinctes. Le courrier faisait trois – quatre lignes. Je cite :

« En application de l’article t.441-1 du Code de l’éducation, je souhaite vous informer que je m’oppose à l’ouverture de cet établissement, dans l’intérêt de l’ordre public et de la protection de l’enfance et de la jeunesse. »

Ces raisons sont extrêmement floues et ne veulent rien dire.

Recevoir un tel courrier, alors que nous avions reçu toutes les autorisations nécessaires pour l’ouverture (Mairie, DDT, SDIS, rectorat), n’avait aucun sens.

Ce courrier, reçu l’avant-veille (en jours ouvrés) de la rentrée scolaire, a eu l’effet d’un coup de massue. Ce n’est pas uniquement personnellement que cela a été violent mais j’ai pensé à mes professeurs qui se retrouvaient au chômage, aux diverses contrats signés avec des prestataires : le bail signé avec la mairie, la piscine de la ville, une école de musique, un metteur en scène (pour les cours de théâtre), un architecte d’intérieur (pour les cours d’art plastique), une couturière (pour les cours de couture). Tous ces contrats que je n’aurai pas pu pas honorer et qui mettaient pour certains leur petite entreprise en péril.

Et puis il y avait les parents qui sont pris en otage. Ils se voient refusés un choix éducatif pour leurs enfants.

Qu’avez-vous fait ? Avez-vous pu recourir contre cette décision ?

Nous avons rapidement réagi afin de sauver l’établissement, permettre à nos élèves d’être scolarisées, garder nos professeurs, honorer nos contrats. Nous avons fait un référé-liberté et nous sommes passés en audience le mercredi 18 septembre pour une décision reçue le 20 septembre. Nous avons obtenu gain de cause au tribunal administratif et avons pu organiser notre rentrée scolaire le lundi suivant. La décision du juge nous a été favorable en tout point, notre victoire n’étant pas dû à un vice de procédure ou autre mais a une réelle restriction de libertés.

Aujourd’hui votre établissement est ouvert vous pouvez donc travailler sereinement ?

Nous sommes heureux que notre établissement ait pu ouvrir ses portes. Nous avons fait en sorte que cela n’impacte pas la sérénité de nos élèves et qu’elles puissent travailler et évoluer en toute sécurité. Notre école a un véritable désir de s’insérer dans la localité pour lui apporter de belles choses.

En revanche nous avons appris que des syndicats de gauche et des associations de gauche se sont liguées contre nous et essayent par tous les moyens de nous empêcher d’exister. (Lettre ouverte – courriers aux diverses institutions publiques du département de l’Ain, courrier au rectorat…)

Ce qu’il faut comprendre, c’est que c’est l’idéologie féministe de gauche qui réagit fortement contre notre école. Ces idéologues nient la nature féminine au point d’interdire à des jeunes filles de désirer d’être des femmes !

Aussi la question que nous pourrions nous poser est : La féminité, est-elle devenue un sujet tabou ?

Aujourd’hui le « no-child » prend le pas sur le bon sens et on estime que si nous voulons sauver le monde il ne faut plus faire d’enfants : idéologie mortifère et pessimiste. Aussi toute initiative souhaitant redorer la féminité dans tout ce qu’elle a de plus beau est forcément à abattre, à dénoncer et à persécuter. C’est ce qu’on appelle la libération féminine : interdire les femme d’être des femmes !

Comment pouvons-nous vous aider ?

La maison d’éducation Pauline Marie Jaricot n’a pas d’autre souhait que de conduire chaque jeune fille à donner le meilleur d’elle-même grâce à une éducation intégrale. Il faut travailler à promouvoir cette éducation intégrale en milieu scolaire, redéfinir ce qu’est un enseignement masculin et un enseignement féminin, lister les attentes éducatives des jeunes filles et des jeunes garçons en vue de leur mission propre.

Promouvoir le projet éducatif de la maison d’éducation Pauline Marie Jaricot est une avancée pour la cause de l’éducation intégrale en milieu scolaire. Nous avons besoin d’écoles pleinement féminines dans toute leur intégralité. « Si nous voulons sauver le monde disait Gertrude Von le Fort, il faut voir en la femme la mère de demain. »

Notre maison ne vivant que de prières et de dons, vos lecteurs peuvent s’ils le souhaitent soutenir notre maison d’éducation en :

  • Priant pour notre œuvre en espérant que si Dieu le veut elle puisse faire mûrir de nouvelles initiatives
  • Faisant un don via notre site internet : mepmj.fr
  • Nous écrivant leur soutien à [email protected]

Politique, mystique ou science-fiction ? « Le Grand Soulèvement » de Romain Guérin

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Il y a quelques années, Romain Guérin a publié son roman « Le journal d’Anne-France », lequel a été qualifié de chef-d’œuvre par Jean Raspail en personne. Voilà qui vous pose un décor…

Il revient aujourd’hui avec « Le Grand soulèvement », que je viens de lire deux fois tant il m’a été difficile, à l’issue de la première lecture, de me dire qu’elle était terminée. J’en voulais encore, je voulais rester dans ce livre et m’offrir encore la compagnie de ses personnages attachants, me maintenir dans le rythme de leurs aventures et goûter encore au charme des décors, des dialogues et des idées géniales dont l’intrigue regorge jusqu’à l’explosion finale qui vous fiche des étoiles dans les yeux et vous ébouillante le sang dans les veines.

Si la littérature n’était qu’un objet de divertissement, si elle ne prêtait à rien d’autre qu’au seul plaisir de passer un excellent moment, ce roman remplirait amplement ces critères grâce à son intrigue ingénieuse, ses choix narratifs exigeants et brillamment maitrisés et grâce à tout ce qui fait du « Grand soulèvement » une œuvre originale, ambitieuse, généreuse et inspirante. Mais voilà, la littérature n’est pas que cela : elle est aussi ce qui nous donne à réfléchir et à méditer. Là encore, « Le Grand soulèvement » répond présent.

L’histoire commence au milieu des années 70, en France, quelque part dans un coin de la Bretagne d’où va partir à la hâte, en direction du Vatican, un jeune prêtre paniqué. La République vient de légaliser l’avortement et le jeune religieux plein de bonne volonté mais ne sachant comment absorber seul cette nouveauté qui menace la vie, répond à son premier mouvement qui est de s’en ouvrir directement au pape. Sur place, les surprises s’enchaînent et ce qu’il entend dire par le pape en qui il plaçait tant d’espoir le désole et ruine sa foi dans l’Église. Au lieu d’une solution à ses tourments, il trouve les premiers enchevêtrements d’un labyrinthe qui mettra sur sa route le sombre, énigmatique et effrayant Vidar, prince de Mortemine, ombre humaine qui paraît être tout à la fois un proche du pape et son pire ennemi. Que se passe-t-il dans les coulisses du Vatican et pourquoi tout ce qui fait irruption sur la route du jeune abbé Korrigan paraît obéir à un schéma organisé, préparé, sur lequel pourtant il n’a aucune prise ?

Les événements s’enchaînent sans que l’on sache s’ils sont poussés uniquement par le hasard ou si une force supérieure en commande les étapes. Le lecteur est laissé dans cette ambiguïté permanente qui l’empêche de savoir s’il tient dans ses mains un livre politique ou un livre de pure science-fiction. L’auteur, au sommet de son art, joue continuellement à mêler les registres et s’assure ainsi de garder son lecteur dans une attente qui rend impossible l’interruption de sa lecture. Pour avoir lu les précédentes œuvres de Romain Guérin, je n’ai pas été étonné de le savoir capable d’une telle prouesse narrative, pour autant je dois reconnaître que sa dernière livraison place la barre très haut et que pour se maintenir au niveau auquel il a lui-même placé son œuvre, il va devoir se surpasser. Ce qu’il fera, à n’en pas douter.

Sur le charme proprement stylistique du roman : nous sommes plongés au cœur d’une intrigue dont les différentes facettes semblent à la fois se rejoindre continuellement tout en s’excluant dans le même temps ; les lecteurs de Barjavel apprécieront de se retrouver plongés dans ce type d’univers stimulant où les apports de chaque nouveau chapitre nous imposent de reconsidérer complètement les certitudes que l’on croyait pouvoir dégager au chapitre précédent. J’ai dit Barjavel ? Pour les raisons évoquées à l’instant je dis aussi : Arsène Lupin ! Le personnage principal, bientôt rejoint par un autre, devant des faits qui mettent leur curiosité au défi, se lancent dans une enquête aventureuse qui rappelle effectivement les méandres lupiniennes. Lancés sur les grands chemins, ils enchaînent les rencontres qui toutes prennent leur sens au moment du grand dévoilement final. Quant à la dimension religieuse et même mystique qui invite le mystère à la fête, comment ne pas y sentir l’encre du Jean Raspail de « L’anneau du pêcheur » ?

Jonathan Sturel

Comment devenir saint au 21ème siècle avec Carlo Acutis ?

Connaissez-vous Carlo Acutis ?

Cet adolescent italien surnommé “le geek de Dieu”, connu pour sa dévotion religieuse et son expertise en informatique était passionné par la foi. Il a créé un site web répertoriant les miracles eucharistiques à travers le monde et vécu une vie spirituelle intense, tout en étant un adolescent ordinaire, aimant les jeux vidéo et la technologie. Atteint de leucémie, il est décédé à l’âge de 15 ans, en 2006. Carlo a été béatifié par l’Église catholique en 2020 et le Pape François a annoncé, en mai dernier, sa canonisation prochaine dont la date reste à définir.

Aujourd’hui, il est connu dans le monde entier comme un modèle pour nous aider à vivre chrétiennement. Il nous montre qu’il est possible d’être saint au XXIe siècle !

En ce 12 octobre, date anniversaire de sa mort, Hozana vous propose de prier une neuvaine pour que, par l’intercession de Carlo Acutis, nous puissions devenir comme lui des témoins de l’Evangile au coeur brûlant, autour de nous et sur les réseaux sociaux !

Les gouvernements du Burundi et du Tchad ont adhéré à la Déclaration pro-vie et pro-famille de consensus de Genève

Lu sur Gènéthique :

Les gouvernements du Burundi et du Tchad ont adhéré à la Déclaration de consensus de Genève (GCD), un « accord international qui stipule que les pays ont le droit et le devoir de défendre la famille et de protéger la vie in utero ».

Ce qui porte désormais à trente-neuf le nombre total de signatures.

« Le Burundi est prêt à collaborer avec tous les partenaires pour que chaque femme, chaque famille, chacun soit aidé tout au long de sa vie », a déclaré la Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye.

« Nous nous engageons à nouveau à assurer des gains significatifs en matière de santé et de développement pour les femmes, à défendre la valeur de chaque vie, à protéger la famille comme unité fondamentale de la société et à défendre les droits souverains de toutes les nations », s’est engagée de son côté l’Ambassadrice Kitoko Gâta, au nom du Tchad.

L’accord a été initié en octobre 2020 par le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo et le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Alex Azar. Ses quatre principes sont « la promotion de la santé des femmes, la protection de la vie, la protection de la famille et le droit souverain des nations à l’autodétermination ». En outre, la Déclaration de consensus de Genève affirme explicitement qu’il n’existe « aucun droit international à l’avortement ».

La GCD comptait trente-deux signataires au départ, avant que le président Biden en fasse retirer les Etats-Unis.

Ce n’est pas la crise pour tout le monde

L’Élysée augmente son budget 2025 de plusieurs millions d’euros. L’Élysée justifie cette  hausse (+2,5 % soit trois millions d’euros) par l’inflation sur les dépenses de personnel (+3,1 %) et de fonctionnement (+1,6 %). Sept nouveaux postes seront créés à la Maison Élysée.

Malgré une hausse de 11 % par rapport à 2023, le budget de 2024 a dérapé en cours d’année, les dépenses atteignant 126,3 millions d’euros, au lieu des 125,1 millions prévus.

La dotation attribuée à l’Assemblée nationale et au Sénat connaîtra une hausse de 1,7 %. En 2024, l’Assemblée a dû faire face aux conséquences de la dissolution, qui a engendré un coût net de 28,5 millions d’euros, principalement lié aux licenciements des collaborateurs parlementaires. Ce montant a été compensé par une dotation complémentaire de l’État.

Santé : tout le monde n’a pas la chance d’être un immigré clandestin

Le gouvernement a décidé de relever de 10 points le ticket modérateur. Cette mesure devrait permettre à l’Assurance-maladie d’économiser 1 milliard d’euros, en reportant la charge sur les assurés sociaux. Concrètement, la Sécurité Sociale remboursera 60% (contre 70% actuellement) de la consultation chez le médecin laissant 40% (contre 30% actuellement) à la charge du patient.

L’enveloppe allouée à l’AME augmentera, passant de 1,1 milliard en 2024 à 1,2 milliard en 2025.

Impôts : au secours la droite revient…

Le gouvernement a présenté jeudi un projet de loi de finances comprenant des hausses d’impôts à hauteur de 19 milliards d’euros. Ce montant passe sous silence certaines augmentations de prélèvements obligatoires, faisant grimper l’addition totale au-dessus de 25 milliards d’euros.

Il y a d’abord des hausses d’impôts qui sont en réalité des non-baisses d’impôts.

  • Il était prévu une nouvelle étape de baisse des impôts de production, pour 1,1 milliard d’euros. Une mesure annulée.
  • Les plus grosses entreprises devront supporter une surtaxe sur l’impôt sur les sociétés qu’elles payent, avec deux seuils différents selon que le chiffre d’affaires soit supérieur à 1 milliard ou 3 milliards. L’ensemble doit rapporter 8 milliards aux caisses de l’Etat en 2025.
  • Une contribution exceptionnelle devrait également peser sur les armateurs, pour un montant proche de 500 millions.
  • La taxation des rachats d’actions doit rapporter 200 millions.
  • Bercy inclut de plus le dividende exceptionnel payé par EDF pour 2 milliards, qui est une façon détournée de remplacer la taxation des énergéticiens qui était initialement prévue.
  • Le taux d’impôt sur le revenu payé par les ménages aisés rapportera 2 milliards d’euros.
  • Les particuliers devront compter avec la refonte de la niche fiscale dite « Airbnb » pour les locations de tourisme de courte durée, qui fera gonfler les recettes fiscales de 200 millions. Ou pas…
  • durcissement du malus sur la vente d’automobiles neuves,
  • Relèvement de la taxation des billets d’avion.
  • Hausse des taxes sur l’électricité.
  • Réduction générale dégressive des cotisations patronales, qui se traduirait par 4 milliards de rentrées en plus pour l’Etat.

Peut-on aller à Medjugorje ?

Le 19 septembre dernier, le Dicastère pour la Doctrine de la Foi a rendu publique une décision reconnaissant le sanctuaire de Medjugorje, tout en restant circonspect quant à la réalité des apparitions. Alors, faut-il aller à Medjugorje ? C’est la question centrale de cette émission riche en échanges sur Medjugorje et le phénomène des apparitions en général.  

🔗 Le lien partagé correspond à une version courte de l’émission. 

📅 Accès à l’intégralité : Disponible dès le vendredi soir à 18h30 sur notre chaîne YouTube, sans publicité, pour 4,99 € via l’option « Rejoindre ». 

🌐 Version complète gratuite : Disponible le lundi à 14hsur le site de L’Homme Nouveau. Inscrivez-vous gratuitement au Club des Hommes en Noir pour y accéder. 

🙏 Pour améliorer la qualité technique, la communication et offrir des émissions en direct, votre soutien financier est indispensable. 

🔴 Chaque don, même modeste, nous permet de continuer. De plus, vos dons sont déductibles des impôts en cliquant sur : Faire un don. 

 

En Allemagne comme en France, les avancées d’une démoniaque abjection

Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, ancien député au Parlement européen, communique :

Tandis que le spectacle de satanophilie « Le gardien du Temple » sous-titré « la porte des Ténèbres », programmé à Toulouse pour les derniers jours du mois, bénéficie d’une vaste promotion médiatique sur des radios nationales, la chaîne Cnews a justement attiré l’attention de ses téléspectateurs sur l’abomination anticatholique de la pièce « Sancta » jouée depuis le 5 octobre à l’Opéra national de Stuttgart en Allemagne.

Selon les commentaires de Cnews, il s’agit d’un « opéra blasphématoire et sanglant ayant entraîné le malaise de pas moins de 18 spectateurs lors des deux premières représentations ». Selon le Suttgarter Zeitung les « victimes ont été traitées pour des nausées et des états de choc ». Rien d’étonnant quand on considère l’abjection de la scénographie de cet opéra explicitement infernal : « Des corps pendus en croix, telle une interprétation de la crucifixion et jaillissant de sang, un Jésus-Christ donnant du vin aux religieuses avant de finir nu à fesser ces dernières ou encore la présence d’un pape nain…. Voici autant de caricatures du christianisme présentes dans cette oeuvre.

La plupart des chanteurs de cet opéra s’affichent également dans le plus simple appareil et se livrent ensemble à des scènes de violences sexuelles ».

On mesure ici la rétrogradation de l’Allemagne aux pires moments de la décadence de la République de Weimar et du triomphe du satanisme nazi.

L’AGRIF a chargé ses avocats français de réfléchir à une extension européenne de son rôle afin qu’en pareil cas des poursuites puissent être intentées en Allemagne aussi contre les manifestations de haine raciste antichrétienne et antisémite.

Caricaturale attaque contre Viktor Orban au Parlement européen

Lettre ouverte aux responsables musulmans

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Abbé Guy Pagès Paris, le 11 octobre 2024
[email protected]

Lettre ouverte aux responsables musulmans
____

À l’attention de :
Monsieur le président du Conseil Français du Culte Musulman,
Monsieur le Président de la Fédération Nationale des Musulmans de France,
Monsieur le Président de l’Union des Mosquées de France,
Monsieur le Recteur de la Mosquée de Paris,
Monsieur le Président de Fondation de l’Islam de France,
Monsieur le Président de l’Association Musulmane de France,

Copie :
Monsieur le Ministre de l’Intérieur et des Cultes

Objet : Actes de vandalisme à dénoncer par vos soins

Messieurs les Présidents, Monsieur le Recteur,

Cette lettre vous est adressée collectivement parce que je désire m’adresser à tous les responsables musulmans, et elle l’est publiquement car, même parmi les non-catholiques, nombreux sont ceux qui apprécient l’incomparable trésor artistique donné par la civilisation chrétienne et qui, comme moi, sont tristes et révoltés de voir s’accroître le nombre des déprédations de nos églises et de bris de nos statues commis un certain nombre de fois par des personnes se réclamant de votre culte, certainement désireux d’imiter Mahomet qui détruisit les idoles de la Kaaba.

C’est pourquoi je vous demande d’expliquer à vos fidèles que, contrairement à ce qui est fréquemment enseigné chez vous dans l’intention de justifier l’appartenance au « pur monothéisme » que serait l’islam, nos représentations artistiques ne sont pas des idoles.

Une idole est en effet une créature adorée à la place de l’unique et vrai Dieu. Or les chrétiens n’ont pas attendu l’islam pour savoir et professer qu’il n’y a qu’un seul Dieu – la raison suffit à le comprendre ! – et en conséquence à L’adorer, comme le montrent les accusations faites à saint Paul par les Grecs païens : « Ce Paul, par ses raisons, a entraîné à sa suite une foule considérable, en affirmant qu’ils ne sont pas dieux, ceux qui sont sortis de la main des hommes (Ac 19.26) ».

Lorsque Dieu a donné le commandement : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant Ma face ; tu ne te feras pas d’image taillée, ni aucune figure de ce qui est en haut dans le Ciel, ou de ce qui est en bas sur la terre, ou de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras pas (Ex 20.3-4) », Il n’a pas interdit l’utilisation d’images, puisqu’Il en recommande l’usage (Cf. Ex 25.18-20 ; Nb 7.89, 21.7-9 ; 1 R 6.18,23,29,32 ; 7.29,36,40 ; 10.20 ; 2 R 25.17 ; 1 Ch 28.18 ; 2 Ch 3.5,7,10,14,16,17 ; 4.4 ; 5.16 ; 9.18-19), mais il a prohibé le culte des idoles. Ce n’est pas la même chose ! Que Dieu ne soit pas contre l’usage d’images se voit par exemple dans la vie de Moïse, qui conversait avec Dieu à travers Son Image (Nb 12.8 ; Col 1.15). Parce que le propre de l’image est d’élever le regard jusqu’à son modèle, les chrétiens se servent des images de Jésus, de Marie, et des saints, pour élever leur esprit jusqu’à eux, bien vivants en Dieu, le Vivant, avec qui ils ne font désormais qu’un et pour toujours (Ps 98.9 ; Jn 17.21 ; Rm 1.20). L’idiot et tous les iconoclastes gardent les yeux fixés sur le doigt qui leur montre la lune, mais les gens sensés distinguent aisément leurs amis des photographies qui les représentent.

« Qui Me voit, voit le Père, disait Jésus (Jn 14.9) » Grâce au mystère de l’Incarnation, la foi chrétienne a pu donner à l’art son fondement et sa justification véritables : révéler que Dieu est Beauté ! La beauté est, en un certain sens, l’expression visible du bien. Aussi, la mission de l’artiste est-elle de susciter l’émerveillement, de réveiller le souvenir du Paradis perdu, et pour l’artiste chrétien, de conduire l’âme à percevoir quelque chose de la Béatitude qui nous est offerte en Jésus, Dieu fait homme (cf. Coran 21.91). Une belle image témoigne de la Beauté, laquelle est Dieu.

D’ailleurs, puisqu’Allah lui-même emploie des images, y compris pour se décrire (Coran 24.35), et commande la fabrication de statues (Coran 34.12-13), et que vous-même rendez un culte à la pierre noire de La Mecque, symbole féminin de la déesse Shaybah, toujours recouverte de son voile noir, le kiswa, et utilisez l’image de la lune, symbole de la divinité mésopotamienne de la fécondité, Nanna/Sîn, invoquée au début de la sourate 36, souvent associée à l’image de la déesse Al-Uzzah, symbolisée par une étoile, la planète Vénus, sur le toit de vos mosquées et vos drapeaux … pourquoi dites-vous que représenter Dieu soit impossible, et qu’utiliser des images soit mauvais ?

L’interdiction musulmane de la représentation est liée à la consubstantialité de l’image et de son modèle, à la substitution magique de l’un à l’autre. La représentation des créatures, et même les traductions du Coran, sont considérées comme des contestations du pouvoir d’Allah, qui seul donne forme à ce qui est. Contestation démultipliée par la prolifération de réalités rivales des siennes … Or, l’art figuratif n’a pas plus à voir avec l’idolâtrie que ce que l’écriture a à voir avec la magie. Mais comment le refus d’accueillir Jésus (Coran 61.14), le Principe de la Création (Jn 8.25 ; Ap 1.8 :), l’Image du Père (Col 1.15 Cf. Coran 5.47 ; 19.34 ; 61.14), pourrait-il ne pas condamner toute création ? Et si « Les anges n’entrent pas dans une maison où se trouve un chien ou une image. (Mouslim 4, 54, 539) », alors les anges d’Allah ne peuvent se tenir nulle part, puisque toute la Création réfléchit la Toute-Puissance et la Bonté du Créateur …

Bien sûr, le fait que la Parole de Dieu Se soit incarnée dans le sein de la Vierge Marie (Coran 3.45 ; 21.91) ne signifie pas que Dieu puisse être vu seulement avec des yeux de chair (1 Jn 1.1-2). D’ailleurs, on voit si peu avec des yeux de chair, que Jésus est venu « non seulement pour que les aveugles voient, mais aussi pour que ceux qui voient deviennent aveugles » (Jn 9.39) …
Qu’Allah confesse que Jésus est la Parole de Dieu incarnée (Coran 3.45 ; 4.171 ; 19.34), implique, soit que la Parole de Dieu est Dieu, et donc que Jésus est Dieu, car Dieu est Un, soit qu’elle n’est pas Dieu, et alors Dieu serait sans parole … Dans un cas comme dans l’autre, que Jésus soit Dieu ou que Dieu soit sans parole, que devient l’islam ?
Vous ne vous rendez pas compte qu’en refusant d’adorer Jésus, la Parole de Dieu incarnée, vous imitez Iblis, le Diable, qui refusa d’adorer l’humanité divinisée (Coran 15.32 ; 38.75). À la place du Verbe de Dieu incarné pour notre salut, vous préférez adorer l’inconnaissable Allah (Coran 6.50,59,103 ; 7.188 ; 11.31 ; 20.110 ; 27.65 ; 42.4 ; 72.26 ; 112.2), qui ne prend pas le risque, lui, de se montrer …

Bref, nous vous demandons de cesser d’enseigner que les chrétiens sont idolâtres, et de comprendre une bonne fois pour toutes que, de même qu’une image n’est pas forcément une idole, n’importe quoi peut servir d’idole, y compris Allah, le Coran et Mahomet, du moment que cela détourne de l’adoration de l’unique et vrai Dieu, qui S’est incarné, rendu visible pour que nous Le connaissions, non sur les omoplates d’un chameau, mais dans le sein de la Vierge Marie (Coran 2.87,253 ; 3.42,45 ; 19.21). À Lui, « au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen ! (1 Tm 1.17) »

J’espère sincèrement que vous ferez bon accueil à la demande de rectification de l’enseignement erroné que je viens de dénoncer, et que vous saurez lui donner tout l’écho possible, pour votre salut et pour celui de notre pays.

C’est dans cet esprit que je vous prie d’agréer, Messieurs les Présidents, Monsieur le Recteur, l’expression de mes respectueuses salutations.

Abbé Guy Pagès

Lettre ouverte aux responsables musulmans

Le grand remplacement en Angleterre

Impressionnant :

Le Royaume-Uni traverse une période inédite. Doublée d’un paradoxe. Pour la première fois depuis 1976, le nombre “de funérailles a dépassé les fêtes de naissance” dans le pays, relate The Guardian, le mercredi 9 octobre. “Entre la mi-2022 et la mi-2023, les morts ont été plus nombreux que les nouveau-nés, avec une différence de 16 300”, précise le journal londonien.

Sur la même période, pourtant, la population britannique a augmenté de 662 400 habitants, soit “un niveau jamais vu depuis 1971 et la mise en place de compilations de données en la matière”, relève le quotidien The TimesCette hausse, poursuit le titre conservateur, “s’explique donc entièrement par le solde migratoire net enregistré entre 2022 et 2023”.

À ce rythme, d’après l’Office for National Statistics (ONS), l’équivalent britannique de l’Insee, le Royaume-Uni pourrait franchir la barre des 70 millions d’habitants (contre 68,3 millions actuellement) d’ici deux ans.

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services